UN DROIT ENCORE À CONQUÉRIR !
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UN DROIT ENCORE À CONQUÉRIR !
Mensuel Gratuit Février 2016 N°135 l’ÉgALITÉ HOMMES-FEMMES : UN DROIT ENCORE À CONQUÉRIR ! PORT-DE-BOUC REMPORTE L’EXCELLENCE ! Avec 19 communes de France, Port-de-Bouc est lauréate au titre de l’action “Ville et territoires durables, excellence environnementale” de l’appel à manifestation d’intérêt au Programme d’Investissement d’Avenir. C’est ensemble, habitants, élus et services que nous allons relever le défi du développement durable ! zoom arrière édito 2016 sera une année clef ! Patricia Fernandez-Pédinielli et son équipe municipale ont souhaité rencontrer les habitants et renouveler leurs vœux dans les quartiers pour discuter ensemble des grands projets : rénovation urbaine, développement économique, travaux de proximité, 150ème anniversaire... A Fabien Menot, à la salle Auguste Peyre ou dans les centres Jacques Brel, Nelson Mandela et Lucia Tichadou les habitants étaient au rendez-vous avec comme toujours, une belle surprise de la part des enfants en guise d'accueil. “En 2016, relevons ensemble tous les défis !”. Les vœux dans les quartiers Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, dans le domaine économique comme social, sur fonds d’Etat d’urgence et dans une situation internationale préoccupante. Ajoutons, la situation inédite des communes de notre département avec, à la fois, la Métropole et la baisse des dotations de l’Etat. L’avenir nous paraît incertain et la désespérance semble de mise ! Et pourtant, la vie nous enseigne que de l’obscurité jaillit la lumière. Dans les périodes sombres de notre histoire, les Port-de-Boucain-e-s ont relevé la tête pour reconstruire leur présent et préparer un avenir qu’ils voulaient meilleur. C’est aussi ce choix que je fais avec mon équipe : résister au désespoir ambiant et s’appuyer sur des leviers pour trouver des solutions et continuer à faire avancer notre ville. A Port-de-Bouc, ce que nous avons de mieux, c’est notre capacité à nous mobiliser ensemble, élus, habitant-e-s et agents, pour gagner de belles batailles quand d’autres abdiquent devant la difficulté. Nous savons aussi combien les victoires sont fragiles si nous manquons de vigilance ! Je vous invite donc à continuer de faire vivre la culture port-de-boucaine de la construction collective et à prendre toute votre place au service du mieux faire. Je vous donne rendez-vous au mois de mars pour les Journées des Droits des Femmes qui mettront à l’honneur l’engagement de nos aînées et de nos contemporaines d’ici ou ailleurs, pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Au mois d’avril, nous nous retrouverons pour les “Rencontres pour la ville”, un moment fort de démocratie participative et de construction commune. Avec tout mon dévouement, Patricia Fernandez-Pédinielli Coup de cœur du mois ! Pour sa première participation au concours des “Crèches provençales”, la petite Clara Cintas obtient le prix spécial du jury “Crèches enfantines”. Félicitée par le maire, Patricia Fernandez-Pédinielli, et le président de l'office de tourisme, Christian Torres, elle a été récompensée par un jouet surprise. Port d'Attache la félicite à son tour et se réjouit de la participation des enfants aux manifestations de la ville. sommaire Il faut permettre à nos jeunes d’aller jusqu’au Bac général tout en développant des filières du CAP aux diplômes post-bac. C’est pourquoi nous constituons un dossier auprès du rectorat et de la Région afin que le lycée Mongrand évolue en lycée polyvalent avec la venue de BAC ES et L. A terme, notre ambition est de construire un campus de la formation à Port-de-Bouc” Les vœux dans les quartiers ÉVÈNEMENT : Femmes et vie publique Page 02 Page 15 Portrait : Le contrôleur technique est une femme ! Port-de-Bouc remporte l’excellence ! Dossier : L’égalité hommes-femmes un droit encore à conquérir ! Page 24 Page 07 Pages 09 à 14 Page 16 La semaine de la PEURRRRR État civil / détente Pages 26-27 Page 03 services publics Les disciplines enseignées Dès 6 ans : Formation musicale, danse, violon, alto, violoncelle, piano, guitare, flûte traversière, clarinette, saxophone, trompette, trombone, percussion, chant, technique vocale, jazz, chorale d’enfants, chorale d’adultes, classe d’orchestre, musique de chambre, musiques actuelles et musiques d’ensemble. Dès 4 ans : Danse. APPASSIONATO! * Les tarifs La municipalité, qui favorise la pratique culturelle au travers de ses orientations, propose un tarif accessible à tous, ce qui fait du Conservatoire Hubert Gamba l'un des moins chers de France. • 58€ à l'année pour un seul enfant avec un tarif dégressif par famille (2ème enfant : 41€ et 3ème enfant : 38€). • 209€ à l'année pour un élève adulte. L'école de musique et de danse de Port-de-Bouc Créé sous l’impulsion de la municipalité en 1960, le Conservatoire a joué sa première partition à l’école communale, rue Gambetta. Dans les années 80, il s’installe définitivement à la rue Marx Dormoy et prend le nom d’Hubert Gamba en hommage à cet ancien enseignant en histoire de la musique, musicien port-de-boucain hors pair. Le Conservatoire dans les quartiers Les centres sociaux Nelson Mandela et Lucia Tichadou accueillent toute l'année des ateliers de pratique culturelle. • Eveil musical et chants du monde : de 4 à 7 ans. • Pratique vocale : de 7 à 11 ans. Contact : C.S Nelson Mandela (04.42.40.05.61) / C.S Lucia Tichadou (04.42.06.46.33). • L'accompagnement de “groupes locaux” est proposé au Conservatoire avec la mise à disposition d'un professeur de musique et d'un technicien du son avec possibilité d'enregistrer leur premier CD. Une portée historique Chaussons Des fenêtres du Conservatoire et justaucorps s’échappent des notes douces et mélo- 95 élèves de l’école de danse créeront l’événement en juin avec un ballet made in Port-de-Bouc. dieuses. Denis Pavli donne son cours de guitare à Kassim et Hanna dans la salle qui porte le nom de son oncle, ancien guitariste : “Je suis mes 32 élèves de manière collective et individuelle sur plusieurs années. Ici, il y a une réelle progression et un échange croisé avec d’autres disciplines, c’est ça qui me plait !”. L’émancipation personnelle, l’apprentissage artistique et la découverte des instruments sont les ambitions de l’école Hubert Gamba qui, depuis sa création, place son enseignement dans une démarche d’éducation populaire. “Papa était élu à la culture en 1960 dans l’équipe de René Rieubon. Il a contribué à la création du Conservatoire car il était musicien et il souhaitait transmettre sa passion. Jusqu’à ses 92 ans il a continué à jouer de la clarinette basse dans l’orchestre qui porte aujourd’hui son nom. Ici, un enfant ou un adulte peut s’inscrire sans savoir jouer d’un instrument et sans en avoir un car nous possédons un parc d’instruments disponibles à la location” précise Luc Babirowski aux commandes du Conservatoire depuis le départ, en 1982, du premier directeur, Marcel Giraud. J'ai été élève du Conservatoire dès mes 5 ans et aujourd'hui j'officie comme professeur de guitare à 25 ans. C'est un véritable retour aux sources ! Le Conservatoire m'a transmis la passion de la musique et m'a prouvé que nous ne sommes pas seulement des instrumentistes. Aux côtés des professeurs et des autres élèves j'ai beaucoup appris et sans cette structure culturelle ça n'aurait pas été possible.” Denis Pavli, professeur de guitare et ancien élève page 04 Au début des années 2000, la danse rejoint le Conservatoire qui devient “Ecole de musique et de danse Hubert Gamba”. Les enfants sont accueillis dès 4 ans pour la phase “éveil”. Vient ensuite la phase “initiation” pour les 6/7ans. Ils intègrent le cursus de danse classique à partir de 8 ans et jusqu’à l’âge adulte. “Nous avons les 1er et 2ème cycles plus le cours adultes. Je suis ravie d’avoir des élèves si assidus et aussi impliqués dans le cours et les projets. Je tiens à les remercier ainsi que leurs parents” précise Julie Piovanacci, professeure de danse classique. Cette année, 95 élèves sont inscrits et il y a même un petit garçon. “Il adore la musique et la danse ! Quand je lui ai dit qu’à 4 ans il pouvait essayer la danse, il a décidé d’y aller pour voir et maintenant hors de question de rater un cours ! Depuis, il a gagné en motricité et en coordination. Il s’est dégourdi ! Il met le collant mais il refuse encore de porter les chaussons !” lance en riant sa maman elle-même inscrite au cours pour adultes. Accords majeurs Plusieurs options sont possibles lors de l’inscription aux cours de musique. On peut choisir uniquement les disciplines collectives car il existe plusieurs orchestres, “Edmond Babirowski”, Amadeus (vents et percussions), Amadeus (Cordes), le groupe de Musiques actuelles et la classe de jazz. La programmation annuelle est assurée par le Conservatoire et l’association Ensemble Instru*Indication musicale signifiant jouer avec passion. 19 professeurs 26 disciplines Plus de 300 élèves Un parc de plus de 70 instruments Les RDV du Conservatoire contact • Jeudi 31 mars : Arrivée du “Train Bleu” à 18h35 à Ensuès la Redonne avec pour la première fois animation à bord du train par l'Orchestre au collège et la Fanfare de Port-de-Bouc ! • Vendredi 22 avril : Conférence musicale en partenariat avec l'Ensemble Instrumental Renaissance et la médiathèque Boris Vian sur les musiques de Provence avec le groupe “Temps nouvel”. Conférence et buffet suivi d'un concert à l'Eglise Notre Dame de Bon Voyage. • Samedi 18 juin : “Festival des 150 ans” à 18h15, composition unique et “surprise” de José Pavli pour tous les musiciens du Conservatoire et les 95 danseurs classiques. Conservatoire Hubert Gamba Tél : 04.42.06.16.73 Mail : [email protected] Secrétariat ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 14h à 18h. mental Renaissance. Les formations musicales participent à l’animation de la ville durant toute l’année : “Le Conservatoire tisse depuis toujours un partenariat fort au sein de la ville et s’ouvre de nombreuses structures départementales. Il est primordial de développer des passerelles et des échanges musicaux pour l’épanouissement de tous”. Même volonté du côté de la danse : “L’an dernier, nous avons participé au projet “A corps pluriels” avec le centre Fernand Léger et je souhaite que de tels partenariats soient reconduits” ajoute Julie Piovanacci. Le Conservatoire s’est rapproché de la Fanfare de Port-de-Bouc pour le dispositif Orchestre au collège. Un CD sera enregistré puis offert aux musiciens de la Fanfare et aux collégiens. “Il reflétera trois années de musique partagées ensemble” précise Luc qui ne cache pas son inquiétude pour la pérennité de ce projet : “La réforme des collèges met en péril cette action car elle chamboule les emplois du temps et la disponibilité des enseignants. Je suis inquiet pour l’avenir des pratiques culturelles en milieu scolaire”. L’avenir crescendo Au-delà de l’enseignement, le Conservatoire souhaite aussi valoriser les enfants lors des différentes auditions. “Tous mes enfants sont inscrits et ils s’y plaisent bien ! C’est bon pour leur développement personnel ! Ils ont tous d’excellents résultats en musique comme à l’école. Les deux sont liés car l’apprentissage de la musique stimule leur concentration”, confie Houria. Certains élèves en ont même fait leur métier : “Ici, il y a des enfants qui sont devenus musiciens professionnels. Je La municipalité a pense à David Clemente qui est autoujours souhaité diffuser jourd’hui professeur de trompette et le plus largement possible la qui a fait ses classes ici ou encore, musique et la danse au coeur José Pavli qui vient d’intégrer la Nade Port-de-Bouc. Pour se faire, tional Film and Television School à le Conservatoire propose dans Londres comme compositeur de les quartiers des ateliers musicaux musiques de film. Une belle gratuits : dans les centres sociaux depuis récompense pour l’école et 2000 mais aussi, le projet "Orchestre la ville !” se souvient avec aux collèges" depuis près de 10 ans et des fierté le directeur. animationss “découverte des instruments” dans les maternelles. Le Conservatoire organise aussi des cours de danse moderne et hip hop au lycée Charles Mongrand.” Luc Babirowski, directeur du Conservatoire Hubert Gamba près de chez vous portrait Le contrôleur technique Se garer aux Genêts est une femme ! A la demande des habitants du lotissement des Genêts, de nouvelles places de parking ont été créées dans le quartier ainsi que des places de stationnement pour personnes à mobilité réduite. En arc de cercle, près du terrain de proximité ou encore sur la petite placette, ce sont près de 30 places qui ont été redessinées par la municipalité. Attention ralentir ! Sur le boulevard Jean Cristofol, un ralentisseur et un coussin berlinois ont été installés pour réduire la vitesse. Un premier ralentisseur a été installé à l'angle de l'école maternelle Josette Reibaut, près de la sortie d'école. Le coussin berlinois a été placé quelques mètres plus loin sur le boulevard, près du passage des Cités. Alors, levez le pied ! Partout en ville, même là où il n’y en a pas, une pratique citoyenne et responsable de la route garantit la sécurité de tous. Premiers coups de pioche Ca y est ! Les travaux de la future caserne des Sapeurs Pompiers de Port-de-Bouc ont démarré ! Après la mise en clôture du chantier et le terrassement des sols, les ouvriers vont bâtir les murs du futur centre de secours de Port-de-Bouc. Les travaux dureront près d'un an. Le vallon refait ses bourgeons Suite au vaste chantier sur le vallon Clément Mille, qui a permis de créer un nouveau système d'évacuation des eaux pluviales, la ville a procédé à la plantation d'arbres et d'arbustes sur le vallon. Après la création des bassins, place désormais à l'aménagement paysager ! page 06 INFOS TRAVAUX… • Nouveaux marquages au sol des passages piétons et des places de stationnement à la rue du 19 mars 1962 et du quai de la Liberté. Une peinture fraîche pour plus de visibilité et de sécurité. • Mise en conformité de certains abribus de la ville pour les personnes à mobilité réduite. Il s'agira de mettre au même niveau le sol et l'entrée du bus afin que les poussettes, les personnes en fauteuil roulant ou avec canne puissent accéder aux transports avec plus de facilité. • Nettoyage du chemin menant à l'allée du Rossignol et création d'un réseau pluvial. Pour plus de propreté et de sécurité en cas d'intempéries. • Changement de la grille du caniveau sous le pont SNCF de l'avenue Roger Salengro. Pour faciliter la circulation des véhicules. Passionnée de mécanique automobile, Stéphanie Torra a décidé de bousculer les stéréotypes pour en faire son métier. A force de volonté et de détermination, elle a trouvé sa place dans un milieu essentiellement masculin et elle est, aujourd'hui, la seule femme contrôleur technique de l'ouest de l'Etang de Berre. Petite, elle aidait son père à bricoler ses voitures. Plus tard, elle rêve de devenir mécanicienne mais ses parents la voyaient coiffeuse ou secrétaire “Un métier de fille” dit-elle dans un large sourire. Elle a donc suivi une formation en coiffure “pour faire plaisir à mes parents” mais sa passion de la mécanique a vite repris le dessus : “Le jour, je roulais les mises en plis. Le soir, je rejoignais mon ami Jean après la fermeture. J'observais, je questionnais, je mettais les mains dans le moteur, la carburation... Il m'a donné toutes les clefs de la mécanique et ouvert les portes du métier !”. L'achat de sa première voiture sera le déclic : “C'était une occasion et il y avait toujours des réparations. Je me suis dit qu'il fallait que je me lance ! J'étais maman au foyer et mon fils ayant grandi, j'ai décidé de faire ce qui me plaisait. Mais comment faire ?”. En accompagnant son fils au collège, elle trouve la réponse : “Il avait rendez-vous avec la conseillère d'orientation et c'est moi qui suis repartie avec une formation !”. Je pense qu'il faut faire ce que l'on aime et ne rien se laisser imposer ! On passe beaucoup de temps au travail et il faut y aller avec plaisir ! A notre époque, les préjugés ont encore la peau dure et beaucoup de femmes n'osent pas choisir certains métiers. C'est dommage car homme ou femme, nous avons les mêmes capacités ! Il faut suivre son instinct et se donner les moyens de réaliser ses rêves, casser les codes et ne pas se frustrer ! Faites vos choix et foncez !”. “Vous êtes la secrétaire ?” A partir de là, tout s'est enchaîné : “J'ai suivi une formation de mécanicienne à l'AFPA. Mon diplôme en poche, j'ai intégré l'équipe de Lionel et Claude au garage “Auto Relais”. Puis, j'ai rencontré Samy du centre de contrôle technique “Autonormes” qui m'a proposé de devenir contrôleur technique”. Stéphanie Torra s'amuse aujourd'hui de la persistance des préjugés : “Les clients sont surpris que je sois le contrôleur technique. Ils me prennent pour la secrétaire comme si les femmes devaient se cantonner aux seules professions dites “féminines” ! Des clientes vont même jusqu'à me donner des conseils pour manoeuvrer leur voiture !” lance-t-elle dans un éclat de rire. A vos passions... 1, 2, 3... foncez ! Aujourd'hui, la jeune femme avoue être comblée : “Je ne pourrais pas concevoir ma vie autrement ! page 07 entretien avec les élus ensemble, discuter et réfléchir AGISSONS POUR la MÉDECINE EN VILLE Jeudi 21 janvier, aux Aiguades, la ville de Port-de-Bouc a invité les 19 internes en médecine générale du secteur Martigues Ouest Etang de Berre grâce aux ilôts de formation mis en place par le Contrat Local de santé du Pays de Martigues. Initiative dans le cadre du CLS : signé en février 2015 entre la Capm, l'Etat, l'Agence Régionale de Santé et le Centre hospitalier de Martigues, le CLS vise à améliorer l'accessibilité financière, géographique et culturelle aux soins. Evelyne Santoru-Joly, la municipalité a invité les jeunes internes en médecine générale. En votre qualité de première adjointe et déléguée aux droits de la personne, quel est le message que vous avez souhaité leur adresser ? “Leur dire avant toute chose tout le plaisir que notre municipalité a d'accueillir cette initiative pour une raison essentielle à nos yeux. A Port-deBouc, nous portons une attention toute particulière aux questions de santé et le recours à la médecine de ville est pour nous une pierre angulaire de la lutte contre les inégalités. C'est la raison pour laquelle cet accueil et toutes les actions à venir sont importantes au regard des besoins grandissants de notre population et du contexte de fragilité de l'offre de soins en ville, sur le territoire du Pays de Martigues et notamment à Port-de-Bouc. La municipalité, bien qu'elle n'ait pas de compétences particulières quant à l'organisation de l'offre de soins, accompagne et soutient l'installation à Port-de-Bouc de professionnels de santé. Et pour cela, nous estimons qu'il est crucial de s'appuyer sur tous les modes d'exercice”. page 08 Cette initiative s'inscrit dans le Contrat Local de Santé du Pays de Martigues... “En effet, nous prenons toutes notre place dans les actions du Contrat Local de Santé. Rassemblant près de 150 professionnels, le CLS travaille sur l'accès aux premiers soins pour tous et favorise l'installation des futurs médecins sur le territoire. Et comme l'a rappelé le doyen de la faculté de médecine de Marseille, le Professeur Georges Leonetti, sur 1500 internes, la moitié part en filière médecine générale et avec les 7 îlots de formation en Paca ouest, l'installation des médecins commence à porter ses fruits. Notre ambition est grande et nous voulons rendre attractif notre territoire. Donc nous plaçons tous nos espoirs dans ce type de rencontres afin que bon nombre d'internes s'établissent dans notre commune. C'est le voeu que je formule”. Pauline, 26 ans, interne en médecine générale à Marseille “Je suis actuellement en stage d'observation chez le docteur Mizzi au cabinet de l'Arpège à Port-de-Bouc. Originaire de Saint Etienne, j'aimerais rester dans la région Paca à la fin de mon internat. Je pense choisir la médecine de ville car il y a un contact humain fort, un suivi et une certaine proximité avec le patient”. L'égalité hommes-femmes : un droit encore à conquérir ! dossier • Une femme sur 5 est victime de violences. • Un viol se produit toutes les deux heures dont 3 000 sur le lieu de travail. • En France, une femme décède tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. • Une femme victime de violences perd 1 à 4 années de vie en bonne santé. Promouvoir les droits des femmes pour accéder à l'égalité L'association Volonté Initiative Engagement au Féminin mène des actions de sensibilisation sur les droits des femmes auprès de la population et des pouvoirs publics. Son objectif est de contribuer à faire évoluer les mentalités pour accéder à une véritable égalité de droits entre les femmes et les hommes. VIE au féminin a été créée en 2001 avec l'aide de la municipalité avec l’objectif de développer la citoyenneté des femmes et d’agir pour l’égalité entre les femmes et les hommes. En 2008, l’association fusionne avec le collectif “Port-de-Bouc en marche pour les droits de toutes les femmes” créé en 2005 lors de la “Marche mondiale des femmes”. “Nous avons mutualisé les énergies pour la défense des droits des femmes” indique Martine Gallina, présidente de l’association et conseillère municipale déléguée aux droits des femmes. L'association réunit des femmes et des hommes qui veulent faire évoluer les mentalités. Chaque année, pour le journée du 25 novembre en hommage aux femmes victimes de violences conjugales, l'association tient un point de rencontre sur le marché. 1944-2014 : 70 ans de conquêtes majeures En France, le Centre National d'Information sur les Droits des Femmes en France (CNIDFF) souligne que les droits des femmes n'ont réellement commencé à évoluer que depuis l'obtention du droit de vote et d'éligibilité pour les femmes en 1944. “En 1945, la notion de “salaire féminin” est remplacée Des conséquences sur les enfants 40% à 80% des enfants de femmes victimes de violences sont eux-mêmes exposés. Ces enfants témoins présentent les mêmes symptômes que leurs mères violentées : troubles psychologiques, comportements psychosomatiques. L'enfant adoptera des comportements agressifs ou introvertis voire à risque au moment de l'adolescence : automutilation, toxicomanie, tentative de suicide. violences faites aux femmes : des chiffres qui interpellent • L es violences touchent toutes les classes sociales. •E lles sont plus fréquentes chez les moins de 30 ans. •E lles se produisent essentiellement lors d'une grossesse ou d'une séparation. •1 /3 des victimes de violences intra-conjugales ne porte pas plainte et n'en parle pas. par le principe “travail égal, salaire égal” et en 1946, le préambule de la Constitution pose le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes. Mais il faudra attendre jusqu'en 1965 pour que les femmes puissent exercer une profession sans le consentement de leur mari et 1983 pour que la loi impose l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ! Il y a beaucoup d'autres exemples tout aussi parlants sur les droits conquis pendant la période comme la contraception, l'IVG, l'autorité parentale, la parité en politique, les lois contre les violences conjugales, celles qui sanctionnent le harcèlement sexuel” indique Martine Gallina. Fréquentation des permanences SOS Femmes en 2015 sur le pays de Martigues •9 3 personnes accueillies : 92 femmes ; 1 homme. •5 6 sur les permanences de Martigues. •3 7 sur les permanences de Port-de-Bouc. •8 0% ont entre 20 et 47 ans. •3 9% subissent des violences physiques. •4 8% subissent des violences psychologiques. des droits fragiles Cependant, malgré les lois, les inégalités demeurent : “Dans le domaine professionnel, elles sont majoritairement concernées par les emplois précaires et le temps partiel imposé. Elles sont aussi victimes d'inégalités salariales avec, à poste et qualifications identiques, des salaires inférieurs de 27% à ceux des hommes. Même chose pour la retraite : en droit direct, les femmes perçoivent, en moyenne, 50% de moins que les hommes. Et que dire des tentatives répétées contre l'IVG ou encore contre le droit au travail pour les femmes au prétexte que le chômage est en constante augmen- > Loi du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes : 5 priorités Dans mon travail, je constate que les droits des femmes sont souvent malmenés malgré les lois pour promouvoir l'égalité hommes/femmes. Il y a parfois du renoncement chez les jeunes femmes à revendiquer l'égalité de droits et leur place dans la société. Sans doute n'avons-nous pas réussi à transmettre l'histoire et l'idée que les droits sont fragiles et qu'ils méritent une vigilance de chaque instant. L'association peut contribuer à éveiller les consciences sur cette question. C'est la raison de mon engagement.” 1. De nouveaux moyens pour l'égalité professionnelle. 2. Une garantie publique contre les impayés de pensions alimentaires. 3. La lutte contre les violences faites aux femmes grâce au renforcement de l'ordonnance de protection et des infractions relatives au harcèlement et la priorité donnée à l'éviction du conjoint violent du domicile. 4. Le recul des stéréotypes sexistes. 5. La généralisation de la parité avec la traduction dans tous les secteurs de la vie sociale et publique, du principe d'égal accès des femmes et hommes aux responsabilités. Georges Hernandez, membre de l'association page10 page11 dossier “Les belles de Brel” tation !” déplore Martine Gallina. La situation s'aggrave avec l'apparition de tensions sociales et économiques : “Toutes les études montrent que les femmes sont les premières victimes de la crise économique et sociale. En matière de santé, la situation est de plus en plus préoccupante. On constate une recrudescence des violences conjugales, du sexisme et des stéréotypes. De plus, au nom de la réduction des dépenses publiques, certaines mesures nuisent, de fait, aux droits des femmes. Par exemple, les femmes sont les premiers usagers des services publics qui sont de plus en plus affaiblis”. se font la belle A l'image des femmes des Aigues-Douces / La lèque qui ont décidé de décorer leur quartier à Noël ou encore, celles des Comtes qui ont crée des sapins en matériel de récupération, les femmes sont souvent moteurs d'avancées et de changement notamment dans la ville. Aux Amarantes et à Milan-Sud, un groupe de six femmes ont pris leur destin en main. UNE MOBILISATION CONSTANTE L'association mène diverses actions pour défendre et promouvoir les droits des femmes et dénoncer toutes les atteintes pouvant les entraver. Tout au long de l'année, elle organise des manifestations publiques en lien avec les structures culturelles et les centres sociaux de la ville. “Nous avons trois temps forts dans l'année avec le 6 février la journée contre l'excision, la programmation autour du 8 mars et le 25 novembre, la journée en hommage aux victimes de violences. Nous participons à la Marche mondiale des femmes et nous soutenons les droits des femmes partout dans le monde”. Elle travaille aussi en partenariat avec d'autres associations et les structures concernées. Ainsi, les bénévoles ont été formés par SOS Femmes et tiennent des permanences les 1er et 3ème jeudis du mois au centre culturel Elsa Triolet. “Les droits des femmes sont sans cesse remis en cause et ils méritent une vigilance de chaque instant. Nous voulons rassembler sur cette question car nous savons que c'est par la mobilisation commune des populations et des associations, que nous pouvons intervenir auprès des pouvoirs publics. C'est ainsi qu'à Port-de-Bouc, nous allons inaugurer un centre d'hébergement d'urgence. En 2014, une loi-cadre instituant dans tous les domaines, l'égalité entre les femmes et les hommes a été votée. L’association s’en félicite mais elle reste vigilante car nous savons combien les avancées sont fragiles” conclut Martine Gallina. Les femmes sont les premières victimes de l’austérité. Evelyne Santoru-Joly, conseillère départementale déléguée aux Droits des femmes et VIE au féminin ont participé à la grande marche des femmes debout contre l’austérité qui a eu lieu en 2013 pour interpeler le gouvernement sur cette situation. > La Maison des femmes L'ouverture de ce centre d'accueil et d'hébergement s'inscrit dans l'action municipale en faveur des droits des femmes. Il est l'aboutissement du travail conjoint de la municipalité, SOS Femmes, VIE au féminin et la Délégation des droits des femmes du Conseil départemental conduite par Evelyne Santoru-Joly. Géré par SOS Femmes, il offrira aux femmes du territoire victimes de violences conjugales l'aide nécessaire pour se reconstruire.” C'est par cet intitulé original que les six femmes du centre social Jacques Brel ont baptisé leur futur projet de voyage. “Les Belles de Brel” partiront au mois de mai pour un week-end à Uzès, en famille, grâce à la participation de la Caisse d'Allocations Familiales mais aussi grâce à leur auto-financement. Pour mener à bien ce projet, Eliane, Soraya, Suzanne, Mehriban, Nora et Nadia ont décidé de faire une vente de “plats à emporter” et de réaliser une tombola. “Notre première vente avec le plat marocain a très bien marché ! Ça nous encourage pour la suite car nous allons pouvoir mener à terme notre projet”, confie Soraya. Reprendre confiance Depuis trois ans, ces femmes se voient régulièrement au centre social Jacques Brel avec Nadia, la référente famille et Marie-Christine Jourdan, assistante sociale à la CAF. Elles ne se connaissaient pas au départ. “Ce groupe de femmes a travaillé sur le thème de l'estime de soi. Ensemble, durant deux ans, elles ont participé à des ateliers bien-être, beauté, cuisine... etc pour reprendre confiance en elles”, explique Nadia. “Avant, j'étais tout le temps enfermée à la maison. Je faisais les tâches quotidiennes mais sans trop penser à moi. Depuis que j'ai intégré le groupe je me sens bien, je sors je vois autre chose”, confie Mehriban. Pour Eliane, c'est carrément le moral qui est revenu ! “Ces ateliers m'ont redonné confiance en moi. Je vois du monde, je fais des connaissances, je sors, j'ai retrouvé le sourire. Seule, je n'avais pas la force. Depuis, mes ongles ont poussé alors que je les rongeais tout le temps avant !”. Rompre l'isolement, trouver une autonomie, prendre conscience de ses qualités, voilà les objectifs de ce projet “Etre belles à Brel !”. “J'ai vu évoluer ces femmes durant ces trois dernières années et je peux vous dire que je suis très fières d'elles !”, conclu l'assistante sociale de la CAF. Pour soutenir les “Belles de Brel” dans leur projet, voici les prochaines dates de l'initiative “Plats à emporter” : • Vendredi 25 mars : Repas “kurde-turc” avec kefta, boulghour et sa sauce blanche (Mehriban nous a livré sa recette en exclusivité pour le Port d'Attache ! Voir page 27). •M ardi 10 mai : Repas France-Italie avec des lasagnes “fait maison”. Attention ! Les commandes doivent être prises à l'avance en appelant Nadia au centre social au 04.42.06.59.85. > Charte locale pour l'égalité Hommes/Femmes Sur proposition de la municipalité, au mois de juin 2015, le conseil municipal a adopté la Charte européenne pour l'égalité des Femmes et des Hommes et la Charte locale pour l'égalité entre les Femmes et les Hommes. Il affirme ainsi une volonté de promouvoir l'égalité dans toutes ses actions et de prendre les mesures nécessaires. Martine Gallina, Conseillère municipale déléguée aux droits des femmes et présidente de V.I.E au Feminin page 12 page 13 dossier évÉnement Hier… aujourd'hui… le combat pour les droits des femmes continue ! Lorsqu'on a réfléchi sans la femme et surtout lorsqu'on a réalisé sans la femme, on n'a créé qu'à moitié.” Pensée d'un vieux sage congolais Pouvez-vous donner quelques exemples des mesures de la municipalité en faveur de l'égalité femmes/hommes ? “Depuis des décennies, l'égalité et la promotion des droits des femmes sont au coeur de l'action municipale. Bien avant la loi, les équipes d'élus conduites par Michel Vaxès étaient déjà à parité. La création de VIE au féminin a permis la mise en oeuvre d'actions pour apporter des réponses aux besoins exprimés : points écoute à la Maison des Services au Public, accès des femmes à tous types de métiers et à des postes d'encadrement au sein de la mairie, l'adoption de la Charte européenne, dans la vie locale, pour l'égalité entre les femmes et les hommes et bientôt l'ouverture de la Maison des femmes” pour accueillir et mettre en sécurité les femmes victimes de violences”. Evelyne Santoru-Joly, adjointe au maire déléguée aux droits de la personne et à la dignité, Conseillère départementale. 1944 : Droit de vote et d'égibilité pour les femmes. 1998 : Adoption de la loi sur la parité hommes/ femmes en politique pour un égal accès dans les mandats électoraux et fonctions électives. au foyer et nous n'avons jamais manqué de rien. A mon époque, les femmes ne travaillaient pas comme aujourd'hui. En 2016, si un homme et une femme travaillent il est normal de se répartir les tâches et de s'aider. C'est une autre organisation. Je comprends ma petite fille quand elle dit vouloir un homme responsable qui sache l'aider au quotidien car elle travaille beaucoup pour bien gagner sa vie. C'est une avancée pour les femmes d'aujourd'hui”. Isabelle, 90 ans. 1938 : La loi supprime l'obéissance de l'épouse à son mari. 1965 : Les femmes peuvent exercer une profession sans le consentement de leur mari. Es-tu indépendante au sein de ton couple ? “Oui bien sur ! J'ai 31 ans, je suis mariée et j'ai deux enfants. Je sors quand je veux, mon mari me fait confiance ! Même si lui à moins l'occasion de voir ses amis, il ne me dit rien et me laisse profiter de ces bons moments. Je peux donc être moi-même tout en étant sa femme et la mère de nos enfants. C'est ça le bonheur !”. Charlie, 31 ans. De nos jours, les femmes attendent qu'un homme les aide dans les tâches au quotidien. A votre époque, ça se passait comment ? “Mon mari ne m'a jamais aidée dans les tâches ménagères, ni avec les enfants. Il travaillait tous les jours. Moi je m'occupais de tout en tant que mère 1970 : L'autorité parentale remplace la puissance paternelle. 1984 : Ouverture du congé parental à chacun des deux parents sans distinction de sexe. L'engagement autour de la question de la place de la femme me porte depuis longtemps. La lutte contre les stéréotypes est un combat de tous les jours mais je suis optimiste ! J'aime croire que le meilleur est à venir et que demain peut être plus beau qu'aujourd'hui. Il ne faut donc pas céder à la fatalité et, au contraire, s'organiser pour, ensemble, ouvrir un peut le champ de vision et cultiver la force de vaincre tous les obstacles.” Du 8 au 18 mars journées des droits des femmes Femmes et vie publique Ce thème revient régulièrement dans le débat public tant il est lié à l'évolution des droits des femmes et de l'égalité hommes-femmes. En effet, réfléchir à la place des femmes dans la vie publique, c'est s'interroger sur leur émancipation, comment les femmes se mobilisent pour l'acquérir et comment la société crée les conditions pour la promouvoir. Cette question en appelle donc beaucoup d'autres. C'est pourquoi, la ville, VIE au féminin, le cinéma Le Méliès, le Centre d'arts plastiques Fernand Léger, la médiathèque Boris Vian, le théâtre Le Sémaphore et le centre social Tichadou proposent une programmation diversifiée pour permettre d'aborder ce thème sous des angles différents. Pendant dix jours, expositions, projections de films, théâtre, littérature vont se succéder pour stimuler la réflexion et la discussion autour de ces femmes, connues ou anonymes, de Port-de-Bouc ou d'ailleurs, qui ont oeuvré pour l'intérêt général. LE PROGRAMME En ouverture des journées des droits des femmes, trois temps forts vous attendent le mardi 8 mars. A 17h, inauguration de la “Maison des femmes” à la Maison des Services au Public suivie, à 18h, du vernissage de l'exposition “Des femmes dans la cité” à l'Espace Gagarine qui retrace l'histoire de Port-de-Bouc à travers les femmes, d'hier et d'aujourd'hui, investies dans la vie de la cité. A 19h, rendez-vous au Méliès pour évoquer le droit de vote des femmes, l'une des conquêtes emblématiques du combat féministe, avec le film “Les suffragettes”. Mercredi 9, avec “Des artistes dans la cité”, Nathalie Hugues et Martine Derain posent et exposent leur regard sur la ville au centre Fernand Léger. Vendredi 11, la chanteuse et danseuse Sayon Bamba animera des ateliers d'expression vocale et corporelle avant de vous accueillir pour son spectacle le samedi 12. Mercredi 16, le centre social Tichadou et la médiathèque se penchent sur la biographie de Lucia Tichadou. Jeudi 17 avec “Marchez ! Chantez ! Créer !”, le Méliès propose une soirée avec exposition, court métrage sur la marche mondiale des femmes et documentaire sur les droits des femmes en Iran. Vendredi 18, le Sémaphore clôturera la programmation avec “Angelo tyran de Padoue” de Victor Hugo par la Cie Estrarre. Programme en téléchargement sur www.portdebouc.fr Informations : Service culturel au 04 42 40 65 91, VIE au féminin au 06 09 78 10 79 Parce que l'émancipation des femmes dans la vie privée est étroitement liée à la participation des femmes à la vie publique, les Journées des Droits des Femmes 2016 entendent mettre à l'honneur celles d'ici ou d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui, qui y ont contribué et y contribuent encore, chacune à sa manière, afin que demain la femme soit l'avenir de l'Homme.” Martine Gallina, Conseillère municipale déléguée aux droits des femmes et présidente de V.I.E au Feminin Delphine Joly, membre de l'association page 14 page 15 Sayon Bamba est une chanteuse que nous connaissons à Port-de-Bouc grâce à son passage au centre social Jacques Brel où les enfants se sont initiés plus d'une fois à la danse et au chant. FOCUS Port-de-Bouc remporte l'excellence ! La ville est lauréate au titre de l'action “Ville et territoires durables, excellence environnementale” de l'appel à manifestation d'intérêt au Programme d'Investissement d'Avenir (PIA) lancé par l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). Le PIA s'articule avec le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) et inscrit le renouvellement urbain de la ville dans le développement durable. Mme le Maire, Patricia Fernandez-Pédinielli, et les maires des villes lauréates lors de la cérémonie officielle du 25 janvier en présence de MM P. Kanner, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, L. Schwetzer, Commissaire Général à l'Investissement, et F. Pupponi, Président de l'ANRU. Plus d'informations sur les projets d'avenir sur www.portdebouc.fr Ce projet innovant s'appuie sur l'utilisation des atouts et des ressources naturelles du territoire (mer, vent, soleil) pour couvrir les besoins énergétiques du plus grand nombre. “Beaucoup de Port-deBoucains ont du mal à se chauffer correctement. Il y a souvent des écarts de température importants d’une pièce à l’autre et pourtant, la facture est lourde, Souvent, il faut rajouter un chauffage d’appoint pas toujours très bon pour la santé”, déclarait Marc Depagne, adjoint aux solidarités et à l’action sociale. En misant sur le développement durable et l’amélioration des performances thermiques des bâtiments, la ville compte donc bien, à la fois, améliorer la qualité de vie des habitants et alléger les charges des ménages. Une construction collective L'année 2016 sera destinée à la maturation du projet. Pour ce faire, le comité de pilotage et de sélection du PIA a décidé d'allouer une subvention maximale de 120 000 € pour la réalisation des études préalables. De plus, la ville bénéficiera d'un accompagnement par des experts dédiés et coordonnés par l'ANRU. Désormais, il reste aux habitants, aux élus et aux services municipaux à travailler ensemble pour réussir ! Les “Rencontres pour la ville”, les “Conseils citoyens” et la future “Maison du projet” seront autant de lieux de construction collective du Port-de-Bouc de demain. > Excellence environnementale : le ticket gagnant ! • Pour la ville : en tirant ses sources d’énergie à partir des ressources naturelles, elle améliore la qualité environnementale du territoire et réalise des économies, le tout en gagnant en indépendance énergétique. • Pour le développement économique : un secteur d’avenir qui avec l’arrivée, sur la ville, d’activités économiques diversifiées et non polluantes, va favoriser la création d’emplois et l'accueil de nouvelles filières de formation. • Pour les habitants : conjuguée avec la réhabilitation thermique des bâtiments, l'utilisation des énergies propres apporte un réel confort aux familles tout en réduisant nettement leur consommation d’énergie et donc la facture. page 16 Dernière ligne droite avant le démarrage des travaux ! Les travaux commenceront en 2018. D'ici là, le temps est mis à profit pour réaliser les dernières études obligatoires et peaufiner, avec la population, l'aménagement en prochaine avenue urbaine. Quarante ans d'une bataille menée par trois équipes municipales successives et la population portde-boucaine auront été nécessaires pour faire entendre auprès de l'Etat, la demande légitime des habitants à une meilleure qualité de vie. Plusieurs études, enquêtes et concertations publiques ont permis d'affiner le projet depuis son inscription au Contrat de plan Etat Région de 2000/2006 puis dans le Programme de modernisation des itinéraires routiers de 2009/2014 et enfin dans le Contrat de plan Etat Région de 2015/2020. A partir de cette année, le projet entre dans sa dernière phase obligatoire avant le démarrage des travaux avec la déclaration d'utilité publique, la poursuite de la concertation avec l'ensemble des parties concernées par l'opération, la finalisation des études et l'appel d'offres pour sélectionner les entreprises qui réaliseront les travaux entre 2018 et 2022. Dès lors, la transformation de la route nationale en avenue urbaine offrira des perspectives supplémentaires pour le développement de la ville. Construction de logements, installation de nouvelles activités économiques, de commerces voire même la faire disparaître sur certaines portions et réaliser des aménagements paysagers... tout est à imaginer et à décider avec la population dans les différentes initiatives publiques et en particulier, dans les prochaines “Rencontres pour la ville”. > Le Programme d'Investissement d'Avenir (PIA) en bref • 20 sites retenus sur le territoire national. • 71 M€ : enveloppe globale dédiée à la mise en œuvre des 20 projets. • 120 000 € : montant maximal de la subvention allouée à la ville pour la réalisation des études. • Un accompagnement opérationnel, technique et juridique par des experts désignés par l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). On l'attendait depuis longtemps ! Enfin, il est là ! Avec le développement des activités du port et de la zone industrielle de Fos, la circulation s'est accrue, les dangers et nuisances sonores aussi. Le contournement va permettre de sécuriser la ville et de réduire les nuisances sonores et des pollutions atmosphériques pour les riverains directs. Je surveille bien que l'accès à notre belle forêt de Castillon ne sera pas perturbé. Encore un peu de patience pour le démarrage des travaux mais après, la ville va pouvoir transformer l'ancienne route nationale en avenue à part entière. La ville va se resouder. C'est donc une bonne chose ! Patrick Pombo, habitant > Financement du projet Grâce au contournement, nous allons pouvoir recoudre la ville du nord au sud en poursuivant un développement harmonieux de notre commune c'est-à-dire respecteux de sa population, de son histoire et de l'environnement.” Patricia Fernandez-Pédinielli, maire L'opération est évaluée à 145 M€. • Contrat de plan Etat Région 2000-2006 : 11,585 M€. Financés à parts égales par l'Etat, la Région PACA et le Département des Bouches-du-Rhône. • Contrat de plan Etat Région 2015-2020 : 67,85 M€. • Etat : 50 M€. • Région PACA : 9,75 M€. • CAPM : 4,05 M€. • GPMM : 4,05 M€. Le solde du financement, 65,565 M€, sera assuré par le prochain Contrat de plan Etat Région. page 17 préparation des 150 ans les 150 ans ? Y’a rien là ? Réflexions sur l’avenir de la ville, engouement citoyen, fabrique d’idées, fabrique de festivités… En ce début d’année l’imagination ne fait pas défaut aux Port-de-Boucains pour visiter et revisiter leur ville. Les ateliers ont démarré, ils sont ouverts à tous. Atelier citoyen au centre social Nelson Mandela. Les jeunes s’initient à la vidéo. “De toutes les origines on a le même sang, construisons main dans la main, je veux faire passer ce message en chanson…”. Ce sont des jeunes qui ont écrit ces paroles, ils s’appellent Antoine, Elisa, Soraya, Rafaël, Matéo, Joffrey, Sabrina, Manuel… et fabriquent de la musique sur le mot respect. Au studio d’enregistrement de la Vieille Montagne, les accompagnateurs de ce projet ne tarissent pas d’éloges sur cette chanson “Ce titre c’est de la bombe, ça pourrait même faire un tube”, Stef sait de quoi il parle, lui qui se balade sur toutes les routes de France avec Moussu T. Ce projet subventionné par la ville et par l’Etat se veut Voix plurielles et dans quelques jours ce sera au tour des mères et des mamies de murmurer un slam à l’oreille des jeunes. Anita s’est collée aux paroles : “Un slam, je savais à peine ce que c’était, mais je n’imaginais jamais en écrire un. Finalement je me suis régalée”. Idem pour les chanteuses : “Chanter un slam ? Jamais de la vie !” soulignait MariePaule et c’est elle la première qui a appris le texte par cœur et qui s’est passionnée pour hacher les phrases au couteau. Le “slam des Rems à leurs fils” fait écho aux phrases des jeunes : “La mer d’ici nous a portés, elle nous a bercés, elle nous a rassemblés/On l’a aimée pieds nus, on l’aime nourricière, on lui redonne un nouveau souffle”. Bref un projet où les plus âgés diraient : “ça balance bien” et où les jeunes disent “Ya rien là ?”. Des idées en pagaille Cet enthousiasme, c’est toute l’âme de la commémoration des 150 ans de la ville : les idées explosent pour commémorer passionnément l’his- toire de leur port d’attache et pour envisager le Port-de-Bouc de demain. “J’aime ma commune, je la défends, je la construis” et pour cela les jeunes ne sont pas les derniers. Ainsi au centre social Mandela, les plus jeunes s’initient à la citoyenneté. A 13 ans, l’envie de s’amuser aidant, la notion de citoyenneté s’avère quelque peu rébarbative, ça se comprend. Mais une fois la barrière du mot passée, tout est plus clair : “Si dans le quartier, on ressent le besoin de jeux pour les enfants, ou de propreté ou de devoir lutter contre le racisme, on se réunit pour en parler et pour faire avancer les choses. C’est ça la citoyenneté ?” Oui c’est ça et c’est bien dit comme ça. De fil en aiguilles, les “minots” ont décidé d’inviter les adultes de leur quartier à s’inscrire au “Conseil citoyen”. Et les voilà en bas de chez eux, expliquant l’importance de contribuer à la vie de ce collectif. Une épopée collective, constructive et festive Dans cette construction tout le monde a son rôle à jouer. Ainsi les “Rencontres pour la Ville” du mois d’avril seront une étape indispensable pour réfléchir au devenir de Port-de-Bouc et dessiner les contours d’un projet de territoire où chacun puisse trouver sa place. L’ensemble des projets de ville sera mis entre vos mains, soumis à la discussion et enrichis de votre expertise du quotidien. Cette manifestation sera d’autant plus importante qu’à l’heure de la Métropole et du désespoir ambiant, défendre l’idée de la commune s’avère vital. Au cœur de cette épopée collec- tive qui donne son identité à la Ville, ici on a su conjuguer les valeurs républicaines et citoyennes avec le sens de la fête. Il ne suffirait pas de ces deux pages pour faire un inventaire à la Prévert et décliner les initiatives qui vous attendent. Mais essayons quand même d’en dire davantage, histoire de vous mettre l’eau à la bouche et d’inviter les associations et les particuliers à nous rejoindre comme acteurs ou comme spectateurs : écritures de livres, réalisations de films, de vidéos, écriture d’œuvre musicale, Soirée Dj, concours photos, création d’une stèle de la solidarité, représentations théâtrales, quizz photo, la ville racontée par les enfants, kermesse sportive et ludique… il y en a pour tous les goûts. > Les murs de la ville avec vos photos > Hichem Ghoufir : “un projet magique” > Un grand festival > Vous avez des recettes de sardines ? Vous avez des photos anciennes ou récentes de la ville, des photos de classe, des photos entre amis, des photos d’événements… n’hésitez pas à les confiez au Service des festivités. Elles seront scannées sur le champ et rendues aussitôt. Durant l’été, vous pourrez les partager sur de vrais murs. Ceux de Port-de-Bouc. Port-de-Bouc d’hier et d’aujourd’hui participe bien évidemment à ce projet, pourquoi pas vous ? Ce jeune photographe port-de-boucain est bourré de talent. Il met toute sa sensibilité au service des personnes et des paysages qu’il photographie. La Ville l’a choisi pour dresser le portrait de 150 jeunes qui témoignent de leurs rêves et de leurs espoirs. “Je suis fier d’avoir été sélectionné pour ce projet pour les 150 ans de ma ville. Un projet qui dans sa conception est magique. Je suis plus que fier en fait, tellement fier que je ne peux vous décrire comment c’est fort…” . C’est Port-de-Bouc qui est fière de compter parmi ses fils un jeune photographe bourré d’un tel talent. Merci Hichem. Du 17 au 26 juin, Grand festival populaire où concerts, spectacles de chants, de danse, fête des lumières… vont illuminer le cours Landrivon de 150 étoiles nouvelles. L’identité Sardinades dépasse nos frontières… Si l’idée vous dit, joignez-vous à nous pour écrire 150 recettes de la mer, elles seront éditées cet été et les meilleures seront la recette phare de l’été… page 18 Pour tous renseignements ou apport d’idées pour la commémoration des 150 ans : Service festivités, cours Landrivon : 04 42 40 73 14. page 19 le conseil municipal la tribune DÉLIBÉRATIONS du jeudi 4 février Le conseil municipal du jeudi 4 février a proposé onze points à l'ordre du jour dont sept ont été votés à l'unanimité (groupe de la Majorité, groupe des Républicains, M. Pinet (non-inscrit) et le groupe Agir pour Port-de-Bouc). à l'unanimité. Conformément à la réglementation, la commune est tenue de participer financièrement à la scolarisation de cet élève qui évolue dans une classe ULIS (Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire) sur Istres. Mise en sécurité Il a été voté à l'unanimité une demande de subventions auprès de l'Etat pour le financement de la mise en sécurité d'un bâtiment communal du cours Landrivon. Le SMAP 2016 Le conseil municipal a voté à l'unanimité l'adoption des droits d'inscription et des prix du 55ème salon Méditerranéen des Arts Plastiques (SMAP) qui aura lieu du 14 au 26 mai 2016 à l'espace Gagarine. Le vernissage du salon est prévu le samedi 14 mai à 18h30. Aide à la scolarisation Une convention de financement de la scolarisation des enfants domiciliés sur Port-de-Bouc a été votée Règlement “Prêt de salles” En vue d'améliorer la gestion des équipements publics mis à disposition des associations locales le règlement a été revu. La mise à disposition reste gratuite aux institutions intervenant sur la ville, aux associations ayant leur siège social établi sur la commune depuis deux ans et adhérentes de la charte des associations. Cession des berges... ça continue ! La municipalité poursuit la cession des terrains communaux “Les Berges du Canal” dans le cadre de l'aménagement urbain de ce futur quartier de la ville que l'on nomme familièrement “la Tranchée de Bouc”. Le conseil municipal a voté une nouvelle cession de trois terrains à la mi-février. Pour : La majorité ; les Républicains ; l'élu non-inscrit M.Pinet, Abstention : Agir pour Port-de-Bouc. > Un appel au civisme A la suite d'une question posée sur le stationnement anarchique devant le collège Paul Eluard, le maire a rappelé les actions engagées par la municipalité : • Goudronnage du rond-point. • Signalisation renforcée “interdiction de stationner”. • Remodelage du parking pour plus de places. • Demande de nouvelles patrouilles à la Police municipale (compétence initiale de la Police nationale). • Mise en place de pédibus supplémentaires et dispositif “De la maison à l'école” pour inciter à la marche avec des tracés à pied. “Le respect du stationnement est un acte citoyen. C'est la responsabilité de tous ! La dépense publique ne doit pas être toujours une réponse au manque de civisme” a déclaré le maire. page 20 L'égalité hommes-femmes : un combat d'actualité ! La conquête du droit de vote pour les femmes en 1944 a constitué une avancée majeure pour l’égalité. Elle est la résultante d’un long combat à poursuivre et amplifier pour lutter contre les stéréotypes, défendre, développer les services publics, pour une loi-cadre contre les violences qui aurait évité à Jacqueline Sauvage d’être criminalisée. Pour l'illustrer, regardons comment le gouvernement a transformé le secrétariat d'Etat aux Droits des femmes en ministère des Droits des femmes, famille et enfance. Retournerions-nous à l'époque où le champ de la famille et de l'enfance, était exclusivement et définitivement l'apanage des femmes ? Si l’égalité est inscrite dans la Constitution, il faut l'obtenir dans les faits ! Les femmes ne sont pas une composante parmi d’autres de la “diversité”. La majorité des êtres humains sont des femmes et une des discriminations fondamentales est celle du sexe et du genre. Elles sont au premier rang du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté. A poste et qualifications égales, les femmes gagnent 27% de moins que les hommes. A la retraite, les inégalités continuent de se creuser. En droit direct, elles gagnent, en moyenne, 50% de moins que les hommes et elles représentent 56,5% des allocataires du minimum vieillesse. Elles sont les premières utilisatrices des services publics et elles subissent leur casse de plein fouet. Mais aussi les préjugés : 54% des emplois dans la santé, l'enseignement et l'action sociale et 50% dans les services aux ménages contre seulement 10% dans la construction sont occupés par des femmes. Dans la vie publique, même constat : les assemblées élues sont encore largement masculines malgré la loi sur la parité. Pour trouver des solutions à toutes ces inégalités, cela mérite bien un Ministère de plein exercice ! Tout comme dans le Département, revenir à une véritable délégation s’impose ! L'égalité entre les hommes et les femmes est une question de société, de son émancipation. C’est un principe universel qui doit se traduire dans tous les domaines. Lors du 8 mars, dans le cadre des 150 ans, nous reviendrons sur la place des femmes dans la vie locale, leur situation sociale et nous rendrons hommage à deux d’entre elles : Lucia Tichadou et Delphine Giovannini. Evelyne Santoru-Joly, Présidente du groupe communiste et partenaire UNE MUNICIPALITÉ GAUCHISTE À COTÉ DE LA PLAQUE ! Tout le monde est beau, tout le monde est gentil, telle est la vision des bisounours gauchistes locaux ! En effet, la municipalité se réjouit du nombre de PV électroniques (plus de 600) dressés sur notre commune en quelques mois en prétextant lutter contre l'incivisme et l'insécurité ! Mais silence radio concernant les vrais problèmes tels que : les voitures brûlées, les cambriolages en explosion, les agressions de personnes âgées sans parler du reste… La politique locale basée sur l'angélisme équivaut à administrer du doliprane pour soigner un patient atteint d'un cancer ! Notre population n'est pas dupe et personne ne se laissera endormir par les “bisounours gauchistes” ! De plus, mon groupe a été choqué de la décision du maire de modifier le réglement intérieur du prêt des salles en imposant que les associations désirant en obtenir une devaient désormais avoir leur siège social sur la commune depuis… plus de 2 ans ! Les associations récentes sont donc exclues, ce qui crée une discrimination ! Et pourquoi leshabitants de Port-deBouc ne pourraient-ils pas obtenir gratuitement des salles municipales pour fêter des évènements tels que mariages ou anniversaires comme c'est le cas dans toutes les autres villes ! S. Didero, président du groupe Agir pour Port-de-Bouc et son équipe (C. Bernex, C. Casano-Tetienne, J-C. Giannantoni et S. Rebbadj) LA DéMOCRATIE A SES LIMITES A PORT-DE-BOUC ! Conseil Municipal du 4/02 nous avons voté contre une délibération inutile pour la création d’un emploi, pour lequel la personne était déjà embauchée. Comment accepter ces procédés cavaliers ! Où est le débat démocratique ? Mme le Maire nous rétorque qu’ils ont la majorité ! En résumé ils font ce qu’ils veulent, c’est de l’Autocratie ! Autre point, l’organigramme des services demandé il y a 8 mois, reste sans réponse. Mais existe-t-il ? Virginie Pepe et Christiane Michel 06 77 30 71 28 page 21 INFOS VILLE… et plus d'infos sur Robert Guédiguian : www.portdebouc.fr “Le collectif, ça fonctionne encore et c'est comme ça qu'il faut fonctionner” Prévention routière aux TAP En partenariat avec l'Ajès, la municipalité a mis en place une thématique “Prévention routière” pour les enfants de CM2 inscrits aux Temps d'Activités Périscolaires (TAP). Aux cotés de Johnatan, animateur à l'Ajès, les enfants ont suivi des parcours pédagogiques en vélo tout en apprenant le code de la route et les règles essentielles de bonne conduite sur un deux-roues. “Il y a une partie pratique et théorique mais surtout des règles à retenir comme toujours s'arrêter au panneau Stop, entrer toujours par la droite dans un rond-point ou encore, ne pas rouler sur un trottoir lorsqu'on a plus de 10 ans”, explique Johnatan. L'objectif de cette sensibilisation est de passer l'examen APER (Attestation de Première Education à la Route) en fin d'année qui est inscrit dans le programme scolaire des CM2. “J'ai appris à rouler droit et à bien tourner en vélo, c'était bien !”, confiait Hugo, élève de CM2 aux Arcades. “Absorptions pour un vestige” Dans le cadre de la 3ème édition de “Talent'Arts”, cycle dédié à la jeune création contemporaine, le centre d'arts plastiques Fernand Léger a proposé une nouvelle démarche plastique à travers le travail de Delphine Wibaux, plasticienne diplômée des Beaux-Arts à Marseille. Elle a présenté une scénographie autour de l'épave Fournon (Ier siècle av JC), découverte en 1950 par Guy Fournon, à l'aide de recherches expérimentales avec des algues photosensibles. “C'est une exposition qui évolue en fonction du temps et du soleil. J'espère que ce pan d'histoire engloutie fera écho en vous ”, a souhaité la jeune artiste. Le Centre Commercial Carrefour est partenaire des manifestations du Rotary club depuis de nombreuses années. M. Faoro, le directeur, a remis deux chèques au Rotary Club qui seront répartis comme suit : 1 000€ pour les lotos des centres sociaux Jacques Brel, Nelson Mandela et Lucia Tichadou ; 1 600€ issus de l'opération “clémentines” pour les associations Diabète 13, Mouvement de la Paix et Croix Rouge française. “Carrefour Port-de-Bouc a toujours soutenu les associations de la ville et continuera de le faire” a-t-il déclaré. Il a également rappelé que le centre commercial était prêt à accueillir en stage les jeunes de la ville. L'hommage aux commerçants Lors de la soirée des voeux de l'association des commerçants et des artisans de Port-de-Bouc, d’anciens commerçants de la ville ont été honorés en recevant une médaille et un diplôme pour leurs longues années de carrière. Qu'ils soient fleuristes, buralistes, épiciers ou vendeurs, la joie de se retrouver était bien palpable. Le dynamique président de l'association, Samy Nouméri, a souhaité une belle retraite aux commerçants et un avenir prospère pour les commerces d'aujourd'hui. Le maire a salué les commerçants : “C'est par votre goût d'entreprendre que vous mettez votre énergie au service de la ville. Merci d'être de véritables atouts pour Port-de-Bouc !”. Tout au long de l’année, les manifestations pour les 150 ans de la ville seront autant de rendez-vous avec tous les commerçants, anciens comme actuels. Une belle centenaire Samedi 9 janvier 2016 Marie-Rose Carrié a fêté ses 100 ans à la résidence les Aiguades. Entourée de sa famille, de son fils Jean-Louis, de sa fille Annick et de ses amis, elle a reçu les hommages de Madame le maire. Retraitée de Kulhmann, Marie-Rose n'a jamais fumé, ni bu d'alcool ni fait de sport. Le secret de sa longévité ? “Etre entourée des miens et vivre le bonheur simplement”. Le Port d'Attache lui souhaite un joyeux anniversaire ! page 22 Opération générosité Sur l'invitation de Catherine Dupuis et Philippe Fadde, professeurs de français, et Norbert Diaz, professeur de mathématiques et sciences physiques, Robert Guédiguian est venu animer une “Master Class” auprès des élèves qui suivent l'option cinéma au Lycée professionnel Charles Mongrand. Le réalisateur s'est livré au jeu des questions/réponses. Pourquoi avoir choisi ce métier ? “Je raconte des histoires et raconter des histoires, ce n'est pas un métier. Mon père travaillait sur les quais à Marseille. Il a connu le chantier naval de Port-de-Bouc. Chez nous, les ouvriers, pour faire un métier, on apprend à l'école. Donc, je n'y avais pas pensé. Je faisais une thèse en sciences économiques quand René Feret m'a proposé d'écrire “Fernand” avec lui.” Vous travaillez toujours avec les mêmes acteurs ? “Personne ne voulait de ces histoires sur le monde ouvrier. On a commencé comme ça : on s'est financé et on l'a fait. Les personnages ayant nos âges, on a grandi ensemble et on continue ensemble. On s'est inventé notre originalité, une certaine idée du collectif et on a envie de prétendre que ça fonctionne encore et que c'est comme ça qu'il faut fonctionner. Je fais des films contre le marché.” Votre inspiration ? “Je raconte ce que m'inspire l'actualité. Un film, c'est parler de soi à travers des formes de narration qui puissent intéresser les autres. C'est déguiser le “je” sous des personnages et leurs histoires. Avec les thèmes historiques, j'essaie de mettre en lumière des choses oubliées et d'inciter les gens à se renseigner sur l'histoire.” Don du sang : un acte citoyen Le lycée professionnel Charles Mongrand a souhaité sensibiliser ses élèves au don du sang. Aux côtés de l'enseignante Mme Bonin, de l'infirmière Mme Colombo et de l'EFS (Etablissement Français du Sang), les jeunes ont fait des promesses de don qu'ils ont tenu. “L'opération a duré de 9h à 13h et à 12h05 il y avait déjà 60 donneurs recensés. C'est un acte citoyen et solidaire très important et je suis contente que les élèves et les enseignants soient venus”. Prochaines collectes : le 14 mars à Istres, le 15 mars à Fos sur mer et le 16 mars à Martigues. page 23 CULTURE, ANIMATIONs, sport La semaine de la PEURRRRR Durant les vacances de février, le secteur jeunesse de la médiathèque Boris Vian a eu l'idée originale d'organiser une semaine sur le thème de la peur. “Les enfants adorent avoir peur et se faire peur ! Même si c'est avec modération bien entendu”, explique Anne-Claire Avril, responsable du secteur jeunesse. Pari gagné ! Entre les ateliers illustration “macabre”, les histoires effrayantes et envoûtantes, les jeux de société “terrifiants” et le goûter philo sur le thème de la peur, les enfants ont été inspirés par la thématique. “Lors de la séance d'histoire sur la peur, Les lundis de l'art Lundi 14 mars à 18h, le centre d'arts plastiques Fernand Léger recevra Christel Naujoks, doctorante en histoire de l'Art à l'université d'Aix en Provence. Elle donnera une conférence sur le peintre Chagall en partant de cette simple question : “Marc Chagall, peintre de quelle modernité ?”. Ce peintre né en 1887 et mort en 1895, dont la vie et l'oeuvre couvrent quasiment tout le XXème siècle, n'est pas le premier peintre auquel on pense lorsqu'on évoque les mouvements d'avant-garde. Pourtant, loin de se cantonner à une peinture folklorique, populaire ou traditionnelle, Chagall a traversé le siècle les yeux grands ouverts sur les modernités sans jamais perdre sa singularité. Lors de cette conférence, Christel Naujoks s'interrogera sur la réelle modernité de sa peinture, sur le plan plastique et iconographique. Contact : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger 1 avenue du Général de Gaulle, 13110 Port-de-Bouc, Tél : 04.42.43.31.20 Facebook : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger page 24 les enfants de 3 à 6 ans se sont vraiment pris au jeu ! De même pour les illustrations où ils ont travaillé en binôme. Ils ont décoré des lettres géantes “velues”, “dégoulinantes” ou “noires et cornues” pour constituer un abécédaire final horrifiant qui sera exposé à l'espace jeunesse de la médiathèque”. Mais il ne s'agit pas de faire des cauchemars ! Juste de maîtriser ce sentiment qui est très présent chez les enfants, notamment durant l'enfance... Lors du goûter-philo adressé aux 5-8 ans, les enfants se sont exprimés tour à tour sur leurs craintes. “Moi j'ai peur du noir et des araignées !”, “et moi des taureaux !”. L'intervenante Mme Grégoire a rappelé l'utilité de la peur “Elle est essentielle car elle sert à nous protéger et à éviter le dange”. Côté théâtre… Vendredi 1er avril, ce n'est pas le poisson d'Avril qui arrivera au théâtre le Sémaphore mais le Train bleu ! Pour cette deuxième opération “Train bleu” en partenariat avec le Théâtre de la Criée à Marseille, le Centre culturel le Cadran à Ensuès la Redonne, le Théâtre des Salins à Martigues et le Théâtre de l'Olivier à Istres, le Théâtre Le Sémaphore accueillera à Port-de-Bouc la création SIT OZFÄRS WYSR de la Compagnie de théâtre de Frizngard. L'histoire : en 2015, le réchauffement climatique menace le petit pays scandinave de Frizngard. Il y a un risque de perdre l'intégralité des poèmes du seul poète Côté de l'histoire de Frizngard qui sont gravés sur une façade de glace qui perd un millième de sa masse, soit quatre vers et demi par jour... Présenté dans la tradition théâtrale étrange de la compagnie nationale de Frizngård, SIT OZFÄRS WYSR explore la relation entre Dörty et son chien Ttö. Les deux protagonistes rencontrent des sorcières speakerines, trois amis muets et un Magicien d'Oz délaissé et désinvolte... C'est aussi l'histoire burlesque et musicale de la rencontre entre un peuple coupé du monde et une pièce mythique pour le reste du monde... Contact : Théâtre le Sémaphore, Centre culturel Rue Turenne, 13110 Port-de-Bouc, Tél : 04.42.06.39.09 www.theatre-semaphore-portdebouc.fr. SPORT… De nombreuses rencontres sportives vont ponctuer le mois de mars : • Samedi 5 mars à 21h Handball : Les garçons de PN du CCS Handball Port-de-Bouc rencontre Saint Martin de Crau au gymnase François Billoux. • Dimanche 6 mars à 15h Football : L'ACPB1 Promotion d'Honneur B rencontre l'Etoile sportive pennoise, “la Penne 2” au stade François Baudillon. • Samedi 12 mars à 11h Futsal : Le Futsal Club Elite de Port-de-Bouc rencontre le club de futsal du 10ème arrondissement de Marseille “C.Sam 10ème”. • Samedi 19 mars à 15h Futsal : Les joueurs de Division d'Honneur de l'Ajams rencontre Digne au gymnase François Billoux. • Samedi 19 mars de 16h à 19h Rugby : Tournoi des partenaires “Touch Rugby” avec le RCMPB aux stades Bianco et Baudillon. • Samedi 19 mars à 19h Handball : Les garçons de Pré-Nationale du CCS Handball rencontre Orange au gymnase François Billoux. • Dimanche 20 mars à 15h Rugby : Le RCMPDB Fédérale 3 rencontre Aubagne au stade François Baudillon. page 25 état civil Bonjour les bébés LA COLLECTE à Port-de-Bouc La Communauté d'Agglomération du Pays de Martigues met en œuvre la collecte, le tri et le traitement de l'ensemble des déchets sur le territoire des trois communes de Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre-les-Remparts depuis sa création en 2001. Tous les jours, 13 tournées de ramassage de déchets ménagers sont effectuées dans près de 90 secteurs. bon à savoir Conteneurs cassés / réservation d'un composteur Si vous constatez un conteneur cassé dans votre quartier ou que vous souhaitez réserver en ligne un composteur (15€ par foyer avec justificatif de domicile), c'est possible sur le site de la Capm (www.paysdemartigues.fr) rubrique “tri séléctif”. Marie Morales, Siheme Marok, Hope Bœuf, Omer Taha Muhamad, Ali Benchikh, Léana Bouabdallah, Wassim Merat, Marilou Jausseran, Syrine Arhoun, Lina Bouguerra, Maïssa Kaabeche, Elyse Perrin, Katarina Dhenin. ils nous ont quittés Josephine Barsotti née Rocchia, Robert Bourelly, Yves Presle, Mireille Rossini, Marie-France Blanquart, Rose Medina née Baëza, Claire Belli née Roch, Marie-France Morvan née Debove, Jeannine Etten née Galdeano, Berthe Ayala née Fava, Rose Attard née Licciardi, Jeanne Catalanotto née Castella, Roland Dron, Alain Saborit, Manuel Aguilera, Jean Pais, Jeanne Esposito née Solda, Lakhdar Bey, Lucette Demoulin née Maury. page 26 Enlèvement des encombrants Ce service est effectué par le service municipal de l'environnement de la mairie de Portde-Bouc tous les 1er mardis du mois (secteur sud du canal) et tous les 1er mercredis du mois (secteur nord). Conseils pour le ramassage : • Sortir les encombrants la veille au soir ou avant 7h le matin de la collecte. • Ne pas tout mélanger et faire des tas différents (bois, fer et déchets ultimes c'est à dire ceux qui ne peuvent être recyclés). • Pas plus d'1m3 par tas. Pour les déchets verts Une benne spécifique est à demander en mairie de Port-de-Bouc au 04.42.40.04.04 Par ailleurs, il est préférable de privilégier le déplacement direct à la déchèterie. Conseil : mettre les déchets verts dans des sacs (pas plus de 10 par habitation) Gravats strictement interdits ! Pas de prise en charge par la ville. Aller directement en déchèterie. Adresses des déchèteries • Croix Sainte : 04.42.13.25.60. Avenue Charles Moulet, 13500 Martigues. Du lundi au samedi de 8h30 à 18h45. Dimanche et jours fériés de 8h30 à12h30. • La Couronne : 04.42.42.80.18. Chemin du Vallon de Cavalas, 13500 Martigues. Du lundi au samedi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h40. • Le Vallon du Fou : 04.42.45.42.98. Chemin des Olives, 13500 Martigues. Du lundi au samedi de 8h30 à 11h45 et de 13h30 à 17h45. ite de la s e l r u s a d n e g Tout l'a c.fr www.portdebou aujourd'hui… une recette Keftas (ou köfte), boulghour et sauce blanche Pour les keftas Mélanger la viande hachée (boeuf ou agneau) avec du paprika, du cumin, du persil plat, sel et poivre (vous pouvez rajouter de l'oignon haché). Faire des boulettes pas trop épaisses et les aplatir avec la paume de la main. Faire cuire les keftas sur un grill, à la poële ou à la plancha. Pour le boulghour (blé dur concassé) Faire revenir de l'huile de tournesol dans une marmite et mélanger le boulgour. Rajouter aussitôt de l'eau. Dès que l'ébullition apparaît éteindre le feu. Laisser 30 minutes en tout. Egoutter et laisser reposer après cuisson. Pour agrémenter le boulghour, vous pouvez ajouter des tomates et des oignons mixés en y ajoutant une pointe de sauce aux poivrons rouges (spécialité turque) ou du concentré de tomate. Pour la sauce blanche Eplucher un concombre et le mixer. Ajouter du persil frais, de l'ail mixé et du sel. Mélanger le tout avec de préférence deux yaourts bulgares ou du fromage blanc bien épais. Un grand merci à Mehriban du centre social Jacques Brel pour ses recettes ! Bon appétit ! ville NOTRE sélection Vendredi 11 mars 14h30. Randonnée guidée sur le Sentier Littoral (7km facile). Réservations O.T : 04 42 06 27 28. Vendredi 11 mars 18h. Vernissage du 33e Salon de Printemps, organisé par Arts et Créations. Exposition du 12 au 25 mars. Centre d’Arts Fernand Léger. Vendredi 11 mars 18h30. Carnet de Voyage "L'Islande" avec Daniel Berta, photographe. Médiathèque. Mardi 15 mars 18h30. Concert du Studium de Saint-Pétersbourg. Église ND de Bon Voyage. Organisé par les Amis de la Langue et Culture Russe (payant). Réservations : 04 42 06 27 97. Vendredi 18 mars 20h30. Spectacle “Angelo Tyran de Padoue”. Cie Estrarre. Sémaphore. lundi 21 mars 20h30. Concert de la Chorale de Sainte-Philomène de Haguenau. Eglise ND de Bon Voyage (concert gracieux). Semaine nationale du Shiatsu et do-in avec Gym Zen : Mardi 22 mars : 16h30-18h vendredi 25 mars : 16h30-20h dimanche 27 mars : 9h-12h 10€ (1,2 ou 3 séances). Inscriptions : Office de Tourisme ou Gym Zen : 06 35 20 20 84. Dimanche 27 mars De 9h à 18h. Terramar. Foire aux plantes et Foire artisanale. Animations pour enfants, conseils en jardinage. Port de Plaisance. Renseignements Office de Tourisme. Vendredi 1 avril 18h. Vernissage de l’exposition : Château St Gobain, cinquante ans d’arts plastiques. Dans le cadre des 150 ans de Port-de-Bouc. Exposition du 2 au 22 avril. Centre d’Arts Fernand Léger. Les 2 et 3 avril 16h. Loto Familial de la Mutuelle Sports. Salle Gagarine. Jeudi 07 avril 14h. Thé Dansant du Foyer Véran Guigue. Tarifs Adhérent : 9€, Invité : 12€. Renseignements : 04.42.40.08.51. Salle Gagarine. ANNONCE Port d'attache - 10 numéros par an - ISSN 1279, 6069, dépôt légal 19 mai 2004 Parution n°134 janvier 2016 - Directeur de publication : Patricia FernandezPédinielli - Responsable de la rédaction : Laurent Marchand - Editeur : Mairie de Port-de-Bouc, BP 201, 13528 Port-de-Bouc - Rédaction : Marie-France Nunez, Marjorie Rodriguez - Secrétaire de la rédaction : Lydia Fragnière - Photos : Marjorie Rodriguez, Marie-France Nunez - Conception, réalisation PAO : Esprit Libre Marseille - Impression : Imprimerie CCI, 13342 Marseille Cedex 15. Les concours de Pêche aux Thons ont marqué l’histoire de Port-deBouc et rythmé les saisons. Dans le cadre des 150 ans de Port-deBouc, l’Office de Tourisme travaille sur une rétrospective de cette pêche mythique. Pêcheurs ou simples spectateurs, confiez-nous vos photos et vos films… nous en prendrons le plus grand soin et vous les restituerons après les avoir copiés. Merci d’avance de votre implication à nos côtés pour réaliser ce projet et pour transmettre vos témoignages. Office de Tourisme : 04 42 06 27 28.