Turbulences sans conséquence sur les marchés
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Turbulences sans conséquence sur les marchés
L'ALLOCATION MENSUELLE DE FIDELITY Novembre 2014 Turbulences sans conséquence sur les marchés En dépit des fortes turbulences traversées par les marchés actions sur le mois écoulé, le bilan mensuel n’en reste pas moins positif. Les fondamentaux économiques continuent d’être un facteur de soutien pour les indices et confortent notre stratégie en faveur des actifs risqués. Une page se tourne aux Etats-Unis. Six ans : c’est le temps qu’il aura fallu à la première économie mondiale pour sortir des affres de la crise financière. L’histoire retiendra que c’est finalement le 29 octobre 2014 que la Fed a mis un point final à ce chapitre en annonçant la fin de son programme d’assouplissement quantitatif (quantitative easing). En réalité, la parenthèse semble avoir été fermée depuis plusieurs mois maintenant. Car désormais l’économie américaine ne fait que confirmer l’évidence d’une reprise toujours plus robuste. Preuve en est qu’après une croissance de 4,6 % au deuxième trimestre, le PIB a évolué à un rythme annualisé d’au moins 3,5 % entre juillet et septembre, selon les premiers chiffres du département du Commerce. En octobre, l’ISM manufacturier est ressorti à 59, soit son rythme le plus soutenu depuis trois ans. Déjà en septembre, le nombre de demandeurs d’emplois était repassé sous la barre des 6 % pour la première fois depuis 2008 … Autant d’indicateurs qui laissent à penser que le seul risque qui pèse désormais sur l’économie américaine, c’est celui de la surchauffe. Points forts • La Fed met fin au quantitative easing • La croissance américaine reste robuste Points faibles • La volatilité fait son retour sur les marchés • La zone euro cristallise les inquiétudes Regain de volatilité sur les marchés. Voilà bien longtemps que les indices n’avaient pas traversé pareilles turbulences. Assez fortes pour mettre l’ensemble des places financières en émoi mais pas assez conséquentes pour initier un renversement de tendance. Si ce regain de volatilité tient aux inquiétudes relatives aux perspectives de la zone euro (et désormais de l’Allemagne), ce mouvement nous apparaît surtout comme une normalisation des conditions de marché et des niveaux de valorisation. Car les craintes relatives à l’Europe ne nous semblent pas justifiées. La BCE reste effectivement à la manœuvre et le scénario d’une récession européenne paraît peu plausible. Depuis, les indicateurs publiés montrent d’ailleurs une réaccélération de l’activité sur le Vieux Continent et les politiques budgétaires se veulent, par ailleurs, moins restrictives. Cet accès de tension sur les marchés a d’ailleurs été suivi d’un rattrapage conséquent : le MSCI World a terminé le mois sur une hausse de 1,5% tandis qu’aux Etats-Unis, le S&P 500 a conclu la période sur un nouveau plus haut historique. L’ALLOCATION TACTIQUE De David Ganozzi sur la base du portefeuille de Fidelity Patrimoine, au 31.10.14 En relatif par rapport à l’allocation stratégique Allocation par classes d’actifs -- - = Allocation au sein des actions + Actions -- ++ Europe Obligations Asie ex Japon = Japon Marchés émergents + Etats-Unis Matières Premières Monétaire - Allocation au sein des obligations ++ -Investment Grade Euro Euro High Yield Euro Short Term Dette émergente - = + ++ Source : Fidelity, sur la base du fonds FF - Fidelity Patrimoine Ce document est exclusivement destiné aux professionnels de l’investissement, il ne doit pas être diffusé à des investisseurs particuliers. L'ALLOCATION MENSUELLE DE FIDELITY Novembre 2014 À surveiller ACTIONS : La volatilité ne remet pas en question notre surpondération En dépit de l’accès de tension sur les marchés à la mi-octobre, le bilan mensuel est loin d’être négatif. Les indices européens sont au final les seuls à garder les stigmates de ce décrochage. Dans l’ensemble, les autres zones affichent des performances positives sur la période observée. Si le vent de panique qui a soufflé sur les places boursières, a pu faire craindre une résurgence de volatilité extrême telle que celle survenue au plus fort de la crise financière, il n’en fut rien. Au-delà des craintes relatives aux perspectives de la zone euro, le contexte conjoncturel reste encourageant et nous conforte à maintenir notre stratégie en faveur des actifs risqués. Au sein du compartiment actions nous maintenons un positionnement « neutre » sur les marchés émergents et, au regard de notre allocation stratégique, une sous-pondération sur les actions européennes. A l’inverse, nous continuons de privilégier les actions américaines mais également japonaises. Ces dernières continuent de profiter des mesures extrêmes de quantitative easing mises en place par la Banque du Japon, plus que jamais déterminée à sortir de la déflation. Alors que la croissance américaine est de plus en plus prégnante, un risque de surchauffe peut être envisagé. Dans ce contexte, le niveau d’inflation et l’évolution des salaires aux Etats-Unis sont les principaux indicateurs à surveiller. Le contexte de morosité en zone euro tend à accentuer la pression sur la BCE. Ses prochaines interventions devraient permettre d’en savoir plus sur les moyens et la marge de manœuvre dont elle dispose pour tenter de relancer la croissance. OBLIGATIONS : Position « neutre » maintenue Près d’un an après avoir entamé la réduction de ses rachats d’actifs, la Fed a donc mis fin à son programme d’assouplissement quantitatif (quantitative easing). Le retrait de la dernière perfusion monétaire intervient logiquement à l’heure où l’économie américaine a retrouvé un solide rythme de croissance. Surtout, la fin de ces mesures non-conventionnelles tend désormais à rapprocher l’échéance d’une remontée des taux. Reste que, sur le sujet, l’instance monétaire américaine se veut prudente. Soucieuse de ne pas compromettre la reprise en cours, la Réserve Fédérale n’a pas caché son intention de laisser « pour une période considérable » ses taux directeurs au plus bas. Dans ce contexte, nous maintenons une position « neutre » sur le compartiment obligataire au sein duquel nous continuons de préférer les obligations court terme et à haut rendement aux dépens de l’investment grade. MATIERES PREMIERES : Un « Neutre » toujours d’actualité Comme c’est le cas depuis plusieurs mois maintenant, les matières premières restent délaissées par les investisseurs et ne profitent pas de facteurs de soutien qui leur sont habituellement favorables. A commencer par la croissance américaine et l’appréciation du dollar. L’absence d’inflation - en zone euro notamment - et les incertitudes qui planent sur la reprise mondiale, continuent de peser sur les cours et nous incitent à rester prudents sur les matières premières. Aussi, nous maintenons un positionnement « neutre » sur ce compartiment. L’ALLOCATION D’ACTIFS Illustration au travers de 3 portefeuilles types, au 31.10.14 Défensif (3 ans) Equilibre (5 ans) Dynamique (> 5 ans) Monétaire Taux Monétaire Matières premières Matières premières Actions Europe Actions Europe 20 % Actions Europe 30 % Actions Etats-Unis 10 % Actions Etats-Unis 16 % Actions Etats-Unis 23 % Actions Japon 1,5 % 27 % Actions Japon 3 % 45 % Actions Japon 4 % 65 % 12,5 % Actions Asie Pacifique 1% Actions Asie Pacifique 2% Actions Asie Pacifique 2% Actions Emergents 2% Actions Emergents 4% Actions Emergents 6% Obligations Euro “Investment Grade” Obligations Euro “High Yield” 35 % 3 % 50 % Matières premières 10 % 10 % Matières premières Obligations Euro “Investment Grade” 27 % Obligations Euro “Investment Grade” 8% Obligations Euro “High Yield” 2 % 15 % Obligations Euro Court Terme 5% Monétaire Euro 5% Obligations Euro Court Terme 12 % Obligations Euro “High Yield” Monétaire Euro 23 % 23 % Obligations Euro Court Terme 10 % Monétaire Euro 5% Source : Fidelity 3 % 40 % 5% 15 % 15 % 5% L'ALLOCATION MENSUELLE DE FIDELITY Novembre 2014 La vision de nos experts obligataires au 31.10.14 Emprunts d'État et duration Nous pensons que les emprunts d'État vont faire du surplace au cours des douze prochains mois. Les divergences de politique monétaire sont désormais l'un des principaux moteurs des marchés souverains. À moyen terme, l'excédent de dette en circulation et la politique monétaire accommodante de l'Europe, du Japon et de la Chine devraient comprimer les rendements sous contrôle, mais à l'inverse, la fin du plan de « Quantitative Easing » (QE) aux États-Unis va exercer des tensions haussières sur les rendements des bons du Trésor américain. À plus long terme (au-delà de 12 mois), nous pensons que le « deleveraging » et le vieillissement des populations vont contribuer à ancrer les rendements. Etats-Unis : Nous tablons sur une hausse modeste des rendements des bons du Trésor américain et notre objectif de « fair value » du rendement à 10 ans est proche de 3 % à fin 2015. Même si la Réserve fédérale américaine a formellement mis un terme à son tout dernier programme de QE, elle devrait mettre entre parenthèses ses relèvements de taux compte tenu de la faiblesse de l'inflation et du niveau élevé du chômage. POSITIONNEMENT TACTIQUE -- - = Duration Govies US Taux Core Euro Taux dans la périphérie + ++ Taux Royaume-Uni Europe : Les rendements des Bunds allemands devraient évoluer dans une fourchette étroite au cours des 12 prochains mois. En Europe, la croissance très fragmentée du crédit, le chômage important et la faiblesse de la compétitivité et de l'inflation incitent la Banque centrale européenne (BCE) à maintenir un biais accommodant. Le « QE souverain » de la BCE prévu en 2015 devrait bénéficier aux rendements obligataires européens, de même que la diminution des émissions nettes. Crédit Investment Grade Le crédit Investment Grade devrait continuer à accueillir des flux d'investissement positifs qui soutiendront la classe d'actifs durant les 12 prochains mois. POSITIONNEMENT TACTIQUE Fondamentaux : Les fondamentaux du crédit Investment Grade américain continuent de se détériorer, notamment sous l'effet des pressions pour que les entreprises se réendettent et rémunèrent davantage leurs actionnaires. Pour l'heure, la santé des entreprises est encore bonne, malgré l'arrivée à maturité évidente du cycle de crédit. Le risque de LBO du crédit Investment Grade semble contenu, même si l'activité de fusions-acquisitions a nettement repris, tout comme les risques qui l'accompagnent. Sensibilité (bêta) crédit -- - = + ++ Investment Grade US Investment Grade Euro Investment Grade Valorisations : En Europe, les spreads de crédit Investment Grade sont toujours largement R-U supérieurs aux plus bas historiques et proches des moyennes à long terme : par conséquent, Investment Grade les valorisations demeurent attractives dans l'environnement actuel de rendements faibles. Asie Malgré le resserrement des spreads dans toute la classe d'actifs, le crédit n'est pas encore surévalué. Les spreads continuent à dépendre directement de la liquidité et, dans une large mesure, la détérioration des fondamentaux Investment Grade - encore modeste en Europe - est moins préoccupante que celle du crédit à bêta plus élevé. Toutefois, un risque existe bel et bien : si le levier est augmenté dans l'hypothèse d'un vrai rebond de la croissance, la volatilité, actuellement faible, pourrait s'accentuer. Facteurs techniques : La revue de qualité des actifs et les tests de résistance des banques ont été menés soigneusement et leurs résultats sont crédibles. Certaines problématiques demeurent (litiges, risques opérationnels et exposition aux dettes souveraines) et seront donc probablement réexplorées par le régulateur. L'accélération des bénéfices des valeurs financières et la réduction persistante de leur bilan compensent le ralentissement des performances du crédit non-financier et ont bénéficié à l'ensemble de l'univers du crédit Investment Grade. Dette émergente Les fondamentaux des marchés émergents sont affaiblis. Il est probable que la croissance de ces pays reste faible en 2015, et l'écart de croissance entre pays émergents et développés, qui atteint actuellement ses plus bas niveaux depuis presque plusieurs dizaines d'années, ne devrait pas augmenter à moins d'une accélération des exportations des marchés émergents. Nous nous attendons à des performances inférieures à 5 % au global sur la classe d’actifs. POSITIONNEMENT TACTIQUE -- - = Dette Hard Currency Dette en devise locale + ++ Fondamentaux : Les tensions géopolitiques entre les États-Unis/l'UE et la Russie demeurent Dette émergente variables. La hausse potentielle des taux américains et l'accès de faiblesse récent du crédit Corporate High Yield aux États-Unis constituent toujours une menace pour les marchés de la dette émergente. Malgré cela, dans le contexte actuel de taux très faibles à l'échelle du globe, la composante rendement reste un critère très important pour les investisseurs. Nous prévoyons toujours une accélération de la volatilité et un écartement des spreads lorsque les valorisations reflèteront plus justement l'état des fondamentaux. Valorisations : Les valorisations varient énormément selon les régions, les actifs et les types d'obligations individuelles. Considéré à part, sans tenir compte du haut rendement asiatique, le crédit des marchés émergents semble toujours atteindre sa « fair value ». D'un point de vue plus large, si on la compare à d'autres classes d'actifs à rendement élevé comme le haut rendement, la dette émergente représente une opportunité d'investissement en valeur relative attrayante. Facteurs techniques : Le crédit émergent en USD offre toujours un meilleur potentiel haussier ajusté du risque en raison de sa duration plus faible (~5,2 ans) et de sa répartition géographique équilibrée. Les flux d'investissement continuent à privilégier la dette souveraine émergente « hard currency » (dont la duration est élevée : ~7,1 ans). L'ALLOCATION MENSUELLE DE FIDELITY Novembre 2014 La vision de nos experts obligataires au 31.10.14 Obligations indexées sur l'inflation Fondamentaux : Sur les marchés développés, l'inflation reste contenue. Nous recherchons toujours des signes de tensions inflationnistes fondamentales aux États-Unis avec la tendance positive de la croissance des salaires, qui devrait en fin de compte se propager aux prix à la consommation. En Europe, malgré le spectre de la déflation, selon notre scénario central, l'inflation ne devrait pas tomber en-dessous de zéro. Toutefois, nous ne prévoyons pas vraiment de rebond de l'inflation dans la zone euro et nous avons allégé nos allocations. L'inflation devrait rester positive dans les 12 prochains mois et nous tablons sur un IPC sous-jacent harmonisé situé aux alentours de 1,0 % (en glissement annuel) pour l'Europe au troisième trimestre 2015. POSITIONNEMENT TACTIQUE -- - = + ++ Duration réelle* Obli. indexées sur l'inflation – USD Obli. indexées sur l'inflation – EUR Obli. indexées sur Valorisations : Les valorisations actuelles des obligations indexées sur l'inflation sont l'inflation – GBP attrayantes ; cependant les marchés demeurent trop préoccupés par le faible niveau de Obli. indéxées sur l'inflation. Dès lors, nous pensons que les obligations indexées sur l'inflation vont l’inflation émergents surperformer les obligations nominales durant les 12 prochains mois. Les points morts *Exposition réelle globale en duration des fonds. d'inflation américains devraient progresser au fil de l'embellie des statistiques économiques locales. En Europe, le pessimisme maintient les points morts d'inflation à un niveau faible et nous préférons nous exposer à la partie courte de la courbe par le biais du marché allemand. Facteurs techniques : Même si les cours pétroliers freinent toujours l'inflation officielle, il ne fait pas de doute que d'autres facteurs clés comme le logement et les loyers l'accélèrent. Le PCE, l'indicateur d'inflation auquel se réfère la Fed, devrait afficher une tendance reflétant celle de l'IPC sous-jacent en maintenant un écart de 40 à 60 pb. Actuellement, le PCE s'établit à 1,5 %, tandis que l'IPC sous-jacent se situe à 1,7 % en glissement annuel. Dette à haut rendement Fondamentaux : En termes de fondamentaux, le marché des obligations à haut rendement reste stable ; toutefois, il ne faut pas s'attendre à une amélioration brutale de la qualité du crédit. Aux États-Unis, malgré la volatilité, les investisseurs sont relativement tolérants envers les émissions faiblement notées. Ce statu quo devrait perdurer tant que les défauts n'augmentent pas. L'Europe est toujours à un stade moins avancé du cycle que les États-Unis : les émetteurs européens font toujours preuve de prudence, compte tenu de la médiocrité des statistiques économiques. À l'échelle mondiale, nous pensons que les défauts du haut rendement vont rester faibles pendant les 12 à 18 prochains mois sous l'effet de la répression financière. POSITIONNEMENT TACTIQUE -- - = Haut rendement US Haut rendement Euro Haut rendement Asie + ++ Valorisations : Les rendements s'établissant aux alentours de 6 %, les valorisations sont maintenant plus intéressantes qu'en début d'année. Il se peut que la volatilité reste élevée à court terme, mais sur un horizon 12 mois, nous demeurons optimistes et prévoyons des performances qui iront au-delà du simple coupon. Facteurs techniques : Le marché du haut rendement est toujours à la merci des facteurs techniques, notamment sur les marchés moins matures d'Europe et d'Asie. La liquidité secondaire n'a pas tenu le rythme de la croissance du marché, donnant souvent lieu à des mouvements baissiers disproportionnés au niveau des prix. La correction du marché a souvent pris la forme de baisses de prix ne reflétant pas la réalité des fondamentaux sous-jacents, et si les crédits mieux notés BB ont peu évolué au second semestre, les titres assortis d'une note faible ont cédé plus de 4 %. Source: Fidelity. Ce document résulte d’une synthèse d’opinion du comité de stratégie de gestion obligataire. Il ne s’agit pas de la stratégie obligataire de Fidelity, chaque gérant au sein de Fidelity étant au final responsable de ses décisions de gestion et d’allocation. Les prises de position en portefeuille peuvent donc varier par rapport aux vues exprimées dans ce document. Le positionnement au sein de chacun des segments obligataires est un positionnement en absolu de chacun de ces sous-segments. Document de reporting. Ce document est exclusivement destiné aux professionnels de l’investissement, il ne doit pas être diffusé à des investisseurs particuliers. Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Les valeurs citées dans ce document ne constituent pas de recommandations d’achat. Elles ne sont données qu’à titre d’illustration ou à indiquer que l’OPCVM est actuellement investi dans ces valeurs. Les actions ne sont pas garanties et peuvent donc perdre de la valeur, notamment en raison des fluctuations des marchés. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits. Ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. Nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d’investissement. Toute souscription dans un compartiment doit se faire sur la base du prospectus actuellement en vigueur et des documents périodiques disponibles sur le site internet ou sur simple demande auprès de Fidelity. 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