En attendant... Paris - Soutien à La Ville des Gens

En attendant...
Paris
5 JUILLET 2011 N° 197 HEBDOMADAIRE
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Pierre FRANCOIS, BP 20130, 75562 Paris Cedex 12. Siret : 511 913 774 00010. ISSN : 1969-7724.
THÉÂTRE
EXPOSITION
Belle
Anar
coqueluche
Kees Van Dongen s’installe à
Montmartre en 1899. Il est proche du
milieu anarchiste. Une exposition à la
galerie Vollard lui apporte le succès :
vues de Paris fugitives. Montmartre est
et restera au cœur de son œuvre.
Excellent dessinateur, il croque les
quartiers chauds de son pays natal, la
Hollande, les scènes de cirque et les
modèles sous l'influence de Steinlein.
Il emploie la méthode néo-impressionniste puis, installé au Bateau
Lavoir, il s’associe aux peintres fauves.
Il se présente comme un nègre blanc
et diversifie ses sources d’inspiration. Il
voyage au Maroc et en Espagne,
redécouvre l’Orient :que de couleurs et
quelle sensualité !
Il s’installe à Montparnasse et se lie
d’amitié avec le couturier Paul Poiret. Il
s’installe près de l’avenue Wagram, où
il organise des fêtes. Le Tout-Paris s’y
presse.
Il peint alors des portraits de femmes
d’un naturalisme stylisé. En raison de
la modernité de ses toiles, le succès
est immédiat. Ainsi, ce peintre
hollandais prompt à la caricature et à
la dénonciation sociale est devenu une
des grandes figures de la scène
parisienne des années folles. Van
Dongen qualifie de période cocktail ce
moment durant lequel il se consacre
exclusivement à la nouvelle élite
parisienne : hommes et femmes de
lettres, stars du cinéma et de la scène.
La pose est outrée, le costume et
l’accessoire théâtralisés révélant le
factice de personnalités qui n’existent
La saga du Petit Prince, épisode 2 : la qu’à travers leur rôle. Une vraie
Bolivie, [email protected], réussite.
daisyray@hotmail. fr, 06 24 72 89 96, Dominique Del BOCA
www.compatrono.com
(partenaire Van Dongen, le fauve est lâché, Palais
local).
deTokyo, jusqu’au 17 juillet.
Francophonie... Partenaire : ou « partner », vient de l'anglais partner,
antérieurement partener, et encore avant parcener « associé, co-détenteur de
quelque chose », pris directement dans l'anglo-normand. Ce dernier mot
correspond à l'ancien français parçonier/parcenier, dérivé de parçon/pareçon,
qui vient du latin partitio « partage, division, répartition ». « Relation, personne
qui a quelque chose en partage avec une ou plusieurs autres personnes »
(Diderot). Peut être de jeu, de spectacle, de sport, d'affaire... Pour certaines
femmes intelligentes, indépendantes financièrement, il devient de plus en plus
difficile de trouver un partenaire à leur mesure (Madame Figaro, 9 avr. 1983).
aventure
Théo Bonin et Daisy Raynal sont-ils
juste plein d'espoir et d'énergie ? Non.
Ils parlent couramment l'espagnol et
ont l'expérience d'un séjour de onze
mois en Amérique latine, durant lequel
ils ont mis leur talent théâtral au
service d'enfants blessés par la vie.
Leur outil fut le récit du Petit Prince,
universellement connu. En le racontant
aux enfants puis en leur demandant de
dire comment ils le recevaient, ces
jeunes adultes ont su amener ceux qui
n'étaient même pas regardés par
autrui à un tel niveau qu'ils ont joué à
Manizales, ville qui accueille un
important festival théâtral.
Aujourd'hui, le résultat de leur périple
amérindien circule, sous la forme d'une
exposition photographique qui va de
centres culturels en bars.
Mais c'est demain qu'ils préparent : un
nouveau départ, en Bolivie seule, pour
confirmer et développer le travail
entrepris. Elle au contact des enfants,
lui caméra au poing, pour donner plus
d'écho à cette initiative positive.
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve,
une réalité, disait Saint Ex. Cette
phrase, ils se la sont appliquée en
même temps qu'ils ont invité leurs
artistes en herbe à en faire autant, à
travers l'appropriation du texte et le fait
de le jouer. Il s'agit maintenant de
témoigner de cette réalité. À condition
que les moyens leur en soient donnés
par des partenaires acceptant de se
joindre à ceux déjà existants.
Pierre FRANÇOIS
INVITATIONS
Pub
et invitations
Six places les 5 et 6 juillet au
théâtre La Bruyère pour Tout est
bien qui finit bien.
Résa : 01 48 74 76 99.
Cinq places les 6 et 7 juillet au
Lucernaire pour Dieu, qu'ils
étaient lourds.
Résa :
livia.communication@
lucernaire.fr.
Cinq places les 6 et 7 juillet au
Lucernaire pour Salieri, le malaimé de Dieu.
Résa :
livia.communication@
lucernaire.fr.
Cinq places les 6, 7, 13 et
14 juillet au Lucernaire pour
Molière sur le divan.
Résa :
livia.communication@
lucernaire.fr.
Règle du jeu
1. Téléphoner pour
réserver.
2. Échanger ce journal
imprimé contre l'invitation
à la caisse.
À louer entre le 8 juillet et le
30 septembre à la nuit ou à la
semaine deux chambres de
deux couchages chacune,
meublées, de 18 m² environ,
dans un trois pièces de 56 m²
avec déco par artistes. Salle
de bains et toilettes sont
indépendantes. Lave linge.
Grande
cuisine.
Accès
internet. Serviettes et draps
fournis. Frigo garni pour le
petit déjeuner. Métro Nation,
immeuble et quartier calmes,
accès métro et RER, bus pour
Roissy, 20 minutes du métro
Hôtel de ville. Marché et rue
commerçantes à proximité. 30
€ par personne et nuit, 180 €
par semaine, 300 € par
quinzaine.
Contact :
[email protected]
« Si tu veux concevoir la paix, pose d'abord les armes. » Propos sur la religion (1938) Alain
Avec le soutien du Carrefour des acteurs
sociaux (pôle francophonie)
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