2012-05-22 - Argumentaire UMP - scandale alliance PS extrème

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2012-05-22 - Argumentaire UMP - scandale alliance PS extrème
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22 mai 2012
SCANDALE DE L’ALLIANCE DU PS AVEC L’EXTRÊME GAUCHE
1/ Il est à la mode de faire des procès d’intention à l’UMP concernant le FN : allez-vous discuter
avec Marine Le Pen ? Allez-vous vous allier avec le FN ? Que ferez-vous en cas de duel PS-FN ? Etc.…
Alors que la vérité est que l’UMP n’a jamais discuté avec le FN, n’a jamais fait alliance avec le FN
(nous avons même perdu des élections à cause de cela en 1997), n’a jamais appelé à voter pour lui !
2/ Il est en revanche inadmissible que personne ne fasse le même procès au PS et François
Hollande qui ne font pourtant pas mystère de leurs relations avec l’extrême gauche de Jean-Luc
Mélenchon : Jean-Luc Mélenchon a appelé à voter François Hollande sans que cela ne choque
personne, le PS ouvre des négociations avec le Front de gauche sans que cela émeuve personne… On
nous toujours répond que ce n’est pas pareil, que Jean-Luc Mélenchon n’est pas « extrémiste » !
Et pourtant, qui peut prétendre que le Front de Gauche est plus mesuré que le Front National ? Que
trouve-t-on de mesuré dans le discours de Jean-Luc Mélenchon qui en ferait un allié fréquentable
pour le PS ?
Jean-Marie Le Pen fait référence à Brasillach, l’écrivain collaborationniste, Jean-Luc Mélenchon
se revendique de Robespierre, le père de la Terreur, qu’il cite souvent dans ses discours… (« Je
parle de Robespierre comme si c’était mon grand-père. » Charlie Hebdo du 12 octobre 2011). Les Le Pen choisissent les immigrés comme bouc-émissaires, Jean-Luc Mélenchon les « riches »
auxquels il faut « faire les poches » (19 avril 2012 - TV5 Monde : « I am very dangerous. J'ai
vraiment l'intention de vous faire les poches ».) Sa rhétorique est d’une grande violence : « Il faut
taper, taper, taper. Et taper encore.» «Qu’ils s’en aillent tous » (Paris Match 14 avril 2012) !
Les Le Pen s’en prennent au système et aux médias… Jean-Luc Mélenchon traite les journalistes
de « chiens » (Paris Match 14 avril 2012). Dans un documentaire diffusé le 8 octobre 2010, il
traite David Pujadas de « salaud », de « larbin! », en novembre 2010, il traite Laurence Ferrari de
« perruche »…
Jean-Marie Le Pen est coutumier des dérapages antisémites, Jean-Luc Mélenchon et le Front de
Gauche flirtent avec l’antisionisme et l’antisémitisme.
Jean-Luc Mélenchon faisait partie d’une manifestation contre la guerre à Gaza le 10 janvier 2009,
où il y avait notamment des banderoles frappées des slogans « Israël assassin ». Quand on
participe à une manifestation qui porte de tels slogans, soit on les désavoue officiellement, ce
que n’a pas fait Jean-Luc Mélenchon, soit cela veut dire qu’on les cautionne.
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Plus grave, Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche ont relayé très largement un appel contre la
crise de l’artiste grec Mikis Theodorakis qui a déclaré le 4 novembre 2003 : « (les juifs) ont le
fanatisme et la connaissance de soi et ont réussi à s'imposer (...) Aujourd'hui, nous pouvons dire que
ce petit peuple est à la racine du mal ». Le 3 février 2011, dans un entretien donné à la chaine de
télévision grecque HIGH, Míkis Theodorakis a déclaré qu’il était « antisémite et antisioniste » « Tout
ce qui arrive aujourd’hui dans le monde a à voir avec les sionistes » « Les Juifs américains sont
derrière la crise économique mondiale qui touche aussi la Grèce » (Citation extraite d’un article de
Jerusalem Post, du 15 février 2011). Ainsi :
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Dans un communiqué de presse daté du 19 juin 2011 Mélenchon assurait « Avec Mikis
Théodorakis ! » : « Je relaie l’appel lancé à l’initiative de Mikis Théodorakis. »
Le Front de Gauche a publié sur son site le 20 février 2012 une interview de Theodorakis
parue le 19 février 2012 dans l’Athens news.
Le Front de Gauche cite Théodorakis dans une de ses lettres aux adhérents (mail daté du 16
février 2012 pièce jointe) et met en exergue un lien qui renvoie vers le site personnel de
Théodorakis.
Les Le Pen ont du mal à condamner la dictature syrienne… Jean-Luc Mélenchon est un
admirateur de Cuba qui n’est pour lui « pas une dictature » (France Inter, 5 janvier 2011) et ne
renie pas les symboles du communisme de triste mémoire : drapeau rouge et internationale !
Sur le fond, le FN se caractérise par des propositions folles notamment sur le plan économique
(nationalisations, retour à la retraite à 60 ans etc.)… des propositions qui sont loin d’être
contradictoires avec celles de Jean-Luc Mélenchon : le droit à la retraite à 60 ans à taux plein
pour toutes et tous » (p.7 du programme de Front de gauche) une hausse du SMIC à 1700€ (p.8
du programme Front de gauche)…, nationalisation de Total etc.
A la lecture de ces similitudes dans l’outrance, d’évidence le Front de gauche est un extrême. JeanLuc Mélenchon lui-même le revendique : « Populiste, moi? J'assume » (L’Express du 16 septembre
2010).
Peut-on expliquer en quoi discuter avec le Front de gauche serait follement printanier et républicain
alors que parler aux électeurs du FN, sans jamais s’allier avec ce parti, serait dangereux ? La vérité
c’est que ce n’est pas un hasard si Mélenchon a choisi le mot « Front » pour son parti, comme le
Front national. Ces deux partis sont les deux faces d’un même phénomène : le populisme
extrémiste !
3/ Alors arrêtons d’appliquer deux poids, deux mesures. Il est temps de condamner avec la plus
grande fermeté le PS quand il discute avec Jean-Luc Mélenchon et il est temps de s’indigner quand
Jean-Luc Mélenchon appelle à voter pour François Hollande.
Le PS ne peut pas continuer comme cela à être l’allié objectif du Front de gauche d’un côté, et du
Front National de l’autre, dans la plus grande impunité intellectuelle et médiatique.
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