Communiqué de presse du 12 juin 2012 Projet BURE - Mirabel-LNE

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Communiqué de presse du 12 juin 2012 Projet BURE - Mirabel-LNE
Communiqué de presse du 12 juin 2012
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L’ANDRA1 confirme et divulgue peu à peu qu’un tiers des installations de surface qu’elle projette
de réaliser dans le cadre de CIGEO2 serait destiné à accueillir en permanence des déchets
hautement radioactifs.
Cette zone d’une centaine d’hectares serait positionnée à l’entrée de la descenderie d’accès aux
galeries souterraines dans un rayon de 5 km autour de la ZIRA3. La CNE4 a récemment confirmé
son fonctionnement en flux tendu : des déchets radioactifs arrivent, on les conditionne puis ils
attendent patiemment que la descenderie soit libérée pour partir dans les souterrains - aussitôt,
d’autres déchets radioactifs les remplacent…et ainsi de suite pendant 100 ans ! Le site accueillerait
donc bien en permanence des déchets radioactifs en surface.
Pour l’heure, l’ANDRA donne très peu de précisions, voire distille des informations
contradictoires : Transports et arrivage par camion ou par train ? Quantité, calendrier et nocivité
des déchets entreposés ? Unités de conditionnement ? Modes d’entreposages et/ou de stockage ?
Risques liés aux déchargements/chargements des colis et à leurs manipulations ? Gestion des eaux
de surface et de sub-surface ? Contamination atmosphérique pour les riverains ? Développement
à Bure de futurs unités en complément des capacités actuelles d’entreposage du site de la Hague ?
Pourtant, il ne s’agit pas de détails mais de points très sensibles pour la tenue du projet global. Ces
installations et leur fonctionnement conditionnent la réversibilité de CIGEO puisqu’elles
constituent l’unique point d’entrée - et donc de sortie - possible pour les déchets radioactifs.
Tous ces points d’obscurité latente laissent imaginer que l’ANDRA tente de saucissonner le projet
CIGEO en dissociant « entreposage/stockage en surface » et « stockage en profondeur ».
Une telle manipulation serait inacceptable et irresponsable car elle éviterait à l’ANDRA d’avoir à
rendre compte des risques et des impacts cumulés de ces deux process industriels indissociables
et lui faciliterait ainsi, et de façon biaisée, l’instruction de l’autorisation définitive d’enfouir qu’elle
projette de solliciter à l’horizon 2015.
Nous n’attendrons pas 2013 et le feu vert de la CNDP5 pour réclamer des éclaircissements
légitimes à l’ANDRA. Pour nous, le vrai débat public commence maintenant !
1
Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs
Centre Industriel de stockage GEOlogique de déchets radioactifs à Bure
3
Zones d'Intérêt pour la Reconnaissance Approfondie (= Zone de stockage)
4
Commission Nationale d'Evaluation des travaux de l'ANDRA
5
Commission Nationale du Débat Public
2
Fédération agrée d’associations de protection de l’environnement en Lorraine
Membre de France Nature Environnement
http://mirabel-lne.asso.fr

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