DEPP - Université Toulouse
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2010-2011 D.E.P.P. RESPONSABLE : Serge RAGANO Maître de Conférences de Sciences de l’Education SECRETARIAT : Nadine BOUTEILLE TEL : 05 61 50 46 28 FAX : 05 61 50 42 97 MEL : [email protected] Bureau porte 695 C 1 DIPLOME D’UNIVERSITE DEPP : DIPLOME D’ETUDES PSYCHO-PEDAGOGIQUES Le Diplôme d’Etudes Psycho-Pédagogiques est destiné aux personnes titulaires d’un baccalauréat (ou d’un titre admis en équivalence) en reprise d’études 1 ainsi qu’aux étudiants titulaires d’un diplôme à Bac+2 (BTS, DUT,…) ne permettant pas l’accès direct en licence. Il concerne en priorité les praticiens de l’éducation et de la formation au sens large enseignants, éducateurs, formateurs, administrateurs d’établissements scolaires, animateurs culturels professionnels ou bénévoles, travailleurs de services sociaux et de Santé,… - qui n’ont pas les titres requis pour accéder directement en licence de Sciences de l’Education2. Il est également ouvert aux personnes sans emploi ou en activité dans d’autres secteurs professionnels qui désirent se reconvertir dans ce champ. Il constitue enfin une passerelle pour les étudiants diplômés dans les cursus courts de l’enseignement supérieur (BTS, DUT,…) qui veulent s’orienter vers le LMD. a) Le DEPP a pour buts principaux : • De permettre aux étudiants d’acquérir des informations sur les problèmes de l’éducation, de la formation et de l’insertion dans le monde actuel et sur les notions essentielles des sciences de l’éducation. • D’amener les étudiants à se situer par rapport à leurs pratiques éducatives ou rééducatives afin de les perfectionner. • De permettre aux étudiants de mener une réflexion critique vis-à-vis de ces savoirs et de ces pratiques, afin de contribuer à leur évolution et leur transformation. • D’ouvrir la possibilité d’une inscription ultérieure en Licence des Sciences de l’Education (selon certaines modalités administratives et uniquement pour l’Université de ToulouseLe Mirail, voir ligne f). b) Organisation : L’année universitaire d’enseignement se répartit sur 24 semaines. Le DEPP est organisé en sept modules, 2 points par module (voir ci-après pour les titres, présentations et modalités pédagogiques de ces modules). Pour être titulaire du DEPP les étudiants doivent capitaliser 14 points en une année. Néanmoins, en fonction du plan de formation, le DEPP peut s’effectuer en deux ans. Les cours se déroulent le mardi et le mercredi. Les cours ne sont pas diffusés par le service de l’enseignement à distance. Les étudiants titulaires d’un BTS ou d’un DUT n’ont à valider que 6 modules, l’UE ED02OP1 ou ED04OP2 leur étant attribuée par VES (voir ligne c) c) Conditions générales accès : L’accès en DEPP est conditionné par l’avis favorable - de la commission de Validation des Acquis (VA) pour les étudiants en reprise d’étude, - du jury de Validation des Etudes supérieures (VES) pour les étudiants titulaire d’un BTS ou d’un DUT. Les dossiers de VA doivent être retirés auprès du service de la Formation Continue, M. Sudres, bureau F024, téléphone : 05 61 50 37 78. Les dossiers de VES doivent être retirés auprès du service à l’UFR Sciences Espaces Sociétés, bureau 684. 1 Interruption de 3 ans minimum depuis la dernière inscription dans un établissement d’enseignement secondaire ou supérieur. 2 Ou qui ont les diplôme requis mais ne désirent pas directement y accéder. NB. Pour les étudiants en reprise d’étude, l’inscription administrative s’effectue au service de la Formation Continue. d) Informations et inscription : Serge RAGANO (responsable du diplôme) peut recevoir les étudiants sur rendez-vous. Conjointement le secrétariat de Sciences de l’Education détient les informations nécessaires à la démarche d’inscription. e) Les évaluations L’évaluation des connaissances en première session : - s’effectue obligatoirement en contrôle continu pour les unités d’enseignement spécifiques au DEPP (EDDU01, EDDU02, EDDU03, EDDU04, EDDU05). - peut se faire en contrôle continu ou en contrôle terminal pour les unités d’enseignement qui sont également ouvertes à tous les étudiants de premier cycle (ED02OP1 et ED04OP2).3 La seconde session a lieu en juin. Tout étudiant déclaré ajourné ou absent dans une unité d’enseignement, à l’issue de la première session, est automatiquement inscrit pour la seconde session. Le jury du diplôme se réunit à l’issue de chaque session d’évaluation. * Si toutes les unités d’enseignement sont validées (notes égales ou supérieures à 10/20), le diplôme est acquis. * Si au moins 5 des 7 unités d’enseignements sont validées (notes égales ou supérieures à 10/20), le jury procède à une compensation : - si la moyenne générale entre toutes les unités d’enseignement est supérieure ou égale à 10/20, le diplôme est acquis, - si la moyenne générale entre toutes les unités d’enseignement est inférieure à 10/20, o à l’issue de la première session, l’étudiant devra passer les examens de deuxième session pour les UE en échec, o à l’issue de la deuxième session, l’étudiant devra procéder à une nouvelle inscription pour valider les UE manquantes. * Si plus de 2 unités d’enseignement ne sont pas validées (note inférieure à 10/20), la compensation n’est pas effectuée et o à l’issue de la première session, l’étudiant devra passer les examens de deuxième session pour les UE en échec, o à l’issue de la deuxième session, l’étudiant devra procéder à une nouvelle inscription pour valider les UE manquantes. f) Accès à la licence de Sciences de l'éducation * Pour les professionnels du champ éducatif, l’obtention du DEPP peut être suffisante à 3 Il appartient à chaque étudiant de choisir les modalités d’évaluation pour ces deux UE et de vérifier que son inscription correspond bien à ses choix. Le changement de régime (CC ou CT) en cours d’année est impossible. Les épreuves de contrôle terminal sont regroupées en fin d’année universitaire. 3 l’entrée en licence Sciences de l’Education (après avis favorable de la commission de validation des acquis, voir ligne c). * Pour les personnes sans expérience dans le domaine, un stage de 70 heures est obligatoire dans les champs de l’éducation, de la formation, de l’insertion ou de l’animation. Un rapport de stage validera ce module obligatoire (des heures d’accompagnement seront proposées dans l’année pour l’aide à la rédaction de ces dossiers, voir ligne g). g) Dispositif d'Accueil et d'Accompagnement Pédagogique (DAAP) En marge des cours de DEPP, un dispositif de soutien pédagogique, le DAAP, est prévu. Le détail de ces DAAP sera indiqué par affichage. Les rencontres auront lieu pendant le premier semestre le mardi et le mercredi de 14h à 16h et pendant le second semestre, le mardi de 18h à 20h et le mercredi de 14h à 16h. ENSEIGNEMENTS EDDU01 Contributions de la psychologie a la connaissance du fait éducatif (50 heures, annuel) EDDU02 Travail social, prévention et adaptation à la modernité (50 heures, annuel) EDDU03 Regard sur l’éducation (50 heures, annuel) EDDU04 Etudes des représentations et des pratiques en milieu éducatif (50 heures, annuel) EDDU05 Initiation aux méthodes et techniques de recherche (50 heures, annuel) ED02OP1 : Education formation insertion (50 heures, premier semestre) ED04OP2 : Lecture(s) scientifique(s) (50 heures, second semestre) EDDU01CONTRIBUTIONSDELAPSYCHOLOGIEALACONNAISSANCEDUFAITEDUCATIF RESPONSABLE DU MODULE : Serge RAGANO APPRENTISSAGE ET DEVELOPPEMENT : Serge Ragano (16h) Approches théoriques en référence à Piaget, Bruner, Vygotski, et aux modélisations cognitives de type “ traitement de l’information ”. Bibliographie de base : DOLLE, J-M. (1997) Pour comprendre J. Piaget, Paris : Dunod BRUNER, J-S. (1983) Le développement de l’enfant : savoir faire dire. Paris : PUF. RICHARD, J-F, RICHARD, A. (1992) Les bases des fonctionnements cognitifs. In : Collectif, Cours de psychologie, Tome 2, Paris : Dunod, 397-555. VYGOTSKI, L-S (1985) Pensée et langage. Paris : Messidor. INITIATION A LA PSYCHOLOGIE SOCIALE : Alain PIASER (16h) Dans le domaine de l’éducation, la psychologie sociale apporte des outils performants de compréhension des rapports entre les individus. Ce cours sera l’occasion de repérer quelques domaines des relations inter-individuelles auxquelles elle s’intéresse : caractérisation sociale, processus d’influence, représentations, etc. Bibliographie sommaire : Fischer G-N (1987) Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale, Dunot, Presses Universitaires de Montréal, Paris. Gosling (sous la direction de), (1996) Psychologie sociale, Collection Lexifax, Tome 1 et 2. Monteil J.M (1989) Eduquer et former. Perspectives psychosociales et éducation, Presses Universitaires de Grenoble. DEVELOPPEMENT PSYCHOLOGIQUE ET SOCIAL DE L’ENFANT : Serge RAGANO (16 h) Approche historique et théorique du développement psychologique et social de l'enfant selon Freud, Wallon et les néo-piagétiens. Mise en perspective des aspects sociaux de ces théories par rapport à des situations scolaires. Bibliographie : Peyre, H. & Tap, P., (Eds.), La socialisation, de l'enfance à l'adolescence, Paris, PUF, 21-47 Freud, S. (1984), Introduction à la psychanalyse, Paris, Payot Netchine, S., (Sous la direction de) (1998), Enfants, adolescents : approches psychologiques Tome 1, les fondements, Paris, Bréal, Lexifac Wallon, H. (1968), L'évolution psychologique de l'enfant, Paris, Colin EVALUATION • Première session : Epreuves écrites (1h30) sur les cours de Ragano (Développement psychologique et social de l’enfant et Apprentissage et développement) et Piaser. Moyenne entre les 2 notes. • Session de septembre : 1h30 Une épreuve écrite (tirage au sort entre les 2 enseignants). 5 EDDU02 DEVELOPPEMENT DANS LES GROUPES ET LES INSTITUTIONS RESPONSABLE DU MODULE : Daniel GUY PANORAMA HISTORIQUE DU TRAVAIL SOCIAL : Christine MIAS (16 h) Réflexion sur l’évolution du travail social au cours de l’Histoire et problématique contemporaine. L’enseignement sera complété par une séance de travaux dirigés. Bibliographie : CASTEL R. (1995) Les métamorphoses de la question sociale, Une chronique du salariat, Ed, Fayard. CHAUVIERE M ; (1980) Enfance inadaptée : l’héritage de Vichy, Ed. Ouvrières. ION J, TRICARD J-P. (1984) Les travailleurs sociaux, Ed La découverte, Paris. LE POULTIER (1990) Recherches évaluatives en travail social, Presses Universitaires de Grenoble. BESSON C., GUAY J. (2000) Profession travailleur social, savoir évaluer, oser s’impliquer, Gaëtan Morin Ed. LA PREVENTION DES CONDUITES A RISQUES : Daniel GUY (16 h) 1 ) La notion de conduite 2 ) Les théories du risque 3 ) Les théories de la déviance : violences urbaines, dopage et toxicomanie. 4 ) La prévention des conduites à risques : principes, pratiques et enjeux. Bibliographie EHRENBERG, A. dir. (1991), Individus sous influence : drogue, alcools, médicaments psychotropes, éditions Esprit, diffusion Le seuil, 357 p.. GODARD O. DIR. (1997), Le principe de précaution dans la conduite des affaires humaines, éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, Institut National de la Recherche Agronomique, 351 p.. PERETTI-WATEL, P. (2000), Sociologie du risque, Paris : Armand Colin, 286 p.. Le BRETON, D. (2000), Passions du risque, Paris : éditions Métaillé,190 p.. Drogues : savoir plus, risquer moins ; Drogues et dépendances, le livre d’information, édité par la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et laToxicomanie. LAURE, P. (2000), Dopage et société, Paris : Ellipses, 447 p.. TRADITION ET CHANGEMENT DANS LA FAMILLE, LA PLACE DE L’ENFANT : Aïcha MAHERZI (16h) Ce cours se propose d’étudier la famille d'origine maghrébine vivant en France face aux changements ainsi que les relations qu’elle entretient avec l’enfant et son environnement extérieur. Issue d’une société d’organisation traditionnelle, quels sont les problèmes qu’elle rencontre? Comment se fait l’adaptation à la modernité et comment l’enfant est-il pris en charge? Nous essayerons d’analyser les questions d’identité(s), de langue(s) et de culture(s) autour de la dichotomie tradition/changement avec une attention particulière porté à l’enfant qui est tiraillé entre la famille, agent éducatif principal qui tend souvent à perpétuer la tradition, et les exigences de l’extérieur notamment celles de l’école, de la rue et de la société où il évolue. Bibliographie : BECHOUCHI, M. H. (1984) Du Bled à la ZUP et/ou La couleur de l’avenir, L’Harmattan, Coll. Migrations & Changements, Paris. VAATEZ-LAROUSSI, (1985) Les pratiques et les conceptions éducatives des parents maghrébins immigrés en France et leur impact sur les enfants de la seconde génération, Thèse de 3° cycle, université Paris V. WINNICOT, (1972) L’enfant et sa famille, Payot, Paris. Une bibliographie détaillée sera donnée en cours. EVALUATION : • Première session : Présence obligatoire. Deux épreuves écrites (1h + 1h) portant sur les cours de Guy, Mias et Maherzi (tirage au sort). Moyenne entre les 2 notes. • Session de septembre : 1h30 Une épreuve écrite (tirage au sort entre les 3 enseignants). 7 EDDU03 REGARD SUR L’EDUCATION RESPONSABLE DU MODULE : Daniel GUY FORMATION TOUT LE LONG DE LA VIE ET AUTOFORMATION : Fouzia SEDDAOUI (16 h) L’intérêt actuel des acteurs du système éducatif pour les médiations éducatives et les pratiques d’autoformation s’inscrit dans un contexte social, économique, médiatique et idéologique en changement. La formation tout le long de la vie est aujourd’hui un horizon politique qui doit mobiliser le regard des éducateurs et de la recherche en éducation. La formation tout au long de la vie ne signifie pas simplement que l’on s’instruit désormais toute sa vie durant, mais aussi que l’enseignement doit préparer les jeunes à vivre en apprenant. Au delà de la formation scolaire des pratiques de formation formelle, non formelle et informelle se développe et méritent notre attention. L’ensemble de ces démarches cognitives, sociales et technologiques ont pour objet commun l’étude de la prise en compte de plus en plus grande d’un “ au delà ” de l’école et d’une prise de pouvoir du sujet sur sa capacité à apprendre. Ce cours a comme objectif de décrire les différentes facettes des dispositifs de formation n on scolaire et de clarifier les approches bio-épistémologique, techno-pédagogique, sociopédagogique des courants théoriques de l’éducation permanente. Ce cours a aussi pour objectif de valoriser le regard individuel sur des situations personnelles, professionnelles ou sociales d’auto-apprentissage. Les modalités d’évaluation s’articulent donc sur ce double regard théorique et personnel. Bibliographie : CARRE P. (1992), L’autoformation dans la formation professionnelle, Paris : La documentation Française. DUMAZEDIER J. (1980), vers une socio-pédagogie de l’information, Les amis de Sèvres, VOL 97 N° 1. GALVANI P. (1999), Autoformation et fonction de formateur, Lyon : Chronique sociale. PORTELLI P. dir. (1996), Médiations éducatives et aides à l’autoformation, Les sciences de l’éducation pour l’ère nouvelle, N° 1-2, VOL 29. DASEN P. et PERREGAUX C. (2000), Raisons éducatives, De Boeck Université L’EDUCATION INTERCULTURELLE Aïcha MAHERZI (16 h) Les sociétés d’aujourd’hui ne peuvent en aucun cas se prétendre « monoculturelles ». La question de notre cours est celle posée déjà par Jean Claude Forquin dans son livre Ecole et culture qui dit : « comment assimiler une société, un pays, un peuple à une culture » alors que le pluralisme culturel est de fait ? Ce dernier « n’est pas seulement entre les nations, il est à l’intérieur des nations, à l’intérieur des communautés qui les composent et les individus euxmêmes n’échappent pas à la loi générale de la différentiation interne et du métissage. » (Ibid.) Comment l’éducation qui est elle-même le reflet de la culture, répond-elle ou pourrait-elle répondre à ce pluralisme et à cette différentiation ? Le cours tentera d’analyser d’abord les rapports complexes entre les deux facteurs en présence, l’éducation et la culture, et d’expliquer ensuite l’alternative qu’est l’éducation interculturelle présentée par les chercheurs comme aide à une réponse aux conflits, aux désordres et à l’instabilité qui traversent les sociétés contemporaines et le monde dans sa totalité. Bibliographie : (les titres des principaux ouvrages seront donnés en cours). BAUDRILLARD, J. (1994). Figures de l’altérité. Paris : P. Descartes et Cie. CAMILLERI, C. et COHEN-EMERIQUE, M. (1989). Chocs de cultures : Concepts et enjeux pratiques de l’interculturel. Paris : l’Harmattan. CAMILLERI, C. et al. (2002). Les stratégies identitaires. Paris : l’Harmattan. FORQUIN, J.C. (1992). L’école et la culture. Bruxelles : De Boeck. REBOUL, O. (1984). Le langage de l’éducation. Paris : PUF. ETHIQUE ET EDUCATION : Sabrina Labbé (16 h) Dans le cadre d’une demande de professionnalisation toujours plus exigeante, la compétence éthique s’avère être décisive dans le monde de l'éducation. Après avoir posé le cadre conceptuel de l’éthique dans une approche globale, ce cours abordera une revue de questionnements propres aux domaines de l'éducation. Balayant ainsi les caractéristiques d’une éthique fondamentale vers une éthique plus appliquée, et puisqu’il n’est pas d’éthique professionnelle sans réflexion, le cadre de ce cours sera l’occasion d’initier ce genre de démarche qui n’ont de lieux que collectifs. Bibliographie : BAUDOIN, J.-M. (1994). (Ed.). Questionnement éthique. Education permanente, n°121. DESAULNIERS, M.-P. & JUTRAS, F. (2006). Ethique professionnelle en enseignement : fondements et pratiques. Montréal : Presses de l'Université du Québec. GAVARINI, L. et OTTAVI, D. (2006). (Eds). De l’éthique professionnelle en formation et en recherche. Recherche et formation pour les professions de l’éducation, n°52. EVALUATION • Première session : Un dossier à présenter avec chaque enseignant. Moyenne entre les 3 notes. • Session de septembre : 1h30 Une épreuve écrite (tirage au sort entre les trois enseignements). 9 EDDU04 ETUDES DES REPRESENTATIONS ET DES PRATIQUES EN MILIEU EDUCATIF RESPONSABLE DU MODULE : Marie-Pierre TRINQUIER Cette UE propose quelques clefs d'analyse à caractère psycho-social pour appréhender les faits éducatifs. REPRESENTATIONS DES METIERS DE L’ENSEIGNEMENT ET PRATIQUES INSTITUTIONNELLES : Patrice BOUYSSIERES (16) Inévitablement, l’étude d’une profession passe par l’analyse de son évolution sociale, histoire et sociologie intimement liées. L’enseignant, maître, instituteur, professeur, est devenu un personnage social indispensable, traversé par les appropriations, les rejets, les influences, les espoirs, les déceptions et les contradictions de l’ensemble des milieux socio-économicoculturels et professionnels : - cheminement historique de l’image de l’enseignant, du 17° siècle à nos jours. - changements et invariants des représentations des enseignants. - leur rôle dans la démocratisation de l’enseignement. Bibliographie : GROSPERRIN B. (1982) Les petites écoles sous l’Ancien Régime, Ouest France Université. LANGOUET G. et LEGER A. (1991) Public ou privé ? Ed Publidix, La Garenne-Colombes. OZOUF J. (1967) Nous, les maîtres d’écoles , Julliard, Paris. PROST A. (1968) Histoire de l’enseignement en France, 1800-1967, Armand Colin, Paris. RANJARD P. (1984) Les enseignants persécutés, R. Jauze, Paris. REPRESENTATIONS DE L’ENFANT ET DU JEUNE DANS L’UNIVERS SOCIAL, ET PRATIQUES EDUCATIVES : M-P. TRINQUIER (16h). Pratiques et projets éducatifs sont médiatisés par les représentations que l’adulte a de l’enfant ou du jeune. Ces représentations véhiculées dans l’imaginaire social se retrouvent-elles dans le monde scolaire ? Bibliographie : ARIES PH. (1973) L’enfant et la vie familiale sous l’ancien régime, Seuil, UH, Paris. CHOMBART DE LAUWE M-J. (1971) Un monde autre : l’enfance, Payot, Paris. (1989) La représentation sociale dans le domaine de l’enfance, dans les représentations sociales, sous la direction de D. JODELET, PUF, Paris. LEVI G., SCHMIDT JC. (1996) Histoire des jeunes en occident, tomes 1 et 2 (sous la direction de), traduction française aux éditions du Seuil. SNYDERS G. (1980) Il n’est pas facile d’aimer ses enfants, PUF, Paris. D’autres éléments bibliographiques seront donnés en cours. PROCESSUS COMMUNICATIONNELS DANS LES GROUPES : Marie-Pierre TRINQUIER (16) “ Travail d’équipe ”, “ concertation ”, “ partenariat ”, “ travail en atelier ”, autant de termes valorisés dans le contexte social qui est le nôtre, autant de situations nécessitant de l’acteur social actuel une ouverture à autrui. Celle-ci passe par une sensibilisation à la notion de groupe et aux phénomènes et processus communicationnels intra-groupe, inter-groupes : objets d’études de cette UE. Bibliographie : AEBISCHER V., OBERLE D. (1990). Le groupe en psychologie sociale, Dunod, Paris. AMADO : la dynamique des communications dans les groupes, Colin, Paris. ANZIEU D., MARTIN J-Y. (1968). La dynamique des groupes restreints, PUF, Paris. BLANCHET A. et TROGNON A. (1994). La psychologie des groupes, Nathan, Paris. MUCCHIELLI R. (1973). La dynamique des groupes, ESF, Paris. EVALUATION • Première session : Epreuves écrites (1h30) sur les cours de Trinquier (représentations de l’enfant et du jeune), Bouyssières (représentations de l’enseignement), Trinquier (processus dans les groupes) Moyenne entre les trois notes. • Session de septembre : 1h30 Une épreuve écrite (tirage au sort entre les trois types de cours) 11 EDDU05 INITITATION AUX METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE RESPONSABLE DU MODULE : Laurence PASA PRESENTATION DES GRANDES METHODOLOGIES Laurence PASA, Michèle SAINT-JEAN (50 h) DE RECHERCHE : Cette séquence vise une découverte des méthodes quantitatives et qualitatives de recherche. Leur présentation, dans une perspective historique, s’appuiera sur l’analyse de différents protocoles concrets de recherche en éducation, formation, insertion. L’enseignement sera complété par une approche plus spécifique de ces deux types de démarches : la première, quantitative, sur la démarche expérimentale, la seconde, sur les méthodes qualitatives. Cet enseignement se complétera de travaux dirigés. Bibliographie : BOURDIEU P. (1993) Comprendre, in : La misère du monde. Paris : PUF. DE LANDSHEERE, G. (1982) La recherche expérimentale en éducation. Lausanne : Delachaux & Niestlé JONES, R. A. (2000) Méthodes de recherche en sciences humaines (Traduction par N. Burnay et O. Servais), De Boeck Université. MUCCHIELLI A. Dir. (1996) Dictionnaire des méthodes qualitatives en sciences humaines et sociales. Paris : Colin. REUCHLIN M. (2002) Les méthodes en psychologie. Paris : PUF, Collection Que sais-je ? 12ème édition mise à jour. ROBERT A.D., BOUILLAGUET A (2002) L’analyse de contenu. Paris : PUF, Collection Que sais-je ? 2ème édition mise à jour. SANTIAGO DELEFOSSE M. (2001) Les méthodes qualitatives en psychologie. Paris : Dunod. VAN DER MAREN J-M. (1995) Méthode de recherche pour l’éducation. Montréal : PUM. EVALUATION • Première session : Epreuves écrites (1h30) sur les cours de Pasa et de Saint Jean. Moyenne entre les 2 notes. Présence obligatoire aux TD. • Session de septembre : 1h30 Une épreuve écrite (tirage au sort entre Pasa et Saint Jean) ED02OP1 : EDUCATION FORMATION INSERTION « QUE SAIT-ON DE LA JEUNESSE AUJOURD’HUI ? » RESPONSABLE DU MODULE : Véronique BORDES Cet enseignement a pour objectif d’apporter un éclairage multiple sur la jeunesse française. Un regard sera posé sur l’école et ses actions pour accompagner l’enfance vers la jeunesse. Puis, comment au travers du projet la jeunesse peut se réaliser. Enfin, nous aborderons la jeunesse du point de vue psychologique et sociologique. JEUNESSE ET POLITIQUE JEUNESSE, HISTOIRE ET ENJEUX : Véronique BORDES (12H) L’invention de la jeunesse est récente. Elle date de sa reconnaissance en tant que groupe social dans les années 1950. Comment la jeunesse était-elle perçue alors ? Quelles orientations politiques ont-elles été développé depuis ? Quel est le lien entre jeunesse, politique jeunesse et évolution de la société ? Enfin, comment considère-t-on la jeunesse aujourd’hui ? Autant de questions de société que nous tenterons d’élucider. Bibliographie : BORDES V, VULBEAU A, L’Alternative jeunesse, Paris, l’Atelier, 2004. BORDES V, Prendre place dans la cité. Jeunes et politique municipale, Paris L’Harmattan, collection Débats Jeunesses, 2005. BOUCHER M, VULBEAU A, (dir.), Emergences culturelles et jeunesse populaire. Turbulence ou médiation ?, Paris, L’Harmattan, 2003. CRUBELIER M, L’enfance et la jeunesse dans la société française : 1800-1950, Paris, A Colin, 1979. DUBET F, La galère : jeunes en survie, Paris, Fayard, 1987. DUBOUCHET L, VULBEAU A, Des expérimentations sociales et des jeunes, Paris, Matrice, 1999. GALLAND O, Sociologie de la jeunesse, l’entrée dans la vie, Paris, A Colin, 1997. GALLAND O, Les jeunes, Paris, La Découverte, 1999. MARLIERE E, Jeunes en cité. Diversité des trajectoires ou destin commun ?, Paris, L’Harmattan, 2005. VULBEAU A, La jeunesse comme ressource. Expérimentations et expérience dans l’espace public, Ramonville, Erès, 2001. PRISE EN CHARGE DE LA JEUNESSE EN MILIEU SCOLAIRE : Audrey GARCIA (12H) Cet enseignement a pour objectif de montrer comment les jeunes élèves sont pris en charge dans le milieu scolaire et plus précisément à l’école primaire. Dans un premier temps, nous découvrirons le fonctionnement de l’école maternelle et élémentaire. Nous verrons également comment sont pris en charge les élèves en difficulté ou en situation de handicap. Puis, nous nous intéresserons à la prise en charge des élèves durant le temps périscolaire. Dans un second temps, nous nous centrerons sur l’articulation école-collège et nous nous demanderons quels en sont les enjeux politiques, institutionnels et pédagogiques. Bibliographie : GILLIG., J-M. (2002). L’aide aux enfants en difficulté à l’école, Paris, DUNOD. 13 MEIRIEU, P. (1984). Apprendre… oui, mais comment, Paris, ESF. MEIRIEU, P., LE BARS, S. (1991). La Machine-école, Paris, Gallimard. MONTAGNER, H. (2006). Une nouvelle approche du développement de l’enfant, Paris, Odile Jacob. MONTANDON, C. PERRENOUD, P. (1994). Entre parents et enseignants : un dialogue impossible? Vers l'analyse sociologique des relations entre la famille et l'école, Berne, P. Lang. PROBLEMATIQUE DU PROJET PERSONNEL : Aïcha MAHERZI (12H) Du projet de l’élève au collège au projet de carrière du cadre d’entreprise, injonction pour les uns, source de motivation pour d’autres, le projet a envahi l’espace culturel, social, économique et politique de nos sociétés. L’objectif de cet enseignement est de repérer les différentes figures de cette notion. Bibliographie : BOUTINET JP, (2003), Anthropologie du projet, Paris, PUF, 7e édition. BOUTINET JP, (1999), Psychologie des conduites à projet, Paris, PUF, 3e édition. BRU M, NOT L, (1987), Où va la pédagogie de projet ?, Toulouse, EUS. Collectif ROPS, (1992), Le projet, Paris, L’Harmattan. Collectif, (1992), Fonction des projets dans les structurations personnelles et sociales, Toulouse, EUS ETIENNE R et al, (1992), Le projet personnel de l’élève, Paris, Hachette. « Projet, formation-action » dans revue Education Permanente n° 86 et 87 « Faire face au chômage » dans revue L’orientation scolaire et professionnelle, n°4, 1993. LA JEUNESSE EN EUROPE : POLITIQUES EUROPÉENNES ET MOBILITÉS Pauline DELPOUX (12h) L'Europe élargie compte 75 millions de jeunes entre 15 et 25 ans. Depuis sa création en 1987, plus de deux millions de jeunes Européens ont bénéficié d’un soutien du programme Erasmus. La mobilité des jeunes en Europe semble donc de plus en plus naturelle. Or, la circulation des étudiants ou des personnes en formation dans la Communauté Européenne rencontre encore de nombreux obstacles de caractère administratif, réglementaire et culturel. En témoignent les nombreuses recherches et initiatives de la communauté européenne sur la question. Le but de cet enseignement sera, dans un premier temps, de faire un état des lieux des politiques jeunesse en Europe. Dans un deuxième temps de réfléchir les questions de la mobilité des jeunes ainsi que de l’intérêt d’une formation « européenne ». Bibliographie : CHISLOM, L., KOVACHEVA, S. (2002). La jeunesse européenne : une mosaïque : analyse de la situation sociale des jeunes en Europe. Strasbourg : Editions du Conseil de l'Europe. EBERHARD HARRIBEY, L. (2002). L'Europe et la jeunesse : comprendre une politique européenne au regard de la dualité institutionnelle Conseil de l'Europe-Union européenne. Paris : L'Harmattan. Journal officiel C 168 du 13.07.2002 Livre blanc : « Un nouvel élan pour la jeunesse européenne » http://eurlex.europa.eu/smartapi/cgi/sga_doc?smartapi!celexplus!prod! DocNumber&lg=fr&type_doc=COMfinal&an_doc=2001&nu_doc=681 http://europa.eu/legislation_summaries/education_training_youth/ http://ec.europa.eu/education/news/ http://europa.eu/youth/ EVALUATION : • Première session : Pour chaque enseignement, un document de deux pages maximum répondant à une question de synthèse du cours. La moyenne des quatre notes donnera la note finale. • Session de septembre : 1h30 Une épreuve orale (tirage au sort entre les quatre enseignements) 15 ED04OP2 : LECTURE(S) SCIENTIFIQUE(S) RESPONSABLE DU MODULE : Philippe VEYRUNES LECTURES DE RESULTATS SCIENTIFIQUES : Pierre RATINAUD (10 h) Les recherches en éducation sont conçues dans des conditions très diverses, chaque résultat ainsi produit a ses propres limites. Les auteurs qui y font référence précisent rarement ces limites de validité. Lire des résultats scientifiques ne peut se faire qu’à partir d’un minimum de connaissance des conditions de leur production. Ce cours s’appuiera sur l’étude de quelques protocoles de recherches. ANALYSE DES DISCOURS EN EDUCATION : Laurence PASA (10 h) L’éducation est un champ social à propos duquel est produit régulièrement un nombre important de discours. Nous pouvons citer par exemple des témoignages, des opinions, des comptes-rendus d’expériences pédagogiques, des instructions officielles, des rapports d’expertise, des discours syndicaux, des rapports d’inspection ou, bien sûr, des discours de recherche. Ces différents types de discours présentent des caractéristiques variées (qu’il s’agira de repérer) et relèvent de formes de légitimité différentes (qu’il s’agira de préciser). Durant ces enseignements, les étudiants auront à se confronter à ces différents types de discours au travers de textes qu’ils auront à analyser et à catégoriser. RESSOURCES DOCUMENTAIRES : Pierre RATINAUD (8 h) Ce cours présente la recherche documentaire et les différents outils qui lui sont associés. Après avoir décrit la place de la recherche documentaire dans le monde universitaire, nous aborderons les thématiques suivantes : - fonctionnement des bibliothèques et présentation des ressources locales - les bases de données bibliographiques et le web - les normes bibliographiques LECTURE RAPIDE ET CRITIQUE DE DOCUMENTS SCIENTIFIQUES : Gwenola JARNO (10 h) La constitution et l’exploitation d’une bibliographie fait appel à des compétences diverses. Trouver l’information en est une (cf. cours de P. Ratinaud), mais une fois les ressources documentaires rassemblées, la difficulté vient souvent de leur sélection. Distinguer les discours qui les génèrent (cf. cours de J.-F. Marcel) et juger de la validité scientifique des résultats empiriques présentés (cf. cours de J.-J. Maurice) s’accompagne en pratique d’une lecture efficace des documents collectés. Ce cours se déroulera sous la forme de travaux dirigés visant à développer des comportements de lecteurs dynamiques. De plus, nous aborderons les diverses manières de rendre compte par écrit de l’information collectée (compte-rendu, rapport, dossier…). Il s’agira pour cela de maîtriser quelques techniques permettant d’améliorer son efficacité en lecture et en rédaction, tout en se confrontant à la diversité des réponses scientifiques à une même question. QUELLES "VÉRITÉS SCIENTIFIQUES" EN SCIENCES DE L'EDUCATION ? : Aïcha MAHERZI (10 h) "Aucune bouche n'est dépositaire de la vérité scientifique" affirme Edgar Morin. Sachant que toutes les constructions théoriques qui se veulent objectives sont empreintes de subjectivité, que l'activité scientifique n'est pas la stricte mise en œuvre de règles objectives, nos exemples à analyser seront pris autour de la problématique du chercheur en sciences de l'éducation qui est à la fois sujet/objet de sa recherche, qui est observateur et concepteur, qui est dans la vérité locale tout en aspirant à la vérité universelle, qui est inclus dans sa recherche tout en voulant demeurer extérieur et distancié. Au préalable, nous nous interrogerons, par rapport à cette dialectique subjectivité/objectivité, sur la pertinence de divers concepts tels que ceux d'objectivité, de scientificité, de rationalité, d'universalité, etc. Bibliographie La bibliographie sera donnée en cours EVALUATION • Première session : Deux épreuves orales (tirage au sort entre les enseignants). Les étudiants sont interrogés, par deux enseignants de l’UE, à partir de leurs notes de cours et/ou d’un support proposé par l’enseignant. Quelques jours avant l’évaluation les étudiants connaissent le tirage au sort. Ils doivent se présenter à l’épreuve avec leurs notes de cours (qu’ils pourront consulter pendant ces épreuves). Moyenne des deux notes d’oral. • Session de septembre Une épreuve orale (tirage au sort entre les enseignants). Les étudiants sont interrogés, par un enseignant de l’UE, à partir de leurs notes de cours et/ou d’un support proposé par l’enseignant. Le tirage au sort sera affiché à l’issue de la première session. Les étudiants doivent se présenter à l’épreuve avec leurs notes de cours (qu’ils pourront consulter pendant ces épreuves). 17