L`entrée de ville se dessine

Transcription

www.ville-bezons.fr
BEZONS
Magazine
municipal
d’information
Avril
2016
n ° 370
L'entrée de ville se dessine
Dossier
pages 13 à 17
Éducation : une nouvelle carte scolaire à la rentrée (p. 9)
Édito
Le permis de construire
de notre futur cœur de ville
va être déposé
D
emain, de nouvelles rues, 700 logements (dont
270 en locatif social), un hypermarché de 4 000 m2,
une quarantaine de boutiques, un cinéma, une
salle de fitness, un bowling, une enseigne de sport,
1200 places de stationnement (parking public et places
pour résidents) vont voir le jour.
Il s’agit-là d’un immense chantier qui se prépare.
S’ajouteront à ces réalisations, la nouvelle salle polyvalente
qui se situera à proximité de notre nouvel Hôtel de ville et
remplacera l’espace Aragon ; des équipements sportifs remis
à niveau (terrains de football et de tennis, maison des
sports), 300 autres logements, un parc Bettencourt repensé
et agrandi (de 2,8 à 4,6 hectares) auquel s’ajoute le groupe
scolaire Angela-Davis dont nous venons d’achever la
deuxième tranche ; nous l’inaugurerons à la rentrée
prochaine.
Les travaux
débuteront en 2018.
Une charte d’insertion
sera signée pour
permettre de recruter
des Bezonnais
sur le chantier et
dans les futurs
commerces.
D’ores et déjà, nous avons restructuré la place de la Grâcede-Dieu qui fait le lien entre ce nouveau cœur de ville et
la rue Édouard-Vaillant. La place devient à présent un pôle
de centralité urbaine avec des liaisons douces pour piétons,
face à notre mairie et à la future salle polyvalente.
Les opérations d’aménagement de cette envergure
sont très rares en France. De source professionnelle, il
se dit même que c’est la plus importante d’Île-deFrance !
Les travaux débuteront en 2018. Une charte d’insertion
sera signée pour permettre de recruter des Bezonnais sur
le chantier et dans les futurs commerces. Cette opération
pourrait créer 200 à 300 emplois locaux.
Les projets que nous vous avons proposés avancent
comme je m’y suis engagé.
Dominique Lesparre
Maire de Bezons
3
Bezons infos n° 370 _ avril 2016
Agenda - Avril-mai
Avril
Samedi 9
Vendredi 15
Sport
Atelier théâtre
Tournoi populaire tennis de table – 14 h
Gymnase Jean-Moulin – p. 25
Mugby – 20 h 30
Théâtre Paul-Eluard – p. 22
Dimanche 3
Samedi 9 et dimanche 10
Samedi 16
Sport
Environnement
Arts plastiques
Samedi 2
Solidarité
Braderie du Secours populaire – 9 h
Maison de quartier Gavroche – p. 27
Aquathlon Gilles-Galtié
Piscine Jean-Moulin et stade AugusteDelaune – p. 24
Distribution de compost – à partir de 10 h
Syndicat Azur
Les causeries artistiques – 17 h
Médiathèque Maupassant – p. 20
Du 5 au 30 avril
Du 18 au 29
Expo'art Sophie Patry
Pass Jeunesse
Vernissage
Vendredi 8 – 18 h 30
Paroles d'artiste
Samedi 9 – 17 h
Renseignements au 01 79 87 64 10
Pass Sportif
Renseignements au 01 79 87 62 80
– p. 23
Jeudi 21
Retraités
Visite du château de Vincennes
Départ à 13 h 20 – p. 28
Du 5 au 30 avril
Samedi 9
Samedi 23
Expos Enfance des livres
Solidarité
Médiathèque
Tombola Kaïbigan – 19 h 30
Maison de quartier Gavroche – p. 27
Concert de didgeridoo – 17 h
Mercredi 6
Du 12 au 16
Dimanche 24
Conseil municipal
Jeunesse
Commémoration
Salle du conseil – 21 h
Hôtel de ville – p. 10
Forum jobs d’été
Renseignements : Espace Jeunes
Tél. : 01 79 87 64 09 – p. 21
Journée du souvenir et de
la déportation – 11 h 30
Square Yves-Morel – p. 10
Mai
Dimanche 8
Jeudi 14
Concert
Conseil communautaire
Commémoration
Sanseverino – 21 h
Théâtre Paul-Eluard – p. 22
Espace Chanorier – 20 h 30
Croissy-sur-Seine – p. 10
Commémoration du 8 mai 1945
Square Yves-Morel
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Vendredi 8
Sommaire
3 Édito
6-7 Zoom
8 À travers la ville
8 Nouveau ! Numéro gratuit pour l’espace public
9 Nouvelle carte scolaire
10 De l’aide et du lien avec les aides à domicile
11 Cœur de ville
12 Solidarité
Journée internationale
des droits des femmes en photos
6 USOB, triathlon
13-17 Le dossier
Entrée de ville, la transformation continue
18 Portrait
Michaël Thibault, bénévole
19 Culture
19 Les actualités de la médiathèque
20 Un mois très ours à la médiathèque
21 L’agenda du TPE
22 TAP : l’école de musique donne le rythme
23 Sports et jeunesse
23 Les actualités du service des sports
24 USOB, section triathlon
25 Les actualités du service jeunesse
26 Expression politique
27 Associations
28 Activités retraités
29 Santé - conseil
30 Infos pratiques
22
Médiathèque 20
Portrait 18
Bezons infos n° 370 - avril 2016 - Magazine municipal d’information de la ville de Bezons
Édité par la direction de la communication de la mairie de Bezons - 6, avenue Gabriel-Péri - Tél. : 01 79 87 63 45. Directeur de la publication : Dominique Lesparre
- Rédacteur en chef : Olivier Ruiz - Tél. : 01 79 87 63 43 - [email protected] - Journalistes : Pierrick Hamon, Catherine Haegeman, Dominique Laurent. - Secrétaire
de rédaction : Sandrine Gouhier - Maquette : Bruno Pommay - Crédit photos : Gilles Larvor, Servicepublications - Imprimerie : Public Imprim - Publicité : Médias et publicité
- Tél. : 01 49 46 29 46 - Distribution : Régie des quartiers.
5
Ce logo dans Bezons infos rappelle que la ville de Bezons
rejette l’accord général sur le commerce et les services
(AGCS) qui prévoit la privatisation des services publics.
Le développement durable est une préoccupation de longue date pour Bezons.
Désormais, les sujets liés à l’agenda 21, adopté en décembre 2012, seront identifiés
dans votre magazine par ce logo. Retrouvez également l’actualité sur la page
Facebook dédiée à l’agenda 21 de la ville.
Zoom
Ciné Poème : « Ils » récompensé
C’est le court-métrage réalisé par
Philippe Bompard, Hervé Drezen et
Émilien Bernard, « Ils », qui a obtenu le
prix Laurent-Terzieff de la 5e édition de
Ciné Poème. Le festival du courtmétrage poétique s'est déroulé du 17 au
19 mars pour son volet officiel mais a
surtout permis à 17 classes bezonnaises
et à quelque 2 000 écoliers et collégiens
dans 15 départements (grâce au réseau
Canopé) de toucher à la poésie.
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Plus de photos sur la page Facebook
de la ville et le palmarès complet
avec les « coups de cœur scolaires »
sur www.ville-bezons.fr
Le palmarès
Prix Laurent-Terzieff : « Ils »
de Philippe Bompard, Hervé Drezen et
Émilien Bernard
Prix du public 2016 : « Mourir oui mais
au son des violons (tziganes) »
d’Isabelle Montoya (financé par les
commerçants bezonnais)
Prix de la jeunesse : « Les Tulipes
fleurissent aussi… »
de Thibaud Martin et Alysse Hallali
Le Coup de cœur du GRETA
« H recherche F » de Marina Moshkova
Jeunesse
4L Trophy
Zoom
La solidarité en auto
Un équipage de jeunes Bezonnais (Léo
Lozier et Johan Martins agenouillés
devant leur voiture avant le départ), et un
équipage d’étudiantes (Laetitia Deslandes
et Anaïs Chartier) en alternance chez
EMC2, entreprise qui siège à River Ouest,
ont participé au raid humanitaire 4L
Trophy, à travers le désert marocain. Les
1 132 équipages de la 19e édition ont
ainsi pu transporter fournitures et matériel
scolaire aux écoliers marocains.
Pass : culturel et sportif
Les pass des services jeunesse et sport se sont déroulés lors des
vacances d’hiver, proposant une belle diversité dans les activités :
kin-ball, atelier robotique ou, comme sur la photo, avec le slameur
Nina Kibuanda, à l’école Paul-Vaillant-Couturier.
Pour les vacances de printemps, ce sera un sport américain la
crosse qui sera mis en avant. Rendez-vous page 23 pour les
modalités d’inscription et le programme.
Souvenir
19 mars, une date,
une seule
7
Le 19 mars 1962, au lendemain des accords d’Évian,
le cessez-le-feu de la guerre d’Algérie prenait effet,
massivement confirmé par référendum début avril.
« Un moment occulté jusqu’en décembre 2012 où
elle sera, enfin, instaurée comme Journée nationale
du recueillement, à la mémoire des victimes civiles
et militaires de la guerre d’Algérie et des combats
en Tunisie et au Maroc », a rappelé le maire, Dominique Lesparre, lors de la commémoration organisée par
la ville et les associations d'anciens combattants. « Il en aura fallu du temps pour passer d’une « opération
de maintien de l’ordre » à la reconnaissance d’une vraie guerre. » Une guerre coloniale qui a fait de très
nombreuses victimes, parmi lesquelles 30 000 jeunes Français du contingent et plus de 400 000 Algériens.
Pour le maire, « cette journée du 19 mars doit continuer de nourrir notre réflexion sur la vérité historique des
faits, aussi bien que sur les traces si douloureuses que cette guerre continue d’imprimer dans la réalité de
notre société. Cette guerre dont les prémices sont à rechercher dès le début du 20e siècle, mais surtout à
la Libération, en 1945, dans les massacres de Sétif. »
Et il a martelé : « Pour le « vivre ensemble » auquel nous aspirons, nous avons besoin de la vérité. Parce que
la vérité n’abîme pas, elle répare. Parce que la vérité ne divise pas, elle rassemble. Et nous devons y travailler
tous ensemble. » Avant de conclure : « je veux vous assurer une nouvelle fois que vous me trouverez toujours
aux côtés de tous les progressistes, dans le combat pour la cause humaine et pour la paix. Vous me trouverez
toujours dans le combat contre le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie, le communautarisme. »
À travers la ville
La ville a mis en place un numéro de téléphone, gratuit depuis les fixes et les
portables, pour signaler tout problème sur l'espace public : 0 800 1000 95.
Espace public :
un numéro gratuit pour signaler
L
a disparition de l’agglomération ArgenteuilBezons a mis fin au numéro vert « Allo
Propreté » que ses services proposaient
aux habitants. En reprenant les compétences
intercommunales, la ville a mis en place un nouveau numéro de téléphone pour répondre
aux Bezonnais qui rencontrent des difficultés
sur la voie publique.
Pourquoi appeler
le 0 800 1000 95 ?
Le 0 800 1000 95 est destiné à enregistrer
les signalements de dysfonctionnement dans
l’espace public. Sont donc concernés : l’éclairage public (si votre rue se trouve dans le noir
à la nuit tombée), les nids de poule dans la
chaussée, la propreté sur les trottoirs, les questions d’assainissement (un égout bouché par
exemple), ou tout problème technique dans les
parcs et squares municipaux.
Et pourquoi ne pas l'appeler…
concernant la mairie et ses autres services
(enfance, éducation, culture, sport…), vous
devez continuer de passer par le standard de
l’hôtel de ville au 01 79 87 62 00. Aucun appel
vers le numéro gratuit ne sera transféré. Évitez donc d’encombrer cette ligne.
De même pour les questions relatives aux ordures ménagères (problèmes de collecte, de
bacs, jour de passage...), vous devez directement appeler le syndicat Azur qui gère les déchets pour le compte de la ville. Le numéro est
le : 01 34 11 70 31.
Quand appeler le 0 800 1000 95 ?
La ligne du 0 800 1000 95 est ouverte du
lundi au vendredi de 9 h à midi et de 13 h 30
à 16 h. Pas la peine d’appeler en dehors de
ces horaires, il n’y a pas de répondeur. Deux
agents du centre technique de proximité répondront à vos appels et aiguilleront vos demandes vers le service concerné qui interviendra
dans les meilleurs délais. Q
Attention, pour tout renseignement général
Olivier Ruiz
Espace public
(chaussée, éclairage, espaces verts,
assainissement, propreté) :
(gratuit depuis fixe et mobile) du lundi au
vendredi, de 9 h à midi et de 13 h 30 à 16 h.
Ordures ménagères
01 34 11 70 31 du lundi au
vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de
13 h 30 à 17 h.
Standard mairie
01 79 87 62 00 aux horaires
d’ouverture : lundi et jeudi de 13 h 30 à
18 h, mardi, mercredi de 8 h 30 à midi et
de 13 h 30 à 18 h, vendredi de 8 h 30 à
midi et de 13 h 30 à 17 h, le samedi de
8 h 30 à midi.
Santé
Désertification médicale :
de nouveaux alliés pour la ville
8
B
ezons, à travers le centre municipal de santé, lutte depuis
longtemps pour permettre
l’accès de tous aux soins médicaux.
Sans lui nombre de spécialités seraient
absentes de la ville et l’offre en médecine générale – 3,9 généralistes
pour 10 000 hab, – serait encore
bien plus inférieure à la moyenne
régionale établie à 7,7. Première
adjointe au maire chargée de la santé,
Florelle Prio rappelle que « le centre
de santé donne aussi une large place
à la prévention et pratique le tiers
payant total part sécurité sociale et
mutuelle ce qui permet de répondre
aux besoins en soins de tous les
Bezonnais. »
Un nouveau cabinet
rue Édouard-Vaillant
Dans son combat, la ville peut désormais compter sur AB-Habitat. En
effet, la coopérative HLM d'ArgenteuilBezons, présidée par Dominique
Lesparre, le maire, a mis en place une
politique pour favoriser l’installation
de médecins. En proposant des locaux
réhabilités, accessibles aux PMR et à
des tarifs intéressants, ABH lutte aussi
contre la désertification médicale sur
la commune. Cette volonté impulsée
par le président se traduit à Bezons par
l’ouverture prévue fin mars, dans la rue
Édouard-Vaillant, d’un cabinet médical
regroupant trois médecins généralistes et cinq infirmiers.
À cela s’ajoute une autre bonne nouvelle, puisque SOS Médecins ouvre
un centre début avril, situé dans
les locaux de la clinique du Plateau,
rue de Sartrouville. Il sera ouvert
7 jours/7 de 8 h à 23 h.
« Ce nouveau cabinet, la permanence de SOS Médecins sur la ville
- complémentaires du centre de
santé - permettent d’enrichir l’offre
de soins de proximité pour un accès
aux soins facilité pour tous, se félicite Florelle Prio. Ils traduisent l’attractivité et le dynamisme de notre
commune ». Q
O.R.
À travers la ville
La sectorisation scolaire est garante de mixité sociale et d'équilibre
des effectifs. L'ouverture de l'école Angela-Davis a rebattu la
carte à Bezons.
Éducation
Une nouvelle carte
scolaire dès septembre
E
n septembre 2016, l’école AngelaDavis devrait proposer 4 classes
élémentaires après l’ouverture en
2015 des classes maternelles. Conjuguée
à l’évolution de la ville, cela impliquait
une adaptation de la carte scolaire qui
affecte les élèves à un établissement en
fonction de son lieu de résidence.
« Pour répondre à la hausse prévue des
effectifs et renforcer la mixité sur certains secteurs, c’était nécessaire », a expliqué Kévin Cuvillier, adjoint au maire
chargé des questions scolaires lors du
conseil municipal de février dernier. Le
nouveau découpage, voté par les élus
avec l’avis favorable de l’inspection académique, passe de 6 à 7 secteurs.
Limiter les changements
d'école
L’application qui signifie le changement
d’école pour certains élèves, sera mise
en place progressivement et avec des exceptions pour permettre aux fratries de rester regroupées. Seuls quelques enfants
des secteurs Cachin/Davis seront concernés par un changement en cours de scolarité.
Renforcer la mixité sociale
en construction autour du carrefour du
Drapeau iront vers l’école Paul-Langevin
(au lieu de PVC).
Enfin, les limites des secteurs seront reprises
afin d’éviter la traversée obligatoire des
grands axes pour les rues Émile-Zola ou
Albert-1 er. Là où ce n’est pas possible,
des travaux de sécurisation sont demandés au conseil départemental sur l’avenue
Gabriel-Péri (RD392). Un dispositif de sécurité assuré par la ville sera mis en place
pour traverser les carrefours des Droits
de l’Homme et du Drapeau. Q
9
Quelques modifications interviendront
également sur les autres secteurs pour
améliorer la mixité sociale. Par exemple,
la cité des Brigadières verra ses écoliers
prendre le chemin du groupe scolaire
Paul-Vaillant-Couturier au lieu de VictorHugo. Ce dernier pourra ainsi accueillir, le
moment venu, les élèves issus du futur
« Cœur de ville ». De même pour la cité
Roger-Masson qui passera de Paul-VaillantCouturier à Louise-Michel. Les résidences
Olivier Ruiz
À travers la ville
Entretien du logement, courses, préparation des repas, toilette,
promenade, convivialité, les aides à domicile soutiennent au
quotidien les 250 usagers qui ont recours à ce service municipal.
De l'aide et du lien…
Une prestation
sur mesure
Joséphine est aide à domicile à Bezons depuis 6 ans.
17
agents sur le terrain,
250 usagers, 20 000
heures de travail annuelles. En chiffres, le service
d’aides à domicile est impressionnant. Avec une moyenne
d’âge de ses usagers de 82 ans,
le service est aussi bien autre
chose. Nathalie Stacino dirige le
service depuis 6 ans : « nous aidons les retraités dans leur vie
quotidienne du lundi au ven-
dredi de 8 h à 18 h. Notre personnel est régulièrement formé,
le secteur se professionnalise.
Depuis fin 2015, l’agrément
nécessaire à notre activité est
devenu une autorisation avec
un cahier des charges renforcé.
Nous avons informatisé le système de gestion. Le taux de satisfaction chez nos usagers est
très bon, nous avons gagné en
efficacité ».
La ville a fait le choix de réserver
son service d’aide à domicile
aux retraités uniquement. « Au
départ, explique la responsable,
les usagers sont orientés par le
financeur : conseil départemental (via l’aide personnalisée à
l’autonomie, APA) ou aide sociale des caisses de retraite par
exemple. En lien avec eux et en
fonction de l’enveloppe financière, je mène une visite d’évaluation et propose un plan d’aide
sur mesure en impliquant l’usager et sa famille. » Ensuite place
aux aides à domicile.
Joséphine a rejoint le service de
la ville voilà 6 ans. Calme et souriante, ses missions oscillent
entre ménage, aide à la toilette
ou encore promenade et discussion. « Je suis là pour aider,
assure-t-elle, mais aussi pour
stimuler et encourager des personnes qui en ont besoin ». Tous
les matins, elle aide un homme
pour sa toilette. Derrière une
porte, on peut entendre les
échanges et même des éclats de
rire. « Ensuite, je nettoie tout, je
désinfecte, détaille Joséphine.
Il faut suivre les mêmes règles
d’hygiène que si nous étions en
établissement ». « Même si je ne
travaille plus désormais, c’est
toujours important d’avoir ce
coup de main », témoigne
l’épouse, satisfaite des prestations municipales.
Interventions
coordonnées
Parfois deux aides à domicile interviennent dans la semaine pour
des tâches complémentaires, les
usagers bénéficient de la livraison de repas chauds préparés
par la cuisine centrale. Là,
comme avec le médecin ou le
service de soins infirmiers à domicile du centre de santé, tout se
fait en coordination. « Nous sommes toujours en lien avec les intervenants mais aussi les usagers et leur famille qui sont au
centre du dispositif », insiste
Mme Stacino. Efficacité et humanité font de l’aide à domicile un
service très utile et apprécié. Q
Olivier Ruiz
Pour l’aide à domicile, contacter
le service municipal aux retraités
situé dans le nouvel hôtel de ville
(6, avenue Gabriel-Péri).
Tél. : 01 79 87 62 25.
10
En bref
Puces du Val :
inscrivez-vous !
Journée du Souvenir et
de la déportation
Les puces du Val auront lieu cette année
le dimanche 22 mai dans le quartier
Chênes-Val-Notre-Dame. Les Bezonnais
qui souhaitent participer pour la première
fois pourront venir s'inscrire dès le 25 avril
au centre social « La Berthie » : les mardis
et jeudis de 16 h à 18 h, le mercredi de 16 h
à 19 h et le vendredi de 9 h à midi.
Centre social La Berthie
27 bis, rue de La Berthie
Tél. : 01 30 25 55 53
Le dernier dimanche d’avril est chaque
année dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans
les camps de concentration et d’extermination nazis lors la Seconde Guerre mondiale. La ville et les associations d’anciens
combattants convient toute la population
à se rassembler le dimanche 24 avril,
square Yves-Morel à partir de 11 h 30.
Conseil municipal
le 6 avril,
communautaire le 14
La prochaine séance du conseil municipal aura lieu le mercredi 6 avril dans la
salle du conseil à l’hôtel de ville. Rendezvous à partir de 21 heures.
Le jeudi 14, à l’espace Chanorier de Croissysur-Seine, c’est le conseil communautaire
qui se tiendra à partir de 20 h 30.
Les deux séances sont évidemment publiques. Rendez-vous sur le site de la ville
pour connaître les ordres du jour.
À travers la ville
L'aménageur de la ZAC Cœur de ville, Sadev 94, en déposant courant avril le permis
de construire va franchir une grande étape.
Cœur de ville :
permis bientôt déposé !
C’
est une nouvelle et importante étape que va
franchir le projet cœur
de ville. En effet, courant avril, la
Sadev 94 qui est chargée de
l’opération de création du futur
centre-ville, déposera le permis
de construire de la zone d’aménagement concerté (ZAC). Le
travail avec tous les acteurs de ce
qui sera un éco-quartier, pourra
se poursuivre sur cette zone autour du nouvel hôtel de ville.
Logements, commerces
et équipements
Alors que le chantier de la maison
des sports et des terrains qui la
jouxtent, va débuter cet été, la reprise du parc Bettencourt se dessine, le programme du « nouvel
espace Aragon » se définit.
Altarea-Cogedim et Imestia affinent le « macrolot » avec ses
20 000 m2 de commerces dont
4 000 d’hypermarché, 700 logements dont 270 sociaux, un par-
king souterrain de 1 200 places.
Les promoteurs travaillent aussi
avec l’exploitant du futur cinéma…
Plus de doute, le cœur de ville est
en marche. Bien entendu, comme
pour le macrolot, les habitants seront informés de ces différentes
étapes au fur et à mesure de leur
avancement. Q
O.R.
À votre avis
Le nouveau centre-ville, un atout pour l’avenir de Bezons ?
Sandra Borges, 34 ans,
à Bezons depuis 33 ans
Josette Ziakas, 79 ans,
Le nouveau centreville pour moi est
une bonne évolution pour Bezons
si on conserve le
côté humain. Faire
moderne, c’est
bien. Il fallait du
changement. Mais
en même temps je
ne voudrais pas un
trop grand bouleversement. Garder
des repères anciens est important. Il ne
faudrait surtout pas démolir l’église par
exemple. La nouvelle mairie est très pratique. En même temps je regrette la petite
mairie ancienne, toute mimi. Les mariages
là-bas, c’était beau. Mais construire de nouveaux appartements je trouve ça bien pour
l’avenir. Un de mes frères habite dans un logement neuf en face de l’ancienne mairie.
Garder le parc était essentiel pour moi. J’allais y jouer quand j’étais petite. J’avais deux
ans à mon arrivée à Bezons. J’aurais pu
partir à Argenteuil dans un bel appartement mais je préfère rester ici. La ville
bouge.
Les premières réalisations donnent plus de gaité,
de dynamisme, de modernisme ce qui manquait à Bezons. Avant le T2 la ville n’était pas
attractive. Avec les nouvelles structures en
construction, elle poursuit sur la voie du dynamisme. Je ne me serais pas mariée dans l’ancienne mairie. Elle était trop moche ! Je suis bezonnaise depuis 33 ans. Les évolutions sont
positives. Pour les nouveaux commerces prévus
tout dépendra de leur heure de fermeture le
soir. Il ne faut pas faire
des choses démesurées par rapport au centre commercial. Garder
la tranquillité actuelle
est impératif. J’espère
que Bezons ne va pas
devenir une grande
ville. Construire de nouveaux logements en
centre-ville est important mais à condition
de faire très attention à
garder les équilibres
entre les différentes populations, d’éviter tout risque de communautarisation. Le grand défi du
centre-ville pour l’avenir est l’équilibre, d’éviter
de faire trop grand, trop futuriste. Ça se joue maintenant.
Les travaux du nouveau centre-ville embellissent la ville. On construit de beaux immeubles. Je trouve
agréable d’avoir un
bel hôtel de ville.
C’est une évolution
positive qui met du
mouvement, de
l’animation, du dynamisme. La ville
manque de commerces. En avoir
un plus grand
nombre est un aspect très positif
des projets en cours de réalisation. Tout
avoir sur place, c’est bien. Les nouveaux
logements m’intéressent beaucoup. Le nouveau centre-ville est un projet important
pour l’avenir de la ville et des habitants.
Pour nous, avec mon mari qui a 85 ans, c’est
aussi un projet de vie. Nous quitterions bien
notre pavillon avec étages pour un appartement moderne avec ascenseur et vue sur
le parc. Depuis 1976, nous habitons du
côté de l’ancienne mairie. Nous n’imaginons pas d’habiter ailleurs que dans le
centre-ville de Bezons. Le nouveau centreville est pour nous une occasion de changer de vie sans quitter Bezons, de rester chez
nous près de tous les commerces.
Recueilli par Dominique Laurent
11
Houaria Ezzarhouni, 52 ans,
Solidarité
À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes
(JIDF), la ville de Bezons a mené une série d'actions pour l'égalité
femmes-hommes.
Toutes les femmes,
tous les droits
À
12
Bezons, l’engagement pour l’égalité
femmes-hommes dépasse le cadre
d’une journée par an. « C’est l’occasion de mettre en lumière les actions que
nos services mènent toute l’année, dans
les centres sociaux, au centre de santé, au
SMJ… Je tiens d’ailleurs à préciser que les
femmes sont très représentées au sein de
notre collectivité, y compris parmi les personnels encadrants et dans l’équipe que
j’anime », s’est félicité le maire, Dominique
Lesparre, en ouverture des actions prévues
dans le cadre de la JIDF. « Car l’égalité
femmes-hommes est un combat qui n’est
pas encore gagné. Il faut le rappeler, il concerne
chacun, pas seulement les femmes ! Et bien
des Bastilles restent à prendre. »
Exposition du centre Hubertine-Auclert sur
« Les grandes résistantes contemporaines »,
exposition sur des sportives au centre social
Rosa-Parks par une photographe bezonnaise, concert au TPE, campagne d’affichage, animations sportives, action sur l’entrepreunariat au féminin…
« Car l’égalité femmes-hommes
est un combat
qui n’est pas encore gagné.
Il faut le rappeler,
il concerne chacun,
pas seulement les femmes !
Et bien des Bastilles
restent à prendre. »
Plus que jamais d'actualité
« Aujourd’hui, a conclu le maire, les femmes sont les premières victimes de la crise
de notre système économique et des renoncements politiques successifs : celles qui
vivent seules avec un ou des enfants ;
celles qui subissent le travail à temps partiel, le chômage ; celles dont le salaire, à
compétence égale, est inférieur à celui des
hommes ; celles dont les pensions de retraite
sont incomplètes. Elles sont également les
premières concernées par les violences de
tous ordres et les coupes budgétaires réalisées sur la santé, la fermeture des centres
d’IVG et des maternités. Alors oui, le 8 mars
a plus que jamais son importance. » Q
O.R.
Dossier du mois
Les obstacles sont franchis, le cœur d'îlot du
Colombier va renaître de ses cendres. Ce
secteur phare de la ville vient en effet d'entrer
de plain-pied dans un nouveau chantier
d'envergure.
Construction d'un parking moderne de
200 places, arrivée de 36 logements en
accession à la propriété, nouveau square de
proximité et jolie allée piétonne pour passer du
tram à la rue Jean-Jaurès. Cette nouvelle page
à écrire s'accompagne de la fin d'une époque
révolue, avec la démolition du parking silo.
Même topo pour la mairie et la salle Weiler. Ces
deux pans de l'histoire commune bezonnaise
vont céder place à des logements et un
agréable espace vert. Dans le même ton,
l'aménagement des berges va se poursuivre
à la fin du chantier de la RD311. La mue du
quartier des Bords-de-Seine se poursuit, sans
faire de bruit, et toujours dans l'intérêt de ses
habitants.
Pierrick Hamon
Entrée de ville :
la transformation continue
13
Dossier
Fin février, les travaux de renaissance du Colombier ont commencé rue
Jean-Jaurès. Ils devraient se terminer en 2018. Le point.
Cinq chantiers en de
Un nouveau parking
aux normes
Le chantier a commencé en février
pour 18 mois. Enterré sur deux soussols, entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite, il propose
200 places – plus larges pour répondre aux normes actuelles – dont 180
en remplacement du parking silo ; les
autres sont pour les nouveaux logements. L’entrée s’effectuera par la rue
Jean-Jaurès. Il y aura trois cages d’escaliers et de la vidéo-protection aux entrées. Un ascenseur sera dédié aux
résidences Clipper-Brassens et Pontde-Bezons. Télécommandes et badges
sont prévus pour les futurs occupants.
Le parking est entièrement cuvelé
pour éviter toute inondation : ses parois latérales sont traitées pour éviter
parking. Il devrait durer environ
18 mois.
Un parking silo démoli
dans un second temps
toute perméabilité. L’eau ne peut venir
que de la rue en cas de crue centennale.
36 logements en accession
Ce programme immobilier de Nexity,
sur cinq étages, en accession libre à
la propriété, comportera 5 T1, 5 T2,
13 T3, 8 T4 et 5 T5. Le chantier a démarré en même temps que celui du
La démolition n’interviendra qu’une
fois le nouveau parking terminé, au
mieux fin 2017. Le planning est encore
en cours d'études. La déconstruction
sera assurée par l'entreprise Cardem.
Le bâtiment va être entièrement rasé.
Tout est négocié avec les entreprises
pour raccourcir au maximum les délais du chantier. Sa finalisation conditionne en effet celle du commerce
en rez-de-chaussée de la cité Ferrer et
des travaux de réhabilitation de la façade, de l'aménagement du mail Leser
et le lancement du dernier programme
immobilier de la ZAC qui prévoit une
soixantaine de logements à la place
du parking silo. Ce dernier avait une
capacité de 325 places. Toutes les places individuelles des copropriétaires
sont reconstituées, celles de Logirep
sont supprimées et celles pour ABHabitat réduites en tenant compte
des besoins réels des résidents.
14
Un joli square arrive
Le nouveau square du Colombier
(3 000 m2) sera positionné en grande
partie sur la dalle du nouveau parking situé en-dessous. L’autre partie
sera en pleine terre. Des jeux en libre
accès pour les enfants (6-8 ans) et une
Dossier
Florelle Prio, première adjointe au maire et élue
des Bords-de-Seine, explique le renouveau d'un
secteur phare du quartier, sur lequel la ville
porte la plus grande attention.
Colombier :
un renouveau entre
ténacité et vigilance
Une allée piétonne, passant par le nouveau square
du Colombier et débouchant sur le mail Jacques-Leser,
reliera le tram à la rue Jean-Jaurès.
ux ans
Pourquoi cette reconfiguration
retardée incite-t-elle
à l'optimisme ?
La ténacité de la ville a payé car tous les obstacles ont été levés. Nexity a perdu un peu
plus d’un an, à cause de la mise en conformité technique du parking avec la loi sur l’eau.
Il n’empêche, nous continuons à tenir nos
engagements. Nous ne voulons pas d’un
quartier exclusivement de bureaux mais
d'un quartier qui vit et répond
aux besoins de ses habitants
et salariés. Une nouvelle page
s’ouvre pour recréer un endroit
convivial et adapté. Elle va permettre d’apporter des nouveaux
logements, de favoriser la mixité
sociale et de proposer des espaces de détente.
Pourquoi faire des travaux
à cet endroit réclame
autant d'attention ?
plate-forme pour les 2-4 ans y seront
installés. Ils s’adressent plutôt aux
moyens et complètent l’offre du quartier avec des jeux pour les plus petits
au square Desmoulins et pour les plus
grands à Langlois. Des tables de pingpong et un boulodrome sont également prévus au projet. Les travaux
démarreront une fois ceux du parking
terminés. « Cet espace vert d’hyperproximité doit permettre aux enfants
de jouer et aux habitants de se retrouver entre eux en pied d’immeubles,
souhaite Florelle Prio. Le but est de
donner une nouvelle vie à cette zone. »
Les chantiers sont situés au pied des immeubles, dans un secteur très passant. Plusieurs
acteurs sont concernés : les habitants du
quartier, les salariés de River Ouest et de la
zone d’activité, les usagers des transports en
commun, comme les lycéens. La circulation est dense. De plus, avec les chantiers
des résidences Ferrer et Quai-Voltaire, les camions sont nombreux. Nous avons tenu à
garder un espace public accessible aux piétons et sécurisé, avec un nouveau plan de
circulation rue Jean-Jaurès, notamment.
Par quoi passe la réussite
du chantier ?
Nous devons réussir toutes ces opérations
sur un périmètre restreint, en garantissant
aux habitants et usagers du quartier, la sécurité de leurs déplacements et un cadre de vie correct. Certes, les nuisances seront
réelles. Mais nous allons veiller
à ce que chaque intervenant respecte les règles de fonctionnement, pour des chantiers propres et respectueux des
habitants. La GUP (gestion urbaine de proximité), sous la houlette de
Cécile Laborde, des services techniques,
sera un élément majeur de cette vigilance.
N’hésitez pas à participer aux rencontres, aux
diagnostics en marchant et à nous faire remonter toutes vos observations. C’est ensemble que nous réussirons ce nouveau challenge.
Propos recueillis par P.H.
Une venelle entre le T2
et la rue Jean-Jaurès
P.H.
15
Une allée verte traversante sera créée
pour se rendre du tram (mail Leser) à
la rue Jean-Jaurès. Cette voie piétonne sera aménagée en même
temps que le square. Q
Dossier
De nombreux chantiers, à venir, en cours ou terminés, vont avoir un impact
sur l'entrée de ville, part et d'autre de la station du tramway.
Une route, un hôtel,
des logements…
L
16
e débouché du quai Voltaire (RD311) au pont de Bezons est
terminé, la voie est ouverte à la circulation dans les deux
sens. Le conseil départemental du Val-d’Oise a achevé
l'enfouissement et les derniers travaux d’enrobés, la troisième phase
du parc Nelson-Mandela va donc pouvoir débuter.
Cette nouvelle tranche devrait démarrer début 2017. Elle consistera,
tout d'abord, à aménager les délaissés autour des voies routières.
Ensuite, il est envisagé de créer des descentes piétonnes pour
relier les parties en forme d’oreilles, situées au niveau du pont,
jusqu’à la berge. Le périmètre à traiter s’étend jusqu’en amont du
pont (côté Argenteuil).
« Le projet représente en tout 1,5 hectare, explique Caroline Lajugie,
responsable du service espaces verts. L’enjeu est de tourner la ville
vers le fleuve, en redonnant une qualité paysagère et une attractivité
aux berges de part et d’autre du pont. Cela passe également par
la question de l’accessibilité. Une liaison piétons-cycles sera ainsi
assurée dans la continuité du mail Langlois jusqu'à la Seine. » Les
études sont actuellement en cours.
Une quatrième phase, sur l’emplacement de l’entrepôt, est, elle, en
cours de négociation. Le travail a également commencé entre la ville
et VNF (Voies navigables de France) sur la localisation des péniches
et la viabilisation de l’espace.
T2 : un fleurissement repris
La régie espaces verts du centre technique de proximité municipal
a commencé à travailler sur la réfection du fleurissement au niveau
de la zone d’arrivée du tramway. Les plates-bandes et autres parterres
ont été préparés avant d'accueillir les nouvelles fleurs et et plantes
vertes.
Un hôtel Ibis dès 2017
Sur l’emprise de l’actuel local des machinistes du T2, la construction
d’un hôtel est programmée mi-2017. Le nouvel Ibis Styles, haut de
sept étages, comportera environ 100 chambres, un restaurant au
rez-de-chaussée avec accès indépendant. Une étude est en cours
pour intégrer, au dernier étage, une salle de réception afin d’accueillir
séminaires et congrès.
Amélioration de logements
Concernant la rénovation de la cité Francisco-Ferrer, l’intérieur des
logements est terminé. Les travaux de la façade devraient durer
jusqu’en août, comme ceux des logements pour les personnes à
mobilité réduite au rez-de-chaussée. La réflexion est toujours en cours
pour la supérette au pied de l’immeuble.
De l’autre côté de la rue Jean-Jaurès, à la résidence quai Voltaire
(Logirep), les travaux avancent bon train. Ils ont également démarré
de l’autre côté de la rue Jean-Jaurès au 126.
Livraisons…
Sur le côté, l’immeuble de bureaux à la gare du tram, sur le cours
urbain, suit son court. Le local RATP devrait être livré en fin d’année.
Les logements et le restaurant, en rez-de-chaussée, devraient eux
l’être en juin 2017. Q
P. H.
Dossier
Le remplacement de l'ancienne mairie par des appartements sera l'un des
tout derniers de l'opération de rénovation des Bords-de-Seine.
Ancienne mairie : des logements et un square
D
émontage des réseaux, désamiantage et démolition. L’ancien hôtel de
ville, vétuste, vit ses dernières heures.
L’histoire avait débuté en 1886, à l’époque où
le bâtiment abritait une école, en plus de la mairie. Le chantier de déconstruction a démarré
courant mars et devrait durer environ trois
mois. Sur la même période, la salle HenriWeiler, annexe de la mairie qui lui faisait face,
connaîtra un sort identique, pour laisser place
à un square de 430 m2, à destination des familles à l’horizon 2018.
Une soixantaine
d'appartements
« Nous conservons le blason de Bezons qui
orne le pignon sur la rue de Pontoise (RD392)
en façade et la plaque « Guerre à la Guerre »
qui ornait le hall d’ accueil. Cette dernière a déjà
sa place prévue en vitrine du nouvel hôtel de
ville », explique Marina Simon, architecte de la
ville et chef de projet ANRU Bords-de-Seine.
Sur les palissades qui protègent l'emprise de
travaux, vous pourrez lire notamment l’historique du bâtiment et des informations sur ce
chantier. Un passage est aménagé pour les piétons entre les deux chantiers. En revanche, les
places de parking, sur l'emprise, seront bientôt condamnées provisoirement.
L’ancienne mairie fera place à une soixantaine
de logements, en accession libre à la propriété
et en locatif libre. L’ensemble immobilier sera
aux dernières normes environnementales et
thermiques. Des échanges sont en cours avec
la Foncière logement, le promoteur du programme, concernant la typologie (nombre de
T1, T2…) et les caractéristiques des logements.
Les appartements devraient sortir de terre
dans deux ans. Q
P. H. et O. R.
La clause sociale d'insertion est une obligation légale pour les opérations de rénovation
urbaine. Sa mise en œuvre est même une priorité qui doit bénéficier d'abord aux Bezonnais.
L'insertion : une priorité pour la ville
L
a charte nationale d'insertion qui s'applique aux projets de l'ANRU (agence
nationale de rénovation urbaine) prévoit que 5 % des heures travaillées soient
réservées à l'insertion professionnelle des
habitants. Depuis le début du projet des
Bords-de-Seine, plus de 46 000 heures de
travail en insertion ont ainsi été effectuées
dans les différents chantiers qui se sont succédé.
Une dynamique
dans le quartier
Qui peut en bénéficier ?
Pour bénéficier d’une clause d’insertion, il
faut avoir au moins 18 ans, être demandeur
d’emploi longue durée (plus d’un an), ou un
jeune de moins de 26 ans sans qualification
ni expérience, un bénéficiaire des minimas
sociaux, une femme isolée ou un travailleur
handicapé. « Ce n’est pas parce que vous
avez une carrière entrecoupée de chômage
que c’est râpé, encourage Sandrine Dindelli.
Il faut juste un CV à jour, une personne
motivée et capable d’arriver à l’heure. C’est
une opportunité de se relancer vers
l’emploi. Et si le contrat d’insertion n’est pas
suivi d’une embauche, c’est toujours une
ligne de plus sur le CV et une expérience
pour se redonner confiance. » S’il n’y a
pas d’opportunité dans le cadre de l'ANRU,
« je peux aussi les diriger vers la Mission
locale ou la création d'entreprise », précise
Mme Dindelli.
La ville a fait le choix d’élargir les clauses
sociales à l’ensemble de ses marché publics.
Elles seront également prévues dans le
projet cœur de ville et leur application
suivie avec la même attention. Q
P. H. et O. R.
Renseignements auprès de Sandrine
Dindelli - tél. : 01 79 87 62 78 ou
[email protected]
L'insertion, en chiffres
Depuis le début de de la rénovation
urbaine des Bords-de-Seine en 2008, les
clauses sociales d’insertion représentent
(chiffres de février 2016) :
46 223 heures réalisées
21 chantiers
89 entreprises
225 contrats, dont 212 terminés
13 postes à pourvoir
17
« Une dynamique se crée sur le quartier,
avec le centre social Rosa-Parks qui centralise les CV et me les fait passer. ll est également possible de déposer son CV au
Point Information Jeunesse », explique
Sandrine Dindelli, chargée de l’insertion
de la ville. Les postes sont variés, souvent
dans le BTP (bâtiment travaux publics) :
aide électricien, agent d’entretien, agent espaces verts, manœuvre, aide coffreur, aide
plombier, aide façadier, agent de service,
aide menuisier, aide peintre, manutention-
naire, aide maçon, assistante, conducteur
d’engin (voire grutier).
Portrait
Michaël Thibault a toujours aimé donner de son temps. Le p'tit gars
des Impressionnistes, pas verni dans le monde de l'emploi, garde
le moral. Pas du genre à s’apitoyer sur son sort, il préfère s'intéresser
aux autres. Rencontre avec un altruiste.
Michaël Thibault
ne lâche rien ni personne
D
istribuer des flyers pour le Don du sang et aider à la collation. Être
présent pour tenir un stand lors de la fête des Bords-de-Seine. Donner
de son temps au service jeunesse quand il était plus jeune.
Michaël Thibault a fait du dévouement un mode de vie. « Il est toujours
prêt à aider les autres et ne s’en vante pas », assure Marcel, son père. Ces
dernières semaines, obnubilé par ses recherches d’emploi, le Bezonnais
a mis ses activités entre parenthèses mais ne les perd pas de vue.
Michaël se débat dans sa spécialité, la maintenance. Pour le moment, pas
de CDI à la clé. Après une bonne scolarité où il a décroché tour à tour BEP,
Bac pro et BTS en électrotechnique, Michaël est « balancé » entre intérim
et contrats à durée déterminée. Son rêve : décrocher un poste en bureau
d’études. Partout en France, voire à la frontière espagnole, mais pas dans
un pays anglophone.
Résistant face à la précarité de l'emploi
18
À bientôt 29 ans, Michaël compte déjà plus de lignes au CV que beaucoup
n’en auront dans toute leur carrière. Maintenance de site à Yoplait Argenteuil,
formateur, chargé de relevé les compteurs, en charge de la maintenance
de boîtiers, réparateur de cafetières, au service après-vente dans une
société de tronçonneuse-tondeuse… Michaël a même refait des formations
à l’Afpa et Pôle emploi. Son expérience reste essentiellement francilienne.
Il a aussi tenté sa chance, en vain, en Vendée, d’où ses parents sont
originaires et où sa grand-mère a toujours une maison.
Difficile pour lui, sans emploi stable, de construire des projets sur le long
terme, mais il s’accroche. Pour l'instant, Michaël réside toujours aux
Impressionnistes, chez son père. Quand l’opportunité se présentera, il
quittera le cocon familial et sa ville. « Aujourd’hui, même si j’aime Bezons,
je suis prêt », affirme Michaël. Il sait bien qu’il sera obligé de quitter ses
amis, si importants pour lui. « J’en ai gardé beaucoup de mon BTS ». Maxime,
était étudiant avec lui à l’époque au lycée Jean-Jaurès d’Argenteuil. Il
décrit son ami comme « un gars de confiance qui aime le contact humain.
Il rend service et prend des nouvelles régulièrement ». Mais pas seulement:
« C’est aussi quelqu’un de très résistant. Dans sa situation, certains
auraient déprimé. Pas lui. Il persiste. On peut lui faire confiance pour la
suite ». Un point où il doit progresser ? « Il manque parfois de répondant
sur des sujets qui pourraient le blesser. Il est très gentil et cette qualité
peut se retourner contre lui. »
« Michaël a le cœur sur la main »
« Il a beaucoup avancé et s’est construit tout seul, » complète Benoît Vincent.
Aujourd’hui agent de développement au centre social Rosa-Parks, Benoît
s’est lié d’amitié avec Michaël à l’époque où il travaillait au SMJ (service
municipal de la jeunesse). « On l’a encouragé à pousser ses études. Il l’a
fait et a réussi. Ce n’est pas faute d’essayer mais il n’a pas eu beaucoup
de chance. »
Michaël a en particulier dû faire face en 2006 au décès de sa mère. Poussé
par une copine, il est allé au SMJ pour « se changer les idées ». Petit à petit,
des liens se sont tissés avec des animateurs et d’autres jeunes. Le début
de son investissement là-bas avec ses coups de mains sur le fête de la
jeunesse et ses voyages solidaires. Le Maroc reste gravé dans sa mémoire.
« J’y ai fait de belles rencontres et relativisé mes problèmes en France. »
Aujourd’hui, il garde la banane et ses ballons d’oxygène, comme sa
passion pour l’équipe de l’AS Monaco ! « J’ai fait des déplacements en
car là-bas avec des copains rencontrés sur des forums de fans. » Au-delà
du foot, l’amitié revêt une importance vitale. « J’aime sortir, rire, me vider
la tête avec eux. Faire un resto ou un bowling de temps en temps. Mais
vu les finances, je limite ces temps-ci. »
Aujourd’hui, il est aussi auprès de son père dans la maladie. « Il a le cœur
sur la main. C’est une crème, un mec droit dans ses bottes. Il n’a pas grand
chose à se reprocher », insiste Benoît Vincent. Q
Pierrick Hamon
Culture
La médiathèque Maupassant inaugure un nouveau cycle intitulé
« Musiques Z'étonnantes », pour présenter des instruments hors
des sentiers battus. Premier épisode en avril, avec le didgeridoo
australien. L'artiste Agustina Mosca en fera la démonstration lors
d'un concert, le samedi 23.
Le didgeridoo, instrument star
de la médiathèque en avril
F
cire d’abeille », décrit Emmanuelle
Buresi.
Sa particularité : ce son continu et ces
mélopées produites par l'instrumentiste. « C’est un instrument difficile
à maîtriser, notamment la respiration
circulaire, explique Emmanuelle
Buresi. Il s’agit de souffler en continu
et de placer des plages de respiration sans interrompre la mélodie. »
Découverte
avec une spécialiste
Outre les aspects mélodiques et rythmiques, le didgeridoo revêt une
connotation également méditative.
« Il a dépassé le cadre rituel et s’est
démocratisé à travers plusieurs
métissages musicaux, comme l’élec-
tro », illustre Emmanuelle Buresi.
Agustina Mosca, une des références en France, viendra en faire la
démonstration à la médiathèque,
samedi 23 avril, à 17 heures. Cette
artiste argentine, installée à Paris,
alterne entre la musique de rue et
scènes diverses. « Elle s’est produite
dans différents pays : Espagne, Russie,
Maroc… Aujourd’hui, elle compose
et prend soin de ne pas reprendre
la rythmique aborigène. Une forme
de respect de leurs traditions », note
Emmanuelle Buresi. Elle livrera quelques secrets de cet instrument lors
de ce concert solo. Q
19
aire découvrir au grand public un
instrument méconnu, tel est le
but des rencontre « Musiques
Z’étonnantes », instituées à la médiathèque Maupassant. Emmanuelle
Buresi, en charge de la section musique, a concocté un premier épisode, autour du didgeridoo.
Quèsaco ? Un ronronnement sourd
et puissant, un instrument à vent en
forme de long bâton, issu de la
culture aborigène en Australie. « Il
a plus de 20 000 ans d’existence.
C’est un instrument naturel. À la
base, il s’agit d’un tronc d’arbre,
généralement du bois d’eucalyptus,
creusé par des termites. Il est
ensuite nettoyé, séché et décoré.
On y rajoute un embout à base de
C.H.
Culture
Des spectacles, deux expositions, une artiste, des contes… L'Enfance
des livres, traditionnel rendez-vous printanier jeunesse de la
médiathèque Maupassant, est consacrée cette année à l'ours.
Un mois très ours
à la médiathèque
A
près l’énorme succès du loup d’Éléonore
Thuillier l’an passé, la médiathèque
Maupassant déroule le tapis rouge, en
avril, à un autre animal mythique de la littérature jeunesse, l’ours. Cet événement s’adresse
aux tout-petits jusqu’à 6 ans.
« Il s’agit de sensibiliser les enfants et leurs parents à la littérature jeunesse, explique
Angélique Vallet, référente pour la petite enfance
à la médiathèque. Les familles sont souvent réceptives. En témoignent, ces belles affluences
lors de nos spectacles. Le but est que les parents deviennent à leur tour médiateurs (à tra-
vers le) du livre pour leurs enfants. Ce n’est pas
encore systématique même si on observe (du
progrès) une plus grande sensibilité. »
Pourquoi l’ours ? « C’est un animal phare, une
figure récurrente du conte. Il revêt une résonance particulière pour les enfants. Pour eux,
il représente, non pas la bête impressionnante
mais plutôt la peluche, le doudou, l’animal
tout en rondeur. Il reste un phénomène récent
car il n’est apparu (dans les histoires) comme
compagnon de l’enfant qu’au début du XXe siècle. »
Pour l’occasion, la médiathèque a racheté des
albums neufs, comme cette réédition des Trois
ours de 1933, parue aux éditions du Père
Castor et bien sûr des créations toutes récentes. Trois spectacles seront proposés, tous sont
adaptés d’albums jeunesse, à l’image notamment d’une autre adaptation de « Boucle d’or »,
Bou et les 3 zours (par Elsa Valentin, illustrée
par Ilya Green).
Adeline Ruel, auteure du Doudou de gros ours
sorti en septembre 2015, et connue aussi sous
le pseudonyme Eleann Kernick, proposera un
atelier dessin autour de son œuvre. L’artiste se
prêtera par ailleurs à une séance-dédicace. Q
P.H.
Le programme, ci-dessous.
L'artiste du mois à la médiathèque
Sophie Patry, déjà tout
d'une grande de la photo
Sophie Patry n’a pas fini de faire parler
d’elle. Cette photographe autodidacte
exposera son travail à la médiathèque
en avril. La Valdoisienne - de SaintLeu-la-Forêt - exprime son talent dans
des clichés atypiques. « Ses photos
sont comme des toiles », décrit Louis
Tartarin, chargé de mission arts
plastiques à la ville. L’utilisation du
flou, de la nature et des silhouettes
caractérise son œuvre.
Cette artiste d’avenir a ses références
dans le domaine, comme Alix CléoRoubaud ou encore Sarah Moon. Son
exposition s’inscrit dans la politique
culturelle de la ville qui vise à
promouvoir les artistes bezonnais et,
plus largement, valdoisiens. Bezons,
avec sa magnifique médiathèque
Maupassant et sa biennale REV’Arts,
devient au fur et à mesure une ville où
il faut exposer pour les artistes en
émergence. « Nous voulions aussi
valoriser une femme dans un milieu
où les hommes sont encore omniprésents », souligne Louis Tartarin. Q
Du 5 au 30 avril
Vernissage, le vendredi 8, à 18 h 30
« Paroles d’artistes », le samedi 9,
à 17 h
En avril, à Maupassant
Expositions
Du 5 au 30,
Expo’art photo Sophie Patry (lire ci-dessus)
Expos l’Enfance des livres, « Ours, oursons
et compagnie » et « Le Doudou de gros
ours »
Animations
L’Enfance des livres spécial
« Ours, oursons et compagnie »
Mercredi 6, à 15 h, spectacle « Moi, Papa
ours ? », par la compagnie Coup de balai,
3-6 ans*.
20
Samedi 9, à 10 h 30, spectacle
« Strong doudou », par Aurélie Loiseau,
18 mois-4 ans*.
Mercredi 13, à 14 h 30, atelier dessin avec
Adeline Ruel à partir de 5 ans*.
À 16 h 30, rencontre-dédicace avec
Adeline Ruel.
Samedi 16, à 10 h 30, ciné-kid « Les ours
font leur cinéma », à partir de 2 ans*.
Mercredi 20, à 15 h, heure du conte
numérique « Ours et clic », 3-6 ans*.
Vendredi 22, à 15 h, spectacle « 29
baisers sur la joue gauche » par Aurélie
Loiseau, à partir de 3 ans*.
Samedi 23, à 10 h 30, rendez-vous des
histoires « d’ours », 3-6 ans*.
Mercredi 27, à 15 h, rendez-vous des
histoires « contes d’ours », à partir de
6 ans*.
Samedi 30, à 10 h 30, rendez-vous des
histoires pour les tout-petits « oursons »,
6 mois-3 ans*.
Hors Enfance des livres
Samedi 16, à 17 h, les Causeries
artistiques « l’auto-portrait dans l’histoire
de l’art ». Votre nouveau rendez-vous.
www.ville–bezons.fr
Vendredi 22, de 18 h 30 à 21 h, soirée
jeux, public adulte.
Samedi 23, à 17 h, « Des musiques
Z’étonnantes », concert de didgeridoo
(lire page 19).
Samedi 30, de 14 h à 18 h 30, speeddating informatique. Sur inscription.Q
* Les animations sont gratuites. Pensez à réserver vos places par téléphone, du mardi au samedi, ou directement sur place.
Médiathèque Maupassant – 64, rue Édouard-Vaillant – Tél. : 01 79 87 64 00 – Blog : http://mediatheque.ville-bezons.fr
Horaires d’ouverture : mardi (14 h-20 h / 14 h-18 h 30 pendant les vacances scolaires), mercredi (14 h-18 h 30),
vendredi (14 h-18 h 30), samedi (10 h-18 h 30).
Culture
C’est avec un réel plaisir que David Ramarquès a présenté
« Adama », le film coup de cœur du festival Image par Image*,
projeté le 29 février dernier, aux Écrans Eluard.
Un bijou d’animation
L
e responsable du cinéma municipal, David Ramarquès était accompagné le 29 février dernier
du réalisateur Simon Louby et de la productrice, Séverine Latuillière, venus à la
rencontre des spectateurs pour répondre à leurs questions : comment réaliset-on un film d’animation à partir d’une
histoire vraie ? Pourquoi choisir l’animation plutôt que le documentaire ? Quelles techniques avez-vous utilisé ?…
Adressé aux jeunes
générations
L’échange entre les spectateurs et les artistes à travers leur œuvre : une des raisons d’exister de ce festival départemental, et auquel, chaque année, le
cinéma municipal s’associe avec bonheur. Si « Adama » a retenu l’attention,
c’est parce qu’il est destiné aux jeunes
générations, non pas pour rouvrir les
plaies du passé, mais pour mettre en
lumière un pan de l’histoire commune à
l’Afrique et à l’Europe. Ce long-métrage
émouvant raconte le périple d'Adama,
garçon de 12 ans qui vit dans un village
isolé d’Afrique et part à la recherche de
son frère aîné enrôlé dans l’armée française. Un conte multiculturel qui nous
mène des grands plateaux africains aux
tranchées de Verdun. « Les Africains
venus soutenir les Français pendant la
première guerre mondiale, un sujet méconnu mais important pour les plus
jeunes. Et pour mieux toucher ce public, nous avons décidé de le traiter par
le biais de l’animation », explique Simon
Louby.
Le thème de ce film, une des raisons qui
a poussé les éducateurs de l’association
Berges à le proposer aux enfants âgés
de 12 à 17 ans, pendant les vacances
scolaires. « Le film aborde le thème de
l’immigration et concerne de nombreux jeunes bezonnais » expliquent
Yacine Abdi et Sarah Betsch. « De plus,
la première guerre mondiale est au programme scolaire. »
Mélange de techniques
Simon Louby et Séverine Latuillière ont
livré durant cet échange, quelques secrets de fabrication. « Adama » mêle les
techniques avec bonheur : peintures
pour les décors, sculptures d'argile pour
les personnages, modelés en terre crue
puis scannés en 3D, et même un mélange de matières liquides et magnétiques, les ferrofluides, pour les séquences d'explosions à Verdun.
Avant de poursuivre l’échange autour
d’un goûter, Simon Louby a évoqué son
souhait qu’en ces temps de repli et de
confrontation parfois brutale entre les
hommes, ce film soit largement diffusé
auprès des enfants par le biais de
l’Éducation nationale. C’est, bien sûr, de
la guerre 14-18 qu’il s’agit, mais aussi et
surtout d’union entre les peuples, en dépit des différences de culture ou de tradition… « Ce serait bien que les enfants
voient ces images de fraternité pour
grandir. » Q
Catherine Haegeman
*Le Festival Image par Image est organisé par Écrans VO sous l’égide du
conseil départemental du Val-d’Oise,
soutenu par la direction régionale des
Affaires culturelles (DRAC), le ministère
de la Culture et le conseil régional d’Îlede-France.
21
Culture
L'agenda du TPE
Sanseverino, le 8 avril
Stéphane Sanseverino, ne peut que vous
transmettre sa joie d’être sur scène.
Un concert partagé entre, d’un côté,
des reprises de son album « Le petit bal
perdu » : des chansons des années 30
aux années 60… Oscillant entre guitare
manouche, accordéon, java et touches
de valse, il revisite ce patrimoine tout en
le respectant. Et de l’autre, des titres de
son dernier album « Papillon » inspiré du
livre d’Henri Charrière, qui raconte les
aventures d’un forçat du bagne de
Cayenne.
Catherine Crouzet enseignante de l’EMD, anime
un atelier périscolaire à l’école Paul-Langevin.
Percussion, danse, l’école de musique
s’implique dans les TAP.
Temps d'activités
périscolaires : l’école de
musique donne le rythme
«Q
ui veut être mon assistant pour
aller chercher les instruments ? »
Neuf mains se dressent ! Motivés,
les élèves sont tous volontaires pour aider
Catherine Crouzet, le professeur de percussions. Les enfants sortent délicatement les
djembés de leur housse puis chacun va s’asseoir et coince l’instrument avec ses pieds.
55 minutes de musique
22
Attentifs aux consignes, les petits musiciens
en herbe s’amusent avec les sons puissants
des djembés, mémorisent une phrase rythmique et son accompagnement, puis jouent,
ensemble, une belle polyrythmie. 55 minutes de pratique instrumentale enjouée,
mettant en œuvre, mémoire auditive, gestuelle précise, bonne écoute du collectif et respect mutuel.
Lorsque l’école de musique et de danse
(EMD) a demandé des professeurs volontaires pour participer aux temps d'activités
périscolaires (TAP), d’emblée Catherine
Crouzet s’est enthousiasmée pour le projet.
« J’avais le désir d’aller vers des enfants de
Bezons qui ne viennent pas dans nos locaux. » Ainsi, la musicienne se rend chaque
jeudi après-midi sur le temps périscolaire,
dans la bibliothèque de l’école PaulLangevin pour animer deux ateliers de percussions africaines et afro-cubaines.
Danse et chant
De la même façon, Véronique Campion propose
aux élèves de Marcel-Cachin, une initiation
aux danses urbaines. « Les élèves qui s’engagent sur la base du volontariat, sont enthousiastes et progressent vite. Je leur donne des
bases de hip-hop, comédie musicale, danse
jazz, danse africaine, salsa… De quoi les dégourdir pour qu’ils puissent danser chez eux. »
Thierry Guedj, professeur de danse contemporaine et Gaëlle Meunier, pour le chant, emmènent également l’EMD hors les murs, à LouiseMichel et à Victor-Hugo.
« C’est une volonté municipale d’offrir des ateliers de qualité sur le temps périscolaire. D’ouvrir la curiosité et l’esprit des enfants aux
domaines artistiques », explique Anne-Marie
Vandel, directrice Enfance-Écoles. « C’est une
continuité naturelle de la politique menée
dans les accueils de loisirs. La ville a toujours
pris le parti de proposer des projets pédagogiques, éducatifs et culturels, avec l’appui de
ses partenaires : médiathèque, théâtre PaulEluard, cinéma, EMD. »
Grâce aux TAP, favorisant la rencontre avec la
musique et la danse, certains élèves se découvrent des capacités. Une envie de persévérer !
Catherine Crouzet et ses collègues tentent alors
de leur donner le goût d’aller plus loin… « de pousser les portes de l’EMD et de s’y inscrire. » Q
Catherine Haegeman
Sanseverino
Vendredi 8 avril, 21 h
Spectacle « Parents en récré, enfants
en ateliers ! »
C’est la récré pour les parents : leurs
enfants de 4 à 11 ans participeront à des
ateliers créatifs pendant le spectacle.
L'Embranchement
de Mugby
Prochain arrêt : Mugby, petite ville anglaise et point de départ d’une magnifique histoire écrite par Charles Dickens
en 1866. Un homme cherche à donner
un nouveau souffle à sa vie. Pour représenter les chemins mystérieux que son
esprit emprunte pour accéder au bonheur, quoi de mieux que l’univers ferroviaire, ses trains, ses voies, ses gares et
ses aiguillages ? Entre réalisme et fantastique, les artistes du collectif Quatre
Ailes nous embarquent dans cette quête
avec poésie et fantaisie. Ces incroyables inventeurs d’images utilisent les
techniques les plus artisanales de l’animation comme l’incrustation, les décors
en maquette, le collage, le découpage,
le dessin…
Collectif Quatre Ailes, librement inspiré
de « The Mugby junction »
Vendredi 15 avril, 20 h 30
« Goûtez au spectacle ! » : atelierthéâtre sur la fantaisie de Charles
Dickens. Mercredi 13 avril de 14 h 30 à
16 h 30.
Sports
Pendant les vacances de printemps, le service municipal des sports
proposera aux jeunes deux stages avec des disciplines variées voire
inconnues pour certains. Le Pass du service municipal de la
jeunesse se déroulera sur la même période. Inscrivez-vous vite !
Jeunes : des vacances
à tester des sports
Pass sportif
Du 18 au 22 avril
Les jeunes se frotteront à la boxe, l’escrime et aussi au jeu
de la crosse. Ce sport canadien consiste à envoyer la balle
dans un petit but avec une crosse, comme son nom l’indique. Petit détail, contrairement à la photo, ce sport collectif sera joué sans casque dans le cadre du Pass !
Sinon, une sortie accrobranche est programmée à la base
de loisirs de Cergy, le mercredi 20.
Pratique.
Vingt places pour les 11-17 ans
Rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 30 au gymnase JeanMoulin, sauf pour la sortie rendez-vous à 9 h 30.
Inscriptions à partir du 4 avril.
Tarif : 9,48 ! pour la semaine.
Ce programme est prévisionnel et susceptible de modifications. Inscription auprès du SMS - accueil 2 - hôtel de
ville - 6, avenue Gabriel-Péri - Tél. : 01 79 87 62 80.
En plus du dossier, fournir un certificat médical et une
attestation d'assurance.
Pass jeunesse
24 places pour le 11-17 ans, du 18 au 29 avril.
Activités sportives, ateliers et sorties.
Pratique.
Renseignements et inscriptions, à partir du 5 avril au SMJ
- espace Jeunes – 39, rue Villeneuve.
Tél. : 01 79 87 64 10.
Les programmes détaillés sur www.ville-bezons.fr
23
Du 25 au 29 avril
Tous les jours du futsal et d'autres activités.
Une sortie sera proposée.
Pratique.
Douze places pour les 11-15 ans
Rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 30 au gymnase Jean-
Moulin, sauf pour la sortie rendez-vous à 9 h 30.
Inscriptions à partir du 4 avril.
Tarif : 7,90 ! pour la semaine.
P.H.
Sports
L'USOB triathlon va rouvrir une section 8-16 ans, à la rentrée de
septembre. Le club, en cette année anniversaire, cherche à
repartir de l'avant, après une légère érosion du nombre
d'adhérents. Il mise sur des challenges variés et une convivialité
à toute épreuve.
Triathlon : place aux enfants
et aux défis pour les 20 ans
600 kilomètres à vélo
et un semi « iron man »
L
24
e triathlon allie course à pied, cyclisme
et natation. À Bezons, la formule marche
depuis septembre 1996, quand une
bande de sportifs, adeptes du dépassement
de soi, décidèrent de se constituer en club. En
20 ans, certains sont devenus accrocs, d’autres se sont spécialisés sur certaines disciplines. Le secret de la longévité : l’esprit club.
L’adhésion, 185 ! l’année, reste abordable.
Ceci-dit, prendre une licence suppose des investissements annexes, surtout en cas d’envie
de compétition. Sont nécessaires : un vélo - de
course, de préférence - une combinaison pour
nager, en plus de la paire de chaussures de running et du maillot de bain. « Au départ, c’est un
prix convient Cyril Galtié, le co-président. Après,
pas besoin d’investir dans du haut de gamme
pour s’amuser. »
Une formule sportive
et ludique pour les jeunes
Prendre du plaisir est ici le maître-mot. Le triathlon se décline en plusieurs formules : le run
and bike, le duathlon (vélo-course à pied),
l’aquathlon (natation-course à pied) et donc
le triathlon. Ils sont aujourd’hui 44 licenciés.
Cyril Galtié envisage de relancer un groupe 816 ans, en septembre, pour « renouveler le vivier et redonner du souffle à la section qui a
perdu quelques adhérents ». Il avait été fermé
en 2002, faute d’adhérents. « Il faut au moins
huit jeunes pour rouvrir », informe Cyril Galtié.
Un programme d’entraînement est déjà anticipé, avec un créneau natation, un autre de
« course à pied-gainage-cardio » et un dernier
« course à pied-vélo-enchaînement ».
« Le triathlon est un superbe sport, exigeant et
complet, souligne le président. Nous voulons
amener les jeunes vers notre passion. Nous proposerons, en plus, des petits jeux collectifs pour
épicer les séances et les faire accrocher. » Les
adultes (dès 16 ans) suivent, eux, un entraînement à la carte. Trois séances de natation et une
séance de course à pied sont proposées toutes
les semaines. Une sortie vélo (sans encadrement) est organisée tous les dimanches matin.
En ligne de mire, une compétition internationale en Sardaigne, dimanche 30 octobre,
le « Challenge forte village Sardinia ». Un half,
dans le jargon, autrement dit la moitié de
l’épreuve reine, l’iron man, à savoir 1,8 kilomètre de natation, 90 kilomètres de vélo et un
semi-marathon. Autre défi, tout aussi sympathique, le Paris-Espalion (Aveyron) à vélo. Ils
sont 13 inscrits, prêts à pédaler sur 600 kilomètres en trois étapes, dont une dernière de
montagne, lors du week-end de l’Ascension en
mai. Sinon, outre son Aquathlon, le club
s’aligne sur quatre épreuves chaque année : le
trail de Bouffémont, le run and bike d’Houilles,
le duathlon de Meaux et le triathlon d’Enghien.
Après, chaque adhérent est libre de s’inscrire
aux épreuves de son choix, le club étant affilié à
la fédération française de triathlon. La section,
c’est donc du sportif avant tout mais aussi de la
convivialité avec les traditionnels repas et la
galette des rois. L’effort d’accord, mais jamais
sans réconfort. Q
Pierrick Hamon
Inscriptions auprès de l’USOB
44, rue Francis-de-Pressensé
Tél. : 01 30 76 10 19.
L’Aquathlon se déroule le dimanche
3 avril entre la piscine Jean-Moulin
et le stade Delaune.
Vos résultats sur www.ville-bezons.fr
Sports et jeunesse
Le sport, en bref
USOB : des vacances de stages
Le service municipal de la jeunesse
organise son forum des jobs d'été, du 12
au 16 avril, au Point information jeunesse
(Pij). Une occasion à ne pas laisser passer.
Plusieurs sections proposent des stages pendant les
vacances de printemps ; notamment le basket, le foot,
le judo et la natation. Pour s’inscrire, se renseigner auprès
d’elles.
Football : les filles assurent
Jobs d'été :
le coup de pouce
du service jeunesse
Les U19 féminines ont joué, le 19 mars, en 8e de finale
de la Coupe de Paris face à l’US Juvisy, un club phare du
foot féminin (défaite 4–1). Le même jour, les U16 participaient au tournoi départemental des capitales européennes.
L
Le traditionnel rendez-vous pongiste printanier, ouvert à
tous les Bezonnais, se déroule le samedi 9 avril, de 14 h
à 17 h au gymnase Jean-Moulin. Cet événement est organisé par l’USOB tennis de table avec le soutien de la
ville. Inscriptions dès 13 h 30. Des raquettes seront mises
à disposition.
es jeunes pourront consulter, sur des panneaux, des offres d’emplois saisonniers, toute la semaine du 12 au 16 avril au Pij. Pour
parvenir à décrocher un job, le Pij met plusieurs outils à disposition. Ils pourront se servir de l’ordinateur, du scanner voire du téléphone.
Des temps forts sont organisés. Ainsi le mercredi 13, au Pij toujours,
sera proposé un atelier sur la rédaction de CV, de lettre de motivation
et de préparation aux entretiens.
Une autre date devrait être calée cette même semaine pour un atelier
au local des résidents de la cité de la Paix.
Les jeunes pourront, par ailleurs, s’inscrire au forum de l’emploi du CIDJ.
Ce salon se déroule le 26 avril, au Quai Branly (Paris). En fonction du
nombre d’inscrits, un transport pourrait être organisé au départ de l’espace jeunes.
Forums de l’emploi encore, un calendrier francilien est d'ailleurs mis à
jour et consultable tous les mois au Pij. Q
Tennis de table :
tournoi populaire le 9 avril
P.H.
Renseignements et inscriptions auprès de Farida Hilem au Pij, espace
jeunes - 39, rue Villeneuve - Tél. : 01 79 87 64 09
Gratuites ou d'un prix modique, ces animations sont ouvertes aux jeunes sur leur quartier,
tous les mois, le mercredi et samedi. En vacances scolaires, le Pass prend le relais.
Les activités de quartier des 11-17 ans en avril
Chênes-Val-Notre-Dame Agriculture
Rendez-vous, avant chaque activité, au
centre social Robert-Doisneau
Samedi 2, 14 h 30-17 h, atelier hip-hop
(1,58 !)
Renseignements et inscriptions
auprès du SMJ - 39, rue Villeneuve
Tél. : 01 79 87 64 10.
Autorisation parentale obligatoire.
Mercredi 13 avril, 14 h-17 h 30, atelier
vélo, maison du parc Sacco-et-Vanzetti
(gratuit).
Si vous avez un vélo à faire réparer,
apportez-le.
Mercredi 6, 14 h 30- 16 h 30, « gaufres
party » (gratuit)
•Pour le quartier de l’Agriculture,
centre social Robert-Doisneau
24, rue Mozart
Tél. : 01 30 76 61 16.
Samedi 16, sortie accrobranche à la
base de loisirs de Cergy (3,75 !),
rendez-vous à l’espace jeunes.
Samedi 16, sortie accrobranche à
la base de loisirs de Cergy (3,75 !),
rendez-vous à l’espace jeunes.
Samedi 9, cinéma au TPE (1,25 !)
Mercredi 13, « rallye chocolat » (gratuit)
•Pour le quartier Chênes-Val
centre social La Berthie
27 bis, rue de La Berthie
Tél. : 01 30 25 55 53.
25
Samedi 2, 20 h-23 h, sortie à la patinoire
de Franconville, au départ du centre
social La Berthie.
Sur inscription (2,75 ! transport inclus)
Expression politique
Rassemblement Pour Bezons
UDI-LR-MODEM-NI
Alternative citoyenne
Groupe des élus communistes,
Front de gauche et citoyens
En force dans l’Interco !
Pécresse, présidente des élus hors la loi
Depuis janvier, nous siégeons (Jerôme Ragenard et Evelyne Heyman)
dans notre nouvelle intercommunalité St Germain Boucle de Seine
(CASGBS). Nous travaillons dans différentes commissions (urbanisme,
logement, développement économique, environnement…).
Contrairement à Bezons, nous sommes dans la majorité de droite
alors que les élus de gauche bezonnais font partie de l’opposition,
et ça change tout !
Nous travaillons étroitement avec le président, Pierre Fond, Maire
de Sartrouville, pour défendre au mieux les intérêts de notre ville
et son avenir…
N’hésitez pas à nous solliciter ! Q
Valérie Pécresse, présidente de droite à la région, décide de ne plus
financer l’aide à la construction de logements sociaux dans les villes
qui en détiennent 30 %.
Ahurissante décision à l’heure où la pénurie de logements pour tous
fait rage.
La dame des beaux quartiers n’a que faire des 600 000 demandeurs
en Île-de-France. Sans doute préfère-t-elle utiliser à d’autres fins le budget
alloué au logement car les 3/4 de ces maires qui refusent d’appliquer
la loi SRU (25% de logements sociaux) ne la solliciteront pas. Ces
élus hors la loi, bien souvent issus de la droite, sont d’ailleurs ceux
qui, depuis les élections municipales, ont annulé la construction de
8 000 logements en IDF, à l’image du maire d’Argenteuil ! Q
Agir pour Bezons,
Les Républicains, UDI, MODEM,
socialistes et écologistes indépendants
Groupe des élus socialistes,
démocrates et républicains
Bezons est en deuil
Hausse des impôts de 30%
et arbitrages contestables :
un budget départemental
préjudiciable aux Bezonnais
Monsieur Kalpak nous a quittés dans sa 87ème année.
Discret et serviable, il détenait une partie de l’histoire et de la mémoire
de notre ville. Nous adressons à sa famille, à ses proches un message
d'affection et de soutien.
Harcelé, menacé, il n'a jamais renoncé à défendre sa maison, sa famille
et son honneur jusqu’à son dernier jour. Il repose en paix là où ceux qui
l’ont toujours maltraité ne peuvent l’atteindre. Nous défendrons la maison
Kalpak, notre permanence jusqu’au bout.
Notre prochain RV : BBQ républicain le dimanche 8 mai à 12h à la maison
Kalpak. Q
Olivier Régis, Président du groupe Agir pour Bezons,
Les Républicains, UDI, Modem et apparentés
À l’occasion de la séance du 19 février, la droite
départementale, menée par Arnaud BAZIN, a voté
une hausse de 30% de la taxe foncière. J’ai protesté
contre cette augmentation qui ne correspond à aucun
service supplémentaire… (pour lire la suite :
www.bezons.parti-socialiste.fr) Q
Nessrine Menhaouara
Conseillère départementale, Maire-adjointe
Groupe démocratie et développement
durable
élus Centristes et Indépendants
Faire croire que le travailleur traite avec son employeur d’égal à
égal est une entourloupe. Comme si le chômage n’imposait
pas sa loi et les conditions de l’employeur par la même. Dans
son acharnement à sauver et augmenter ses profits, le patronat est prêt à nous ramener cent ans en arrière. Le gouvernement, pressé de le servir propose de supprimer les quelques
règles en faveur des travailleurs valables dans l’entreprise, au
prétexte que les patrons sont les mieux placés pour décider de
ce qui est bon pour tous. Il faut imposer que la loi HollandeEl Khomri soit purement et simplement retirée. Q
Soucieuse d’un maximum d’accessibilité pour tous, la ville vient
d’équiper sa piscine d’une chaise adaptée afin que les personnes à
mobilité réduite accèdent en toute sécurité aux bassins.
La natation et les exercices physiques dans l’eau sont un atout très
important pour détendre et rééduquer les personnes victimes d’un
handicap, qu’il soit permanent ou provisoire.
La piscine est donc totalement accessible à tous ses niveaux : bassins, douches et vestiaires.
Alors, accordez-vous ce plaisir et profitez-en ! Q
26
Lutte ouvrière
Lionnel Houssaye
Conseiller municipal délégué au Handicap
Associations
Les Triolets fêteront leur 60 ans en novembre. Six décennies de passion pour l’accordéon
de concert, la musique classique et le jazz, bien loin de la seule musique de bal.
Avec Les Triolets l’accordéon
passionnément au-delà du musette
L
es douze musiciens passionnés
d’accordéon des Triolets s’agacent-ils du confinement caricatural de leur instrument dans le bal musette ? Oui, un peu. Ils n’oublient pas que
leur fondateur François Doerflinger
s’est, au milieu du siècle dernier, rendu
célèbre avec son frère en jouant de la
musique populaire sur les places et les
marchés publics. Mais, celui qui a
donné son nom à l’école municipale
de musique et de danse de Bezons,
donna vite une autre impulsion aux
Triolets. « Les Triolets c’est d’abord,
depuis 1966, la passion pour l’accordéon de concert », résume Gérard
Comte, président des Triolets.
Du jazz à la musique classique le fondateur de l’orchestre d’accordéons
de Bezons a exploré la richesse souvent sous-estimée du répertoire de
l’accordéon. De Mozart à Galliano,
nous voilà bien loin des échos du musette. Les Triolets comptèrent jusqu’à
45 accordéonistes. Le 4e mouvement
de la Symphonie du Nouveau Monde de
Dvorak sur lequel François Doerflinger
a pour toujours quitté la scène, fauché
par la mort à l'espace Aragon, leur a
aussi permis de triompher dans l’un
des très nombreux concours de la
Aide personnalisée,
manifestations collectives
Confédération musicale de France où
ils ont brillé.
Avec un répertoire adapté à l’effectif
de musiciens prêt à répéter chaque
semaine à l’école Louise-Michel, Les
Triolets restent très actifs. Martine
Vove, directrice musicale, garde à
cœur de « promouvoir l’accordéon
sous toutes ses facettes. Nous sommes bénévoles de A à Z. Les Triolets
c’est une passion, des relations humaines fortes, le partage de la musique ».
« Nous rencontrer est facile, il suffit
de venir à une de nos répétitions, le
vendredi soir de 20 h à 22 h », souligne le président. L’accès gratuit à la
salle de l’école Louise-Michel est précieux pour l’association. Privés de toute
subvention départementale depuis deux
ans Les Triolets peinent plus que dans
le passé à organiser des concerts. Mutation des modes de vie, mobilité géographique accrue des musiciens, coût
de l’instrument : contre vents et marées
Les Triolets font face. « L’école de musique et Les Triolets sont totalement
indépendants l’un de l’autre mais nous
nous efforçons de faire participer les
élèves de la classe d’accordéon »,
souligne Martine Vove.
« C’est un contresens total de considérer l’accordéon comme ringard »,
s’émeut Gérard Comte. Il n’est pas luimême accordéoniste. Mais un de ses
fils a eu un jour le coup de foudre pour
l’accordéon en assistant à un concert
des Triolets. Comme beaucoup de
Bezonnais depuis bientôt soixante ans. Q
Dominique Laurent
Contact : 01 39 61 11 78
[email protected]
Les assos en bref
Vallangoujard
s'offre à vous
Secours populaire :
braderie le 2 avril
L’antenne bezonnaise du Secours
populaire organise sa braderie de printemps le samedi 2 avril. Linge de mai-
son, vêtements, chaussures… rendezvous salle Gavroche de 9 h à 13 h et de
14 h à 16 h. Ouvert à tous.
Tombola de Kaïbigan
le 9 avril
L’association bezonnaise de soutien aux
Philippines, organise une tombola le
samedi 9 avril. Le tirage aura lieu au
cours de la soirée où sont proposés
vente d’artisanat et apéritif dînatoire.
Les béné-fices serviront à financer
un semestre de formation pour
25 étudiants philippins. À partir de
19 h 30 à la salle Gavroche.
27
Créée en 1968, la vocation de la base
de loisirs de Vallangoujard est d’amener
les enfants de Bezons, Argenteuil et
Colombes en milieu naturel et de leur
faire découvrir de nombreuses activités
en toute sécurité. Mais elle peut aussi
être louée par des associations.
Les 36 hectares entourés de bois sont
entièrement clos et divisés en trois espaces : coins barbecue, espaces pour
planter la tente, salles, tonnelles, une
cuisine, et bien sûr des sanitaires (douches et toilettes). L’espace de Colombes
vous propose même des marabouts.
Vous pouvez soumettre une demande de
réservation à la journée ou à la nuitée par
mail en précisant la date, l’espace souhaité, le nombre de personnes prévues,
les heures d’arrivées et de départ.
Le contact est Dalila Ouabri, que vous
pouvez joindre au 01 34 23 49 35
et par mail : [email protected]
Retraités
Activités retraités
Du 5 au 26 avril 2016
Concert de variétés
Tournoi de belote
Le groupe de chant seniors et les élèves
de l’école Paul-Langevin viendront vous
interpréter des airs connus. Gratuit. Inscriptions auprès du service municipal aux
retraités. Venez nombreux !
Mardi 12 avril à 14 h 30, salle polyvalente
du foyer-résidence Louis-Péronnet.
Inscriptions gratuites, en duo ou solo, auprès du service municipal aux retraités.
Mardi 19 avril, à 13 h 30, salle polyvalente
du foyer-résidence Louis-Péronnet.
Anniversaires des usagers
du restaurant
Déjeuner à réserver auprès des agents
du foyer-résidence, mais entrée libre pour
la danse (à partir de 13 h).
Mardi 26 avril de 12 h à 14 h, au foyerrésidence Louis-Péronnet.
Sorties en Île-de-France et ses alentours
Opérette « La Vie parisienne »
Enghien-les-Bains – 95
Au théâtre du casino, Renouveau lyrique
présente « La Vie parisienne » de Jacques
Offenbach. Rires, surprises, sont les maîtres
mots de l’œuvre d’Offenbach qui reste
peut-être l’ouvrage le plus populaire de tout
le repertoire, présenté ici dans une version
complète, où la musique et le French Cancan
d’Offenbach sont toujours très vivants.
Attention : pièce d’indentité obligatoire
pour entrer dans le théâtre du casino.
Mardi 5 avril, départ de Bezons après
ramassage : 13 h 20. Retour à Bezons vers
18 h.
Château de Vincennes
Vincennes - 94
Visite guidée par une conférencière.
La Sainte-Chapelle sera achevée au XVIe
siècle par Henri II. Son vaste espace
intérieur est représentatif de l’architecture ogivale d’où se détachent de belles
verrières de la Renaissance. La toiture
abrite la grandiose charpente de Philippe
Delorme. Le donjon est la plus haute des
constructions de ce genre en Europe. Il a
servi de prison d’État. Il accueillera de
grands personnages comme Fouquet, le
grand Condé puis les lettres de cachet
rempliront les cachots : Mirabeau, Sade ou
encore Diderot.
Jeudi 21 avril, départ de Bezons après
ramassage : 13 h 20. Retour à Bezons vers
17 h 30. Q
Inscriptions et renseignements :
Service municipal aux retraités
6, avenue Gabriel-Péri
Tél. : 01 79 87 62 25
État civil
Z Naissances jusqu’au 2 février 2016
Bienvenue aux nouveaux Bezonnais, félicitations aux
parents de :
28
Q! Hani Gafar Sirelkhat Q! Ethan Ribeiro de Carvalho Q! Lisa
Kamdem Q! Amir Zradni Q! Delya Ben Messaoud Q! Sohan
Phibel Q!Ngassam Tchamgoué Saha Q!Jalil Yahiaoui Q!Irina
Andriuta Q!Aaron Mikou Q!Aya Fernane Q!Lucie Nteukam Q
Céleste Nyokas Zalamou Q! Nour Er-Rays Q! Issa Maïga Q
Kaïs Gherbi Q!Ayoub Adjroud Q!Benhalima Abderrahman.
Z Mariages jusqu’au 5 mars 2016
Ils se sont mariés, tous nos vœux de bonheur à :
Hassan Harroute et Anissa Rezzag Mahcène.
Mohamed Ali Bouras et Rhizlenne Bouazzaoui.
Abdoul Diop et Linda Benyahiia.
Mohamed Mosbah et Olfa Sejjil.
Hicham Chenafa et Sabah Youssefi.
Z Décès jusqu’au 7 mars 2016
Ils nous ont quittés. La ville présente ses condoléances
aux familles de :
Georges Prun, France Bureau veuve Bastien, Jacques Lochard,
Mohamed Assendar, Janick Herchin, Belkacem Bouchellah,
Esteban Tejerina Matilla, Jean Bienfait, Geraldo Da Silva,
Marc Toutain, Basilisa-Maria Pampin Salgado épouse Gonçalves
Mateus, Jacques Auzanneau, Janine Coirault veuve Perruchot,
Jacqueline Soula épouse Anne, Jeannine Beux épouse
Dupont, Hugo Simoes Lopes, Germaine Bellony épouse
Pivaty, Benaïssa Hajji épouse Yjjou, Olga Balice veuve Guaita,
Boudjema Djabela.
Santé
Depuis maintenant trois ans, la mission prévention santé de la ville travaille en
partenariat avec le réseau périnatal du Val-d'Oise.
Femmes enceintes : des ateliers pour vous
T
ous les deux mois, la mission prévention santé propose à toute personne
intéressée, de venir participer à des ateliers traitant des questions touchant à l’alimentation de la femme enceinte. Ces réunions, animées par une diététicienne du
réseau périnatal départemental et par la responsable de prévention, se déroulent en
toute simplicité.
Répondre aux questions
Elles ont pour objectif de répondre à toutes
les questions posées par les participants-es,
et d’expliquer aux personnes présentes l’impact de l’alimentation à la fois dans le suivi
de la grossesse, mais aussi à plus long terme
sur la santé de la maman après l’accouchement, et bien entendu sur le nouveau-né.
Plus qu’un cours magistral ou qu’une conférence, il s’agit d’un échange de questions/
réponses et d’une discussion en fonction
des problématiques que souhaitent aborder les participants-es.
Afin de répondre au plus près à tous les enjeux de la maternité, des questionnements
liés à la grossesse en général, à l’accouchement, à l’allaitement, et à tout ce qui peut inquiéter et/ou intéresser les futurs parents, la
thématique de ces ateliers sera élargie à
tout ce qui concerne la femme enceinte.
De 13 h 30 à 14 h 15*, une sage-femme
sera présente pour évoquer tous les points
cités précédemment. Puis jusqu’à 16 h, la diététicienne animera l’atelier sur l’alimentation.
L’ensemble de la séance se déroulera au
centre municipal de santé (salle de réunion
au sous-sol). Il n’est pas nécessaire de s’inscrire au préalable, l’entrée est libre et gratuite.
Les futurs papas sont également accueillis
avec plaisir. Q
Le service prévention santé
*La prochaine rencontre aura lieu le mardi 12 avril.
Conseil pratique du CCAS
Penser au tri et au troc
Parfois, la tendance est à entasser. Pourtant, vous ne portez plus certains vêtements, d’autres sont trop petits. Pensez
à les trier une à deux fois par an. Gardez
ceux dont vous avez vraiment besoin.
Ensuite, premier réflexe, faites du troc,
entre famille ou amis. Des économies en
perspective. Autre solution, revendez-les
sur Internet, plusieurs sites existent.
Acheter ou donner
à des associations caritatives
Pensez aux associations bezonnaises
comme la Croix-Rouge qui organise certaines ventes solidaires à 2 ! le kilo. Si
vous voulez donner, faites de même.
Mercredi 6 avril, atelier « mémoire
des anciens » sur le thème de « Pâques,
Chandeleur, Mardi-gras : souvenirs de
traditions ». Rencontre ouverte à toutes et à tous. Entrée libre et sans inscription, au CMS de 13 h 30 à 15 h 30.
Lundi 11 avril, Femmes et Santé sur
le thème de « L’ostéoporose, en parler
à tout âge pour mieux la prévenir ».
Animée par le Dr Camille Ansart.
Entrée libre et sans inscription au CMS
de 9 h à 11 h.
Mardi 12 avril, (voir ci-contre).
Jeudi 21 avril, bien-être et santé des
seniors sur le thème « Le cerveau ».
Entrée libre et sans inscription au CMS
de 9 h 45 à 11 h 45. Suivi d’un repas
en commun au foyer Péronnet pour
ceux qui le souhaitent (inscription pour
le repas avant le 19 avril).
Pour tout renseignement, contacter
Magali Trigance, responsable mission
prévention santé, au 06 13 06 39 84.
Bezons infos propose une série consommer mieux et moins
cher. Le 2e volet est consacré aux vêtements.
de passe, rentrer ses préférences vestimentaires et ensuite d’être attentif aux
dates. Mais gare à la tentation…
Miser sur les vide-greniers
Pour dénicher la bonne occasion et des
pièces rares, c’est le bon plan. Après, il
faut aimer fouiller. Un site Internet régional existe à ce sujet (https://vide-greniers.org/Ile-de-France).
Suivre de près les promotions
Même hors période de soldes, les enseignes de prêt-à-porter continuent les
promotions. Regardez sur les prospectus et les sites Internet des marques.
Pour les amateurs de marques
Les magasins d’usine permettent de trouver de belles pièces. Il s’agit souvent de
la collection précédente ou de marques
déclassées. À signaler, près de Bezons,
le centre commercial à Franconville et une
enseigne de chaussures à Cormeilles-enParisis. Q
Pierrick Hamon
Télévision :
évitez l'écran noir le 5 avril
Le mardi 5 avril, les propriétaires de
téléviseurs non HD (haute-définition),
sans abonnement Internet (box) ni
décodeur TNT HD, se retrouveront face
à un écran noir. Le risque vaut uniquement pour ceux dont la télé (non HD)
est directement branchée à la prise
d’antenne. Pour les propriétaires de
téléviseur basse-définition dans ce cas,
pas besoin de le jeter. Il suffit de le relier à un décodeur TNT HD. Cet achat,
d’une vingtaine d’euros, peut être remboursé intégralement si la personne en
question n’est pas assujettie la redevance TV. (http://www.recevoirlatnt.fr)
29
Les ventes privées sur Internet
La grande mode. Plusieurs sites du genre
existent sur le web. Il suffit juste de créer
un compte, avec un identifiant et un mot
Agenda santé
Infos pratiques
Hôtel de ville de Bezons
6 avenue Gabriel-Péri
Accueil téléphonique :
01 79 87 62 00
Les services de l'hôtel de ville
Habitat : 01 79 87 62 50
Cadre de vie : 01 79 87 62 30
CCAS/retraités : 01 79 87 62 25
Sports : 01 79 87 62 80
État civil/élections : 01 79 87 62 26
Enfance-écoles : 01 79 87 62 90
Petite Enfance : 01 79 87 62 95
Communication : 01 79 87 63 45
Horaires
Lundi et jeudi après-midi : 13 h 30-18 h
Mardi, mercredi, vendredi : 8 h 30-12 h et 13 h 30-18 h (17 h le vendredi)
Samedi matin : 8 h 30-12 h
Les autres services
Accueil collectif Anne-Frank : 01 79 87 64 13
Multi-accueil Anne-Frank : 01 79 87 64 15
Crèche Madiba : 01 39 61 63 26
Crèche le Colombier : 01 30 76 72 37
Centre municipal de santé : 01 30 76 97 13
PMI : 01 30 76 83 30
Centre social Robert-Doisneau : 01 30 76 61 16
Centre social La Berthie : 01 30 25 55 53
Centre social Rosa-Parks : 01 79 87 64 17
Espace jeunes : 01 79 87 64 10
Maison de la Citoyenneté : 01 79 87 64 11
Médiathèque Maupassant : 01 79 87 64 00
École de musique et de danse : 01 79 87 64 30
Théâtre Paul-Eluard : 01 34 10 20 20
Écrans Eluard : 01 34 10 20 60
Ordure ménagères
Espace public
01 34 11 70 31
Les élus vous reçoivent
Le maire et ses adjoints vous reçoivent sur rendez-vous à prendre au : 01 79 87 62 00.
Pour éviter tout déplacement inutile et obtenir directement un rendez-vous avec l’élu concerné, précisez la question qui vous
préoccupe. Courriel : [email protected]
Commerçants relais de distribution du Bezons Infos
QUARTIER BORDS DE SEINE
30
LISSAC OPTICIEN
82 rue de Pontoise
tél. : 01 39 98 87 09
PHARMACIE DE L'ETOILE
104, rue Edouard Vaillant
tél. : 09 53 93 38 87
YES STORE
85 rue Edouard Vaillant
tél. : 01 39 47 02 07
MOULIN DE PAIOU
BOULANGERIE ARTISANALE
30 rue Emile Zola
tél. : 01 30 76 56 51
AUX CROISSANTS D'OR
BOULANGERIE-PATISSERIE
47, rue de sartrouville
tél. : 01 39 82 73 53
LE BLE D'OR
32 avenue Gabriel Péri
tél. : 09 51 90 59 56
QUARTIER VAL-CHENES
QUARTIER AGRICULTURE
AUX TRESORS DES SAVEURS
119 RUE Maurice Berteaux
tél. : 01 30 76 68 19
FLEUR D'ARUM
ARTISAN FLEURISTE
32T, avenue Gabriel Péri
tél. : 01 30 76 27 15
PHARMACIE DES BRIGADIERES
10, allée Georges Bizet
tél. : 01 30 76 94 40
BOUCHERIE HAIMONET
49 rue de Sartrouville
tél. : 01 39 82 85 56
BOULANGERIE VALVERDINHO
27, rue Victor Hugo
tél. : 01 30 76 06 63

L`entrée de ville se dessine

Transcription

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