Le voyage est-il le meilleur ami de l`entrepreneur
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Le voyage est-il le meilleur ami de l`entrepreneur
MENU VOTRE PROFIL ACTIF : DIRIGEANTS QUI SOMMES NOUS RECHERCHER ESPACE PRO NEWSLETTER Accueil/ Blog/ Actualités ACTUALITÉ LE VOYAGE EST-IL LE MEILLEUR AMI DE L'ENTREPRENEUR ? Tags: Dirigeants - Grand Public Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos services. En poursuivant votre navigation vous en acceptez l'utilisation. Pour en savoir plus, rendez-vous ici Le meilleur outil de l’entrepreneur n’est pas forcément sa calculatrice ou son carnet de chèques mais peut-être bien sa valise ou son passeport. Oui, les voyages forment le business et aident à le développer. Ce n’est pas le Lillois Wilfried André qui dira le contraire, lui qui a trouvé l’idée d’Alice Délice au cours de ses nombreux voyages à l’étranger. Il est aujourd’hui est à la tête de 33 magasins en France et en Belgique. Rencontre avec un entrepreneur parti pour mieux revenir. Alice Délice n’est pas née au pays des merveilles mais plutôt entre le Japon, les États-Unis et la France. Aujourd’hui, Wilfrid André, PDG de la chaîne de magasins d’ustensiles de cuisine, n’imagine pas comment il aurait pu donner naissance à Alice Délice sans quitter la France. Son idée, son projet, son bébé, c’est en parcourant le monde qu’il lui a donné vie. « Entre 1998 et 2001, j’effectuais beaucoup de voyages de prospection, surtout aux USA et au Japon, explique Wilfrid André. C’est là que j’ai vu naître un concept de magasins qui s’intéressaient aux produits de bouche d’une autre façon. Quelque chose qui n’existait absolument pas chez nous en France. Un vrai paradoxe dans un pays mondialement connu pour sa gastronomie ». L’entrepreneur a laissé mûrir l’idée et l’a enrichi, voyage après voyage, jusqu’à l'ouverture de son premier magasin Alice Délice à Lille en 2002. Treize ans plus tard, Alice Délice compte 33 magasins en France et en Belgique, 210 collaborateurs et enregistre un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros par an. « Tout cela est le fruit de nombreuses d’explorations du marché que nous avons pu réaliser, explique Wilfrid André. C’est la curiosité et cette envie d’aller voir ce qui se fait ailleurs, qui nous ont donnés au départ, cette position de précurseur en France ». L’homme, qui nourrit depuis toujours l’espoir d’ouvrir un jour son propre restaurant, se définit comme un amateur des produits de bouche, un homme qui aime ces instants de plaisir et de convivialité partagés que sont ces « moments de tables » : « E n plus, j’adore dénicher des produits et des gadgets dans ce domaine. D’autres pays comme l’Angleterre ou les ÉtatsUnis sont particulièrement pionniers sur ce point ». Si le succès d‘Alice Délice est aujourd’hui incontestable, Wilfrid André en parle avec bien plus de modestie. Les recettes d’origine n’ont pas spécialement changé : la valise reste pour les équipes de Wilfrid André l’un des outils indispensables au bon développement de l’entreprise. « Je voyage encore, mais surtout, j’incite les collaborateurs et ceux qui travaillent sur les futurs concepts et tendances à le faire autant que moi. C’est indispensable ». Les voyages permettent de sentir les modes qui pointent à l’horizon. Il y a trois ans c'était les macarons, suivis des cupcakes, mais les tendances peuvent aussi être créées. « Cela ne marche pas à tous les coups, poursuit le globe-trotter, on teste des choses, on échoue parfois, mais si l’on y revient plusieurs fois, c’est peut-être à ce moment-là que ça prend. Je pense notamment à la cuisine Tex-Mex. Plusieurs fois dans le métier remettre l’ouvrage… C’est aussi l'une des clés ». Alice Délice entend pousser plus loin l’art de la table au quotidien, proposer plus de moments de partage d’expériences aux clients. Certaines idées d’évolution sont déjà en marche et nombreuses sont celles qui s'inspirent de ce qui se fait de mieux à l’étranger. Les prochaines escales se joueront donc en cuisine. Noter cette actualité Mentions légales | Espace presse | Contactez nous | Plan du site FINANCEURS