UN DROIT ENCORE À CONQUÉRIR !

Transcription

UN DROIT ENCORE À CONQUÉRIR !
Mensuel Gratuit
Février 2016
N°135
l’ÉgALITÉ
HOMMES-FEMMES :
UN DROIT ENCORE
À CONQUÉRIR !
PORT-DE-BOUC
REMPORTE
L’EXCELLENCE !
Avec 19 communes de France,
Port-de-Bouc est lauréate
au titre de l’action “Ville et
territoires durables, excellence
environnementale” de l’appel
à manifestation d’intérêt au
Programme d’Investissement
d’Avenir. C’est ensemble,
habitants, élus et services que
nous allons relever le défi
du développement durable !
zoom arrière
édito
2016 sera une année clef ! Patricia Fernandez-Pédinielli et son équipe municipale
ont souhaité rencontrer les habitants et renouveler leurs vœux dans les quartiers
pour discuter ensemble des grands projets : rénovation urbaine, développement
économique, travaux de proximité, 150ème anniversaire... A Fabien Menot, à la salle
Auguste Peyre ou dans les centres Jacques Brel, Nelson Mandela et Lucia Tichadou
les habitants étaient au rendez-vous avec comme toujours, une belle surprise de la part
des enfants en guise d'accueil. “En 2016, relevons ensemble tous les défis !”.
Les
vœux
dans les quartiers
Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, dans le domaine économique comme social, sur fonds d’Etat d’urgence et dans une situation internationale préoccupante. Ajoutons, la situation inédite des communes de notre
département avec, à la fois, la Métropole et la baisse des dotations de l’Etat.
L’avenir nous paraît incertain et la désespérance semble de mise !
Et pourtant, la vie nous enseigne que de l’obscurité jaillit la lumière. Dans les
périodes sombres de notre histoire, les Port-de-Boucain-e-s ont relevé la tête
pour reconstruire leur présent et préparer un avenir qu’ils voulaient meilleur.
C’est aussi ce choix que je fais avec mon équipe : résister au désespoir
ambiant et s’appuyer sur des leviers pour trouver des solutions et continuer
à faire avancer notre ville.
A Port-de-Bouc, ce que nous avons de mieux, c’est notre capacité à nous
mobiliser ensemble, élus, habitant-e-s et agents, pour
gagner de belles batailles quand
d’autres abdiquent devant la difficulté.
Nous savons aussi combien les victoires sont fragiles si nous manquons de
vigilance !
Je vous invite donc à continuer de faire vivre la culture port-de-boucaine de la
construction collective et à prendre toute votre place au service du mieux faire.
Je vous donne rendez-vous au mois de mars pour les Journées des Droits
des Femmes qui mettront à l’honneur l’engagement de nos aînées et de nos
contemporaines d’ici ou ailleurs, pour l’égalité entre les hommes et les femmes.
Au mois d’avril, nous nous retrouverons pour les “Rencontres pour la ville”, un
moment fort de démocratie participative et de construction commune.
Avec tout mon dévouement,
Patricia Fernandez-Pédinielli
Coup de cœur du mois !
Pour sa première participation au
concours des “Crèches provençales”, la
petite Clara Cintas obtient le prix spécial
du jury “Crèches enfantines”. Félicitée
par le maire, Patricia Fernandez-Pédinielli, et le président de l'office de tourisme,
Christian Torres, elle a été récompensée
par un jouet surprise. Port d'Attache la
félicite à son tour et se réjouit de la participation des enfants aux manifestations
de la ville.
sommaire
Il faut permettre à nos
jeunes d’aller jusqu’au Bac général
tout en développant des filières du
CAP aux diplômes post-bac. C’est
pourquoi nous constituons un dossier
auprès du rectorat et de la Région afin que
le lycée Mongrand évolue en lycée polyvalent
avec la venue de BAC ES et L. A terme, notre
ambition est de construire un campus de la
formation à Port-de-Bouc”
Les vœux dans les quartiers
ÉVÈNEMENT : Femmes et vie publique
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Portrait : Le contrôleur technique
est une femme !
Port-de-Bouc remporte l’excellence !
Dossier : L’égalité hommes-femmes
un droit encore à conquérir !
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Pages 09 à 14
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La semaine de la PEURRRRR
État civil / détente
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services publics
Les disciplines enseignées
Dès 6 ans : Formation musicale, danse, violon, alto, violoncelle, piano, guitare, flûte
traversière, clarinette, saxophone, trompette, trombone, percussion, chant, technique
vocale, jazz, chorale d’enfants, chorale d’adultes, classe d’orchestre, musique de
chambre, musiques actuelles et musiques d’ensemble. Dès 4 ans : Danse.
APPASSIONATO!
*
Les tarifs
La municipalité, qui favorise la pratique culturelle au travers de ses orientations, propose
un tarif accessible à tous, ce qui fait du Conservatoire Hubert Gamba l'un des moins
chers de France.
• 58€ à l'année pour un seul enfant avec un tarif dégressif par famille (2ème enfant : 41€
et 3ème enfant : 38€).
• 209€ à l'année pour un élève adulte.
L'école de musique et de danse de Port-de-Bouc
Créé sous l’impulsion de la municipalité en 1960, le Conservatoire a joué sa première
partition à l’école communale, rue Gambetta. Dans les années 80, il s’installe
définitivement à la rue Marx Dormoy et prend le nom d’Hubert Gamba en hommage
à cet ancien enseignant en histoire de la musique, musicien port-de-boucain hors pair.
Le Conservatoire dans les quartiers
Les centres sociaux Nelson Mandela et Lucia Tichadou accueillent toute l'année des
ateliers de pratique culturelle.
• Eveil musical et chants du monde : de 4 à 7 ans.
• Pratique vocale : de 7 à 11 ans.
Contact : C.S Nelson Mandela (04.42.40.05.61) / C.S Lucia Tichadou (04.42.06.46.33).
• L'accompagnement de “groupes locaux” est proposé au Conservatoire avec la mise
à disposition d'un professeur de musique et d'un technicien du son avec possibilité
d'enregistrer leur premier CD.
Une portée historique Chaussons
Des fenêtres du Conservatoire et justaucorps
s’échappent des notes douces et mélo-
95 élèves de l’école
de danse créeront
l’événement en juin
avec un ballet made in
Port-de-Bouc.
dieuses. Denis Pavli donne son cours
de guitare à Kassim et Hanna dans la
salle qui porte le nom de son oncle,
ancien guitariste : “Je suis mes 32
élèves de manière collective et individuelle sur plusieurs années. Ici, il y a
une réelle progression et un échange
croisé avec d’autres disciplines, c’est
ça qui me plait !”. L’émancipation
personnelle, l’apprentissage artistique
et la découverte des instruments sont
les ambitions de l’école Hubert Gamba qui, depuis sa création, place son
enseignement dans une démarche
d’éducation populaire. “Papa était
élu à la culture en 1960 dans l’équipe
de René Rieubon. Il a contribué à la
création du Conservatoire car il était
musicien et il souhaitait transmettre
sa passion. Jusqu’à ses 92 ans il a
continué à jouer de la clarinette basse
dans l’orchestre qui porte aujourd’hui
son nom. Ici, un enfant ou un adulte
peut s’inscrire sans savoir jouer d’un
instrument et sans en avoir un car nous
possédons un parc d’instruments disponibles à la location” précise Luc Babirowski aux commandes du Conservatoire depuis le départ, en 1982, du
premier directeur, Marcel Giraud.
J'ai été élève du Conservatoire dès mes 5 ans et
aujourd'hui j'officie comme professeur de guitare
à 25 ans. C'est un véritable retour aux sources !
Le Conservatoire m'a transmis la passion de
la musique et m'a prouvé que nous ne sommes
pas seulement des instrumentistes. Aux côtés des
professeurs et des autres élèves j'ai beaucoup appris et
sans cette structure culturelle ça n'aurait pas été possible.”
Denis Pavli, professeur de guitare et ancien élève
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Au début des années 2000, la danse
rejoint le Conservatoire qui devient
“Ecole de musique et de danse Hubert
Gamba”. Les enfants sont accueillis dès 4 ans pour la phase “éveil”.
Vient ensuite la phase “initiation” pour
les 6/7ans. Ils intègrent le cursus de
danse classique à partir de 8 ans et
jusqu’à l’âge adulte. “Nous avons les
1er et 2ème cycles plus le cours adultes.
Je suis ravie d’avoir des élèves si assidus et aussi impliqués dans le cours et
les projets. Je tiens à les remercier ainsi
que leurs parents” précise Julie Piovanacci, professeure de danse classique.
Cette année, 95 élèves sont inscrits et
il y a même un petit garçon. “Il adore
la musique et la danse ! Quand je lui
ai dit qu’à 4 ans il pouvait essayer la
danse, il a décidé d’y aller pour voir et
maintenant hors de question de rater
un cours ! Depuis, il a gagné en motricité et en coordination. Il s’est dégourdi ! Il met le collant mais il refuse encore de porter les chaussons !” lance
en riant sa maman elle-même inscrite
au cours pour adultes.
Accords majeurs
Plusieurs options sont possibles lors de
l’inscription aux cours de musique. On
peut choisir uniquement les disciplines
collectives car il existe plusieurs orchestres, “Edmond Babirowski”, Amadeus
(vents et percussions), Amadeus (Cordes), le groupe de Musiques actuelles
et la classe de jazz. La programmation
annuelle est assurée par le Conservatoire et l’association Ensemble Instru*Indication musicale signifiant jouer avec passion.
19
professeurs
26
disciplines
Plus de
300 élèves
Un parc
de plus de 70
instruments
Les RDV du Conservatoire
contact
• Jeudi 31 mars : Arrivée du “Train Bleu” à 18h35 à Ensuès la Redonne avec pour la première
fois animation à bord du train par l'Orchestre au collège et la Fanfare de Port-de-Bouc !
• Vendredi 22 avril : Conférence musicale en partenariat avec l'Ensemble Instrumental
Renaissance et la médiathèque Boris Vian sur les musiques de Provence avec le groupe
“Temps nouvel”. Conférence et buffet suivi d'un concert à l'Eglise Notre Dame de Bon Voyage.
• Samedi 18 juin : “Festival des 150 ans” à 18h15, composition unique et “surprise” de
José Pavli pour tous les musiciens du Conservatoire et les 95 danseurs classiques.
Conservatoire Hubert Gamba
Tél : 04.42.06.16.73
Mail : [email protected]
Secrétariat ouvert du lundi au vendredi,
de 8h30 à 12h et de 14h à 18h.
mental Renaissance. Les formations
musicales participent à l’animation
de la ville durant toute l’année : “Le
Conservatoire tisse depuis toujours un
partenariat fort au sein de la ville et
s’ouvre de nombreuses structures départementales. Il est primordial de développer des passerelles et des échanges musicaux pour l’épanouissement
de tous”. Même volonté du côté de
la danse : “L’an dernier, nous avons
participé au projet “A corps pluriels”
avec le centre Fernand Léger et je souhaite que de tels partenariats soient
reconduits” ajoute Julie Piovanacci. Le
Conservatoire s’est rapproché de la
Fanfare de Port-de-Bouc pour le dispositif Orchestre au collège. Un CD sera
enregistré puis offert aux musiciens de
la Fanfare et aux collégiens. “Il reflétera trois années de musique partagées
ensemble” précise Luc qui ne cache
pas son inquiétude pour la pérennité
de ce projet : “La réforme des collèges
met en péril cette action car elle chamboule les emplois du temps et la disponibilité des enseignants. Je suis inquiet
pour l’avenir des pratiques culturelles
en milieu scolaire”.
L’avenir crescendo
Au-delà de l’enseignement, le Conservatoire souhaite aussi valoriser les
enfants lors des différentes auditions.
“Tous mes enfants sont inscrits et ils
s’y plaisent bien ! C’est bon pour leur
développement personnel ! Ils ont
tous d’excellents résultats en musique
comme à l’école. Les deux sont liés car
l’apprentissage de la musique stimule
leur concentration”, confie Houria.
Certains élèves en ont même fait leur
métier : “Ici, il y a des enfants qui sont
devenus musiciens professionnels. Je
La municipalité a
pense à David Clemente qui est autoujours souhaité diffuser
jourd’hui professeur de trompette et
le plus largement possible la
qui a fait ses classes ici ou encore,
musique et la danse au coeur
José Pavli qui vient d’intégrer la Nade Port-de-Bouc. Pour se faire,
tional Film and Television School à
le Conservatoire propose dans
Londres comme compositeur de
les quartiers des ateliers musicaux
musiques de film. Une belle
gratuits : dans les centres sociaux depuis
récompense pour l’école et
2000 mais aussi, le projet "Orchestre
la ville !” se souvient avec
aux collèges" depuis près de 10 ans et des
fierté le directeur.
animationss “découverte des instruments”
dans les maternelles. Le Conservatoire organise
aussi des cours de danse moderne et hip hop au
lycée Charles Mongrand.”
Luc Babirowski, directeur du Conservatoire Hubert Gamba
près de chez vous
portrait
Le contrôleur technique
Se garer aux Genêts
est une femme !
A la demande des habitants du lotissement des Genêts, de nouvelles places de parking ont été créées
dans le quartier ainsi que des places de stationnement pour personnes à mobilité réduite. En arc de
cercle, près du terrain de proximité ou encore sur la
petite placette, ce sont près de 30 places qui ont été
redessinées par la municipalité.
Attention ralentir !
Sur le boulevard Jean Cristofol, un ralentisseur et
un coussin berlinois ont été installés pour réduire
la vitesse. Un premier ralentisseur a été installé à
l'angle de l'école maternelle Josette Reibaut, près
de la sortie d'école. Le coussin berlinois a été placé
quelques mètres plus loin sur le boulevard, près du
passage des Cités. Alors, levez le pied ! Partout
en ville, même là où il n’y en a pas, une pratique
citoyenne et responsable de la route garantit la sécurité de tous.
Premiers coups
de pioche
Ca y est ! Les travaux de la future caserne
des Sapeurs Pompiers de Port-de-Bouc
ont démarré ! Après la mise en clôture
du chantier et le terrassement des sols,
les ouvriers vont bâtir les murs du futur
centre de secours de Port-de-Bouc. Les
travaux dureront près d'un an.
Le vallon refait ses bourgeons
Suite au vaste chantier sur le vallon Clément Mille, qui a permis de
créer un nouveau système d'évacuation des eaux pluviales, la ville a
procédé à la plantation d'arbres et d'arbustes sur le vallon. Après la
création des bassins, place désormais à l'aménagement paysager !
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INFOS TRAVAUX…
• Nouveaux marquages au sol des
passages piétons et des places de
stationnement à la rue du 19 mars
1962 et du quai de la Liberté.
Une peinture fraîche pour plus de
visibilité et de sécurité.
• Mise en conformité de certains
abribus de la ville pour les personnes à mobilité réduite.
Il s'agira de mettre au même
niveau le sol et l'entrée du bus afin
que les poussettes, les personnes
en fauteuil roulant ou avec canne
puissent accéder aux transports
avec plus de facilité.
• Nettoyage du chemin menant à
l'allée du Rossignol et création
d'un réseau pluvial.
Pour plus de propreté et de sécurité en cas d'intempéries.
• Changement de la grille du
caniveau sous le pont SNCF de
l'avenue Roger Salengro.
Pour faciliter la circulation des
véhicules.
Passionnée de mécanique automobile, Stéphanie Torra a décidé de bousculer
les stéréotypes pour en faire son métier. A force de volonté et de détermination,
elle a trouvé sa place dans un milieu essentiellement masculin et elle est, aujourd'hui,
la seule femme contrôleur technique de l'ouest de l'Etang de Berre.
Petite, elle aidait son père à bricoler ses voitures.
Plus tard, elle rêve de devenir mécanicienne mais
ses parents la voyaient coiffeuse ou secrétaire “Un
métier de fille” dit-elle dans un large sourire. Elle
a donc suivi une formation en coiffure “pour faire
plaisir à mes parents” mais sa passion de la mécanique a vite repris le dessus : “Le jour, je roulais les
mises en plis. Le soir, je rejoignais mon ami Jean
après la fermeture. J'observais, je questionnais, je
mettais les mains dans le moteur, la carburation...
Il m'a donné toutes les clefs de la mécanique et ouvert les portes du métier !”. L'achat de sa première
voiture sera le déclic : “C'était une occasion et il y
avait toujours des réparations. Je me suis dit qu'il
fallait que je me lance ! J'étais maman au foyer et
mon fils ayant grandi, j'ai décidé de faire ce qui
me plaisait. Mais comment faire ?”. En accompagnant son fils au collège, elle trouve la réponse : “Il
avait rendez-vous avec la conseillère d'orientation
et c'est moi qui suis repartie avec une formation !”.
Je pense qu'il faut faire ce que l'on aime et ne rien
se laisser imposer ! On passe beaucoup de temps
au travail et il faut y aller avec plaisir ! A notre
époque, les préjugés ont encore la peau dure et
beaucoup de femmes n'osent pas choisir certains
métiers. C'est dommage car homme ou femme,
nous avons les mêmes capacités ! Il faut suivre
son instinct et se donner les moyens de réaliser
ses rêves, casser les codes et ne pas se frustrer !
Faites vos choix et foncez !”.
“Vous êtes la secrétaire ?”
A partir de là, tout s'est enchaîné : “J'ai suivi une
formation de mécanicienne à l'AFPA. Mon diplôme
en poche, j'ai intégré l'équipe de Lionel et Claude
au garage “Auto Relais”. Puis, j'ai rencontré
Samy du centre de contrôle technique “Autonormes” qui m'a proposé de devenir contrôleur
technique”. Stéphanie Torra s'amuse aujourd'hui
de la persistance des préjugés : “Les clients sont
surpris que je sois le contrôleur technique. Ils
me prennent pour la secrétaire comme si les
femmes devaient se cantonner aux seules professions dites “féminines” ! Des clientes vont
même jusqu'à me donner des conseils pour manoeuvrer leur voiture !” lance-t-elle dans un éclat
de rire.
A vos passions... 1, 2, 3... foncez !
Aujourd'hui, la jeune femme avoue être comblée :
“Je ne pourrais pas concevoir ma vie autrement !
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entretien avec les élus
ensemble, discuter et réfléchir
AGISSONS POUR la
MÉDECINE EN VILLE
Jeudi 21 janvier, aux Aiguades,
la ville de Port-de-Bouc
a invité les 19 internes en
médecine générale du secteur
Martigues Ouest Etang de
Berre grâce aux ilôts
de formation mis en place
par le Contrat Local de santé
du Pays de Martigues.
Initiative dans le cadre
du CLS : signé en février
2015 entre la Capm, l'Etat,
l'Agence Régionale de Santé
et le Centre hospitalier de
Martigues, le CLS vise à
améliorer l'accessibilité
financière, géographique et
culturelle aux soins.
Evelyne Santoru-Joly, la municipalité
a invité les jeunes internes en médecine générale. En votre qualité de
première adjointe et déléguée aux
droits de la personne, quel est le
message que vous avez souhaité leur
adresser ?
“Leur dire avant toute chose tout le
plaisir que notre municipalité a d'accueillir cette initiative pour une raison
essentielle à nos yeux. A Port-deBouc, nous portons une attention toute
particulière aux questions de santé et
le recours à la médecine de ville est
pour nous une pierre angulaire de la
lutte contre les inégalités. C'est la raison pour laquelle cet accueil et toutes
les actions à venir sont importantes
au regard des besoins grandissants
de notre population et du contexte de
fragilité de l'offre de soins en ville,
sur le territoire du Pays de Martigues
et notamment à Port-de-Bouc. La
municipalité, bien qu'elle n'ait pas
de compétences particulières quant
à l'organisation de l'offre de soins,
accompagne et soutient l'installation
à Port-de-Bouc de professionnels de
santé. Et pour cela, nous estimons
qu'il est crucial de s'appuyer sur tous
les modes d'exercice”.
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Cette initiative s'inscrit dans le
Contrat Local de Santé du Pays de
Martigues...
“En effet, nous prenons toutes notre
place dans les actions du Contrat
Local de Santé. Rassemblant près de
150 professionnels, le CLS travaille
sur l'accès aux premiers soins pour
tous et favorise l'installation des futurs
médecins sur le territoire. Et comme
l'a rappelé le doyen de la faculté de
médecine de Marseille, le Professeur
Georges Leonetti, sur 1500 internes,
la moitié part en filière médecine générale et avec les 7 îlots de formation en Paca ouest, l'installation des
médecins commence à porter ses
fruits. Notre ambition est grande et
nous voulons rendre attractif notre
territoire. Donc nous plaçons tous nos
espoirs dans ce type de rencontres
afin que bon nombre d'internes s'établissent dans notre commune. C'est le
voeu que je formule”.
Pauline, 26 ans,
interne en médecine générale à Marseille
“Je suis actuellement en stage d'observation chez le docteur Mizzi
au cabinet de l'Arpège à Port-de-Bouc. Originaire de Saint Etienne,
j'aimerais rester dans la région Paca à la fin de mon internat. Je
pense choisir la médecine de ville car il y a un contact humain fort,
un suivi et une certaine proximité avec le patient”.
L'égalité
hommes-femmes :
un droit encore à conquérir !
dossier
• Une femme sur 5 est victime de violences.
• Un viol se produit toutes les deux heures dont 3 000 sur
le lieu de travail.
• En France, une femme décède tous les 3 jours sous les
coups de son conjoint ou ex-conjoint.
• Une femme victime de violences perd 1 à 4 années de vie
en bonne santé.
Promouvoir les droits des femmes pour
accéder à l'égalité
L'association Volonté Initiative Engagement
au Féminin mène des actions de
sensibilisation sur les droits des femmes
auprès de la population et des pouvoirs
publics. Son objectif est de contribuer à
faire évoluer les mentalités pour accéder
à une véritable égalité de droits entre les
femmes et les hommes.
VIE au féminin a été créée en 2001 avec l'aide de
la municipalité avec l’objectif de développer la citoyenneté des femmes et d’agir pour l’égalité entre
les femmes et les hommes. En 2008, l’association
fusionne avec le collectif “Port-de-Bouc en marche
pour les droits de toutes les femmes” créé en 2005
lors de la “Marche mondiale des femmes”. “Nous
avons mutualisé les énergies pour la défense des
droits des femmes” indique Martine Gallina, présidente de l’association et conseillère municipale
déléguée aux droits des femmes. L'association
réunit des femmes et des hommes qui veulent faire
évoluer les mentalités.
Chaque année, pour le journée du 25 novembre
en hommage aux femmes victimes de violences conjugales,
l'association tient un point de rencontre sur le marché.
1944-2014 :
70 ans de conquêtes majeures
En France, le Centre National d'Information sur les
Droits des Femmes en France (CNIDFF) souligne
que les droits des femmes n'ont réellement commencé à évoluer que depuis l'obtention du droit de
vote et d'éligibilité pour les femmes en 1944. “En
1945, la notion de “salaire féminin” est remplacée
Des conséquences sur les enfants
40% à 80% des enfants de femmes victimes de violences
sont eux-mêmes exposés. Ces enfants témoins présentent les
mêmes symptômes que leurs mères violentées : troubles psychologiques, comportements psychosomatiques. L'enfant
adoptera des comportements agressifs ou introvertis voire à
risque au moment de l'adolescence : automutilation, toxicomanie, tentative de suicide.
violences faites aux femmes :
des chiffres qui interpellent
• L es violences touchent toutes les classes sociales.
•E
lles sont plus fréquentes chez les moins de 30 ans.
•E
lles se produisent essentiellement lors d'une grossesse ou
d'une séparation.
•1
/3 des victimes de violences intra-conjugales ne porte
pas plainte et n'en parle pas.
par le principe “travail égal, salaire égal” et en
1946, le préambule de la Constitution pose le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes.
Mais il faudra attendre jusqu'en 1965 pour que
les femmes puissent exercer une profession sans le
consentement de leur mari et 1983 pour que la loi
impose l'égalité professionnelle entre les femmes et
les hommes ! Il y a beaucoup d'autres exemples
tout aussi parlants sur les droits conquis pendant la
période comme la contraception, l'IVG, l'autorité
parentale, la parité en politique, les lois contre les
violences conjugales, celles qui sanctionnent le harcèlement sexuel” indique Martine Gallina.
Fréquentation des permanences
SOS Femmes en 2015 sur le pays
de Martigues
•9
3 personnes accueillies : 92 femmes ; 1 homme.
•5
6 sur les permanences de Martigues.
•3
7 sur les permanences de Port-de-Bouc.
•8
0% ont entre 20 et 47 ans.
•3
9% subissent des violences physiques.
•4
8% subissent des violences psychologiques.
des droits fragiles
Cependant, malgré les lois, les inégalités demeurent : “Dans le domaine professionnel, elles sont
majoritairement concernées par les emplois précaires et le temps partiel imposé. Elles sont aussi victimes d'inégalités salariales avec, à poste et
qualifications identiques, des salaires inférieurs
de 27% à ceux des hommes. Même chose pour
la retraite : en droit direct, les femmes perçoivent,
en moyenne, 50% de moins que les hommes. Et
que dire des tentatives répétées contre l'IVG ou encore contre le droit au travail pour les femmes au
prétexte que le chômage est en constante augmen-
> Loi du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les femmes
et les hommes : 5 priorités
Dans mon travail, je constate que les droits des femmes sont souvent malmenés
malgré les lois pour promouvoir l'égalité hommes/femmes. Il y a parfois du renoncement
chez les jeunes femmes à revendiquer l'égalité de droits et leur place dans la société.
Sans doute n'avons-nous pas réussi à transmettre l'histoire et l'idée que les droits
sont fragiles et qu'ils méritent une vigilance de chaque instant. L'association
peut contribuer à éveiller les consciences sur cette question.
C'est la raison de mon engagement.”
1. De nouveaux moyens pour l'égalité professionnelle.
2. Une garantie publique contre les impayés de pensions alimentaires.
3. La lutte contre les violences faites aux femmes grâce au renforcement de
l'ordonnance de protection et des infractions relatives au harcèlement et la priorité
donnée à l'éviction du conjoint violent du domicile.
4. Le recul des stéréotypes sexistes.
5. La généralisation de la parité avec la traduction dans tous les secteurs de la
vie sociale et publique, du principe d'égal accès des femmes et hommes aux
responsabilités.
Georges Hernandez, membre de l'association
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dossier
“Les belles de Brel”
tation !” déplore Martine Gallina. La
situation s'aggrave avec l'apparition
de tensions sociales et économiques
: “Toutes les études montrent que les
femmes sont les premières victimes
de la crise économique et sociale.
En matière de santé, la situation est
de plus en plus préoccupante. On
constate une recrudescence des violences conjugales, du sexisme et des
stéréotypes. De plus, au nom de la
réduction des dépenses publiques,
certaines mesures nuisent, de fait,
aux droits des femmes. Par exemple,
les femmes sont les premiers usagers
des services publics qui sont de plus
en plus affaiblis”.
se font la belle
A l'image des femmes des Aigues-Douces / La
lèque qui ont décidé de décorer leur quartier
à Noël ou encore, celles des Comtes qui ont
crée des sapins en matériel de récupération,
les femmes sont souvent moteurs d'avancées
et de changement notamment dans la ville.
Aux Amarantes et à Milan-Sud, un groupe
de six femmes ont pris leur destin en main.
UNE MOBILISATION
CONSTANTE
L'association mène diverses actions
pour défendre et promouvoir les
droits des femmes et dénoncer toutes
les atteintes pouvant les entraver. Tout
au long de l'année, elle organise des
manifestations publiques en lien avec
les structures culturelles et les centres
sociaux de la ville. “Nous avons trois
temps forts dans l'année avec le 6
février la journée contre l'excision,
la programmation autour du 8 mars
et le 25 novembre, la journée en
hommage aux victimes de violences.
Nous participons à la Marche mondiale des femmes et nous soutenons
les droits des femmes partout dans le
monde”. Elle travaille aussi en partenariat avec d'autres associations et
les structures concernées. Ainsi, les
bénévoles ont été formés par SOS
Femmes et tiennent des permanences les 1er et 3ème jeudis du mois au
centre culturel Elsa Triolet. “Les droits
des femmes sont sans cesse remis en
cause et ils méritent une vigilance de
chaque instant. Nous voulons rassembler sur cette question car nous
savons que c'est par la mobilisation
commune des populations et des associations, que nous pouvons intervenir auprès des pouvoirs publics.
C'est ainsi qu'à Port-de-Bouc, nous
allons inaugurer un centre d'hébergement d'urgence. En 2014, une
loi-cadre instituant dans tous les domaines, l'égalité entre les femmes et
les hommes a été votée. L’association
s’en félicite mais elle reste vigilante
car nous savons combien les avancées sont fragiles” conclut Martine
Gallina.
Les femmes sont
les premières victimes
de l’austérité. Evelyne
Santoru-Joly, conseillère
départementale déléguée
aux Droits des femmes et VIE
au féminin ont participé à la
grande marche des femmes
debout contre l’austérité
qui a eu lieu en 2013 pour
interpeler le gouvernement
sur cette situation.
> La Maison des femmes
L'ouverture de ce centre d'accueil et d'hébergement s'inscrit
dans l'action municipale en faveur des droits des femmes.
Il est l'aboutissement du travail conjoint de la municipalité, SOS
Femmes, VIE au féminin et la Délégation des droits des femmes du
Conseil départemental conduite par Evelyne Santoru-Joly. Géré par
SOS Femmes, il offrira aux femmes du territoire victimes de violences
conjugales l'aide nécessaire pour se reconstruire.”
C'est par cet intitulé original que les six femmes du
centre social Jacques Brel ont baptisé leur futur projet
de voyage. “Les Belles de Brel” partiront au mois de
mai pour un week-end à Uzès, en famille, grâce à
la participation de la Caisse d'Allocations Familiales
mais aussi grâce à leur auto-financement. Pour mener
à bien ce projet, Eliane, Soraya, Suzanne, Mehriban, Nora et Nadia ont décidé de faire une vente de
“plats à emporter” et de réaliser une tombola. “Notre
première vente avec le plat marocain a très bien marché ! Ça nous encourage pour la suite car nous allons
pouvoir mener à terme notre projet”, confie Soraya.
Reprendre confiance
Depuis trois ans, ces femmes se voient régulièrement
au centre social Jacques Brel avec Nadia, la référente
famille et Marie-Christine Jourdan, assistante sociale
à la CAF. Elles ne se connaissaient pas au départ.
“Ce groupe de femmes a travaillé sur le thème de l'estime de soi. Ensemble, durant deux ans, elles ont participé à des ateliers bien-être, beauté, cuisine... etc
pour reprendre confiance en elles”, explique Nadia.
“Avant, j'étais tout le temps enfermée à la maison. Je
faisais les tâches quotidiennes mais sans trop penser
à moi. Depuis que j'ai intégré le groupe je me sens
bien, je sors je vois autre chose”, confie Mehriban.
Pour Eliane, c'est carrément le moral qui est revenu !
“Ces ateliers m'ont redonné confiance en moi. Je vois
du monde, je fais des connaissances, je sors, j'ai retrouvé le sourire. Seule, je n'avais pas la force. Depuis, mes ongles ont poussé alors que je les rongeais
tout le temps avant !”. Rompre l'isolement, trouver une
autonomie, prendre conscience de ses qualités, voilà
les objectifs de ce projet “Etre belles à Brel !”. “J'ai vu
évoluer ces femmes durant ces trois dernières années
et je peux vous dire que je suis très fières d'elles !”,
conclu l'assistante sociale de la CAF.
Pour soutenir les “Belles de Brel” dans leur projet, voici les prochaines
dates de l'initiative “Plats à emporter” :
• Vendredi 25 mars : Repas “kurde-turc” avec kefta, boulghour et
sa sauce blanche (Mehriban nous a livré sa recette en exclusivité
pour le Port d'Attache ! Voir page 27).
•M
ardi 10 mai : Repas France-Italie avec des lasagnes “fait maison”.
Attention ! Les commandes doivent être prises à l'avance
en appelant Nadia au centre social au 04.42.06.59.85.
> Charte locale pour l'égalité
Hommes/Femmes
Sur proposition de la municipalité, au mois de juin 2015,
le conseil municipal a adopté la Charte européenne
pour l'égalité des Femmes et des Hommes et la Charte
locale pour l'égalité entre les Femmes et les Hommes.
Il affirme ainsi une volonté de promouvoir l'égalité
dans toutes ses actions et de prendre les mesures
nécessaires.
Martine Gallina, Conseillère municipale déléguée aux droits des femmes
et présidente de V.I.E au Feminin
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dossier
évÉnement
Hier… aujourd'hui…
le combat pour les droits des femmes continue !
Lorsqu'on a réfléchi sans la femme et surtout lorsqu'on a réalisé sans la femme,
on n'a créé qu'à moitié.” Pensée d'un vieux sage congolais
Pouvez-vous donner quelques exemples des mesures de la municipalité en faveur de l'égalité
femmes/hommes ?
“Depuis des décennies, l'égalité et la promotion
des droits des femmes sont au coeur de l'action
municipale. Bien avant la loi, les équipes d'élus
conduites par Michel Vaxès étaient déjà à parité.
La création de VIE au féminin a permis la mise en
oeuvre d'actions pour apporter des réponses aux
besoins exprimés : points écoute à la Maison des
Services au Public, accès des femmes à tous types
de métiers et à des postes d'encadrement au sein
de la mairie, l'adoption de la Charte européenne,
dans la vie locale, pour l'égalité entre les femmes
et les hommes et bientôt l'ouverture de la Maison
des femmes” pour accueillir et mettre en sécurité les
femmes victimes de violences”.
Evelyne Santoru-Joly, adjointe au maire déléguée aux droits
de la personne et à la dignité, Conseillère départementale.
1944 : Droit de vote et d'égibilité pour les femmes.
1998 : Adoption de la loi sur la parité hommes/
femmes en politique pour un égal accès dans les
mandats électoraux et fonctions électives.
au foyer et nous n'avons jamais manqué de rien. A
mon époque, les femmes ne travaillaient pas comme
aujourd'hui. En 2016, si un homme et une femme
travaillent il est normal de se répartir les tâches et de
s'aider. C'est une autre organisation. Je comprends
ma petite fille quand elle dit vouloir un homme responsable qui sache l'aider au quotidien car elle travaille beaucoup pour bien gagner sa vie. C'est une
avancée pour les femmes d'aujourd'hui”.
Isabelle, 90 ans.
1938 : La loi supprime l'obéissance de l'épouse
à son mari.
1965 : Les femmes peuvent exercer une profession
sans le consentement de leur mari.
Es-tu indépendante au sein de ton couple ?
“Oui bien sur ! J'ai 31 ans, je suis mariée et j'ai
deux enfants. Je sors quand je veux, mon mari me
fait confiance ! Même si lui à moins l'occasion de
voir ses amis, il ne me dit rien et me laisse profiter
de ces bons moments. Je peux donc être moi-même
tout en étant sa femme et la mère de nos enfants.
C'est ça le bonheur !”.
Charlie, 31 ans.
De nos jours, les femmes attendent qu'un homme
les aide dans les tâches au quotidien. A votre
époque, ça se passait comment ?
“Mon mari ne m'a jamais aidée dans les tâches
ménagères, ni avec les enfants. Il travaillait tous les
jours. Moi je m'occupais de tout en tant que mère
1970 : L'autorité parentale remplace la puissance
paternelle.
1984 : Ouverture du congé parental à chacun
des deux parents sans distinction de sexe.
L'engagement autour de la question de la place de la femme
me porte depuis longtemps. La lutte contre les stéréotypes
est un combat de tous les jours mais je suis optimiste !
J'aime croire que le meilleur est à venir et que demain peut
être plus beau qu'aujourd'hui. Il ne faut donc pas céder
à la fatalité et, au contraire, s'organiser pour, ensemble,
ouvrir un peut le champ de vision et cultiver la force
de vaincre tous les obstacles.”
Du 8 au 18 mars journées des droits des femmes
Femmes et vie
publique
Ce thème revient régulièrement dans le débat public tant il est lié à l'évolution des droits des femmes
et de l'égalité hommes-femmes. En effet, réfléchir
à la place des femmes dans la vie publique, c'est
s'interroger sur leur émancipation, comment les
femmes se mobilisent pour l'acquérir et comment
la société crée les conditions pour la promouvoir.
Cette question en appelle donc beaucoup d'autres.
C'est pourquoi, la ville, VIE au féminin, le cinéma
Le Méliès, le Centre d'arts plastiques Fernand Léger, la médiathèque Boris Vian, le théâtre Le Sémaphore et le centre social Tichadou proposent une
programmation diversifiée pour permettre d'aborder ce thème sous des angles différents. Pendant
dix jours, expositions, projections de films, théâtre,
littérature vont se succéder pour stimuler la réflexion
et la discussion autour de ces femmes, connues ou
anonymes, de Port-de-Bouc ou d'ailleurs, qui ont
oeuvré pour l'intérêt général.
LE PROGRAMME
En ouverture des journées des droits des femmes,
trois temps forts vous attendent le mardi 8 mars.
A 17h, inauguration de la “Maison des femmes”
à la Maison des Services au Public suivie, à 18h,
du vernissage de l'exposition “Des femmes dans la
cité” à l'Espace Gagarine qui retrace l'histoire de
Port-de-Bouc à travers les femmes, d'hier et d'aujourd'hui, investies dans la vie de la cité. A 19h,
rendez-vous au Méliès
pour évoquer le droit
de vote des femmes,
l'une des conquêtes
emblématiques du combat féministe, avec le
film “Les suffragettes”.
Mercredi 9, avec “Des
artistes dans la cité”,
Nathalie Hugues et
Martine Derain posent
et exposent leur regard
sur la ville au centre
Fernand Léger. Vendredi 11, la chanteuse et
danseuse Sayon Bamba animera des ateliers d'expression vocale et corporelle avant de vous accueillir pour son spectacle le samedi 12. Mercredi 16,
le centre social Tichadou et la médiathèque se penchent sur la biographie de Lucia Tichadou. Jeudi
17 avec “Marchez ! Chantez ! Créer !”, le Méliès
propose une soirée avec exposition, court métrage
sur la marche mondiale des femmes et documentaire sur les droits des femmes en Iran. Vendredi
18, le Sémaphore clôturera la programmation
avec “Angelo tyran de Padoue” de Victor Hugo
par la Cie Estrarre.
Programme en téléchargement sur www.portdebouc.fr
Informations : Service culturel au 04 42 40 65 91,
VIE au féminin au 06 09 78 10 79
Parce que l'émancipation des femmes dans la vie privée est
étroitement liée à la participation des femmes à la vie publique,
les Journées des Droits des Femmes 2016 entendent mettre
à l'honneur celles d'ici ou d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui,
qui y ont contribué et y contribuent encore, chacune à sa manière,
afin que demain la femme soit l'avenir de l'Homme.”
Martine Gallina, Conseillère municipale déléguée aux droits des femmes
et présidente de V.I.E au Feminin
Delphine Joly, membre de l'association
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Sayon Bamba est
une chanteuse que
nous connaissons à
Port-de-Bouc grâce
à son passage
au centre social
Jacques Brel où
les enfants se sont
initiés plus d'une
fois à la danse et
au chant.
FOCUS
Port-de-Bouc remporte
l'excellence !
La ville est lauréate au titre de l'action
“Ville et territoires durables, excellence
environnementale” de l'appel à manifestation
d'intérêt au Programme d'Investissement
d'Avenir (PIA) lancé par l'Agence Nationale
pour la Rénovation Urbaine (ANRU). Le
PIA s'articule avec le Programme National
de Rénovation Urbaine (PNRU) et inscrit
le renouvellement urbain de la ville dans le
développement durable.
Mme le Maire, Patricia
Fernandez-Pédinielli,
et les maires des villes
lauréates lors de la cérémonie
officielle du 25 janvier en
présence de MM P. Kanner,
Ministre de la Ville, de la
Jeunesse et des Sports,
L. Schwetzer, Commissaire
Général à l'Investissement,
et F. Pupponi, Président
de l'ANRU.
Plus d'informations sur
les projets d'avenir sur
www.portdebouc.fr
Ce projet innovant s'appuie sur l'utilisation des atouts et des ressources naturelles du territoire (mer, vent, soleil) pour
couvrir les besoins énergétiques du plus
grand nombre. “Beaucoup de Port-deBoucains ont du mal à se chauffer correctement. Il y a souvent des écarts de
température importants d’une pièce à
l’autre et pourtant, la facture est lourde,
Souvent, il faut rajouter un chauffage
d’appoint pas toujours très bon pour la
santé”, déclarait Marc Depagne, adjoint aux solidarités et à l’action sociale.
En misant sur le développement durable
et l’amélioration des performances thermiques des bâtiments, la ville compte
donc bien, à la fois, améliorer la qualité de vie des habitants et alléger les
charges des ménages.
Une construction
collective
L'année 2016 sera destinée à la maturation du projet. Pour ce faire, le
comité de pilotage et de sélection du
PIA a décidé d'allouer une subvention maximale de 120 000 € pour la
réalisation des études préalables. De
plus, la ville bénéficiera d'un accompagnement par des experts dédiés et
coordonnés par l'ANRU. Désormais,
il reste aux habitants, aux élus et aux
services municipaux à travailler ensemble pour réussir ! Les “Rencontres
pour la ville”, les “Conseils citoyens”
et la future “Maison du projet” seront
autant de lieux de construction collective du Port-de-Bouc de demain.
> Excellence environnementale : le ticket gagnant !
• Pour la ville : en tirant ses sources d’énergie à partir des ressources naturelles,
elle améliore la qualité environnementale du territoire et réalise des économies,
le tout en gagnant en indépendance énergétique.
• Pour le développement économique : un secteur d’avenir qui avec l’arrivée,
sur la ville, d’activités économiques diversifiées et non polluantes, va favoriser
la création d’emplois et l'accueil de nouvelles filières de formation.
• Pour les habitants : conjuguée avec la réhabilitation thermique des bâtiments,
l'utilisation des énergies propres apporte un réel confort aux familles tout
en réduisant nettement leur consommation d’énergie et donc la facture.
page 16
Dernière
ligne
droite
avant le démarrage des travaux !
Les travaux commenceront en 2018. D'ici
là, le temps est mis à profit pour réaliser les
dernières études obligatoires et peaufiner,
avec la population, l'aménagement en
prochaine avenue urbaine.
Quarante ans d'une bataille menée par trois équipes municipales successives et la population portde-boucaine auront été nécessaires pour faire entendre auprès de l'Etat, la demande légitime des
habitants à une meilleure qualité de vie. Plusieurs
études, enquêtes et concertations publiques ont
permis d'affiner le projet depuis son inscription au
Contrat de plan Etat Région de 2000/2006 puis
dans le Programme de modernisation des itinéraires routiers de 2009/2014 et enfin dans le Contrat
de plan Etat Région de 2015/2020. A partir de
cette année, le projet entre dans sa dernière phase
obligatoire avant le démarrage des travaux avec
la déclaration d'utilité publique, la poursuite de la
concertation avec l'ensemble des parties concernées par l'opération, la finalisation des études et
l'appel d'offres pour sélectionner les entreprises
qui réaliseront les travaux entre 2018 et 2022.
Dès lors, la transformation de la route nationale en
avenue urbaine offrira des perspectives supplémentaires pour le développement de la ville. Construction de logements, installation de nouvelles activités
économiques, de commerces voire même la faire
disparaître sur certaines portions et réaliser des
aménagements paysagers... tout est à imaginer et
à décider avec la population dans les différentes
initiatives publiques et en particulier, dans les prochaines “Rencontres pour la ville”.
> Le Programme d'Investissement
d'Avenir (PIA) en bref
• 20 sites retenus sur le territoire national.
• 71 M€ : enveloppe globale dédiée
à la mise en œuvre des 20 projets.
• 120 000 € : montant maximal de la subvention
allouée à la ville pour la réalisation des études.
• Un accompagnement opérationnel, technique
et juridique par des experts désignés par l'Agence
Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).
On l'attendait depuis longtemps !
Enfin, il est là ! Avec le développement des
activités du port et de la zone industrielle de
Fos, la circulation s'est accrue, les dangers et
nuisances sonores aussi. Le contournement
va permettre de sécuriser la ville et de
réduire les nuisances sonores et des pollutions
atmosphériques pour les riverains directs. Je
surveille bien que l'accès à notre belle forêt de
Castillon ne sera pas perturbé. Encore un peu
de patience pour le démarrage des travaux mais
après, la ville va pouvoir transformer l'ancienne
route nationale en avenue à part entière. La
ville va se resouder. C'est donc une bonne chose !
Patrick Pombo, habitant
> Financement du projet
Grâce au contournement, nous allons
pouvoir recoudre la ville du nord au sud en
poursuivant un développement harmonieux
de notre commune c'est-à-dire respecteux
de sa population, de son histoire et de
l'environnement.”
Patricia Fernandez-Pédinielli, maire
L'opération est évaluée à 145 M€.
• Contrat de plan Etat Région 2000-2006 : 11,585 M€.
Financés à parts égales par l'Etat, la Région PACA
et le Département des Bouches-du-Rhône.
• Contrat de plan Etat Région 2015-2020 : 67,85 M€.
• Etat : 50 M€.
• Région PACA : 9,75 M€.
• CAPM : 4,05 M€.
• GPMM : 4,05 M€.
Le solde du financement, 65,565 M€, sera assuré
par le prochain Contrat de plan Etat Région.
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préparation des 150 ans
les
150
ans
?
Y’a rien là ?
Réflexions sur l’avenir de la ville, engouement citoyen,
fabrique d’idées, fabrique de festivités…
En ce début d’année l’imagination ne fait pas défaut
aux Port-de-Boucains pour visiter et revisiter leur ville.
Les ateliers ont démarré, ils sont ouverts à tous.
Atelier citoyen au centre
social Nelson Mandela.
Les jeunes s’initient
à la vidéo.
“De toutes les origines on a le même
sang, construisons main dans la main,
je veux faire passer ce message en
chanson…”. Ce sont des jeunes qui
ont écrit ces paroles, ils s’appellent
Antoine, Elisa, Soraya, Rafaël, Matéo, Joffrey, Sabrina, Manuel… et
fabriquent de la musique sur le mot
respect. Au studio d’enregistrement
de la Vieille Montagne, les accompagnateurs de ce projet ne tarissent
pas d’éloges sur cette chanson “Ce
titre c’est de la bombe, ça pourrait
même faire un tube”, Stef sait de quoi
il parle, lui qui se balade sur toutes
les routes de France avec Moussu T.
Ce projet subventionné par la ville
et par l’Etat se veut Voix plurielles et
dans quelques jours ce sera au tour
des mères et des mamies de murmurer un slam à l’oreille des jeunes. Anita
s’est collée aux paroles : “Un slam, je
savais à peine ce que c’était, mais je
n’imaginais jamais en écrire un. Finalement je me suis régalée”. Idem pour
les chanteuses : “Chanter un slam ?
Jamais de la vie !” soulignait MariePaule et c’est elle la première qui a
appris le texte par cœur et qui s’est
passionnée pour hacher les phrases
au couteau. Le “slam des Rems à leurs
fils” fait écho aux phrases des jeunes :
“La mer d’ici nous a portés, elle nous
a bercés, elle nous a rassemblés/On
l’a aimée pieds nus, on l’aime nourricière, on lui redonne un nouveau
souffle”. Bref un projet où les plus âgés
diraient : “ça balance bien” et où les
jeunes disent “Ya rien là ?”.
Des idées en pagaille
Cet enthousiasme, c’est toute l’âme
de la commémoration des 150 ans
de la ville : les idées explosent pour
commémorer passionnément l’his-
toire de leur port d’attache et pour
envisager le Port-de-Bouc de demain.
“J’aime ma commune, je la défends,
je la construis” et pour cela les jeunes
ne sont pas les derniers. Ainsi au
centre social Mandela, les plus jeunes
s’initient à la citoyenneté. A 13 ans,
l’envie de s’amuser aidant, la notion
de citoyenneté s’avère quelque peu rébarbative, ça se comprend. Mais une
fois la barrière du mot passée, tout
est plus clair : “Si dans le quartier, on
ressent le besoin de jeux pour les enfants, ou de propreté ou de devoir lutter contre le racisme, on se réunit pour
en parler et pour faire avancer les
choses. C’est ça la citoyenneté ?” Oui
c’est ça et c’est bien dit comme ça. De
fil en aiguilles, les “minots” ont décidé
d’inviter les adultes de leur quartier à
s’inscrire au “Conseil citoyen”. Et les
voilà en bas de chez eux, expliquant
l’importance de contribuer à la vie de
ce collectif.
Une épopée collective,
constructive et festive
Dans cette construction tout le monde a
son rôle à jouer. Ainsi les “Rencontres
pour la Ville” du mois d’avril seront
une étape indispensable pour réfléchir
au devenir de Port-de-Bouc et dessiner
les contours d’un projet de territoire où
chacun puisse trouver sa place. L’ensemble des projets de ville sera mis
entre vos mains, soumis à la discussion
et enrichis de votre expertise du quotidien. Cette manifestation sera d’autant plus importante qu’à l’heure de la
Métropole et du désespoir ambiant,
défendre l’idée de la commune s’avère
vital. Au cœur de cette épopée collec-
tive qui donne son identité à la Ville,
ici on a su conjuguer les valeurs républicaines et citoyennes avec le sens de
la fête. Il ne suffirait pas de ces deux
pages pour faire un inventaire à la Prévert et décliner les initiatives qui vous
attendent. Mais essayons quand même
d’en dire davantage, histoire de vous
mettre l’eau à la bouche et d’inviter les
associations et les particuliers à nous
rejoindre comme acteurs ou comme
spectateurs : écritures de livres, réalisations de films, de vidéos, écriture
d’œuvre musicale, Soirée Dj, concours
photos, création d’une stèle de la solidarité, représentations théâtrales,
quizz photo, la ville racontée par les
enfants, kermesse sportive et ludique…
il y en a pour tous les goûts.
> Les murs de la ville avec vos photos
> Hichem Ghoufir : “un projet magique”
> Un grand festival
> Vous avez des recettes de sardines ?
Vous avez des photos anciennes ou récentes de la ville,
des photos de classe, des photos entre amis, des photos
d’événements… n’hésitez pas à les confiez au Service
des festivités. Elles seront scannées sur le champ
et rendues aussitôt. Durant l’été, vous pourrez les
partager sur de vrais murs. Ceux de Port-de-Bouc.
Port-de-Bouc d’hier et d’aujourd’hui participe bien
évidemment à ce projet, pourquoi pas vous ?
Ce jeune photographe port-de-boucain est bourré
de talent. Il met toute sa sensibilité au service des
personnes et des paysages qu’il photographie.
La Ville l’a choisi pour dresser le portrait de 150 jeunes
qui témoignent de leurs rêves et de leurs espoirs.
“Je suis fier d’avoir été sélectionné pour ce projet pour
les 150 ans de ma ville. Un projet qui dans sa conception
est magique. Je suis plus que fier en fait, tellement fier
que je ne peux vous décrire comment c’est fort…” .
C’est Port-de-Bouc qui est fière de compter parmi
ses fils un jeune photographe bourré d’un tel talent.
Merci Hichem.
Du 17 au 26 juin,
Grand festival populaire
où concerts, spectacles
de chants, de danse,
fête des lumières…
vont illuminer le cours
Landrivon de 150 étoiles
nouvelles.
L’identité Sardinades dépasse nos frontières…
Si l’idée vous dit, joignez-vous à nous pour écrire
150 recettes de la mer, elles seront éditées cet été
et les meilleures seront la recette phare de l’été…
page 18
Pour tous renseignements ou apport d’idées pour
la commémoration des 150 ans : Service festivités,
cours Landrivon : 04 42 40 73 14.
page 19
le conseil municipal
la tribune
DÉLIBÉRATIONS
du jeudi 4 février
Le conseil municipal du jeudi 4 février
a proposé onze points à l'ordre du jour
dont sept ont été votés à l'unanimité
(groupe de la Majorité, groupe des
Républicains, M. Pinet (non-inscrit)
et le groupe Agir pour Port-de-Bouc).
à l'unanimité. Conformément à la réglementation, la
commune est tenue de participer financièrement à la
scolarisation de cet élève qui évolue dans une classe
ULIS (Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire) sur
Istres.
Mise en sécurité
Il a été voté à l'unanimité une demande de subventions auprès de l'Etat pour le financement de la mise
en sécurité d'un bâtiment communal du cours Landrivon.
Le SMAP 2016
Le conseil municipal a voté à l'unanimité l'adoption
des droits d'inscription et des prix du 55ème salon
Méditerranéen des Arts Plastiques (SMAP) qui aura
lieu du 14 au 26 mai 2016 à l'espace Gagarine.
Le vernissage du salon est prévu le samedi 14 mai
à 18h30.
Aide à la scolarisation
Une convention de financement de la scolarisation
des enfants domiciliés sur Port-de-Bouc a été votée
Règlement “Prêt de salles”
En vue d'améliorer la gestion des équipements publics mis à disposition des associations locales le
règlement a été revu. La mise à disposition reste gratuite aux institutions intervenant sur la ville, aux associations ayant leur siège social établi sur la commune
depuis deux ans et adhérentes de la charte des associations.
Cession des berges... ça continue !
La municipalité poursuit la cession des terrains
communaux “Les Berges du Canal” dans le cadre
de l'aménagement urbain de ce futur quartier de la
ville que l'on nomme familièrement “la Tranchée de
Bouc”. Le conseil municipal a voté une nouvelle cession de trois terrains à la mi-février.
Pour : La majorité ; les Républicains ; l'élu non-inscrit
M.Pinet, Abstention : Agir pour Port-de-Bouc.
> Un appel au civisme
A la suite d'une question posée sur le stationnement anarchique devant le collège
Paul Eluard, le maire a rappelé les actions engagées par la municipalité :
• Goudronnage du rond-point.
• Signalisation renforcée “interdiction de stationner”.
• Remodelage du parking pour plus de places.
• Demande de nouvelles patrouilles à la Police municipale (compétence initiale
de la Police nationale).
• Mise en place de pédibus supplémentaires et dispositif “De la maison à l'école”
pour inciter à la marche avec des tracés à pied.
“Le respect du stationnement est un acte citoyen. C'est la responsabilité de tous !
La dépense publique ne doit pas être toujours une réponse au manque de civisme”
a déclaré le maire.
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L'égalité hommes-femmes : un combat d'actualité !
La conquête du droit de vote pour les femmes en
1944 a constitué une avancée majeure pour l’égalité. Elle est la résultante d’un long combat à poursuivre et amplifier pour lutter contre les stéréotypes,
défendre, développer les services publics, pour
une loi-cadre contre les violences qui aurait évité à
Jacqueline Sauvage d’être criminalisée.
Pour l'illustrer, regardons comment le gouvernement a transformé le secrétariat d'Etat aux Droits
des femmes en ministère des Droits des femmes, famille et enfance. Retournerions-nous à l'époque où
le champ de la famille et de l'enfance, était exclusivement et définitivement l'apanage des femmes ?
Si l’égalité est inscrite dans la Constitution, il faut
l'obtenir dans les faits !
Les femmes ne sont pas une composante parmi
d’autres de la “diversité”. La majorité des êtres humains sont des femmes et une des discriminations
fondamentales est celle du sexe et du genre.
Elles sont au premier rang du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté. A poste et
qualifications égales, les femmes gagnent 27% de
moins que les hommes. A la retraite, les inégalités
continuent de se creuser. En droit direct, elles gagnent, en moyenne, 50% de moins que les hommes
et elles représentent 56,5% des allocataires du minimum vieillesse. Elles sont les premières utilisatrices des services publics et elles subissent leur casse
de plein fouet. Mais aussi les préjugés : 54% des
emplois dans la santé, l'enseignement et l'action
sociale et 50% dans les services aux ménages
contre seulement 10% dans la construction sont occupés par des femmes. Dans la vie publique, même
constat : les assemblées élues sont encore largement masculines malgré la loi sur la parité.
Pour trouver des solutions à toutes ces inégalités,
cela mérite bien un Ministère de plein exercice !
Tout comme dans le Département, revenir à une véritable délégation s’impose !
L'égalité entre les hommes et les femmes est une question de société, de son émancipation. C’est un principe
universel qui doit se traduire dans tous les domaines.
Lors du 8 mars, dans le cadre des 150 ans, nous
reviendrons sur la place des femmes dans la vie
locale, leur situation sociale et nous rendrons
hommage à deux d’entre elles : Lucia Tichadou et
Delphine Giovannini.
Evelyne Santoru-Joly,
Présidente du groupe communiste et partenaire
UNE MUNICIPALITÉ GAUCHISTE À COTÉ DE LA PLAQUE !
Tout le monde est beau, tout le monde est gentil,
telle est la vision des bisounours gauchistes locaux
! En effet, la municipalité se réjouit du nombre de
PV électroniques (plus de 600) dressés sur notre
commune en quelques mois en prétextant lutter
contre l'incivisme et l'insécurité ! Mais silence radio concernant les vrais problèmes tels que : les
voitures brûlées, les cambriolages en explosion,
les agressions de personnes âgées sans parler du
reste… La politique locale basée sur l'angélisme
équivaut à administrer du doliprane pour soigner
un patient atteint d'un cancer ! Notre population
n'est pas dupe et personne ne se laissera endormir par les “bisounours gauchistes” ! De plus, mon
groupe a été choqué de la décision du maire de
modifier le réglement intérieur du prêt des salles en
imposant que les associations désirant en obtenir
une devaient désormais avoir leur siège social sur
la commune depuis… plus de 2 ans ! Les associations récentes sont donc exclues, ce qui crée une
discrimination ! Et pourquoi leshabitants de Port-deBouc ne pourraient-ils pas obtenir gratuitement des
salles municipales pour fêter des évènements tels
que mariages ou anniversaires comme c'est le cas
dans toutes les autres villes !
S. Didero, président du groupe Agir pour
Port-de-Bouc et son équipe (C. Bernex,
C. Casano-Tetienne, J-C. Giannantoni et S. Rebbadj)
LA DéMOCRATIE A SES LIMITES A PORT-DE-BOUC !
Conseil Municipal du 4/02 nous avons voté contre
une délibération inutile pour la création d’un emploi, pour lequel la personne était déjà embauchée. Comment accepter ces procédés cavaliers !
Où est le débat démocratique ? Mme le Maire nous
rétorque qu’ils ont la majorité ! En résumé ils font
ce qu’ils veulent, c’est de l’Autocratie ! Autre point,
l’organigramme des services demandé il y a 8
mois, reste sans réponse. Mais existe-t-il ?
Virginie Pepe et Christiane Michel
06 77 30 71 28
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INFOS VILLE… et plus d'infos sur
Robert Guédiguian :
www.portdebouc.fr
“Le collectif, ça fonctionne
encore et c'est comme ça
qu'il faut fonctionner”
Prévention routière aux TAP
En partenariat avec l'Ajès, la municipalité a mis en place une thématique “Prévention routière” pour les enfants de CM2 inscrits aux Temps d'Activités Périscolaires (TAP). Aux cotés de Johnatan, animateur à l'Ajès, les enfants ont suivi
des parcours pédagogiques en vélo tout en apprenant le code de la route et
les règles essentielles de bonne conduite sur un deux-roues. “Il y a une partie
pratique et théorique mais surtout des règles à retenir comme toujours s'arrêter
au panneau Stop, entrer toujours par la droite dans un rond-point ou encore,
ne pas rouler sur un trottoir lorsqu'on a plus de 10 ans”, explique Johnatan.
L'objectif de cette sensibilisation est de passer l'examen APER (Attestation de
Première Education à la Route) en fin d'année qui est inscrit dans le programme
scolaire des CM2. “J'ai appris à rouler droit et à bien tourner en vélo, c'était
bien !”, confiait Hugo, élève de CM2 aux Arcades.
“Absorptions pour un vestige”
Dans le cadre de la 3ème édition de “Talent'Arts”,
cycle dédié à la jeune création contemporaine, le
centre d'arts plastiques Fernand Léger a proposé
une nouvelle démarche plastique à travers le travail
de Delphine Wibaux, plasticienne diplômée des
Beaux-Arts à Marseille. Elle a présenté une scénographie autour de l'épave Fournon (Ier siècle av JC),
découverte en 1950 par Guy Fournon, à l'aide de
recherches expérimentales avec des algues photosensibles. “C'est une exposition qui évolue en fonction du temps et du soleil. J'espère que ce pan d'histoire engloutie fera écho en vous ”, a souhaité la
jeune artiste.
Le Centre Commercial Carrefour est partenaire des
manifestations du Rotary club depuis de nombreuses
années. M. Faoro, le directeur, a remis deux chèques
au Rotary Club qui seront répartis comme suit : 1 000€
pour les lotos des centres sociaux Jacques Brel, Nelson
Mandela et Lucia Tichadou ; 1 600€ issus de l'opération “clémentines” pour les associations Diabète 13,
Mouvement de la Paix et Croix Rouge française. “Carrefour Port-de-Bouc a toujours soutenu les associations
de la ville et continuera de le faire” a-t-il déclaré. Il a
également rappelé que le centre commercial était prêt
à accueillir en stage les jeunes de la ville.
L'hommage aux commerçants
Lors de la soirée des voeux de l'association des
commerçants et des artisans de Port-de-Bouc, d’anciens commerçants de la ville ont été honorés en
recevant une médaille et un diplôme pour leurs longues années de carrière. Qu'ils soient fleuristes, buralistes, épiciers ou vendeurs, la joie de se retrouver était bien palpable. Le dynamique président
de l'association, Samy Nouméri, a souhaité une
belle retraite aux commerçants et un avenir prospère pour les commerces d'aujourd'hui. Le maire
a salué les commerçants : “C'est par votre goût
d'entreprendre que vous mettez votre énergie au
service de la ville. Merci d'être de véritables atouts
pour Port-de-Bouc !”. Tout au long de l’année, les
manifestations pour les 150 ans de la ville seront
autant de rendez-vous avec tous les commerçants,
anciens comme actuels.
Une belle centenaire
Samedi 9 janvier 2016 Marie-Rose Carrié a fêté ses 100 ans à la résidence
les Aiguades. Entourée de sa famille, de son fils Jean-Louis, de sa fille Annick
et de ses amis, elle a reçu les hommages de Madame le maire. Retraitée de
Kulhmann, Marie-Rose n'a jamais fumé, ni bu d'alcool ni fait de sport. Le secret
de sa longévité ? “Etre entourée des miens et vivre le bonheur simplement”. Le
Port d'Attache lui souhaite un joyeux anniversaire !
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Opération générosité
Sur l'invitation de Catherine Dupuis et Philippe
Fadde, professeurs de français, et Norbert Diaz,
professeur de mathématiques et sciences physiques,
Robert Guédiguian est venu animer une “Master
Class” auprès des élèves qui suivent l'option cinéma
au Lycée professionnel Charles Mongrand. Le
réalisateur s'est livré au jeu des questions/réponses.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
“Je raconte des histoires et raconter des histoires, ce n'est pas un
métier. Mon père travaillait sur les quais à Marseille. Il a connu
le chantier naval de Port-de-Bouc. Chez nous, les ouvriers, pour
faire un métier, on apprend à l'école. Donc, je n'y avais pas
pensé. Je faisais une thèse en sciences économiques quand René
Feret m'a proposé d'écrire “Fernand” avec lui.”
Vous travaillez toujours avec les mêmes acteurs ?
“Personne ne voulait de ces histoires sur le monde ouvrier. On
a commencé comme ça : on s'est financé et on l'a fait. Les personnages ayant nos âges, on a grandi ensemble et on continue
ensemble. On s'est inventé notre originalité, une certaine idée du
collectif et on a envie de prétendre que ça fonctionne encore et
que c'est comme ça qu'il faut fonctionner. Je fais des films contre
le marché.”
Votre inspiration ?
“Je raconte ce que m'inspire l'actualité. Un film, c'est parler de
soi à travers des formes de narration qui puissent intéresser les
autres. C'est déguiser le “je” sous des personnages et leurs histoires. Avec les thèmes historiques, j'essaie de mettre en lumière des
choses oubliées et d'inciter les gens à se renseigner sur l'histoire.”
Don du
sang :
un acte
citoyen
Le lycée professionnel Charles Mongrand a souhaité
sensibiliser ses élèves au don du sang. Aux côtés de
l'enseignante Mme Bonin, de l'infirmière Mme Colombo et de l'EFS (Etablissement Français du Sang),
les jeunes ont fait des promesses de don qu'ils ont
tenu. “L'opération a duré de 9h à 13h et à 12h05
il y avait déjà 60 donneurs recensés. C'est un acte
citoyen et solidaire très important et je suis contente
que les élèves et les enseignants soient venus”. Prochaines collectes : le 14 mars à Istres, le 15 mars à
Fos sur mer et le 16 mars à Martigues.
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CULTURE, ANIMATIONs, sport
La semaine de
la PEURRRRR
Durant les vacances de février, le secteur jeunesse
de la médiathèque Boris Vian a eu l'idée originale
d'organiser une semaine sur le thème de la peur.
“Les enfants adorent avoir peur et se faire peur !
Même si c'est avec modération bien entendu”, explique Anne-Claire Avril, responsable du secteur
jeunesse. Pari gagné ! Entre les ateliers illustration
“macabre”, les histoires effrayantes et envoûtantes,
les jeux de société “terrifiants” et le goûter philo sur
le thème de la peur, les enfants ont été inspirés par la
thématique. “Lors de la séance d'histoire sur la peur,
Les lundis de
l'art
Lundi 14 mars à 18h, le centre d'arts plastiques
Fernand Léger recevra Christel Naujoks, doctorante en histoire de l'Art à l'université d'Aix en Provence. Elle donnera une conférence sur le peintre
Chagall en partant de cette simple question : “Marc
Chagall, peintre de quelle modernité ?”. Ce peintre
né en 1887 et mort en 1895, dont la vie et l'oeuvre
couvrent quasiment tout le XXème siècle, n'est pas le
premier peintre auquel on pense lorsqu'on évoque
les mouvements d'avant-garde. Pourtant, loin de
se cantonner à une peinture folklorique, populaire
ou traditionnelle, Chagall a traversé le siècle les
yeux grands ouverts sur les modernités sans jamais
perdre sa singularité. Lors de cette conférence,
Christel Naujoks s'interrogera sur la réelle modernité de sa peinture, sur le plan plastique et iconographique.
Contact : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
1 avenue du Général de Gaulle, 13110 Port-de-Bouc, Tél : 04.42.43.31.20
Facebook : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
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les enfants de 3 à 6 ans se sont vraiment pris au jeu
! De même pour les illustrations où ils ont travaillé en
binôme. Ils ont décoré des lettres géantes “velues”,
“dégoulinantes” ou “noires et cornues” pour constituer un abécédaire final horrifiant qui sera exposé
à l'espace jeunesse de la médiathèque”. Mais il ne
s'agit pas de faire des cauchemars ! Juste de maîtriser ce sentiment qui est très présent chez les enfants,
notamment durant l'enfance... Lors du goûter-philo
adressé aux 5-8 ans, les enfants se sont exprimés
tour à tour sur leurs craintes. “Moi j'ai peur du noir
et des araignées !”, “et moi des taureaux !”. L'intervenante Mme Grégoire a rappelé l'utilité de la peur
“Elle est essentielle car elle sert à nous protéger et à
éviter le dange”.
Côté
théâtre…
Vendredi 1er avril, ce n'est pas le poisson d'Avril qui
arrivera au théâtre le Sémaphore mais le Train bleu !
Pour cette deuxième opération “Train bleu” en partenariat avec le Théâtre de la Criée à Marseille,
le Centre culturel le Cadran à Ensuès la Redonne,
le Théâtre des Salins à Martigues et le Théâtre de
l'Olivier à Istres, le Théâtre Le Sémaphore accueillera à Port-de-Bouc la création SIT OZFÄRS WYSR de
la Compagnie de théâtre de Frizngard. L'histoire :
en 2015, le réchauffement climatique menace le
petit pays scandinave de Frizngard. Il y a un risque
de perdre l'intégralité des poèmes du seul poète
Côté
de l'histoire de Frizngard qui sont gravés sur une
façade de glace qui perd un millième de sa masse,
soit quatre vers et demi par jour... Présenté dans la
tradition théâtrale étrange de la compagnie nationale de Frizngård, SIT OZFÄRS WYSR explore la
relation entre Dörty et son chien Ttö. Les deux protagonistes rencontrent des sorcières speakerines, trois
amis muets et un Magicien d'Oz délaissé et désinvolte... C'est aussi l'histoire burlesque et musicale
de la rencontre entre un peuple coupé du monde et
une pièce mythique pour le reste du monde...
Contact : Théâtre le Sémaphore, Centre culturel
Rue Turenne, 13110 Port-de-Bouc, Tél : 04.42.06.39.09
www.theatre-semaphore-portdebouc.fr.
SPORT…
De nombreuses rencontres sportives vont ponctuer
le mois de mars :
• Samedi 5 mars à 21h Handball : Les garçons de
PN du CCS Handball Port-de-Bouc rencontre Saint
Martin de Crau au gymnase François Billoux.
• Dimanche 6 mars à 15h Football : L'ACPB1
Promotion d'Honneur B rencontre l'Etoile sportive
pennoise, “la Penne 2” au stade François Baudillon.
• Samedi 12 mars à 11h Futsal : Le Futsal Club
Elite de Port-de-Bouc rencontre le club de futsal du
10ème arrondissement de Marseille “C.Sam 10ème”.
• Samedi 19 mars à 15h Futsal : Les joueurs de
Division d'Honneur de l'Ajams rencontre Digne
au gymnase François Billoux.
• Samedi 19 mars de 16h à 19h Rugby : Tournoi
des partenaires “Touch Rugby” avec le RCMPB
aux stades Bianco et Baudillon.
• Samedi 19 mars à 19h Handball : Les garçons
de Pré-Nationale du CCS Handball rencontre
Orange au gymnase François Billoux.
• Dimanche 20 mars à 15h Rugby : Le RCMPDB
Fédérale 3 rencontre Aubagne au stade François
Baudillon.
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état civil
Bonjour les bébés
LA COLLECTE à Port-de-Bouc
La Communauté d'Agglomération du Pays
de Martigues met en œuvre la collecte, le
tri et le traitement de l'ensemble des déchets
sur le territoire des trois communes de Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre-les-Remparts depuis sa création en 2001.
Tous les jours, 13 tournées de ramassage
de déchets ménagers sont effectuées dans
près de 90 secteurs.
bon à savoir
Conteneurs cassés /
réservation d'un composteur
Si vous constatez un conteneur cassé dans
votre quartier ou que vous souhaitez réserver en ligne un composteur (15€ par foyer
avec justificatif de domicile), c'est possible
sur le site de la Capm (www.paysdemartigues.fr) rubrique “tri séléctif”.
Marie Morales, Siheme Marok, Hope Bœuf,
Omer Taha Muhamad, Ali Benchikh,
Léana Bouabdallah, Wassim Merat,
Marilou Jausseran, Syrine Arhoun, Lina Bouguerra,
Maïssa Kaabeche, Elyse Perrin, Katarina Dhenin.
ils nous ont quittés
Josephine Barsotti née Rocchia,
Robert Bourelly,
Yves Presle, Mireille Rossini,
Marie-France Blanquart,
Rose Medina née Baëza,
Claire Belli née Roch,
Marie-France Morvan née Debove,
Jeannine Etten née Galdeano,
Berthe Ayala née Fava,
Rose Attard née Licciardi,
Jeanne Catalanotto née Castella,
Roland Dron,
Alain Saborit,
Manuel Aguilera,
Jean Pais,
Jeanne Esposito née Solda,
Lakhdar Bey,
Lucette Demoulin née Maury.
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Enlèvement des encombrants
Ce service est effectué par le service municipal de l'environnement de la mairie de Portde-Bouc tous les 1er mardis du mois (secteur
sud du canal) et tous les 1er mercredis du mois
(secteur nord). Conseils pour le ramassage :
• Sortir les encombrants la veille au soir ou
avant 7h le matin de la collecte.
• Ne pas tout mélanger et faire des tas différents (bois, fer et déchets ultimes c'est à
dire ceux qui ne peuvent être recyclés).
• Pas plus d'1m3 par tas.
Pour les déchets verts
Une benne spécifique est à demander en
mairie de Port-de-Bouc au 04.42.40.04.04
Par ailleurs, il est préférable de privilégier le
déplacement direct à la déchèterie.
Conseil : mettre les déchets verts dans des
sacs (pas plus de 10 par habitation) Gravats
strictement interdits ! Pas de prise en charge
par la ville. Aller directement en déchèterie.
Adresses des déchèteries
• Croix Sainte : 04.42.13.25.60. Avenue
Charles Moulet, 13500 Martigues. Du
lundi au samedi de 8h30 à 18h45.
Dimanche et jours fériés de 8h30 à12h30.
• La Couronne : 04.42.42.80.18. Chemin
du Vallon de Cavalas, 13500 Martigues.
Du lundi au samedi de 8h30 à 12h et de
13h30 à 17h40.
• Le Vallon du Fou : 04.42.45.42.98.
Chemin des Olives, 13500 Martigues.
Du lundi au samedi de 8h30 à 11h45 et
de 13h30 à 17h45.
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aujourd'hui… une recette
Keftas (ou köfte), boulghour
et sauce blanche
Pour les keftas
Mélanger la viande hachée (boeuf ou agneau) avec du
paprika, du cumin, du persil plat, sel et poivre (vous
pouvez rajouter de l'oignon haché).
Faire des boulettes pas trop épaisses et les aplatir avec
la paume de la main. Faire cuire les keftas sur un grill, à
la poële ou à la plancha.
Pour le boulghour (blé dur concassé)
Faire revenir de l'huile de tournesol dans une marmite
et mélanger le boulgour. Rajouter aussitôt de l'eau. Dès
que l'ébullition apparaît éteindre le feu. Laisser 30 minutes en tout. Egoutter et laisser reposer après cuisson.
Pour agrémenter le boulghour, vous pouvez ajouter des
tomates et des oignons mixés en y ajoutant une pointe
de sauce aux poivrons rouges (spécialité turque) ou du
concentré de tomate.
Pour la sauce blanche
Eplucher un concombre et le mixer. Ajouter du persil
frais, de l'ail mixé et du sel. Mélanger le tout avec de
préférence deux yaourts bulgares ou du fromage blanc
bien épais.
Un grand merci à Mehriban du centre social Jacques
Brel pour ses recettes ! Bon appétit !
ville
NOTRE sélection
Vendredi 11 mars
14h30. Randonnée guidée sur le Sentier Littoral (7km facile).
Réservations O.T : 04 42 06 27 28.
Vendredi 11 mars
18h. Vernissage du 33e Salon de Printemps, organisé par Arts et
Créations. Exposition du 12 au 25 mars. Centre d’Arts Fernand Léger.
Vendredi 11 mars
18h30. Carnet de Voyage "L'Islande" avec Daniel Berta,
photographe. Médiathèque.
Mardi 15 mars
18h30. Concert du Studium de Saint-Pétersbourg.
Église ND de Bon Voyage. Organisé par les Amis de la Langue
et Culture Russe (payant). Réservations : 04 42 06 27 97.
Vendredi 18 mars
20h30. Spectacle “Angelo Tyran de Padoue”. Cie Estrarre.
Sémaphore.
lundi 21 mars
20h30. Concert de la Chorale de Sainte-Philomène de Haguenau.
Eglise ND de Bon Voyage (concert gracieux).
Semaine nationale du Shiatsu et do-in avec Gym Zen :
Mardi 22 mars : 16h30-18h
vendredi 25 mars : 16h30-20h
dimanche 27 mars : 9h-12h
10€ (1,2 ou 3 séances).
Inscriptions : Office de Tourisme ou Gym Zen : 06 35 20 20 84.
Dimanche 27 mars
De 9h à 18h. Terramar. Foire aux plantes et Foire artisanale.
Animations pour enfants, conseils en jardinage.
Port de Plaisance. Renseignements Office de Tourisme.
Vendredi 1 avril
18h. Vernissage de l’exposition : Château St Gobain,
cinquante ans d’arts plastiques. Dans le cadre des 150 ans
de Port-de-Bouc. Exposition du 2 au 22 avril.
Centre d’Arts Fernand Léger.
Les 2 et 3 avril
16h. Loto Familial de la Mutuelle Sports. Salle Gagarine.
Jeudi 07 avril
14h. Thé Dansant du Foyer Véran Guigue. Tarifs Adhérent : 9€,
Invité : 12€. Renseignements : 04.42.40.08.51. Salle Gagarine.
ANNONCE
Port d'attache - 10 numéros par an - ISSN 1279, 6069, dépôt légal 19 mai 2004 Parution n°134 janvier 2016 - Directeur de publication : Patricia FernandezPédinielli - Responsable de la rédaction : Laurent Marchand - Editeur : Mairie de
Port-de-Bouc, BP 201, 13528 Port-de-Bouc - Rédaction : Marie-France Nunez,
Marjorie Rodriguez - Secrétaire de la rédaction : Lydia Fragnière - Photos :
Marjorie Rodriguez, Marie-France Nunez - Conception, réalisation PAO : Esprit
Libre Marseille - Impression : Imprimerie CCI, 13342 Marseille Cedex 15.
Les concours de Pêche aux Thons ont marqué l’histoire de Port-deBouc et rythmé les saisons. Dans le cadre des 150 ans de Port-deBouc, l’Office de Tourisme travaille sur une rétrospective de cette
pêche mythique. Pêcheurs ou simples spectateurs, confiez-nous
vos photos et vos films… nous en prendrons le plus grand soin
et vous les restituerons après les avoir copiés. Merci d’avance de
votre implication à nos côtés pour réaliser ce projet et pour transmettre vos témoignages. Office de Tourisme : 04 42 06 27 28.

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