Daniel Buren investit le Palais des Beaux-Arts

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Daniel Buren investit le Palais des Beaux-Arts
Daniel Buren investit le Palais des Beaux-Arts
19.02 - 22.05.2016
Cet artiste français de renommée internationale est connu pour ses interventions in situ,
caractérisées par la présence d’un motif récurrent constitué d’une alternance de bandes blanches et
colorées. Le caractère spécifique et la nature souvent éphémère des travaux de Daniel Buren (80%
de ses œuvres n’existent plus !) rendent impossible l’idée d’une rétrospective classique de son
œuvre.
Avec cette exposition intitulée Une Fresque, Daniel Buren propose une réponse originale à cette
problématique. Cette exposition est conçue comme une traversée visuelle et temporelle au cours
de laquelle Daniel Buren instaure un dialogue entre son travail et des œuvres choisies de plus de
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70 artistes du XX et XXI siècle. Ces artistes qui ont marqué son propre parcours artistique, de Paul
Cézanne, Fernand Léger à Pablo Picasso, en passant par Jackson Pollock, Sol LeWitt jusqu'à
Pierre Huyghe et bien d’autres.
En outre, une œuvre spécifique, sous la forme d’un film réalisé par l’artiste, proposera un vaste
panorama de ses travaux des années ’60 à nos jours, et plus particulièrement de ses interventions
éphémères. Cette véritable ‘fresque’ aux multiples écrans sera constituée d’images d’archives,
d’extraits de films, de commentaires et d’interviews…
En marge du circuit d’exposition, Daniel Buren va réaliser une intervention dans le Hall Horta en
relation avec l’architecture du Palais des Beaux-Arts.
Daniel Buren a conçu et imaginé Une Fresque spécifiquement pour les espaces du Palais des BeauxArts, en collaboration avec le commissaire Joël Benzakin. Cette exposition se veut une étape
incontournable dans le parcours récent de Daniel Buren.
Communiqué - Daniel Buren. Une Fresque
19.02 - 22.05.2016
Daniel Buren : courte biographie
Daniel Buren (°1938, BoulogneBillancourt) est l’un des artistes
contemporains les plus connus et
influents de sa génération. Depuis la
fin des années 1960, cet artiste
français jouit d’une renommée
internationale grâce à ses
interventions in situ. Ses œuvres
sont toujours liées à un lieu ou une
situation spécifiques, qu’il s’agisse
d’institutions artistiques, de lieux
privés ou d’espaces publics. Si la
majeure partie de ses interventions
sont éphémères, Daniel Buren a
également à son actif des œuvres
permanentes, conservées dans des
collections publiques et privées les plus prestigieuses. L’une des plus célèbres étant Les Deux
Plateaux (1986), une gigantesque installation de 3000 m² dans la cour d’honneur du Palais-Royal, à
Paris. Il a ainsi investi, entre autres, le Centre Georges Pompidou en 2002, le Guggenheim de New
York en 2005, et plus récemment, la nef du Grand Palais lors de Monumenta 2012.
Daniel Buren compte à son actif plus de 2600 expositions dans le monde entier. Buren a participé
à plusieurs reprises à la Documenta de Kassel et à la Biennale de Venise (où il a remporté de Lion
d’or en 1986). En 2007, il a reçu le Praemium Imperiale, décerné par l’empereur du Japon – une
distinction considérée comme le prix Nobel des arts visuels.
Depuis 1967, Daniel Buren utilise pour ses interventions un motif récurrent inspiré des stores des
magasins et bistrots parisiens : une alternance de bandes verticales blanches et colorées,
chacune d’une largeur de 8,7 cm. L’artiste cherchait un signe, un outil visuel, capable de s’imposer
dans et en dehors du musée. La rue ou les espaces d’exposition de toute nature sont ainsi devenus
ses lieux d’intervention privilégiés, les bandes alternées n’ayant de signification que par le
rapport qu’elles entretiennent avec le site où elles sont installées. L’erreur serait de ne les
considérer que pour elles-mêmes, car elles ne sont qu’un moyen destiné à révéler un lieu et opérer le
nécessaire déplacement du regard voulu par l’artiste.
Une Fresque - L’exposition
Cette exposition est avant tout construite à partir du point de vue de l’artiste, de ses réponses
particulières à la possibilité - compte tenu des exigences de son travail - de « figurer » une traversée,
un parcours dévoilant les relations qu’il entretient avec son époque et les différentes tendances de
l’art, ou plus largement de la culture, qui ont intéressé ou influencé sa pratique. Travaillant in situ,
Daniel Buren continue d’affirmer sa spécificité au travers de nombreuses interventions, la plupart du
temps éphémères, qui constituent la majorité de ses travaux. Comment, dès lors, rendre compte de la
richesse de ses réalisations et de leurs rapports aux contextes de leurs apparitions, qu’elles soient
éphémères ou pérennes? Cette simple question a immédiatement soulevé les problèmes posés par
l’idée d’une rétrospective et de son impossibilité, comme l’avait très bien montré son exposition
au Centre Georges Pompidou, « Le Musée qui n‘existait pas », en 2002.
Une Fresque cherche à répondre, d’une manière active, non chronologique et comme souvent,
surprenante, à ces questions. Construite autour d’un dialogue entre l’artiste et le commissaire de
l’exposition, Joël Benzakin, elle s’articule autour de deux grandes propositions : une ‘exposition
collective’ et un film.
Cette exposition de Daniel Buren constitue donc une étape incontournable pour une plus large
compréhension de son travail, des enjeux esthétiques qu’il affirme et de la richesse insoupçonnée
de ses nombreuses réalisations permanentes et éphémères dont la mémoire ne nous était jusqu’alors
accessible qu’au travers de nombreuses publications.
Cette grande ‘fresque’ des travaux de Daniel Buren va enfin nous permettre de mieux entrevoir la
diversité, l’intelligence, la générosité et l’importance de son œuvre.
Une « Exposition collective »
La quasi-totalité du parcours de l’exposition et des espaces qui lui sont attribués accueillera un choix
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d’œuvres, non exhaustif, de plus de 70 artistes du XX et XXI siècle, sélectionnées et disposées
par Daniel Buren. Cette proposition est conçue comme une traversée visuelle et temporelle au cours
de laquelle Daniel Buren instaure un dialogue entre son travail et les œuvres sélectionnées. Elles ont
marqué d’une manière ou d’une autre son propre parcours artistique, de Paul Cézanne, Fernand
Léger à Pablo Picasso, en passant par Jackson Pollock, Sol LeWitt jusqu'à Pierre Huyghe et bien
d’autres.
Daniel Buren : « Chaque choix - celui d'un artiste et celui
d'une œuvre précise - a été décidé en suivant une ligne
directrice articulée autour de mon propre parcours d'artiste.
Je parle donc ici en termes d'admiration, d'influence, de
rapprochement, d'interrogation, de stimulation et de
projection, en traversant l'histoire de l'art de ces 150
dernières années. Toutes les œuvres représentent des
étapes essentielles dans ma pratique, aucune n'est anodine
ou aléatoire, et je me permets d'insister sur l'apport
essentiel que constitue chacune d'entre elles dans
l'exposition ».
Le film
Le second axe important de cette exposition est constitué
par un film de Daniel Buren, qui est à la fois document et
œuvre à part entière. Le film réunit une très large
sélection de ses interventions, depuis le début de sa
carrière jusqu’à aujourd’hui, au travers d’une minutieuse
sélection d’images de ses travaux et de leur contexte,
d’archives audio-visuelles d’expositions, d’entretiens,
d‘interviews, de débats, d’extraits de films sur Daniel Buren,
d’archives sonores, radiophoniques, de commentaires et
d’interviews actualisés de personnalités de différentes disciplines parlant de leur rapport aux œuvres
de Daniel Buren. Un film qui sera présenté comme un mur d’images où se croisent, sans brouhaha,
une multitude d’images, fixes et animées, de paroles et de sons ; le déroulement d’un parcours
artistique, vu par son auteur et ouvert simultanément à d’autres points de vues : par analogie, une
véritable ‘fresque’.
Daniel Buren : « Le film qui s'intitulera ‘Une Fresque, sera la première tentative de mettre en images
une sorte de rétrospective la plus complète possible de mon travail depuis les années 60 à
aujourd'hui. Comme j'ai déjà effectué plus de 2.600 expositions, il ne s'agira pas d'être exhaustif, mais
de remettre en mémoire une majorité d'œuvres détruites et permettre ainsi une perspective cohérente
et la plus complète possible, aux spectateurs. Ce film comportera des images d'archives, des
entretiens (anciens) et d'autres réalisés spécialement pour ‘Une Fresque’, des extraits de films, des
extraits de vidéos, et tout autant d'images, de sons, s'étendant sur plus d'une cinquantaine d'années
de travail... »
Performance ‘Couleurs Superposées’
23 avril 2016
Daniel Buren présentera sa performance
Couleurs superposées au Palais des
Beaux-Arts lors du week-end de ART
BRUSSELS (22-24 april 2016). Couleurs
superposées a été initié à Genazzano
en Italie en 1982 dans le cadre du projet
collectif intitulé « La zattera di Babele »
(Le radeau de Babel).
Travail réalisé en public, d’une durée
d’une heure, et composé d’actions
successives de collage et de décollage.
Pendant une quarantaine de minutes,
cinq acteurs collent sur un mur des
papiers rayés de blanc et de couleurs en suivant les instructions de l’artiste et en faisant se
superposer exactement les bandes blanches. Les spectateurs découvrent des couleurs et des formes
qui apparaissent puis disparaissent lors de chaque nouvelle superposition. Durant les vingt autres
minutes, les acteurs, toujours en suivant les indications de l’artiste, déchirent les papiers qui viennent
d’être collés, faisant réapparaître les couches précédentes par fragments. Les spectateurs sont les
témoins de l’évolution du travail, sur un tableau qui n’est jamais fini et dont les différentes étapes ne
sont retenues qu’en souvenir.
Publication
La publication consacrée à cette exposition prendra la forme d’un journal dans l’esprit du The Buren
Times en 2005. Ce journal aux diverses rubriques abordera certes l’exposition, mais aussi l’historique
des interventions de Daniel Buren en Belgique, des déplacements récents de l’artiste et documentera
une sélection de ses travaux les plus marquants de ces dix dernières années en Europe, ainsi qu’une
sélection de ses travaux dans des domaines aussi divers que le théâtre, la danse, la mode, la
musique et l’architecture. Avec des interviews et textes de Daniel Buren, Joël Benzakin, Rudi Fuchs,
Luk Lambrecht, Paul Dujardin etc.
Collaboration avec CC Strombeek
A Tiger Cannot Change Its Stripes. Un triptique
09.01 – 10.02.2016, 26.02 - 20.03.2016, 01.04 – 13.05.2016
En parallèle à l'expo Une Fresque à BOZAR, Museumcultuur Strombeek/Gent présente un triptyque
en étroite collaboration avec l'artiste Daniel Buren.L’exposition examine plusieurs facettes de son
œuvre gigantesque sur la base de son célèbre motif de bande de 8,7 cm. Cette série d'expositions
pose le regard sur les contemporains et les aînés de Daniel Buren (comme Simon Hantaï , Michel
Parmentier et Jacques Villeglé) et revient sur son influence sur la jeune génération (Athina Ioannou et
Krijn de Koning), ses œuvres performatives et ses interventions publiques en Belgique. Daniel Buren
a lui-même réalisé un nouveau travail in situ. Ce projet a été spécialement développé pour l’espace
du centre culturel de Strombeek.
Plus d’infos : http://www.ccstrombeek.be/
Informations pratiques
Commissaire : Joël Benzakin
Partenariat privilégié : Musée national d’art moderne Paris, Centre Pompidou
Daniel Buren. Une Fresque
19.02 > 22.05.2016
BOZAR Palais des Beaux-Arts, Rue Ravenstein 23 , 1000 Bruxelles
Ouvert : Mardi à dimanche, 10h > 18h (Jeudi : 10h > 21h)
Fermé : Lundi
Tickets: € 12-10 (BOZAR-friends)
Combitickets:
Daniel Buren + Theo Van Doesburg : € 16-14 (BOZAR-friends)
BOZAR INFO& TICKETS
www.bozar.be – [email protected] – 0032 2 507 82 00
CONTACT PRESSE
[email protected] - T +32 2 507 83 89 – M. +32 479 98 66 07
Crédits:
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Photo-souvenir : Sha-Kkei ou Emprunter le paysage, travail in situ, Ushimado (Japon), novembre 1985.
Détail. © DB-ADAGP Paris
Photo-souvenir : Les Deux Plateaux, sculpture permanente in situ, cour d'honneur du Palais-Royal,
Paris, 1985-1986. Détail. © DB-ADAGP Paris
Photo-souvenir : Around the corner, travail in situ, in « The eye of the storm », Guggenheim Museum,
New York, mars-juin 2005. Détail. © DB-ADAGP Paris
Photo-souvenir : Couleurs superposées, Acte II 60', travail in situ, Musée Laforêt, Tokyo, octobre 1982.
Détail. © DB-ADAGP
Photo-souvenir : Daniel Buren La Ligne rouge, travail in situ, Lac de Teda, Tianjin, Chine, septembre
2005. Détail © DB – ADAGP Paris

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