Dossier de Présentation

Transcription

Dossier de Présentation
Dossier
de
Présentation
L’affaire
de la rue
de Lourcine
de Eugène Labiche
BIOGRAPHIE : Eugène LABICHE
Je fais des pièces et ma femme des scènes.
Eugène Labiche
Né en 1815 dans une famille de riches bourgeois parisiens, Eugène Labiche obtient une licence en
Droit mais manifeste très vite une attirance pour la littérature. Son sens aigu de la caricature, associé
à une maîtrise parfaite de la mécanique théâtrale le fait remarquer dès sa première pièce.
Il en créera ainsi plus d'une centaine, souvent écrites à quatre mains. Elles seront jouées au PalaisRoyal, à la Comédie Française, au Gymnase, aux Variétés…
Candidat malheureux à la députation, il réagit aux journées révolutionnaires de février 1848 avec deux
pièces au ton très virulent, Le club champenois et Rue de l'homme armé n° 8 bis. Puis c'est le coup
d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte et l'avènement du Second Empire. Pour Labiche les succès
s'enchaînent : Embrassons-nous Folleville, Un chapeau de paille d'Italie, qui introduit de nouvelles
inventions dans le vaudeville, L'affaire de la rue de Lourcine, paroxysme de la comédie cauchemar,
Le voyage de monsieur Perrichon, pamphlet des ambitions sociales d'un bourgeois enrichi... A noter
qu'il fait appel à la grande Sarah Bernhardt pour Un mari qui lance sa femme. Dans Doit-on le dire ? la
question " faut-il révéler à son meilleur ami que sa femme le trompe ?" est posée avec humour.
Avec l'invasion prussienne de 1870, Labiche se retire sur ses terres de Sologne où il avait acquis une
vaste propriété. Devenu gentleman-farmer, il n'écrit plus que quelques rares comédies et prépare la
publication de son théâtre complet qui, curieusement, ne comportera que 57 pièces sur les 173 qu'il a
effectivement écrites.
Il est reçu à l'Académie Française en février 1880 et se partage alors entre la Sologne et Paris, où ses
pièces sont triomphalement reprises. Il meurt à Paris en janvier 1888.
Je n’ai jamais pu prendre l’homme au
sérieux !
Eugène Labiche
RÉSUMÉS
L'Affaire de la rue de Lourcine, comédie en un acte mêlée de couplets chantés, fut créée au Théâtre du Palais-Royal le 26 mars 1857.
Des scènes courtes menées à un rythme sans répit, des répliques cinglantes, des quiproquos à foison font de cette fameuse pièce de Labiche
une sorte d’enquête policière qui ne manque pas de rebondissements, tout en restant une critique sévère de la petite bourgeoisie de l'époque.
Dans leur acharnement à effacer les preuves
d’un crime qu’ils n’ont pas commis, deux
hommes se condamnent à devenir assassins.
Mais chez Labiche, les morts renaissent et le
cauchemar se dissout dans la mécanique
burlesque de la farce.
Résumé court :
Le bourgeois Lenglumé se réveille un beau matin
avec un inconnu dans son lit, une épouvantable
gueule de bois, le soupçon d'être mêlé à un crime
et la perspective embarrassante de témoins à
faire disparaître... En vingt-et-unes courtes
scènes, les personnages de cette comédie
considérée dès sa création comme un des chefs
d'œuvre d'Eugène Labiche sont projetés dans un
tourbillon de quiproquos atteignant des sommets
d'absurde et de drôlerie.
Résumé long :
Un matin, à Paris, le rentier Lenglumé se réveille avec un violent mal de tête et la bouche pâteuse. Son
seul souvenir de la veille reste la perte d'un parapluie vert. Il trouve dans son lit un homme dans le
même état : Mistingue, chef cuisinier, qui se souvient avoir perdu un mouchoir avec ses initiales
«J.M.». Les deux hommes se sont rencontrés au repas organisé la veille par « l’institution Labadens »
dont ils étaient tous deux élèves. Au cours du déjeuner, Norine, la femme de Lenglumé, lit un article
sur une jeune femme, une charbonnière, qu'on a retrouvé horriblement mutilée dans la rue de
Lourcine. Les meurtriers, en état d'ébriété, ont laissé sur place un parapluie vert et un mouchoir gravé
«J.M.». Le domestique Justin a en fait substitué un journal de 1837 au journal du jour, qu’il n’a pas à
disposition, mais les deux hommes l’ignorent et croient être les meurtriers, d’autant plus qu’ils ont les
mains pleines de charbon, mains qu’ils s’empressent de laver.
Potard, cousin de la famille, venu pour le baptême de son fils, affirme alors avoir passé la soirée avec
les deux compères au théâtre de l’Odéon, ce qui les réjouit un temps, avant qu’ils n’apprennent que
Potard blaguait. Les deux noient leur chagrin dans l’alcool et désespèrent un peu plus quand ils
découvrent dans leurs poches un bonnet et un soulier, vestiges compromettants de leur soirée.
Lenglumé croit pouvoir s’enfuir mais ne peut obtenir de passeport, la préfecture étant fermée. De plus
Potard venu demander un peu d’argent à Lenglumé provoque un quiproquo : Lenglumé, très agité,
croit que son cousin l’a aperçu le soir du crime et vient lui faire du chantage ; il laisse donc son
domestique apporter un réchaud à charbon dans la pièce où se trouve Potard afin de l’asphyxier. Enfin
Justin découvre le bonnet, caché dans le pot à tabac, ce qui conduit Lenglumé à le poursuivre et à le
battre. Tout cela accable Lenglumé qui s’enivre à nouveau tandis que Mistingue fait cuire le soulier
pour le faire disparaître. Les deux se retrouvent et conçoivent en même temps l’idée de tuer l’autre
pour échapper aux soupçons des enquêteurs. Mais alors que Mistingue relit le journal à haute voix
pour distraire Lenglumé, l’un comme l’autre arrêtent leur mouvement meurtrier en découvrant la vérité
sur la date du journal. Toutefois Lenglumé n’est pas encore rassuré et croit avoir tué Justin et Potard :
heureusement, les deux s’en sont sortis sans problème. Norine surgit alors en fureur avec une note à
la main, qui éclaircit le contenu de leur soirée : non seulement son chat est mort à cause du réchaud à
charbon, mais elle a appris que les deux se sont tellement enivrés qu’il a fallu les enfermer dans la
cave à charbon. Quant au soulier et au bonnet, ils appartenaient à « la demoiselle du comptoir ».
Lenglumé, agacé, finit par faire porter à la gare comme un vulgaire colis de marchandise Mistingue, qui
s’est rendormi entre temps.
RÉFLEXIONS
Après avoir mis en scène Un chapeau de paille d’Italie et La cagnotte, L’affaire de la rue de Lourcine sera donc ma
troisième incursion dans l’univers d’Eugène Labiche, troisième voyage dans ses comédies, dans ses comédies qui sont
des drames, des drames qui font rire, dans lesquels des hommes sont entrainés par un courant irrésistible qui les fait
se débattre devant des spectateurs hilares.
À l’image de Fadinard , jeune marié poursuivit par sa noce et ses anciennes conquêtes à la recherche d’un « Chapeau
de paille » mangé par son cheval le jour de ces noces ; ou à celle des habitants de la Ferté- sous -Jouarre venus
dépenser leur « Cagnotte » à Paris, Lenglumé et son compère Mistingue - deux des protagonistes de L’affaire de la rue
de Lourcine vont vivre un cauchemar en lieu et place d’une journée qui s’annonçait des plus heureuses.
Ce qui fait la force et l’originalité des œuvres de Labiche c’est ce double registre de situations. Une situation
principale, plutôt positive : un mariage, un voyage à Paris, un jour de baptême… et une multitude de situations
secondaires, très négatives, avec effet d’accumulation et d’accélération que certains protagonistes vont tenter de
résoudre pour donner le change à l’ensemble. Les personnages qui ont quelque chose à dissimuler, sont obligés de
s’entendre entre eux et jouent une petite comédie au milieu de la grande.
Le spectateur est témoin de ces petits naufrages intérieurs, dus à la mesquinerie, à l’égoïsme, à la suffisance, à la roublardise de ceux qui les
subissent, et complice de l’auteur qui prend soin de lui communiquer des informations inconnues des personnages.
Pour éviter de couler dans une tempête qu’ils ont eux-mêmes provoquée, tous les stratagèmes sont bons, y compris les plus odieux. Chacune des
solutions trouvées pour résoudre le problème qui surgit est révélatrice du véritable caractère de chacun.
Car il s’agit bien d’un « théâtre de caractère » qui dépeint les travers humains et renvoie une image à peine déformée des comportements sociaux à
l’image des portraits de « Daumier », célèbre caricaturiste de l’époque.
La fécondité de Labiche fût prodigieuse. Il écrivait rapidement et facilement, mais ce travail de rédaction n’était pas aussi important aux yeux de
l’auteur que le temps passé à observer ses contemporains. Ce fût un observateur puissant et génial. Cette matière accumulée rend l’œuvre
intemporelle puisque fortement inspirée par la nature humaine. Les personnages ne sont pas des fantoches mais des hommes dominés par leur
« destinée » qu’ils essaient de combattre, et plus ils se battent, plus ils la provoquent, et plus elle exerce sa puissance, et plus l’auteur accélère le
rythme.
Car enfin ce théâtre est affaire de rythme, lequel participe du cauchemar et à la folie. Rythme et ruptures violentes qui évitent le naturalisme et
caractérisent, avec la présence des plages musicales, ce style particuliers appelé « vaudeville ».
L’affaire de la rue de Lourcine était, dit-on, une des pièces préférée de Labiche. Elle est pour nous une machine à jouer et à chanter
« dramatiquement drôle ».
Patrick Pelloquet, septembre 2014
L’ÉCRITURE D’UNE PIÈCE DE
THÉÂTRE SELON LABICHE
Réponse que Labiche adressa à Abraham Dreyfus1 qui lui avait demandé comment il faisait ses pièces.
« Chacun fait selon son inspiration et son tempérament. Les uns chantent la note gaie, les autres éprouvent plus de plaisir à faire pleurer.
Quant à moi, voici comment je procède :
Quand je n'ai pas d'idée, je me ronge les ongles et j'invoque la Providence.
Quand j'ai une idée, j'invoque encore la Providence, mais avec moins de ferveur, parce que je crois pouvoir me passer d'elle.
C'est très humain, mais très ingrat.
J'ai donc une idée, ou je pense en avoir une.
Je prends une main de papier blanc, du papier de fil - je ne trouve rien sur un autre - et j'écris sur la première page :
PLAN
J'entends par plan la succession développée, scène par scène, de toute la pièce, depuis son commencement jusqu'à sa fin.
Tant qu'on n'a pas la fin de sa pièce, on n'en a ni le commencement ni le milieu. Ce travail est évidemment le plus laborieux, c'est la création,
l'accouchement.
Une fois mon plan fini, je le reprends et je demande à chaque scène à quoi elle sert, si elle prépare ou développe un caractère, une situation, enfin
si elle fait marcher l'action. Une pièce est une bête à mille pattes qui doit toujours être en route. Si elle se ralentit, le public bâille ; si elle s'arrête, il
siffle.
Pour faire une pièce gaie, il faut avoir un bon estomac. La gaieté est dans l'estomac. »
Extrait de «Revue d'histoire du théâtre» janvier-mars 1959-1. Editions Michel Brient
À PROPOS DE L’ŒUVRE DE LABICHE
« Comme chez Molière, l’aspect comique de l’œuvre n’est plus qu’un habillage destiné à masquer « la cruauté et le pathétique » de la
description ; malgré l’esprit léger du boulevard, la fantaisie n’est qu’apparente : « Ce sont des drames qui font rire car la destinée domine les
individus » nous dit Philippe Soupault.
Son théâtre nous fait rire à gorges déployées, quand il pourrait bien, à tête reposée, nous épouvanter... »
Patrick PELLOQUET
« Pour moi, Labiche est le premier des absurdes, l’ancêtres des surréalistes, l’inventeur de l’humour moderne. »
Jean-Michel RIBES
« Labiche est un amuseur qui a aussi une écriture, une pensée. Un style alerte, incisif et qui se distingue par sa vivacité. Nombreuses sont les
répliques cocasses, insolites et percutantes… »
René DE OBALDIA
À PROPOS DE LA PIÈCE
« Où est mon pantalon ?... Tiens ! je suis dedans !... Voilà qui est particulier !...»
Lenglumé - Scène 2
« Une bouffonnerie féroce et charmante […], l’assassinat en belle humeur, quelque chose comme une tragédie jouée par des marionnettes et où
les victimes reviendraient en ombres chinoises. […] Quelle scélératesse spirituelle et fine ! Comme [le héros] prend vite son parti du meurtre
commis et du meurtre à faire ! Il n’y a pas de degrés pour lui dans le crime. Il y descend quatre à quatre, gaiement, tranquillement, les mains
dans les poches. C’est le philosophe de l’assassinat ».
Paul de Saint-Victor - La Presse le 29 mars 1857 (à la création de la pièce)
EXTRAITS
EXTRAITS
GÉNÉRIQUE
L’affaire de la rue de Lourcicne
d’Eugène Labiche
Mise en scène Patrick Pelloquet
Assistante à la mise en scène Hélène Gay
avec :
Jean-Marc Bihour : Justin
Christine Peyssens : Norine
Fabrice Redor : Mistingue
Georges Richardeau : Lenglumé
Patrick Pelloquet : Potard
Accompagnés sur scène d’un musicien : Arthur Pelloquet
Scénographie : Sandrine Pelloquet
Costumes : Anne-Claire Ricordeau
Musique et chansons : Arthur Pelloquet
Lumière : Emmanuel Drouot
Maquillage : Carole Anquetil
Production : Théâtre Régional des Pays de la Loire
L’ÉQUIPE ARTISTIQUE
Patrick PELLOQUET : metteur en scène, comédien
Comédien depuis 1979.
Assistant à la mise en scène pour Jean-Claude Drouot et Jean-Pierre Miquel.
Metteur en scène pour le Centre Dramatique National de Reims et le Théâtre National de Belgique : Le premier d’Israël
Horovitz, Les chaises d’Eugène Ionesco, El Campiello de Carlo Goldoni.
Directeur du Théâtre Régional des Pays de la Loire depuis 1991.
Dernières réalisations pour le Théâtre Régional des Pays de la Loire : Petit boulot pour vieux Clown de Matéï Visniec,
Le bourgeois gentilhomme de Molière, Une souris grise (création), La Bataille de Waterloo, L’entonnoir, Trafic de Louis
Calaferte, La cagnotte d’Eugène Labiche, Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli, Inventaires de Philippe Minyana,
La gonfle de Roger Martin du Gard, Homme et galant homme d’Eduardo De Filippo, Fin de journée d’André Benedetto,
Feu la mère de Madame et Mais n’te promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau, Le serment d’Hippocrate de
Louis Calaferte (création).
Sandrine PELLOQUET : scénographe
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris - Promotion 1984.
Spécialisation : scénographie.
A travaillé pour le Théâtre National de Belgique à Bruxelles, le Centre Dramatique National de Reims, le Printemps des
Comédiens, les Rencontres Imaginaires, le Théâtre Marigny...
Dernières réalisations : Votre serviteur Orson Welles mise en scène : Jean-Claude Drouot, Féminaire de Marcel Moreau
- Quatuor Ludwig, Une souris grise de Louis Calaferte, La cagnotte d’Eugène Labiche, Peepshow dans les Alpes de
Markus Köbeli, Inventaires de Philippe Minyana, Une souris grise, La Bataille de Waterloo, L’entonnoir, Trafic de Louis
Calaferte, La gonfle de Roger Martin du Gard, Homme et galant homme d’Eduardo De Filippo, Fin de journée d’André
Benedetto, Feu la mère de Madame et Mais n’te promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau, Le serment
d’Hippocrate de Louis Calaferte, mises en scène de Patrick Pelloquet pour le Théâtre Régional des Pays de la Loire.
Anne-Claire RICORDEAU : créatrice costumes
Après une formation universitaire en master de lettres modernes, puis une formation au Conservatoire d’Art
Dramatique de Nantes (CNR), Anne-Claire Ricordeau s’oriente vers la création de costumes. Elle suit diverses
formations et travaille dès lors avec différentes compagnies de la région Pays de la Loire. Elle a notamment participé
à plusieurs projets confectionnés dans l’atelier costume du Théâtre Régional des Pays de la Loire, et signe la création
costumes des mises en scène de Patrick Pelloquet depuis 2013 : Feu la mère de Madame et Mais n’te promène donc
pas toute nue! de Georges Feydeau, Le serment d’Hippocrate de Louis Calaferte, L’affaire de la rue de Lourcine
d’Eugène Labiche.
Arthur PELLOQUET : compositeur
Guitariste formé au conservatoire de musique de Cholet (formation classique puis jazz), Arthur Pelloquet compose ou
interprète musique et chants dans des formations variées : jazz (Lilium Trio), soul/jazz (Laurence Ilous Trio), jazz
manouche (Pomp fiction), Hip-hop/Funk (Kawa Circus), Jazz/Hip-hop (Mixcity). Il est également compositeur,
arrangeur et interprète de plusieurs bandes originales de film : Passeurs de mémoire réalisé par les Cinépicaros
(2010), La grande semaine de la fécondation, réalisé par Héloïse Pelloquet, FEMIS (2011), Les tireurs de feu, réalisé
par Rémi Brachet, FEMIS (2014), Comme une grande réalisé par Héloïse Pelloquet, FEMIS (2014). Il travaille avec le
Théâtre régional des Pays de la Loire en tant que musicien interprète sur les tournées du « Cabaret des Passions »
(2009, 2010, 2012, 2014), et compose la bande originale de Feu la mère de Madame / Mais n'te promène donc pas
toute nue ! (2013).
Emmanuel DROUOT : créateur lumière
Formé au Théâtre National de Belgique à Bruxelles et au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris.
Créations et régies lumières avec Jean-Claude Drouot, Patrick Pelloquet, Jean-Pierre Niobé, Michel Hermon,
Caroline Loeb, Gabriel Garan, Jacques Rampal, Alain Milianti, Niels Arestrup, Georges Wilson…
Carole ANQUETIL : créatrice maquillages
Formée à l’école Chauveau à Paris, Carole Anquetil a créé et réalisé des maquillages et coiffures pour de nombreux
metteurs en scène : Jacques Lasalle, Alain Françon, Éric Ruf, Giorgio Barberio Corsetti et Murielle Mayette à la
Comédie Française, Valère Novarina, Yvon Lapous, Hervé Tougeron, Michel Liard, Jean-Luc Annaix, Laurent
Maindon, Patrick Pelloquet...
Jean-Marc BIHOUR : comédien
Jean-Marc Bihour débute sa carrière de comédien avec Jérôme Deschamps et Macha Makeieff dans La Veillée, puis,
avec les mêmes metteurs en scène, viennent des spectacles tels que C’est dimanche, Les petits pas, Lapin chasseur,
Les frères zénith, Les pieds dans l’eau, Les brigands, C’est magnifique, Le défilé, Les précieuses ridicules, Les
pensionnaires, L’enlèvement au sérail. Il travaille aussi avec d’autres metteurs en scène : Jean-Louis Benoit (La Nuit des
Rois- W. Shakespeare, théâtre de la Criée à Marseille), Henri Uzureau (Providence Café- Mohamed Rouabhi)… et crée
ses propres spectacles : Chochotte, en 2001, et Fair-Play, dans lequel il met en scène Patrice Thibaud et Philippe
Leygnac, en 2012.
Il travaille une première fois avec Patrick Pelloquet au Théâtre Régional des Pays de la Loire dans Le bourgeois
gentilhomme de Molière (2002), puis dans La cagnotte d’Eugène Labiche (2005), La gonfle de Roger Martin du Gard
(2010), Homme et galant homme d’Eduardo De Filippo (2012), Feu la mère de Madame et Mais n’te promène donc pas
toute nue ! de Georges Feydeau (2013).
Christine PEYSSENS : comédienne
Après de solides études musicales à la Maîtrise de Radio France (1968-1975) et une formation théâtrale au cours
René Simon a Paris, elle devient comédienne-chanteuse capable de se confronter aux genres artistiques les plus
variés : Cabaret, Comédie musicale, Théatre. Elle a travaillé avec plusieurs compagnies Nantaises : Michel Liard,
N.G.C.25 et tout dernièrement avec le Théâtre de L'ultime. Depuis 1986, Christine Peyssens est de toutes les
aventures du Théâtre Nuit comme artiste interprète mais également en tant que pédagogue et arrangeur musical. Elle
collabore pour la première fois avec Patrick Pelloquet et le Théâtre Régional des Pays de la Loire en 2014 : elle
interprète le rôle de Madeleine dans Le serment d’Hippocrate de Louis Calaferte.
Fabrice REDOR : comédien
Comédien chanteur formé à l’IFCA d’Aix-en-Provence, Fabrice Redor travaille avec plusieurs compagnies nantaises
: il joue très régulièrement dans les comédies musicales du ThéâtreNuit : Cauchemar à Venise, Minuit song,
Printemps, Battements de cœur pour duo de cordes, Il nous faut de l’amour… et travaille aussi fréquemment avec le
Théâtre de l'Ultime : Beaucoup de bruit pour rien, de Shakespeare (2010), Les murs ont des oreilles de J.R. de
Alarcón (2012), ou Légendes de la forêt viennoise d’Odön Von Horváth (2013). L’affaire de la rue de Lourcine sera
sa première collaboration avec Patrick Pelloquet et le Théâtre Régional des Pays de la Loire.
Georges RICHARDEAU : comédien
Diplômé de Recherche et Animation Théâtrales par l’Université de Provence en 1985, Georges Richardeau revient à
Nantes, sa terre natale, et fonde la Cie CRAC (conventionnée Ministère de la Culture) tout en travaillant en tant que
comédien avec d’autres compagnies de l’agglomération nantaise et alentours. Il joue en particulier sous la direction
d’Hélène Vincent, Claude Yersin, Hervé Tougeron, Michel Liard, Jean-Luc-Annaix… Patrick Pelloquet le met en scène
pour la première fois dans Mais n’te promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau (2013), puis dans Le serment
d’Hippocrate de Louis Calaferte (2014).
G. Richardeau s’engage aussi dans la mise en scène : Beaucoup de bruit pour rien de W. Shakespeare (2010), Les
murs ont des oreilles de J.R. de Alarcón (2012), ou Légendes de la forêt viennoise d’Odön Von Horváth (2013).
CALENDRIER 2015
 Répétitions du 13 avril au 10 mai 2015
 Représentations :
 11 mai 2015 : création à Talmont Saint Hilaire (85) - Salle des Ribandeaux
 12 mai 2015 : Sainte Florence (85) - Salle du Vallon
 19 mai 2015 : Calais (62) - Grand Théâtre
 6 août 2015 : Festival de Noirmoutier (85)
 5 novembre 2015 : Cholet (49) - Théâtre Saint Louis
 6 novembre 2015 : Cholet (49) - Théâtre Saint Louis
 7 novembre 2015 : Cholet (49) - Théâtre Saint Louis
 8 novembre 2015 : Cholet (49) - Théâtre Saint Louis
 9 novembre 2015 : Saint-Georges-de-Montaigu (85) - Salle Dolia
10 novembre 2015 : La Garnache (85) - espace Jacques Prévert
Tournée sur la saison 2016-2017.
La compagnie, installée à Cholet depuis 2001,
est subventionnée par :
Le Conseil Régional des Pays de la Loire
La Communauté d’Agglomération du Choletais
Les Conseils Généraux de Maine et Loire, de Vendée et de Mayenne
Contact :
Camille Guérin
Chargée de
communication/diffusion
[email protected]
02 41 75 35 42
06 300 500 43
www.trpl.fr
Dernières créations :
Une souris grise - Louis Calaferte (2004)
La cagnotte - Eugène Labiche (2005)
Peepshow dans les Alpes - Markus Köbeli (2006)
Inventaires - Philippe Minyana (2007)
L’entonnoir - Trafic - La bataille de Waterloo - Louis Calaferte (2009)
La Gonfle - Roger Martin du Gard (2010)
Homme et galant homme - Eduardo De Filippo (2012)
Fin de journée - André Benedetto (2012)
Feu la mère de Madame /
Mais n’te promène donc pas toute nue! - Georges Feydeau (2013)
Le serment d’Hippocrate - Louis Calaferte (2014)

Documents pareils