SAINT-PRIEST Soins palliatifs : des soins personnalisés et humanisés
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SAINT-PRIEST Soins palliatifs : des soins personnalisés et humanisés
LYON EST Saint-Priest Rédaction : 1 rue Claude Bador, 69500 Bron - 04 72 22 23 24 - [email protected] ; Publicité : 04 72 22 24 37 - [email protected] Soins palliatifs : des soins personnalisés et humanisés SAINT-PRIEST Santé. L’Hôpital privé de l’Est Lyonnais (HPEL) est engagé depuis 2009 dans la prise en charge des patients en fin de vie. M is en œuvre en France dans les années 80 dans des services de gérontologie, les soins palliatifs connaissent aujourd’hui un développement important. Et sur la commune, l’hôpital p r i v é d e l ’ E s t Ly o n n a i s (HPEL) s’est engagé depuis son ouverture, en 2009, dans la prise en charge des patients en fin de vie. Huit lits « Pour cela, le service de médecine est organisé géographiquement et physiquement de façon à ce que nos 8 lits dédiés soient une entité singulière au sein de l’unité », explique le doc- teur Frédéric Forignon, responsable du service. E n a c c é d a n t d a n s c et te unité, qui se veut un lieu de vie, le malade est pris en charge, afin de lui assurer le meilleur confort de vie possible. « Respect du patient, de ses rythmes et capacités » « La pr ise en c harge est axée sur le respect du patient, de ses rythmes et capacités, et de son confort », poursuit le docteur Frédéric Forignon. L’équipe d’infirmières et d’aides-soignantes travaille en collaboration avec une psychologue, des kinésithé- « Les défis sont multiples » Priscilla Lenzi et sa collègue Mouna Priscilla Lenzi intervient dans la structure depuis plus d’un an. « Dans mon cursus, j’avais passé un module option soins palliatifs. Et les défis en soins palliatifs sont multiples ». Dans sa mission, Priscilla Lenzi intervient dans une équipe où l’enjeu consiste à prendre soin de manière globale de la personne malade et de son entourage. « Chaque patient est différent de par ses symptômes physiques, ses besoins psychologiques, spirituels et sociaux. Les choses peuvent être parfois compliquées. Dans ce cas, on n’hésite pas à passer le relais à quelqu’un d’autre ». L’équipe des soins palliatifs de HPEL regroupée autour du docteur Frédéric Forignon (1er à partir de la droite). Photo Larbi Djazouli n rapeutes et une équipe de bénévoles de l’association ASP2. Au-delà d’une exigence professionnelle, les soins prodigués sont personnalisés et humanisés ». Le débat actuel autour de la f in de vie est ainsi suivi avec une certaine appréhension. « La loi Leonetti, votée en 2005, était bien ficelée, fait remarquer le docteur Frédéric Forignon. Comme celui de la naissance, le temps de la fin de vie est une étape à vivre en toute conscience et en toute h u m i l i té , d a n s u n e t rè s grande sérénité. Avec la facile tentation de substi- SAINT-PRIEST Bruno Polga en séance de dédicace à la médiathèque Bruno Polga, maire honoraire de Saint-Priest, était présent samedi à la médiathèque François-Mitterrand pour dédicacer son livre « Liberté, égalité, fierté : un parcours atypique ». Pour la circonstance, les SanPriots sont venus nombreux, lui manifester leur attachement. « Je suis particulièrement sensible à ces marques de sympathie, confiait l’ancien premier magistrat. Je suis très content du succès de cette séance ». Pendant plus d’une heure, des anonymes et des visages connus se sont pressés pour avoir droit à une longue dédicace. « C’est pour ma maman, précisait Patricia Marché. Elle est une amie de longue date de Bruno Polga ». « Je suis venu au titre de la San-Priode, indiquait Régis Laval, coprésident de 69L n Bruno Polga a été sensible aux marques de sympathie de ses lecteurs Photo Larbi Djazouli l’Amicale. Bruno Polga a toujours affiché un réel attachement à Saint-Priest. Son ouvrage tiendra une place privilégiée dans notre bibliothèque ». Des visiteurs, de toutes tendances politiques, étaient au rendez-vous. « C’est un homme de bon sens qui a toujours œuvré pour le bien-être des San- tuer la pratique de la sédation (1) aux soins palliatifs, il y a le risque qu’il ne soit plus nécessaire de propager la culture palliative dans notre pays. Et je me refuse de cautionner une future loi que j’assimile à du suicide assisté. Sur le plan éthique, cela me poserait problème ». Quid de l’accompagnement à domicile ? Les patients admis en soins palliatifs viennent de tous les hôpitaux de la région. « Mais on souhaiterait avoir les moyens d’organiser la prise en charge à domicile, précise le docteur Frédéric Forignon. Il est en effet primordial de bien encadrer le retour à domicile avec des aides suf f isantes et des réseaux de soins palliatifs ». Sylvain Favier, directeur de HPEL, souligne à cet égard : « La mise en place d’un accompagnement à domicile correspond à la demande de l’immense majorité des patients. On aimerait disposer de m oye n s f i n a n c i e r s p l u s importants afin de pouvoir y répondre. ». n Sédation : apaisement au moyen d’un sédatif. (1) [ ZOOM ] SAINT-PRIEST Stade Jean-Bouin : un auvent pour la buvette n La buvette du stade Jean-Bouin sera bientôt dotée d’un auvent Photo Sarah Djazouli Priots », soulignait Fabrice Lodi-Chemain, conseiller municipal délégué aux Animations commerciales et des marchés. « Bruno Polga m’a fait l’honneur de m’of fr ir son ouvrage dédicacé, se réjouissait Gilles Gascon, maire de Saint-Priest. Son contenu est très intéressant ». n Le stade Jean-Bouin fait partie des équipements sportifs plébiscités par les footballeurs locaux. Et régulièrement, des aménagements y sont réalisés afin d’améliorer la qualité d’accueil. Les buvettes faisant partie des incontournables lors des matchs, la construction d’un auvent a été programmée pour couvrir la buvette extérieure. Le permis de construire a été délivré récemment par la mairie, le 9 janvier dernier. Les travaux seront menés par l’entreprise BigMat. Ainsi, les dirigeants des clubs de football devraient bientôt disposer d’une structure favorisant l’accueil des supporters. n DIMANCHE 25 JANVIER 2015 - LE PROGRES n 17