« Oh l`amour d`une mère ! amour que nul n`oublie ! Pain merveilleux

Transcription

« Oh l`amour d`une mère ! amour que nul n`oublie ! Pain merveilleux
« Oh l’amour d’une mère ! amour que nul n’oublie !
Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !... »
Victor Hugo (Les feuilles d’automne)
J’ai su cet été que nous ne nous reverrions plus, j’ai senti cet appel pour venir t’embrasser une
dernière fois.
Je suis heureux de t’avoir présenté ta postérité, ces deux petits enfants qui gardent précieusement une
trace de toi et ta mémoire.
Ton regard, tes expressions se retrouvent en eux…
Il t’a fallu du courage pour vivre tôt sans ta mère et quelques temps plus tard sans ton père.
Où es-tu allé chercher cette générosité, cet amour que tu as su donner ?
Inexplicable et mystérieux, c’est la beauté de l’engendrement qui transforme les êtres.
Se dépasser dans la maternité.
Quelle patience merveilleuse envers nous, quelle tendresse profonde…
Tu viens de partir en cet automne, de t’endormir avant l’hiver et le bleu que tu aimais va t’accueillir
dans la lumière.
Jamais je n’oublierai ce que tu m’as légué, ce don précieux qui fait vivre et porte en lui l’éternité.
Je t’embrasse du même Amour que tu m’as donné.
Ton fils Jean-Luc sa femme et tes deux petits enfants Estelle-Marie et Pierre-Alain.