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(In)Organique
ULLA REIMER & CAROLINE CARLES
Quand deux générations de photographes
travaillent ensemble la matière.
DOSSIER DE PRESSE
Exposition Galerie Oberkampf (Paris 11è)
du 29 octobre au 05 novembre 2010
www.ullareimer.com
www.carolinecarles.com
Atelier Les Claparèdes
06 83 59 50 77
06 89 96 71 43
84480 BONNIEUX
[email protected]
[email protected]
(In)Organique
ULLA REIMER & CAROLINE CARLES
Quand deux générations de photographes
travaillent ensemble la matière.
SOMMAIRE
Présentation générale
3
Descriptif de la série (In)Organique
4
Entretiens journalistiques
5
Présentation des artistes
8
(In)Organique
Exposition
ULLA REIMER & CAROLINE CARLES
Née de l’association de l’expérience et de la jeunesse, à travers l’artiste
internationale de longue date Ulla Reimer et la photographe émergente Caroline
Carles, la série (in)Organique est un voyage au coeur de la matière tout en
Sensualité.
Ulla Reimer est photographe depuis plus de 37 ans. D’abord photo-reporter puis portraitiste dans le
cinéma avant devenir artiste à part entière, Ulla a toujours recherché l’émotion, que ce soit dans ses sujets
ou dans le regard du spectateur.
Tandis qu’aujourd’hui son souci de suciter l’émotion est toujours le même, son style est plus épuré et son
intérêt s’est tourné vers l’abstraction. Ainsi, les lignes qui composent objets et architectures sont devenues sa
source principale d’inspiration.
Caroline Carles est quand à elle une jeune photographe qui s’intéresse de près à l’humain et qui prend un
malin plaisir à montrer le corps tel qu’elle le voit ou tel qu’elle voudrait qu’il soit.
C’est il y a plus d’un an, au mois de juin 2009 qu’Ulla et Caroline ont pris le pari de monter une exposition
commune. Sans trahir leur style ni leurs centres d’intérêts propres, elles ont travaillé ensemble, l’une apportant
son expérience et l’autre son dynamisme, pour enfin donner naissance à cette série de dyptiques où l’inerte,
signé Ulla Reimer, est juxtaposé par un effet miroir au vivant, signé Caroline Carles, pour que finalement ne
reste que la matière.
Un extrait de la série exposé à Gordes en août 2010 a déjà remporté un vif succès. Les plans rapprochés
déroutent le regard et permettent au spectateur de laisser aller son imaginaire tandis que les tons produits
par le high-key ou low-key apportent douceur et bien-être pour un voyage au coeur de la matière tout en
sensualité.
(In)Organique
Exposition de photographies d’art
Galerie Oberkampf
103, rue St Maur
75011 Paris
du 29 octobre au 05 novembre 2010
Atelier Les Claparèdes
06 83 59 50 77
06 89 96 71 43
84480 BONNIEUX
[email protected]
[email protected]
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La série est composée de dyptiques
associant chacun des fragments de
corps humain signés Caroline Carles,
à des éléments architecturaux signés
Ulla Reimer.
Les tableaux sont de dimensions :
60 x 60cm ou 90 x 120cm, sur papier
argentique contrecollés sur Garonbond 3mm.
p.4
Deux artistes pour une oeuvre unique
rencontre avec Ulla Reimer et Caroline Carles
Caroline explore le corps comme on explore un continent à la fois inconnu et intime, avec audace et
respect. De la répétition de ces fragments de corps, livrés tels quels ou couverts de matière, naît une humanité,
certes fragile et parcellaire, mais une humanité bien vivante.
A priori, les images de l’une semblent entrer en opposition avec les images de l’autre. Mais nous sommes,
en fait, face à un véritable dialogue.
Les structures architecturales saisies par l’œil d’Ulla rappellent les fragments de corps de Caroline. Pensées
et façonnées par la main de l’homme, les structures architecturales, les fragments de mobiliers urbains,
sculptés à leur tour par le regard de la photographe, ne sont pas des objets désincarnés. Ces structures
prennent leur sens au contact de l’humanité des images de Caroline Carles. Ces dyptiques sont, en définitive,
indissociables. Ces deux artistes réalisent ainsi une œuvre unique faite de confrontations, de communions, de
répulsions, d’harmonies et de dissonances.
Françoise Verna, journaliste.
p.5
Conversation entre des corps et des structures
Entretien avec Ulla Reimer et Caroline Carles
Des corps et des structures qui semblent se répondre. Pourquoi ce dialogue?
Caroline : D’abord parce que nous avions la volonté de proposer une série faite en binôme et que nous
étions soucieuses de ne pas trahir nos styles respectifs. Moi, en règle générale, je m’intéresse au corps, tandis
qu’Ulla trouve sa source d’inspiration dans les structures des objets. Ensuite parce que nous voulions rassembler l’inerte et le vivant, pour les confondre de telle manière qu’il ne reste que la matière, que nous montrons
d’ailleurs au plus près. Finalement, objet ou humain, tout ça ce sont bien les mêmes molécules, c’est juste leur
organisation qui change.
Est-ce que cela veut dire qu’il n’y aurait pas de spécificité du corps en tant qu’objet? Cela me rappelle,
une image photographique d’Ulla, une forme érotique de ce qui semblait être un dos de femme dans
une douche, quand il ne s’agissait en définitive que d’un poireau... En somme c’est une vison très matérialiste qui semble se dégager de votre approche. Il n’y a pas de mystère du corps ?
Ulla: Le mystère est dans le regard de chacun. L’intérêt est de confondre l’objet et l’humain afin d’amener le
spectateur à s’interroger.
Caroline : Si on s’en tient à la définition du matérialisme, il est justement intéressant ici, de représenter le
corps comme un objet et de le dissocier de l’esprit. Pour autant, à mon sens, le corps garde tout son mystère
ici par la sensualité des courbes qui sont montrées et la douceur des teintes utilisées. La question qui se dégage peut-être de cette série pourrait être : le corps est-il un objet comme les autres ? Bien sûr, à mon sens, la
réponse est non car il dégage une sensualité unique. Finalement, même si tout ça ce sont les mêmes molécules,
on ne peut s’empêcher de garder à l’esprit que d’un côté il y a un élément en plus, la vie.
p.6
A cette approche hyper matérialiste, peut-on également parler d’une déshumanisation du corps? Par
exemple ce qui frappe c’est l’absence du visage, la douceur devient la douceur d’une ligne de fuite. Peuton dire qu’il y a une dimension critique de la condition humaine, en ce sens, que finalement la place de
l’humain ne serait pas plus centrale que les objets qui peuplent notre environnement. En somme, il n’y
aurait pas une place privilégiée de l’être humain.
Ulla: Détourner le corps en objet ou l’objet en corps, permet de prendre conscience que le corps peut être
une matière. Un simple emballage. Par exemple une poitrine qui est habituellement sensuelle, douce puisse
devenir un objet fossilisé. Tandis qu’une simple tôle ondulée qui abrite des intempéries et qui est habituellement représentée sous une apparence tranchante, froide et sale, devient douce. C’est ce jeu d’opposition qui
m’intéresse, et en même porter une interprétation de la matière.
Caroline : Effectivement, le corps apparaît ici comme déshumanisé puisque ce sont uniquement des morceaux
qui sont montrés. Toutefois, je ne crois pas que la douceur provienne seulement des lignes de fuite. Il me
semble que la douceur du corps vient aussi de la partie photographiée, une chute de reins, un sein, le creux
du cou... Quant à la place de l’humain par rapport aux objets, il me semble que le corps tient au contraire
dans cette série une place privilégié. Si nous avions associé des fragments de nourriture ou d’animaux à ces
structures d’objets, les diptyques n’auraient pas eu la même puissance. C’est bien la présence de l’humain
et du vivant qui donne son sens à toute la série. L’approche à priori «hyper matérialiste» agit à contrario en
donnant une dimension toute particulière au vivant, car même si on veut faire passer le corps pour un simple
objet, on ne s’y trompe pas, d’un côté il y a en plus la vie. C’est peut-être d’ailleurs cet aspect vivant qui
contamine les objets et leur apporte de la douceur.
On assiste de plus à des productions artistiques qui se dispensent de discours. Peut-on dire que votre
démarche participe de cette manière d’entrevoir l’art?
Ulla: A mon sens le discours n’est pas utile. Chaque individu rentre dans le sujet, ressent une émotion qui lui
est propre. Donner à lire un texte, confier une explication, préciser une démarche est important pour qui le
désire. Mais il est important de laisser la liberté à ceux qui souhaitent juste plonger notre univers en ressentant les émotions que nous avons voulu communiquer.
Caroline : je suis d’accord avec Ulla. L’explication de la démarche de l’artiste n’apporte un plus qu’à ceux
qui désirent comprendre les mécanismes qui ont mené jusqu’à la production finale et pour qui l’image est un
déclencheur de réflexion. Pour d’autres, il me semble que seule l’émotion générée suffit. Ils s’en tiennent à ce
qu’il ressente et n’ont pas forcément envie de savoir pourquoi ni comment l’artiste en est arrivé là. Je trouve
que les deux cas se valent, après tout il s’agit de deux besoins différents mais complémentaires. Ce qui est
certain, c’est que notre façon de travailler réclame beaucoup de réflexion avant et pendant la production des
œuvres mais nous ne créons pas dans le but que le spectateur y voit la même chose que nous.
Quel est la place du spectateur dans votre démarche. A quoi es-il invité à travers ce travail?
Ulla : le spectateur est invité à partager notre univers, à découvrir un regard, à s’imaginer transporté dans le
rêve, une matière que sont le corps et la structure. En même temps le spectateur est invité à plonger dans un
univers, loin de la réalité, à se laisser emporter par son émotion.
Caroline : le spectateur est d’abord invité à s’interroger concrètement sur ce qu’il voit, son regard est volontairement bousculé pour qu’il sorte de la réalité. Ensuite le spectateur est invité à s’interroger sur le sens des
associations proposées, ce qui devrait l’amener à voir le monde autrement. Comme le dit Ulla, le spectateur
n’est pas particulièrement invité à comprendre, il est invité à ressentir. Nous avons exposé un extrait de la série à Gordes et c’était merveilleux pour nous d’observer les réactions des gens, certains avaient des frissons,
d’autres s’exclamaient d’émerveillement, d’autres encore cherchaient à comprendre... Nous aimerions que
face à ces images chacun se retrouve face à lui-même...
Recueilli par Patrick Levieux, journaliste.
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Ulla
P
et
A
R
C
Caroline
O
U
R
S
ans,
Ulla Reimer
artiste arts
visuels dans le monde entier.
Depuis
plus
30
de
est
Reporter à ses débuts, Ulla deviendra
ensuite portraitiste dans le monde
du spectacle, avant de se consacrer à sa
véritable passion, la
photo d’art.
Du cours magistral au stage ré-
créatif, Ulla a toujours tenu à transmettre
son goût pour l’image et son expérience.
C’est
à
ainsi
la
Caroline
de
faire
qu’associée
jeune
aujourd’hui
photographe,
Carles,
Ulla
continue
partager
sa
passion.
Plus
de
détails
sur
w w w. u l l a r e i m e r. c o m
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© Propriété intellectuelle : la reproduction et la diffusion des images est interdite sans l'autorisation expresse des artistes.
p.8
EXPOSITION - EXHIBITION - EXPOSITION - EXHIBITION - EXPOSITION -
ULLA REIMER
2010 LYON, Espace Kozac pour le mois de la photo, BODY OR NOBODY avec Caroline Carles
GORDES, La chapelle, Exposition comune avec Caroline Carles
TOKYO, Brasserie Institut Franco japonais <WINGS OF FANTASY>
2009 AIX EN PROVENCE <FOOD for SOUL> Exposition «festival du film sur l’environnement»
JINAN-QUFU (Chine) Contemporary International Photography Biennale
<WINGS OF FANTASY> et <ETRE OU NE PAS RARAITRE> Prix de l’Académie Supérieur
2008 AIX EN PROVENCE REGARDS CROISES <ETRE OU NE PAS RARAITRE> rétrospective Musée de Tapisserie
2007 ARLES, Maison des Associations Création Vidéo dans le cadre des Rencontre de la Photographie
PORT DE BOUC Création Vidéo et Photo, invitée d’honneur
2004 APT, MJC Résidence d’Artiste (Oct.2003 à Juin2004) < Les 40 ans de la MJC> Installation, Exposition, Projection
2002 GORDES, Château <JALEO>
2001 TOKYO, Pentax Gallery <WINGS OF FANTASY>
AIX EN PROVENCE Espace Sextus <ETRE OU NE PAS RARAITRE>
2000 ARLES, Espace MPT <ECLAIRS>, dans le cadre des Rencontre de la Photographie
1999 ALLAUCH, Invitée d’honneur, PHOCAL le vieux bassin <ECLAIRS-Ailes>
1998 TOKYO, Pentax Gallery <ECLAIRS-Nocturne> <JALEO OU LE REEL TRANSFIGURE>
GORDES, Aumônerie St.Jacques <ECLAIRS>, <ETRE OU NE PAS RARAITRE>
LYON, Palais de Bondy, Journée de la photographie <ECLAIRS>
1996 Festival d’AVIGNON, Théâtre de l’Escalier <ECLAIRS - TOKYO-TO>
1995
NEMOURS, Mois de la Photo Invitée d’honneur <ECLAIRS - SYMBIOSE >
LYON, Journée de l’Image Photographique <FRAGMENTS>
LOURMARIN, Espace Karas <ECLAIRS>
MARSEILLE, Espace Ecureuil <ECLAIRS >
1994 YOKOHAMA, Festival du Film Français <ON-OFF>
OSAKA, Galerie AF, Festival de Film International <ON-OFF>
FRANCFORT, Atelier Nr.695 rétrospective
YOKOHAMA, Galerie Institut Franco-Japonais <PARIS - SEPIA>
1993 TOKYO, Pentax Forum <VIT-LE-REVE>
OSAKA, Pentax Forum <VIT-LE-REVE>
MARSEILLE, Espace Ecureuil <VIT-LE-REVE>
MARSEILLE, Atrium CG13 <ETRE OU NE PAS PARAITRE>
OSAKA, Galerie Espace <ETRE OU NE PAS PARAITRE>
FUKUOKA, Galerie Amikasu <SERIE NOIRE>
NARA, Galerie AF <ETRE OU NE PAS PARAITRE>
1992 AIX-EN-PROVENCE, Espace Sextus <ETRE OU NE PAS PARAITRE>
TOKYO, Galerie Institut Franco-Japonais <SERIE NOIRE>
YOKOHAMA, Galerie Institut Franco-Japonais <SERIE NOIRE>
ISTRES, MPT invitée d’honneur <ETRE OU NE PAS PARAITRE>
1991 ARLES, Espace MPT <ETRE OU NE PAS PARAITRE> dans le cadre des Rencontre de la Photographie
OSAKA, Pentax Gallery <ETRE OU NE PAS PARAITRE> <OMBRE ET LUMIERE>
AIX-EN-PROVENCE, Espace Méjane <ON-OFF>
OSAKA, Pentax Gallery <ETRE OU NE PAS PARAITRE> <OMBRE ET LUMIERE>
1990 PARIS, ESEC <SERIE NOIRE> dans le cadre du mois de la photo
MONTROUGE, 35.Salon d’Art Contemporain <ETRE OU NE PAS PARAITRE>
NEMOURS, invitée d’Honneur, Festival de Photo <SERIE NOIRE>
1989 PARIS, Lucernaire - Centre d’Art et d’Essai <SERIE NOIRE>
1988
AIX-EN-PROVENCE, Galerie Fontaine Obscure <OMBRE ET LUMIERE>
BONNIEUX, Galerie St. Dieu <SERIE NOIRE>
AIX-EN-PROVENCE, Office Départementale de la Culture <SERIE NOIRE>
FRANCFORT, Musée de Cinéma <ON-OFF> 10 ans de portaits dans le monde du cinéma
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