cabaret brecht - Halle aux grains
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cabaret brecht - Halle aux grains
CABARET BRECHT CABARET BRECHT De Bertolt Brecht / Mise en scène Guy Pierre Couleau Assistante à la mise en scène Carolina Pecheny Scénographie Laurianne Scimemi Costumes Laurianne Scimemi assistée de Gérard Viard Lumière Michel Bergamin Musiques Kurt Weill, Paul Dessau et Hanns Eisler Arrangements musicaux Didier Dréo Maquillage Kuno Schlegelmilch NOLWENN KORBELL & DIDIER DRÉO .............................................................. ----------------------------------------------------------------------------------Par sa voix singulière et sa présence lumineuse, Nolwenn Korbell nous transporte dans l’univers d’un cabaret berlinois où elle est à tour de rôle chanteuse, meneuse de revue ou encore magicienne… SAMEDI 12 SEPTEMBRE 2015. 21H Halle aux grains / 1h30 Avec Nolwenn Korbell - chants et Didier Dréo - guitares Vent ed du s u CD de p de la ectacle s chans o à repr ésen l’issue ns tatio n PRODUCTION : COMÉDIE DE L’EST – CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL D’ALSACE La feuille de salle est téléchargeable sur la page du spectacle www.halleauxgrains.com Accompagnée du guitariste Didier Dréo, Nolwenn Korbell chante ces filles paumées, ces mères courage, ces épouses oubliées, ces prostituées des bars à whisky qui peuplent le répertoire de Brecht. Elle apporte sa drôlerie, sa légèreté, en interprétant les chansons poétiques, engagées et parfois noires du dramaturge allemand, sur les musiques de Kurt Weil, Hanns Eisler et Paul Dessau. « Il s’est trouvé un moment où le théâtre de Brecht est venu comme une évidence dans mon parcours. Cette nécessité et cette urgence sont les marques du temps que nous vivons. Notre monde est secoué de grands remous bien souvent, et je me suis demandé ce qu’en aurait pensé quelqu’un comme lui, ce qu’il aurait écrit de notre époque. Question insoluble, bien sûr, questionnement sans raison. Ne trouvant pas de vraie réponse, j’ai tout de même voulu cette saison faire un bout de chemin avec Brecht, comme on partirait en balade avec un ami et un peu comme s’il devait nous montrer les tréfonds de ses chagrins, de ses joies, de ses révoltes et de ses espoirs. Comme s’il devait nous révéler une part de ce que nous sommes. Ce miroir tendu par lui vers nous, est écrit de paroles, de mots, d’impressions. Ce bout de chemin que j’ai commencé avec Puntila et Matti, se poursuit en musique, avec des chansons de l’Opéra de quatre sous, de Mère Courage ou d’autres encore. Ce sont elles que je mets en scène, sur les musiques de Kurt Weill et de Paul Dessau, dans un «solo» joyeux, festif et revigorant. Pour cela, il faut une grande interprète, une voix qui nous transporte et nous remue, de l’intérieur. Il faut la voix d’une artiste fervente et d’une femme de conviction, sensible. Je connais depuis quelques années le talent de Nolwenn Korbell, avec qui j’ai déjà travaillé à trois reprises. Sa voix et sa lumineuse présence m’ont toujours transporté vers d’autres horizons, dans les langages qui sont les siens, du gallois au breton, en passant par l’anglais, l’allemand ou le français. Depuis que je pense à ce projet d’un cabaret Brecht, je me suis pris à rêver de ce timbre et de ce regard ouvert, généreux, solaire. » Guy Pierre Couleau NOLWENN KORBELL DIDIER DRÉO Originaire de Douarnenez, bretonnante de naissance, elle mène depuis ses études au Conservatoire d’Art Dramatique de Rennes, une belle carrière de chanteuse, comédienne, auteur et compositeur. Après avoir vécu entre le Pays de Galles et la Bretagne de 1990 à 2000 et chanté dans le groupe folk-rock ‘Bob Delyn a’r Ebillion’, et comme soprano au sein de l’ensemble ‘Arsis Théâtre Vocal’, elle rentre définitivement en France pour réaliser son premier disque N’eo ket echu (Coop Breizh). Sorti en 2003, il connaît un bel accueil. Il en sera de même pour les albums suivants Bemdez C’houloù en 2006, Red en 2007, Noazh en 2010. S’en suivent de nombreux concerts : Vieilles Charrues (Carhaix), Festival du Bout du Monde (Crozon), Festival Interceltique (Lorient), Nuits Celtiques (ParisBercy), Théâtre de Cornouaille (Quimper), TNB (Rennes)... à l’étranger (Ecosse, Belgique, Italie, Espagne, Japon, Pologne...). Au théâtre elle a travaillé à plusieurs reprises avec Guy Pierre Couleau : La Chaise de Paille et Marilyn en chantée de Sue Glover, Rêves de Wajdi Mouawad, Maître Puntila et son valet Matti, de Bertolt Brecht. Elle a signé la réalisation musicale de La Fontaine aux Saints de John Millington Synge. Musicien professionnel depuis juin 1996, Didier a tout d’abord créé le regretté groupe ‘Kern’ en 1992 avec le chanteur Kristen Nikolas. Trois CD ont été enregistrés, Lusk an amzer en 1995, Envoriou Gwechall en 1996 et Bed ar gaou – bed ar spi, en duo avec Kristen, primé en 1999 meilleur disque de l’année par Chaden Ar. En 2000, il devient co–créateur du groupe ‘Arsa’ qui obtiendra en 2001 le Trophée Dagan du meilleur groupe de musique celtique. En 2000 également, sa rencontre avec le poète écrivain voyageur Michel Demion lui inspire la création et la composition de son oratorio celtique Tremar, oeuvre somptueuse mais très peu présentée en public de 2001 à 2003. Didier a décidé récemment de reprendre cette création. En 2007, le Télégramme lui décerne le Grand Prix du disque lié à la Bretagne pour son CD Kerdin da Zirostan, album solo d’inspiration celtique aux compositions poétiques et envoûtantes. Parallèlement à son travail de compositeur, il est guitariste pour Nolwenn Korbell et collabore actuellement à son prochain CD. Il a récemment créé un duo avec le guitariste Lanig Libouban et a composé en 2009 la musique du son et lumière Ur Wech e Oa Telo, qui s’est produit trois soirs de rang à la Chapelle Saint-Telo en Plogonnec. Prochainement ... CRÉATION À BLOIS ! LES SEA GIRLS, LA REVUE Vendredi 2 octobre 2015. 20h30 Samedi 3 octobre 2015. 19h30 PAILLETTES DÉCALÉES ! Pour leur troisième spectacle, elles invitent le spectateur dans les coulisses et les loges, là où tout n’est pas toujours rose et pailleté. Portant toujours haut les chœurs de la chanson comique, ne renonçant jamais à appeler un chat un chat et plus que jamais prêtes à toutes les extravagances, elles ont fait appel aux talents du grand «désordonnateur» Philippe Nicolle, qui dirige la compagnie de théâtre de rue 26 000 couverts et qui n’a pas inventé le 1er Championnat de France de n’importe quoi par hasard. Conception et interprétation : Agnès Pat, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon LE SYSTÈME RIBADIER LES CHANSONS Mutter Courages Lied / Musique Paul Dessau (extrait de « Mère Courage et ses enfants », 1939) Ballad of the Soldier / Musique Hanns Eisler (1932) 3. Lied einer deutschen Mutter / Musique Hanns Eisler et Paul Dessau (1942) 4. Und was bekam des Soldaten Weib / Musique Kurt Weill (Extrait de 1. Mardi 13 octobre 2015. 19h30 Mercredi 14 octobre 2015. 20h30 DE GEORGES FEYDEAU / MISE EN SCÈNE JEAN-PHILIPPE VIDAL 2. «Schweyk dans la Seconde Guerre mondiale », 1943) 5. Das lied von der Moldau / Musique Hanns Eisler (Extrait de «Schweyk dans la Seconde Guerre mondiale », 1943) 6. Nana’s Lied / Musique Kurt Weill (1939) 7. Seeraüberjenny / Musique Kurt Weill (extrait de « L’Opéra de quat’sous », 1928) Surabaya Johnny / Musique Kurt Weill (1929) 9. Vom ertrunkenen Mädchen / Musique Kurt Weill (1919) 10. Salomon song / Musique Kurt Weill (extrait de « L’Opéra de quat’sous », 1928) 11. Alabama Song / Musique Kurt Weill (Extrait de « Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny », 1927) 12. Die Moritat von Mackie Messer / Musique Kurt Weill (extrait de « L’Opéra de quat’sous », 1928) 8. Le Système Ribadier de Georges Feydeau est une comédie en trois actes qui s’inscrit dans la grande tradition du vaudeville. Les répliques fusent, tenant perpétuellement les spectateurs en haleine. Mensonges, quiproquos, jeux sur le langage..., tout se conjugue dans un imbroglio indémêlable. Une femme, un mari, un amant : comment, de cette sainte trinité du théâtre de boulevard, tirer des situations inédites à même de surprendre les spectateurs les plus blasés ? Dans « le Système Ribadier », Georges Feydeau apporte à ce problème des réponses jubilatoirement délirantes, que Jean‑Philippe Vidal et ses comédiens servent ici de main de maître. Un pur chef‑d’œuvre ! VINCENT MORCH. Les Trois Coups.com