La Bécasse des bois et le froid Photo 1 Photo 2 Photo 3 Texte A

Transcription

La Bécasse des bois et le froid Photo 1 Photo 2 Photo 3 Texte A
Étoile des neiges…
et hiver dans
le Sud-Ouest
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© Philippe Tatre
Fascinante Bécasse des Bois
Hivernage
Je passe l’hiver sur la Réserve Naturelle de l’étang
de Cousseau. Elle m’offre le gîte, le couvert, la sécurité et la
tranquillité nécessaires à ma survie hivernale. Entre le mois de décembre et
le mois de février, il n’est pas rare de m’observer, tôt le matin, en vol au-dessus de
la forêt ou encore posée en bordure des sentiers. Je regagne alors ma zone de remise
diurne située dans les dépressions intradunaires (appelées localement « barins ») ou encore
située dans la forêt de dunes anciennes, après avoir passé la nuit à m’alimenter sur le marais
ou sur les cultures avoisinantes. Bien sûr, au crépuscule, on peut aussi m’observer faire le
chemin inverse.
En France, ma période d’hivernage au sens strict est comprise entre la mi-décembre
et la mi-février. Les régions du littoral Manche-Atlantique et méditerranéen
sont nos zones de prédilection.
La Bécasse des bois et le froid
© Jacky Bernard
La Bécasse des bois n’aime pas le grand froid qui raréfie les invertébrés et
durcit le sol rendant impossible la recherche des vers.
Pendant les avancées de l’hiver, si la couche de neige est peu épaisse et si le sol
n’est pas gelé partout, elle peut survivre en changeant son rythme d’activité
journalier. Elle peut alors s’alimenter de jour (et non de nuit comme à son
habitude) dans les zones les plus ensoleillées, comme le montre la photo.
En cas de conditions extrêmes avec gel prolongé, les hivernantes se replient
vers des contrées plus clémentes (départements littoraux par exemple), ce
qui donne parfois lieu à des concentrations inhabituelles dans les secteurs
préservés du gel.
La disette et les migrations de survie en cours d’hiver obligent la Bécasse
à puiser dans ses réserves de graisse. C’est ainsi qu’à la fin d’une vague de
froid, elle est parfois amenée à rester pendant plusieurs semaines après le
redoux sur son lieu de refuge, le temps de reconstituer ses forces avant de
pouvoir regagner sa zone d’hivernage habituelle.
© Yann Toutain – RNN Étang de Cousseau - SEPANSO
Forêt de dunes anciennes : Zone de remise diurne sur la
Réserve Naturelle.
© Jacky Bernard
Bécasse à la passée.
Photo 1
Texte A
© François Sargos – RNN Étang de Cousseau - SEPANSO
Dépression intradunaire (Barin) : Zone de remise diurne sur la
Réserve Naturelle.
© Fabrice Etienne
Photo 2
© Pierre Verdet - Dictionnaire de la bécasse - Edition Sud-Ouest (2011)
Photo 3
L’utilisation de mon bec laisse des traces d’environ 3
cm de profondeur, pas trop larges à la base.
Astuce : Lorsque vous les trouvez, munissez-vous
d’un brin d’herbe ou d’un bout de bois pour en
mesurer la profondeur et vous assurer qu’elles
m’appartiennent bien.
Lieux de recherche : dans les zones boueuses ou
dans les bouses de vaches.
Hi, hi !!! Difficile à observer, je suis !
De patience il vous faudra faire preuve !
Les traces et indices suivants, il vous faudra
connaître et identifier pour déceler les
signes de ma présence ! (retrouvez la lettre
correspondant à chaque photo)
Texte B
Les énigmes
de Bécadou
© François Sargos – RNN Étang de Cousseau - SEPANSO
Marais : Zone d'alimentation sur la Réserve Naturelle.
© J. Bombois - FDC 39
Réponses panneau 14
Je suis composée de 3 « petits » membres mesurant
chacun entre 2 et 3 cm de long. Le quatrième
membre (qui fait office de pouce) ne marque pas.
Lieux de recherche : dans les zones boueuses ou
légèrement vaseuses (observation dans la nature
exceptionnelle).
Texte C
Ça ressemble à un œuf au plat, sauf que le centre
n’est pas jaune, mais plutôt de couleur noirâtre ou
vert très sombre. Le blanc présent autour brille, ce qui
lui a valu le nom de « miroir ». L’ensemble fait entre
3 et 4 cm de diamètre.
Lieux de recherche : dans les zones forestières
(remise diurne) et dans les prairies (remise nocturne).