actualites de la recherche au mali

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actualites de la recherche au mali
ACTUALITES DE LA RECHERCHE AU MALI
n° 20
avril 2004
pas franchir dans la mendicité des approches méthodologiques
malgré la pression du nombre des candidats qui se perdent en lettres
et en chiffres rigoureusement élaborés selon les normes
internationales.
EDITORIAL
Chercheur cherché !
Ce qui m’amène à partager cette double interrogation du seul soufi
qui ne s’est jamais dit soufi, Abd al-Qader Al-Jïlani : « Les
chercheurs de vérité font le raisonnement suivant : ce monde est un
être créé, nous aussi sommes des êtres créés, nous avons lui et nous
besoin d’un Créateur, d’un Propriétaire. Comment celui qui a
besoin de quelque chose pourrait-il demander ce dont il a besoin à
quelqu’un qui en a aussi besoin ? Pour un être créé, quel autre
chemin y a-t-il que de rechercher son Créateur ? »1
Propre à disparaître dans l’observation de l’objet pour laisser
véritable trace de filon d’or, d’argent ou de boue, le remue-méninge
du scientifique, humain ou naturaliste, commence par la curiosité
qui précède nécessairement la dénomination du lieu et des temps
parcourus à la recherche de soi à travers l’autre. Chargé de dire un
grain de sable enfoui dans le vallonnement dunaire d’une piste
équivoque, multipolaire et singulière, le chercheur se cherche une
issue de secours là où le cherché se commande une place forte à
tenir car noblesse du fait têtu oblige parfois à déménagement
obligatoire. Ses considérations méthodologiques mises de côté par
simple précaution indispensable à toute investigation, le chercheur
se fait cherché sans pour autant se faire piéger par le sujet qui
instruit qu’à toute substitution de pairs il faut une institution
reconnaissable à la qualité de son appellation qui interpelle et
interprète par elle-même.
Hamidou MAGASSA
Anthropologue linguiste
Voir plus loin, à la rubrique « Note bibliographique », une liste des
travaux de Hamidou Magassa
EPHEMERIDES
« Actualités de la Recherche au Mali » me donne ainsi l’occasion
rétrospective de parcourir un itinéraire professionnel en sciences
humaines d’abord voulu linguistique du bamanankan avec alphabet
latin et qui a fini par une indélicate posture socio-économique en
expertise du développement rural au bout de trente années de
tournées sahéliennes. Dieu seul sait pourquoi la sécheresse de 1974
a craquelé le confortable climat intellectuel sur les rives proches et
très lointaines du fleuve Niger. Mais je me rappelle que toute
l’humanité s’est vivement émue avec nous à travers la mobilisation
inédite de chercheurs perdus, de cherchés bénéficiaires et d’O.N.G.
profitables qui faisaient ainsi leur solennelle entrée privée sur la
scène de l’urgente mutation tous azimuts qui dépassait visiblement
les squelettiques ressources des pouvoirs publics.
Etat, Organisations non gouvernementales et nouvelles normes
sécuritaires dans les pays du Sud
L’IRD et l’Institut d’Etudes Politiques de Paris organiseront en
décembre 2004 un colloque sur ce thème. Ce colloque a été préparé
par une mission au Mali de Niagale Bagayoko, étudiante bénéficiant
d’une bourse post-doctorale auprès du Département Santé et Société
de l’IRD. Elle a suivi à cet effet le stage organisé pour les militaires
devant rejoindre les troupes de Nations-Unies en Côte d’Ivoire.
EPU « envenimations, sérums… »
Un enseignement post-universitaire a été organisé par le Professeur
Ogobara Doumbo à la Faculté de Médecine de Bamako. En une
journée et demi (9 heures de cours), Philippe Chippaux (IRD,
Dakar) a présenté la systématique et l’écologie des serpents
africains, la composition et le mode d’action des venins, la clinique
et le traitement des envenimations. Plus d’une soixantaine de
personnes, biologistes, médecins et pharmaciens civils et militaires
étaient présents.
Il y a eu matière à réfléchir, à projeter et à réaliser parfois de
grandes et petites opérations avec l’objectif de traverser le désert
pour certains et de nager allègrement sur place pour d’autres, au gré
des crues et décrues de l’Aide Publique au Développement (APD).
C’est le seul et unique fleuve au monde qui ne connaisse pas
l’ensablement tant sa faculté de redéploiement à l’échelle planétaire
est élevée grâce à l’esprit du chercheur cherché en quête généreuse
de site philanthropique. La tentation de lui offrir ici et maintenant
un service d’ingénieur conseil qui se donne l’illusion d’une liberté
commerciale nous a happé comme un vent de sable furieux fouette
la dernière formule magique d’une éprouvette de laboratoire
clandestin. En effet, comment peut-on décemment vivre de son
carré de rendement mental sur un marché hostile à toute régulation
d’idées ou de coton et qui ne soit pas celle du terrible couple de
l’offre et de la demande ?
Le séjour du Dr Chippaux a aussi été mis à profit pour examiner les
projets de recherche qu’il était possible d’envisager au Mali. Au
terme d’un débat nourri et très constructif, quelques études seront
privilégiées, en fonction des priorités et des ressources nationales :
- des enquêtes d’incidence et de morbidité afin de définir les
besoins réels du Mali dans le domaine de la prise en charge des
envenimations ; ces études seront menées à tous les niveaux de la
pyramide sanitaire pour évaluer les besoins (incidence, morbidité,
sévérité, distributions saisonnière et géographique), connaître le
parcours thérapeutique (choix et retard de consultation) et préciser
les difficultés de la mise en œuvre du traitement ;
- une enquête sur l’utilisation du sérum antivenimeux pour préciser
la prévalence des effets indésirables ;
- une revue critique des pratiques actuelles afin d’adopter un
consensus de prise en charge au regard des données de la littérature.
En prenant divers raccourcis thématiques sur l’historique du
peuplement Touareg, l’appui à la paix dans les régions
septentrionales, la décentralisation, l’orpaillage, l’état des lieux de
l’islam, le recensement des enfants de la rue dans le district de
Bamako, la pauvreté, la problématique foncière rurale et urbaine,
nous nous sommes aperçus que l’ouvrage scientifique se compose
au Mali de façon hétéroclite sur un métier inévitablement artisanal
dont le choix des techniques (mots et maux) est périlleux en cette
société solidement outillée en masques. De là à créer une école
sociologique de Bamako avec des clichés anthropométriques
antidatés et des graphies obsolètes, il y a un pas académique à ne
1
Abd al-Qader Al-Jilani, Secret des Secrets, traduction de Abd el-Wadud
Bour, Editions Al-Bouraq, Beyrouth, 1999, p. 118
1
A la Faculté de Médecine, quelques protocoles de recherche ont été
présentés par le Dr Dabo. Il envisage d’effectuer une enquête auprès
des ménages, soit par interrogatoire exhaustif de l’ensemble de la
population de petites communautés (300 à 500 habitants), soit par
des sondages en grappe (comme dans les enquêtes de couverture
vaccinale du type OMS). Cela permettra de déterminer, l’incidence
des morsures de serpent, la prévalence des envenimations et le
parcours thérapeutique c’est-à-dire la fréquence comparée de
recours au tradipraticien et au centre de santé moderne. Par ailleurs,
il entreprendra une enquête systématique au sein du réseau des
médecins de campagne pour évaluer l’incidence et la morbidité à ce
niveau et décrire leur pratique clinique et thérapeutique.
A l’Hôpital Gabriel Touré, le Dr Madeleine Togo, directeur général,
ancien chef du service des urgences chirurgicales, a insisté sur
l’importance des envenimations au Mali. Au cours d’une réunion
informelle, un échange s’est instauré sur la prise en charge des
morsures de serpent qui font l’objet de procédures dont la
codification est en cours de validation. En présence du chef du
service des urgences chirurgicales, le Dr Diani, trois internes du
service qui effectuent leur thèse sur des aspects particuliers des
morsures de serpent sous la direction du Dr Dramé, ont présenté
leur travaux : M. Sangaré enquête sur la prise en charge des
morsures dans les 46 centres de santé périphériques et les 6 centres
de référence de la région de Bamako ainsi que dans les 3 hôpitaux
nationaux pour évaluer les problèmes spécifiques que posent les
morsures de serpent ; M. Diarra mène une étude clinique
rétrospective sur tous les cas accueillis dans les hôpitaux nationaux ;
enfin, M. Cassogné documente les complications rénales à la suite
des envenimations ophidiennes.
- aider au renforcement des capacités de recherche des pays du Sud,
par un soutien à l'émergence et à la construction de jeunes équipes
de recherche (avec, en perspective, l'idée qu'au terme du soutien, les
jeunes équipes retenues devraient avoir acquis une maturité
suffisante pour être en mesure de présenter des projets dans le cadre
d'appels à propositions comme ceux de AIRE développement ou de
CORUS)
- accompagner les démarches de partenariat des UR et des US, et
ainsi mieux articuler l'action du DSF avec celle des départements de
recherche et des UR-US de l'Institut.
Le département soutient aujourd'hui 21 jeunes équipes, intervenant
dans des domaines très variés (les trois département de recherche de
l'IRD sont concernés), en Amérique latine comme en Afrique.
Il nous a paru nécessaire d'observer en 2004 une petite pause. Audelà de l'argument de prudence budgétaire, deux raisons expliquent
cette pause :
- le processus de renouvellement des unités de l'IRD : un grand
nombre d'UR et d'US arrivent au termes de leur mandat à la fin de
l'année 2004 et sont actuellement engagées dans un processus de
renouvellement-recomposition ; il paraît pour le moins légitime
d'attendre les résultats de ce processus pour lancer un nouvel appel
d'offres destinées à des équipes qui doivent être associées à ces
unités de l'IRD ;
- la nécessité de faire un premier bilan et d'approfondir la réflexion :
au vu des 21 équipes soutenues, répondons-nous bien au double
objectif affiché ? n'avons-nous pas, par exemple, tendance à " jouer
la sécurité " en sélectionnant des équipes déjà aguerries alors qu'il
faudrait peut-être prendre davantage de risques en soutenant des
équipes réellement en émergence ? les critères de sélection
appliqués sont-ils bien adaptés ? l'appui apporté est-il adéquat ? et
par exemple, la durée de deux années de soutien est-elle suffisante
pour permettre à une équipe d'émerger et de se présenter avec de
bonnes chances de succès dans des appels d'offres comme AIRE
développement ou CORUS ? et si nous décidions d'allonger la durée
du soutien, quelles conséquences sur la périodicité des appels
d'offres compte tenu de budgets supposés constants ?
Cette mission a donc permis d’entrevoir ce que sera la participation
malienne à la deuxième Conférence Internationale sur les
Envenimations en Afrique qui doit se tenir à Cotonou du 17 au 19
novembre 2004.
Zones humides, populations et biodiversité dans le Sahel ouestafricain (Séminaire Wetlands International, Mopti, 10-11
février 2004)
Ce séminaire portait sur la mise en œuvre de la composante Mali du
projet « Intégration de la recherche et de l’utilisation rationnelle
dans les zones humides situées dans quatre éco-régions de l’Afrique
de l’Ouest ». Une réunion de lancement de ce projet avait déjà eu
lieu en juillet 2003 à Bamako. Parmi les objectifs généraux de ce
projet, on trouve celui de formuler des politiques de gestion durable
des ressources naturelles des zones humides, afin d’apporter par là
une contribution à la réduction de la pauvreté, celui d’étudier les
valeurs socio-économiques et biologiques des zones humides de
Sahel ouest-africain, et celui de définir et lancer des actions
susceptibles de restaurer le milieu, spécialement les forêts inondables et les pâturages de bourgou. Mais il s’agira aussi d’étudier les
relations entre les conditions hydrologiques dans le Sahel et la
dynamique des populations d’oiseaux qui vivent dans cette zone
pendant l’hiver mais se reproduisent en Europe ou en Asie.
L'année 2004 sera donc mise à profit pour mener à bien cette
réflexion critique. Un groupe de travail, auquel seront associés
plusieurs directeurs d'unité, sera prochainement mis en place par le
département. Le prochain appel d'offres JEAI sera ouvert début
2005.
2- Les Bourses d'insertion de jeunes chercheurs (BIJC)
Telle sera désormais la dénomination des bourses post-doc
attribuées par le département DSF : une dénomination qui permettra
de mieux afficher l'objectif visé (une insertion en vue d'une
intégration d'un jeune docteur dans une équipe et une institution du
Sud).
Le Professeur F.D. Dansoko (IPR/IFRA) a participé à cet atelier en
y représentant le centre IRD de Bamako.
L'expérience de ces dernières années nous a conduit à tirer deux
conclusions :
ANNONCES
- les demandes de " post-doc " sont très nombreuses et l'IRD ne peut
faire face à toutes ces demandes ; de plus, elles ne s'inscrivent pas
toujours
dans
une
logique
d'insertion
locale
;
dans un souci de plus grande cohérence et de plus grande efficacité,
il a paru justifié de limiter l'attribution de ces bourses à de jeunes
docteurs accueillis au sein d'équipes associées à ou soutenues par
l'IRD : JEAI, Equipes Référence AIRE développement, ou équipes
soutenues dans le cadre du soutien institutionnel ;
L’appui de l’IRD à la constitution d’équipes de
recherche au Sud
Le Département DSF (Soutien et formation des communautés
scientifiques du Sud) de l’IRD a récemment publié une note où il
fait le point de son action. En voici l’essentiel :
- il s'est avéré qu'un grand nombre des candidats déclarés en 2002 et
2003 étaient de jeunes docteurs ayant déjà bénéficié de bourses de
thèse de la part de l'IRD. Or l'expérience démontre (et une enquête
réalisée en 2003 auprès des anciens boursiers de l'IRD au Cameroun
l'a amplement confirmé) qu'il faut éviter de soutenir pendant de trop
longues années les mêmes individus, afin de minimiser les risques
1- Les Jeunes équipes associées à des unités de l'IRD (JEAI)
Après une première expérience en 2002, le département DSF a
ouvert, début 2003, un appel à propositions destiné à repérer et
soutenir de " jeunes équipes associées " à des projets d'UR ou d'US
de l'IRD. L'objectif visé était double :
2
de dépendance. En outre, sans interdire à ces anciens boursiers le
bénéfice des bourses post-doctorales, il ne paraît pas nécessairement
de bonne politique de les privilégier (information privilégiée sur
l'existence de ces bourses et sur les conditions de leur octroi). Plus
fondamentalement, il n'est sans doute pas inutile que ces jeunes
docteurs apprennent à rechercher des financements (et ne se
contentent pas de la filière IRD).
Beaucoup d’écrits ont été publiés sur la capitale malienne. Mais à
la différence de ceux-ci, cet ouvrage est le premier et encore le seul
qui traite de la problématique de l’utilisation des nouveaux outils
d’analyse spatiale (la télédétection spatiale et les systèmes
d’information géographique) pour une meilleure gestion de la ville.
Avec cet aspect essentiel, l’ouvrage « Dynamique spatiale et
structure urbaine à Bamako » est utile à tous : du décideur et/ou
praticien de l’urbanisme aux visiteurs ou simples citoyens soucieux
d’en savoir plus sur la capitale malienne en passant par les
enseignants - chercheurs et les étudiants. En effet, outre la
problématique de l’information de la décision territoriale, on
retrouve dans l’ouvrage de précieuses informations sur l’histoire et
la géographie de Bamako ainsi qu’une rigoureuse démarche
méthodologique pour la problématisation et l’utilisation des outils
susmentionnés dans la gestion territoriale.
C'est pourquoi, le département DSF a choisi désormais de
cofinancer (et non plus de financer entièrement) des bourses
d'insertion, à charge pour le candidat de trouver un autre
financement, que ce dernier soit apporté par l'institution où il va être
accueilli, ou qu'il soit apporté par un organisme tiers (bailleur de
fonds). Une telle démarche devrait faciliter l'insertion et réduire le
risque de précarisation au travers d'un enchaînement de contrats de
courte durée.
Balla DIARRA, géographe, docteur de l’Université de Provence, est
assistant à l’ISFRA (Institut Supérieur de Formation et de Recherche
Appliquée)
Moïse BALLO , géographe, docteur de l’Université de Provence, est
assistant à la FLASH (Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences
Humaines)
Jacques CHAMPAUD est Directeur de Recherche émérite à l’IRD (Institut
de Recherche pour le Développement, ex-Orstom)
L'attribution de ces bourses se fera désormais dans le cadre d'un
appel d'offres annuel, les demandes devant être présentées
conjointement par le candidat à la bourse et le laboratoire du Sud
prêt à l'accueillir. Les dossiers devront respecter la double condition
présentée plus haut : accueil dans un laboratoire associé d'une façon
ou d'une autre à l'IRD, existence d'un cofinancement. Ce nouveau
système de bourses d'insertion rend caduc le système des primes de
fin de thèse, qui visait le même objectif sans réelle garantie
d'efficacité. Les primes de fin de thèse ont donc été supprimées à
compter du 1er janvier 2004.
B. Sicard, J. Catalan, A. Ag Atteinine, D. Abdoulaye, J. BrittonDavidian : Effects of climate and local aridity on the latitudinal and
habit distribution of Arvicantis niloticus and Arvicanthis ansorgei
(Rodentia, Murinae) in Mali, Journal of Biogeography, 31, 5-18
(2004)
Le premier appel d'offres BIJC sera lancé début 2005, en même
temps que l'appel d'offres JEAI.
Frédéric Le Marcis : «Le développement à l'épreuve des systèmes
locaux de relation : conflits et pouvoirs autour de la construction
d’une maternité dans le Maasina (Mali) ». Cahiers d'Études
africaines, n° 171 (2003)
Aide aux thèses en cotutelle
Les équipes de recherche des Universités françaises reconnues dans
le cadre du contrat des établissements français d’enseignement
supérieur, qui encadrent des doctorants français ou étrangers pour la
préparation d'une thèse en cotutelle, peuvent obtenir une aide
spécifique.
Jean-Yves Martin : «Champ éducatif et contre-champ scolaire» (à
propos des écoles spontanées au Tchad, au Cameroun et au Mali).
Cahiers d'Études africaines, n° 169-170 (2003)
Stefania Gandolfi : «L'enseignement islamique en Afrique noire».
Cahiers d'Études africaines, n° 169-170 (2003)
Le doctorant doit être inscrit en première année de thèse au 1er
janvier 2004. La thèse préparée doit s’insérer dans la procédure de
cotutelle, avec une convention conclue, pour chaque doctorant, entre
l'établissement d’enseignement supérieur français et l’établissement
d’enseignement supérieur du pays partenaire, conformément aux
dispositions prévues par l’arrêté du 18 janvier 1994 et la circulaire
du 4 juillet 1994.
Bénédicte Kail : «Une sélection insidieuse : les savoirs scolaires
dans l’apprentissage à Bamako ». Cahiers d'Études africaines, n°
169-170 (2003)
L'étude de différents moments-clés de l'apprentissage, comme le
choix du métier, l'acquisition des savoirs professionnels ou les
possibilités d'évolution pendant et après l'apprentissage, et la
comparaison entre des jeunes qui ont bénéficié de scolarités
différentes, ceci dans cinq corps de métiers se situant à Bamako,
permet d'analyser comment les savoirs scolaires interviennent dans
l'apprentissage. Cet article montre en quoi les savoirs scolaires
constituent à la fois un capital culturel permettant au jeune d'aller
plus vite et plus loin dans les processus d'apprentissage, un capital
social le rendant moins dépendant du réseau familial et, surtout, un
capital symbolique l'autorisant à envisager de s'installer ou à
bénéficier de formations extérieures. Les savoirs scolaires
constituent ainsi une sélection d'autant plus insidieuse qu'elle n'est
jamais présentée comme telle par les acteurs du système
Cette aide concerne toutes les disciplines et tous les pays. La
subvention est d’un montant maximum de 5100 € par doctorant pour
toute la durée de la thèse. Il ne s’agit pas d’une bourse individuelle
attribuée au doctorant. Elle est versée à l'établissement français
placé sous tutelle du ministère de l'éducation nationale et/ou de la
recherche, prioritairement comme aide à la mobilité du doctorant.
Elle est indépendante de toute autre forme de financement qui
pourrait être accordée au doctorant français (allocation de recherche
par exemple) ou au doctorant étranger (bourse de son gouvernement
ou du gouvernement français).
Pour en savoir plus, voir le site :
http://www.recherche.gouv.fr/appel/2004/ct.htm
Cécile Van Den Avenne : «De l'expérience plurilingue à
l'expérience diglossique : migrants maliens en France », Cahiers
d'Études africaines, n° 163-164 (2001)
PUBLICATIONS
Mohamed Ali Marouani, Marc Raffinot : Pro-Poor Growth, a
Malian Case Study, GTZ, September 2003, 76 p.
Balla Diarra, Moïse Ballo, Jacques Champaud : Structure urbaine
et dynamique spatiale à Bamako, Editions Donniya, Bamako,
décembre 2003, ISBN n° 2-911741-53-6
Cette étude est du plus grand intérêt, nous espérons pouvoir en
publier un résumé en français d’ici deux mois.
Cet ouvrage est le fruit de deux thèses : celles de Balla DIARRA et
de Moïse BALLO. Jacques CHAMPAUD, Directeur de recherche
émérite de l’Institut de recherche pour le développement (IRD, exORSTOM) et Directeur des deux thèses, a accepté d’écrire les
pages d’introduction et de conclusion.
Pierre Peltre : Population et développement durable, des cartes
pour voir, IRD-Editions, 2003, 31 p., ISBN 2-7099-1525-1
3
Document pédagogique préparé pour la Fête de la Science de
novembre 2002, et destiné aux élèves des collèges de Seine-SaintDenis qui devaient venir visiter le centre IRD de Bondy ; le
fascicule est accompagné d’un CD-rom qui contient les mêmes
cartes. Le but visé est d’illustrer les inégalités de développement et
de faire percevoir à quel point l’évolution démographique
conditionne le développement. Ce document (un seul exemplaire)
peut être prêté aux enseignants de collège qui souhaiteraient
l’utiliser.
Georg Klute : Décentralisation
Cheick Ag Baye : Décentralisation
Badi Dida : L’archéologie du peuplement de Tademekka d’après
les traditions orales Kel Essouk
Georg Klute : L’islamisation du Sahara (re)mise en scène, les
idéologies légitimatrices dans la guerre fratricide des Touaregs
au Mali
Daouda Maïga : Note sur la cité médiévale d’Essouk
Le site www.ssa.sri.com/news/newsletters de la Saharan Studies
Association signale des publications récentes concernant le Mali et
en donne un résumé. Par exemple dans son numéro 11 de mai 2003:
Mamadou Diawara : L’empire du verbe et l’éloquence du silence,
vers une anthropologie du discours dans les groupes dits
dominés au Sahel, Rüdiger Köppe Verlag Köln, 2003, 462 p.
Teunis N.F : Power and poverty, the political history of a nonagricultural town in Mali, thèse, Northwestern University (sur la
ville de Diamou)
Mamadou Diawara (sous la direction de) : L’interface entre les
savoirs paysans et le savoir universel, Le Figuier, Bamako, 2003,
246 p., ISBN n° 2-84258-040-0.
Davis, Kimberley. : Preaching to the converted : Charismatic
leaders, performances and electronic media in contemporary
Islamic communities (Cheick Cherif Ousmane Madani Haidara,
Mali), mémoire de master, Concordia University, 2002, 216 p.
Ce livre est issu d’un colloque organisé par Point-Sud en 2000. On
y lira :
Mamadou Diawara : L’interface entre les savoirs paysans et le
savoir universel, p. 8
Mamadou Diawara : Point-Sud, carrefour de gens, pont entre les
mondes, p. 17
Gerd Spittler : Savoir local et vitalité locale dans le contexte
global, p. 34
Peter Geschiere : Re-interpreting the local, p. 56
Bernard C. Lategan : Aspects of knowledge transformation, p. 75
Jean-Pierre Olivier de Sardan : Quelques problèmes et difficultés
lies à l’auto-promotion, p. 95
Mamadou Diawara, Isaïe Dougnon : Du ‘travail de Noir’ au
‘travail de Blanc’, concepts et conceptions des peuples du pays
dogon émigrés à l’Office du Niger à partir des années 1930, p. 105
Boureima Alpha Gado : Vulnérabilité aux variations climatiques et
stratégies de survie au Sahel, p. 120
Catherine Bogossian : Public Works and Public Duty, French and
African Views on the Military nature of the ‘Deuxième portion’, p.
143
Isaïe Dougnon : Migration paysanne et introduction du
maraîchage du Plateau Dogon à l’Office du Niger, du rejet à la
reconnaissance (le cas de Diabaly), p. 162
Mamoutou Kouressy, Mamadou Diawara, Michel Vaksmann :
Stratégies paysannes de gestion de la diversité génétique des mils et
sorghos au Mali, p. 179
Gueladio Cisse : Le savoir local des maraîchers urbains en matière
d’eau et d’irrigation dans le contexte sahélien face aux incertitudes
des ingénieurs, p. 203
Tieman Diarra : Codification du sens et grammaire des signes dans
le savoir local, p. 214
Fatoumata Mounkaila : Savoirs paysans et représentations du
milieu dans quatre villages de l’Ouest nigérien, p. 233
Butt, T.A. : The economic and food security implications of
population, climate change and technology, a case study for
Mali, PhD dissertation, Texas A&M University, 2002, 195 p.
Bogosian, Catherine M. : Forced labor, resistance and memory,
the ‘deuxieme portion’ in the French Soudan, 1926-1950 (Mali),
PhD dissertation, University of Pennsylvania, 2002, 273 p.
Baz, Lecocq : ‘That desert is our country’, Tuareg Rebellions
and Competing Nationalisms in Contemporary Mazli (19461996), PhD dissertation, Amsterdam University, 2002
Brenner, Louis : An Islamic Teacher in Twentieth-Century Mali,
The Journal of African History, 43, 3, 503-540 (2002) (compterendu de l’ouvrage de Almamy Malik Yattara et Bernard Salvaing)
Schulz, Dorothea : Political Factions, Ideological Fictions, the
Controversy over Family Law Reform in Democratic Mali, Islamic
Law and Society, 10, 1, 132-164 (2003)
Seely, Jennifer : A Political Analysis of Decentralisation, Coopting
the Tuareg Threat in Mali, The Journal of Modern African
Studies, 39, 3, 499-524 (2001)
Bah, Mahmoud ; Cisse, Salmana ; Diyamett, Bitrina, and others :
Changing Rural-Urban Linkages in Mali, Nigeria and Tanzania,
Environnement and Urbanization, 15, 1, 13 sq. (2003)
Surun, Isabelle : Mali, la découverte de Tombouctou,
déconstruction et reconstruction d’un mythe géographique,
L’espace géographique, 32, 2, 131 sq. (2003)
Mary Jo Arnoldi : Symbolically Inscribing the City, Public
Monuments in Mali, 1995-2002, African Arts, XXXVI, 2, 56-65
(september 2003)
Haan, Arjan de ; Brock, Karen ; Coulibaly Ngolo : Migration,
Livelihoods and Institutions, Contrasting Patterns of Migration in
Mali, The Journal of Development Studies, 38, 5, 37 sq. (2002)
Poissons et pêches africains, 3ème conférence internationale de
l’Association Pan-Africaine des Pêches, Cotonou, 10-14 novembre
2003, Livre des résumés, Cotonou, Bénin, 2003, 342 p.
Le site http://www.up.univ-mrs.fr/~wclio-af/numero/1/index.html
publie la revue électronique Clio en Afrique sur laquelle on trouve
par exemple :
Tieman Coulibaly : Insertion socio-économique des enfants et
jeunes en situation difficile, l’expérience des centres d’écoute de
Bamako, Etudes maliennes, n° 59 (numéro spécial), 2004, 73 p.
Bouju, Jacky : La culture dogon, de l’ethnologie coloniale à
l’anthropologie réciproque contemporaine, Clio en Afrique n°
10, été 2003
SUR INTERNET
Fabrice Metayer : Des Français à la conquête de l’Afrique
Occidentale, le regard d’Henri Gaden à travers sa
correspondance, 1894-1899, Clio en Afrique n° 9, printemps 2003.
Et, plus ancien, le numéro 5 consacré au thème « Les dogons, le
pouvoir et la chefferie » avec les articles de :
En allant sur le site www.doaj.org (site du Directory of open access
journals tenu par l’Université de Lund) vous trouvez la liste de
toutes les revues en accès libre sur internet, et de là vous pouvez
consulter tout ce qu’elles ont publié. Une mine !
Le site www.kidal.agat.net publie des documents et travaux de
recherche, et par exemple les suivants :
Georg Klute : Ethnographie théorique des conflits ethniques
Jolly, Eric : Chefs sacrés et chefs de guerre dogon : deux pôles
du pouvoir
4
Martinelli, Bruno : Entre interdit et pardon, le pouvoir des
forgerons chez les Moose et les Dogon
- Facilitateur des concertations régionales et nationales des Etats
Généraux du Secteur Coton, Ségou et Bamako, pour Banque
Mondiale
- Evaluation du Plan Triennal 1999 – 2001, Ségou, pour CR-ONG,
- Affinement de la Stratégie de Développement Institutionnel du
Secteur Rural, Bamako, pour SCAC-Ambassade de France,
Bouju,
Jacky :
Tutelle
clientéliste,
despotisme
et
patrimonialisme, quelques figures de la chefferie dans les
traditions orales dogon
Voir aussi, dans le numéro 4, le compte-rendu par Jean-Louis
Triaud de la thèse de Boukary Savadogo « Confréries et pouvoirs :
la Tijaniyya Hamawiyya en Afrique Occidentale (Burkina Faso,
Côte d’Ivoire, Mali, Niger) 1909-1965 », soutenue à l’Université
de Provence en 1998 (2 tomes, 695 p.)
2000 :
- Processus d’élaboration du plan d’action national de gestion de la
fertilité des sols (cas des régions CMDT de Bougouni et de Kita),
pour Pays-Bas/IER,
- Appui à l’élaboration d’un programme de lutte contre la
désertification au Mali, volet étude des communautés rurales,
Bamako, pour Mission Japonaise-IDCJ,
NOTE
BIBLIOGRAPHIQUE
1999 :
- Première réunion régionale du programme société civile, état des
lieux au Mali, Dakar, 14-15 avril 1999, pour CODESRIA/PNUD,
- Suivi du sommet social de Copenhague au Mali, Genève, Bamako,
pour UNRISD,
- Evaluation du Projet 7 ACP MLI 078 VRES II, Valorisation des
ressources en eau de surface, Delta Intérieur du Niger, Région de
Mopti, Mali, Bruxelles-Bamako, pour CIRAD-TERA/Commission
Européenne
Travaux de Hamidou Magassa
Consultation
2003 :
- Etat des lieux de l’islam au Mali, Bamako, pour la Fondation
Friedrich Ebert,
- La problématique du foncier dans le cadre de la décentralisation au
Mali, Niono, pour le Centre de Conseil Communal,
- Gestion foncière et urbaine en Commune 1 du District de
Bamako : facilitation de l’accès au logement pour les démunis,
Délégation Spéciale Commune 1/PDUB–SNV, Bamako, pour le
SNV,
- Evaluation à mi-parcours des Projets Unité de RechercheDéveloppement/Observatoire du Changement (URDOC) et Centres
de Prestations de Services (PCPS) en Zone Office du Niger, Agence
Française de Développement (AFD), pour AFD,
- Contribution à l’élimination de la pauvreté et au renforcement de
la sécurité humaine au Burkina, Mali et Niger, Atelier de lancement
du Projet UNESCO, Paris et Bamako
- L’Afrique du Nord et le mouvement panafricain : retrospective et
prospective des relations arabo-africaines, CODESRIA, 30ème
Anniversaire, Le Caire
- Ethique, clonage d’êtres humains à des fins de reproduction et
Organismes Génétiquement Modifiés, Fondation du Roi Abdoul
Aziz Al Saoud pour les Etudes Islamiques et les Sciences
Humaines, Colloque de Casablanca, mai 2003 (co-auteur avec le
Prof. Ogobara Doumbo, Université de Bamako)
1998 :
- Renforcement de la société civile pour la réduction de la pauvreté
en Afrique Subsaharienne, le cas du Mali, Dakar, 1998, pour
CODESRIA/PNUD,
- Evaluation du contrat-plan par les exploitants de l’Office du
Niger, Ségou, pour Office du Niger/ARPON,
- Projet étude nationale prospective « MALI 2025 », Institutions,
Démocratie, Gouvernance : des conditions nécessaires mais non
suffisantes pour un développement durable, Bamako, pour
Présidence de la République du Mali (Secrétariat Général) /PNUD,
- Projet centre de prestations de services, appui-formation des
conseillers du GIE Delta-Conseils, Niono, pour MDRE/Caisse
Française de Développement
- Evaluation du projet « Malles Pédagogiques pour le Sahel »,
Bamako, pour Ministère de la Culture et du Tourisme/Institut
Claude-Nicolas Ledoux,
1997 :
- Etude pour la délégation d’une partie des missions de
développement du MDRE aux organismes parapublics comme la
CMDT et l’ON, Bamako, pour MDRE/Banque Mondiale
1996 :
- Etude pour le renforcement des activités d’OXFAM-UKI au Nord
-Mali, Bamako, pour OXFAM-UKI
- Etude de faisabilité du barrage de Tossaye, schéma
d’aménagement de la vallée du Niger, Paris-Bamako, pour
DNHE/COYNES ET BELLIER-SERNES,
- Etude sur la prospective urbaine appliquée aux G.I.E.
d’assainissement de la ville de Bamako, Dakar, pour ENDA-Tiers
Monde,
- Etude longitudinale sur les conditions de vie au Mali,
SERNES/YEREDON, Bamako, Ségou, pour Ministère des
Finances et du Commerce/ Banque Mondiale
2002 :
- Elaboration d’une brochure sur le rôle du PNUD dans le processus
électoral 2002 au Mali, pour le PNUD Bamako
- Evaluation du rôle du PNUD dans les stratégies de lutte contre la
pauvreté, PNUD New York, pour le PNUD
- Recensement des enfants nécessitant une protection spéciale ,
Bamako, pour le Samu Social
- Approches en initiatives de développement communautaire /
Evaluation et identification de projets à la base, Morila, Bougouni,
pour Anglogold, Mine d’Or de Morila S.A.
- Evaluation du Programme maraîcher de Save the Children dans les
zones de Bougouni et Kolondiéba, pour Save the Children/US-AID
- Evaluation de la deuxième phase du projet de gestion rurale (PGR)
et redimensionnement du programme d’amélioration du système
d’exploitation (PASE) », en zone CMDT, pour AFD
- Etablissement des cadres participatifs en matière de sécurité
humaine ; l’éradication de la pauvreté et autonomisation des
populations les plus vulnérables dans les PMAS d’Afrique »
Abidjan / Paris, pour UNESCO–PNUD-Futurs Africains
1995 :
- Evaluation en sciences sociales de six zones du Programme
d’Appui aux Initiatives Locales (PAIL), SERNES/YEREDON,
Bamako, Ségou, pour HELVETAS-MALI,
- Suivi du projet de production de huit associations féminines dans
le cercle de Ménaka, SERNES, Bamako, pour OXFAM-UKI/GARI,
- Elaboration du schéma directeur de développement du Kaarta,
SERNES, Bamako, pour ACDI/ODIK
- Elaboration d’un document de référence sur le développement
économique et social dans l’espace francophone préparatoire du
Sommet Mondial de Développement Social de Copenhague de
Mars 1995, SERNES, Bamako, Dakar, pour ACCT/ENDA-TM,
1994
- Localisation et inventaire des archives de l’O.N. en vue de leur
sauvegarde et conservation, Fondation YEREDON, Ségou, pour
2001 :
- Etude sur les créneaux porteurs d’emplois dans le District de
Bamako, pour FAFPA,
- Facilitateur de l’atelier de réflexion sur l’étude du schéma
directeur de développement pour la zone Office du Niger, Ségou,
pour AFD
5
Délégation Générale du Gouvernement pour la Restructuration de
l’Office du Niger (O.N.),
- Réalisation de six études de cas sur la reprise urbaine dans les
Régions de Tombouctou, de Gao, et de Kidal en vue de consolider
le processus de paix et de développement concerté, SERNES,
Bamako, pour Présidence de la République (Commissariat au
Nord)/Caisse Française de Développement,
- Evaluation du projet « ISUDAR » (bien-être en Tamasheq) sur 7
sites nomades de l’arrondissement de Intililt, cercle de Gao, 7ème
Région, SERNES, Bamako, pour OXFAM-UK/TASSAGHT,
- Identification de projets de production alimentaire intéressant les
femmes de Bourem et environs, Bamako, pour UNICEF,
- Evaluation des coûts et marges de commercialisation des céréales
au Mali, BECIS, Bamako, pour Communauté Economique
Européenne (CEE),
1986 :
- Administration et financement des micro-projets du fonds d’appui
aux initiatives de base (FAIB) au Mali, Bamako, pour DNP/PNUD,
1985 :
- Etude du rôle de l’animateur et de la participation populaire au
développement rural dans le cas du Mali, Genève, pour BIT,
- Etude du secteur informel au Mali dans les villes de Bamako,
Ségou, Tombouctou, Kolokani, Bamako (« Associations
d’Artisans »), pour BIT,
1993 :
- Pre-test au Mali du questionnaire de ressources forestières
internationales et données institutionnelles, Université d’Indiana
/SERNES, Bloomington et Bamako, pour FAO,
- Préparation et tenue des ateliers régionaux et de la conférence
nationale sur le foncier rural au Mali, SERNES, Bamako, pour
Ministère du Développement Rural/Banque Mondiale/Caisse
Française de Développement/Chancellerie des Pays-Bas,
- Evaluation du programme de micro-réalisations au Mali du Fonds
Européen de Développement, SERNES/COTA, Bamako et
Bruxelles, pour Ministère de l’Administration Territoriale/CEE,
- Conception, recrutement, formation et mise en place des équipes
mobiles d’appui au processus de paix et de développement Concerté
dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal, SERNES/IRAM,
Bamako et Paris, pour Présidence de la République du Mali
(Commissariat au Nord)/Mission Française de Coopération et
d’Action Culturelle,
- Etude de faisabilité du projet de développement des villes
moyennes de Koutiala, Niono et Douentza, SERNES, Bamako, pour
Ministère de l’Administration Territoriale/Caisse Française de
Développement,
- Facilitation d’une équipe d’assistance technique nécessaire à
l’élaboration et à la présentation d’un projet d’amendement au
document de projet du projet de cofinancement des organisations
non gouvernementales, Kunafoni Services/SERNES, Bamako, pour
US-AID,
1984 :
- Historique du peuplement Touareg dans le Gourma (Zone des
Mares de l’Agachar ou Béli), Bamako, pour Ministère de l’Intérieur
du Mali,
- Historique du peuplement et attitudes des populations à l’égard
des projets d’initiative de base (Cellule de Planification en Zone
Onchocercose), Bamako, pour PNUD/FAO,
1983 :
- Analyse socio-juridique de l’orpaillage sur les placers de Kéniéba
et Kangaba, Bamako, pour Direction Nationale de la Géologie et
des Mines (DNGM)/ Bureau de la Recherche Géologique et
Minière (BRGM),
- « Afrique en noir et blanc », Bamako, film réalisé au Mali par
FR3/France, Conseiller artistique et comédien FR3/France,
1982 :
- Recherche bibliographique annotée sur l’enseignement des
langues maternelles dans les pays en développement, Paris, pour
UNESCO,
- Analyse des réalisations de la règle de correspondance entre
Foster’s Child et Foster’s Parents à Banamba et environs, Bamako,
pour Foster’s Parent Plan International,
1992 :
- Appui à l’élaboration de programmes de développement du Nord,
Gao-Tombouctou-Kidal, IRAM/SERNES, Paris et Bamako, pour
Présidence de la République du Mali (Commissariat au Nord)/
Mission Française de Coopération et d’Action Culturelle au Mali,
- Analyse de la décentralisation dans les neufs pays membres du
CILSS,
ARD,
Bloomington,
Indiana,
pour
US-AID
(Decentralization, Finance and Management)/ Club du SAHEL,
- Elaboration des documents préparatoires de la conférence
régionale de Praia sur le foncier et la décentralisation, ARD, Paris,
pour Club du Sahel/OCDE,
1981
- Evaluation du système de crédit rural des femmes de Dori et
environs, Ouagadougou, pour USAID,
1980 :
- Alphabétisation des adultes en Afrique
Prince, Haïti, pour ACCT,
et Caraïbes, Port au
1979 :
- Alphabétisation des adultes en Afrique, Ecole Internationale de
Bordeaux, pour ACCT,
1991 :
- Séminaire-atelier sur la problématique foncière et la
décentralisation, ARD, Bamako, pour Club du Sahel/CILSS,
- Evaluation du programme des volontaires des Nations Unies au
Burkina Faso, New York et Genève, pour chef de mission PNUD,
- Analyse de la situation des femmes et des enfants du Mali,
Bamako, pour UNICEF,
Ouvrages publiés :
- Gestion Intégrée des Ressources Naturelles en Zones Inondables
Tropicales, éditions IRD, Paris, 2002 (co-auteur)
- « La pauvreté, une fatalité ? » Ed. UNESCO/Karthala/Futurs
Africains, Paris, 2002, (co-auteur)
- « L’Office du Niger, grenier à riz du Mali », éditions
Cirad/Karthala, Paris, 2002 (co-auteur)
- « Pouvoirs locaux et décentralisation », Alternative Sud, Volume
IV (1997) 3, Edition CETRI/Harmattan, Louvain-la-Neuve, Paris,
1997, (co-auteur)
- « Une alternative à la crise de l’Afrique et du Moyen Orient »,
Afrique et Développement, vol. XXI, Nos. 2 & 3, CODESRIA,
1966, (co-auteur)
- « Garde-fous textuels », Ed. Nubia, Paris, 1992
- « Papa-Commandant a jeté un grand filet devant nous », Maspéro,
Paris, 1978
- « Manuel d’auto-alphabétisation et de lecture en mandingue »,
éditions Nubia, Paris, 1978
- « Avec Georges Perros », éditions Exit, Paris, 1978
- « Le pli de l’oubli, ballades socio-littéraires » (manuscrit)
1990 :
- Analyses en matière de prestations de services publics dans la
perspective de la politique de décentralisation au Sahel, ARD,
Bamako, Paris, Ouagadougou, pour Club du Sahel/OCDE au Mali,
1989
- Sociologie forestière relative à la stratégie de l’énergie domestique
(SED/ESMAP) au Mali, SEED/IT POWER, Paris, Bamako,
Washington, pour Banque Mondiale/PNUD,
- Formulation socio-économique des projets d’éclairage par système
photovoltaïque des marchés au poisson de Nouakchott et de Dakar,
Bamako, pour Centre Régional d’Energie Solaire/CEAO,
1987 :
- Evaluation des coûts et marges de commercialisation des céréales
au Mali, BECIS, Bamako, pour Centre Régional d’Energie
Solaire/CEAO,
6
Recherches académiques :
Dans l’introduction à son Essai constituant la première partie
l’auteur a mis l’accent sur la complexité et l’originalité de la
problématique des origines des Touaregs, s’est penché sur une
méthodologie basée sur une approche interprétative et a procédé à la
critique d’une importante bibliographie liée aux origines des
Touaregs.
1991/1992 : Chercheur post-doctoral en analyse institutionnelle du
développement, Université d’Indiana, Bloomington, U.S.A.
1994/ 1997 : Responsable scientifique et juridique, Observatoire du
Foncier au Mali (OFM), Caisse Française de Développement.
1993 : Chargé de recherches sur la problématique politique et
économique de l’alternative démocratique au Mali, Forum du Tiers
Monde/ Université des Nations Unies (UN) Dakar/ Tokyo
La deuxième partie intitulée « Généralités et présentation de la
population touarègue de la région de Tombouctou » fait ressortir
que l’épineuse question liée aux origines des touaregs commence
par une redéfinition des entités et appellation en usage dans la
littérature arabo-berbéro-islamique comme : « Berbère », « kel
temasheq », « Ajam ou A’ajim », « Touareg », « Ansâr »,
« marabout », « Saba », « lettré ». Cette redéfinition a permis à
l’auteur de percevoir des erreurs et des glissements phonétiques liés
aux mots ayant des racines très proches. C’est le cas de Nasoréen et
Ansar, deux mots qui ont la même racine NSR.2
NOTE DE LECTURE
Jacques Hureiki : Essai sur les origines des Touaregs,
Herméneutique culturelle des Touaregs de la région de
Tombouctou, Karthala, Paris, 2003, 764 p. ISBN 2-84586-442-6
Examinant les différentes classes sociales touarègues, l’auteur d’une
part s’est penché sur la classification sociale touarègue selon les
auteurs occidentaux notamment les premiers voyageurs et les
auteurs contemporains et d’autre part une classification basée sur la
réalité qu’il a lui-même observée. Il a distingué trois structures
sociales différentes (Imouchar, Chérif, Kel Ansâr) présentant une
charpente commune (Imrad, Enaden, Iklan). Ces trois structures
sociales se regroupaient en deux ettebel (structures politiques)
autonomes ayant chacune un tambour de commandement : l’ettebel
des Imouchar Tinguéréguif et celui des Kel Ansâr.3
Quant à la présentation de la population touarègue de la région de
Tombouctou, elle comprend trois composantes : Imouchar, Chérif,
el Ansâr. L’étude historique montre que la période d’arrivée des
Chérif et des Kel Ansâr dans la région de Tombouctou date de la fin
du VIIème siècle et que celle des ancêtres des Imouchar se situe entre
535 et 584.
La troisième partie portant sur les fondements de la pensée
touarègue, l’auteur a retenu deux conceptions: celle liée à la
représentation du monde représentée par les notions de génies,
d’anges, de totem, d’idolâtrie, des planètes et des constellations et
l’autre mettant l’accent sur la représentation de l’homme à travers
l’influence de l’orthodoxie islamique. L’homme est connu à travers
le symbolisme des lettres et par les liens entre le macrocosme et le
microcosme dans la science talismanique les concepts « chaud » et
« froid » de la science talismanique dans la représentation de
l’homme, le voile touareg et les rituels de purification. Cette
démarche a permis de révéler des influences pré-islamiques et
islamiques dans les fondements de la pensée touarègue permettant
ainsi de distinguer d’une part un trait touareg d’origine islamique.
Parmi les survivances d’origine islamique on peut retenir le rituel de
la mort et de la purification et comme survivances arabes préislamiques l’habillage du mort et le creusement de la tombe
comparables aux traits des cultures des trois composantes sociales
touarègues (Chérif, kel Essouk, Imouchar). L’étude de la structure
est basée sur la critique des travaux de voyageurs et d’historiens.
La question liée aux origines des Touaregs a depuis longtemps
suscité de nombreuses interrogations et continue d’être au centre
des préoccupations des chercheurs de différents continents et de
différents pays. C’est pourquoi la terminologie pour désigner les
touaregs est révélatrice de la complexité de leurs origines :
(«hommes bleus»), («seigneurs du désert»), («hommes voilés»)
etc…
Se référant sur les différents historiens et voyageurs arabes du
VIIème au XVIIème siècle, l’auteur a pu localiser dans le temps et
l’espace les premiers ancêtres voilés, leurs migrations, leurs tribus,
leur mode de vie, leurs conflits, leurs parcours et aussi authentifier
et dater les informations sur les filiations qui se trouvent dans les
manuscrit recueillis auprès des touaregs (manuscrit relatif à la
migration des Kel Ansar de Médina jusqu’à Tombouctou au VIIIème
siècle, manuscrit sur la dispersion des Kel Essouk à partir de la ville
d’Essouk à la fin du XVIème siècle). Jacques Hureiki a aussi procédé
aux critiques des filiations et des revendications d’appartenance
ancestrale à chacune des trois composantes touarègues.
Jacques Hureiki pour la première fois dans son Essai pose
l’hypothèse d’une origine proche et moyen orientale des touaregs et
retrace ainsi le parcours spatial et temporel des influences orientales
subies par les touaregs et leurs ancêtres.
L’ouvrage est structuré en neuf parties: l’introduction, les
généralités et présentation de la population touarègue de la région
de Tombouctou, les fondements de la pensée touarègue, la place des
trois composantes sociales touarègues dans les récits des historiens
arabes et la critique de leurs généalogies, la piste des chevaliers
arabes chrétiens pré-islamiques, la piste sabéenne, le syncrétisme
dans la tradition orale touarègue, la critique de la piste libyenne et la
conclusion avec des annexes.
La cinquième partie intitulée « la piste des chevaliers arabes
chrétiens pré-islamiques » définit d’abord l’entité des chevaliers
2
Hureiki Jacques : Essai sur les origines des Touaregs, Editions
Karthala, Paris, 2003, p. 43
3
op. cit. p.100
7
arabes chrétiens pré-islamiques, retrace leur histoire pré-islamique
de la période yéménite au temps syrien.
questions liées à la structure sociale touarègue, les traits de caractère
précis d’un Amachâr, la filiation, le mariage et l’islam touareg.
La comparaison de la culture des Imouchar avec la culture préislamique, Yéménite d’une part et d’autre part avec la culture
Syrienne lui a permis de constater que les Arabes chrétiens installés
en Syrie dès le IVème siècle étaient issus des vagues de migrations
Yéménites et que la culture des Imouchar comparée à celle des
Gâssanes a révélé des ressemblances dans plusieurs domaines
notamment les valeurs traditionnelles tournées vers les qualités des
tribus guerrières, le culte des poètes arabes pré-islamiques
(Imro’Al-Qays, devenu héros mythique des touaregs) ; les traits
chrétiens (nomination, motifs de la croix, femme arabe préislamique, le système de parenté et la transmission du pouvoir, la
hiérarchie sociale, le mode de vie, l’armement et les techniques
guerrières (glaive byzantin, rezzou, attaques éclairs), le radical
« ag » spécifique aux Imouchar et qu’on retrouve chez les arabes
chrétiens du VIème siècle et des traits divers = tresses de cheveux,
usage du tambour lors de la guerre etc…4 permettant cette
comparaison.
De mon point de vue, la structure sociale des touaregs de la région
de Tombouctou comprend deux classes distinctes : la classe
aristocratique (noble) représentée par les Imouchar, les chérif et les
Ansâr et la classe des serviteurs : Inaden, Bella et Iklan. Concernant
les Inaden on distingue deux catégories : ceux dont les activités sont
liées à la forge qu’on désigne par : Inaden Win Ahansawa (les
forgerons) et ceux qui s’occupent de la guitare : Inaden Win
Tehardante ou agoutane (pl) (griot) et sing. agou.
Ainsi, aux traits de caractère précis par lesquels se définit un
Amachar, « il ne ment pas, il n’a peur de personne »5 on peut
ajouter le caractère guerrier, la fierté et la vigilance. C’est d’ailleurs
à cause de ce caractère guerrier et de fierté que les Imouchar
disposaient de grands espaces de pâturages : Awtil au sing. et
Iwtillen au pl., pour leurs troupeaux de bœufs qu’ils se sont
attribués et qui leur sont reconnus par les populations locales. Ces
pâturages Imouchar sont interdits à toute autre personne d’où
l’expression tamasheq Awtil Ehramen = pâturage interdit.
Dans la sixième partie liée à la piste sabéenne, l’auteur a examiné
les traits assyro-babyloniens dans la culture touarègue et ceux
mandéens comparable aux traits culturels des Imouchar reposant sur
la conception et la représentation dualiste du monde, le rituel du
baptême et les ablutions purificatoires, le voile du visage du prêtre
mandéen, l’habillement du mort et son enterrement, le nom, les
génies et les anges ou les esprits terrestres et les esprits célestes, la
notion de « fils de génies » en usage chez les Imouchar, le rôle de
l’astrologie dans la science talismanique, la science talismanique,
les présages, les augures et la divination, le purgatoire, la couleur
bleue, le radical tamasheq « ag » (« fils de »), les origines
mandéennes de l’écriture touarègue (tifinar), le symbolisme de
l’artisanat touareg, les lettrés Kel Essouk et les prêtres mandéens et
d’autres traits communs : le lézard, la protection de la femme.
L’auteur a étudié les filiations de trois groupes qu’il considère
comme étant les plus représentatifs : Cherif,6 Kel Essouk7 et
Imouchar.8 Il est regrettable qu’il n’ait pas étendue son étude aux
groupes des serviteurs : Enaden, Iklan, Bella.
Le mariage des touaregs avec les autres ethnies, surtout de race
noire, est beaucoup plus toléré à Gao et à Kidal qu’à Tombouctou
où certains le considèrent comme une tragédie en raison du
métissage conduisant à la perte de la pureté de la race (touarègue) ;
les Kel Ansâr sont beaucoup plus ouverts au métissage.
Pour ce qui est de l’islam chez les Imouchar, à l’origine ils étaient
réticents à cette religion et n’étaient pas des musulmans car
préférant différents privilèges liés à leur statut social : pratique des
razzias condamnées par l’islam et tolérance prônée par l’islam pour
un peuple intolérant etc… L’islam devient donc un refuge avec la
dégradation de leurs conditions de vie (perte de troupeaux,
sécheresses endémiques etc…).
La huitième partie consacrée au syncrétisme dans la tradition orale
touarègue met l’accent sur la quête des origines par l’interprétation
des processus syncrétiques et sur quelques exemples de syncrétisme
chez les touaregs. Tout en se référant sur l’analyse et l’interprétation
des fonctions syncrétiques et des structures des matériaux touaregs
comme la religion et le monde surnaturel touareg, la magie, les
pratiques divinatoires et la science talismanique. Il a pu reconstituer
l’origine des cultures touarègues. Selon Jacques Hureiki les traits
culturels des Imouchar sont d’origine non islamique : arabe préislamique, arabe chrétien et mandéen. Ce processus de syncrétisme
a permis à l’auteur d’expliquer le particularisme de l’islam touareg
le qualifiant « d’anti-islamique » car le touareg s’inscrit dans la
continuité du mandéisme qui se définissait comme anti-juif, antichrétien et plus tard anti-islamique.
Après la rébellion de 1990 beaucoup de Touaregs sont restés sans
serviteurs mais les rapports étaient restés les mêmes entre
aristocrates et serviteurs. La rébellion a transformé la mentalité du
touareg car beaucoup se sont convertis à des activités qui étaient
considérées jadis comme dégradantes, humiliantes. Les rapports
entre tamasheq noirs et blancs ont aussi changé.
Elmouloud YATTARA, Professeur à l’Université de Bamako,
Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines
(FLASH), et à l’Ecole Normale Supérieure (ENSup)
Dans la neuvième partie liée à la critique de la piste libyenne des
origines des touaregs Jacques Hureiki montre que l’origine des
cultures touarègues est proche et moyen-orientale et rapporte ainsi
le refus catégorique des Imouchar d’être classés ou étiquetés comme
des berbères, des libyens, des Garamantes, des Gétudes ou
Nasamons.
ACTUALITES DE LA RECHERCHE AU MALI
L’importance de l’ouvrage de Jacques Hureiki est qu’il s’appuie sur
les sources orales, ethnographiques, les récits des voyageurs et des
agents coloniaux et tout en revendiquant une anthropologie
culturelle, en particulier une herméneutique culturelle, qu’il a
essayé de retrouver les origines multiculturelles des touaregs. Sans
nul doute cet Essai apporte une large contribution à la réhabilitation
de l’histoire touarègue à partir des données de l’ethnologie
comparative et permettra d’aider à lever des clichés et des
interprétations assimilant les touaregs aux Berbères.
IRD, BP 2528, tél : (223) 2210501, fax (223) 2216444
e-mail : Madame Sitan Guindo <[email protected]>
En consacrant son Essai à l’étude des touaregs de la région de
Tombouctou, il a mis à jour les énigmes touarègues à travers trois
de leurs composantes (Imouchar, Cherif, Ansâr). Il faut saluer le
travail combien immense abattu par Jacques Hureiki, cependant
certains aspects méritent d’être approfondis notamment les
4
5
op. cit. p.93
Ibidem p. 382
7
Ibidem pp. 401-402
8
Ibidem p. 407
6
op. cit. pp. 675-676
8

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