chirurgie des lombo - Unaformec-Ile-de
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chirurgie des lombo - Unaformec-Ile-de
CHIRURGIE DES LOMBO‐ SCIATALGIES INDICATIONS OPERATOIRES Soirée du 10/05/2010 AFMC Lagny sur Marne Intervenant Gaëlle MOUTON PARADOT Organisateur Francis ABRAMOVICI LOMBO‐SCIATALGIES Soirée du 10/05/2010 AFMC Lagny sur Marne Intervenant Gaëlle MOUTON PARADOT Organisateur Francis ABRAMOVICI HDL:QQUES CHIFFRES • 95% sciatiques sont d’origine discale • 90% sciatiques soulagées par traitement médical • 20% d’adulte qui n’ont pas de symptomatologie sont porteurs d’authentiques hernies discales CAS CLASSIQUES • Examen clinique: – Recherche signes de gravité: • Motricité • Réflexes • Sensibilité • Recherche troubles mictionnels Sciatique paralysante Syndrome de la queue de cheval SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL CAT LOMBORADICULALGIE CAT LOMBORADICULALGIE TYPIQUE TTT MEDIC DISPARITION DOULEUR 90% CAT LOMBORADICULALGIE TYPIQUE TTT MEDIC DISPARITION DOULEUR 90% SI > 4 à 6 SEMAINES IMAGERIE TDM/IRM CHIRURGIE CAT LOMBORADICULALGIE ATYPIQUE TYPIQUE TTT MEDIC DISPARITION DOULEUR 90% SI > 4 à 6 SEMAINES IMAGERIE TDM/IRM BILAN BIOLOGIQUE +/- TDM ET/IRM D’EMBLEE « RED FLAGS » EN FAVEUR DE: CANCER DRAPEAUX ROUGES âge > 50 ans antécédents cancer perte de poids inexpliquée absence amélioration après 1 mois ttt médic INFECTION immunodépression utilisation drogue IV antécédents d'infection ( uri, cut…) fièvre douleur inflammatoire ( non calmée au repos) FRACTURE antécédent de traumatisme rachis corticothérapie au long cours âge > 70 ans SENSIBILITE SPECIFICITE 0.77 0.71 0.31 0.98 0.15 0.94 0.31 0.90 X X X X X X X X X X 0.30 0.85 0.06 0.995 0.22 0.96 HDL: POST‐OP • Période post‐opératoire immédiate : – lever J1 – sortie J3‐J5 – consultation 1 mois • Vérification cicatrice • Ordonnance kinésithérapie pour éducation hygiène lombaire HDL:CHIRURGIE • Complications: – Mortalité: 0,06% – Morbidité: < 1% • Décompression radiculaire incomplète • Infection – Superficielle: 0,9 à 5% – profonde < 1% • • • • • • • Brèche dure mère 0,3 à 13% ( 18% lors récidives) Récidive : 4% sur 10 ans Lésion nerveuse : rare Lésion structure prévertébrale Compressions nerveuses liées à la position opératoire Thromboses veineuse profondes : 0,1% Syndrome de la queue de cheval: 0,1 à 0,2% HDL:CHIRURGIE • Technique « minimal invasive » Technique chirurgicale Fermeture CAS PAS SIMPLES • Patients « non chirurgicaux » • Post‐op compliqués – Persistance radiculalgie – Persistance lombalgie PATIENTS « non chirurgicaux » • Patients « non chirurgicaux »: – Prédominance de la lombalgie sur la radiculalgie – Terrain: majoration fonctionnelle, accident de travail, recherche de bénéfices secondaires • Prise en charge en rééducation • Consultation douleur pour évaluer « la part psy »…. On peut toujours rediscuter d’une chirurgie Mais sans précipitation POST OP COMPLIQUES • Persistance radiculalgie – Disparition puis réapparition • Post‐opératoire « classique » – Racine inflammatoire suite à l’opération – Reprend ses activités » AINS 7 à 15 jours • Expulsion d’un nouveau fragment discal – Si persistance ou aggravation de la radiculalgie malgré ttt – Cs chirurgien POST OP COMPLIQUES • Persistance radiculalgie – Persistance vraie • Pb d’étages ? – Si lésion pluri‐étagées (intérêt infiltration) – Pas de parallélisme radio‐clinique • Pb indication? – 20% d’adulte qui n’ont pas de symptomatologie sont porteurs d’authentiques hernies discales POST OP COMPLIQUES • Persistance lombalgie – Post‐op « classique » • Ttt • Kiné +++++ – Éducation hygiène lombaire – École du dos POST OP COMPLIQUES • Persistance lombalgie – Post‐op « classique » • Ttt • Kiné +++++ – Éducation hygiène lombaire – École du dos – Si persiste: rejoint le cadre des lombalgies LOMBALGIES CAUSES • Différents type de lombalgies – Discales • Dégénérescence • Post‐discectomie – Arthrose apophysaires postérieures – spondylolisthésis – « psy » DIFFICUTES • Encore moins de parallélisme radio‐clinique – Signe de dégénérescence en IRM (MODIC): pas plus de signification pathologique que les rides au visages • Part fonctionelle ++++ DIMENSION PSYCHOLOGIQUE • • • • • • • • « en avoir plein le dos » « faire le dos rond » « avoir bon dos » « se mettre à dos qqun ou qquechose » « Agir dans le dos de qqqun » « Avoir qqn/qqc. sur le dos » « Battre qqn sur le dos d'un autre » « Casser du sucre sur le dos de qqn » • « Être sur le dos de qqn » • « Être, aller sur le dos » • « Mettre qqc. sur le dos de qqn » • « Se mettre qqc. sur le dos » • « Prendre qqc. sur son dos » • « Tomber sur le dos de qqn » • « Ne rien avoir à se mettre sur le dos» • « Faire le gros dos » • « Ne pas y aller avec le dos de la cuiller » • « scier le dos » PHYSIOLOGIE LOMBALGIE CHRONIQUE • Rôle du cerveau • Étude en IRM fonctionnelle d’un groupe de lombalgique chronique sans anomalie à l’imagerie – Application stimulus douloureux par pression sur l’ongle – dans groupe lombalgique • Seuil abaissé • Activation en IRM cérébrale de multiples zones – Id chez fibromyalgiques – Probable augmentation de l’activité nociceptive cérébrale PHYSIOLOGIE LOMBALGIE CHRONIQUE • 1/Rôle du disque: – Origine de la lombalgie: disque le plus svt – Innervation: • Partie périphérique de l’annulus – Sensibilisation: réduction du seuil de la réponse nociceptive – Études: • Innervation retrouvée à partie interne annulus – 57% niveaux douloureux – 25% niveaux non douloureux – 0 dans disque témoins » Fibres nerveuses qui accompagnent les vx: rôle de vasorégulation • Terminaisons libres nociceptives au niveau nucléus – 30 % disques douloureux – 0 chez témoins PHYSIOLOGIE LOMBALGIE CHRONIQUE • 1/Rôle du disque: la sensibilisation – 1er élément • Terminaisons libres sécrètent des neuropeptides • Qui ont une action vasodilatatrice et inflammatoire • Ce qui entraîne une libération de subst inflammatoires ( PG, bradykinine, cytokines) • Ces substances sensibilisent les terminaisons libres PHYSIOLOGIE LOMBALGIE CHRONIQUE • 1/Rôle du disque: la sensibilisation – 2ème élément • Dégénérescence discale entraîne une diminution de hauteur du disque • Ce qui aboutit à une instabilité rachidienne • Qui entraîne une stimulation mécanique des récepteurs dont le seuil est abaissé – Des micro mouvements sont alors capables de stimuler ces fibres sensibilisées et générer des douleurs EN PRATIQUE • Prise en charge multi‐disciplinaire INDISPENSABLE Kiné, rééducateur, psy etc…. • Chirurgie: – Notion de disque « carrie » – Indication triée ( SPL, post‐discectomie) – Très bons résultats – Intérêt des voies antérieures: respecte les muscles QUELQUES CHIFFRES SUITE (Credoc 1990) • 80% des français ont ou auront mal au dos 47% déclarent avoir mal au dos… ils n’étaient que 30% en 1980. • 1ère cause de consultation dans les centres anti‐ douleur. • 50% des enfants ont mal au dos et parfois dès l’âge de 8 ans. • 35% des français déclarent avoir souffert d’une lombalgie au cours des 12 derniers mois. • 1ère cause d’invalidité chez les moins de 45 ans. EN CONCLUSION • Pas de parallélisme radio‐clinique: patients malades de leur image • Indication chirurgicale doit être réfléchie – Bonnes indications= bons résultats • Mais ne doit pas être trop retardée – Risque de douleur neuropathique – Risque d’aggravation de la lombalgie Biblio : http://www.revue‐ medecine.com/recherche/resultat.phtml?recherche=lombalgie&x=0&y=0