anorexie tca enfant.pptx
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22/06/16 définitions Anorexie et TCA de l’enfant BTS diététique 2ème année ¤ TCA de l’enfant et du nourrisson = trouble de l’alimentation impliquant en général un refus alimentaire et des caprices alimentaires excessifs alors que la nourriture est appropriée, que l’entourage est adéquat et qu’il n’y a pas de maladie organique. Ce trouble peut s’accompagner de rumination ¤ Anorexie = désigne un refus partiel ou total de la nourriture, parfois associé à des vomissements. Petits mangeurs – fausses anorexies ¤ Enfants en bonne santé qui ont des besoins inférieurs à la moyenne avec des parents anxieux, rigides, exigeants, ou avec un problème familial sous jacent. Enfants auxquels on veut imposer une consommation considérée « normale ». ¤ Un grand nombre d’affections peuvent couper l’appétit de l’enfant ¤ Souvent c’est le résultat d’un forcing alimentaire ou le passage trop rapide à la cuiller ou à 4 repas par jour ¤ L’enfant qui refuse de manger attire 5 fois plus l’attention. Le moment des repas focalise le regard sur l’enfant, parfois accompagné d’angoisse de la part des parents. ¤ Pour un enfant qui a des choses à dire et qu’il ne peut pas exprimer, c’est une scène formidable (laisser tomber sa cuiller ou son bol). Petits mangeurs : conseils ¤ Pas de punition ni de pression lors du refus d’un aliment ¤ Pas de compliment ni de ruses/jeux/récompenses àcréé une aversion encore plus grande. Il faut banaliser le fait de tout manger. ¤ Ne pas évoquer les repas en présence de l’enfant ¤ Montrer l’exemple, l’enfant imite plus qu’il n’écoute ¤ Mettre peu de nourriture dans l’assiette ¤ Durée du repas : 20 à 30 mn pas plus ¤ Lorsque l’enfant refuse ce qu’on lui présente, on enlève l’assiette sans manifester aucun mécontentement et on ne donne rien à la place. Ne rien donner à manger entre les repas ¤ Pas de télévision, créer un moment convivial de partage ¤ Eviter les plats compliqués. Conseils (suite) néophobie ¤ Définition : ¤ Conseils aux parents : ¤ Expliquer que manger équilibré tous les jours, surtout pour les enfants, est impossible. ¤ La croissance n’est pas régulière à besoins irréguliers ¤ Un enfant de moins de 5 ans régule très bien son appétit seul 2-9 ans : consommation faible de légumes, répertoire alimentaire moins varié Qu’est ce qu’un enfant difficile ? - forte néophobie - Sélectivité - Peu d’intérêt et de curiosité pour les aliments - Petit mangeur 1 22/06/16 Causes de la néophobie Les degrés de néophobie (N Rigal) Degré Description Âge approximatif Degré 1 L’enfant demande à goûter avant de décider si il va en consommer davantage 7 ans et plus Degré 2 L’enfant doit être fortement incité à goûter à des aliments inconnus, sans quoi il ne les mangera pas Entre 4 et 7 ans Degré 3 L’enfant refuse à tout prix de goûter les nouveaux aliments Les aliments acceptés doivent toujours être présentés sous la même forme Pas d’âge précis (Entre 2 et 10 ans) touche environ 6% des enfants ¤ Les parents ont un rôle crucial dans la structuration des préférences. 5 styles parentaux augment le caractère difficile de l’enfant : ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ Le style permissif à baisse de la diversité des aliments consommés Attitudes de préférences Stratégies de préférence (cuisiner selon le goût de l’enfant) Stratégies de récompenses Stratégies coercitives (forcer à finir)àeffet contre-productif ¤ Hypothèse sensorielle! - Sensibilité aux odeurs (test avec 4 odeurs agréables, 4 odeurs désagréables, 4 contrôles)! - 3 profils de réactivité : hyporéactif : les moins sélectifs! - Normoréactif ! - Hyper-réactifs : les plus sélectifs! Comment lutter contre la néophobie? ¤ Consommer un aliment devant lʼ’enfant réduit la néophobie. (= montrer l’exemple)! ¤ Ne pas cuisiner selon les goûts de l’enfant! L’anorexie de l’enfant « le bébé ne désire pas tant qu’on lui donne un repas convenable, que d’être nourri par quelqu’un qui aime le nourrir ; le plaisir de la mère doit être là, sinon tout est mort, sans utilité et mécanique ». ¤ Familiariser : présenter plusieurs fois un aliment! ¤ Faire participer l’enfant à l’achat, à la préparation…! D. W. Winicott (1886-1971) L’anorexie néonatale L’anorexie du 2ème semestre ¤ Forme rare, durant les 1ers jours de vie du nourrisson ¤ En général entre 5 et 6 mois, suite à un changement dans la vie de l’enfant, notamment lors du passage progressif du lait à une alimentation diversifiée ¤ Tableau clinique (proche d’une dépression) : le nouveau-né est passif, indifférent à la nourriture ; il se laisse « remplir » ¤ Deux comportements sont décrits face à la nourriture . ¤ Parfois vomissements àcassure rapide de la courbe de poids, dégradation de l’état général du nourrisson et de son développement psycho-moteur ¤ Hospitalisation souvent nécessaire pour réalimenter l’enfant de manière artificielle, en parallèle avec une prise en charge pédiatrique et pédopsychiatrique du nourrisson et de ses parents. ¤ ¤ Soit l’enfant est passif en n’avalant pas la nourriture ou en la vomissant Soit il s’oppose (cris, refus, rejets, vomissements) ¤ La soif est conservée, le développement psychomoteur n’est pas perturbé et son état nutritionnel n’est pas inquiétant. ¤ Le repas devient ainsi une source de conflits et le refus de l’enfant s’accentue. ¤ L’évolution est souvent favorable, mais parfois colères, spasmes du sanglot et troubles du sommeil ¤ Il faut rassurer la famille 2 22/06/16 L’anorexie précoce sévère ¤ Refus global de s’alimenter et de s’hydrater ¤ L’état général se dégrade rapidement : psychomoteur, affectif, sommeil, relation aux autres àhospitalisation ¤ Origine : relation mère / enfant fortement perturbée, suite à dépression de la mère, après une séparation mère/enfant ¤ Réalimentation difficile : enfant triste, apathique ou au contraire, opposant, ce qui augmente l’angoisse de la mère, et par là, les difficultés relationnelles mère/enfant. ¤ Cette anorexie peut aussi être le symptôme d’une psychose infantile débutante Anorexie en suite post-traumatique ¤ Suite à nutrition artificielle : refus de s’alimenter par la bouche, désinvestissement de la bouche, absence de plaisir oral, angoisse que provoque la zone buccale, zone de soins douloureux et zone inconnue, perturbation du rythme faim – satiété, dysfonctionnement relationnel entre la mère et l’enfant à la suite de la pathologie initiale. ¤ Nécessite accompagnement psychothérapeutique précoce ¤ Prise en charge pluridisciplinaire (psy/orthophoniste notamment) permet à l’enfant de découvrir le plaisir de manger en veillant à réhabiliter image du corps par jeux, stimulation orale lorsque c’est possible L’anorexie de la seconde enfance ou anorexie phobique ¤ Opposition de l’enfant face à la rigidité excessive de ses parents, OU comportements phobiques en sélectionnant les aliments ¤ L’anorexie de la seconde enfance n’est habituellement pas grave, amis organise souvent le comportement alimentaire ultérieur de l’enfant ¤ Si réactions d’angoisse, voire de terreur, et que l’enfant ne supporte pas les frustrations en voulant rester dans une attitude de toute – puissance, l’hospitalisation est parfois nécessaire ¤ Repérer si intolérance alimentaire ou hyper-réactivité buccale chez certains enfants « syndrome de dysoralité sensorielle » (réflexe hyper-nauséeux). Ce syndrome entraine une sélectivité au niveau du goût des aliments de leur température, texture… Prise en charge nutritionnelle TCA et anorexie ¤ Augmenter l’apport énergétique ¤ Proposer des collations ¤ Augmenter les aliments à haute densité énergétique et diminuer ceux à faible densité énergétique ¤ Limiter l’activité physique intense ¤ 2 ans de prise en charge sont en moyenne nécessaires pour que l’enfant puisse s’alimenter normalement TCA 1ère et 2ème enfance : consignes ¤ Repas en famille, autour de la table, sans TV ¤ Temps de repas limité (20/30 mn) ¤ Règles simples : rester assis, utiliser la cuiller ou la fourchette ¤ Petites portions proposées, introduction progressive de nouveaux aliments Contrat thérapeutique : TCA prépubertaires ¤ Atteindre un poids IMC normal ou à -1DS des courbes adaptées à l’âge et au sexe ¤ Reprise pondérale hebdomadaire 500 à 1000g ¤ Encourager l’enfant à goûter, ne pas demander qu’il finisse l’assiette ¤ À la fin des 15 premiers jours d’hospitalisation, ration calorique journalière >1200kcal ¤ L’adulte qui nourrit échange avec l’enfant principalement ¤ Si ple plateau n’est pas consommé, 1 jus hypercalorique sera proposé ¤ Les comportements adaptés sont félicités ¤ Si complications ou pas de reprise pondérale à envisager nutrition entérale discontinue ¤ Quand le temps est écoulé, on annonce que le repas est terminé et on débarasse sans autre commentaire ¤ Pas de grignotage entre les repas ¤ Pas de chantage avec la nourriture (punition/récompense) ¤ Évaluation des attitudes alimentaires avec objectif de changement ¤ Participation à des groupes de parole. 3