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22/06/16 définitions
Anorexie et TCA de l’enfant
BTS diététique 2ème année
¤  TCA de l’enfant et du nourrisson = trouble de
l’alimentation impliquant en général un refus alimentaire
et des caprices alimentaires excessifs alors que la
nourriture est appropriée, que l’entourage est adéquat
et qu’il n’y a pas de maladie organique. Ce trouble peut
s’accompagner de rumination
¤  Anorexie = désigne un refus partiel ou total de la
nourriture, parfois associé à des vomissements.
Petits mangeurs – fausses anorexies
¤  Enfants en bonne santé qui ont des besoins inférieurs à la
moyenne avec des parents anxieux, rigides, exigeants, ou avec
un problème familial sous jacent. Enfants auxquels on veut
imposer une consommation considérée « normale ».
¤  Un grand nombre d’affections peuvent couper l’appétit de
l’enfant
¤  Souvent c’est le résultat d’un forcing alimentaire ou le passage
trop rapide à la cuiller ou à 4 repas par jour
¤  L’enfant qui refuse de manger attire 5 fois plus l’attention. Le
moment des repas focalise le regard sur l’enfant, parfois
accompagné d’angoisse de la part des parents.
¤  Pour un enfant qui a des choses à dire et qu’il ne peut pas
exprimer, c’est une scène formidable (laisser tomber sa cuiller ou
son bol).
Petits mangeurs : conseils
¤  Pas de punition ni de pression lors du refus d’un aliment
¤  Pas de compliment ni de ruses/jeux/récompenses àcréé une aversion encore
plus grande. Il faut banaliser le fait de tout manger.
¤  Ne pas évoquer les repas en présence de l’enfant
¤  Montrer l’exemple, l’enfant imite plus qu’il n’écoute
¤  Mettre peu de nourriture dans l’assiette
¤  Durée du repas : 20 à 30 mn pas plus
¤  Lorsque l’enfant refuse ce qu’on lui présente, on enlève l’assiette sans
manifester aucun mécontentement et on ne donne rien à la place. Ne rien
donner à manger entre les repas
¤  Pas de télévision, créer un moment convivial de partage
¤  Eviter les plats compliqués.
Conseils (suite)
néophobie
¤  Définition :
¤  Conseils aux parents :
¤  Expliquer que manger équilibré tous les jours, surtout pour les
enfants, est impossible.
¤  La croissance n’est pas régulière à besoins irréguliers
¤  Un enfant de moins de 5 ans régule très bien son appétit seul
2-9 ans : consommation faible de légumes, répertoire
alimentaire moins varié
Qu’est ce qu’un enfant difficile ?
- forte néophobie
- Sélectivité
- Peu d’intérêt et de curiosité pour les aliments
- Petit mangeur
1 22/06/16 Causes de la néophobie
Les degrés de néophobie (N Rigal)
Degré
Description
Âge approximatif
Degré 1
L’enfant demande à goûter avant de
décider si il va en consommer
davantage
7 ans et plus
Degré 2
L’enfant doit être fortement incité à
goûter à des aliments inconnus, sans
quoi il ne les mangera pas
Entre 4 et 7 ans
Degré 3
L’enfant refuse à tout prix de goûter
les nouveaux aliments
Les aliments acceptés doivent
toujours être présentés sous la même
forme
Pas d’âge précis (Entre 2
et 10 ans) touche environ
6% des enfants
¤  Les parents ont un rôle crucial dans la structuration des préférences. 5
styles parentaux augment le caractère difficile de l’enfant :
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Le style permissif à baisse de la diversité des aliments consommés
Attitudes de préférences
Stratégies de préférence (cuisiner selon le goût de l’enfant)
Stratégies de récompenses
Stratégies coercitives (forcer à finir)àeffet contre-productif
¤  Hypothèse sensorielle!
- 
Sensibilité aux odeurs (test avec 4 odeurs agréables, 4 odeurs
désagréables, 4 contrôles)!
- 
3 profils de réactivité : hyporéactif : les moins sélectifs!
- 
Normoréactif !
- 
Hyper-réactifs : les plus sélectifs!
Comment lutter contre la
néophobie?
¤  Consommer un aliment devant lʼ’enfant réduit la
néophobie. (= montrer l’exemple)!
¤  Ne pas cuisiner selon les goûts de l’enfant!
L’anorexie de l’enfant
« le bébé ne désire pas tant qu’on lui donne un repas convenable,
que d’être nourri par quelqu’un qui aime le nourrir ; le plaisir de la
mère doit être là, sinon tout est mort, sans utilité et mécanique ».
¤  Familiariser : présenter plusieurs fois un aliment!
¤  Faire participer l’enfant à l’achat, à la préparation…!
D. W. Winicott (1886-1971)
L’anorexie néonatale
L’anorexie du 2ème semestre
¤  Forme rare, durant les 1ers jours de vie du nourrisson
¤  En général entre 5 et 6 mois, suite à un changement dans la vie de l’enfant,
notamment lors du passage progressif du lait à une alimentation diversifiée
¤  Tableau clinique (proche d’une dépression) : le nouveau-né
est passif, indifférent à la nourriture ; il se laisse « remplir »
¤  Deux comportements sont décrits face à la nourriture .
¤  Parfois vomissements àcassure rapide de la courbe de
poids, dégradation de l’état général du nourrisson et de son
développement psycho-moteur
¤  Hospitalisation souvent nécessaire pour réalimenter l’enfant
de manière artificielle, en parallèle avec une prise en
charge pédiatrique et pédopsychiatrique du nourrisson et
de ses parents.
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Soit l’enfant est passif en n’avalant pas la nourriture ou en la vomissant
Soit il s’oppose (cris, refus, rejets, vomissements)
¤  La soif est conservée, le développement psychomoteur n’est pas perturbé et son
état nutritionnel n’est pas inquiétant.
¤  Le repas devient ainsi une source de conflits et le refus de l’enfant s’accentue.
¤  L’évolution est souvent favorable, mais parfois colères, spasmes du sanglot et
troubles du sommeil
¤  Il faut rassurer la famille
2 22/06/16 L’anorexie précoce sévère
¤  Refus global de s’alimenter et de s’hydrater
¤  L’état général se dégrade rapidement : psychomoteur,
affectif, sommeil, relation aux autres àhospitalisation
¤  Origine : relation mère / enfant fortement perturbée, suite à
dépression de la mère, après une séparation mère/enfant
¤  Réalimentation difficile : enfant triste, apathique ou au
contraire, opposant, ce qui augmente l’angoisse de la
mère, et par là, les difficultés relationnelles mère/enfant.
¤  Cette anorexie peut aussi être le symptôme d’une psychose
infantile débutante
Anorexie en suite post-traumatique
¤  Suite à nutrition artificielle : refus de s’alimenter par la bouche,
désinvestissement de la bouche, absence de plaisir oral, angoisse
que provoque la zone buccale, zone de soins douloureux et zone
inconnue, perturbation du rythme faim – satiété,
dysfonctionnement relationnel entre la mère et l’enfant à la suite
de la pathologie initiale.
¤  Nécessite accompagnement psychothérapeutique précoce
¤  Prise en charge pluridisciplinaire (psy/orthophoniste notamment)
permet à l’enfant de découvrir le plaisir de manger en veillant à
réhabiliter image du corps par jeux, stimulation orale lorsque c’est
possible
L’anorexie de la seconde enfance
ou anorexie phobique
¤  Opposition de l’enfant face à la rigidité excessive de ses
parents, OU comportements phobiques en sélectionnant les
aliments
¤  L’anorexie de la seconde enfance n’est habituellement pas
grave, amis organise souvent le comportement alimentaire
ultérieur de l’enfant
¤  Si réactions d’angoisse, voire de terreur, et que l’enfant ne
supporte pas les frustrations en voulant rester dans une attitude
de toute – puissance, l’hospitalisation est parfois nécessaire
¤  Repérer si intolérance alimentaire ou hyper-réactivité buccale
chez certains enfants « syndrome de dysoralité
sensorielle » (réflexe hyper-nauséeux). Ce syndrome entraine
une sélectivité au niveau du goût des aliments de leur
température, texture…
Prise en charge nutritionnelle TCA et
anorexie
¤  Augmenter l’apport énergétique
¤  Proposer des collations
¤  Augmenter les aliments à haute densité énergétique et
diminuer ceux à faible densité énergétique
¤  Limiter l’activité physique intense
¤  2 ans de prise en charge sont en moyenne nécessaires pour que
l’enfant puisse s’alimenter normalement
TCA 1ère et 2ème enfance : consignes
¤  Repas en famille, autour de la table, sans TV
¤  Temps de repas limité (20/30 mn)
¤  Règles simples : rester assis, utiliser la cuiller ou la fourchette
¤  Petites portions proposées, introduction progressive de nouveaux aliments
Contrat thérapeutique : TCA
prépubertaires
¤  Atteindre un poids IMC normal ou à -1DS des courbes adaptées à l’âge
et au sexe
¤  Reprise pondérale hebdomadaire 500 à 1000g
¤  Encourager l’enfant à goûter, ne pas demander qu’il finisse l’assiette
¤  À la fin des 15 premiers jours d’hospitalisation, ration calorique
journalière >1200kcal
¤  L’adulte qui nourrit échange avec l’enfant principalement
¤  Si ple plateau n’est pas consommé, 1 jus hypercalorique sera proposé
¤  Les comportements adaptés sont félicités
¤  Si complications ou pas de reprise pondérale à envisager nutrition
entérale discontinue
¤  Quand le temps est écoulé, on annonce que le repas est terminé et on débarasse
sans autre commentaire
¤  Pas de grignotage entre les repas
¤  Pas de chantage avec la nourriture (punition/récompense)
¤  Évaluation des attitudes alimentaires avec objectif de changement
¤  Participation à des groupes de parole.
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