Mazout et solaire, le couple idéal !

Mazout et solaire, le couple idéal !
Combiner une chaudière à mazout à
condensation avec des panneaux solaires
pour le chauffage et la production d’eau
chaude constitue un très bon investissement.
La famille Saladin a opté pour un système
fiable et économique à l’usage, en
combinaison avec de l’énergie renouvelable.
Lorsqu’ils firent construire leur villa de 240 mètres carrés
habitables sur un terrain magnifiquement situé de la commune
de Mont-la-Ville, dans le Jura vaudois, Mary et Stéphane
Saladin durent évidemment faire des choix quant aux solutions
qui s’offraient à eux pour le chauffage. Ayant déménagé à
plusieurs reprises dans la région les années précédentes, ce
couple de commerçants et leurs deux enfants avaient déjà
expérimenté diverses formules, y compris le gaz liquéfié
(propane) et l’électricité.
Très économique à l’usage
«Avec le chauffage électrique de notre maison de Cottens, nos
charges s’élevaient à 400 francs par mois», se souvient
Stéphane Saladin en faisant la grimace. «Alors qu’aujourd’hui,
avec une chaudière à mazout à condensation associée à des
panneaux solaires pour le chauffage et la production d’eau
chaude, la facture n’est plus que de 80 francs par mois !»
Pourquoi ce choix ? «On nous avait dit que le mazout complété
par du solaire en tant qu’énergie renouvelable était une bonne
combinaison», explique Mary Saladin. Et son époux de
préciser. «De toute façon, quand nous nous sommes installés
ici en 2011, notre commune n’était pas encore reliée au réseau
de distribution de gaz naturel. Le raccordement a été fait entretemps, mais nous ne regrettons absolument pas d’avoir fait le
choix du mazout comme énergie principale. C’est nettement
plus intéressant au niveau des coûts. Le prix du mazout est
actuellement très avantageux, et l’entretien de l’installation est
très peu coûteux aussi. Nous sommes très contents, ça marche
comme une horloge.»
Editeur et rédaction
Centre Information Mazout
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Sécurité d’approvisionnement
Le mazout est un vecteur énergétique très sûr. Il fournit la
chaleur d’appoint nécessaire si le soleil n’est pas au beau fixe
et le client dispose en permanence d’une réserve lui assurant
plus d’un an d’autonomie. Une pompe à chaleur air/eau aurait
pu constituer éventuellement une alternative au mazout assorti
de panneaux solaires. Après avoir envisagé cette solution, les
Saladin ne l’ont finalement pas retenue. «Les retours
d’informations de la part de connaissances nous ont fait
renoncer à la pompe à chaleur, qui ne semble pas bien adaptée
à la région et n’est pas forcément très économique.» Cette
formule implique notamment un investissement plus important
qu’une chaudière à mazout. De plus, l’altitude rend le
rendement d’une pompe à chaleur moins intéressant.
Ensoleillement favorable
De leur jardin, les Saladin jouissent d’une vue splendide sur le
Léman et les Alpes. Située au pied du col du Mollendruz, la
commune de Mont-la-Ville est adossée à la chaîne du Jura, à
environ 800 mètres d’altitude. L’ensoleillement y est donc très
favorable, notamment l’hiver, quand les brumes et le stratus
plongent les régions de plaine dans la grisaille. Des conditions
idéales pour bien exploiter le potentiel de capteurs solaires. Du
coup, la famille vaudoise a opté pour une chaudière à
condensation à mazout de 12 kW, avec une petite citerne et un
système solaire pour le chauffage et la production d’eau
chaude. Intégrés à un pan de toit de la villa orienté plein sud,
les six capteurs solaires occupent chacun une surface d’environ
2 mètres carrés.
40% d’énergie renouvelable sur le neuf
Vaud est le premier canton suisse à avoir introduit, en 2014,
une part d’énergie renouvelable d’au moins 40% dans les
bâtiments neufs. Ce seuil est fixé par la loi cantonale sur
l’énergie. En choisissant de combiner le mazout avec le solaire,
les Saladin ont en quelque sorte anticipé les critères d’une
législation qui n’existait pas encore au moment de la
construction de leur villa, en 2011. Leur installation de
chauffage est ainsi en conformité avec ces critères de
développement durable. Elle pourrait même fournir les 40%
d’énergie renouvelable requis aujourd’hui dans le canton de
Vaud si des panneaux photovoltaïques étaient installés en
complément de la chaudière à mazout à condensation et de
ses panneaux solaires.
Une solution d’avenir
Le système Hoval CombiSol compact se compose d’une
chaudière à condensation à mazout Hoval Multijet de 12 kW,
associée à un accumulateur solaire à stratification pour
l’appoint de chauffage et la production d’eau chaude, avec
chauffe-eau sphérique intégré de 220 litres pour une
contenance totale de 860 litres, d’un groupe d’armatures
solaires, d’un groupe d’armatures de chauffage avec mélangeur
motorisé à trois voies et pompe à haute efficience, d’un jeu
hydraulique solaire avec dispositif d’expansion, d’un module-clé
solaire et de capteurs plans à haute efficience de 11,8 mètres
carrés. Le chauffage à mazout procure la sécurité nécessaire si
l’ensoleillement vient à manquer et si la chaleur fournie par les
panneaux n’est plus suffisante.
Cela étant, l’énergie de base de l’installation reste le mazout.
«Nous pourrions aujourd’hui nous raccorder au réseau de gaz
naturel, mais nous n’en avons nullement l’intention», assure
Stéphane Saladin. «Imaginez-vous, avec 80 francs de charges
de chauffage et une installation respectant les critères
écologiques les plus exigeants, que pourrions-nous demander
de plus?».
Légende: L’accumulateur solaire Hoval CombiSol à
stratification assure l’appoint de chauffage et la production
d’eau chaude. (Source: UP)
Légende: La chaudière à condensation à mazout Hoval Multijet
de 12 kW fournit une énergie de base très économique.
(Source: UP)
Légende: Six panneaux solaire de 2 mètres carrés chacun,
intégrés à un pan de toit orienté plein sud. (Source: UP)