Etude sur l`intégration des techniques numériques dans les

Transcription

Etude sur l`intégration des techniques numériques dans les
Étude sur l’intégration
des technologies
numériques dans les
formations aux métiers
de l’audiovisuel
Étude établie par
Mcva et Circé
Juillet 2010
Cette étude a été financée par l’Observatoire des métiers de l’audiovisuel, qui est piloté par la CPNEF de l’Audiovisuel et administré par l’AFDAS
Rapport final de la mission
Juillet - 2010
Etude sur l’intégration des technologies numériques
dans les formations aux métiers de l’audiovisuel
CPNEF-AV
www.amnyos.com
Sommaire
Introduction
1. Approches par groupes métiers
2. Thématiques transversales
3. Principales pistes d’intervention
4. Liste des formations étudiées
(2)
Introduction
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Rappel des objectifs de la mission.
• Les cabinets Circé et MCVA ont été chargés par la CPNEF AV de
mener une étude portant sur l’intégration des technologies
numériques dans les formations menant aux métiers de
l’audiovisuel.
• Cette étude s’est appuyée sur l’analyse d’un panel de 50 formations
qui a été défini dans le cadre du comité de pilotage permettant
d’appréhender l’intégration des technologies numériques dans les
formations.
29/07/2015
(3)
Introduction
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Les livrables de la mission.
• Un outil informatique présenté sous la forme d’une base de données
Excel avec des liens hypertextes permettant d’accéder aux fiches
formation synthétisant l’ensemble des informations collectées dans
les établissements de formation.
• Un rapport complémentaire d’analyse sous format Powerpoint
dressant un diagnostic sur l’intégration des technologies numériques
dans les formations et décrivant des pistes d’intervention en matière
d’évolution de l’offre de formation
29/07/2015
(4)
Introduction
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Présentation du rapport d’analyse.
• Une première partie dressant le diagnostic de la prise en compte des
technologies numériques dans l’offre de formation avec une
présentation par groupes métiers
• Une deuxième partie mettant l’accent sur des problématiques
transversales communes à l’ensemble des groupes métiers
concernant la prise en compte des technologies numériques dans
l’offre de formation.
• Une troisième partie mettant en évidence un certain nombre de
pistes d’évolution de l’offre de formation en vue d’une meilleure prise
en compte des technologies numériques dans l’offre de formation.
29/07/2015
(5)
1
Approches métiers
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1. Approches métiers
L’image : les métiers et leurs évolutions
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Pour la télévision, la question de la captation en numérique ne se pose
plus, en revanche un constat moins tranché pour le cinéma
• Dans la télévision, la captation s’effectue en numérique depuis plusieurs
années. Des évolutions récentes sont toutefois à prendre en compte. D’une
part, le passage de la SD à la HD. D’autre part, la dématérialisation des
supports (caméra à carte ou disque dur) permettant une plus grande
capacité de stockage rendue nécessaire pour la HD.
• Dans le cinéma, bien que la captation numérique prenne une place
croissante, la captation argentique garde toute sa place. L’arrivée du
numérique est permise par le saut qualitatif du matériel (caméras 2k, 4K…),
offrant un niveau de définition de l’image, proche du 35mm avec une norme
de type DCI. Toutefois, un clivage perdure entre les deux techniques avec
des tenants de la plus-value de l’argentique, au regard de la lumière et du
grain.
(7)
1. Approches métiers
L’image : les métiers et leurs évolutions (suite)

Avec une évolution des métiers
• Une polyvalence accrue en lien avec l’image vidéo décloisonnant et les
métiers et les étapes de la chaîne production.
• Une nécessaire prise en compte des compétences spécifiques à mobiliser
sur l’image en relief aussi bien sur le cinéma (Cf. films grand public) que sur
la télévision (Cf. émissions de flux de type événements sportifs).
• Ponctuellement, de nouveaux métiers qui émergent, par exemple, l’assistant
vidéo qui est responsable du déchargement des cartes numériques ou le
manager de l’image en charge du suivi de l’image sur l’ensemble de la
chaîne.
• Une conservation des images en numérique problématique en raison d’une
altération possible des supports et d’une évolution rapide des formats de
fichiers, qui ne sont pas toujours compatibles avec les standards du
moment.
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1. Approches métiers
L’image : les réponses formatives
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Les formations aux métiers de l’image intègrent dans leur grande
majorité la captation en numérique.
Le point discriminant porte sur la prise en compte de la HD. Pour les
formations ne visant pas directement les métiers du cinéma, la
disponibilité ou pas d’équipements vidéo HD conditionne l’étendue des
débouchés professionnels. Pour le cinéma, le coût élevé d’achat de
caméras numériques cinéma HD, ainsi que les tarifs de location
pratiqués, ne permettent de mobiliser ces équipements, que de manière
épisodique.
Dans le cinéma, il y a un enjeu de maintien de l’apprentissage de la
captation sur support argentique à la fois au regard des pratiques
professionnelles et de la compréhension globale du secteur.
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1. Approches métiers
Le son : les métiers et leurs évolutions
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La mutation numérique a déjà eu lieu sur le son :
• Les
microphones restent analogiques mais, dès le stade de
l’enregistrement, ce sont des technologies numériques qui sont utilisées. La
référence récurrente à l’enregistreur Cantar de la société Aaton, qui est
devenu le nouveau standard au même titre que l’était auparavant le Nagra
analogique, est le symbole de cette évolution. Lors de la postproduction, le
montage son et le mixage se font exclusivement sous format numérique, à
l’aide de divers logiciels. Le plus répandu est Pro-Tools mais il en existe
d’autres tels que Logic Pro, Digital Performer, Pyramix.
• La dématérialisation des supports a permis de simplifier les procédures de
travail. En vidéo, on est passé de technologies multipostes (montage son et
montage image sur deux bandes distinctes ensuite synchronisées pour
produire un master vidéo) à un montage sur fichiers. L’intégration de deux
principaux logiciels de montage son (Pro-Tools) et image (Avid) est facilitée,
dans le cadre d’outils qui sont commercialisés par une même société.
(10)
1. Approches métiers
Le son : les métiers et leurs évolutions (suite)
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Reste à gérer la révolution « post-numérique » sur le son :
• Des évolutions communes à l’ensemble de la chaîne audiovisuelle :
– Maîtrise des métadonnées encapsulées dans les fichiers
– Maîtrise des normes d’interopérabilité des fichiers et d’archivage de type XMF
– Maîtrise de l’utilisation de systèmes de serveurs / accès aux fichiers sur un réseau
• Des évolutions spécifiques aux métiers du son :
– Son muticanal
 Dolby E (Cf. modes de diffusion de type 5.1)
 Norme DCI pour le cinéma avec 16 pistes son
– Sound design ou création sonore
– Inter phonie sur un tournage / un plateau télévision
– Technologie Ethersound (circulation des données sur un seul câble Internet)
– Utilisation de nouveaux outils :
 Microphones H/ F en plateaux de télévision, tournage cinéma, son
concerts
 Connaissance des limites des formats utilisés en vue du montage ultérieur
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1. Approches métiers
Le son : les réponses formatives
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Les formations aux métiers son prennent généralement en compte les
technologies numériques. Mais d’autres enjeux sont à prendre en
considération : La conservation de la mémoire des processus
analogiques constituant une école de rigueur et permettent une
compréhension globale du process ; ne pas sous estimer l’importance
des compétences artistiques et la sensibilité musicale à mobiliser.
Les formations aux métiers du son prennent inégalement en compte les
évolutions liées à ce que nous avons appelé la révolution post
numérique. Cela s’explique par plusieurs éléments : impossibilité
d’alourdir à l’infini les programmes de formation, structuration de la
fonction de veille prospective au sein des établissements de formation,
coût des équipements permettant de former à ces technologies
numériques. La question de la structuration d’une offre de formations
post-BTS sur les métiers du son est posée.
(12)
1. Approches métiers
Le son : les réponses formatives (suite)
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Les formations sur les métiers du son sont essentiellement positionnées
sur des niveaux post-baccalauréat. Pourtant il semble exister des
emplois d’accès sur des niveaux moins élevés (réglages et installation
des équipements, prise de son, montage simple…).
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1. Approches métiers
Le montage trucage : les métiers et leurs évolutions
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Le montage, à fil tendu entre technique et artistique
• Un métier aussi vieux que le cinéma
• Dont l'évolution suit celle de la technique de captation, depuis le montage avec
ciseaux et colle, jusqu'au montage d'images dématérialisées
• Qui consiste à remettre les images tournées dans l'ordre voulu
• Qui reste très spécialisé dans le cinéma, plus polyvalent dans la vidéo
• Qui intègre aujourd'hui une grande part d'effets spéciaux :
– Effacement d'un élément dans l'image (un micro resté dans le champ)
– Incrustation d'images
– Modification d'un décor
• Jusqu'à l'étalonnage et la colorimétrie
• Intégrant aussi dans les productions vidéo le prémixage son
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Le montage est une étape de la postproduction, de plus en plus souvent
intégrée à la production elle-même
Dans les reportages / news, le montage peut être confié à un journaliste
polyvalent, qui va travailler dans l’urgence
Le monteur devient l'interlocuteur du producteur, et peut accompagner des
choix technologiques
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1. Approches métiers
Le montage trucage : réponses formatives
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Toutes les formations étudiées intègrent directement les technologies
numériques pour le montage ; elles vont du niveau III au niveau I
Elles utilisent des salles de montage, équipées de logiciels spécifiques
parmi lesquels: AVID, Final Cut, Pro Tools (pour le son), la suite
ADOBE Photoshop pour la retouche d'images
Elles disposent de matériel en nombre suffisant pour les étudiants, le
degré de renouvellement de l'équipement dépendant parfois des
moyens de l'établissement
Certaines commencent par faire référence au montage traditionnel et
utilisent alors de la pellicule
La validation de la formation est la plupart du temps soumise à la
production d'un montage, ou d'une bande démo
Les monteurs peuvent également apprendre à créer le DVD support, sa
jaquette etc.
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1. Approches métiers
L’animation : les métiers et leurs évolutions
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La France a une grande tradition en matière de film d'animation
L’animation (film d'animation) repose sur plusieurs techniques, parmi
lesquelles il faut particulièrement citer :
• Le dessin animé traditionnel (2D)
• La pâte à modeler (stop motion)
• L’image de synthèse animée, avec son évolution vers l'image virtuelle et la
réalité augmentée (3D)

S’il est encore possible de réaliser un dessin animé de manière
traditionnelle, en modifiant chaque image et en les filmant l'une à la
suite de l'autre pour obtenir un effet d'animation, cette technique se
marginalise, en raison de son coût. Les films d'animation produits selon
cette technique, font souvent appel à une sous-traitance délocalisée.
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1. Approches métiers
L’animation : les métiers et leurs évolutions

Les réalisations intègrent une part croissante et quasi systématique
d'images de synthèse :
• A minima pour créer des images intermédiaires, à partir d'un dessin, pour
éviter d'avoir à dessiner toutes les étapes du mouvement à reproduire (au
risque d'une baisse de qualité)
• Jusqu'à des films d'animation réalisés uniquement en images virtuelles
• En passant par l'animation de personnages en pâte à modeler
• Et le mélange, par incrustations, de portions d'images filmées et de portions
d'image de synthèse
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L'intégration des technologies numériques est donc essentielle dans ce
secteur professionnel
(17)
1. Approches métiers
L’animation : les réponses formatives
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L'intégration du numérique dans ces métiers est telle que la plupart des
formations y consacrent une partie importante de leur programme, et
font de la maîtrise de ces techniques ,une condition de la validation
• Formation quasi-systématique aux technologies numériques, au moins dès la
deuxième année
• Une exception : l'EESAT qui y fait peu référence (formation en 2 ans)
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Différents niveaux de formation, allant du niveau I au niveau III ou
encore des formations débouchant sur des attestations de formations
(deux en cours d'enregistrement au RNCP)
Différentes sensibilités s'expriment, mettant l'accent sur l'artistique
(dessin, modelage, sculpture etc.), le scénario, les effets spéciaux, la
réalisation
Des équipements de qualité professionnelle dans la majorité des
organismes de formation
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1. Approches métiers
La gestion de production : les métiers et leurs évolutions
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Le cœur du métier du professionnel de la gestion de production reste le
même : analyse d’un projet, préparation juridique, financière,
organisationnelle, suivi de fabrication et de la mise en exploitation du
produit, gestion d’une structure etc.
Les évolutions technologiques impactent toutefois les compétences
requises des professionnels de la gestion production :
• Maîtrise de l’économie globale d’une production réalisée en mobilisant des
technologies numériques ,sur toute ou partie de la chaîne
• Maîtrise de délais sur une production mobilisant des technologies
numériques, sur toute ou partie de la chaîne,
• Maîtrise des enjeux financiers liés à la montée en puissance du cross
média/transmédia
(passage de supports cinéma, télévision, Internet,
téléphone mobile etc.)
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1. Approches métiers
La gestion de production : les réponses formatives
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Les référentiels de formation sur la gestion de production sont
généralement assez souples pour permettre d’intégrer les évolutions
mentionnées précédemment sans bouleverser les programmes de
formation.
Il nous semble toutefois, que la capacité des établissements de
formation à identifier et anticiper ces évolutions pour les intégrer dans
les programmes de formation, est assez variable.
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1. Approches métiers
L’exploitation des équipements : les métiers et leurs évolutions

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L’évolution rapide des technologies numériques accentue fortement
l’obsolescence des équipements. Cela modifie les équilibres
économiques établis jusqu’alors entre loueurs d’équipements et leurs
clients : connaissance des équipements et de leurs limites par chacune
des parties, rôle de conseil du loueur sur le choix des équipements,
amortissement des investissements remis en cause.
Une des évolutions majeure est la généralisation de l’informatique,
notamment en régie. Les compétences à mobiliser pour les
professionnels renvoient, de manière croissante, à la gestion des
réseaux, de fichiers, des flux, aux nouveaux médias.
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1. Approches métiers
L’exploitation des équipements : les réponses formatives
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Ces évolutions interrogent l’organisation des établissements de
formation : acquisition / renouvellement de nouveaux équipements
coûteux pour se positionner sur ces formations, mise en place d’une
fonction de veille au sein de l’établissement sur les nouveaux
équipements.
Ces évolutions interrogent les contenus des programmes de formation :
maîtrise
de
compétences
informatiques
accrue,
maintien
d’enseignements fondamentaux techniques, tension entre intégration
de nouvelles technologies et maintien des enseignements
fondamentaux dans un même volume horaire.
(22)
2
Thématiques transversales
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2. Thématiques transversales
Logique sectorielle ou intersectorielle ?
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Thème 1. Logique sectorielle ou intersectorielle ?
• Le spectacle vivant, la musique, l’événementiel, le multimédia, la
communication etc. sont des secteurs professionnels connexes à
l’audiovisuel, qui font parfois appel à des compétences proches. L’offre de
formation est parfois commune à ces différents secteurs.
• Il en ressort deux enjeux pour la branche professionnelle :
– Anticiper une forme de décloisonnement de métiers du secteur audiovisuel avec
d’autres secteurs et éventuellement inciter les établissements de formation à une
fonction de veille sur cette dimension intersectorielle
– Envisager des démarches conjointes avec d’autres branches professionnelles en
vue de la structuration d’une offre de formation répondant aux besoins actuels ou
prospectifs des entreprises du secteur
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2. Thématiques transversales
Offre de formation et pôle d’excellence audiovisuel
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Thème 2. Les pôles territoriaux audiovisuels.
• Des pôles territoriaux audiovisuels peuvent constituer des lieux d’excellence
: travaux transversaux des étudiants de différentes spécialités, offre de
stages sur le bassin d’emploi, mutualisation des équipements, intervention
de professionnels en activité lors des formation, mutualisation d’une fonction
de veille et de prospection entre les offreurs de formation.
• Diverses logiques sous-tendent la création de ces pôles : logique endogène
liée à l’articulation entre le tissu économique et l’offre de formation, ou
logique exogène liée à un volontarisme en matière de développement local
sur une thématique attractive.
• Il en ressort une opportunité pour la branche professionnelle de s’appuyer
sur ces démarches territoriales en vue, par exemple, d’une évolution de
l’offre de formation permettant de mieux intégrer les technologies
numériques.
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2. Thématiques transversales
Formation initiale / continue et enjeux numériques

Thème 3. Formation initiale / continue et techniques numériques.
• Les jeunes professionnels ont généralement bénéficié d’une formation
initiale intégrant les technologies numériques, alors que ce n’est pas
systématiquement le cas pour les professionnels, en poste depuis plusieurs
années.
• Les technologies numériques évoluent très rapidement. Cela implique que
les professionnels disposent d’un socle minimum de connaissances sur le
numérique et qu’ils soient en capacité de s’adapter tout au long de leur vie.
• Il en ressort que la branche doit identifier les fonctions assignées
respectivement à la formation initiale et à la formation continue : donner des
clefs de compréhension sur le numérique et / ou combler un delta de
compétences par rapport aux besoins du marché du travail, etc.
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2. Thématiques transversales
Équipements mobilisés en formation et enjeux numériques

Thème 4. Equipements mobilisés dans le cadre des formations.
• Les contraintes fréquemment évoquées par les offreurs de formation
concernant les équipements ont trait à leur prix d’achat ou de location très
élevé, conjugué à leur obsolescence rapide. Certains interlocuteurs ont le
sentiment qu’une « course effrénée à l’équipement » est vaine, et fait perdre
de vue la dimension artistique des métiers.
• Il en ressort deux enjeux pour la branche professionnelle :
– Réfléchir à des coopérations entre les fabricants et les établissements de
formation initiale ou continue permettant de réduire les coûts de mobilisation de
ces équipements récents.
– Réfléchir à des adaptations des taux de prise en charge de l’heure stagiaire dans
le cadre d’une stratégie ciblée déclinant des priorités identifiées.
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3
Pistes d’interventions.
3.1 - Interventions communes aux différents
groupes métiers.
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3. Principales pistes d’intervention
Interventions communes aux différents groupes métiers
Axe transversal n°1. Fluidifier la relation entre les constructeurs
d’équipements, les établissements de formation et les entreprises.
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La relation entre les constructeurs, les établissements de formation
et les entreprises est questionnée par la plupart des intervenants du
secteur :
• Le positionnement des constructeurs sur des activités de formation est une
réalité qui pose plusieurs questions. Comment garantir la qualité des formations
assumées par les constructeurs eux-mêmes ? Quelle est la légitimité et la
capacité des constructeurs à définir ce que l’on pourrait appeler des
fondamentaux techniques sur le numérique ?
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3. Principales pistes d’intervention
Interventions communes aux différents groupes métiers
• Le coût des équipements est systématiquement répercuté par les
établissements de formation mais selon différentes logiques d’ajustement,
dont aucune n’est entièrement satisfaisante : une augmentation du prix de la
formation ensuite refacturée aux financeurs, une augmentation du nombre
d’étudiants ou de stagiaires au sein de chaque groupe de formation
permettant de mieux amortir les équipements, une intensification de
l’utilisation des équipements en agençant les emplois du temps des
étudiants ou des stagiaires.
• La mise en évidence d’un intérêt partagé des constructeurs, des
établissements de formation et des entreprises peut constituer un levier pour
faire évoluer cette relation tripartite.
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3. Principales pistes d’intervention
Interventions communes aux différents groupes métiers

Plusieurs pistes sont envisageables pour fluidifier cette relation
entre les constructeurs, les établissements de formation et les
entreprises :
• Favoriser une mutualisation d’équipements entre plusieurs établissements
de formation situés sur une même zone géographique en s’appuyant sur les
modalités d’organisation juridiques les plus appropriées.
• Développer des tutoriels (sorte de simulateurs) sur les équipements les plus
coûteux qui seraient mis à disposition des établissements de formation,
permettant ainsi de réduire les montants consacrés par ces établissements
aux équipements.
• Inciter les constructeurs à réduire le prix de vente des équipements aux
établissements de formation, dans le cadre d’un intérêt bien compris entre
des entreprises de la profession et les constructeurs eux-mêmes.
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3. Principales pistes d’intervention
Interventions communes aux différents groupes métiers
Axe transversal n°2. Permettre à des non spécialistes des techniques
numériques de se former aux techniques numériques.

Un besoin de formation technique des professionnels concernés
par une certaine polyvalence et / ou impactés par une évolution du
workflow en lien avec la montée en puissance des technologies
numériques.
Exemples de professionnels de plus en plus polyvalents .
Les journalistes reporters d’image qui n’ont pas systématiquement reçu une formation
initiale en lien avec les tâches assumées.
Exemples de professionnels impactés par un nouveau workflow.
Les réalisateurs, les gestionnaires de production
(32)
3. Principales pistes d’intervention
Interventions communes aux différents groupes métiers

Faire évoluer l’offre de formation pour ces professionnels non
spécialistes de la technique en mobilisant différents leviers :
• Adapter les programmes de formation initiale afin de mieux prendre en
compte les dimensions techniques sur les métiers de réalisateurs ou de
gestionnaires de production.
• Mettre en place des collaboration écoles de journalisme / écoles audiovisuel
en vue de mieux former les Journalistes Reporters d’Image.
• Développer des modules de formation continue aux techniques numériques
pour l’ensemble des non spécialistes de la technique.
(33)
3
Principales pistes d’intervention
3.2 - Interventions spécifiques à chaque
groupe métiers.
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3. Principales pistes d’intervention
Groupe métiers de l’image
Le groupe métiers de l’image.


Renforcer le contenu technique des formations initiales et
continues visant des métiers non techniques (par exemple, JRI,
documentaristes,
réalisateurs)
pour
permettre
à
ces
professionnels de maîtriser les savoir faire qu’ils mobilisent
effectivement.
Faire évoluer les relations entre les constructeurs, les entreprises
et les établissements de formation notamment pour la formation à
la prise de vue qui nécessite généralement des équipements
coûteux. (Cf. supra).
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3. Principales pistes d’intervention
Groupe métiers du son
Le groupe métiers du son.
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
Mieux prendre en compte dans les cursus de formation existants,
les évolutions techniques que l’on regroupe sous le terme de
révolution « post numérique » : son multi canal, sound design,
technologies ethersound etc.
Assurer une fonction de veille sur les cursus post-BTS, de type
licence professionnelle, qui se mettent en place sur les métiers du
son et formuler, au regard des résultats observés, un avis sur
l’opportunité de l’extension de ces initiatives.
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3. Principales pistes d’intervention
Groupe métiers du montage trucage
Le groupe métiers du montage / trucage.


Mieux prendre en compte dans l’offre de formation initiale et
continue que sur certains segments d’activités (reportage, news
etc.), le montage est assumé par des non spécialistes de cette
activité (Cf. polyvalence) qui doivent aujourd’hui mieux la
maîtriser.
Mieux intégrer dans les programmes de formation les spécificités
du montage dans le secteur TV / news, ce qui implique de savoir
travailler dans l’urgence.
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3. Principales pistes d’intervention
Groupe métiers de l’animation
Le groupe métiers de l’animation.
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Réévaluer le dimensionnement de l’offre de formation sachant qu'il
manque des story boarders et animateurs 3D mobilisables dans le
cadre de nouveaux projets.
Développer l’offre de formation continue sachant qu’une fois
sortis de formation, les professionnels de l’animation disposent de
peu de moyens pour mettre à jour leurs compétences, alors que le
rythme d’évolution des technologies est très rapide.
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3. Principales pistes d’intervention
Groupe métiers gestion de production
Le groupe métiers de la gestion de production.
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Mieux prendre en compte dans les formations la maîtrise des
logiciels spécifiques à la gestion de production.
Mieux prendre en compte dans les formations une approche
prospective des nouveaux modes de financement, des nouveaux
partenariats pour s’adapter à l’évolution des supports de diffusion.
Favoriser
l’intervention
de
professionnels
pour
des
enseignements portant sur la gestion de production appliquée à la
production audiovisuelle, qui implique une maîtrise importante
d’éléments juridiques et administratifs (par opposition au secteur
de la prestation).
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3. Principales pistes d’intervention
Groupe métiers de l’exploitation des équipements
Le groupe métiers de l’exploitation des équipements.
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
Mener un travail de valorisation de la filière de formation menant
aux métiers de l’exploitation des équipements qui attirent assez
peu, en raison de leur manque de visibilité.
Mieux répondre aux besoins des régies de diffusion en
professionnels maîtrisant les systèmes audionumériques, en
mettant en place un cadre commun, au niveau de la branche, pour
une licence professionnelle.
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4. Liste des formations étudiées.
Établissement de formation
Formation étudiée
LISA
Angoulême
BTS Métiers de l’audiovisuel option métiers de l’image
IUT
Angoulême
Licence professionnelle TAIS / CCIN option design sonore
IUT
Angoulême
Licence professionnelle TAIS / CCIN option image composite et animée
LISA
Angoulême
BTS Métiers de l’audiovisuel option techniques d’ingénierie et exploitation des
équipements
EMCA
Angoulême
Assistant réalisateur de cinéma d’animation spécialisation animation 2 D OU 3 D
Université Paris 8
Saint Denis
Master professionnel spécialité arts te technologies de l’image virtuelle
ENSLL
Noisy le Grand
Parcours son
FEMIS
Paris
Cursus image
FEMIS
Paris
Cursus montage
FEMIS
Paris
Cursus son
INA SUP
Bry sur Marne
Gestion et conservation des patrimoines audiovisuels et numériques
29/07/2015
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4. Liste des formations étudiées.
Établissement de formation
Formation étudiée
ESEC
Paris
Monteur truquiste en numérique d’œuvres cinématographiques audiovisuelles
EFFICOM
Montrouge
BTS Métiers de l’audiovisuel option gestion de production
EICAR
Saint Denis
BTS Métiers de l’audiovisuel option gestion de production
EICAR
Saint Denis
BTS Métiers de l’audiovisuel option métiers du son
Lycée Jacques Prévert
Boulogne
BTS Métiers de l’audiovisuel option métiers de l’image
Lycée Evariste Galois
Noisy Le Grand
BTS Métiers de l’audiovisuel option montage et post production
Lycée Evariste Galois
Noisy le Grand
BTS Métiers de l’audiovisuel option métier du son
Gobelins
Paris
Concepteur réalisateur de films d’animation
INA SUP
Bry sur Marne
Monteur audiovisuel
CLCF
Paris
Monteur en techniques cinématographiques
INFA
Nogent sur Marne
Assistant son spécialisation en postproduction et studio d’enregistrement
29/07/2015
(42)
4. Liste des formations étudiées.
Établissement de formation
Formation étudiée
APSV
Paris
Opérateur en duplication audiovisuelle
CIFAP
Montreuil
Techniques de tournage en relief
EFFICOM
Montrouge
Monteur graphiste vidéo
MJM
Paris
Montage vidéo effets spéciaux
EESA
Orly
Création numérique
ESRA
Paris
DESRA
option montage
ESRA
Paris
DESRA
option réalisation télévision
ETTIC
Gennevilliers
Techniques cinématographiques 35 mm et numériques
3IS
Trappes
Parcours 3IS
Spécialisation gestion de production
ISTS
Paris
DESTS option son audiovisuel
3 IS
Trappes
Parcours 3 IS
Spécialisation prise de son et postproduction sonore
29/07/2015
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4. Liste des formations étudiées.
Établissement de formation
Formation étudiée
INA SUP
Bry sur Marne
Mastère Spécialisé création et production multimédia
Lycée Jean Rostand
Roubaix
BTS Métiers de l’audiovisuel option montage et postproduction
Lycée Jean Rostand
Roubaix
BTS Métiers de l’audiovisuel option techniques d’ingénierie et exploitation des
équipements
ESAAT
Roubaix
Diplôme des Métiers d’Art (DMA) cinéma d’animation
ESAV
Toulouse
Etudes audiovisuelles parcours image
ESAV
Toulouse
Etudes audiovisuelles parcours infographie
ACT Formation
Toulouse
Exploitation et maintenance vidéo professionnelle
Studio M
Montpellier
Technicien des métiers de l’audiovisuel
Université Valenciennes
Master professionnel spécialité trucage numérique des images et sons
SUPINFOCOM
Valenciennes
Réalisateur numérique
Université Brest / Rennes
Saint-Brieuc
Licence professionnelle TAIS / CIAN
29/07/2015
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4. Liste des formations étudiées.
Établissement de formation
Formation étudiée
AFPA
Châteauroux
Monteur graphiste vidéo
AFPA
Châteauroux
Opérateur de prise de vue vidéo
Lycée de la communication
Metz
BTS Métiers de l’audiovisuel option métiers du son
IMCA
Avignon
OPEMIS
Art FX
Montpellier
Effets spéciaux numériques
(année de spécialisation)
Art FX
Montpellier
Image de synthèse et animation 3 D
29/07/2015
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