bernard dorval vital proulx richard fortier

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bernard dorval vital proulx richard fortier
FINANCE ET INVESTISSEMENT
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BERNARD
DORVAL
Président suppléant
TD CANADA TRUST
Né à Montréal (58 ans)
Actif : 620 G$
Effectif : plus de 80 000 employés
TD a ramené son
bénéfice par action à
des niveaux records,
conservé son avance
dans le service à la
clientèle et poursuivi
son expansion
québécoise.
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VITAL
PROULX
Président
HEXAVEST
Né à Longueuil (44 ans)
Actif total : 5,7 G$
Effectif : 23 employés
En 2010, Hexavest
a presque triplé ses
actifs sous gestion
grâce à son expansion
internationale.
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RICHARD
FORTIER
Président et chef de l’exploitation
DESJARDINS SÉCURITÉ FINANCIÈRE
Né à Nicolet (60 ans)
Actif sous gestion : plus de 25,5 G$
Effectif : 3 800 employés
Grâce à la progression
de DSF hors Québec,
la marque Desjardins
gagne en notoriété
partout au Canada.
Février 2011
2010 a été une année record pour la
Banque TD. « Le bénéfice par action rajusté est de
5,77 cette année, par rapport à 5,75 avant la crise, et
ce, malgré une croissance considérable du nombre
d’actions lié à des normes de capitalisation plus élevées et aux acquisitions », se réjouit Bernard Dorval.
Elle en a réalisé quatre, de banques, en plus d’annoncer celle de Chrysler Financial en décembre.
TD offre désormais ses services bancaires sur
téléphone mobile, dit-il. « Nous sommes la première
banque à les offrir à la fois sur
Année Rang
iPhone, Blackberry et Android. »
Après avoir franchi le cap des
2009
7
100 succursales au Québec en
2008
5
2008, elle se consacre à uniformi2007
13
ser tous les autres services. Par
2006
17
exemple, partant d’une dizaine
2005
20
de démarcheurs hypothécaires
en 2007, TD en compte une centaine en 2010. De
plus, elle a ouvert son quatrième centre bancaire de
services commerciaux dans la province.
« Sur le plan de l’assurance, nous avons dépassé
la marque de 3 G$ de primes en vigueur, alors que
nous étions partis de zéro en 1995 », affirme-t-il.
P L U S G R A N D E S AT I S FAC T I O N
« Avoir conservé notre leadership en matière de
satisfaction de la clientèle », répond-il. En effet,
les actifs sous gestion d’hexavest sont
passés de 1,9 G$ à 5,7 G$ en 2010. La croissance la
plus forte vient des mandats mondiaux, qui sont
passés de 1,02 G$ à 3,04 G$ en un an.
L’année s’est déroulée sous le thème de l’expansion internationale en raison de l’arrivée de mandats de gestion de clients situés partout dans le
monde. Le gestionnaire de Montréal compte maintenant 52 % de ses clients à l’extérieur du Canada,
soit 32 % en Asie, 18 % aux ÉtatsAnnée Rang
Unis et 2 % en Europe. « Je suis
2009
22
vraiment fier qu’une firme de ges2008
–
tion de Montréal puisse connaî2007
–
tre une telle réussite ailleurs dans
le monde », souligne Vital Proulx,
2006
–
président d’Hexavest.
2005
–
En 2010, Hexavest comptait
90 clients, une forte augmentation par rapport aux
65 clients répertoriés l’année précédente.
Pour faire face à cette croissance, Vital Proulx a
dû procéder à plusieurs embauches. Ces nouveaux
employés œuvrent dans les services informatiques,
l’administration, la conformité et l’arrière-boutique. « Nous avons embauché au moins sept personnes depuis l’année dernière, dit-il. Nous avions
besoin d’améliorer nos systèmes internes afin de
soutenir notre croissance. »
De plus, Hexavest a remporté trois prix lors des
si la tendance se maintient, desjardins
Sécurité financière (DSF) connaîtra une autre très
bonne année.
Au cours des neuf premiers mois de 2010, les
bénéfices nets ont atteint 190,5 M$, une hausse de
26,2 %. L’actif sous gestion a augmenté de 16,4 % et a
dépassé 25,5 G$. Les revenus de primes d’assurance
se sont accrus de 5,6 %. À 27,3 %, le taux de rendement de l’avoir des actionnaires est élevé.
Devenu le quatrième plus
Année Rang
important assureur vie au pays
2009
6
en 2009, DSF est de plus en
2008
10
connue à l’extérieur du Québec.
« Il y a quatre ans, presque per2007
5
sonne ne nous conna issa it.
2006
–
Aujourd’hui, un peu plus d’un
2005
–
Canadien sur deux, hors Québec, connaît la marque Desjardins », remarque
Richard Fortier.
La filiale d’assurance de personnes du Mouvement Desjardins contribue avec succès à la
promotion de son image de marque. En témoignent les 16 prix reçus lors du dernier concours
de l’Insu rance and Financial Communicators
Association (IFCA), un événement qui récompense l’efficacité des efforts publicitaires, de promotion et de marketing en assurance et en services fi nanciers.
B7
Banque TD est en première place parmi les banques canadiennes selon le classement de JD Power
et de Synovate.
Enfi n, dans la foulée du 150e anniversaire de sa
présence au Québec, TD a amélioré sa notoriété et
sa présence dans le marché québécois.
P L U S G R A N D E D ÉC E P T I O N
« 2010 nous a montré à quel point les grands projets technologiques peuvent être complexes. »
D’une part, la Banque peut développer des applications mobiles du jour au lendemain, mais quand il
s’agit d’améliorer les systèmes traditionnels au
cœur de son fonctionnement, le processus devient
long et coûteux. « D’après mes concurrents, c’est
partout pareil », précise-t-il.
P R I N C I PAU X P R O J E T S P O U R 20 1 1
La Banque travaillera à intégrer ses acquisitions et
à poursuivre le développement de sa présence. « Au
Québec, nous comptons 105 succursales et nous
visons maintenant 125 succursales d’ici trois ans. »
La Banque veut continuer à se démarquer sur le
plan des heures d’ouverture. « À compter du
13 février, nous voulons ouvrir 20 % de nos succursales le dimanche au Québec. »
Enfin, TD espère continuer à faire croître son
bénéfice par action de 7 à 10 %.
récents Canadian Investment Awards pour la
deuxième année consécutive, soit l’or dans les catégories Actions mondiales et Actions américaines, et
l’argent dans la catégorie Actions internationales.
P L U S G R A N D E S AT I S FAC T I O N
« Je suis particulièrement satisfait de la qualité
des gens qui forment notre équipe, soutient Vital
Proulx. Pour que la fi rme puisse bénéficier d’une
croissance satisfaisante, nous devons être performants dans tous les services. Une chaîne a toujours
la force de son maillon le plus faible. »
P L U S G R A N D E D ÉC E P T I O N
« Je suis toutefois déçu d’avoir sous-estimé les
impacts du programme d’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale américaine, dit-il. En
tant qu’équipe de gestion, nous avons mal évalué
l’impact que ce programme aurait, et cela a amoindri nos rendements à la fin de 2010. »
P R I N C I PAU X P R O J E T S P O U R 20 1 1
« Nous voulons avant tout atteindre les objectifs
de rendement des clients en battant les indices de
référence qu’ils nous donnent, indique Vital Proulx.
C’est important parce que les rendements que nous
générons déterminent la réussite de notre fi rme à
long terme. »
P L U S G R A N D E S AT I S FAC T I O N
« En assurance vie, le défi consiste à croître tout
en maintenant un niveau élevé de rentabilité. Nous
l’avons une fois de plus relevé en 2010 : c’est ma plus
grande source de fierté », se réjouit le président et
chef de l’exploitation.
P L U S G R A N D E D ÉC E P T I O N
Les scandales financiers ont continué à entacher
la réputation de l’industrie tout entière. « Les scandales ont beau arriver ailleurs que chez nous, il faut
quand même prendre beaucoup de temps pour
expliquer la nature de notre institution, son éthique
et sa capitalisation. »
P R I N C I PAU X P R O J E T S P O U R 20 1 1
La hausse des parts de marché dans le reste du
Canada (ROC) se place en tête de liste.
« Nos parts de marché en assurance vie – collective et individuelle – sont de 18 % au Québec et de
7,1 % hors Québec. Accroître notre présence au
Québec serait très exigeant », dit Richard Fortier.
En 2010, les ventes ont atteint la parité entre le
Québec et le ROC. La situation est cependant différente au chapitre des bénéfices : deux tiers de ceuxci proviennent du Québec, et l’autre tiers, du ROC.
Le patron de DSF compte égaliser, moitié-moitié, la
provenance des bénéfices.