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Devenir ingénieur du son
Le domaine d’activité de l’ingénieur du son est très vaste. Il peut travailler à la radio, à la
télévision, participer à la production de films, enregistrer des concerts ou des disques en
studio.
C’est lui qui détecte les anomalies sur un enregistrement et les corrige, lui aussi qui, sur
une scène de film, veille à ce que la voix d’un acteur ne couvre pas trop celle des autres. Il
doit posséder, de surcroît, une excellente culture musicale, et il est souvent lui-même
musicien.
Voilà quelques années encore, les filières de
formation centrées uniquement sur les professions du son étaient plutôt rares ; depuis, les
écoles se sont multipliées.
Comment devient-on ingénieur du son ? Après un Bac scientifique (S) de préférence, il est
possible d’intégrer soit un BTS Audiovisuel, soit un DUT électronique, ou Services et
Réseaux de communication, ou Physique, qui préparent aux concours. L’ingénieur en herbe
pourra ensuite s’inscrire dans une école publique supérieure, comme Louis Lumière ou la
Fémis, qui situées toutes deux en région parisienne, sont sans doute les plus notoires.
L’école Louis Lumière, qui recrute à Bac +2 sur concours, dispense un enseignement
sanctionné par un diplôme de niveau Bac + 5, dont la valeur est solidement reconnue. La
scolarité y est gratuite.
La Fémis, école nationale supérieure des métiers de l’image et du son, créée en 1986 , est
elle aussi accessible sur concours à bac+2. Installée dans les locaux des anciens studios
Pathé, rue Francoeur, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, elle assure un enseignement
technique, artistique et culturel, consacré aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Depuis
1998, elle a le statut d’établissement public industriel et commercial, et dépend du
ministère de la culture et de la communication.
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Ces écoles sont très sélectives, et un bon niveau en physique est indispensable.
Plus spécifiquement dédiée au spectacle vivant, l’ENSATT – Ecole nationale supérieure des
arts et techniques du théâtre –, située à Lyon, propose une formation d’ingénieur du son sur
trois ans. Les candidats doivent être âgés de moins de 25 ans au 1er octobre de l’année du
concours et diplômés bac +2, sauf dérogation accordée par la commission d’examen des
candidatures. Ici aussi, il est nécessaire de posséder de bonnes connaissances en
mathématiques et en physique.
D’autres écoles, dans le secteur privé, sont accessibles aux simples bacheliers, comme les
Ateliers de l’Image et du Son (AIS), à Marseille. Cette école propose diverses formations
techniques dont le BTS Audiovisuel option son, qui conduit ses élèves à un niveau BAC+2
pour pouvoir, soit commencer à travailler immédiatement, soit tenter d’intégrer la Femis,
Louis Lumière ou d’autres établissement préparant spécifiquement à la profession.
Il existe, en outre, des formations plus ciblées comme l’Institut de technicien son supérieur
(ISTS), à Paris, qui dépend d’une école de cinéma, l’ESRA. Plus complète que celle dé- livrée
dans le cadre des BTS audiovisuel, cette formation est cependant onéreuse : 6500 euros
l’année.
Une autre possibilité, en dehors des écoles, consiste à préparer un BTS métiers de
l’audiovisuel, option son, avant d’acquérir une solide expérience « sur le terrain ».
Ajoutons que certains professionnels parviennent encore à « faire leur trou » dans le milieu
sans formation spécifique, tandis que d’autres se forment au sein d’une entreprise, ou par le
biais de stages d’éducation permanente.
Dans ce métier, il semble en effet que l’offre d’emploi soit supérieure à la demande. Il s’agit
toutefois d’une tendance sur plusieurs années, et non d’une photographie des recrutements
actuellement pratiqués.
Côté rémunération, le débutant commence en général comme assistant, pour un salaire
variant entre le Smic (1 300 euros) et 1 500 euros bruts par mois. La stabilité de l’emploi
laisse à désirer : le plus souvent, l’ingénieur du son a le statut d’intermittent du spectacle.
À lire aussi : Samuel Calixte : « On aura toujours besoin de sonorisateurs »
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