Les ponts-bascules pour wagons assurent un
Transcription
Les ponts-bascules pour wagons assurent un
Sur le terrain Pont-bascule pour wagon: Rentabilité prouvée Une société qui effectue ses expéditions en vrac par rail doit-elle acheter son propre pont-bascule pour wagons? La réponse est oui. Et sur des critères identiques atout autre immobilisation: le retour sur investissement. C’est pourquoi l’usine Ampacet de Terre Haute, Indiana, a installé son propre pont-bascule pour wagon en 1998. Ampacet (dont le siège social est à Tarrytown, New York) prépare des polyoléfines pour des fabricants de plastiques. Utilisant des mélangeurs de grande puissance, les 180 employés de production de l’usine de Terre Haute modifient du polystyrène, du polyéthylène et du polypropylène purs, en leur ajoutant des colorants concentrés et/ou des additifs qui modifient leurs propriétés finales. Si vous souhaitez de la résine pour une bouteille soufflée de couleur jaune, un film autocollant (ou non autocollant), ou un revêtement qui protège des rayons ultraviolets, Ampacet peut le fabriquer pour vous. L’usine représente plus de la moitié de la capacité de production nationale de la société, et plus d’un tiers de sa capacité globale. Ampacet expédie ses produits en vrac par wagons. Le poids de produit dans un wagon détermine le montant de la vente et la somme qu’Ampacet facture à son client. Auparavant, l’usine laissait à la compagnie ferroviaire le soin de déterminer ce poids. La compagnie transportait chaque wagon jusqu’à son installation la plus proche équipée d’un pont-bascule homologué pour l’usage commercial par la Division Poids et Mesures de l’Indiana. Le wagon était ensuite envoyé vers sa destination. Mais le fait d’utiliser la compagnie ferroviaire pour déterminer le prix posait deux problèmes. Premièrement, il fallait en moyenne huit jours pour que le wagon arrive à l’installation de Conrail à Indianapolis, Indiana, attende d’être pesé, puis attende encore d’être incorporé dans le prochain train disponible. La facturation était donc retardée de huit jours, et c’est Ampacet qui supportait le coût de ce retard. L’argent de la société était immobilisé dans le stock de produits finis, et non disponible pour financer d’autres opérations de production ou des investissements. Deuxièmement, la compagnie ferroviaire ne pesait jamais réellement le produit. Elle pesait ensemble le produit et le wagon, puis soustrayait une valeur standard pour le poids du wagon (la tare). Cette tare standard était parfois incorrecte. Dans ce cas, la facturation était donc aussi incorrecte. Les tares erronées engendraient non seulement une facturation imprécise des clients, mais aussi des pesages imprécis des chargements entrants de matières premières. En disposant de son propre pont-bascule pour wagon homologué pour l’usage commercial, les deux problèmes d’Ampacet seraient résolus. Une facture exacte pourrait être envoyée en même temps que le produit, et les wagons entrants chargés de matières premières pourraient être pesés à plein et à vide pour déterminer la quantité réelle de matières premières reçues ... et Ampacet payerait exactement la quantité reçue. S’il n’était pas possible d’estimer les économies apportées par des tares précises, il était par contre facile de calculer le retour sur investissement sur la base de l’élimination du retard de facturation de huit jours. Supposons que chaque wagon contient 190.000 livres d’un produit à 1,00 $ la livre. A un taux d’intérêt de 10,50% (taux de base plus 2% au 24/01/00), un simple calcul d’intérêts donne: (10,50%) (8/365 jours par an) (190.000 $/par wagon) = 437 $ En supprimant les 8 jours d’attente, Ampacet économiserait donc 437 $ par wagon. En multipliant ce chiffre par le nombre de wagons qui quittent l’usine chaque année, on obtient le retour sur investissement de base d’un pontbascule pour Ampacet. Avec deux wagons par semaine, l’économie annuelle est de 45.448 $. Avec quatre wagons par semaine, elle double et atteint 90.896 $. Mark C. Wolfe, ingénieur processus chez Ampacet, a sélectionné un pont-bascule pour wagons RailMate®, monté sur des capteurs de charge DigiTOL® (chacun d’une capacité de 100.000 livres) et contrôlé par un terminal de traitement JAGUARTM. Le terminal JAGUARTM, utilisant le logiciel standard METTLER TOLEDO destiné aux ponts-bascules pour wagon, totalise les poids des segments du pont-bascule et affiche un seul nombre représentant le poids du wagon et de son contenu. Le terminal JAGUARTM peut communiquer le poids à d’autres dispositifs tels qu’une Sur le terrain Scott Taylor, au poste de pesage, saisit les données du wagon. Elles seront imprimées conjointement avec le poids brut du wagon. Tous les wagons entrants et sortants sont pesés à plein et à vide. Les pesages fournissent également un inventaire précis des matières premières contenues dans les wagons. imprimante, un disque dur de stockage, ou un ordinateur central, par exemple partagé avec le département comptabilité débiteurs afin de préparer les factures. Wolfe s’est décidé pour le pont-bascule RailMate pour trois raisons. «Premièrement», nous dit Wolfe, «METTLER TOLEDO et le distributeur local (Koenig Scale) ont fait de l’excellent travail dans toute l’usine pour la fourniture de balances de dosage et de balances au sol.» «Deuxièmement, Koenig Scale vient d’installer un pont-bascule quasiment identique chez un autre producteur de Terre Haute. C’était exactement ce qu’il souhaitait et il fonctionne très bien». «Troisièmement, les systèmes de pesage basés sur le terminal JAGUARTM bénéficient d’une excellente réputation auprès de notre transporteur ferroviaire et du bureau de vérification de l’Etat d’Indiana.» Le pont-bascule a été installé au printemps/été 1998, testé et homologué pour l’usage commercial par l’Etat d’Indiana en août, et il n’a cessé depuis de faire gagner de l’argent à la société grâce à l’accélération de la facturation. La société a également pu identifier deux wagons entrants dont les tares étaient erronées. Les expéditeurs ont été contraints d’homologuer à nouveau ces wagons avec des tares correctes, à leurs propres frais. Mark Wolfe, ingénieur processus (à gauche), et Richard Bonine d’Ampacet recueillent des informations sur le côté du wagon. La locomotive de manœuvre, avec Scott Taylor aux commandes, est en dehors du pont-bascule. Cette locomotive est périodiquement pesée, comme contrôle grossier pour s’assurer que le pont-bascule reste étalonné. Essai du pont-bascule pour wagon d’Ampacet. Des vérins hydrauliques se déploient à partir de la «niche» centrale du wagon testeur de Conrail, levant le wagon en l’air et concentrant sur le pont-bascule 100.000 livres de poids homologués.