Cela va de soi

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Cela va de soi
BOX
N˚ 74 – 3e trimestre 2009
Cela va de soi
Photo de couverture : la première EcoSphere a vu le jour à l’époque où les ingénieurs de la NASA cherchaient à
développer des écosystèmes capables de s’autoalimenter, en vue de voyages plus longs dans l’espace. Plantes et
animaux y vivent en parfaite harmonie les uns avec les autres.
Un cycle de vie parfait
Les algues transforment par photosynthèse le dioxyde de carbone fourni par la lumière et par l’eau de mer contenue
dans l’EcoSphere en oxygène, dont ont besoin les crevettes. Celles-ci se nourrissent d’algues et de bactéries. Les
déjections des crevettes sont transformées par les bactéries en nutriments que les algues utilisent pour leur croissance. Crevettes et bactéries rejettent du dioxyde de carbone, bouclant ainsi le cycle.
Source : www.ecosphere.ch
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Editorial
La durabilité, un principe de base chez Model
Laboratoire cantonal de Zurich - Sécurité des emballages alimentaires
Interview Michael Huber München GmbH - Encres et produits alimentaires
Interview Chocolats Halba - Le chocolat, un plaisir durable…
artistGuide - Emballer avec créativité
Interview Napac AG - Innovation : des matériaux en fibres végétales
Pack Shop - 0842 626 626
Groupe Model - Certification FSC pour Model AG et Thurpapier
Un projet original - KaSchuTi - Un bureau multi-usages
ÉDITORIAL
LA DURABILITÉ,
UN PROCESSUS CONTINU
Martin Model
L’idée de durabilité est apparue pour la première fois au
XVIe siècle lorsque l’on s’est retrouvé confronté à d’importants besoins en bois pour l’industrie minière et qu’il a fallu
exploiter raisonnablement les forêts. Le développement
durable tel qu’on l’entend aujourd’hui a été défini dans
le rapport Brundtland des Nations-Unies comme un mode
de développement qui répond aux besoins du présent
sans compromettre la capacité des générations futures de
répondre aux leurs.
Si tout le monde parle de durabilité, c’est d’une part
en raison des changements climatiques, d’autre part en
raison de la crise financière, dont la prochaine génération
ressentira également les effets.
Model étant une entreprise familiale, la notion de durabilité est l’un de ses principes de base. Créer des valeurs
durables dans l’intérêt de ses clients, de ses actionnaires
et de ses collaborateurs, telle est son ambition affichée.
C’est en effet ainsi qu’elle pourra se positionner comme un
partenaire et un fabricant solide, poursuivre sur la voie de
la croissance à long terme, investir dans de nouvelles technologies et occuper une place de leader sur de nouveaux
marchés. En 2005, le Groupe Model s’est vu décerner
le prix « Thurgauer Apfel » en récompense de ses efforts
en faveur de la durabilité.
Nous concevons pour nos clients des solutions
d’emballage et des présentoirs en carton plat ou en carton
ondulé de grande qualité, qui sont à la fois fonctionnels,
attrayants et écologiques. Face aux changements
climatiques et à la raréfaction des ressources, la question
de l’éco-compatibilité se pose de plus en plus. C’est pourquoi nous privilégions les matériaux recyclés et les matières premières renouvelables, et faisons en sorte que nos
emballages soient produits en circuit fermé et affichent un
poids réduit. Autant de mesures qui limitent leur impact
sur le climat.
La hausse des prix des matières premières et de
l’énergie accroît la compétitivité du carton plat et du carton
ondulé. La nécessité de recourir à des énergies alternatives ayant été identifiée assez tôt, nos deux usines de
papier réutilisent la vapeur d’eau générée par la combustion des déchets. L’optimisation de nos processus de
production passe toutefois par des innovations continues.
Parfois, ce sont nos clients et nos fournisseurs qui nous
guident sur le chemin de la durabilité…
Nous devons toujours garder à l’esprit que les conditions-cadres peuvent changer : ce qui, hier, était considéré
comme durable peut ne plus l’être demain. Nous espérons
en tout cas que le développement durable restera d’actualité et qu’il ne sera pas occulté par des considérations
purement économiques du fait de la récession actuelle. Le
Groupe Model fera en tout cas tout son possible pour que
les générations futures puissent couvrir leurs besoins.
Martin Model
02–03
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Groupe Model LE Groupe MODEL INFORME
La durabilité, un principe
de base chez Model
Ceux qui pensent qu’il existe une voie royale en matière
de durabilité risquent d’être déçus… Car les débats
autour des solutions à adopter continuent à faire rage.
Une chose est sûre : tous les acteurs du marché doivent
communiquer davantage afin de mettre en œuvre des
solutions judicieuses qui puissent être comprises par le
consommateur. Le Groupe Model, fabricant d’emballages
en carton plat et en carton ondulé, met tout en œuvre
dans ce domaine afin de rester parmi les meilleurs de sa
branche.
Orientation client
Notre objectif étant d’établir une relation de longue
durée avec nos clients et nos partenaires, nous veillons à
entretenir avec nos clients des relations de confiance
et de qualité.
Nos collaborateurs
Fidèle à sa philosophie d’entreprise, le Groupe Model
encourage le développement des compétences techniques
de ses collaborateurs dans divers domaines et promeut
l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.
La sécurité financière
La philosophie du Groupe Model est de rester concentré
sur ses activités-clés. Conçue autour de solutions d’emballage intelligentes, son offre complète de prestations
lui permet de poursuivre sur la voie de la croissance tout
en combinant rentabilité et durabilité, et de renforcer sa
compétitivité. Continuité, solidité et conscience aiguë
des risques sont les maîtres-mots de sa stratégie à long
terme. Créer des valeurs durables dans l’intérêt de ses
clients, de ses actionnaires et de ses collaborateurs, telle
est son ambition affichée. C’est en effet ainsi qu’il pourra
se positionner comme un partenaire et un fabricant établi,
poursuivre sur la voie de la croissance à long terme et
occuper une place de leader sur de nouveaux marchés.
Des solutions d’emballage intelligentes
Le Groupe Model conçoit et développe des solutions
d’emballage et des présentoirs en carton plat ou en carton ondulé de grande qualité, qui sont à la fois fonctionnels, attrayants et écologiques.
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Protection de l’environnement
Prôner une approche globale de la protection de l’environnement qui puisse être appliquée par la mise en place
d’optimisations régulières est essentiel pour Model.
Cela passe en premier lieu par une utilisation raisonnée
des ressources. C’est pourquoi nous investissons dans
les technologies les plus modernes qui permettent de
produire des emballages en carton plat et en carton ondulé de façon respectueuse de l’environnement.
La responsabilité économique et écologique, la
compétitivité et la haute responsabilité sont des principes
chers au Groupe Model. Ce sont eux qui permettront
au groupe de se développer sur le long terme et de créer
des conditions-cadres durables au sein de toutes les
unités de l’entreprise.
interview
Sécurité des emballages alimentaires
Partage d’expériences avec le laboratoire cantonal de Zurich
Rolf Etter, responsable du
laboratoire de contrôle alimentaire
de Zurich
La sécurité des emballages alimentaires et donc la migration de leurs composants vers le produit lui-même est
une thématique complexe, qui n’est pas sans inquiéter
le consommateur. En tant que fournisseur d’emballages,
Model se situe en quelque sorte au bout de la chaîne de
production. C’est pourquoi nous accordons une grande
importance au partage de savoir-faire avec les laboratoires,
les fabricants d’encres et de vernis, ainsi que nos autres
fournisseurs. En abordant la problématique de manière
proactive, nous sommes à même d’optimiser les emballages et d’évaluer les risques avant que les problèmes
surgissent. C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec les experts des différents domaines.
Dans le cadre de la certification BRC/IoP, nous
avons mis en place un formulaire qui doit être complété
par le client, c’est-à-dire par le producteur. Il nous permet de mieux connaître l’emballage primaire du produit
alimentaire.
Quelles normes et recommandations existe-t-il dans le
domaine des emballages alimentaires ?
Model suit la recommandation BfR XXXVI relative aux
objets usuels du DFI. Explication des fabricants d’encres
d’impression compatibles avec une utilisation alimentaire : « Le processus de migration vers le produit dépend
fortement du type et des conditions de transformation
du contenant. C’est pourquoi il faut bien vérifier les
propriétés de migration des emballages en carton ondulé
destinés à entrer en contact (indirect) avec les denrées
alimentaires. Les valeurs de migration du produit final
doivent être celles autorisées pour l’utilisation du produit,
ce qui est de la responsabilité du fabricant de l’emballage. C'est pourquoi Model n'accepte que des matières
premières pour lesquelles une déclaration de conformité
peut être fournie. Le client sait ainsi quelles évaluations
de migration il doit encore réaliser sur le produit final.
C'est le seul moyen pour le transformateur de garantir
que le produit final respecte les valeurs de migration pour
l'utilisation visée. »
On comprend aisément qu’il ne peut y avoir d’emballage optimal que si chaque intervenant sur la chaîne de
production et d’emballage connaît parfaitement la fonction
de son produit.
Le laboratoire cantonal de Zurich – Des plates-formes
de partage d’expériences pour les objets usuels
Interview de Christoph Bürgi, responsable du secteur
Objets usuels et produits alimentaires d’origine végétale,
de Konrad Grob, responsable du département de chromatographie des gaz, et de Gregor McCombie, responsable
du département en charge des éléments et des composants, par le délégué à la qualité et le responsable du
service de développement.
Quelles sont les missions essentielles du laboratoire cantonal ?
Dépendant de la Direction de la santé publique, le laboratoire cantonal de Zurich veille au respect de la législation
sur les produits alimentaires. Il s’assure notamment que :
1. les consommateurs n’ont pas accès à des aliments ni à des objets usuels susceptibles de représenter un danger pour leur santé ;
2. les conditions d’hygiène sont respectées en matière de contact avec les produits alimentaires ;
3. les fraudes en matière de produits alimentaires sont évitées.
interview
Le laboratoire procède à des analyses chimiques, microbiologiques, physiques et sensorielles sur les produits
soumis à la législation sur les denrées alimentaires.
Il effectue également des inspections dans les
quelque 11 000 entreprises de produits alimentaires, qui
peuvent faire l’objet de contrôles inopinés à tout moment.
Que pense le laboratoire cantonal de la situation dans l’industrie
de l’emballage et notamment de la sécurité des emballages de
produits alimentaires ?
Le principe de la barrière fonctionnelle introduit dans la
4e modification de la directive concernant les matériaux
et objets en matière plastique (directive 2007/19/CE) fixe
une limite officielle pour la migration (10 ppb dans les
denrées alimentaires), en-deçà de laquelle même des
composants non autorisés peuvent être utilisés dans les
couches autres que celles en contact avec le produit alimentaire. La résolution AP 2005 (2) du Conseil de l’Europe
fixe également un seuil de 10 ppb pour les composants
des encres qui n’ont pas été évalués.
Un pas a été franchi puisqu’il est désormais possible
d’évaluer, en application de l’article 3 du règlement CE
1935/2004, la migration de substances ne faisant l’objet
d’aucune base d’évaluation et pour lesquelles il n’existe
quasiment aucune donnée toxicologique. Par ailleurs, il faut
savoir que la limitation au strict minimum ou la détection
de la migration de substances non réglementées est bien
souvent un enjeu de taille à la fois pour le fabricant et pour
l’analyste.
Les composants des emballages tels que les encres
d’impression et les colles étant choisis parmi des milliers
de substances, il est impossible pour une autorité officielle
de valider chacun d’eux dans un délai correct et pour un
coût raisonnable.
Tout au long de la chaîne de production, les BPF doivent être respectées. C'est pourquoi une pratique s’est imposée sur la chaîne de création de valeur : l’établissement
d’une déclaration de conformité pour chaque substance.
D’autres substances font-elles l’objet d’analyses ?
Les tests sont effectués à tous les niveaux. Actuellement,
ils concernent surtout les résidus d’encres d’impression
et de vernis dans les pâtes.
Gregor McCombie, Christoph Bürgi et Konrad Grob
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Que diriez-vous de la collaboration avec l’industrie de
l’emballage ?
La moyenne annuelle en matière de contestations pour les
objets usuels et les produits alimentaires est relativement
élevée. C’est sûrement possible de l’améliorer. Le fabricant de l’emballage comme son fournisseur doivent être
plus attentifs aux matériaux qu’ils utilisent.
Conclusion
Communiquer tout au long du cycle de production est essentiel pour garantir que l’emballage sera propre à accueillir
des denrées alimentaires sans risque pour la santé du
consommateur. Chaque acteur de la chaîne devrait connaître les étapes antérieures du processus de production ainsi
que la mission de l’intervenant suivant. La connaissance
des risques potentiels permet d’effectuer des analyses
sur le produit emballé et de voir s’il est sensible ou non au
phénomène de la migration.
La clé de la sécurité des emballages réside dans la
réalisation d'opérations de conformité tout au long de
la chaîne de production. Celles-ci seront facilitées par le
choix d'un faible nombre de substances non critiques.
Bases légales relatives aux emballages des denrées alimentaires
La législation actuelle sur les emballages des denrées alimentaires est complexe. Au niveau
européen, elle se fonde sur le règlement CE 1935/2004 d’octobre 2004 et le règlement CE
2023/2006 venant le compléter.
Champ d’application : le présent règlement s'applique aux matériaux et objets […] dont on peut
raisonnablement prévoir qu'ils seront mis en contact avec des denrées alimentaires ou transféreront leurs constituants aux denrées alimentaires dans les conditions normales ou prévisibles
de leur emploi. Ainsi, tous les matériaux qui ne sont pas séparés du produit alimentaire par une
barrière ou qui présentent une barrière de protection peu efficace sont considérés comme étant
en contact direct avec le produit alimentaire. Cela vaut même pour une séparation par phase
gazeuse.
Art. 3 du règlement CE 1935/2004 :
Les matériaux et objets […] sont fabriqués conformément aux bonnes pratiques de fabrication
afin que, dans les conditions normales ou prévisibles de leur emploi, ils ne cèdent pas aux
denrées alimentaires des constituants en une quantité susceptible :
a) de présenter un danger pour la santé humaine ou
b) d’entraîner une modification inacceptable de la composition des denrées ou
c) d’entraîner une altération des caractères organoleptiques (goût, odeurs) de celles-ci.
Ces dispositions ont été transposées dans les législations nationales par les pays membres de
l’UE et par la Suisse*. En Suisse, une réglementation encore plus explicite sur les encres pouvant être utilisées sur les emballages de produits alimentaires entrera en vigueur dans 6 mois.
Elle sera très probablement adoptée en Allemagne.
Exemple de l’application en Suisse : la recommandation BfR XXXVI s’applique aux objets usuels
monocouches ou multicouches en papier, en carton plat et en carton ondulé ayant vocation à entrer en contact avec des denrées alimentaires ou pouvant déteindre sur celles-ci. Cela signifie que
même les produits n’étant pas strictement en contact avec les denrées alimentaires (revêtements
extérieurs ne comportant pas de barrière isolante) tombent sous le coup de cette prescription.
* La Suisse a sa propre législation : ordonnance sur les denrées alimentaires et les objets usuels (RS 817.02) et
ordonnance du DFI sur les objets et matériaux (RS 817.023 21).
Michael Huber München GmbH INTERVIEW
Encres et produits alimentaires
Le groupe Huber est l’un des leaders européens en matière d’encres d’impression pour emballages, notamment d’encres pour
l’impression offset. Parmi les produits développés ces dernières années, on compte des encres à faible migration destinées à l’impression sur papier ou sur carton pour les emballages alimentaires. Petit tour d’horizon avec Josef Sutter, Key Account Manager
dans le domaine des encres d’impression pour emballages alimentaires.
Les encres et les vernis ont envahi notre quotidien : on les
trouve sur les textiles, le mobilier, les murs, la vaisselle... Sans
oublier les emballages, dont les couleurs sont choisies avec soin
afin que nous les remarquions dans les rayons. A quoi veillezvous tout particulièrement lorsque vous développez de nouvelles
encres pour qu’elles soient bien adaptées à leur support ?
Josef Suter
Encres d'impression pour emballages
alimentaires
Los de la conception d’encres d’impression, nous devons
prendre en compte une multitude d’aspects, au premier
rang desquels bien sûr l’imprimabilité sur les machines
d’impression spécifiées. L’accroissement de la rapidité
des machines impose par exemple une adaptation continue des systèmes d’encrage. D’autres facteurs sont tout
aussi importants, comme le matériau imprimable utilisé,
les exigences posées en termes de traitement (résistances, ennoblissements, formes devant être prises par
l’emballage) et d’alimentation des machines (propriété de
glissement, soudabilité, résistance à la soudure).
La nature du bien à emballer, les conditions de stockage
et les conditions d’utilisation du produit fini ont elles
aussi une influence sur le choix de la composition des
encres d’impression (propriétés sensorielles, résistance
à la congélation / au micro-ondes / au four à chaleur tournante …). Enfin, le fait que l’emballage soit imprimé ne
doit pas poser de problème lors de son élimination.
On entend de plus en plus parler de problèmes de migration
des encres ou des vernis appliqués sur les emballages alimentaires vers le produit lui-même. Que faites-vous pour protéger le
consommateur et pour l’informer ?
Il y a plusieurs années déjà, le groupe Huber a développé
un système d’encrage et de vernissage exclusif dédié à
l’impression offset d’emballages en papier et en carton.
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Ce système, baptisé MGA®, évite tout risque de migration vers le produit alimentaire de substances n’ayant
fait l’objet d’aucune évaluation toxicologique. Le produit
emballé ne peut donc pas être contaminé par l’encre
d’impression. MGA® constitue un système d’encrage
sûr pour les emballages de denrées alimentaires. Nous
proposons également un autre système, Gecko®, pour
l’impression flexo et le gaufrage. Ces encres contiennent
exclusivement des matières premières qui ne présentent,
dans leur couche sèche, aucun potentiel de migration,
ou qui sont autorisées à entrer en contact avec les
denrées alimentaires. Tous leurs composants sont pris
en compte. Les encres et les vernis MGA® sont élaborés dans des ateliers séparés selon des directives BPF
strictes, de manière à éviter toute contamination par des
substances non évaluées.
Quelle interaction peut-il y avoir entre les encres et leurs
supports ?
L’adhérence sur les supports utilisés est l’une des principales caractéristiques prises en compte dans l’élaboration
des encres.
Comment vous assurez-vous qu’aucune réaction chimique
indésirable ne se produira ?
Aucune réaction chimique ne se produit lors du processus
d’impression, qui est pour l’essentiel physique. Lors du
traitement des encres UV, nous choisissons les composants
de manière à exclure tout risque de réaction chimique.
Comment informez-vous les entreprises qui utilisent des encres
et des vernis ?
Outre des informations techniques sous forme écrite, nous
fournissons à nos clients des conseils appliqués sur site.
Nous proposons par ailleurs des formations sur différents
sujets (séminaire sur les produits d’impression destinés au
secteur alimentaire, p. ex.) via nos INK ACADEMIES.
Quels éléments influent sur les propriétés des encres et
des vernis ?
C’est en premier lieu le choix des matières premières et
des additifs qui influe sur les propriétés des encres et des
vernis. Celles-ci sont définies en fonction des contraintes
imposées.
Qu’en est-il du développement d’encres et de vernis compatibles
avec les denrées alimentaires ?
Les encres et les vernis MGA® et Gecko® ont été spécifiquement conçus pour une utilisation sur la face extérieure
des emballages alimentaires. Compte tenu de leurs
composants et des BPF respectées lors de la production,
ils peuvent également être appliqués sur des matériaux
qui ne disposent d’aucune barrière anti-migration.
Ces produits ne se prêtent toutefois pas à un contact
direct avec les denrées alimentaires.
Que pensez-vous des mesures mises en œuvre par l’industrie de
l’emballage en matière de sécurité des emballages alimentaires ?
Les emballages alimentaires se composent généralement
de plusieurs matériaux, qui doivent être choisis et traités
de manière à éviter toute contamination du produit
emballé par des substances nocives pour notre santé.
Les fabricants d’encres d’impression et de vernis, et tout
particulièrement les sociétés du groupe Huber, proposent
à leurs clients de l’industrie de l’emballage des produits
innovants leur permettant de développer des emballages
répondant à toutes les normes de sécurité.
Que pensez-vous des législations suisse et européenne en la
matière ? Quelles en sont les évolutions ?
La Suisse a été le premier pays européen à élaborer des
dispositions relatives à l’utilisation des encres d’impression sur les emballages alimentaires. Ces dispositions, qui
prendront effet le 1er avril 2010, imposent le respect de valeurs-seuils très faibles, ce qui sera une véritable contrainte
pour tous les acteurs de la chaîne de l’emballage. Dans
l’UE, ce sont les règlements 1935/2004 (règlement-cadre)
et 2023/2006 (règlement BPF) qui font foi en la matière,
l’utilisation de matières synthétiques et de cellulose régénérée faisant l’objet de prescriptions spécifiques. Pour
l’heure, nous ne savons pas quand des dispositions seront
édictées pour les encres d’impression, le papier
et le carton, les colles, etc.
Les encres du groupe Huber destinées à l’impression
sur les emballages alimentaires (MGA®, Gecko®) permettent de satisfaire aux exigences légales en matière
d’emballages.
INTERVIEW CHOCOLATS HALBA
Le chocolat, un plaisir durable…
Coop s’est fixé comme mission de proposer à ses clients des produits durables et respectueux de l’environnement synonymes
de fraîcheur, de santé, de plaisirs de la vie et de convenience. Soucieuse d’appliquer le principe de durabilité cher à Coop,
la société Chocolats Halba utilise depuis peu des emballages certifiés FSC.
De quelle manière appliquez-vous le principe de durabilité
chez Chocolats Halba ?
Interview d’Anton
von Weissenfluh, CEO
de Chocolats Halba
Chocolats Halba applique des critères de durabilité au
tout début de la chaîne de création de valeur. Nous coopérons de manière ciblée avec des producteurs de cacao
en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Pour être
sûrs que nos principales matières premières sont de
qualité constante et égale, nous définissons avec nos
partenaires des mesures qualitatives et des mesures de
durabilité. Cela permet également à nos partenaires de
bénéficier d’un revenu stable.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous de pouvoir utiliser des
emballages en carton plat et en carton ondulé certifiés FSC ?
Il est important que les matières premières des emballages préservent l’environnement et le climat. C’est
pourquoi nous tenons à ce que le papier utilisé pour
créer les emballages soit fabriqué si possible à 100% à
partir de bois issu d’exploitations durables.
Les marques attestant de l’engagement social et écologique
de Coop sont nombreuses : Naturaplan, Oecoplan, Naturaline,
Naturafarm, Max Havelaar, Pro Specie Rara, Slow Food, Pro
Montagna. Où se positionne Chocolats Halba ?
Nous commercialisons nos chocolats suisses Premium,
ainsi que nos produits bio et équitables en Suisse comme
à l’étranger. En 2008, nous avons lancé plus de 70 innovations sur le marché, dont la moitié estampillées Bio
Suisse et Max Havelaar. Grâce aux contacts directs que
nous avons avec les producteurs de cacao dans les pays
du Sud et aux investissements que nous réalisons au niveau de la logistique et de la gestion des processus, nous
sommes en mesure de développer notre propre assortiMODEL BOX
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ment de produits bio / équitables. Par ailleurs, toutes nos
spécialités, y compris celles qui existent déjà, ne contiennent pas d’acides gras trans.
Vous tenez de plus en plus à utiliser des emballages certifiés
FSC. Cela occasionne-t-il pour vous un surcoût ?
Le commerce de détail a une double responsabilité en matière de durabilité : non seulement il doit veiller à assurer
sa croissance à long terme, mais il doit aussi contribuer au
développement de la consommation durable par le choix
de ses partenaires et la constitution de son assortiment.
Plus les consommateurs, en Suisse comme dans le reste
du monde, seront conscients de l’impact de leurs décisions d’achat sur l’environnement, plus ils modifieront
leurs critères d’achat et plus cela aura des effets bénéfiques sur les plans de l’écologie et de l’éthique. C’est pourquoi nous investissons dans la communication autour du
développement durable, à la fois via la publicité classique
et via nos collaborateurs.
Comment faites-vous pour que vos collaborateurs comprennent
bien la problématique de la durabilité ?
L’un des moyens essentiels pour ancrer les thèmes
environnementaux et sociaux dans l’entreprise est de
redéfinir ses missions : enthousiasme, durabilité, dynamisme, innovation, compétitivité en termes de prix. Ecologie
et économie ne sont pas incompatibles, c’est pourquoi
la durabilité est l’un des objectifs annuels de Coop et de
Chocolats Halba.
photo: Marius Born, Winterthur
Comment faites-vous pour informer vos clients sur le fait que
vous recourez à des produits transformés et des matériaux
d’emballage durables ?
La nouvelle brochure illustrée de Chocolats Halba est
parue en quatre langues sous le titre « Where pleasure
begins - L'art du chocolat dans toute sa perfection ».
Chocolats Halba est le chocolatier suisse leader en termes de marques destinées au commerce de détail.
C’est pourquoi nous nous efforçons de présenter nos
informations sur les thèmes environnementaux sous une
forme attrayante.
La tendance est aujourd’hui de plus en plus aux produits
biologiques et Chocolats Halba n’est pas en reste. Ne craignezvous pas que ces produits soient délaissés dans le contexte
de la crise actuelle ?
Si certains produits répondent aux besoins des clients et
que les efforts en matière de durabilité sont expliqués
et présentés de manière claire et pertinente, nous sommes convaincus que les consommateurs continueront
d’acheter des produits bio, même en temps de crise.
L’année dernière, nous avons enregistré pour les produits
bio / équitables une croissance bien supérieure à celle
des produits classiques, notamment en France.
Quel est, selon vous, le principal intérêt pour votre entreprise
d’utiliser des emballages certifiés FSC ?
En empruntant la voie de la gestion environnementale,
Chocolats Halba s’est clairement engagée à respecter les
critères FSC. Nous sommes donc tenus d’acheter exclusivement des produits auprès de fabricants d’emballages
certifiés, de ne pas mélanger les matériaux certifiés avec
les matériaux non certifiés, et d’assurer la documentation
et la traçabilité des matériaux d’emballage utilisés.
Qualité supérieure et haut niveau de sécurité sont les facteurs
de réussite de vos produits. Mais vous intégrez également des
aspects économiques et écologiques. Pensez-vous que le fait
d’adopter un emballage FSC puisse influer sur le comportement
d’achat du consommateur ?
Les clients attendent des entreprises et des marques en
lesquelles ils ont confiance qu’elles prennent leurs
responsabilités. Nous sommes convaincus que les marques Premium de produits alimentaires ne pourront pas
continuer d’exister si elles n’affichent pas clairement leur
engagement en termes de respect de l’environnement.
ARTISTGUIDE
Emballer avec créativité
claro fair trade AG / Sackeus
claro fair trade commercialise des spécialités de petits producteurs du Sud.
L’emballage prêt-à-vendre arbore pour les tablettes de chocolat un nouveau
motif « oiseaux de couleur » de Sackeus (Suède), un client de claro fair trade,
qui renseigne visuellement et graphiquement sur la provenance du produit.
Le nouveau design est utilisé sur tous les emballages principaux et secondaires et a déjà permis de renforcer les ventes. Pour les consommateurs, les
produits de la marque sont synonymes d’exotisme, d’exclusivité, de saveur et
d’humour.
PostPac 2 – le colis postal écologique
Disponibles en huit tailles différentes, les emballages PostPac protègent
vos cadeaux, livres, documents, bouteilles, posters, etc. lors de leur envoi
par la Poste. De plus, ils possèdent un atout écologique puisqu’ils sont
réutilisables. Nouveau : l’Eco PostPac. Contrairement à son jumeau jaune
PostPac 2, l’Eco PostPac 2, habillé de noir et de blanc, est produit exclusivement à partir de matériaux recyclés, permettant ainsi à tous de contribuer
activement à la protection du climat.
Gaufrettes Gottlieber en libre service
Cet élégant distributeur en carton ondulé est mis en place en grande distribution. Il accueille des mini-gaufrettes Gottlieber. Une fois la partie inférieure
de la boîte pliante dégagée, les clients peuvent se servir à leur guise.
Emballage pour purificateurs d’air Stöckli
Pour répondre aux exigences du client, qui souhaitait bénéficier d’une
solution sans adhésif, nous avons conçu cet emballage intégrant un fond
de calage, un rabat et une fermeture de sécurité au niveau du couvercle.
L’impression flexo (une couleur) a été réalisée sur papier kraft blanc
recto-verso. Les calages latéraux maintiennent le purificateur d’air en place
et permettent de compenser la différence de hauteur sous le couvercle.
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« Costume » Toblerone – toute la tradition suisse
Toblerone est connu pour être le délice chocolaté suisse par excellence.
Outre l’emballage en forme de triangle célèbre dans le monde entier,
Toblerone continue de surprendre par ses idées d’emballage créatives – tout
particulièrement conçues pour les touristes. Cette construction pliable innovante et raffinée sur le thème « Swissness », mise au point en collaboration
avec Model, ne manquera pas de faire son effet. L’emballage-cadeau en
forme de buste, avec sur une face un costume traditionnel suisse masculin
et sur l’autre son pendant féminin, constitue un souvenir unique pour les
amoureux du folklore suisse.
Emballages spéciaux pour caves viticoles
Le Bade-Wurtemberg est la région viticole située la plus au Sud de
l’Allemagne. On y produit du vin rouge, blanc et rosé. La société Wilhelm
Zimber GmbH & Co. KG propose aux cavistes et aux coopératives cette
boîte pliante pour 6 bouteilles. L’impression flexo est délibérément neutre.
La fenêtre permet d’apercevoir les étiquettes des bouteilles et donc
le vin contenu dans l’emballage.
Tarte aux noix Gianottis
La « Tuorta da nusch » est la pâtisserie d’Engadine qui connaît le plus
grand succès à l’exportation. La pâtisserie « Gianottis » de Pontresina prépare également cette spécialité. Cette boîte pliable moderne a été conçue
pour que les gâteaux aux noix soient idéalement protégés, mais aussi
très bien présentés. Son design chic, son impression en cinq couleurs, ainsi
que son vernis barrière spécial confèrent à cet emballage une allure extrêmement élégante.
Trays pour noisettes
Pour délivrer tout leur arôme, ces noisettes subissent une torréfaction
en deux temps à la brûlerie Gerelli, Die Rösterei. Elles sont ensuite conditionnées en sachets et réparties dans ces trays empilables pour la vente.
Le nom de la marque a été imprimé sur tout le pourtour des trays selon
un procédé flexograhique.
Interview Napac AG
Innovation : des matériaux en fibres végétales
Les collaborateurs du groupe Napac se sont fixé comme objectif de remplacer le plastique par une matière végétale dans le plus
grand nombre de domaines possibles. Les produits réalisés par le groupe sont composés à 100 % de matières renouvelables
et peuvent être éliminés sans résidu aucun. Rendre à la nature ce qu’elle nous a donné, sans la polluer, telle est la devise de
l’équipe Napac, bien décidée à conquérir la planète avec sa technologie innovante.
M. Murer, vous entendez remplacer le plastique par une nouvelle
matière. N’est-ce pas un peu ambitieux ?
Interview de Beda Murer,
CEO du groupe Napac, Sirnach
Je tiens tout d’abord à signaler que seule l’ambition
peut nous donner l’énergie et la force nécessaires pour
accomplir des choses. Et puis ce n’est pas aussi irréaliste
qu’il y paraît. Plus ça va, plus les matières plastiques
posent problème : il faut du pétrole pour les produire, une
matière première épuisable, dont l’élimination entraîne le
rejet de grandes quantités de CO2, avec tous les problèmes environnementaux que l’on connaît.
Notre matière première, la fibre végétale, est disponible
à volonté. En la combinant avec différents liants naturels,
on obtient des granulats aux propriétés bien définies. Il
nous est possible d’influer sur la résistance à la déchirure,
à la torsion et à la pression des pièces réalisées, ainsi que
sur leur durée de vie, leur aspect et leurs conditions d’élimination. Mais le plus important, c’est que les champs
d’application sont quasi illimités !
Quelles applications envisagez-vous ?
Nous pensons pouvoir réaliser avec notre fibre végétale
tous les produits actuellement disponibles en plastique,
des matériaux d’emballage aux matériaux de construction, en passant par les meubles, la vaisselle ou les pièces
automobiles.
Aujourd’hui, vous produisez essentiellement des pots pour
plantes et des vases. Pourquoi ?
MODEL BOX
14 –15
Bonne question. Avant de nous lancer dans la fabrication
de ces produits, nous n’avions pas vraiment réalisé que
la tâche serait complexe. En effet, il nous fallait produire
toutes les formes, du pot le plus basique au vase le plus
élaboré. Dans le domaine professionnel du jardinage,
les pots doivent être solides pour pouvoir être traités
mécaniquement. Ils doivent résister au climat humide
des serres, aux champignons et aux nuisibles, permettre
la croissance des plantes les plus diverses, pouvoir être
mis en valeur sur les rayonnages de la grande distribution
et recyclés sans problème dès lors que l’on n’en a plus
besoin. Mais nous avons réussi notre pari : nos pots se
sont imposés et nous commençons à les commercialiser
sur différents marchés.
Et qu’en est-il du prix ? Permet-il un bon positionnement
de vos produits ?
Si nos pots affichent encore un prix largement supérieur
à celui des pots classiques en plastique, ils bénéficient
comme eux d’économies d’échelle, les coûts diminuant
avec la quantité produite. Et si l’on considère qu’avec nos
produits, il n’y a pas besoin de payer la taxe d’élimination
des déchets ni de dépoter les plantes pour les replanter,
l’utilisation des « Nature Pots » se révèle financièrement
intéressante. La demande pour les produits Convenience
est là, pour une utilisation au jardin aussi. Nos pots présentent justement l’avantage de pouvoir être mis en terre
avec la plante.
Vous voulez dire que les consommateurs s’arrachent vos produits ?
Presque, oui. Il ne faut pas oublier que du jardinier au
consommateur, en passant par la grande distribution, c’est
toute une chaîne de création de valeur qui est impliquée.
Nous luttons contre les habitudes tenaces et les processus
bien ancrés. Bien sûr, les avantages de nos produits sont
évidents, à commencer par leur éco-compatibilité. C’est
pourquoi les consommateurs y sont sensibles. Les professionnels, eux, sont plus prudents : s’ils souhaitent améliorer leur positionnement grâce à nos produits, ils ne veulent
pas prendre le risque d’interrompre toute la production.
Cette année, nous avons enregistré bon nombre de succès
et nous pensons bien réussir notre percée l’an prochain.
Comment y parviendrez-vous ? Napac est une entreprise
relativement petite… Vous ne pouvez pas produire pour tout le
monde, surtout si vous comptez conquérir d’autres marchés.
Nous misons sur des partenariats : au niveau du développement, de la production et de la commercialisation.
Les entreprises du monde entier ont différents moyens
d’accéder à la technologie Napac. Nous avons déjà des
partenaires franchisés en Europe, au Moyen-Orient, en
Extrême-Orient, ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud.
C’est comme ça que nous procédons avec le « Nature
Pot ». Nous voulons démontrer que notre technologie est
viable. Bien sûr, nous aurons besoin d’autres partenaires
lorsqu’il s’agira de nous ouvrir à de nouveaux domaines
d’application.
Autres avantages : nous utilisons les fibres végétales disponibles là où nous sommes implantés et
la production s’effectue sur place, ce qui évite les
longs transports. Deux aspects essentiels en termes
d’écologie et de durabilité.
Quels sont vos concurrents ?
Pour l’instant, nous n’en avons pas. Bon nombre
d’entreprises et d’institutions publiques effectuent
cependant des recherches dans la même direction
que nous. Sachant que l’exploitation des ressources
dans un souci de préservation de l’environnement
revient de plus en plus cher, et que fabriquer des
produits qui polluent l’est tout autant, nos « Nature Pots » tombent à point nommé. D’autant que
jusqu’ici, aucune autre technologique n’est à même
de rivaliser avec la nôtre.
Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?
Nous envisageons d’introduire notre technologie
dans le domaine agricole, un peu partout dans le
monde. Nous avons déjà commencé à nous profiler
dans ce secteur. Bon nombre d’entreprises décident de troquer les pots en plastique contre des
pots Napac. Nous allons bientôt devenir la nouvelle
référence ! Parallèlement, nous commençons à
inclure d’autres domaines d’application, avec l’aide
de nouveaux partenaires.
PACK SHOP
PACK SHOP – 0842 626 626 (prix d’un appel local, 8 ct / min)
A partir du 1er novembre 2009, tous les Pack Shops de Suisse sont plus facilement
et plus rapidement atteignables via ce nouveau Business Number.
Les avantages du 0842 626 626
Avec le nouveau Business Number, nous vous proposons :
une Voice box,
une fonction de rappel gratuite,
un numéro externe pour les urgences.
L’introduction du Business Nummer s’accompagne d’une
extension des horaires d’ouverture de notre centre de
service à la clientèle.
Les services Pack Shop de A-Z
En Suisse, nos cinq sites sont reliés entre eux par la technologie la plus moderne et forment un grand centre de service à la clientèle, l’Automatic Call Distribution (ACD). Vingt
conseillers sont ainsi à votre entière disposition et vous
informent dans plus de six langues. Ces professionnels
de l’emballage vous conseillent et recherchent la solution
d’emballage la mieux adaptée à vos besoins, de la simple
boîte pliante au concept logistique complet. Et pour les cas
plus complexes, ils peuvent faire appel à des spécialistes
de Model AG.
Notre partenaire
Avec Swisscom, Pack Shop mise sur un partenaire compétent, fort d’une longue expérience et d’un excellent savoirfaire. Grâce aux développements continus du système
Swisscom, le Business Number est automatiquement
adapté aux nouveaux standards.
Nos conseils professionnels ne se limitent pas à ceux
fournis par téléphone. Nous venons étudier vos besoins
directement chez vous.
Plus de 1500 articles disponibles départ entrepôt
Satisfait ou remboursé !
Commande rapide par Internet (24 h / 24 et 7 j / 7), par
téléphone, par fax ou par e-mail
www.packshop.ch
Commande de petites quantités aux meilleurs prix
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Solutions d’emballage sur mesure
Récupération des produits dans l’un des cinq sites
de Suisse
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Ceci n’est qu’un petit aperçu des prestations Pack Shop.
Ce qui nous importe, c’est avant tout le dialogue avec
vous, nos clients. Améliorer sans cesse votre satisfaction
est notre moteur quotidien. Avec le Business Number
0842 626 626, Pack Shop investit dans l’avenir, afin de
vous proposer un service optimal.
MODEL BOX
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Groupe Model LE Groupe MODEL INFORME
Certification FSC pour Model AG et Thurpapier
Model AG est l’un des premiers fabricants suisses
d’emballages en carton ondulé et de présentoirs à
avoir reçu la certification FSC.
L’entreprise s’engage ainsi en faveur d’une utilisation
raisonnée du bois. Quant au client, il a la garantie que les
produits estampillés FSC ont été réalisés à partir de bois
provenant de forêts exploitées de manière durable, conformément aux directives du Forest Stewardship Council
(FSC). Ce qui est essentiel, c’est que toute la chaîne
d’approvisionnement (et pas uniquement certains processus isolés) respecte les critères FSC, de l’exploitation du
bois à sa transformation, en passant par la production et la
logistique. Thurpapier, filiale du Groupe Model qui fabrique
du papier recyclé, a été certifiée FSC presque au même
moment que Model AG.
Chaque année, quelque 360 millions de tonnes de papier,
de carton plat et de carton ondulé sont produites dans le
monde. La consommation mondiale moyenne de papier
est ainsi de 56 kg par habitant, mais elle est de 188 kg par
personne en Europe occidentale. C’est donc à l’industrie du
papier et aux consommateurs de se mobiliser pour que les
ressources soient ménagées. En s’engageant à produire
son carton ondulé à partir de matières premières certifiées
FSC, le Groupe Model contribue notablement à la préservation de l’équilibre écologique.
Pourquoi la certification FSC ?
Avec la certification FSC, nous nous engageons à respecter
les 10 principes FSC relatifs à l’exploitation responsable et
durable des forêts :
Respect des traités internationaux et des principes du FSC
Respect des droits de propriété
Respect des droits des populations indigènes
Etablissement de relations avec les communautés locales
et respect des droits des travailleurs
Exploitation durable et efficace des ressources forestières
Protection de l’environnement et préservation
de la biodiversité
Définition d’un plan d’aménagement
Contrôle et surveillance
Préservation des forêts de haute valeur
Exploitation de plantations
Tous les papiers ne pouvant pas être fabriqués à partir de
fibres recyclées, l’industrie papetière et les consommateurs
de papier ont une grande responsabilité en matière de
protection des forêts. En utilisant des papiers provenant de
chaînes de production labellisées FSC, nous permettons à
de nombreux travailleurs et à leurs familles de bénéficier
d’une protection sociale et contribuons à l’exploitation des
forêts selon des critères écologiques.
Qu’est-ce que la Chain of Custody FSC ?
Avant d’arriver jusqu’au consommateur, les produits
changent plusieurs fois de mains. Cette chaîne peut être
plus ou moins longue. La certification garantit que les
produits concernés proviennent bien d’une entreprise
forestière certifiée. L’utilisation de bois FSC reste ainsi
identifiable à chaque étape de la transformation ou de la
commercialisation.
Quelles sont les conséquences pour les clients ?
Tous nos produits seront progressivement fabriqués à partir
de papiers certifiés FSC provenant de forêts exploitées
durablement.
Un projet original
KaSchuTi – Un bureau
multi-usages
Dans le cadre de son travail de Bachelor à la HES du
Nord-ouest de la Suisse (domaine design et art), Jean-Philippe
Hagmann a analysé l’infrastructure autour des bureaux
d’écolier dans les écoles primaires.
Une fascination pour les salles de classe
Jean-Philippe Hagmann
C’est en pensant à la fatigue et au manque d’exercice
des enfants dans les écoles, au jeu en tant que besoin
naturel de l’enfant et aux réformes scolaires que JeanPhilippe Hagmann a décidé de se pencher sur la manière
dont les enfants évoluent à l’école. C’est ainsi qu’il s’est
intéressé au mobilier des classes, qui, selon lui, doit
aussi faire partie intégrante des réformes scolaires et
s’adapter aux nouvelles formes de cours définies. Mais
qu’en est-il dans la pratique ? Qui choisit les équipements qui seront placés dans les salles de classe ? Sur
quoi se fondent les décisions ?
Comment aménager une salle de classe ?
Les équipements des salles de classe sont souvent choisis en fonction de leur prix, de leur durée de vie, de leur
adéquation par rapport à l’architecture de l’école et de
leur ergonomie. Les élèves sont rarement consultés à ce
sujet. Pour son analyse, Jean-Philippe Hagmann a donc
décidé d’utiliser d’autres critères : le besoin d’expérimentation des enfants, la position du corps, l’apprentissage, la croissance, les matériaux et les couleurs.
Il a donc commencé par établir un cahier des charges. Selon
lui, un bureau d’écolier doit répondre aux exigences suivantes :
Adapté aux enfants : il doit être ergonomique, stimuler
la créativité et l’imagination, établir une relation avec
l’enfant, offrir la sécurité nécessaire, s’intégrer aisément dans le cours et faciliter le travail en équipe.
Adapté aux cours : il doit se prêter à de multiples utiliMODEL BOX
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sations et pouvoir être déplacé facilement et sans bruit.
Adapté à l’école : il doit être abordable, facile à remplacer
et à éliminer.
Facile à réaliser : il doit être de fabrication simple, rapide
et peu coûteuse, et offrir une longue garantie en matière
de pièces de rechange.
Ecologique : il doit être respectueux de la nature et pouvoir
servir de base à un cours sur le thème de l’environnement.
De l’idée au produit – Le choix du matériau, le carton ondulé
Les bureaux peuvent être facilement déplacés.
Le carton peut être décoré par les enfants, ce qui stimule
leur créativité.
Le carton est un matériau hautement écologique qui
sensibilise les enfants à la thématique de la protection de
l’environnement.
Les meubles en carton sont peu coûteux.
Si l’enfant a un bureau qui lui est propre (personnalisé),
il en prendra soin.
Léger et pas trop dur, le carton ondulé réduit les risques
de blessures dans la classe.
Une fois remis à plat, le bureau se transporte aisément,
qui plus est à faible coût.
En tant que matériau, le carton ondulé permet de répondre aux attentes du corps enseignant, des fabricants de
mobilier, de l’intendance des écoles et des enfants, ainsi
qu’aux besoins de l’environnement.
La mise en œuvre
Après bon nombre d’ébauches et d’avant-projets, et la consultation de spécialistes, un prototype de bureau a été élaboré. Avec l’équipe de conception de produits de Weinfelden, nous avons développé un modèle qui a été immédiatement
testé dans une salle de classe.
APERÇU du n° 75 : Optimisme
La réaction des écoliers
Les écoliers ont tout de suite été séduits par le produit. Ils ont construit leur
bureau tout seuls en adaptant la hauteur en fonction de leur taille et ont présenté
fièrement les décorations qu’ils ont réalisées. Ils ne veulent plus entendre parler
de bureaux classiques !
Résistance aux influences extérieures
Pour montrer la résistance du bureau KaSchuTi aux pires ennemis du carton
ondulé, à savoir l’humidité, l’eau et le feu, Jean-Philippe Hagmann a effectué un
test de solidité. Pour l’eau, les résultats sont étonnants : après deux verres d’eau
entiers renversés au même endroit sur le bureau, c’est à peine si l’on remarque quelque chose sur le carton. Le test du feu n’a en revanche pas été très
concluant, le matériau ayant commencé à brûler au bout d’une minute à peine.
Il devrait toutefois être possible de renforcer la solidité du carton en appliquant
sur sa surface un vernis hydrofuge et ignifuge.
Nous remercions nos partenaires d’interview :
Karsten Schlaeger et Beda Murer, www.napac.ch
Laboratoire cantonal de Zurich, www.klzh.ch
L’expérience est en tout cas une réussite puisqu’elle a séduit à la fois les
enseignants et les enfants. Elle a surtout permis de montrer que le carton ondulé
pouvait être utilisé autrement que comme matériau à travailler.
Josef Sutter, www.hubergroup.com
Anton von Weissenfluh, www.halba.ch
Jean-Philippe Hagmann, www.kartontisch.ch
Model Box
Journal pour les clients du Groupe Model
20e année, paraît quatre fois l’an
© Model Management AG, 2009
www.modelgroup.com
Tirage
Allemand 4300 ex., français 1800 ex.,
anglais 500 ex.
Rédaction
Luis Flores, [email protected]
Karin Bächer, [email protected]
Model Management AG, tél. +41 (0) 71 626 71 11
Layout
Dynamite Advertising ASW, Cham
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Impression
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