Catalogue de l`Exposition / Catalog of the

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Catalogue de l`Exposition / Catalog of the
Daniel Boeri présente
L’Open des
artistes
de Monaco
2015
Exposition collective
10 février - 11 mars 2015
Thème :
Les Paradis Perdus
www.lentrepot-monaco.com
Exposition - Vente Ouverture Publique
22 rue de Millo-98000 Monaco
Tel : +377 93 50 13 14
Du Lundi au vendredi 15hà 19h
le samedi sur rendez vous
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OPEN DES ARTISTES DE MONACO 2015
2 éme étape
EXPOSITION COLLECTIVE DES ŒUVRES SELECTIONNEES
10 février > 11 mars 2015
Pour la présente quatrième édition, organisée par la Galerie L’ENTREPÔT, en partenariat
avec Monaco Telecom et la Societe Monegasque d’electricite (SMEG), le thème proposé
aux candidats était :
« Les Paradis Perdus »
SMEG
La première étape s’est déroulée du 15 au 30 Janvier 2015. Elle a mis en compétition
121 œuvres, dont les artistes couvraient 10 nationalités.
Cette étape a permis de sélectionner 32 œuvres de 32 artistes différents, pour la
présente exposition. Elle était divisée en deux parties.
D’un côté, une sélection de 3 œuvres par le vote des Internautes et d’autre part, 30
œuvres sélectionnées par le Jury.
Cette étape est essentielle, non seulement pour sélectionner les œuvres de l’exposition
collective mais aussi ; pour donner une visibilité aux œuvres présentées dans le
concours.
Ce fut particulièrement le cas cette année où, la fréquentation du site de L’ENTREPÔT,
a battu tous les records depuis la création du concours.
Cette année encore la fréquentation du site de L’Entrepôt a suscite un intérêt certain.
Ainsi en trois semaines, il y a eu :
-
263 000 pages vues
-
11 600 visiteurs uniques
-
3 721 votes
Il faut souligner également l’extension de la zone d’attractivité du concours, qui
pour la deuxième année était ouvert à l’international.
Si la région PACA prédomine naturellement avec Nice 3142 visites et Monaco
1236 visites ; les internautes de nouvelles villes ont découvert les œuvres et le
concours :Paris explose les records avec 2877 visites, Aix-en-Provence 421 visites,
Menton 406 visites ou encore Rouen, Milan et Tirana.
Par ailleurs, l’internationalisation du concours se confirme, 20% des visites
sont hors France et Monaco, dont l’Italie et les État Unis 4%, Albanie, Belgique,
Espagne, Grèce, Royaume Unis, Suède...)
SMEG
La présente exposition collective se déroule du 10 février au 11 mars.
Sur les 32 artistes sélectionnés : 16 venant de France, 11 de Monaco, 2 des
USA, 1 de Russie et 1 d’Italie et 1 d’Albanie
Durant cette période le public est invité à voter dans la galerie pour l’œuvre de son
choix jusqu’au 11 mars 18h00
Mercredi 11 mars : Soirée de clôture et attribution des prix
Fin de l’Open des artistes 2015.
Le jury est composé de personnalités issues du monde de la culture :
-Francine Carrere - Paul Emmanuel Dubois - Martine Meunier - Jean Pierre PastorNathalie Verdier - Francis Carrere - Martin Perronet - Guy Magnan - Christian Giordan
- Eric Herenans
Les Prix :
Ce concours est une réelle opportunité pour ces artistes. Jugés sur leur production,
les trois lauréats de l’Open remporteront la reproduction de leur œuvre sur les
couvertures des annuaires 2015.
- Prix Open des Artistes 2015 (attribué par le Jury) :
Exposition-vente personnelle proposée au gagnant, (si sa production le permet)
courant décembre 2015. Le cas échéant, il pourra participer à une exposition vente
collective avec les autres lauréats. L’oeuvre primée sera publiée en couverture de
l’Annuaire Monaco Telecom, édition Pages Jaunes
- Prix du Public :
Les visiteurs de l’exposition du mois de février auront la possibilité de voter pour
l’œuvre de leur choix, lors de leur passage à la galerie l’Entrepôt. L’œuvre ainsi choisie
sera publiée en couverture de l’Annuaire Monaco Telecom, édition Pages Blanches.
- Prix Monaco Telecom :
Le Prix Monaco Telecom est une catégorie qui permet aux participants de réaliser une
photographie dans le respect du thème. Pour cette catégorie, le format de l’œuvre
doit être en portrait. L’œuvre primée sera publiée en couverture de l’Annuaire Monaco
Telecom, édition Collector.
SMEG
Arly Auclair, née en 1961, en Auvergne. Elle expose son travail depuis
1989 en europe et outre atlantique. Peinture au couteau, elle s’exprime par
séries et compose aussi bien des personnages, des nus, du patrimoine
architectural et industriel...ou « l’homme » reste au
centre de son interrogation.
Lauréate de plusieurs prix et de commande publique, elle vit et travaille
en région Poitou-Charentes depuis 1996. Classée parmi les artistes
contemporains du XXIeme siècle, elle est inscrite via ses ventes aux enchères
sur la base de données du marché de l’Art International «Artprice». Travaille
et vit en charente-maritime en France : sur l’île d’Oléron, Grand Village Plage.
sa démarche artistique :
Passerelle entre géométrie, figurations expressives et symbolisme, son style
s’apparente au «cubisme orphique», cher à Apollinaire.
Son couteau est le seul à intervenir, pas de palette, pas de pinceau, ni brosse,
elle fait ses mélanges directement sur la toile. Un univers de couleurs ou son
couteau glisse et souligne, émotivité de la «trace» qui fait la singularité de
sa peinture.
Travaillant ses couleurs en lignes verticales, elle établit un paradigme lui
permettant d’accentuer les effets de profondeur pour souligner son dessin.
Loin de l’abstraction ou rien n’existe, elle adhère au positionnement de
Roland Barthes,aux représentations sémiologisées ou tout fait signes, ou
tout fait sens.
Rhéa et Cronos, Eve et Adam, l’âge d’Or et le Paradis
Huile & couteau sur toile
60 x 70 x 2 cm
Prix : 5 000 €
Du mythologique au religieux, paradis perdu de toutes les possibilités humaines, artistiques,
culturelles, et sociales... Génése d’une perte fondamentale et pourtant l’inexplicable appartient
à notre univers inexploré...il y a d’autres mondes !!!
Romeo and Lada une collaboration Artistique de deux différents
monde. Ils se sont rencontrer pendant la tournée Américaines de Dita
Von Teese en 2009 ou tous les deux perfomer leurs unique burlesque
solo.
Leur rencontre a tout de suite était un coup de foudre artistique, ils
décident donc de collaborer pour créer un visuel sensuel érotique en
utilisant l’outil Modern et egocentrique de nos jours : l’I phone, créer des
«selfies» autoportraits dans des situations sensuelles, érotiques tout en
gardant un coté poétique et politique.
Lada star mondialement connu du «crazy horse paris « et Monsieur
Romeo photographe et performer Artistique créent un unique mélange
en amplifiant la sensualité, avec un esthétisme de mode très particulier
tout en jouant sur les relations du pouvoir entre l’homme et la femme.
Ces deux Artistes vivent de nos jours à Los Angeles ou ils continuent à
créer des images mais également des Vidéos Artistique.
«L’image #Communism»
55 x 55 cm encadrée
Photographie couleur
Prix : 2 700 €
Cette oeuvre a été composée avec l’idée de transfigurer l’image du communisme Russe - à
l’époque où le communisme était glorifié en représentant l’image de la femme - cette image
montre l’opposé : cette femme soumise a pris le dessus dans ce «Paradis» conçus uniquement
pour l’homme en faisant croire à l’égalité des sexes. Le rouge de cette image évoque la couleur
du contrôle celle du communisme (un paradis crée par le gouvernement) un paradis perdu car
cette fois çi le pouvoir est de retour à la femme.
Mario Andrea Barbantini (italie)
«Selfie@Eden»
100 x 70 cm
Photographie tirage unique.Caisson lumineux
«Nous ne sommes plus capables de ne garder rien pour nous, et non plus le paradis. Un hommage
personnel à la peinture de la Renaissance reportée par l’ordinateur graphique avec un Adam
«hipster» et une Ève engagées à se faire un selfie.»
«Non siamo più capaci a tenerci nulla per noi, neppure il paradiso.
Un personale omaggio alla pittura rinascimentale riportata tramite la computer grafica con un
Adamo «hipster» ed una Eva impegnata a farsi un selfie.»’
Gerlinde Behr-Johansen was born in 1950 in Germany, 1956 – 1968
primary and secondary schooling in Germany, 1969 and 1970 language studies
in London and Le Locle (Switzerland). In 1971 she joined German Foreign
Service, with postings to Bangkok, Tokyo and Hongkong. In 1998 she returned
to Bonn. She joined her family in London in 1999 and started studies in art with
City and Guilds of London Art School and graduated with the BA in 2003 and
MA in 2008.
She had group exhibitions in London, participated in the “Reactions” show of Exit
Gallery in New York in 2002, was runner-up of “Challenge the Nail Competition”
of Salon des Arts in London 2006. She also participated in charity art auction
in Sydney. She now lives in Provence and continues with art there. She still
exhibits in England and the South of France as well as Monaco.
«Paradis perdue / Paradis lost - world to come»
technique utilisée: verre sculptural - flashglass installation
dimension variable
Prix : 2 800 €
My work means to merge current concerns and feelings into visionary apocalyptic landscapes through
painting etching and in sculptural glass. I try to use the countless possibilities glass provides me
with, to show my concerns in 3-D. The images can be interpreted as fragments left after cataclysm
or as a vision of the future. My work indeed emerges out of past experiences and current concerns, it
touches on childhood and adult fears; it talks of global warming as well as the horrors and fears of war.
Having lost paradise the ultimate desire is to regain it. This is a desire all religions have in common.
Unfortunately the way man is destroying his habitat makes it look as if we are going in the opposite
direction. This is a fear that I share with many. My sculptural glass oeuvre is hopefully a vision that will
not come true.
Mon oeuvre cherche à fondre les préoccupations et sentiments actuels dans des paysages
visionnaires apocalyptiques à travers la peinture, la gravure et la sculpture de verre. J’essaie d’utiliser
les innombrables possibilités que m’offre le verre pour représenter mes préoccupations en 3-D. Ces
images peuvent être interprétées comme des fragments subsistant après un cataclysme ou une vision
du futur.
Le paradis perdu nourrit le désir de le retrouver même si la manière qu’ont les humains de mettre leur
habitat en danger ne semble pas (encore) aller dans la bonne direction. C’est une appréhension que
je partage avec beaucoup d’autres. Mon oeuvre est la représentation d’une vision qui j’espère ne sera
pas réalisé.
Bernard Richard, Artiste atypique aux multiples facettes, RB est né
en 1937. Son enfance au Maroc explique certainement son amour des
couleurs et des matières.
Sa vie professionnelle a été dédiée à la Médecine mais depuis toujours
il possède un esprit artistique et des mains qui s’agitent et qui créent.
Touche à tout, il s’essaie au travail du tissu, tricot et tissage, il pratique
le piano, peint, dessine, imagine des espaces paysagés, des maisons,
des décorations d’intérieur, construit des «murs puzzle» en pierres
ramassées pendant ses promenades, il écrit des pièces de théâtre et
réalise des décors éphémères pour des fêtes amicales.
De plus en plus proche de la nature, des couleurs et des matières brutes,
il consacre, depuis plusieurs années, sa créativité au papier recyclé.
Plongeant dans les revues, les feuilles publicitaires, les journaux, les
prospectus, à la recherche d’images, de textes, de couleurs, c’est en le
malmenant, le malaxant, le pétrissant, l’écrasant, le plissant, le façonnant
qu’il lui redonne vie, texture, sensualité… pour notre plus grand plaisir.
«Petits papiers des Paradis perdus»
50 X 70 cm
Papiers froissés, collés sur carton, vernis, encadré
Prix : 1 900 €
Guerres, pollutions, décadence, échecs, agressivité, attaques informatiques, toute puissance du
virtuel, contraintes, négations, asservissements, obscurantismes, uniformisation, démocraties
bafouées, soubresauts sociaux… Sur ce fond sombre et torturé, le papier revit, son épaisseur se
structure, sa sensualité s’exprime et laisse émerger ce à quoi l’on peut rêver : la Paix retrouvée,
un monde Libre où l’on peut Respirer, la résurgence de nos Cultures, l’ouverture d’un Avenir…
Quelques un de nos Paradis Perdus.
Sandrine Berthon a étudié la photographie à Paris à l’école de design
et graphisme MJM.
Depuis 11 ans elle habite dans le sud de la France près d’Aix en provence.
La particularité de cette artiste est de faire évoluer l’approche esthétique
de la photographie dans une forme de contemplation contemporaine
proche de la peinture.
Sandrine Berthon utilise la photographie comme matériau de base qu’elle
retravaille par le biais de l’informatique
puis ajoute en fonction de son inspiration peinture, vernis, laques, encres...
puis recouvre ses œuvres d’une
résine qui apporte une incomparable profondeur et intensité aux couleurs.
Dans ses tableaux, les couleurs se fondent les unes aux autres, révélant
ainsi des contrastes qui captent l’émotion
à la recherche d’esthétisme de transparence et de vibration.
Chaque œuvre raconte une histoire, chaque histoire est un voyage ou un
rêve qui se dévoile.
«Prélude»
100 x 70 cm
Création graphique numérique sur aluminium brossé, peinture or, finition vernis époxy
Prix : 1 200 €
S’attarder sur la beauté de notre Terre, de la vie, entre le jour et le rêve … Y a t-il une oreille assez
fine pour entendre le soupir de la nature qui s’essouffle et se fane ?
Chaque jour qui passe nous montre sa force mais aussi sa fragilité, malmenée par l’empreinte
humaine croissante.
« Je vois de ce monde la lumière qui se fait de tout ce qui s’éveille et meurt dans la respiration du
grand livre » (Reginald Pickersgill – extrait de Toile simple)
Thomas Blanchy : «Depuis mon enfance dans les années 80 et
90, j’ai développé un certain goût pour l’image, notamment au contact
de mon père qui tirait lui-même ses photographies en noir et blanc
dans la salle de bain familiale.
Après avoir obtenu un master en histoire, j’ai suivi un cursus dans une
école de cinéma à Paris avant d’enchaîner plusieurs expériences dans
ce domaine. En plus des tournages de films et de vidéos, j’ai commencé
à travailler sur des projets personnels d’ordre photographique.
Parallèlement à un début de carrière dans l’administration monégasque,
je poursuis cette recherche esthétique en me servant des différentes
techniques que peut offrir le médium photographique.»
«Le Songe.»
60 x 79 cm
Photographie numérique, tirage en gomme bichromatée, retouches numériques et impression pigmentaire
en digigraphie sur papier d’art. 10 exemplaires numérotés. N°1
Prix : 900 €
LE SONGE
Depuis la chute de l’homme du jardin d’Eden, il existe bien des sens à la notion de paradis perdu. Aujourd’hui, à
l’heure où se profilent pour le vivant des temps incertains, la richesse et la diversité de la nature pourraient bientôt faire
figure de paradis perdu. Le souvenir des anciens fera le reste. Car les paradis perdus sont avant tout des souvenirs,
et souvent des souvenirs d’enfance ; un cadre idyllique que la mémoire a transformé et dont il ne reste à l’âge adulte
que des images incertaines et floues, aussi fragiles et vacillantes qu’un songe. Ce paradis, c’est la quiétude d’un
jardin ensoleillé, c’est un gour dans lequel on saute à pieds joints, une baignade dans un ruisseau, l’air sain d’une
nature riante, une odeur de beurre fondu ou une madeleine humectée de thé. Ces paradis n’existent plus que dans
la mémoire et le ressenti de celui qui se souvient, symboles d’un passé idéalisé, d’une enfance innocente faite de
moments aussi privilégiés que fugaces. Avec le temps, souvent ces images se brouillent et leurs contours se fondent.
Le souvenir se dilue et parfois, l’esprit, créateur, va former de toutes ces bribes un nouveau songe, irréel. « Le songe
» ici représenté est le fruit de techniques mixtes. Il s’agit d’un travail réunissant la photographie numérique, la gomme
bichromatée et la retouche informatique. Il est imprimé en grand sur un papier épais pour rendre accessible les détails
et le grain au visiteur tout en lui permettant de se perdre dans cette nature paradisiaque.
Christian BONAVIA vit et travaille à Monaco Les séries qu’il réalise
actuellement traitent d’un même propos que l’on peut lire comme une
histoire et qui développe une thématique où domine la femme et où
chaque toile raconte une anecdote avec humour. Son style est tout en
sobriété autant dans la composition que dans les masses de couleur. Ses
peintures épurées, lisses et sans effets, donnent un caractère intemporel
à ses compositions, influencées par la photographie où ses personnages
restent figés dans l’étendue indéfinie du temps et de l’espace. Sa technique
très neutre proche de l’imagerie publicitaire se situe délibérément à part.
Ce réalisme se pare de mystère et ses œuvres apparaissent comme
des énigmes futiles et entêtantes. Bien qu’il ait opté pour un chemin
relativement discret, on le retrouve dans des expositions personnelles ou
collectives : Monaco (Comité AIAP UNESCO, Jardin Exotique, Auditorium
Rainier III), France (Paris : Carrousel du Louvre et Grand Palais, Cannes,
Ste Agnès), Italie (Milan)Espagne (Madrid), Tunisie (Tunis), Japon
(Osaka, Yokohama), Chine (2ème Biennale d’Art Contemporain de Beijing,
Exposition Universelle de Shangaï, Pavillon de Monaco).Création des
affiches pour les « Rencontres Artistiques Monaco Japon » .
«Les paradis perdus»
Acrylique sur toile
100 x 65 cm
Prix : 2 000 €
«Avant d’être perdu le paradis doit être trouvé, c’est là toute la difficulté.
Rechercher son paradis et essayer de le gagner. Il peut avoir de multiples facettes, mais ne
s’obtient jamais avec facilité.
L’exemple nous vient de nos origines.
Bravant les foudres du Seigneur, Eve renonça à un paradis , si parfait, qu’il était insipide, pour
s’engager sur le chemin de l’aventure , et créer son destin, certes semé d’embûches, mais aussi
de créativité, d’imprévu, d’espoir, LA VIE quoi.
Et à chacun de faire de sa vie un paradis.»
Nathalie Broyelle. «Née en 1970 à Aix-en-Provence, j’apportais un soin
tout particulier, à l’école, aux illustrations de mes cahiers de poésie. Arrivée à Nice
en 1983 pour suivre mes parents qui reprenaient un magasin de chaussures, je
rêvais d’une carrière artistique.
Cependant, j’ai d’abord bouclé des études universitaires d’Administration
Economique et Sociale, car pour mon père : «Les comptables, contrairement
aux peintres, ne meurent jamais de faim». Assez rapidement, le besoin de créer
a repris le dessus et m’a conduit à reprendre mon itinéraire artistique. C’est
ainsi que je suis entrée à la Villa Arson, où mon travail s’est alors orienté vers
la conception et la réalisation de costumes pour des modèles que je mettais
ensuite en scène dans des installations vidéo.
La création nourrissant rarement son auteur, je suis devenue enseignante en
arts plastiques en collège, tout en me consacrant en dehors de l’enseignement
à la peinture.
Au bout de dix ans, la profession d’enseignant en arts plastiques, a fortiori dans
des secteurs difficiles, s’avérant épuisante et frustrante, j’ai pris le chemin de
l’enseignement privé et spécialisé dans les écoles d’arts appliqués et ateliers.
La possibilité et l’envie de créer a alors été décuplée et au gré des rencontres,
mon travail plastique s’est densifié.»
«PARADIS PERDU»
Plâtre - 37 X 27 cm
Prix : 700 €
Dès la génèse, l’homme a été chassé du paradis. Le paradis est donc perdu. Il n’existe que dans
son absence.
J’ai choisi de signifier cette perte par une pierre tombale. Le mot paradis y est écrit à l’aide d’une
écriture vide. Notre société contemporaine toujours plus puritaine et liberticide ne sera jamais un
paradis (le paradis n’est pas sur terre) et les paradis artificiels ne remplaceront jamais le paradis
idéalisé ; cette perte est écrite ; elle est donc inscrite dans le marbre, d’où l’écriture du mot perdu
en relief / plein.
ZAZÜ «La notion de « transfert culturel » est essentiel dans mon travail.
Qu’il soit : Adaptation, altération, imitation, transmission, assimilation,
emprunt, transposition, hybridation, interaction, dialogue, influence…
J’explore ma sollicitude pour les peuples premiers des Amériques, et ma
recherche n’échappe pas aux aléas de cette transposition.
La chose n’est pas aisé car nul ne peut ignorer que les Amérindiens sont
les « victimes » de l’histoire. On ne peut aborder ce dialogue interculturel
sans se positionner sur cet historique, afin d’aller au-delà des préjugés ,
des présupposés et des clichés.
Une recherche qui couvre un champs assez large puisqu’il va de la peinture
à l’installation en passant par le costume. Un maximum de techniques
s’y croisent et s’y côtoient, comme pour abolir les distinctions entre les
techniques Beaux Arts et celles plus populaires comme la broderie ou du
perlage.
C’est après mes études de plasticien de l’environnement architecturale à
L’ENSAAMA Olivier de Serres à Paris dans les années 90, que j’ai pris le
partie d’étudier la culture Amérindienne. Depuis je produis des expositions
–installations qui tente à faire entrer le spectateurs dans une atmosphère, y
associant parfois de la performance. C’est d’ailleurs pour cet aspect global,
que j’ai obtenu le premier prix de la biennale de Savonnière en 2014.
«La veste incantatoire aux paradis perdus»
veste taille M, broderie et transfert
Prix : 2 400 €
L’utilisation de l’art textile, qu’il soit broderie, patchwork, couture….a souvent cherché sa légitimité. Souvent ces
savoirs-faires n’ont eu de cesse d’être renvoyé dans la catégorie des « petits travaux ». Pourtant c’est à ces « petits
travaux » que nous devons l’identité des peuples, leur seconde peau. A quand remonte le premier textile ? Les
archéologues le voient comme un moyen de lecture des civilisations….
Ma réponse aux paradis perdus associe 2 idées :
D’un coté, l’idée que le paradis est un jardin, une terre extraordinaire où cohabitent l’animal, le végétal et l’humain
de manière équilibrée. De l’autre, l’idée que pour être en harmonie avec cet environnement, l’homme porte des
vêtements qui y correspondent. Soit qu’il en fasse partie (harmonie), soit qu’il veuille s’en rapprocher (incantation).
« La veste incantatoire aux paradis perdu », met en scène ces deux idées en faisant dialoguer des éléments à priori
antinomiques : photo et broderie, acrylique, perlage et plume d’oiseaux.
Techniques contemporaines et populaires offrent, sur une veste d’homme, une œuvre qui s’interroge sur la notion
d’identité culturelle notamment celle liée à un territoire perdu, et dont la mémoire l’associe à un temps heureux (celui
du paradis). Avec « la veste incantatoire… » nous ne sommes pas en présence d’une pièce archéologique, mais
bien d’une veste actuelle, « incantatoire » à retrouver le chemin d’une mémoire….
Situé dans la Vieille ville, l’atelier de Sandrine Hardjani est une invitation à
découvrir son travail d’artiste basé sur une technique bien connue mais à l’expertise
insoupçonnée : le crayon de couleur.
« Déjà petite, j’adorais le coloriage ! » s’exclame Sandrine Hardjani installée derrière sa
planche à dessin. Le temps a passé mais sa passion pour les crayons de couleur est
intacte. Au milieu de son atelier situé 24 rue Longue, cette artiste évolue au milieu de
ses œuvres avec beaucoup de bonheur.
Accrochés aux cimaises, des natures mortes, des reproductions de voitures, quelques
portraits… Tous réalisés au crayon. Une technique très peu répandue puisque seuls
une vingtaine d’artistes la pratiquent en France. « Une technique qui pousse le mélange
de la couleur jusqu’à disparition complète du support. Il y a véritablement fusion des
pigments et donc création d’une nouvelle couleur et ce, en conservant leur densité
originelle et donc toute leur luminosité » explique Patrick Rogelet sur son site Internet,
précurseur de cette technique et mentor de Sandrine après que celle-ci ait débuté avec
Patricia Michelatti Otto, autre artiste mentonnaise. « A ce niveau, le mélange de la
matière est comparable à celui d’une peinture à l’huile, à la différence que l’action se
produit directement sur l’œuvre et non pas au préalable sur une palette. »
Et le résultat est pour le moins bluffant ! Il suffit de voir le travail réalisé par la peintre
aux crayons de couleur. Inspirée par la gastronomie et le vin – son mari est cuisinier
-, elle a réalisé une série de tableaux sur ce thème qui ornent aujourd’hui les murs de
son atelier. Mais pas seulement. Ses œuvres sont également visibles en ville, dans un
restaurant situé dans la rue piétonne et plusieurs galeries ont déjà exposé son travail.
«La Terre est Bleue comme une pomme»
Entièrement réalisé au Crayon de Couleur CARAN D’Ache sur papier CANSON 180g Blanc.
60 x 80 cm.
Prix : 2 000 €
ALLÉGORIE :
J’ai choisi de me rapprocher du thème du Paradis perdu en évoquant le fruit défendu représenté ici par
« La pomme ».
Le titre m’est apparu comme une évidence, un clin d’œil à l’amour et au bonheur invoqués dans le fameux
poème de Paul ELUARD.
Mais ce que j’ai cherché avant tout à mettre en avant c’est la perte imminente de notre paradis, « la Terre ».
La main de l’homme détruit ici ce Fruit qui nous est si cher en l’exploitant à outrance.
L’histoire du paradis perdu est l’histoire de l’orgueil de l’humanité, de sa cupidité et de son désir de pouvoir
dominateur.
Cloé Jalipa : «Je suis une artiste professionnelle autodidacte,Membre
du Comité National Monégasque de l’Association Internationale des
Arts Plastiques auprès de L’UNESCO.
Mes Oeuvres révèlent en moi mon caractère optimiste et heureuse.
J’évoque au travers de mes oeuvres une nature luxuriante,
exotique,pleines de richesses et de couleurs chatoyantes.
Mon inspiration me vient aussi de mon pays d’origine les philippines
,ou mon imagination ne cesse de progresser au contact du monde
fabuleux et extraordinaire qui nous entoure.»
«Big Apple»
100 x100 cm ,
acrylique sur toile .
Prix : 5 000 €
Big Apple c’est un flash luxuriant, une Eve exotique ,un désir de paradis perdus «retrouvé» tout
droit sortie de mon imaginaire …..qui ne se trouve nul par ailleurs. La volonté de l’artiste face au
sujet :la nature par excellence.
Agnes Jennepin est née à Nice en 1966 : « je commence à dessiner
et peindre dès l enfance et décide plus tard de satisfaire ma passion.
Elève à l’Ecole d’Arts Plastiques de Nice, j’ y acquiers un enseignement
pluridisciplinaire ( académie, dessin, croquis, peinture, histoire de l’ art).
Je me formais aussi, dans divers ateliers, à la mosaïque, que je traitais de
façon très personnelle et libre, et à l’ art du vitrail. Je travaille le mélange
des matières de manière à la fois intuitive et expérimentale, utilise les verres
bruts opalescents comme un peintre les couleurs de sa palette, exploite les
teintes mêlées et fusionnées, la lumière, la profondeur, et joue de leurs
accords. Ma recherche aboutit à la naissance d’une technique personnelle
qui donne à mes créations une identité moderne dans une lecture à la fois
visuelle et tactile.
Mais c’ est naturellement, après plusieurs années de cette pratique
techniquement très rigoureuse, que je reviens à la peinture, qui m’ offre
plus de liberté d’ expression, de spontanéité du geste.
Influencée par Cezanne, Gauguin, Peter Doig, je glisse progressivement
vers une abstraction où ma quête de confrontation avec la lumière,
provoquée par mon travail du verre et mon rituel de marche dans la nature,
devient capitale»
«Arrêt sur image»
73 x100 cm
Technique: peinture à l’ huile et fusain sur toile
Prix : 1 800 €
Spectatrice de ma propre mémoire, immobile devant la fresque déroulante d’ un monde extérieur
saturé jusqu’ à en devenir flou et monochrome, je regarde avec nostalgie ce panorama qui s’
offrirait comme un cocon paisible et harmonieux, refuge rêvé de l’ être au sein de la nature.
Laurent Lassource «Mon travail a débuté en sculpture en 2004
principalement à partir d’objets en lien avec la nourriture. Je me suis
aperçu en fait que je démarrais un travail conceptuel sur la société de
consommation (alimentaire) qui était aussi une prise de distance visà-vis de la «consommation» de l’art.
En 2007, je décide de travailler sur le thème de l’eau : son parcours
dans le temps et l’espace, encore une fois sa consommation et sa
pénurie qui nous fait face.»
«Le paradis blanc (L’envers du décor)»
70 x 40,5 x 58 cm
Bois, colle, enduit et peinture acrylique - 2014
Prix : 1 000 €
Le paradis blanc» (L’envers du décor) est une sculpture, maquette de travail, représentant une
montagne enneigée qui interroge notre rapport au paysage et à notre perception des événements
du quotidien. Ce paradis perdu est ici, un éternel recommencement du cycle de la nature – une
œuvre poétique et conceptuelle où l’artiste invite aussi les spectateurs à découvrir ce qu’il y a
derrière cette montagne, une architecture comme un révélateur, l’arrière d’un décor de cinéma ?
Jeanne Figueras a suivi des études à l’Ecole des Beaux Arts puis de
Lettres à l’université de Bordeaux .
Engagée depuis plusieurs années dans une recherche plastique personnelle,
elle associe peinture, dessin et pastels dans une expression où contenu et
geste se répondent.Elle a exposé en 2010, 2012 et 2013 à la galerie Pro
Art d’Athènes.
_Jeanne Figueras reproduit depuis son plus jeune âge ce qui l’entoure et la
touche pour définir son identité et exprimer son monde intérieur;
_Révéler la poésie, saisir la beauté fugace,questionner ce qui fait signe,
tenter de pénétrer le mystère , voilà ce qui anime son besoin de peindre et
de dessiner.
Une célébration du monde , mais qui, de fait, sous entend une préoccupation
sur le devenir.
«Engloutissement programmé»
60 x 80 cm .
Pastel sec sur papier et peinture acrylique sur altuglass .
Prix : 1 300 €
L’idée des «paradis perdus» évoque ce qui a été mais n’est plus . On est dans un temps révolu. Ne
subsiste que le souvenir, accompagné de nostalgie .
C’est le rêve balayé par la réalité.
«Les Paradis Perdus» au pluriel, car chacun a le sien, voire plusieurs, ils sont multiples,
parfois simplement de l’ordre du fantasme .
Une image symbolique , réelle, et contemporaine de « paradis perdu» illustrée ici est un
de ces rivages idylliques où nature et homme avaient établi un harmonieux équilibre proche de l’idéal
de perfection que chacun porte en soi.
Désormais menacés par l’inéluctable montée des eaux et des pollutions, victimes du
réchauffement climatique,ils sont en voie de lente disparition.
Né à Reims en 1967. Vit à Nice depuis 2008. Freid LEBRUN appartient
à une nouvelle génération de la création contemporaine qui se distingue
par son usage du traitement numérique des images et leur minutieuse
manipulation pour proposer un point de vue sur notre monde dans sa
dimension écologique, économique, sociale et politique.
Ce photographe de l’ancienne école est d’abord un aficionado de l’argentique.
Mais l’artiste aime mettre en scène ses images. C’est dans son atelier de
Valenciennes qu’il commence en 1990 à travailler d’une nouvelle façon. Ses
clichés sont scannés, juxtaposés, collés. Il peint numériquement, toujours
avec des couleurs criardes, des vues en grand angle. C’est ce qu’il nomme
le screemart, un jeu de mots entre screen (l’écran) et scream (le cri perçant).
Pour lui, le numérique est devenu un outil artistique incontournable.En jouant
des couleurs et des contrastes, des images de fond et de premier plan,
ce qu’il ressort de ses séries, c’est la vision d’un monde devenu trop chaotique.
Une planète gangrenée ? Peut-être mais avec une force énergétique telle,
qu’une note positive se dégage toujours également des toiles de Freid
LEBRUN.
Le rouge est sa couleur fétiche. Un rouge fort, créatif, constructif.
«Color Paradise»
75 x 113 cm . 1/20 exemplaire.
Technique mixe (photo+ travail numérique),
Prix : 1 900 €
Cette photo a été prise à Sydney en 2007.
L’homme est un bâtisseur de taille,
L’homme est un destructeur de taille.
La taille de pierre pour la construction,
La taille d’un territoire trop étroit, pour détruire.
Tu construis ton empire, autour de tes croyances inculquées depuis la nuit des temps.
Ces croyances sont un rempart…laisses les de côté
Deviens toi-même !
Une déconstruction pour un nouveau départ.
Mais dans le ciel une menace est en constante progression…
Plus les racines sont taillées, plus l’arbre sera fée.
Plus courte l’herbe est taillée, plus elle sera forte.
Nathalie Leger « Mon aventure artistique commence au fil de l’eau dans la
région des châteaux de la Loire. Ce paysage est un point d’ancrage avec mes
origines puis avec l’épanouissement de mon travail en tant qu’artiste autodidacte
au départ. Le processus de la pratique artistique libre me transporte peu à peu
vers un un voyage initiatique avec le monde des formes , de la couleur puis
avec la rencontre des êtres. J’ai transmis cette expérience auprès de personnes
fragilisées en tant qu’intervenante en art plastiques dans les milieux qui soignent
pour la plupart en psychiatrie. Ce chemin, en corrélation avec ma pratique
artistique a été pour moi, une voie ouverte à la connaissance.
« En tant qu’artiste, je suis sensibilisée à l’exploration de tous les possibles dans
l’évolution de mon travail, dans les interstices de mon imaginaire »
J’utilise dans ma pratique divers matériaux. La peinture acrylique, à l’huile, le
pastel, l’encre ,la poudre de marbre… mais aussi le charbon, les papiers déchirés,
les matériaux de récupération… Actuellement je travaille sur la représentation
poétique des paysages urbains déchus d’après plusieurs images photographiées
et/ou mémorisées comme celles d’un hôpital désaffecté, de maisons incendiées,
de stations de métros dépouillées de leurs affiches, de mur.
«Palimpseste»
92 x 92 cm
technique mixte sur papier
Prix : 2 500 €
Ici dans la peinture un paysage puis une superposition de paysages.
Quelques uns sont comme disparus-détruits ou profondément transformés par l’impact de traces urbaines
encore identifiables (plâtres effrité, mots usés). Ces paysages construits sous forme de peinture se
perçoivent tel un palimpseste. Dans l’esprit du spectateur, il n’est pas sans susciter le doute, quant à ce
qu’il regarde . Des paysages précaires, anonymes qui affleurent la peinture et conservent les traces d’une
ou plusieurs écritures en partis effacées ou au bord de la disparition.
« Les paradis perdus « ne sont pas des lieux définit et déchus.
Le paysage se pose dans la peinture, non pas en tant que lieux géographiques mais en tant qu’état d’âme,
idéal poétique, traversé par la lumière
Il nous engage à une lecture sur plusieurs niveaux des lieux évoqués, proches de l’imaginaire.
Llace Blerta
“The mother’s heart”
65 x 50 cm
Techniques: brush and spatula
The aim of this painting is to show the great value of mother in the difficult moments.
In my painting “Mother’s heart” I like to point out the consequences of the war and the greatest
strenghth of a mother. War has destroyed the houses, has killed many people and consequently
the happiness of the family is extinguished. Family is a paradise in this world. Heart of a mother
is strong enough to inherits continuity of life in children. War destroys the houses and the snow,
but not the sky. Inside of a piece of sky is an ongoing life in the mother’s arms. These qualities are
being imitated from the little girl who is holding the doll. Soldier watches the consequences on his
eyes. He will turn back to require his own family.
Markina Ekaterina 29.03.1976. Elle est née en Russie (Anapa). Elle
est diplômée de l’école d’art en 1991. 2000 à aujourd’hui - un architecte
d’intérieur et artiste. 2001 - Membre de l’Union des Artistes de la Russie
(ministère des graphiques). Elle est mariée. 2 enfants. Elle vit à Moscou.
«La naissance»
29,7 х 42 cm encadré
Papier. encre de chine.
Prix : 2 500 €
The birth is our rescue. The birth – the beginning of a way. It is our chance! But alas, the world is
imperfect and we can’t pass it adequately because the world is cruel! And paradise with us. We
live in it, but often we don’t notice. Turtles are born to please us with the existence. But often they
are born to become simple a bag or a purse. It seems absurdity! It really Paradise Lost!
La naissance est notre sauvetage. La naissance – le début de la voie. C’est notre chance! Mais
hélas, le monde est imparfait nous ne pouvons pas le passer dignement, parce que le monde
est rigide! Et le paradis avec nous. Nous y vivons, mais nous ne remarquons pas souvent. Les
tortues naissent pour nous réjouir de l’existence. Mais souvent ils naissent pour être simple par
le sac ou la bourse. Cela semble à l’absurde! Cela en effet le paradis perdu!
Gregoire Massoneau né le 26/06/73 à Vichy
expo de groupe : artistes d’auvergne, Clermont Ferrand
salon H2O, Vichy 2001, 2002, 2004, 2008
salon SAFE, Le Mont Dore 2007
salon art shopping, Paris 2013
expo art & gastronomie institut culinaire, Montréal 2014
expo personnelle : centre culturel Valery Larbaud Vichy 2004 et 2011
«Paysage»
25 X 32 cm
peinture acrylique/bois
Prix : 1 850 €
Daniela Nosenzo Vandenbosch est née en Italie en 1966, elle est diplômée
en Economie Politique Internationale à l’Université Bocconi de Milan et a obtenu
un Master of Business Administration de l’Institut Theseus de Nice, Sophia
Antipolis. Eclectique, tout en poursuivant une carrière en finance internationale,
elle s’est toujours intéressée à l’art, l’archéologie, la musique, le théâtre, les
expressions artistiques en tout gendre. Elle a étudié le piano au conservatoire
de Turin, le chant choral, et les arts dramatiques à niveau amateur aussi bien en
Italie qu’en France (atelier adultes théâtre du Lavoir de Menton, conservatoire
de St Laurent du Var).
Vivant à Monaco depuis presque 30 ans, elle est très impliquée dans la vie
de la Principauté, et a été en 1995 Président National de la Jeune Chambre
Economique de Monaco, représentant cette organisation au niveau international.
Elle reste à ce jour très attachée aux valeurs de cette association.
Depuis peu, elle découvre un intérêt pour l’art plastique. Elle en est à ses premier
pas.
Elle vit avec un artiste peintre belge et ils ont un enfant et un grand chien.
«La caduta - La chute - The fall»
100 x 100 cm
Photo imprimé et collage en relief
Prix : 980 €
La caduta
Negli inferi è precipitato il tuo fasto, la musica delle tue arpe;
Come mai sei caduto dal cielo, Lucifero,
figlio dell’aurora?
Come mai sei stato messo a terra, signore di popoli? ( HYPERLINK «http://
it.wikipedia.org/wiki/Libro_di_Isaia» \o «Libro di Isaia» Isaia 14, 11-13)
La chute
Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, Avec le son de tes luths;
Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l’aurore!
Tu es abattu à terre, Toi, le vainqueur des nations!… .… (Esaie 14, 11-13)
D’origine Auvergnate Nicky Portal a quitté le bercail familial à 18 ans pour
aller vivre dans le Londres des années Punk. A l’approche de la trentaine,
poussée par sa frustration de n’être qu’une artiste dans l’âme, sans bagages
académiques, elle se lance à la recherche de sa propre forme d’expression en
étudiant toute seule les consacrés de la Peinture.
Autodidacte acharnée, elle s’essaye d’abord à la peinture à l’huile avec
quelques portraits, fait des collages et enfin se découvre un style en exécutant
des aquarelles modernes aux couleurs fortes, exhibitionnistes et tendres à la
fois, sorties directement de l’univers flamboyant de Salvador Dali et des images
angéliques de Marc Chagall.
Elle expose pour la première fois et avec beaucoup de succès à Brighton en
1992. En 2005, elle ouvre son propre atelier à Honfleur en Normandie où elle
fait principalement des toiles acryliques et donne des cours de peinture aux
enfants jusqu’en 2012.
Depuis deux ans, elle travaille sur son ordinateur d’après des photos de tous
sujets, presque toujours prises par elle_même.
Après un séjour en Italie, Nicky s’est installée l’automne dernier à Nice, la belle
Italienne et nouvelle source d’inspiration, Nizza !
«C’ETAIT LE PIROU !»
œuvre numérique d’après une photo imprimée sur toile
61× 46 cm (12P).
Prix : 1 000 €
Ma mère m’a un jour montre une vielle et toute petite photo de quelques centimètres seulement. Il m’a fallu prendre
une loupe pour la regarder. C’était une petite merveille :)
Et l’automne dernier, j’ai vite trouvé le moyen de parler
des paradis perdus : retravailler sur mon ordi un Agrandissement ! De 15x10 de cette photo, souvenir qui illustre
si bien les moments brefs mais joyeux et ludiques. Que je passais pendant les grandes vacances avec mes frères
et mes sœurs, mes cousins et mes cousines. Moments perdus n’a jamais. La photo est très drôle : la queue le
évidemment bien calculée est pourtant très bancale. Et chose qui ne pouvait pas être prévue, nous avons tous des
basquettes blanches au pieds !
Nous sommes alignes par ordres de taille et d’âge : je suis la sixième dans le rang
avec mes cheveux dorés. Jai du inventer compétemment le fonds, l’originale ne laissant voir derrière nous qu’une
masse sombre sur tout le long.. Des arbres verts. Nous étions dans une clairière en plein milieu de la foret de la
Margeride dans le Cantal ou j’ai passe une grande partie de mon enfance. Et dans l’immense foret nous avions
l’habitude de nous poser à un endroit qui s’appelle le Pirou. C’était «le Pirou’ ! Oui CT LE PIROU !
Désormais, meme
si la foret est toujours la (heureusement), nous ne nous retrouvons plus jamais comme ca pour le plaisir d’être
ensemble et de s’amuser. La vie nous a disperses et le petit garçon qui joue derrière la farandole va avoir 49 ans
cette année...
Un paradis perdu a jamais : celui de mon enfance et ma première jeunesse. Même la photo est elle
aussi perdue, décolorée, floue. Ne pouvant guere ameliorer tous ces personnages, j’ai eu l’idée de les mettre dans
un cadre, imaginaire of course, mais tel qu’il serait devenu après toutes ces années. Puis m’est venu le flash du
«trompe l’œil». Un extra touche de magie dans ce cadre féérique. Je viens d’aménager à Nice et suis émerveillée
par la beauté des bâtiments de cette vielle ville italienne Où tout n’est pas perdu...
Lalita Pridane, peintre et photographe née en 1982 à l’union soviétique.
Passé son enfance à Lettonie , a commencé à étudier les arts plastiques
appliqués en parallèle de ses étude lors de son adolescence. Puis, elle a étudié
dans l’université de la Sorbonne à Paris et l’école supérieure Nice. Elle vit
aujourd’hui à Monaco. A ce jour depuis 2010. Lalita a exposé dans différents
villes de la Cote d’Azur , la Gaude , Nice , Cannes , Monaco et Beausoleil.
L’art a toujours fait partie de sa vie. Lalita l’exprime avec passion sur des sujets
qu’elle préoccupe tels que les êtres humains, l’environnement, les problèmes
comportementaux de notre société, l’espoir , une approche sur l’exploitation
de l’imperceptible. Elle pense que l’oeuvre d’art ne se limite pas à l’aspect
esthétique et l’exprime dans ses peintres et photographie des messages
essentiels et questions philosophiques permettent de retranscrire sa sensibilité
, ses émotions et ses perceptions sur le monde qui l’entoure.
Lalita, invite , l’observateur en dialogue et à la réflexion .
« Maldives : Paradis perdu ? »
120 X 80 cm
Techniques mixtes : acrylique sur toile et collage
Prix : 1 200 €
Je souhaitais illustrer à partir mon carnet de voyage (mes croquis et photos ) au Maldives, la question, la
problématique, Paradis perdu ?
Cette peinture est une visualisation des ces îles idylliques, perdues au milieu de l’océan Indien, l’archipel
des Maldives et paradis perdu de îlot Thilafushi.
Le réchauffement climatique y provoque déjà la destruction des coraux, la hausse du niveau de la mer
et l’érosion des côtes.
Le tourisme entraîne d’autres effets néfastes, comme l’accumulation des ordures et des déchets, pour
certains toxiques, qui polluent les lagons transparents. Des centaines de tonnes d’ordures, parfois
toxiques, s’accumulent sur Thilafushi.
Cet îlot jadis paradisiaque est depuis quinze ans, la plus grande « île poubelle » du monde.
Malgré des décennies d’efforts pour prévenir et réduire l’accumulation de déchets comme le plastique,
ou encore les déchets industriels, il est évident que le problème ne cesse de s’aggraver. Toutefois, il est
évident qu’une communauté ou un pays agissant isolément n’aura qu’un faible impact. Nous devons
nous attaquer collectivement à cette problématique.
Bart Ramakers ( né en 1963) est un artiste belge. Ses tableaux sont
inspirés par les mythes et les contes sur la beauté et la puissance, la
passion et de trahison, de la sensualité et de la brutalité, la vie et la
mort. Il interprète ces thèmes classiques d’un point de vue du 21e siècle.
Parfois sensuelle, parfois fragile, parfois humoristique, toujours avec un
oeil vif pour l’esthétique. Lorsqu’il ne s’e attarde pas dans les catacombes
de la civilisation occidentale, il découvre le monde entier.
«Explorateurs»
imprimé en 10 exemplaires sur le format
45 x 60 cm, en lambdaprint collé sur dibond et encadré à l’américaine,
Prix : 3 950 €
«Si Satan n’avait pas réussi à convaincre Eve, et à travers elle Adam, à croquer dans la pomme, la
paix et le calme auraient perduré dans le Jardin d’Eden. Il ne se serait rien, absolument rien passé
dans l’Histoire humaine : le monde n’aurait jamais été exploré par l’Homme, aucune nouvelle
génération n’aurait vu le jour, aucune guerre n’aurait éclaté, aucune avancé scientifique aurait été
possible, et l’art n’aurait pas été créé. C’est lorsque le paradis a été perdu que l’éternelle quête
humaine a pris son envol.
Aussi paradisiaque que la principauté de Monaco puisse être, elle a aussi son rôle à jouer dans
le monde, et envoie donc ses ambitieux descendants dans le monde afin de contribuer au
développement de l’Humanité. Heureusement pour eux, un retour reste toujours possible et la
perte du paradis n’est que temporaire !»
Frederic Retornaz : «L’art : une extension de moi-même
Aussi loin que je m’en souvienne, l’art à toujours fait partie de ma vie.
De mes premiers pas en tant que graffeur, à ma carrière de peintre en décors, en
passant par ma formation en communication visuelle, j’ai toujours été en quête
d’un langage permettant de me raconter et me redécouvrir.
Du souvenir de mes émotions provoquées par les peintres de la renaissance
est venu le désir de revenir au geste libératoire du pinceau en redessinant à ma
manière, les grandes fresques des palais italiens.
Fasciné par la matière, les possibilités infinies offertes par les outils et médiums,
je suis devenu au fil du temps un explorateur des temps modernes.»
«Les Paradis Perdus»
100 x 85 cm
Huile et feuilles d’or sur aluminium –
Prix : 3 500 €
Il a été dit que la terre est une «vallée de larmes»...
Face aux multiples vicissitudes de la vie, on ne peut s’empêcher de regretter le paradis perdu et en même
temps de s’interroger sur ce qu’il devait être
Dans ce geste pictural, j’ai tenté de répondre à la question en montrant que, en même temps que l’homme
essaie de retenir la femme qui va s’engloutir inexorablement dans une sorte de tourbillon opaque, il essaie
de retenir la vie du jardin d’Éden, conscient que de ce moment dramatique, la suite de leur existence ne
s’écoulera plus dans la félicité éternelle.
C’est pour marquer cette césure et son caractère irréversible que la toile est en deux parties : une partie
haute où l’homme est encore, pour quelques instants, au paradis qui va être perdu et une partie basse
où la vanité de ses efforts désespérés ne l’empêchera pas de chuter et de rejoindre la femme qui semble
déjà l’attendre.
Edyta Sroczynska est née en Pologne, d’un père ingénieur en construction
et d’une mère créatrice dans la haute couture.
Son arrière grand -père et son grand-père ont été artistes peintres eux aussi.
Edyta est résidente en Principauté de Monaco depuis 1996, s’y est installée
après ses études de sport.
Membre de Comité National Monégasque de l’A.I.A.P (Association International
des Art Plastiques), de l’U.N.E.S.C.O (Organisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture), sous le Haut Patronage de S.A.S. le
Prince Albert II de Monaco.
Membre de l’International Police Association ( I.P.A ), section Principauté de
Monaco.
Membre de l’Association de Quartier Le Rocher ( A.Q.L.R ) , Communauté.
« Ou es-tu donc, Adam »
46 x 55 cm
acrylique sur toile , or pur
Prix : 1 400 €
Adam s’enfuit avec Eve quand Dieu S’approche .
Le fait qu’ils éprouvent le besoin de ce cacher montre, qu’ils
sont désormais conscients de leur péché et de leur séparation d’avec Dieu . Ils pensent donc que
tout est perdu !-( « le paradis perdu » ) Mais Le Seigneur Dieu l’appela Adam et lui dit :
-Ou es-tu donc ?
C’est une invitation à une rencontre au dialogue.
C’est un appel d’Amour, Dieu s’intéresse à l’homme pêcheur.
Ce n’est pas pour lui faire des reproches, mais pour le sauver.
Quelle que soit notre situation, marquée par la souffrance,
Quels que soient nos échecs, nous pouvons entendre la voix de Dieu qui nous invite :
-Ou es-tu ? Viens à moi.. Reviens.
En vérité rien n’est perdu !
Joël Tchobanian : Artiste monégasque autodidacte et directeur de l’école
du Parc
Membre Fondateur du collectif d’artistes « les Art’ochtones de Monaco
Depuis que j’ai l’âge de tenir un crayon dans les mains : je dessine, c’est pour
moi comme une sorte de thérapie. Mon style s’appuie sur des sensations
romantiques mêlées d’une ambiance gothique. Mes portraits sont en fait des
allégories des sentiments humains.
Ma technique originale s’appuie sur des techniques mixtes : un dessin
classique au crayon graphite, au fusain, à la craie ou au pastel scanné et
retravaillé numériquement à la palette graphique ou sur IPad pour donner
vie à une oeuvre imprimée sur toile et retravaillé avec des pigments, des
vernis, des collages et des enduits. La digigraphie me permet de donner vie
à mes créations virtuelles : le dessin original renaît avec un autre format et
sur des supports différents (Papier, bâches, Plexiglas) avec des couleurs,
des illusions optiques, des matières nouvelles : une mutation visuelle et une
communication du réel au virtuel vice-versa.
«Nuit/N+8 ou l’union de l’infini»
100 x 60 cm
Art digital sur plexi
Prix : 2 800 €
Lorsque je n’étais qu’un enfant et que je n’arrivais pas à dormir je cherchais l’origine et la signification
du mot : NUIT...
J’ai fouillé mes encyclopédies, épluché les dictionnaires... ouvert les volets et j’ai regardé les étoiles...
Puis, un soir, j’ai trouvé quelque chose d’étrange...
Voilà l’explication : Dans de nombreuses langues européennes, le mot NUIT est formé par la lettre «N»
,et suivie du numéro 8 dans la langue respective.La lettre «N» est le symbole mathématique de l’infini,
suivi du nombre 8, qui symbolise aussi l’infini.
Ainsi, dans toutes les langues, NUIT signifie l’union de l’infini!
Voici quelques exemples :
PORTUGAIS : noite= n + oito ANGLAIS : night= n + eight ALLEMAND : nacht= n+ acht
NEERLANDAIS : ,acht= n + acht ESPAGNOL : noche= n+ ocho ITALIEN : notte= n+ otto
FRANÇAIS : nuit= n+ huit
C’est peut-être pour cela que les enfants ont peur de la nuit , de ne jamais se réveiller lorsqu’ils
plongent dans les songes ?
C’est peut-être pour cela qu’ils pleurent avec l’angoisse du crépuscule ?
C’est cela peut-être le secret de nos paradis perdus ?
Chloé Trujillo porte plusieurs chapeaux, c’est une artiste
visionnaire, canalisant images, musiques et mots, ainsi qu’une
auteure publiée, une chanteuse, une scientifique, une guérisseuse
et une styliste. Mariée à la rock star Robert Trujillo du groupe
Metallica, avec lequel elle a deux enfants, eux-meme artistes,
elle vit heureuse en Californie du Sud. Son Art est une aventure
spirituelle remplie de visions symboliques similaires aux rêves
universels que nous partageons où le Tout n’est qu’Un. Vous
pouvez en savoir plus en allant sur www.chloetrujillo.com
«les Paradis Perdus»
60 x 50 cm
Peinture a l’huile et acrylique sur bois
Prix : 5 656 €
Peindre pour moi, c’est une méditation accompagnée d’une intention de créer selon un theme (s’il y a lieu).Des
images viennent et je laisse ma main être guidée, sans
résistance... C’est une fois l’oeuvre terminée, que je peux alors examiner de plus près ses détails et l’analyser…
J’aime laisser foisonner l’interprétation de chacun face à l’oeuvre, mais voici un petit aperçu de la mienne sur “les
Paradis Perdus”.
Ma première vision fut celle du Jardin d’Eden, empli d’une nature abondante, luxurieuse, fertile et riche dans
laquelle pousse des mandalas-fleurs. Ces mandalas
décrivent le motif holistique de la Vie, la nature éphémère de la fleur melée à l’éternelle beauté et énergie divine de
la géométrie spirituelle du mandala; c’est ce travail artistique et sacré que chacun accompli durant son existence.
Au centre de ce jardin divin, l’arbre de vie est là, debout et fort, porteur des fruits
interdits, dont la rondeur suggère l’intégralité et l’unité, et, qui garantissent l’immortalité par l’union en permettant
d’atteindre le savoir universel du tout, tel un dieu discernant le bien du mal. L’oeil-qui voit tout, l’oeil de la providence,
se lève dans un multivers violet, union de la force énergétique du rouge et de l’intégrité spirituelle du bleu, couleur
de la plus haute vibration du spectre visible qui suggère l’introspection. L’oeil supervise la scène, observant
particulièrement l’ange gardien dont l’épée tranchante, symbole de purification, protège l’arbre des vices du serpent.
Le serpent rusé, qui, facilement nous fait succomber aux désirs terriens, comme celui de gouter un morceau de ce
qui est interdit …Le soleil et la lune se partage l’espace, unissant les opposés. La lune rousse écliptique définie ce
moment magique où tout est possible, alors que le soleil couchant ou levant invite la beauté et la gratitude, nous
rappelant encore cet inévitable cycle de la vie et la mort.
Les cinq éléments représentés et les douze étoiles renforcent l’idée de l’entier, le complet, le “Un”. La colombe
réconforte apportant son message de paix et de visitation divine. Cette peinture dévoile la transformation vers
l’intègre, l’équilibre de tout ce qui est, fut et sera, l’équilibre de toutes énergies, sachant que sans obscurité, la
lumière n’est pas. Néanmoins, le champ énergétique divin nous lie tous, via le sang de la vie, tout au long de notre
quête des Paradis Perdus
Murielle VELAY-MICHEL, de son nom d’artiste MiraBelle, a débuté de manière
professionnelle la peinture il y a une dizaine d’années, avec un médium complexe :
l’aquarelle. De ce médium de prédilection, sont nés de nombreux nus académiques
de grande qualité. «Il me manquait cependant quelque chose que je n’identifiais
pas réellement à cette époque : un certain relief, de la texture, une liberté de
mouvement…»Aussi, MiraBelle s’est-elle affranchie de la technique proprement dite
en rompant avec le style «conventionnel» et codifié de ce médium pour aborder
un style plus informel où le geste et la matière prédominent, loin de toute attente
académique. Le chemin n’a finalement pas été très long pour que l’artiste trouve
sa nouvelle voie et donne une nouvelle orientation à sa peinture. Le fruit de cette
recherche : une démarche artistique.Les corps représentés ont une «âme» et une
énergie étonnante. Ils nous envoient en pleine face un message poétique et spirituel
d’un érotisme assumé mais toujours d’une grande pudeur.
«Cette démarche est en constante évolution et j’aime à dire que ce n’est pas tant
l’oeuvre réalisée qui est importante mais le chemin qui m’y conduit, le processus
créatif.» L’artiste pratique la sculpture modelage depuis quelques années. Elle a
appris la technique auprès du sculpteur Mateo MORNAR, à Monaco. «J’évolue
maintenant seule. Je travaille sans modèle avec en mémoire les toiles que j’ai crées.
Souvent mes bronzes font en quelque sorte écho à ces dernières.»
Mirabelle nous présente aujourd’hui le fruit de ses recherches dans une «technique
mixte» sur toile : «Ève - Les sources de la Connaissance.» Dans cette récente
réalisation, elle «bouscule» l’aquarelle en la mêlant à d’autres médias tels que
l’acrylique, les encres colorées, le plâtre, le spray,…
«Ève, ou les Sources de la Connaissance»
80 x 120 cm
Technique mixte sur toile.
Prix : 2 900 €
Il existe encore des paradis perdus aux confins de notre Monde, où vivent les sept filles d’Eve et
l’esprit de Gaïa, et où dominent la puissance d’une terre primitive originelle et la liberté des corps nus.
Il reste des sanctuaires édifiées à la gloire d’Héra et d’Aphrodite, qui marquent encore notre âme et
notre chair d’une sensualité ancestrale et instinctive.
Eve alanguie écoute leurs chuchotements et leurs anciennes légendes oubliées, sources de la
connaissance.
Né en 1980 à Cannes, Sylvain OTA développe dès son plus jeune âge une
sensibilité artistique.
Adolescent, il s’exprime à travers le dessin sous forme d’illustrations, de bandes
dessinées imprégnées de la culture Manga. il puise aussi son inspiration à
travers la nature qu’il affectionne particulièrement. Il s’oriente ensuite vers des
études d’Art et de Communication à l’Université de Nice Sophia Antipolis qui
lui font découvrir une autre forme d’expression, l’infographie dont il fera son
métier au milieu des années 2000.
Après un pause d’une dizaine d’années où il privilégiera sa carrière
professionnelle, Sylvain OTA retrouve l’envie et le plaisir de s’exprimer
artistiquement par le dessin, la photographie ou encore par des œuvres
numériques.
«Childhood»
• 33 x 43 cm • encadré
Encre sur papier • Pièce unique
Prix : 600 €
L’enfance est un lointain souvenir qui se fane au fil des saisons. Peu à peu, nous perdons ce
regard candide. Seule la mémoire demeure pour témoigner de ces moments passés. Paradis de
l’insouciance, l’enfance est un monde que l’on doit quitter pour enfin en apprécier toutes les saveurs.
Pierre Beaubié «De la macro aux paysages grand angle en passant
par des portraits intimistes,
l’auteur, amateur passionné, a redécouvert la photographie avec le
numérique et les 35 heures.»
«Paradis Perdus,»
Photographie couleur prise le 29/05/2014 à 13:49 à Nice
Le format 30 cm x 40 cm, sur aluminium. Tirage unique
Prix : 800 €.
La perte du paradis : une souffrance connue de tous, une déchirure, une séparation de soi et des
autres...et pourtant, comment perdre ce qu’on ne peut posséder ? Mais surtout pourquoi vouloir
le posséder alors qu’il suffirait de le vivre ?
Nul ne peut posséder le paradis...mais chacun peut le retrouver. A ce jeu de piste les enfants
sont habiles, pour peu qu’on leur donne un peu de sécurité, de confiance et d’espoir. Ils savent
retrouver, et maintenir le temps du jeu, leur paradis. Certains même arrivent à vivre ensemble ce
moment qu’est le paradis.
Si chaque enfant possède sa façon, son chemin personnel, ses connexions, des éléments tels que
l’eau et la lumière sont d’excellents vecteurs. La musique aussi, quand notre musique intérieure
rencontre celle du monde … je vous parle d’harmonie, je vous parle de bonheur.
Le paradis est un état de conscience. Il existe un flux, un ensemble de sensations, qui connecte
ce monde avec la personne que nous sommes vraiment. Il faut savoir ouvrir son esprit et recevoir
sans préjugé, comme le ferait l’enfant qui est en nous. Alors quant on se sent exister pleinement,
le paradis est fusion et il n’existe pas de captation possible de cet état. C’est une expérience
personnelle, impermanente et vibratoire.
Observer les enfants jouer nous enseigne que l’obtention suivie de la perte du paradis est une
simple déconnexion, de nos sens, de notre être, sans rien de définitif. Alors un paradis perdu...
dix de retrouvés.
Eric Peltier est né en Normandie en 1969. Il est passionné dès l’enfance par
l’architecture et l’image. Il se spécialise en assistant de grands photographes
comme Jean-Baptiste Mondino, Nick Knight. Il collabore à de nombreux éditoriaux
et dossiers de presse dans le milieu de la beauté et de la mode. Dès 2009, il
réalise des expositions personnelles, « L’Ere du Temps », « Avenue of Shapes »
Si le discours peut paraître grave, c’est le travail artistique qui prend toute sa
place dans cette série. Le travail d’Eric Peltier est pur et esthétique, le cadrage
y est particulièrement soigné. Eric Peltier se libère des lignes de l’édifice qu’il
transforme selon le besoin pour laisser place à l’imaginaire et au discours.
Les images mêlent beauté, force, douceur et humour, la série résonne tel un
message d’espoir.
«The Rainbow»
90 x 52 cm
Tirage d’art baryté Epson monté sur PVC.
Prix : 1 000 €
« Certaines espèces sont poussées à l’extinction, comme si elles étaient expulsées de la planète.
D’autres, parce qu’elles ne peuvent pas se déplacer vers de nouveaux habitats aussi vite que le climat
change, sont aussi dirigées vers la case extinction ».
E_x_t_r_a_i_t_ _d_u_ _l_i_v_r_e_ _l_e_ _F_u_t_u_r_ _d_’A_l_ _G_o_r_e_ _
De nombreuses prophéties bibliques décrivent un avenir où les humains vivront dans le Paradis rétabli.
Le Paradis, les Paradis, ne sont perdus que quand ils n’existent plus. Paradis, mythe ou nature ?
Pour reprendre le symbolisme biblique, les espèces animales ont pu être sauvées du déluge en étant
invitées sur l’arche de Noé.
La piscine du Bains des Docks du Havre est un joyau de l’oeuvre de Jean Nouvel. La construction est
baignée de lumière et de couleurs et dégage une atmosphère apaisante, quasi magique, qui relie à
la fois le temps et l’espace.
Attiré depuis toujours par l’architecture et l’environnement, ce lieu m’a inspiré pour traiter du problème
du problème des animaux menacés d’extinction auquel je suis particulièrement sensible. A l’issue
d’un travail photographique sur l’architecture, j’ai inséré les flamants dans mon image, en utilisant
des figurines, véritable parti pris pour suggérer qu’ils pourraient n’être déjà plus qu’un souvenir. J’ai
souhaité par ce travail leur offrir un ultime refuge, telle une arche contemporaine.
Laure Mathieu De la tapisserie haute et basse,en passant par la gravure,
de Nantes à Nice,de maître-lissier en maître-graveur,Laure dévide sa
«bobine» .Des commandes publiques la font connaître dans le milieu de l’art
textile,dont une pour la ville de Nice «Armstrong» d’après Raymond Moretti
exposée en permanence au des congrès Acropolis.
Depuis une quinzaine d’années,elle anime les ateliers pédagogiques d’arts
plastiques pour enfants,adolescents et adultes d’abord au MAMAC et jusqu’à
aujourd’hui au musée MATISSE
Dans son atelier «le hangar pellegrini» elle se consacre à ses recherches et
créations:oeuvres sur papier,encre de chine, acrylique,monotypes,gravures.
Ses oeuvres se regroupent en séries:les Corpsgraphies,les Bibographies,les
Bobines,Les Éffilochées,les Ardoises, Histoires de Tâches,Fils et Brindilles.
En permanence à la Galerie Maud BARRAL à NICE à la galerie ARTMARKET
à COPENHAGUE
«Le mouton noir»
20 x 60 cm
3 Monotypes encre typo noire et dessin à la plume encre sennelier bistre sur papier japon
marouflés sur châssis toile
Prix : 500 €
«Dans la forêt calcinée le mouton noir»
Ne subsiste dans l’idée de jardin idéal, de bonheur et de vie qu’une forêt de brindilles en
partie perdue
et l’agneau symbole de pureté et d’innocence. Le blanc devenu brun mais pas encore noir.
Tout ne serait pas perdu, peut-être une certaine renaissance viendra ?