Figaro - Amis de Wissant

Olivier,un
Jean,Claude
gtrandMonsieurde la moûo
SYLVAIN
trESER
n !'aî eu tle lo clonce toufe
nru crnrià e. L.uvie m' u g {ttè.
II est nonttcl que je.fitsstt u.n
ge*te. > Aiu.si s'expr'imait
le
Je:ur-Claucle Olivier,
27 novet1rbre dernier, lnrs
de là Telùisg.d'ttn chfuue en
favçur de I'lnstitut du cerveau e!.de.h m0elle,éBiiriere
créêe par son arni legrofesserr Gfuarql Sailtent à I'hôpital rle La Selp(lrièrc, à lla.!is, Le montârlt du .soutièn
t€nu secrêt crirrespondâit au
fruit de l'intégralité rte l:r
velrte de sqs effets personnels accumulés tolrt ;ru long
rle sa ciurlèr.g chez Yarnaha
Fraùce, des vètements en
p&s.s;Àn!pâr les caSques cle
iôurse, saris trublier quelques motos emblénr:itiques
<le I'histoire de la firnre 4t
cliirpason.
Oette actiun sincère et désintér'essée ténloigle de ses
qudite$ hurrurines imntenses et ruHrùnerne[t sehées
par celles et ceux qui I'ont
côtol'é tout au long d'une
carrière lrrillurte.
L'étoffe duchampion
Jeâ[.Clâude était un homrne <le déti, épris de vitesse
et de compétition. (ln vinrs
co[trâcté en :$sistant à 8
a,ru au grancl prix de I'ACF à
Reims oir srn père était engagé, <Cejour-L, nus lxrIrJ,-.sitfgrs' n'étoient uttres
que las dpcnrser de À4au{ce
Trintignont et Juol ll{cnuel
Fiongio>; nous révéla-t-il
récemment, Grâce à lui, à se
clairvoyance, à son culte de
llexigence, ù son eliscernement, la rnoto clevient un
'phénomène grand public et
llirrnaha lui dnit son parcorr-s.dâns I'Hexù gone,
Nous sommes en 1965.
(irruague Olivier, gentJenlan driver éméfite, clem:rnde à Auguste Veuillet,
qui a fondé la société Sonauto churgée d'irnlxrrter
les Forsche en Fr:rnce. cle
prendre en stage son fil!
Jean-Claude; Sa prenûère
nrisslon: ven<lre les quelcçrea deut-roues nrotcrrisés
qre la firnre japonaise Yanrahl vient de lui cnnfier,
Four irire comraîtrs et
âdopter ces machines d'nn
nouve[u genre, il chruge
qu:rtre nrodèles dans ure
carniomette etpart à la rencontre cles conc'essionnaires. Le succès est rapidemenl nu rmdez-vous. Poru
le
rcmercier,
Auguste
Vçuillet ltriutllise, en 196S,
À engagel la marque u1rtlia*
pason dans l"êprcuve du Bol
d'or. Ainsi nâit I'hi-stoirË
d'arnsur de }'murha avæ lr
compétition.
D'ai.llerus,
mènre si à l'épm1ue Auguste
Vetdllet lulconseille clecourir phtôt après les ve[tes
clue de faire de la compétirion, Isan-Claude Olivier
est persuaclé qrre llengageme-n! dâlts des épl:euver
sporlives particlpe à, ls no1Ôriétéel à I'imnJre.I:rimrmi.
(bt aut0didâcte pleùr de
br:n serrset doué lxur les affaires devine les rnodtxr, les
devauce. Parfois. il les crée.
C'est âinsi le cas krrvlu'en
1969. il founrit tne 125 à
Br'igilte Bu'dot. I-'ilrmge de
I'actrice sillonnant les ruelles de Saint-Tropez.au guidnn de la rnachine jâponâtse
fait. le tour du monclè. A sa
naniêre, Jean-Claude a invÊaté le rniiketing moderne oir sport, Jet-rset et exploils fontbon tneluge.
Admiration et respect
Homnre de conviction. il va
aussi ntcxlifier le cours des
événements en .rppuyant le
développernent d'rur mrdè Ie ou en clemandânt h commercfuli$ation en Europe
d'une tnachine prévue au
dépârt rulitpement pour les
Etats-Unis, cdrillle ce fut Ie
caspourlaV-Max.
Jean*Claudê Olivier. alias
< JCO >
va
largement
conlritruer à la réussite de
toute une générâtion cle pilofes mot0, depuis nolâlnment le titre mo[dia] de Patrick Pr)ns€!r 1979jraqrfaux
six vicloires de Stéphrne
Peterhansel au Dak:u- en
pâssânÎ par les titres de
Chdstian Sarron en 1984 et
Jacky Vimond en 1986. JCO
ne va pts se contenter de
soutenir l'éclosl'on d'nne filière française. Le Dlkar va
devenir le terrain favori de
son envie cle se surpasser. ll
y pal ticiperÀ à netf rcprises.
Nleillerr chssement: une
dcuxiènrc plaæ cn 198.5.
illais le dotte a louirws
plané sur la. rnanière dont
son concurrent avait remporté la course. AninÉ d'un
pur ejprit chevaleresque"
JCO ne pcrrterapas réclarnation mais r€sterâ1xnr beauctlup le vainqueul moral de
ætte édition. Ce résullat digne des plus grânds lui vâut
l'arlnùationet de respect de
tous les 1:ilotes professionnels. . Mû credibilitr| de mctno,ger s'est ùtouvée renJorc,k
gn mon inqrlicuti(m encr)wse. > L'aclrâuline. JCO va Ia
trouver au"çsi.s\rrture planche-à-r'oile avec laErelle il
trave$en
la Manche. En
l99lJ, il prend le vohnt de la.
filiale Yamaha Motor. Frârrce
mlwellenrenJ cÉé. ll la
quitte en 2010 avec le sentimenl du dev.)ir rcconuli.
Le destin a voull que ce
:spcrtil :rccompli. qui a joué
,au câsse-c0u toute sâ vie Êt
bravé les âccidents à plusieurs reprises.sur les pirlcs
du ltaris=Dakaq, fouve, Iâ
:mûft suÏ l'âut{rfoute Al.
Comme Coluçhe, c'est un
corniorr qqi a briSé sâ trâje{:.toire à quelques.sernaines de
féter lier 68 ar$.
Le monde cle la rnotn
pleffe un grnntl illonsieur
dnnt les quatités humaines
et le professiorurglisme forçaient le n{Dect. Ld Figorû
.pleure rrn arni, A se"spmc!es, sr tâmille, sâ femme
'Colelte et à ses-enfânl"$ David StÉrilrene et Astrid.