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Sommaire
Mot du Président
07
Littérature et Sciences Humaines
09
7ème Art
21
Patrimoine
25
Social
33
Danses et Musiques d u Monde
39
Arts Dramatiques
47
Arts Plastiques
53
De la Pédagogie
61
Rapport Financier
68
5
7
Mot du Président
Après deux décenies d’existence, les résultats des activités de la Fondation
ONA sont désormais incontestables. Les objectifs et les missions
tracés par la Fondation ONA aux prémices de son activité sont
aujourd’hui majoritairement réalisés et sensiblement mesurables. Les
résultats que la Fondation ONA a atteint, à ce jour, dans les différents
axes prédéfinis retraduisent fidèlement sa vision qui va en se consolidant
année après année.
L’accessibilité à l’art et à la culture se confirme chaque année par des
compléments pédagogiques touchant différents aspects de l’art et de la
culture, en réponse à une importante demande de la culture. La Fondation ONA
prend part de manière active à ce renouveau culturel que connaît le Maroc
actuellement et ce pour avoir hébergé des évènements artistiques et
culturels de grande envergure.
Du fait de son engagement en faveur du rapprochement des cultures et
de son ouverture sur le monde, la Fondation ONA fait de l’universalité non
plus un idéal à rattraper mais un véritable champ d’action. Les Villas des Arts,
en œuvrant pour une culture de l’universel, sont désormais des espaces
convoités par les visiteurs marocains et étrangers.
Les actions menées en faveur de la préservation et de la promotion du
patrimoine matériel et immatériel, ancrent davantage la dynamique de la
Fondation ONA et l’inscrivent dans une double perspective : celle, à la fois
de conserver notre héritage et d’accompagner la pensée et la création
contemporaine en faisant de la littérature et des sciences humaines une
plateforme de rencontres et de partage.
Les actions médico-sociales et socio-économiques ne cessent de
se renforcer en maintenant le soutien aux enfants nécessiteux et en
agrémentant la recherche socio-économique par des partenariats avec de
nombreuses universités européennes réalisant ainsi les publications de
plusieurs actes de colloques.
Les initiatives entreprises par la Fondation ONA et leur concrétisation sur
différents axes, signent aujourd’hui la confirmation de son engagement
citoyen et de sa vocation en tant que mécène.
Les activités programmées trouvent leur pertinence dans la cohérence
qu’elles partagent avec la philosophie de la Fondation ONA d’une part, et
d’autre part dans la révérence qu’elles font au beau et qui reste une des
a s s i s e s i n c o n t o u r n a b l e s d e s o n c r e d o . F o r t e d e c e c o n s t a t , la
Fondation ONA ambitionne d’élargir davantage sa vision afin d’évoluer
et accompagner son temps.
9
La Fondation ONA est à l’écoute
des nouveautés littéraires et des
accomplissements de la pensée.
A ce titre les espaces des Villas des
Arts accueillent des débats animés
autour de thèmes divers ou encore
des séances de découvertes
littéraires. Les différents cafés
littéraires qui se sont tenus aux
Villas des Arts Fondation ONA
sont autant de lieux de convergence
où la littérature et les sciences
humaines se réinventent et se
réactualisent sous le signe du
dialogue et de l’échange.
«Le voilement du corps dans le monothéisme»
(conférence – projection): Rachid Benlabbah
«Au commencement est l’évènement fondateur relaté par la Bible et le Coran.
Adam et Eve tentés par Satan perdent leur innocence originelle. Ils pèchent, ce
qui leur vaut d’être chassés du Jardin d’Eden. Cependant, la relation des deux messages
révélés est sensiblement différente. Le mal accompli a eu pour
conséquence la découverte de la nudité dont le couple ressentira la honte, mais
seule Eve en subira les effets suivant la formulation de la genèse et la radicalisation
de l’interprétation chrétienne, ce qui conduira à une perception dépréciative de
son corps et de son dévoilement. Dans le Coran, l’épouse d’Adam semble écartée,
elle est déculpabilisée du délit d’avoir perdu l’espèce humaine, la tradition
islamique a en revanche craint la tentation du corps féminin. »
Animateur : Youssef Ouahboun
Date : Vendredi 25 Janvier
Lieu : Villa des Arts de Rabat
«L’Interdit de l’image dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam»
Rachid Benlabbah
Les trois monothéismes sont les témoins successifs de la révolution inaugurale
d’Abraham dont le sujet est la volonté de redéfinir le Créateur et la création : Dieu est
invisible, aucune image ne le représente ; Dieu est transcendant, aucune parole ou
écriture ne le circonscrit ou entame son altérité.
Les trois monothéismes ont soutenu la transmission et réprouvé l’idole. Cependant,
Adam a été créé selon l’image parfaite, à la ressemblance de Dieu. Il a de même reçu
le don divin de nommer. Ces deux dogmes ont occasionné des interprétations
divergentes, opposées, qui se sont ordonnées selon ce qui est communément
appelé la querelle de l’image et la querelle de la langue d’origine.
Animateur : Ghita Al Khayat
Date : Vendredi 18 Avril
« Psychanalyse en terre d’islam »
Jalil Bennani
En partenariat avec l’Institut Français de Rabat
Trois pays sont considérés comme les pionniers de la psychanalyse dans le monde
arabe et islamique : l’Egypte, le Liban et le Maroc. Son introduction est liée à
l’histoire de chaque pays et aux individus qui
fondent des institutions psychanalytiques. Au sein des pays du Maghreb, et
plus particulièrement au Maroc, la transmission du projet freudien suscite un
intérêt croissant même si elle rencontre des résistances. La psychanalyse
interroge la culture et les croyances. Ainsi, les rêves, les oublis et les actes
manqués peuvent être traditionnellement attribués à des prémonitions, des
possessions ou à des agents invisibles. La psychanalyse vient renverser cet ordre
de causalité en mettant le sujet au centre de son histoire.
Date : Mercredi 19 Novembre
Lieu : Villa des Arts de Casablanca
11
«Peinture et écriture»
Mahi Binebine
«‘Mahi Binebine : Une telle douceur... C’est l’effort humain que disent ces toiles
avec une telle douceur, l’effort terrible, l’effort ardu pour exister, pour aimer, pour
survivre, pour aller quelque part, ça flotte dans la couleur, la couleur est belle
e t l e f l o t t e m e n t e s t b e a u . . .’ N a n c y H u s t o n . I n v i t é e p a r l a V i l l a
d e s A r t s – Fondation ONA et la CCLCM, Mahi Binebine nous parle de cette belle
monographie, qui reproduit plus de trois cents de ses peintures, incrustée de
nombreux textes d’écrivains, artistes, et spécialistes de la peinture. »
Animateur : Hassan Wahbi
Date : Vendredi 15 Février
«La poésie au sillage de la peinture»
Aïssa IKKEN
«Au-delà du bruissement des souvenirs… quelque part… Là où le soleil voile
sa lumière… avant de renaître par les chemins du coeur… dans la courbure du
relief du geste sui trace l’absurdité de l’absence… à l’orée de l’absence… à l’orée
de l’infinité des choses…» (L’automne Infidèle). Parallèlement à l’exposition
«Rétrospective Aïssa IKKEN : 35 ans de production - la poésie au sillage de la
peinture’, la Villa des Arts de Rabat – Fondation ONA accueille l’artiste-peintre
et poète Aïssa Ikken lors d’une soirée poétique où l’auteur offrir des lectures de
poèmes tirés de ces recueils : «L’automne infidèle», «Gerçures de pierres» et
«Itinéraires recomposés».
Présentation : Mohammed Loakira
Date : Jeudi 28 Février
«Ils venaient du Nord»
Françoise Lalande
L’auteur présente les moments forts de la destinée de deux génies : Rimbaud
et Van Gogh, qu’un lien invisible unissait. Elle offre de la sorte un point de vue
caustique sur le rapport d’une société avec ses créateurs. Françoise Lalande
est auteur de romans, de biographies, de pièces de théâtre et de nouvelles.
Elle est, par ailleurs, Chevalier des Arts et des Lettres de la République française.
Date : Le Mrcredi 02 Juillet
Présentation du nouveau livre « Montaigne »
Ali BENMAKHLOUF
L’humanisme que défend cet homme de la Renaissance consiste à limiter
l’inhumain sous la forme du rejet de la torture, de la cruauté, et de la justice
expéditive ; humanisme qui substitue aux idéaux abstraits l’expression de soucis de
l’homme en situation concrète. A la recherche d’un nouveau langage, il a défendu
l’art de la mise en doute et du retrait, contre toute forme de dogmatisme. En cela,
son actualité reste entière. L’auteur: Ali Benmakhlouf, agrégé de philosophie, est
professeur des universités à Nice-Sophia Antipolis et Sciences Po à Menton. Il est
aussi membre permanent de l’Institut International de Philosophie; il a notamment
publié Gottlob Frege, logicien philosophe (1997), Averroès, et Russell (2004).
Date : Mardi 7 Octobre
«Présentation de l’édition bilingue du poème ‘Un coup de Dès de
Stéphane Mallarmé»
Mohammed Bennis, Isabella Checcaglini et Bernard Noël
«Mohammed Bennis, Isabella Checcaglini et Bernard Noël présentent à la Villa
des Arts de Rabat – Fondation ONA, pour la première fois, l’édition bilingue du
poème ‘Un coup de Dès’ en hommage à Stéphane Mallarmé. L’édition réunit
dans un coffret quatre volumes : La première édition d’Un Coup de Dès
conforme à la volonté de l’auteur ; la première traduction arabe du poème par
Mohammed Bennis, et des observations ‘Relativement au poème’ en français et
en arabe. Abdelmajid Benjelloun et Mostafa Nissabouri ont participé à cette
soirée.
présentée par : Jalal Hakmaoui.
Date : Samedi 22 Mars
«Tradition Poétique Hassani»
Oum Al Fadl Maa Ainaïn & Aziza Chaqwari
« A travers la voix de deux poétesses confirmées : Oum Al Fadl Maa Ainaïn de la
ville de Laâyoune et Aziza Chaqwari de la ville de Tantan, la Villa des Arts de
Rabat – Fondation ONA et la CCLMC rendent un hommage à la femme
intellectuelle sahraouie lors d’une soirée de poésie. C’est également un
hommage à la poésie Hassani, qui est une des composantes les plus importantes
de l’héritage culturel du sud du Maroc. Elle reflète les traditions et les mœurs ainsi
que les préoccupations modernistes de l’individu hassani. Cette rencontre vise
à faire connaître cette poésie et la spécificité féminine de certaines formes
(comme le tbraa) qui indiquent le degré d’émancipation de la femme sahraouie.»
Animatrice : Zhour Gourram
Date : Vendredi 28 Mars
Café littéraire
Tradition Poètique Hassani
Oum Al Fadl Maa Alaïnain
&
Aziza Chaqwari
Soirée présentée par :
Zhour Gourram
Vendredi 28 Mars 2008
à 19H00
Villa des Arts de Rabat
10, Rue Béni Mellal Angle Ave Mohammed V - Hassan Rabat
Tél : (+212) 37 66 85 79 à 82 - Fax : (+212) 37 76 60 47 - Site web : www.fondationona.ma
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«Œuvre Complète»
Abdelkébir Khatibi
La nouvelle édition presque complète des œuvres de Khatibi (édition la Différence,
Paris, 2008) avec textes intégraux, extraits et inédits représentés en 3 volumes
agencés selon les 3 aspects canoniques (Récit, Poésie et Essai) est un véritable
évènement culturel, une renaissance, un redéploiement polyphonique des textes.
Il y a bien sûr tout ce qui est déjà connu de Khatibi : une rupture de ton littéraire dès
La Mémoire Tatouée, un corps de pensée autour des grandes questions comme
la double critique, l’aimance, la bi-langue, l’altérité, la dissymétrie fondatrice, etc.
La réédition des œuvres de Khatibi montre de façon claire l’envergure de sa
trajectoire, les liens multiples entre les disciplines abordées, entre les registres
littéraires accomplis, entre les formes d’art diverses. Cette polygraphie singularise
son écriture et distingue son expérience d’écrivain et de penseur.
Animateur : Hassan Wahbi
Date : Vendredi 25 Avril
« L’encensoir indiscret » & «l’écume des mots »
Amina Benmansour.
En collaboration avec la CCLMC
Le public a eu le plaisir d’écouter la poétesse, mais aussi l’universitaire
enseignante de la langue de Molière qui non seulement s’exprime et écrit dans
cette langue en explorant ses subtilités et ses mystères, mais elle la nourrit de son
âme marocaine et de tout le lyrisme de la poésie arabe qu’elle affectionne tant !
Amina Benmansour sera présentée par une poétesse marocaine célèbre déjà
par sa création mais aussi par sa voix et sa beauté…
Présentée par : Fatima Chahid
Date : Vendredi 21 Novembre
Lieu : Salle Qantara, Villa des Arts de Rabat
« Le Cinéma est-il notre épopée aujourd’hui ? »
Ali Benmakhlouf autour des films « Casablanca » de Michael Curtiz, « Le Mépris » de Jean Luc Godard et
« l’homme qui en savait trop » d’Alfred Hitchcock
L’épopée dont il s’agit n’est pas là pour combler un déficit d’épopée dans la période moderne en
créant un monde extrême comme celui des westerns. Il s’agit au contraire de retrouver l’étrange derrière
le familier : quoi de plus familier et ordinaire pour un couple que de se retrouver dans un bateau (« Le
Mépris » de JL Godard), ou pour un autre couple de partir au Maroc pour des vacances (« L’homme qui
en savait trop », d’Hitchcock), ou encore, situation particulière mais non extrême de retrouver un ancien
amant dans un port africain («Casablanca » de Curtiz). L’enjeu ici est à chaque fois de « rendre visible le
visible ». L’épopée dont il s’agit consiste à donner «un sentiment très réel, très immédiat, très profond, le
sentiment de la vie éternelle : c’est une chose qui a complètement disparu du monde » (Godard). Par la
projection du monde, le cinéma nous débarrasse d’une réalité faussement donnée, faussement
« présente » et « transparente », qui feint de n’être pas écrite, de n’être pas reconstituée.
Date : Vendredi 5 Décembre
Think Tank sur la diversité culturelle
En partenariat avec la Fondation de l’Instituto de Empresa, Madrid.
La troisième session du Think Tank sur la diversité culturelle a une
portée beaucoup plus opérationnelle. En effet, dans un contexte
de mondialisation, d’accroissement du commerce
international, de m u l tiplication de l’investissement
transnational, de délocalisations industrielles, d’outsourcing
international, des hommes ayant des profils culturels différents
sont amenés à investir ensemble, travailler ensemble, diriger
ensemble. Comment pourraient-ils le faire en évitant le
danger des stéréotypes et de l’ethnocentrisme ? C’est cette
question qui a été soumise pour débat, dans la continuité de la
réflexion menée à Madrid en 2007 et à Casablanca en 2005.
Date : Vendredi 29 Février
15
« Commerce & Développement : Du GATT à l’OMC »
Dr. Najat ZARROUK
Native d’El Jadida, Najat ZARROUK est Docteur D’Etat en Droit Public (Option Relations Internationales).
Elle est aussi diplômée de l’Ecole Nationale d’Administration Publique de Rabat (Cycle Supérieur) et de
l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Haut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur ; elle occupe,
aujourd’hui, le poste de Directrice de la Formation des Cadres Administratifs et Techniques.
Dr. N. ZARROUK est auteur d’importantes contributions scientifiques et enseignante vacataire auprès de
plusieurs établissements de l’enseignement supérieur au Maroc.
Répondant à une question d’extrême actualité, l’ouvrage de Dr. N. ZARROUK, “Commerce &
Développement : Du GATT à l’OMC”, ressuscite, en profondeur, le débat autour du rôle du commerce
international comme levier de développement, que ce soit sur le plan multilatéral, régional ou sectoriel.
Ce faisant, l’auteur a mené une analyse, à la fois historique et radioscopique, des différentes périodes
d’édification, de revirement ou de remise en cause du « traitement préférentiel en matière de commerce
international » : D’abord, de la Conférence de Bandoeng (1955) marquant la naissance du Tiers-monde,
jusqu’à la fin du Tokyo Round (1979), où le traitement préférentiel octroyé aux pays en développement
aura vécu son âge d’or. Ensuite, si le GATT a réussi, certes, à ouvrir quelques brèches au niveau
du temple du libre-échange, il s’avère, en revanche, qu’après plusieurs décennies d’application, et si
l’on excepte le succès mitigé d’une poignée de pays nouvellement industrialisés ou émergent, le
traitement préférentiel en matière de commerce international, n’a pas réussi à sortir la plupart des pays
du Sud de leur situation de moindre développement.
Par ailleurs, selon l’auteur, la nouvelle ère mondiale, marquée non seulement par la mondialisation, la
libération, la naissance de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et l’intégration régionale, mais
surtout par l’éclatement et l’hétérogénéité du Tiers-monde, sonne le glas du traitement de faveur auquel
pouvaient prétendre les pays en développement en tant que bloc monolithique et solidaire. Ceci est
particulièrement vrai si l’on sait que depuis pratiquement l’Uruguay Round, c’est un traitement
préférentiel, d’un genre nouveau, qui s’opère en matière de commerce international : de moins en moins
favorable pour les pays développés qui affichent des performances commerciales et de plus en plus
favorable uniquement pour les pays les moins avancés (PMA) dont le plus grand nombre se situe en
Afrique.
Dans cet ordre d’idée, une analyse substantielle est accordée par Dr. N. ZARROUK au Cycle de Doha lancé
depuis 2001, qui est, en soi, dédié au « développement », dans l’espoir de réajuster les acquis de l’Uruguay
Round, en montrant, si besoin est, que l’échange inégal a encore de beaux jours devant lui, au détriment
des pays du Sud, et que l’équation «commerce-développement» reste, aujourd’hui plus que jamais,
difficile à résoudre.
Animateur : Prof. Mohamed Zakaria ABOUEDDAHAB.
«Sans doute»
Daniel Soil
« Est-ce vraiment une chance d’avoir des parents révolutionnaires ? Savoir son père
en prison, loin dans le Sud, et marcher seul, telle est la vie du jeune Driss. Il porte les
légumes du marché, ceux que sa mère choisit avec soin entre deux distributeurs de
tracts. Il garde en lui toute une histoire belle mais un peu lourde pour son âge, celle
d’une génération qui a lutté, les armes à la main, pour la démocratie au Maroc. Et
pour les droits des immigrés en Belgique… »
Date : Vendredi 18 Janvier
«Le ciel sans détour»
la Fondation ONA - Villa des Arts de R
&
« Une femme, vieille comme le siècle, raconte son histoire, une histoire qui se
LaparCoordination
des Chercheurs sur les Lit
confond avec celle du Maroc depuis l’occupation
la France en 1912 jusqu’aux
émeutes de Fès en 1990. «Le ciel sans détour» est le portrait de cette
femme
Maghrebines
et Comparées
libre, courageuse et d’une inébranlable dignité, qui ne transige jamais avec l’époque
Kebir Mustapha Ammi
soumise à des tourments de toutes sortes. Son grand âge n’est pas un frein pour
Vousà elle
Invitent
Fdéla qui a su, dans l’adversité, prendre le meilleur de ce qui s’offrait
pour
devenir celle qu’elle est aujourd’hui : une femme qui ne baisse jamais les bras et qui
continue de se battre, comme hier, avec la même pugnacité… »
Date : Jeudi 6 Mars
«Naissance de l’Ame»
Zhor Gourram
à une Rencontre littéraire
Naissance de l’Ame
Avec
Zhour
GOURRAM
La littérature marocaine a connu l’éruption d’une quantité importante de plumes
féminines ces dernières décennies. Cette émergence suscite un grand débat au
sein de la société littéraire au Maroc et dans le monde arabe. Certains voient dans
cette littérature un enrichissement et un nouveau souffle de l’écriture, d’autres la
critiquent de manière virulente, sous prétexte que la grande majorité de ces écrits
n’atteignent pas le niveau esthétique de son aînée masculine. La rencontre avec
une «écrivaine» de l’étoffe de Zhour Gourram, connue aussi bien au Maroc que
dans le monde arabe grâce à ses nombreux travaux : «Hôte de la censure», «Corps
et Ville», «Collier d’oeillets» et autres études critiques sur la littérature féminine arabe,
est l’occasion pour le public de découvrir la spécificité de cette jeune littérature qui
traite de sujets déjà traités (par les écrivains hommes) ou de sujets nouveaux, d’un
point de vue spécifiquement féminin.
Animateur : Nadia Laachiri
Date : Vendredi 06 Juin
Présentée par
Nadia
LAACHIR
17
«Les amants de Fès»
Mariya EL GHORFI
Les événements de cette fiction, née de la confrontation du rêve et de la réalité,
se déroulent au Maroc du début du XIXème siècle, à Fès dans un contexte
purement traditionnel. Capitale de l’empire chérifien et cité de tolérance religieuse,
elle est le foyer d’une civilisation séculaire. Soussane, l’héroïne de ce roman d’amour
et d’aventures, fera l’objet de convoitises et de rivalités. C’est ce récit, aux couleurs
orientales reflétant une société pensée uniquement au masculin où le rôle de la
femme est réduit à une passivité légitimement admise au lieu d’être participatif et
complémentaire, comme le prône l’Islam, que nous invite à lire: Mariya El Ghorfi née
Ouazzani-Taybi, universitaire et artiste-peintre.
Date : Mercredi 11 Juin
« Les Bonnes de Paris »
Rita El Khayat.
Rita El Khayat, spécialiste de Médecine du Travail et d’Ergonomie, ne pouvait
traverser la vie des migrants et travailler sur la question avec Alain Goussot et Pino
L. Trombetta, chercheurs italiens sans écrire ce livre, un plaidoyer pour les femmes,
un pamphlet contre leur exploitation, un récit de toute l’accumulation des
données glanées patiemment ou dans la précipitation au milieu des émigrés, si
dignes d’intérêt, si divers et si touchants dans leur problématique encore si peu
élucidée. En émigrant par leur seules volonté et capacité, elles traverseront des
siècles en ne traversant que des espaces !
C’est un hommage rendu par l’auteur à ces jeunes filles et à ces femmes. Cette
rencontre est aussi l’occasion de découvrir la production profuse de l’écrivain :
32 livres tous genres confondus : (roman, poésie, essais, études, correspondance
littéraire…).
Animé par : Sanae Ghouati
Date : Vendredi 17 Octobre
« Moi Habiba, petite bonne »
Mehdi De Graincourt
Vous avez certainement croisé Habiba au détour de nos rues, petite bonne aux pieds nus dans ses
claquettes en plastique, fichu sur la tête. Corvéable à merci, exploitée, battue, parfois violentée ; Habiba est
comme tant d’autres une esclave des temps modernes et la honte du Maroc d’aujourd’hui. Dans ce récit
poignant, elle nous raconte sa vie, de sa naissance au bled jusqu’à Casablanca. Suivons-la dans ses déboires,
ses souffrances et ses espoirs. Face à l’intolérable bonne conscience de ceux qui se trouvent mille excuses,
la société civile met en place des structures pour leur venir en aide, leur apporter soins et alphabétisation.
De pair avec des sanctions pénales pour ceux qui ne respectent pas la loi, c’est ainsi que, petit à petit, les
mentalités changeront. Habiba, Latefa… autant d’existences douloureuses que vous découvrirez ici.
Apprenons à leur tendre la main. Cet ouvrage leur est dédié.
« Le Nu et la Coupole »
Ahmed TAZI
Reconnu par ses pairs comme le «Balzac des lettres marocaines» Ahmed Tazi, a une œuvre exceptionnelle.
Outre son style et son maniement sûr de la langue française, Ahmed Tazi a le regard d’un sociologue. C’est
avec finesse qu’il décrypte les liens entre les êtres, les rapports entre les hommes et les femmes, entre frères,
au sein d’une famille et au cœur de la société. Un talent que l’on retrouve dans «Le Nu et la Coupole».
Un roman au sujet original, que les amateurs de polars aimeront autant que les férus de littérature. L’auteur
nous entraîne en arrière dans le temps, à Sidi Hrazem, à l’époque où «il n’y avait ni sono ni stéréo ; la
télévision n’était pas encore là, le téléphone et le télégraphe logeaient dans le petit bureau de Poste».
Tandis que les Manjour passent leurs vacances aux thermes de Sidi Hrazem, là où se trouvent ces deux
bassins nommés «Le Nu» et «La Coupole», leur petite bonne disparaît. Chacun aura sa façon propre
de réagir. Se noue alors une intrigue policière menée avec brio. Une palette de portraits tantôt attachants
tantôt cyniques. Une interrogation sur la présence des «petites bonnes» au sein des familles marocaines.
Date : Mercredi 22 Octobre
«Cendres refroidies» (Jamroun Barid)
Ahmed Madini
Synopsis : Dans ces articles, Madini s’attaque à des questions diverses de
la vie du citoyen marocain, allant du simple quotidien aux grands problèmes
culturels et politiques.
L’auteur compte à son actif une dizaine de recueils de nouvelles comme La
Violence dans le cerveau, La Manifestation, Les Traits de beauté, La femme
des oiseaux, etc. Une dizaine de romans, à titre d’exemple : «Un temps entre
l’enfantement et le rêve», «Une rose pour le temps marocain», «Les Funérailles»,
«Dhar Al Mhraz», «Fès si elle lui revient…» et une dizaine d’études universitaires
publiées en orient et en occident.
Présenté par : Mohamed Derwiche
« La Saga des puissants »
Réda Lamrini
Sa formation d’ingénieur en informatique et son exercice dans les cadres de
la diplomatie puis de l’économie, en sa qualité de président de
la Fédération Nationale des Associations de Microcrédit, ne l’ont pas
éloigné de la littérature, ni de son environnement social et politique. Il a à son
actif des essais qui témoignent de notre époque et de sa grande préoccupation
par les problèmes de son pays : «Le Maroc de nos enfants», «Y a-t-il un avenir au
Maroc, me demanda Yasmina ?», «L’Université marocaine autrement…»
Présentée par : Abdellah Hammouti
CAFE LITTERAIRE
19
10,Rue Beni Mellal - Hassan
Tél : (+212) 37 66 85 79 à 82
Fax : (+212) 37 76 60 47
Site web : www.fondationona.ma
Ahmed MADINI
Autour de son livre
Braises refroidies
Vendredi 31 Octobre 2008
à 19h00
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Le cinéma marocain est en
plein essor, les réalisations et les
productions marocaines
abondent, les métiers du
cinéma se développent
considérablement. Devant cette
dynamique, la Fondation ONA
prête l’œil et l’oreille
attentivement à ce qui
advient dans le secteur du
grand-écran. Elle participe à ce
titre à l’information, la sensibilisation et à la rééducation à l’art du
grand-écran et ce au moyen de
projections, d’arrêts sur images,
d’analyse et débats.
«Whatever Lola wants»
Rencontre - débat
Nabil AYOUCH
La discussion portera autour du personnage principal du film, Lola, des
coulisses du film, des anecdotes de tournage, de la distribution
internationale,...
Synopsis : Lola, 25 ans, vit à New York où sa vie orbite autour de sa
passion, la danse, un petit boulot de postière pour payer ses cours et
ses multiples auditions. Son meilleur ami, Youssef, jeune Egyptien gay
est installé à New York pour y vivre comme il l’entend. C’est par lui que
Lola découvre l’histoire d’Ismahan, star de la danse orientale, véritable
légende au Caire. Dans le restaurant où Youssef travaille, Lola
rencontre un autre Egyptien, Zack. L’idylle tourne court quand
Zack prend conscience des différences culturelles qui les séparent et
rentre en Egypte. Sans réfléchir, Lola, aussi impulsive que naïve, décide
immédiatement de le rejoindre. Arrivée au Caire, désorientée et déçue
par l’accueil de la famille de Zack autant que par l’attitude du jeune
homme, Lola se met en tête de retrouver la fascinante danseuse
Ismahan. La rencontre des deux femmes va bouleverser sa vie.
Animateur : Aurore Chaffangeon
Date : Mercredi 28 Mai
«Nouba d’Or et de Lumière»
Hommage à Izza Genini
L’époque andalouse est une période de brassage culturel qui a duré
huit siècles et qui a permis une interaction et un échange portant sur
tous les domaines du savoir ainsi que sur l’expression artistique. La
musique andalouse est à cet égard une belle illustration du patrimoine
culturel issu de cette phase de l’histoire. Le film d’Izza Genini est donc
non seulement une fresque historique mais également une opération
de conservation par l’image de notre patrimoine.
Date : Mercredi 04 Juin
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«Islamour - Islam Ya Salam»
Saâd Chraibi.
Synopsis : Au lendemain des évènements du 11 septembre 2001 aux
Etats-Unis, un nombre important d’arabes musulmans étaient obligés de
quitter ce pays suite aux harcèlements subis. Une famille Maroco-Américaine,
père marocain, mère américaine et leurs enfants décident de rentrer au
Maroc. Leur retour pose le problème du regard négatif que jette l’occident
sur la culture arabo-musulmane. Au sein de cette famille un conflit se noue
entre les parents, opposant leur retour aux racines du père.
Dans ce film, Saâd Chraïbi continue de scruter la société marocaine comme
il l’a fait dans ses films précédents : Femmes et femmes, Soif, Jawhara fille
de prison (et autres téléfilms) où il s’est attaqué de manière visiblement
courageuse et résolument artistique à des sujets d’une importance cruciale
pour l’évolution vers un Maroc moderne.
Avec Islamour, Saâd Chraibi rattache la société marocaine au contexte
international du 21ème siècle, et traite de l’impact psychologique des
événements du 11 septembre sur une famille mixte. A travers cette famille,
c’est évidemment toute la société marocaine qui est interpellée par le
problème du regard le l’Occident sur elle et son propre regard sur l’Autre…
« La Beauté éparpillée »
Lahcen Zinoun.
Synopsis : Maroc 1913. Enlevée puis vendue à des marchands
d’esclaves, Oud Al Ward découvre la musique et intègre la riche
demeure d’un maître de musique qui décide d’en faire son élève…
Le film trace une partie de l’histoire du Maroc à travers un point de vue
original, celui d’une esclave fortement douée en musique et qui
va dépasser son maître... Beaucoup de thèmes sociaux défilent à travers
la métaphore de la musique (La situation des esclaves, la relation
maître-disciple ou maître-esclave quand l’esclave est une femme, le sort
des fous et de la folie dans la société de l’époque…). Le film est une belle
démonstration de la correspondance baudelairienne des arts car tout y
est : la peinture par les jeux du clair/obscur, la musique, la chorégraphie,
l’architecture, la poésie de l’amour, de la haine et de la souffrance…La
beauté du fi lm se dégage d’un dosage parfaitement équilibré de tous
ces ingrédients.
Date : Samedi 1er Novembre
25
Le Maroc est un pays au
patrimoine pluriel. Il est le bien
inestimable qui fait la particularité
de notre pays. Consciente de
cela, la Fondation ONA agit sur
trois niveaux de conservation du
patrimoine à savoir : la sauvegarde,
la transmission et la promotion, de
l’héritage matériel et immatériel.
La Fondation ONA œuvre pour
la conservation des œuvres d’art
de peintres marocains de renoms
en enrichissant constamment sa
collection qui compte parmi les
collections les plus prestigieuses.
P ar ailleurs le patrimoine
immatériel oral et musical est
vivant à l’enceinte des deux villas
des arts et ce au moyen d’ateliers
pour enfants et adultes, de
concerts de musiques
traditionnelles et spectacles d’arts
vivants, expositions…
«Soirée Contes»
Zohra Zryeq et Amal Khizioua
«Le conte, ancêtre de tous les genres, est à l’honneur dans cette soirée. En dehors de son aspect
divertissant et ludique, le conte véhicule les valeurs culturelles d’une communauté donnée. Et si les contes très
anciens nous sont arrivés et ont pu défier le temps, c’est grâce au contage et aux conteurs de tous les
temps. A l’initiative de la Villa des Arts – Fondation ONA, deux conteuses ont présenté deux styles de
contage, l’une en arabe (Zohra Zryeq) et l’autre en français (Amel Khizioua). Uniquement avec la voix et
les gestes, chacune a son style, son registre, sa scénographie, mais les deux ont une parfaite maîtrise de
l’art de «dire», une bonne mémoire, une grande culture, ces éléments qui font que chaque contage (du
même conte parfois) est un événement unique.»
Animateur : Nabil Jay
Date : Jeudi 7 Février
«Soirée Contes pour enfants et adultes»
Amal Khizioua et Khadija Hassala
Cette soirée s’inscrit dans un contexte où le patrimoine oral traditionnel est en voie de disparition. Le
conte est une lumière de l’enfance et il s’agit d’en faire profiter le plus possible d’entre eux.
Date : Mercredi 09 Juillet
27
«Tanger dans l’imaginaire littéraire et cinématographique»
Ahmed Beroho; Farida Belyazid; Najib Rédouane
La ville de Tanger est l’allégorie même de la rencontre, de la pluralité
et de tous les mélanges. Elle est aussi la métonymie d’un Maroc
ouvert, enraciné dans une culture millénaire. Elle a, depuis toujours,
exercé une fascination particulière sur de nombreux voyageurs,
écrivains, peintres et musiciens. Elle a surtout suscité une abondante
création artistique et littéraire parmi les anciens et les modernes :
Pierre Loti, Alexandre Dumas, Delacroix, Matisse, Joseph Kessel, Jean
Genet, Samuel Beckett, Tennessee Williams, Paul Bowles, Modiano,
Paul Morand… Tanger est tantôt la Dream city (Bowles), un espace
tellement féerique et mystérieux qu’il continue d’enchanter une
génération de nouveaux auteurs d’ici ou d’ailleurs, tantôt elle est la ville
de la désillusion, du cauchemar, le seuil de l’infranchissable et la fin
de tous les rêves (Choukri). Le brassage culturel de cette ville a donné
naissance à une fabuleuse génération d’artistes tangérois de souche
ou d’adoption qui portent un regard différent sur cette ville. Lors de
cette rencontre, l’image kaléidoscopique de Tanger sera approchée à
travers les écrits d’Ahmed Beroho, les images cinématographiques de
Farida Belyazid ou les commentaires d’un chercheur impressionné par
cet imaginaire protéiforme (Najib Rédouane).
Animateur : Sanae Ghouati
Date : Vendredi 27 Juin
Spectacle : «Issawa»
Taifa Issawya des jenes de Rabat
En partenariat avec Alhambra Events
‘‘Aissawa’’ est l’une des expressions artistiques soufi es les plus connues et appréciées. Récitations de
poésies, invocation divine et chants mystiques, le tout accompagné de rythmes qui transportent à travers
le temps et l’espace. La taifa rebatia d’Aissawa a été créée en 1989 par son Mkadem, M.Driss Almoutawakil.
Depuis sa création, la taifa rebatia d’Aissawa a participé à un grand nombre de manifestations et de
festivals au niveau national et international.
Date : Dimanche 04 Mai
Takassim
Première manifestation du genre dans le monde arabe, «Takassim» a été créé en
2007 par le festival Mawâzine Rythmes du monde. À travers un concept novateur,
il donne la possibilité à l’instrumentiste de démontrer son talent d’improvisateur,
en créant instantanément des mélodies et des phrases musicales
originales. Un exercice qui demande la maîtrise des techniques de jeu, des modes
et des gammes d’instruments tels que l’oud, le violon arabe, le ney et le qanûn.
Takassim est une œuvre propre à chaque artiste, qui naît spontanément au
gré de son inspiration. À travers les performances d’instrumentistes virtuoses ou
groupes musicaux arabes et orientaux, cet événement rend hommage à l’art de
l’improvisation arabe.
Dates : Samedi 17 mai , dimanche 18 mai
29
Albert Bouhadana
Né à El Jadida en 1948, Albert Bouhdana avait de l’oreille. Enfant, il chantait à la
synagogue et surtout écoutait constamment à la radio «el ala», cette musique
classique d’origine andalouse. Il avait aussi beaucoup d’admiration pour la
musique populaire marocaine et a été énormément infl uencé par des chanteurs
comme Sami Al Maghribi. En 1965, Albert Bouhdana rencontra un grand maître
de la musique, Rabi David Bouzaclou, qui lui apprit les bases de la musique. Albert
Bouhdana vit actuellement à Paris où il continue toujours à chanter la chanson
marocaine sous ses différentes formes, et surtout la musique andalouse et le
chant gharnati. Il a participé à plusieurs spectacles et festivals nationaux et
internationaux.
Date : Mercredi 21 mai
Orchestre Chabab Andalous
L’orchestre Chabab Al Andalous de Rabat a vu le jour le 23 mars 1987 à l’initiative
de jeunes mélomanes issus d ’horizons différents, mais ayant en
commun une passion inconditionnelle pour le patrimoine artistique andalous
et soucieux de sa préservation de la déperdition. L’orchestre est composé de 22
musiciens. Le groupe a travaillé avec un grand nombre d’artistes tels que Ahmed
Pirou, Mohamed Ba Jeddoub, Abderahim Souiri, Abdeslam Sifani, Lotfi Bouchnak,
Ihsane Rmiki et bien d’autres…
Date : Mercredi 21 mai
Concert de musique andalouse avec la troupe du professeur
Taoufiq Himmiche
Date : Mercredi 24 Septembre
Exposition « Le Jardin Andalou »
En partenariat avec la Fundacion de Cultura Islamica (FUNCI)
L’exposition itinérante «Le Jardin Andalou», inaugurée officiellement en 2007 à
l’occasion de la 2ème édition du Salon International de l’Agriculture de Meknès,
poursuit son périple à travers le Maroc. La Fondation ONA a accueilli l’exposition
du 16 Avril au 11 mai 2008 à la Villa des Arts de Rabat et du 26 Juin au 23 Aout
2008 à la Villa des Arts de Casablanca. Créée et organisée par la Fondation
de Culture Islamique, de Madrid, cette exposition fait partie d’un ambitieux projet
visant la récupération des anciens jardins historiques, botaniques et d’essais au
Maroc. A travers cette initiative, la Fondation veut transmettre un message de
paix et de cohabitation entre les différentes cultures, et ce, par l’intermédiaire
d’un des aspects les plus proches de la vie quotidienne de tous les peuples: la
nature et les jardins. La Villa des Arts de Rabat a su saisir l’esprit du projet, et pour
l’occasion a prévu une mise en scène spéciale, regorgeant de senteurs et de
plantes de l’époque.
Date : Mercredi 16 Avril
Date : Jeudi 26 Juin
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Exposition « Regards sur Rabat »
Michel NACHEF
C’est à celui qui a eu pour mission de repérer des sites anciens dans 10 villes du royaume que nous
rendons hommage. Il a crée ainsi la collection « repère de mémoire » avec un souci de laisser
aux générations à venir la mémoire de notre patrimoine architectural. Son exposition s’intitule «Regard
sur Rabat». Michel Nachef, dans son originalité et sa fragilité, parcourt les méandres de la médina, à
la rencontre de ses habitants. Face à l’ordonnance architecturale, le photographe privilégie les longues
perspectives, les rues qui s’enfoncent jusqu’au cœur de la cité ancienne et offrent une ombre
bienfaisante à ses habitants. Ici, Nachef capte deux femmes, de dos, elles s’avancent ensemble, l’une
porte un foulard, l’autre non. Là, il s’empare de la solitude de deux hommes, ils sont deux, eux aussi,
mais ne se rejoignent pas, jusque dans leur corps ils sont différents, l’un porte l’habit traditionnel,
l’autre porte pull et pantalon, pauvres vêtements universels. Presque jamais de vide intégral, d’absence
humaine, toujours les murs encadrent les passants, cependant, il arrive que des personnages semblent
prêts à disparaître, à sortir du champ, tant ce qui a retenu l’œil du photographe est ce mur blessé, autour
duquel se rythme la vie.
Date : Samedi 17 Mai
33
Outre l’axe médico-social qui
oeuvre pour la solidarité en
mobilisant une expertise médicale
confirmée pour l’encadrement
d e s e n f a n t s diabétiques
nécessisteux, la Fondation ONA
a choisi de mettre l’art et la culture
comme outil au service du social
et ce à travers des ateliers pour
enfants issus de milieux difficiles,
colloques traitant de sujets se
rapportant à la violence ou au
milieu carcéral, expositions de
femmes en situations précaires
et d’enfants handicapés…
Colloque : «la Violence, la comprendre pour mieux la
gérer»
Parmi les préoccupations de la Fondation ONA, la réflexion sur
notre devenir collectif occupe une place privilégiée : qu’il s’agisse
de notre insertion dans la nouvelle économie, de notre rapport à
l’altérité, de notre forme de gestion du capital humain… Il nous
semble essentiel de faire œuvre exploratoire en fédérant
des compétences complémentaires autour de l’aboutissement de
notre projet de société. C’est dans cet esprit que nous organisons
une rencontre scientifique sur le thème de «la violence, la
comprendre pour mieux la gérer».
Cette rencontre est destinée à :
• Faire le point sur les théories explicatives de la violence,
• Cerner les différents espaces de manifestation de la violence (espace
familial, milieu professionnel, école, espaces publics),
• Réfléchir sur les processus de socialisation qui forge la citoyenneté.
La rencontre a été animée par un panel d’universitaires et d’experts,
ainsi que
des artistes et des représentants des médias et de la société civile.
Date : Vendredi 09 Mai
Lieu : Auditorium ONA, Twin Center - Bd Zerktouni – Casablanca
Rencontre littéraire «Prisonnières derrière les murs,
Prisonnières de l’alphabétisme… A vous la parole»
En partenariat avec l’Association Sharhazade
Soucieuse de la précarité dans ses différents aspects, la Fondation
ONA ouvre ses portes aux femmes alphabétisées au CFA (Centre de
Formation pour Adultes) pour la lecture de leurs textes et ceux des
jeunes détenus de la Prison de Oukacha.
Date : Mercredi 16 Juillet
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Activités en faveur des enfants défavorisés
Dans le cadre de ses activités sociales, la Fondation ONA invite des artistes d’horizons
divers pour animer des ateliers avec des enfants et adultes en situation précaire :
Les élèves de l’école « Les Oudaya » Rabat avec le grand
artiste peintre Iranien Ghass ROUZKHOSH pour la
réalisation d’une toile collective
Fillettes de Dar Al Fatayates Kenitra lors d’un atelier dessins.
Atelier contage avec les enfants de l’orphelinat d’Akkari –
Rabat.
Atelier Capoeira encadré par l’Association Matissa au
profit des enfants défavorisés
A l’occasion de la journée in ternationale de l’enfant,
la Fondation ONA a organisé un spectacle au profit des
enfants malades dans la salle de jeux de l’hôpital d’enfant
de Rabat.
Atelier de peinture au profit des enfants malades à l’hôpital
Ibn Rochd de Casablanca.
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Séance de contage au profit des enfants de l’Association
« Jiwar »
Dans le cadre de sa démarche socialisante, la Fondation
ONA a organisé des séances contage au profit des
enfants défavorisés.
Pièce de théâtre : « Des anges derrière les barreaux »
La Fondation Mohammed VI et la Fondation ONA organisent une soirée artistique animée par
les pensionnaires des établissements pénitentiaires. Cette manifestation est initiée pour
la réinsertion des détenus et vise à informer le public sur la nécessité, pour chaque citoyen,
d’œuvrer pour la réinsertion sociale et professionnelle des détenus afin de préserver leur
dignité et les préparer à mieux assumer leurs responsabilités personnelles, familiales et sociales. Par
son engagement et son ouverture aux expressions artistiques de toutes les souches sociales,
la Fondation ONA ouvre ses portes aux détenus pour exprimer leurs talents artistiques.
39
Parce que la Fondation ONA
tient à son ouverture sur les
cultures du monde que les Villas
des Arts abritent l e s s o n s e t
l e s chorégraphies du Maroc
et d’ailleurs. La promotion d e
la musique traditionnelle
e t contemporaine marocaine
va de paire avec les sonorités
a u x résonnances multiples. Les
voix et les danses du Nord
ou du Sud fusionnent pour
transborder les frontières de
la terre et de l’esprit.
Les Villas des Arts jouissent
d’une programmation variée
a u bonheur d’un public de
plus en plus fidèle en réponse
à la qualité des spectacles et
à la diversité des contenus et
des formes.
Danse : «Ma Tango»
«Tango Dialna» ouvre la porte du tango argentin au Maroc. Ce spectacle est une
invitation à la découverte de cet univers de communion entre la musique et la
danse, entre l’élégance et la force de caractère, entre la rigueur de la technique et
le bien-être de l’improvisation.
Date : Jeudi 10 Avril
Spectacle de danse Capoeira
En partenariat avec l’Association Matissa
La capoeira est un art qui combine la danse, le rythme, la musique, les
acrobaties, l’art martial et toute la culture afro brésilienne. Elle fut créée par les
esclaves venus de la côte ouest d’Afrique au XV siècle dans le Brésil coloniale
portugais. Cette troisième rencontre culturelle internationale se déroule sous le
thème de l’environnement, particulièrement l’eau et l’espace publique.
Spectacle de danse Capoeira – Troupe ABADA Capoeira
La troupe ABADA Capoeira a présenté un show inédit de cette danse/art
martial, faisant découvrir au public le rythme, la musique, les acrobatés issus de
la culture afro-brésilienne.
Date : Mercredi 02 juillet
Spectacle de danse contemporaine
Companie 2k_Far
2K_far est une compagnie de danse contemporaine et de création en tout
genre dont « Le corps est un objet / matière, qui sert la création et l’intention
en est l’essence ». Elle pense l’art dans son intégralité, comme une discipline
indissociable de la pensée contemporaine ; la création artistique en est le
conduit stylistique comme plastique mais également l’aboutissement.
Date : Mardi 03 Juin
Le Jeudi 10 Avril 2008
20H00
Vente de tickets sur place
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Concert : «Barry»
Festival Thé-Arts
En partenariat avec l’association “Nous Jouons pour les Arts”
Reggae, ragga, gnawi, chaâbi et même latino, tout est fusion dans la
musique de Barry. Ça donne des chansons originales et détonantes.
Ce jeune originaire du Hay Mohammadi, berceau de plusieurs artistes
marocains dont Nass El Ghiwane, est né pour faire de la musique. Auteur
compositeur, il commence à écrire ses textes à l’âge de 14 ans puis il
fonde deux groupes avant d’entamer une carrière solo. Ses chansons,
à l’image de Maticha, refl ètent la réalité de la société marocaine avec des
textes directs et tranchants. « Dear mama », son duo avec Oum avait marqué
les esprits.
Date : Mardi 06 Mai
Spectacle de Music : « Groupe El Bazar »
Festival Thé-Arts
«El Bazar» est né en 2007 au Maroc, suite au spectacle de bienfaisance
«Renaissance» pour lequel cinq anciens amis, tous musiciens, se sont
regroupés pour donner un sens à leur passion commune, la musique. «El
Bazar» regroupe comme son nom l’indique une multitude de tendances
musicales enfantées par les différentes infl uences des membres du groupe.
Du Jazz Manouche, en passant par du Flamenco espagnol, après un bon
détour par du rétro Blues… Le porte-folio «El Bazar» comporte des reprises
de grands classiques et d’artistes qui ont marqué notre ère ainsi que des
compositions originales illustrant les sensibilités éclatées d’El Bazar.
Date : Jeudi 08 Mai
Spectacle de Music : « Groupe K’lma »
Festival Thé-Arts
«K’LMA» est un groupe harmonieux de jeunes musiciens professionnels
venus de tout le Maroc pour nous faire partager leurs émotions, leur
vision du monde à travers des morceaux audacieux qui mélangent une
musique marocaine, ponctuée de touches orientales, bercée de rythmes
andalous ou gharnati, avec des rythmes rock, grunge, country et blues.
Spectacle de Music : « Habib Koit & Bamada Afriki »
En partenariat avec l’Institut Français de Rabat
Enregistré entre Bamako, Bruxelles et Charlotte (Vermont, USA), “Afriki” est le
quatrième album en studio de Bamada (1) et le plus impressionnant par sa
diversité. La musique d’Habib Koité est une adéquation vraiment parfaite
entre son héritage mandingue et son attirance pour le classicisme européen.
On y entend une mélodie admirable, bouleversante, un pur chant de griot
adressé par Habib Koité à tous ses amis, exposé d’abord par sa guitare, puis
par sa voix, que rejoignent ensuite le balafon et d’autres percussions
mandingues, mais aussi un trio à cordes harmonisé dans un style romantique,
très “schubertien”…
Spectacle de Music : « Groupe Basta Paï Paï »
Festival Thé-Arts
Le Monde des bastas est un univers déjanté, festif et dansant, sautillant telle
une biche heureuse dans une forêt, dans lequel chacun se retrouvera le
sourire aux lèvres en pensant à son enfance et à l’imaginaire, on y découvre
un beau bovin qui vole, un rat qui adore le fromage, un daim, bien sur, icône
du groupe, ce daim aventurier qui essaye même de devenir le vizir, grand chef
de tout ce royaume. Enfin tout un tas de petites histoires rigolotes et fantastiques
à l’intérieur desquelles chacun peut se retrouver de la manière qu’il choisit,
en contemplant les éléphants et les canards faire une pétanque. Une énergie
débordante s’empare de toute la troupe lorsqu’ils content ces belles histoires,
un raz de marais rock-ska sur scène, du bonheur aussi bien pour les yeux que
pour les oreilles. Depuis quelques années déjà, la forêt évolue et grandit,
grandit, pour laisser au spectateur le loisir de visiter ce monde, riche en
surprises, pour les petits comme pour les grands!
Wang Li (Chine)
Festival Mawazine
Wang Li vient de Tsinghao, en Chine. Adolescent, il joue de la contrebasse dans
des orchestres influencés par la musique occidentale. Après ses études, il part
en France et s’installe chez les pères séminaristes pendant près de 4 ans, et
étudie le jazz au Conservatoire de Paris. Il dompte petit à petit la guimbarde
rapportée de son pays. Il parcourt ensuite les montagnes de Chine pour
rencontrer les rares musiciens qui pratiquent la guimbarde. Dans la
musique de Wang Li, les influences occidentales et le sang oriental qui
coule dans ses veines se livrent bataille. C’est ce qui lui permet d’appréhender
et de composer une musique unique.
Date : Mardi 20 Mai
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Luisito Quitero (Vénézuela)
Festival Mawazine
Luisito Quintero est un virtuose des percussions. Au bongo, à la batterie,
aux timbales, il tire de l’instrument qu’il a sous les doigts de fulminants
roulements aux rythmes africains ou latinoaméricains. Né au Venezuela, il
est initié aux timbales par son père, lui aussi percussionniste. Il fait ses
classes à l’orchestre symphonique du Venezuela puis apprend à diversifier
son style dans des groupes populaires. Très vite reconnu au
niveau international, on le retrouve auprès de Tito Puente, George Benson
et Herbie Hancock. Mariant brillamment une rythmique africaine teintée
latino avec des éléments de jazz, Luisito Quintero est l’un des acteurs les plus
dynamiques du Nuyorican Soul ; ce courant issu des innombrables
ramifications sud américaines proliférant à New York. Il se produit pour la
première fois au Maroc dans le concert d’ouverture du festival Mawâzine.
Concert de musique latino-américaine
Groupe WARANA
Ce groupe de musique latino-américaine est une invitation au voyage
à l’évasion musicale à travers toute l’Amérique latine, depuis la cordière
des Andes jusqu’au Caraïbes, en passant par le Pérou, la Bolivie, le Chili,
l’Argentine, …
Date : Samedi 21 Juin
Spectacle Jazz : Jordi Rossi Trio
Cycle de musique «Jazz en Villa»
En partenariat avec l’nstitut Cervantès
Le Jazz est une musique qui a été caractérisée depuis son début par la
fusion. En Espagne comme au Maroc le jazz contemporain donne une
nouvelle dimension en créant un espace de rencontre privilégié
entre différentes sources et courants de musiques. Les trois groupes qui
participent au cycle de «Jazz en Villa» représentent un échantillon du jazz
espagnol, avec des styles différents marqué par le pulse; ce rythme du sang
que partagent le Maroc et l’Espagne.
Spectacle Jazz : Isaac Turienzo Trio
Spectacle Jazz : Agusti Fernandez Trio
Dans ce trio de choc, on retrouve Agustí Fernández, pianiste ayant
côtoyé les plus grands, dont Xenakis. En solitaire ou dans des formations
permanentes et internationales, cet autodidacte fabuleux accorde une
place essentielle à l’improvisation, qu’il met au service du théâtre, de la
danse, du cinéma et de la télévision. Baldo Martínez, dont le doigté
exotique fait de sa contrebasse un formidable réservoir à surprises, y ajoute
son empreinte galicienne. Ramón López, ancien batteur de l’Orchestre
National de Jazz de France, est spécialiste du free jazz auquel il mélange
savamment rythmes indiens, flamenco et autres influences.
Cedars (Palestine)
Festival Mawazine
Le groupe Cedars Band fut fondé en 1998 à Haïfa, en Palestine. Il est composé
de six artistes : le maestro Rami Zaitoun aux claviers, Samer Saad
aux percussions, Ibrahim Aboudi à la basse, Elias Habib au dhi, le violoniste
et chanteur Yusuf Makhoul et la chanteuse principale Cedar Zaitoun. Cedars
Band est connu pour son style inspiré de la musique de la chanteuse Fairouz. Ses
chansons modernes et romantiques ciblent la jeunesse et sont chantées dans
plusieurs langues. L’artiste Cedar Zaitoun a reçu le titre de meilleure chanteuse
en 2006 en Palestine.
Date : Lundi 19 Mai
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Najat Atia (Tunisie)
Festival Mawazine
Najet Attia possède l’une des plus belles voix du monde arabe. Cette
chanteuse de tarab continue de charmer le public tunisien de tous les âges
depuis plus de deux décennies.
Date : Jeudi 22 Mai
Riham Abdelhakim (Égypte)
Festival Mawazine
Membre de l’orchestre égyptien de musique, Riham Abdelhakim a participé à
de nombreux festivals à travers le monde arabe et le Maghreb. Un parcours qui
lui a permis de remporter le Micro d’or, lors du Festival international du
groupement des radios arabes avec sa chanson «Mouch Awza Amchi».
Chanteuse mais également interprète de qualité, Riham Abdelhakim a chanté
pour de nombreux feuilletons égyptiens tels que «Nour Al Kamar» ou encore
«Alhassan Albassri». Sa carrière d’interprète connaîtra un grand succès lorsqu’elle
obtiendra le rôle d’Oum Khaltoum, dans le feuilleton qui rend hommage à la
grande voix du monde arabe.
Trio Tunisien (Tunisie)
Festival Mawazine
Initiés très tôt à la musique tunisienne et orientale, Amine et Hamza ont
construit un univers musical ancré dans les spécificités de la musique
orientale que sont le maqam et l’improvisation, rehaussé par une parfaite
maîtrise technique et beaucoup de rigueur dans l’exécution. Amine et Hamza
se sont produits sur les scènes les plus prestigieuses du monde arabe : Opéra
du Caire, Théâtre de la médina de Beyrouth, festival international de la médina
de Tunis dont ils assurèrent l’ouverture en 2003, festival de Jarach en Jordanie
etc.
47
La Fondation ONA articule la
programmation des arts de la scène
autour de trois axes : encouragement
des jeunes talents, valorisation du
patrimoine scénique et sensibilisation
aux arts de la scène.
Consciente de l’importance de la
tradition théâtrale marocaine et de
l’avenir rayonnant qui l’attend, la
Fondation ONA œuvre pour la
valorisation de ce patrimoine en
programmant des spectacles pour
petits et grands, faisant défiler les
caravanes de vendeurs de bonheur
s’ouvrant ainsi sur plusieurs
expressions scéniques allant du
traditionnel au plus contemporain.
Cela est rendu possible grâce aux
nombreux partenariats que la
Fondation ONA établit avec des
instituts, associations et écoles afin
d’enraciner ensemble la pratique et
l’appropriation des arts dramatiques.
Théâtre : «Si ce n’est toi» ou «Hiya khouk»
Festival Thé-Arts
Un couple vit en 2077 dans un appartement, un espace où chaque objet est
strictement utile. Sara et James se disputent car chacun souhaite s’approprier
les objets et l’espace. Un étranger entre dans leur vie, et tout bascule…
Edouard Bond signe une de ses meilleures pièces dans le respect total du
théâtre de l’absurde. NJ l’a revisité et adapté en «darija», pour une plus grande
proximité avec le public marocain.
Date : Mardi 06 Mai
Théâtre : «Le Marfand de Fables» : troupe de théâtre Les Zanimos
Festival Thé-Arts
En provenance de Strasbourg, la compagnie les « Zanimos » débarquent
à Rabat avec tout leur petit monde. Leur marque de fabrique : Ils
fabriquent tout de A à Z (marionnettes, décor, musique et inventent les
histoires). Ils utilisent objets et matériaux de récupération comme base
de fabrication de leurs marionnettes et décors. Ils privilégient une réelle
interaction avec le public, en rue comme en salle. Imaginez une montagne
de papiers et de vieux livres. À première vue on pourrait croire qu’ils sont
abandonnés mais pas du tout. Ce tas fourmille de vies : les rats, les araignées,
Sigmund le vieux chat et puis il y a les livres et toutes leurs histoires. Mais
l’aventure commence quand arrive Lili… Différents tableaux se
succèdent grâce à la complicité de 3 manipulateurs et une comédienne,
dans un décor fait de bric et de broc : humour et poésie sont au
rendez-vous. Ainsi petits et grands abordent l’univers du livre d’une manière
ludique et étire leurs zygomatiques….
Dates : Mercredi 07 Mai
Jeudi 08 Mai
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Théâtre : « Cabaret » : troupe de théâtre « Lalasonge »
Festival Thé-Arts
Lalasonge est une compagnie de théâtre créée par Annabelle Simon,
ancienne étudiante au Théâtre National de Strasbourg. La compagnie
veut toucher un public nouveau pour qui le théâtre semble poussiéreux
voire inaccessible. Elle propose cette fois-ci un «cabaret autour de Dario
Fo» avec des chants polyphoniques, un spectacle qui a déjà fait le tour de
France, dans des cafés et des places de villages en Savoie, sur la péniche
« Le Kiosque Flottant » à Paris, au bar de la «Comédie» de Reims, à «La maison
du comédien Casarès d’Alloue» en Charentes et à Cluny Culture en
Bourgogne. Ce spectacle vivant, en plein air, est a lui seul un mélange des
genres décapant, pour le plaisir de tous.
Théâtre : « Fatma » : Dabateater
Festival Thé-Arts
«Dans Fatma, des lettres et des mots ressortent du texte : F comme
femme, A comme arrogante, T comme terrasse, M comme martyrs, A
comme algérienne, «arabe»… Une fois ces mots jetés sur un bout de papier,
ils s’agencent et un résumé de l’histoire peut s’offrir. Fatma est
le personnage principal de la pièce de Benguettaf. C’est un personnage,
une femme, une Algérienne, une Africaine, mais avant tout, UNE FEMME DU
MONDE. Au-delà de la femme voilée ou pas, africaine ou européenne, Fatma
incarne une femme citoyenne du monde, étouffée. Benguettaf nous livre
un regard à la fois intimiste et arrogant sur la société. À travers la
rétrospective de la vie de Fatma, une critique sociale transparaît. Entre ciel et
terre, en haut d’un immeuble, sur une terrasse, Fatma se libère. Elle s’ouvre
au monde, à nous, et à elle-même. Cette femme ici courbée en deux
pour laver son linge prend une liberté de parole qui lui permettra de rester
debout malgré la pesanteur de sa vie sur terre».
Théâtre : « Jardin suspendu » Théâtre Aphrodite
Festival Thé-Arts
Un point de garde sur les frontières. Aziz et Dani deux soldats de garde, leur
mission est d’empêcher les Africains sub-sahariens de traverser la frontière.
Dani qui ne trouve aucun intérêt dans son travail de soldat, et obsédé par
une vie plus intéressante, décide de passer de l’autre coté. Pour sa part, Aziz
qui croit toujours à l’importance de son travail, continuera d’exercer son
métier jusqu’au jour où il rencontre Salima, une roublarde qui essaie de le
séduire pour pouvoir passer la frontière…
Théâtre : « Mademoiselle ma femme »
En partenariat avec l’Association “Les Oubliés d’Hollywood “
En 1810, Napoléon emmène ses troupes vers de longues batailles… Pour
encourager et récompenser un de ses meilleurs officiers, il mariera Edouard
de Sallanches (Amine Tlemçani Benaoda) à Henriette (Basma El Osrouti) qu’il
ne connaîtra qu’à l’occasion d’une seule réception et qu’il ne reverra pas
avant 5 ans ! La jeune et belle Henriette apprend par le journal le retour
de son mari et décide de se jouer de lui, de le tester, étant persuadée
qu’il ne la reconnaîtra pas…Pour cela elle fait appel à sa meilleure amie Mme
de Noirmont (Yasmina Mohcine) dont le mari (Ilyass Lamrani) voyage
précisément avec le sien. Le cousin de Mr. de Noirmont, Mr. Naquet (Yanis
Hachimi), un être rustre, hypocrite et déplaisant, est persuadé qu’il arrivera à
séduire la jeune Henriette qui se fait, naturellement, passer pour une autre !...
Comment s’y retrouver dans tout ça ?! Intrigues, quiproquos et rires sont au
rendez vous, mêlés dans un tourbillon de danses, de chants et de musiques
signées Offenbach, Brahms et Strauss….
«Table ronde sur le théâtre et les arts de la scène»
Festival Thé-Arts
Une table ronde pour réunir les artistes présents pour le festival “Thé-Arts” ainsi que d’autres professionnels
du monde des arts de la scène. Cet espace de discussion a permis d’envisager ensemble la situation du
théâtre et des arts de la scène aujourd’hui au Maroc, ses évolutions possibles pour développer ce secteur,
ainsi que les difficultés rencontrées par les porteurs de projets culturels et artistiques. Il a permis
par ailleurs de mettre en confrontation des artistes de générations différentes pour reconstruire les
passerelles entre les professionnels de la nouvelle scène et leurs aînés, partager ainsi leurs expériences et
leurs difficultés à aborder ce métier.
51
« Dédale en Eden »
En partenariat avec la Compagnie de théâtre « 8 Bottes Jaunes »
La compagnie de théâtre Gersoise « 8 Bottes Jaunes » et le collectif français
de vidéastes « les vidéographes » sont en résidence à l’Institut Francais de
Casablanca du 2 au 18 juin 2008.
Durant cette résidence, des vidéos et courts métrages seront réalisés
autour du thème de la rencontre et de la relation. Ils seront réalisés par
de jeunes artistes émergeant marocains (vidéastes et comédiens) sous
l’accompagnement et la direction des vidéographes et de la compagnie de
théâtre « 8 bottes jaunes ».
De plus, la compagnie « 8 bottes jaunes » intègre durant son séjour des
musiciens et conteurs marocains à sa dernière création théâtre/danse/
vidéo intitulée: Dédale en Eden. Lors de la tournée du spectacle au Maroc,
les courts métrages et vidéo réalisés seront diffusés avant le spectacle, puis
ramenés en France.
Dédale en Eden synopsis:
Sur scène, ils sont 2 ou 4 ou encore bien plus. Dédale en Eden, c’est du
théâtre mais pas uniquement. À la rencontre entre l’image, le jeu, le son et le
mouvement, soumis à l’œil et à la voix des publics, cette création singulière
met en lumière l’infinité des possibles qui peuplent l’histoire d’une
rencontre… Chacun y retrouve un peu de son histoire car ce spectacle
parvient à restituer, avec une sensibilité artistique moderne, l’universalité de
la relation homme - femme : Dédale en Eden a commencé sa tournée dans
le Gers, pour ensuite sillonner les routes de France, du Maroc et d’Angleterre.
Date : Samedi 28 Juin
Adaptation de la pièce «Les pas perdus» de Denise Bonval
agrémentée d’extraits de «La mastication des morts» de Patrick
Kermann.
En partenariat avec la troupe «Nan mais franchement!»
Un quai, lieu de rencontres, de ruptures et d’attentes ; une odyssée au cours
de laquelle des destinées s’entrecroisent élargissant la frontière floue entre
rêve et réalité.
Metteur en Scène : Remy Nancy Secret
Date : Mercredi 23 juillet
53
Les Villas des Arts sont des espaces
dédiés à accueillir les arts sous
toutes leurs formes. En plus de
l’exposition permanente de la
Fondation ONA qui siège à la
Villa des Arts de Rabat et qui
regroupe une des collections
les plus prestigieuses, les deux
Villas des Arts accueillent en
permanence des expositions
d’artistes nationaux et étrangers.
Avec la perspective de rendre
l’art accessible à tous, les
expositions sont couronnées
par des ateliers animés par les
artistes exposant.
Donner de la visibilité aux artistes
émergents, solenniser les
pionniers de l’histoire de l’art
au Maroc, croiser les regards
et les représentations culturelles à
travers différents médiums
artistiques, constituent les
o b j e c t i f s de la Fondation ONA
et s o n t a u t a n t d ’ o c c a s i o n s
consacrées à célébrer l’art dans
toute sa diversité. C’est ainsi
que la Fondation ONA, à
travers les espaces des Villas
des Arts, participe à la forte
émergence
d’un
espace
plastique et à l’élargissement
d’une culture du regard.
Rétrospective Aissa IKKEN : « 40 ans de production, la poésie au
sillage de la peinture »
Ce n’est point un hasard si parmi les thèmes majeurs qui marquent
l’action de la Fondation ONA, la «diversité culturelle» et la «richesse
immatérielle» occupent une place à part! Accueillir un artiste de la trempe
d’Aissa IKKEN illustre parfaitement cette double thématique! En effet, la diversité apparaît dans la noblesse du verbe maîtrisé et admirablement modelé
par le poète. Un peintre poète, qui, tel un sculpteur, juxtapose les mots dans
des vers chargés d’émotion et de sensibilité, comme autant d’objets esthétiques. La richesse immatérielle, quant à elle, même si à la base elle réside dans
toutes les créations de l’esprit, elle se niche particulièrement dans les œuvres
jaillies des mains de l’artiste. Les créations ainsi figées sur une toile, invitent au
dialogue plus qu’elles ne s’exposent au regard! En honorant Aissa IKKEN, la
Fondation honore le talent Marocain et affirme, si besoin est, la fierté d’une
identité culturelle vécue en tant que composante de la diversité.
Date : Le Jeudi 07 Février
Exposition « SAHART : Regards d’Ailleurs »
Inauguration de la réouverture de la Villa des Arts de Casablanca
La Fondation ONA a choisi de placer la réouverture de la Villa des Arts de
Casablanca, sous le signe de la diversité culturelle en tant que rapport
positif à l’altérité. Elle vous invite donc, en ce début de saison, à la découverte
d’une exposition consacrée au fonds exceptionnel issu d’une donation privée
qu’elle vient de recevoir. Il s’agit de la donation de Valérie et Serge Barkowski,
constituée des oeuvres de 42 artistes de toutes nationalités qui ont séjourné
dans le Sud marocain et à Marrakech entre 1997 et 2004. Chaque artiste ayant
résidé à Marrakech a laissé une trace de son passage (en cédant une partie
de sa production à la Fondation SAHART de Madame Barkowski). Chacune
de ces traces témoigne d’une rencontre, d’un moment précieux passés dans
un pays que, pour la plupart, ils ne connaissaient pas ou peu. Séjour après
séjour, une importante collection, véritable mosaïque culturelle, a été
patiemment réalisée, traduisant autant de regards sur notre pays et notre
culture.
Date : Le Jeudi 24 Avril
Date : Le Mardi 08 Juillet
55
Exposition « Ennadre Photographies »
Touhami Ennadre
«Je suis un peintre dans le noir», dit Ennadre, dont la palette est riche de
cette anti-couleur qu’il utilise pour délimiter ces sujets et structurer l’image
avec des lignes et des surfaces. Le noir, c’est « l’autre », la place de l’autre,
il permet à notre vision de se repérer, d’apprécier la diversité des variations
des densités entre les valeurs grises et blanches. Ce noir n’est pas
funèbre, il éclaire, donne le relief, le modelé et la profondeur grâce à un
savant contre point, entre le clair et l’obscur, entre les lumières et les ombres.
Il photographie des gens par l’intermédiaire d’un appareil dont il a
enlevé le viseur, qui devient comme l’extension de son bras, une partie de
luimême. Tout ceci pour ne capter que le réel, son obsession. Touhami
Ennadre ne cherche pas à nous enfermer dans un monde imaginaire, il lutte
contre l’inertie, l’indifférence, nous confronte à des émotions, des sensations
qui vont du plus sensuel au plus tragique, au plus sombre.
Date : Jeudi 08 Janvier 2008
Date : Jeudi 08 Janvier 2009
Exposition de sculptures « Signes et Symboles »
Karam Sebastiano Cannarella
L’artiste peintre italien Karam Cannarella (né en Sicile) vit et travaille à Rabat.
Depuis son enfance, Karam est fasciné par les signes et les symboles
d’origines arabo-musulmans. Il a par la suite entrepris de nombreuses
recherches sur ce sujet ce qui l’a amené à employé dans ses peintures et
sculptures la calligraphie arabe et les signes anciens qu’il a découvert sur les
amulettes…De toute cette recherche est né un profond amour pour l’Islam.
Plusieurs expositions sont à l’actif de cet artiste chercheur. A la Fondation
ONA, Cannarella exposera ses sculptures. Plus d’une centaine de « Tortues
» en résine, de couleurs différentes ont pris place dans le jardin de la Villa
des Arts de Casablanca. Cette fois-ci le support e s t d i f f é r e n t
: l a calligraphie et les signes du patrimoine arabe que Cannarella
peint sur ces tableaux, sont tout simplement transposés sur le dos d’une
centaine de tortues. Pourquoi la Tortue ? C’est justement la question à
laquelle l’artiste a eu du plaisir de répondre le 9 octobre 2008.
Date : Le Vendredi 09 octobre
Lieu : Villa Des Arts de Casablanca
Exposition : « Vertiges et civilisations »
Ghass ROUZKHOSH
La motivation première de Ghass, est une simple interrogation : pourquoi
l’homme fait-il souffrir les autres ainsi ? Il s’explique, Je ne fais pas de la peinture
gentille. Je veux donner la parole aux gens qui n’ont pas la possibilité de parler,
car la souffrance appartient à tout le monde. Il représente les actes de l’homme
pour qu’il en assume les conséquences, pour montrer son côté égoïste, obscur et
invisible. Son œuvre est un ensemble (universel); il n’y a pas d’individualité, d’élite
ou de pays visés. Elle reflète la parole des gens, quel que soit l’individu, la couleur
ou le pays. C’est leur message, pas le sien. Sa peinture ne laisse pas indifférent.
Malgré cette profusion de rouge, on ne ressent aucune agression. Chaque toile
apporte un message d’incompréhension ou de paix et guide le visiteur « sur le
pont qui relie les hommes entre eux à travers le passé, le présent et l’avenir. » Son
ambition est là, dans l’espérance de provoquer un électrochoc. Pour lui le temps
de la contemplation n’a de sens que s’il suscite l’effort et la prise de conscience.
L’artiste est responsable et ne saurait rester silencieux devant la corruption de
la nature, l’obscurantisme aveugle et la machine guerrière. Le contemplateur
est censé réagir et dénoncer à son tour par son regard. Après les discours
consensuels de l’Art pour l’Art ou du non Art pour le non Art, sa peinture retrouve
une bataille oubliée, celle de l’Ethique qui prédomine l’Esthétique, qui la rendu
possible et visible. L’artiste est plus qu’impliqué, responsable et créer devient
un sacerdoce. C’est pourquoi il n’est pas envisageable pour lui de peindre
autrement, pour le plaisir, en composant des visions légères et fausses. La réalité
n’est pas légère. La réalité n’est pas jolie à voir. Alors lui qui prétend ne pas être ‘plus
fort que la nature’ choisit de peindre la souffrance. La peinture engagée est par
tradition celle des peintres qui ont vécu et vu. C’est sans doute pourquoi il ressent
ce besoin de témoigner, après avoir, à dix huit ans vécu la guerre. Des images
qui l’ont marqué de façon inéluctable : « une seconde de guerre suffit pour mourir ».
La consécration peut donner le vertige mais les démons de l’artiste sont ailleurs.
Date : Le Vendredi 10 Octobre
Date : Le Jeudi 20 Novembre
57
“MARROCOS” à Sao Paolo - Brésil
L’exposition « MARROCOS » a pour objectif de faire découvrir au public
brésilien les différentes facettes de cet héritage grâce à un vaste parcours
historique et esthétique qui renvoie aux lointaines origines du
Maroc à travers des témoignages de la préhistoire, pour évoquer ensuite
l’Antiquité avec des vestiges du royaume maure et des civilisations
méditerranéennes qui l’ont fécondé ; des pièces archéologiques réfèrent
également à l’occupation romaine. Cependant, le temps fort de ce parcours
est consacré aux arts traditionnels.
A travers l’évocation d’une architecture citadine, l’exposition entend
restituer un art de vivre raffiné dont on perçoit les subtilités aussi bien dans
la calligraphie et l’enluminure des manuscrits sacrés et profanes que dans
l’élégance des costumes et des parures ; les objets d’art réalisés dans
différents matériaux, tissage, céramique, bois et métal… témoignent par
leur beauté des soins apportés à leur réalisation et du savoir-faire des maîtres
artisans qui les ont élaborés.
Cette présentation n’en oublie pas pour autant les arts ruraux qui
manifestent une grande inventivité plastique et exercent à l’évidence le
même pouvoir de séduction : tissage, poterie, bijoux en argent, bois peints,
tous ces objets sont souvent porteurs de signes et de symboles, et
évocateurs de mythes.
Ce Maroc a suscité l’intérêt des peintres européens voyageurs dès le
XIX siècle, et c’est aussi leur regard que l’exposition nous invite à suivre en
présentant les ouvres d’Eugène Delacroix, etc., qui témoignent de leur
fascination pour l’Afrique du Nord.
Enfin, l’exposition nous ramène à l’époque moderne et à la création
d’aujourd’hui avec la présentation d’œuvres d’artistes fondateurs, qui, dans
les années 1960 ont inauguré le dialogue entre la tradition et la modernité,
et également des œuvres d’artistes plasticiens confirmés ou émergents qui
animent la scène artistique contemporaine au Maroc.
Date : Le Dimanche 30 Mars
Lieu : siège de la Fondation Armando Alvares Penteao (FAAP) à Sao Paulo
Exposition : “Dilalogue”
Stephan Moses et Brahim Benkirane.
En partenariat avec l’Institut Goethe de Rabat
« Deutsche Vita »
Photographies de Stefan Moses
Stefan Moses, né en 1928, compte parmi les grands photographes
allemands de la deuxième moitié du XXème siècle. Il en est un des
représentants les plus significatifs, les plus opiniâtres. Toute sa vie, il s’est
intéressé aux Allemands, leur manière de vivre, leur comportement,
indépendamment de leur milieu social. La diversité des évènements et des
personnalités du monde culturel allemand qu’il a photographié est sans
égal. Depuis plus de 40 ans, Stefan Moses fait le portrait des Allemands : vieux
et jeunes, artistes et intellectuels, pauvres et riches, leurs appartements, leurs
fêtes … C’est ainsi qu’il est devenu le chroniqueur des années d’après-guerre
en Allemagne.
« Petit voyage vers l’autre »
Photographies de Brahim Benkirane
Au travail de S. Moses Brahim Benkirane répond par son regard distancié de
voyageur et d’esthète et nous présente une série de portraits cueillis à
travers le monde : sa vision de l’ « Autre », de sa diversité et de son humanité.
A 44 ans Brahim Benkirane a passé la moitié de sa vie à Casablanca et l’autre
à Paris et se définit comme un passeur entre les cultures, tant
au niveau personnel que professionnel. Ses formations d’ingénieur et de
design l’ont conduit de la technique aux sciences humaines … et son
besoin d’expression à la photographie noir & blanc à laquelle son père l’avait
précédemment initié.
Date : Le Jeudi 21 février
59
Exposition de l’artiste Nadia Ouriachi Conejo
Espace « Pourquoi pas moi ? »
Petite fille de Juan Conejo, artiste peintre espagnol connu pour ses fresques
d’églises et portraits, très jeune, Nadia a été attirée par le dessin et la
peinture, quelque part sa famille voyait en elle des gènes du grand-père et
bien entendu l’encourageait dans ce sens, de même que ses professeurs.
Nadia a été influencée de manière très éclectique par la peinture
italienne (renaissance) et les différents courants artistiques jusqu’à l’art
contemporain. Son parcours de styliste et son attirance pour la peinture
Renaissance, l’ont amené à peindre des fleurs et des nus.
Date : Le Vendredi 28 Novembre
Exposition collective « Œuvres des enfants trisomiques et
handicapés mentaux »
En partenariat avec le Centre National Mohamed VI des handicapés,
la Fondation ONA a présenté une exposition inédite d’enfants trisomiques,
handicapés physiques et mentaux du 28 février au 04 mars 2008 à la Villa
des Arts de Rabat. Cette exposition concerne prés de 60 tableaux
réalisés par des enfants suivis dans le cadre des activités du
pôle socioéducatif du Centre National Mohammed VI des Handicapés. Elle
dévoile les talents créatifs de nombreux enfants en situation de handicap
et invite le public à plonger dans un monde tel qu’il est vu et vécu par ces
enfants.
Date : Le Vendredi 08 Février
Sans titre 2007
Œuvre réalisée par un enfant autiste de 12 ans
Acrylique sur papier. 68/54 cm
61
Les espaces des Villas des Arts sont
des lieux interactifs, à la fois de
découverte et d’apprentissage grâce
aux nombreux ateliers qui s’y tiennent
et qui touchent à différentes
disciplines.
La création d’un département
pédagogique et culturel a été initiée
par la Fondation ONA afin de rendre
l’art et la culture accessibles à tous les
âges et à toutes les catégories socioprofessionnelles. Grâce à ce volet, le
public a pu s’approprier les espaces
des Villas des Arts au moyen d’ateliers
et de visites guidées. Petits et grands
déambulent entre les galeries et s’en
imprègnent.
Ateliers et visites guidées, outre la
curiosité et l’éveil qu’ils suscitent chez
les apprenants, offrent une nouvelle
dimension à l’éducation en créant
une proximité entre l’apprenant et
l’espace artistique.
L’afflux aux Villas des Arts est devenu
important et l’intérêt des établissements
scolaires et universitaires s’accroit. Les
visites des institutions pédagogiques
(préscolaires, scolaires et universitaires)
représentent 30% de l’ensemble des
visites.
Les Villas des Arts, en offrant des supports
pédagogiques sur des thématiques
variées, deviennent à la fois un espace
de création, de travail, de réflexion et
d’éducation à l’art et pour l’art.
Exposition « Rêveries »
Fabien Hulin
La Fondation ONA organise la première exposition ludique et interactive
pour enfants au Maroc intitulée « Rêveries », réalisée par le designer Fabien
Hulin. Cette exposition aura lieu du 18 Septembre au 12 Novembre 2008 à
la Villa des Arts de Casablanca et du 25 Novembre 2008 au 31 Janvier 2009
à la Villa des Arts de Rabat. Cette exposition « Rêveries » est une grande
première. Elle a pour objectif de stimuler les 5 sens des enfants, et adultes
qui les accompagnent, à travers des installations réalisées au Maroc tant par
Fabien Hulin qu’une équipe de jeunes artistes Marocains.
Ces installations tactiles fabriquées avec différents matériaux et couleurs
invitent l’enfant à la découverte. Un enfant que l’on plonge très tôt dans un
espace artistique, un enfant qui imagine, découvre, compare, évalue,
réagit… est un enfant qui est en train de parfaire sa socialisation, afin d’être
plus tard un adulte ouvert, tolérant, acceptant le diffèrent ou l’insolite,
capable de comprendre ce qu’est la diversité culturelle et donc en mesure
de s’adapter à tous les environnements humains. Cette exposition
éducative et pédagogique a permis aux visiteurs, grands et petits, de
développer leurs capacités sensorielles et d’apprendre en jouant.
Date : Le Jeudi 18 Septembre
Date : Le Mardi 25 Novembre
63
Exposition : « L’éducation aux couleurs de la vie »
En partenariat avec l’académie régionale d’éducation et de formation de Rabat-Salé –Zemmour-Zaers
Afin de rendre l’art accessible à tous la Fondation ONA en partenariat avec l’Académie régionale
d’éducation et de formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers a organisé l’exposition « L’éducation aux
couleurs de la vie », à la Villa des Arts de Rabat à partir du 15 octobre 2008 et jusqu’au 14 Novembre
2008. Une mosaïque de 365 tableaux d’enfants de 4 différentes délégations à travers le Maroc, ainsi
que des élèves du centre de Réforme de salé, de l’orphelinat, tous inspirés par le thème de la liberté
représentée par chacun à sa manière.
Cette entreprise se veut une réponse à la question lancinante qui n’a cessé et ne cesse de hanter les
pédagogues: Peut –on éduquer autrement en sortant des sentiers battus du pédagogique
ordinaire? A travers cette manifestation, l’Académie a montré, avec bonheur, que l’on pouvait explorer
une nouvelle manière d’éduquer: celle qui emprunte les voies de la sensibilité, de l’esthétique et de l’art.
Encadrés par les professeurs d’art plastique des établissements scolaires de la région, 365 élèves, autant
que le nombre de jours d’une année, ont réalisé 365 tableaux. Dans la joie des couleurs, ils ont eu à
réfléchir sur la liberté. En s’impliquant pleinement, dans l’enthousiasme et la bonne humeur, les élèves
ont relevé, avec leurs professeurs, le défi, et nous ont donné une grande leçon :
En faisant appel à leur intelligence et leur sensibilité, on peut donner à nos enfants les moyens de
s’exprimer et de prendre conscience, par les limites même du cadre, des limites à la liberté et par le biais
de la couleur et des signes, et du dépassement de ces limites par les possibilités illimitées de la création.
Dates : Le Jeudi 16 Octobre
Exposition : « illustrations contemporaines du livre d’image en
Allemagne »
En partenariat avec le Goethe-Institut
La Fondation ONA, en partenariat avec le Goethe-Institut a organisé
l‘exposition « l’illustration contemporaine du livre d’images en Allemagne. »
Cette exposition à but pédagogique regroupera 64 tableaux et 13 livres.
Elle a été réalisée par le Goethe-Institut et le musée du livre d’images de
Troisdorf, afin de faire connaître la grande qualité et l’extrême variété des
différents styles des artistes allemands pour l’illustration des livres pour la
jeunesse.
Date : Le Jeudi 27 Novembre
Atelier « Arts plastiques »
Animé par l’artiste Imad Mansour, cet atelier propose la découverte et
l’apprentissage des différentes techniques en arts plastiques. Cet atelier est
couronné au terme de chaque année par une exposition des réalisations des
participants.
Spectacles de fin d’année
Atelier théâtre pour enfants
Cet atelier bilingue, animé par Saloua Regragui, se donne pour objectif
de permettre aux participants d’atteindre la confiance en soi, le bien-être,
s’exprimer en public avec aisance et cela grâce au travail d’improvisation.
Atelier cirque
Destiné aux enfants de 6 à 12 ans, cet atelier, organisé avec la
Compagnie « Al Haraka Daima » : s’inscrit dans les activités d’expression
aidant à l’épanouissement de l’enfant à travers le développement des
capacités psychomotrices (équilibre, jonglage, acrobaties…) et créatrices
dans une ambiance ludique et coopérative.
65
Atelier poterie
Assuré par Marilyne Bottero, propose des cours théoriques et pratiques sur
les différentes argiles, les techniques de modelage et initiation aux
différentes techniques décoratives.
Atelier Capoeira
En partenariat avec l’Association MATISSA
Avec l’association MATISSA : cet atelier combine chant, danse, percussions
et jeux-combat au cours duquel les participants rivalisent avec adresse,
élégance, malice, rigueur et discipline.
Atelier danses de salon
Animé par Said Bensouda, où Rock, Tango, Cha Cha, Samba, Valses sont
autant de formes d’expression permettant aux participants de connaître
mieux leurs corps et de communiquer autrement à travers les diverses
techniques de danses.
La Maison du conte à la Villa des Arts de Rabat
Animée par les conteurs de la maison du conte
Promouvoir, transmettre et sauvegarder le patrimoine oral traditionnel, voici
les trois objectifs généraux de cet atelier animé par Amal Khizioua.
Les objectifs spécifiques de cet atelier sont :
- L’acquisition de compétences narratives
- Le développement de l’imaginaire
- Le développement l’écoute et la mémorisation
- Le développement de l’aisance en expression orale (en français et en arabe)
et l’expression corporelle
- Le renforcement de la confiance en soi
Dans le cadre des objectifs généraux de l’atelier, la Fondation ONA organise,
chaque printemps, la journée mondiale du conte pour célébrer un
p a t r i m o i n e o r a l national et universel et ce afin d’encourager la
redécouverte et la réappropriation de ce patrimoine, de rétablir une culture
de la convivialité créée par le contage et enfin d’atteindre une dimension
internationale à travers des rencontres et des débats.
Atelier science et découverte
En partenariat avec l’Association “Les Petits Débrouillards”
Cet atelier à pour objectif de promouvoir la culture scientifique et
technique, aiguiser la curiosité scientifique et développer un esprit logique
chez l’enfant.
Le Festival « Les Jeunes explorent la Science »
En partenariat avec l’Association “Les Petits Débrouillards”
Il regroupe des jeunes provenant de plusieurs villes du royaume et se veut
une rencontre éducative et culturelle offrant la possibilité aux élèves
passionnés par la science de présenter leurs réalisations et de confronter
leurs expériences mutuelles.
Plusieurs ateliers techniques, exposions scientifiques et supports
didactiques ont accompagné ce festival qui a rassemblé en 2008 près de
683 visiteurs qui ont pu découvrir les différents stands.
67
Exposition « Eclosion II »
La première édition a été consacrée à un travail sur la thématique « Jardin
dans tous ses états ». Cela a été l’occasion pour les enfants de vivre une
expérience autour de la couleur, le parfum et de développer leur imaginaire
sur la nature et leur rapport à celle-ci.
La deuxième édition “Eclosion II” réalisée par les enfants de 5 à 15 ans de
l’atelier arts plastiques sous la direction de l’artiste Imad Mansour a pour
objectif de présenter le travail réalisé en 2008 autour de la thématique : « les
cinq sens ». Cette exposition invite le public à découvrir les différentes
techniques plastiques mises en œuvre pour réaliser un travail qui embrasse
différents matériaux et démarches.
Exposition « Repères pour une histoire de la peinture au Maroc »
Une exposition d’environ 30 affiches didactiques, en arabe et en français,
retraçant les moments forts de la peinture au Maroc, de Delacroix aux
artistes modernes.
Elle est le reflet et le résultat de la volonté du gouvernement marocain, du
fond franco allemand et de la Fondation ONA de développer des outils
didactiques et artistique à la disposition de l’école. Grace à cette initiative, les
établissements pourront développer les enseignements artistiques et faire
découvrir aux élèves l’histoire de la peinture marocaine et de ses maitres.
Cette exposition sera reproduite pour tous les lycées et collèges au Maroc
accompagné d’un livret pédagogique.
Date : Le Jeudi 12 février
Lieu : Collège Mouad Ben Jabel.
Rapport Financier
69
Bilan Actif
Bilan Passif
Compte de produits et charges
Bilan Actif (modèle normal)
Exercice clos le : 31 décembre 2008
ACTIF
EXERCICE
Brut
IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A)
* Frais préliminaires
* Charges à répartir sur plusieurs exercices
* primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B)
* Immobilisations en recherche et développement
* Brevets, marques, droits, et valeurs similaires
* Fonds commercial
* Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C)
* Terrains
* Constructions
* Installations techniques, matériel et outillage
* Matériel transport
* Mobilier, matériel de bureau et aménagements
* Autres immobilisations corporelles
* Immobilisations corporelles en cours
IMMOBLISATIONS FINANCIERES (D)
* Prêts immobilisés
* Autres créances financières
* Titres de participation
* Autres titres immobilisés
STOCKS (F)
* Marchandises
* Matières et fournitures consommables
* Produits en cours
* Produits intermédiaires et produits résiduels
* Produits finis
CEANCES DE L’ACTIF CIRCULANT (G)
* Fournis. débiteurs, avances et acomptes
* Clients et comptes rattachés
* Personnel
* Etat
* Comptes d’associé
* Autres débiteurs
* Comptes de régularis. Actif
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)
TOTAL II (F+G+H+I)
TRESORERIE - ACTIF
* Chéques et valeurs à encaisser
* Banque, T.G. et C.C.P.
* Caisse, Régies d’avances et accréditifs
TOTAL III
TOTAL I+II+III
EXCERCICE PRECEDENT
Net
Net
3 675 275,73
0,00
3 675 275,73
2 956 220, 55
108 248, 02
2 847 972,53
257 926,54
137 926,54
120 000,00
150 000,00
257 926,54
137 926,54
120 000,00
150 000,00
139 454 429, 52
5 000 000,00
110 226 663,60
732 606,02
420 963,25
12 637 450,28
10 436 746,37
33 772 516,81
105 681 912,71
5 000 000,00
86 111 299,47
117 098,46
228 433,53
3 788 334,88
10 436 746,37
93 998 937,27
5 000 000,00
73 377 427,36
121 662,78
269 539,88
4 793 560,88
10 436 746,37
539 934,80
196 700,00
43 334,80
299 900,00
343 234,80
24 115 364,13
615 507,56
192 529,72
8 849 115,40
539 934,80
196 700,00
43 334,80
299 900,00
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (E)
* Diminution des créances immobilisées
* Augmentation des dettes financières
TOTAL I (A+B+C+D+E)
ECART DE CONVERSION - ACTIF (I)
(Eléments circulants)
5 904 724,11
444 479,00
5 460 245,11
Amortissements
et provisions
2 229 448,38
444 479,00
1 784 969,38
146 157 014,97
36 139 891,73
0,00
43 334,80
299 900,00
110 017 123,24
97 448 392, 62
0,00
0,00
0,00
0,00
1 550 315,00
1 550 315,00
2 035 585,05
831 915,00
5 500,00
831 915,00
5 500,00
712 900,00
712 900,00
11 129 004,39
11 129 004,39
2 008 730,00
26 295,30
0,00
0,00
0,00
559,75
11 129 004,39
0,00
0,00
0,00
12 679 319,39
12 679 319,39
13 164 589,44
6 961,20
6 961,20
6 961,20
6 961,20
15 852,40
15 852,40
122 703 403,83
110 628 834,46
158 843 295,56
36 139 891,73
Bilan Passif (modèle normal)71
PASSIF
EXERCICE
CAPITAUX PROPRES (A)
* Capital social ou personnel (1)
* Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé
Capital appelé
Dont verse
* Prime d’émission, de fusion, d’apport
*
*
*
*
*
Ecarts de réevaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau (2)
Résultats nets en instance d’affectation (2)
* Résultat net de l’exercice (2)
Total des capitaux propres (A)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)
* Subventions d’investissement
* Provisions réglementées
DETTES DE FINANCEMENT (C)
* Emprunts obligataires
* Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D)
* Provisions pour risques
* Provisions pour charges
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (E)
* Augmentation des créances immobilisées
* Diminition des dettes de financement
TOTAL I (A+B+C+D+E)
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)
* Fournisseurs et comptes rattachés
* Clients créditeurs, avances et acomptes
* Personnel
* Organismes sociaux
* Etat
* Comptes d’associés
* Autres créanciers
* Comptes de régularisation - passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G)
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (H)
TOTAL II (F+G+H)
EXCERCICE PRECEDENT
0,00
0,00
1 050 605,25
1 050 605,25
60 046 728,57
71 506 141,83
- 9 875 538,26
51 221 795,56
- 11 459 413,26
61 097 333,82
28 285 714,29
33 000 000,00
28 285 714,29
33 000 000,00
79 507 509,85
94 097 333,82
40 701 628,60
11 649 693,80
14 914 741,37
309 862,26
45 157,59
181 813,39
119 714,75
12 364,62
192 118,51
42 649,50
23 980 859,00
3 658 299,40
1 066 090,67
0,00
11 215 780,00
2 472 620,16
669 346,32
0,00
40 701 628,60
14 914 741,37
2 494 265,38
2 494 265,38
1 616 759,27
1 616 759,27
122 703 403,83
110 628 834,46
TRESORERIE - PASSIF
* Crédit d’escompte
* Crédits de trésorie
* Banques de régularisation
TOTAL III
TOTAL I+II+III
COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES (hors taxes) (modèle normal)
OPERATIONS
Nature
Propre à
l’exercice 1
PRODUITS D’EXPLOITATION
* Ventes de marchandises (en 1 état)
* Ventes de biens et services produits
Chiffres d’affaires
* Variation de stocks de produits (+ou-) (1)
* Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même
* Subventions d’exploitation
* Autres produits d’exploitation
* Reprises d’exploitations : transferts de charges
TOTAL I
CHARGES D’EXPLOITATION
* Achats revendus (2) de marchandises
* Achats consommés (2) de matières et fournitures
* Autres charges externes
* Impôts et taxes
* Charges de personnel
* Autres charges d’exploitation
* Dotations d’exploitation
TOTAL II
RESULTAT D’EXPLOITATION (I-II)
PRODUITS FINANCIERS
* Produits des titres de participation et autres titres immobilisés
* Gains de change
* Intérêts et autres produits financiers
* Reprises financières : transferts de charges
TOTAL IV
CHARGES FINANCIERES
* Charges d’intérêts
* Pertes de charge
* Autres charges financières
* Dotations financières
TOTAL V
RESULTAT FINANCIER (IV - VI)
RESULTAT COURANT (III + VI)
Concernant les
exercices présedent
Totaux de l’exercice
3=1+2
0,00
1 597 217,61
1 597 217,61
1 597 217,61
1597 217,61
37 000 000,00
6 787 500,00
précedent 4
28 717,74
1 367 134,95
1 395 852,69
37 000 000,00
6 787 500,00
36 799 986,80
3 300 000,00
45 384 717,61
41 495 839,49
1 370 813,15
35 479 991,84
11 100,00
4 371 025,41
1 370 813,15
35 479 991,84
11 100,00
4 371 025,41
195 920,00
4 293 376,55
31 611 643,16
304 090,00
3 299 839,59
12 446 173,37
53 679 103,77
12 446 173,37
53 679 103,77
9 744 703,51
49 449 572,81
- 8 294 386,16
- 7 953 733,32
734 860,00
734 860,00
629 880,00
11 954,24
11 954,24
4 654,31
746 814,24
746 814,24
634 534,31
2 394 722,06
2 394 722,06
1 010 901,90
2 394 722,06
2 394 722,06
1 010 901,90
- 1 647 907, 82
- 9 942 293,98
- 376 367,59
- 8 330 100,91
45 384 717,61
- 8 294 386,16
- 1 647 907,82
- 9 942 293,98
(1) Variation de stocks : stock final - stock initial ; augmentation (+) ; diminution (-)
(2) Achats revendus ou consommés : achats - variation de stocks .
0,00
0,00
0,00
COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES (hors taxes)(suite) (modèle normal)73
OPERATIONS
Nature
RESULTAT COURANT (reports)
PRODUITS NON COURANTS
* Produits des cessions d’immobilisation
* Subvention d’équilibre
* Reprises sur subventions d’investissement
* Autres produits non courants
* Reprises non courantes, transferts de charges
TOTAL VIII
Propre à
l’exercice 1
- 9 942 293,98
CHARGES NON COURANTES
* Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations cédées
* Subventions accordées
* Autres charges non courantes
* Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions
TOTAL IX
Concernant les
exercices présedent
0,00
3=1+2
- 9 942 293,98
précedent 4
- 8 330 100,91
600,00
600,00
2 000 000,00
237,45
81 902,00
82 739,45
237,45
81 902,00
82 739,45
0,00
114 916,55
2 114 916,55
15 983,73
1 340 328,90
0,00
15 983,73
15 983,73
0,00
15 983,73
5 244 228,90
RESULTAT NON COURANT (VIII-IX)
RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+ou-X)
IMPOTS SUR LES RESULTATS
RESULTAT NET (XI-XII)
66 755,72
- 9 875 538,26
0,00
0,00
66 755,72
- 9 875 538,26
- 3 129 312,35
-11 459 413,26
- 9 875 538,26
0,00
- 9 875 538,26
-11 459 413,26
TOTAL DES PRODUITS (1+IV+VIII)
TOTAL DES CHARGES (II+V+IX+XII)
RESULTAT NET (total des produits-total des charges)
46 214 271,30
56 089 809,56
- 9 875 538,26
0,00
46 214 271,30
56 089 809,56
- 9 875 538,26
44 245 290,35
55 704 703,61
- 11 459 413,26
0,00
Contact : Fondation ONA
Villa des Arts de Casablanca
30, Bd Brahim Roudani.
Tél: (+212) 522 29 50 87/94
Fax : (+212) 522 27 86 07
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