communiqué de presse OUTSIDE

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communiqué de presse OUTSIDE
ÉCOLE
EUROPÉENNE
SUPÉRIEURE
D’ART DE BRETAGNE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Brest - Lorient - Quimper - Rennes
Semaine d’intégration
Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne
site de Brest
du 13 au 16 septembre 2016
Les 212 étudiants de l’EESAB-site de Brest vont, sous la
conduite d’artistes et de designers invités, participer à
différents ateliers de production plastique, relatifs aux
notions de territoire urbain, d’extériorité et de frontière.
OUTSIDE : mettre son nez dehors, sentir l’air du temps, vivre
la ville et s’emparer de la matière urbaine pour en faire
de l’art ! L’ambition de créateurs pour qui Brest servira de
terrain de jeux et donnera lieu à des expérimentations plastiques et propositions artistiques, à découvrir à l’école le
vendredi 16 septembre à 12 h 30 ( suivi d’un buffet).
Les intervenants :
Eléonore SCHLECHT, dessinatrice et sérigraphe
Aymeric CAULAY, artiste plasticien
Thierry GORON, réalisateur
Thomas DELLYS, designer
Maude MANDART, artiste
Vincent TANGUY, artiste plasticien
Elisa LE MERRER, artiste
Bureau Cosmique, association d’architecture
Ronan LECROSNIER, artiste et photographe
EESAB - Site de Brest
18, rue du Château
29 200 Brest
02 98 00 87 20
[email protected]
Contact presse
Isabelle Laurent
02 98 00 87 47
[email protected]
www.eesab.fr
ÉCOLE
EUROPÉENNE
SUPÉRIEURE
D’ART DE BRETAGNE
Brest - Lorient - Quimper - Rennes
Eléonore SCHLECHT
Plan collaboratif et sérigraphie
Le workshop mènera une réflexion autour du territoire, de la traversée de l’espace public, on posera des
questions liées à l’expérimentation de son propre territoire et du regard porté sur son environnement quotidien. Que perçoit on ? Que donne t-on à voir ?
Ce workshop donnera lieu à la création d’un plan de la ville de Brest (ultra centre) qui s’appuiera sur les
prélèvements individuels des participants. La technique de sérigraphie sera choisie pour réaliser la carte
collaborative.
Le travail sera organisé en deux temps, un moment de sensibilisation aux différents types de cartes et
leurs divers desseins ou dessins puis la représentation de son expérience du lieu avec le travail d’observation et de collecte graphique.
Et dans un second temps, l’apprentissage de la technique sérigraphique, la création du plan de manière
collaborative et la réalisation de l’impression multiple de cette carte collective.
Aymeric CAULAY
Le rapport au territoire est un enjeu déterminant. A l’heure de forts déplacements de populations, il invite
à s’interroger sur le lieu où nous sommes, où nous prenons racine et le sens qu’il a pour nous. Les déplacements ont ponctué l’histoire de l’Homme qui a toujours voulu laisser des traces de son passage : peintures rupestres pour témoigner sur terre, fier drapeau sur la lune pour revendiquer l’espace, mais en mer,
quelles traces honorables l’Homme laisse-t-il de son passage?
« …Une œuvre d’art doit être une expérience vécue : c’est-à-dire sortir de sa condition d’objet isolé que
l’on regarde et entrer en relation avec le spectateur de manière à favoriser son acuité au sensible.»
Partant de ce postulat et partant de l’enfant que nous avons été qui se souvient d’avoir tiré un trait pour
relier un point à un autre pour reconstituer un dessin mystère, les étudiants sont invités à se réapproprier
cette esthétique populaire à travers la signalétique maritime. Ils joueront avec les marées pour tirer un
trait et laisser leur trace qui pourra alors faire écho aux étoiles que l’on relie pour reconstituer la carte
du ciel étoilé.
A l’aides de bouées maritimes et de divers matériaux, ce territoire d’investigation deviendra progressivement un terrain de jeu et oscillera ainsi entre l’innocence de l’enfant qui joue et la réflexion de l’homme
qui par sa trace, transmet et fait témoignage.
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Thierry GORON
vidéo
Les étudiants de première année arrivent à l’EESAB avec l’enthousiasme et l’énergie des débutants, mais
aussi avec l’appréhension qui accompagne toujours les premières fois. Pousser les portes de l’EESAB n’est
pas une première fois anodine, elle est souvent le résultat d’un engagement artistique , d’une lutte et d’un
courage.
L’idée de ce projet est de permettre à ces jeunes étudiants de parcourir leur environnement intra et extra
muros en imaginant que l’école est leur ville et la ville est leur jardin.
Je propose que ces jeunes gens puissent arpenter leur ville-jardin , que l’espace public soit leur medium
artistique et que chacun puisse y faire l’ intervention de son choix en utilisant les matériaux et les techniques qu’ils seront amenés a développer au cours de leur cursus.
Chaque intervention sera filmée. Ce parcours citadin, ces interventions de rue vont former une première
cartographie simple de la ville et de l’espace public qui les entoure.
Puis chaque étudiant choisira un espace au sein de l’école, un espace plutôt sombre, des coins d’école un
peu oubliés ou peu fréquentés qui serviront d’écrans pour un vidéo projecteur qui diffusera les images des
performances de chacun, c’est la ville qui viendra éclairer les recoins sombres de l’école pour mettre en
lumière la cartographie souterraine de celle-ci.
Ces projections seront à leur tour filmées puis projetées sur des écrans totémiques à la manière de Nam
June Paik
C’est cette double cartographie juxtaposée qui constituera le travail final et qui, peut être, modestement
aidera ces jeunes étudiants à savoir ou ils sont et où ils vont.
Maude MANDART
Le voyage est souvent le point de départ de mon travail. Je collecte et glane des événements, des images,
des expériences de vie qui m’inspirent la conception de sculptures, vidéos et peintures.
J’ai porté mon attention ces dernières années sur l’habitat et l’habiter en rencontrant des modes de vie
singuliers et en observant des conditions relatives à l’habitation. Mon travail plastique et vidéo vacille
entre mettre en scène la réalité ou la filmer à son insu.
Dans le cadre du workshop, je souhaite proposer de partir à la collecte d’images et de matériaux de
récupération dans la ville de Brest afin de réaliser plusieurs tableaux vidéo « architecturaux» : Comment
révéler un sens caché à un espace ou un lieu ?
Les matériaux collectés seront une manière d’affirmer l’attention portée à ce qui nous environne et de se
rendre compte de ce qui capte ou non notre attention sur la ville. La composition permettra ainsi l’expérimentation d’une écriture visuelle qui, à partir d’éléments hétérogènes glanés, invite à construire un
nouveau regard.
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Brest - Lorient - Quimper - Rennes
Thomas DELLYS
design
Le workshop d’intégration a pour but de sensibiliser les élèves à la création d’un dispositif destiné à
l’espace public.
Les enjeux de cette réalisation sont la manipulation de la matière, l’appropriation des outils d’atelier et
l’approche de la conception de projet.
La réalisation porte sur la construction d’un dispositif roulant et compact, déplaçable à pied et permettant
la confection d’une cuisine de rue, lors d’évènements publics, vernissages ou évènements liés à l’EESAB.
Les étudiants interviendront sur un projet de base pour penser sa modularité et définir les fonctionnalités exactes de ce dispositif. Ils devront également mettre en place un menu, et penser la restitution du
workshop au travers de l’organisation d’un réceptif mettant en condition la réalisation.
Le but étant de proposer un projet pérenne pouvant être utilisé par l’association des étudiants Laboz’arts
pour différentes occasions et leur permettant d’assurer un roulement financier par la réalisation de recettes simples.
Vincent TANGUY
Archéologie et scénariospossibles des anomalies
Le projet de workshop est d’étudier et de s’approprier les anomalies présentes dans l’espace public.
Formées pour différentes raisons, qu’elles soient météorologiques, résultant d’obsolescentes de matériaux,
d’erreurs humaines, d’enchaînements de situations incongrues, votre recherche, dans un premier temps, est
celle de capter et d’extraire ces anomalies.
Puis, vous créerez individuellement ou en petit groupe, une histoire, un objet, ou autres, expliquant l’apparition de ces « bugs du réel ». De la simple photographie en passant par la vidéo, par des formes, jusqu’à
rejouer des situations via des performances, tous les moyens sont possibles et imaginables.
Il s’agira ensuite de faire une restitution qui mette en lien chaque éléments les uns avec les autres afin
de créer un ensemble, une histoire, une atmosphère.
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D’ART DE BRETAGNE
Brest - Lorient - Quimper - Rennes
Elisa LE MERRER
Dispositif LA BOITE NOIRE, autour du film 2001, L’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick
Une feuille blanche artistique dans une structure cubique, comme un cocon pour protéger l’idée pure et
première de l’artiste, avant de la faire entrer en résonance avec le public; c’est LA BOITE NOIRE.
« La théorisation de la boîte noire, est utilisée pour désigner l’être conscient qui répond aux stimulations
de l’environnement ». Norbert WIENER
Dispositif plastique et performatif, LA BOITE NOIRE est un objet, une structure cubique de 3 mètres x 3
mètres, en bois, une cellule blanche mise sous la surveillance de l’oeil d’une caméra.
À travers ce workshop, en hommage et en référence au film 2001 Odyssée de l’espace, les étudiants
seront guidés pour s’approprier le dispositif par un travail du corps, du mouvement et du déplacement
dans l’espace avec différents outils : préparation physique, exercice de relaxation, pour rendre le corps
disponible au mouvement.
En parallèle, ils seront amenés à réfléchir sur la notion de cadre, le hors champs, la lumière, la durée
d’un plan et le son.
Une ouverture publique sera prévue à la fin du workshop avec présentation en direct du travail.
Bureau Cosmique
BREST, Fiction et GSM
La ville est faite de paysages imbriqués, juxtaposés. Il y a les vernaculaires, les militaires, les émergents.
Ils forment des pages épaisses au sein desquelles se dessinent des couches d’écriture en trois-dimensions.
En faire le carottage géologique, c’est révéler le palimpseste, le palimpseste c’est le territoire.
Déambulations, pérégrinations et dérives seront les modes opératoires de ce workshop afin d’effeuiller une
à une les différentes couches de cette ville, Brest.
Ronan LECROSNIER
État d’ébriété numérique
L’objectif de ce workshop est de s’emparer (avec toute la latitude d’interprétation que ce mot entend)
d’usages, abus, bugs, artefacts, flux, phénomènes du web, de la culture numérique. L’idée étant de
provoquer ou de déceler des failles dans cet univers numérique un peu trop... infaillible. La matière
première des éléments à détourner peut être de nature variée : images, son, musique, vidéos, textes, jeux
vidéo, réseaux sociaux et cetera. Le thème commun aux différents workshops de cette semaine est Outside
/ l’espace public. Il s’agira pour nous du web, de l’environnement numérique, en tant qu’espace
public. La forme des restitutions est à définir : ces formes virtuelles resteront-elles sur les écrans où
doivent-elles être retranscrites dans l’espace public réel ? Si oui, de quelle manière ?
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