And Justice for All

le magazine gratuit du Luxembourg
numéro 4
‡ culture ‡ voyage ‡ mode ‡ clubbing ‡ musique ‡ voiture ‡ interviews ‡ agenda ‡
numéro
...And
Justice
for All
Justice par Sébastien Agnetti
Sébastien Agnetti ‡
The Streets ‡
Zombie Nation ‡
CCCP ‡
The Shoppings ‡
Alexöne ‡
Hal Flavin ‡
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dito
Ni dieu ni maître,
enfin presque…
Qu’est-ce qu’un prophète ? C’est un homme qui écoute encore
les voix qu’il entendait lorsqu’il était enfant et qui croit toujours en elles. C’est en méditant cette citation de Paulo Coelho
que je me suis vaguement rappelé que j’avais été prophète durant mon jeune âge.
Lors de mon adolescence acnéique, je croyais toujours à ces
petites voix qui me chuchotaient à l’oreille de me séparer vite
fait de mon honteux pucelage pour conquérir les douceurs de
l’anatomie féminine. Mon Popol Coelho avait tout à fait raison et je devais être un fabuleux prophète car ma religion fait
toujours des émules. Effectivement, aujourd’hui encore, bon
nombre de mes fidèles continuent de suivre pieusement mon
dogme même si cela les conduit à voguer de Charybde en Scylla. Les fondations de mon Église étaient bâties sur une stricte
polygamie, de l’alcool à foison, du gros son, quelques bonnes
paroles de Boukanine et la Bible Bukowski. J’avais l’art et la
manière de vendre ma crédibilité en promettant à mes martyrs
une livraison future de mille walkyries baignant dans du champagne au Walhalla. En spiritualité, il est primordial de se faire
obéir par ses disciples, car c’est hyper hardcore d’être un bon
prophète, surtout quand on essaie de prédire l’avenir. Comment voulez-vous que je me souvienne de demain ?
Demain ? Demain, je serais en train de passer quelques galettes
avec le Luxuriant DJ Crew, au Verso, pour la Toy Club Party.
Un karma ne se bonifie pas tout seul, alors nous vous invitons
à vous rendre sur les rives du Clausen avec un jouet, le mercredi 17 décembre, pour profiter de notre open bar en écoutant
le live de The Shoppings. L’association Caritas se chargera, le
soir du réveillon, de redistribuer les présents aux kids du pays
qui sont dans le besoin. Après demain, je mixerai avec Laurent
Garnier au Melu le jeudi 18 décembre, et après après-demain,
je ferai partie d’un fabuleux line-up, coincé entre Gorillaz et
Zombie Nation, au festival Electricity à la Rockhal, le vendredi
19 décembre. Et le jour du seigneur, le dimanche 21 décembre,
je calerai quelques disques aux côtés d’Ida Engberg à la teuf
Barbie au P+R Bouillon. Et lundi ?
Sébastien
numéro 4

sommaire
Luxuriant 04 Sommaire
Editeur Responsable
.....................................................
Luxuriant SARL
42 Rue de Hollerich
L-1740
Luxembourg
Tirage
.....................................................
20 000 exemplaires
Impression
.....................................................
Qatena
18 zone d’activités am Bann
L- 3372, Leudelange
Directrice Artistique
.....................................................
Alice Litscher
Fashion & Lifestyle Editor
.....................................................
Pascal Monfort
Marketing / Advertising
.....................................................
Céline Kremer
Mathieu Kauffman
Arnaud Decker
Rédacteur en chef
.....................................................
Sébastien Vécrin
[email protected]
Tél : (+352) 27 48 95 23
GSM : (+352) 621 493 980
Abonnement et réservation
.....................................................
Luxuriant magazine
42 Rue de Hollerich
L-1740, Luxembourg
T + 352 27 48 95 21
F + 352 27 48 95 25
[email protected]
www.luxuriant.lu

numéro 4
Rédaction
.....................................................
Ben Andrews
Stephen Lowe
Steve Kugener
Fraenz Schintgen
Oliver Tanson
Christian Pearson
Antoine Weber
Thomas Decker
Christine Delvaux
Les Ducs
Liberty Ducarme
Paul Genaud
Laurent Bravetti
Caroline Puerta
Géraldine Grisey
Léa Revon
Christophe Hanesse
Régis Kuckaertz
Dj Dixa
Joanne Goebbels
Weka
A.R
Matthieu Remy
Photographes
.....................................................
Frédéric Berns
Claude Piscitelli
Stéphanie L.
Fraenz Schintgen
Emmanuel Claude/Focalize
Cyril Turla
Sébastien Agnetti
Illustrations
.....................................................
Minisushi
Gilles Uzan
Parutions
.....................................................
10 numéros par an
Editorial...........................................................................................03
Luxorama
Community of Talents.................................06
Décibel
The Streets......................................................08
Electrojuice......................................................10
Birdy Nam Nam.............................................11
Ida Engber.......................................................12
Sonic Visions Festival...................................13
Zombie Nation................................................14
The Shoppings................................................16
Un avant-goût de Noël.................................17
CCCP................................................................18
Hal Flavin.........................................................19
Abstract Sound Project...............................20
Versus You.......................................................21
Ibiza...................................................................22
Justice...............................................................24
Art
Pecha Kucha....................................................26
Chorégraphie au sabre laser......................27
Alexöne............................................................28
Sébastien Agnetti..........................................30
Eldoradio.........................................................................................36
Metropolis
Prague...............................................................38
Vitrine................................................................................................42
Punky B...........................................................46
Trippin
Paddy................................................................48
La nuit..............................................................................................50
Zap....................................................................................................54
Tea & Biscuits.................................................................................56
Extrabold.........................................................................................60
Epicure
Sensi.................................................................64
LFI.....................................................................................................66
Steve’s corner...................................................................................70
Blabla...............................................................................................72
Hangover..........................................................................................75
In web we trust................................................................................76
Neighbourhood................................................................................77
Cinéma.............................................................................................78
Agenda..............................................................................................80
Horoscope.........................................................................................82
Autosdistribution Losch
Importateur
Garage Horsmans & Rosati
Bech-Kleinmacher
Garage Weis-Schon
Munsbach
Garage Kruft
Echternach
Garage Demuth
Junglinster
Garage Ed. Pepin
Ingeldorf
Garage Martin Biver
Weidingen/Wiltz
Garage Castermans
Redange/Attert
Garage Kieffer
Steinfort
Garage Roger & Diego
Pétange
Garage Pauly-Losch
Strassen
Garage M. Losch
Esch/Alzette
Garage Roby Cruciani
Dudelange
Garage M. Losch
Bereldange
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Luxembourg
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luxorama
« Community of Talents »,
un nouveau réseau social
au Luxembourg
et sur Internet
« On rencontre souvent
les mêmes 2-3.000 personnes
aux événements. »
Réseaux sociaux, « amis » virtuels que vous ne rencontrerez jamais, murs obscurs aux messages… parfois obscurs eux aussi. Les réseaux dits sociaux ont la
belle vie et pullulent sur la Toile. On se connaît, on se
reconnaît… ou pas. On se connecte et déconnecte par
habitude, sans trop savoir pourquoi.
Des invitations virtuelles, des retrouvailles virtuelles… on se dit
et on écrit « on se rencontrera peut-être un jour… en vrai ».
L’éditeur indépendant Mike Koedinger rebondit sur ce constat,
en donnant corps à un nouveau réseau propre au Luxembourg
et à la Grande Région, plutôt orienté RH, talents pour être juste, en parallèle de la plateforme de recrutement « paperJam.
Jobs ».
Quoi de neuf sous ce soleil ? Les membres, en plus des fonctionnalités de contact du réseau, seront invités à de vraies soirées de
rencontres entre membres, pour échanger, partager et, soyons
honnêtes, en profiter pour faire la fête.
Cerise sur le gâteau, ils recevront une newsletter thématique
orientée HR en fonction de leur profil pro, selon qu’ils appartiennent aux métiers « Finance & Audit », « IT », « Tax & Legal »,
« Human Resources », « Sales », « Communication », « Office »
ou «Autres » avec des offres d’emplois correspondant à leur type
de métier.
« Bien qu’avec le magazine paperJam, nous touchions près
de 50.000 cadres, décideurs et employés, nous nous rendons
compte qu’on rencontre souvent les mêmes 2-3.000 personnes
aux événements et dans la vie sociale », explique Mike Koedinger, éditeur de paperJam et initiateur du réseau. D’où l’envie
de faire naître ce réseau « alternatif », plus ancré dans le réel, la
rencontre, le partage et l’information.

numéro 4
Du happening, enfin !
Pour s’inscrire, rien de plus simple : il suffit de se rendre sur
www.paperJam.Jobs, de compléter son profil pour être introduit
sur le réseau et bénéficier de tous les avantages de connexion,
pour recevoir la newsletter sectorielle et les invitations aux différents « HR Networking Cocktails ».
Le premier évènement accessible aux membres du réseau aura
lieu le mardi 9 décembre 2008 à partir de 18 heures à Luxembourg-Ville. Durant ce cocktail, les membres pourront alors
se rencontrer, et assister à un concert privé. Les plus motivés
pourront participer au « Talent Rallye », une épreuve en six
étapes au terme desquelles un tirage au sort déterminera les
gagnants qui recevront de très (très) beaux cadeaux. †
PaperJam.Jobs, Community of Talents ;
informations et inscriptions: www.paperJam.Jobs
Do you know...
www.indiact.com
Event Management - Communication - Clubbing
Companies House
42 a Place guillaume II
L-1648 Luxembourg
Tél (352) 276 217 779
[email protected]
dcibel
Interview
The Streets
« Je ne risque
pas grand-chose
si ce n’est une main
au cul. »
Mike Skinner, le briton responsable des attentats sonores de The Streets, a lâché le 7 novembre dernier
sur les planches de l’Atelier un flow cockney si onctueux qu’il m’était impossible de ne pas lui donner la
parole. Interview oi oi !
• La phrase d’accroche de ton Myspace est « Alcohol is the answer. What was the question”. T’as
trouvé ?
Tout le monde cherche des réponses que je trouve souvent au
coin d’un pub ou dans ma musique.
• Ton logo est un briquet, une relique de ta période
de cracker ?
Non c’est juste que je deviens fou quand on me taxe du feu.
Si tu veux t’envoyer des splifs, ok mais pense à prendre ton
briquet.
• Sur Youtube, tu te jettes du premier étage en stage
diving dans la foule, ce n’est pas trop dangereux
de jouer au punk ?
Ca fait partie de l’ambiance des concerts et tant que le public
me récupère, je ne risque pas grand-chose si ce n’est une main
au cul.
• « I never quite fitted into any scene. So I made
my own. It’s better to be yourself than a poor version of someone else ». Superbe slogan pour ton
modèle de chaussures chez Reebok. Aujourd’hui
après 7 années d’existence, quelles sont les « poor
version » de The Streets?
Je me fous complètement de savoir si tel ou tel ersatz de The
Streets existe et préfère me concentrer sur ma musique.

numéro 4
• Everything Is Borrowed est ton 4ème opus, tout le
monde chuchote que tu vas bâcler un cinquième et
dire adieu à ton projet The Streets?
Mon contrat s’arrête au bout de 5 albums avec ma maison de
disques mais un truc est sûr, c’est que je ne vais pas m’arrêter
de faire du son même si ça reste encore flou dans ma tête.
• Déjà un petit teaser sur ton 5ème bébé ?
Je peux te dire qu’il sera fortement inspiré par Lou Reed et
le Velvet Underground période Berlin. Un truc bien froid et
futuriste.
• Vas-tu reconduire ta collaboration avec Muse ?
Pour le moment nous avons juste déliré sur un titre « Who’s
Knows Who » façon Rage Again The Machine sauce british
mais seul l’avenir nous le dira.
• Un dernier mot sur ton émission de télé Beat Stevie sur Channel 4 ?
C’est vraiment un truc qui m’éclate car j’ai toujours adoré raconter des histoires et faire des petits films. Nous nous la jouons
superstars dans les studios ! †
Sébastien
to see OUR BOOK, go to www.addedvalue.lu
www.kreutz-friends.com
dcibel
Interview Electrojuice
« We are the bullies. »
Mads and Jakob aka Electrojuice, respectively 14 and
15, will be playing some fat electro at Sonic Visions
Festival, on Friday 28th November at Rockhal. The
kids from Denmark have already been featured on 2
digital VUF/empire compilations and 2 vinyl releases
– one being a VUF/empire compilation, the other a
“The Floor Is Made Of Lava” remix album. In addition to the music, the boys make all of their artwork
themselves. A phenomenon is born! Interview at the
nursery school.
• How come you guys don’t play black metal like a
lot of other kids your age ?
Well, not many kids in Denmark listen to Black metal. I think
most of them listen to some kind of hardcore trance or to pop
music. First we listened to rock, we even had a band, but then
Jakob’s big brother bought some equipment to make electronic
music. Sometimes we slipped into his room and tried out his
stuff. In the beginning it was just to have fun, but then it started
to get really interesting.
• Did your parents help you lay down the loops ?
No, I don’t think they understand the kind of music we make.
• What’s in your DJbag when you play a set ?
It changes fast but at the moment it’s Phil Kieran, Modeselektor, Apparat, Clark, Ellen Allien, James Holden, Siriusmo and
other artists like them.
• What’s on your Christmas wish list ?
Perhaps more music stuff.
• Who protects you from bullies at the playground ?
We are the bullies.
• Would you accept sweets from a stranger ?
Probably.
• What do you think you’ll be doing when you’re
my age ?
I hope that we’re still making the music, but at the moment it’s
difficult to say.
• So, tell me about your ideal groupie.
Any groupie is a good groupie, but we prefer calling them band
aid…
• Do you think Swedish girls are the cutest ?
We’ve been to Sweden.
• If you don’t do sex, drugs and alcohol, then what
star vices do you have ?
Who says we don’t ?
• Did you catch the latest episode of SpongeBob ?
Yeah, Spongebob for president ! †
Sébastien

numéro 4
Interview backstage
Birdy Nam Nam
« 3000 personnes
qui sautent partout
en gueulant ! »
Nancy Jazz Pulsations, 35ème édition du festival, l’occase d’aller siroter quelques bières au bar VIP avec
Dj Pone, Little Mike, Crazy B et Dj Need. Merde, me
voilà face aux Birdy Nam Nam !!!
Curieux d’en savoir plus sur leur deuxième album et
leur nouveau live survolté, je m’assieds, commande
les verres, on se détend…
• Entre votre dernier passage à NJP il y a à peine
2 ans et le concert de ce soir, qu’est ce qui s’est
passé ? Vous avez changé de dealer ?
Pone : (rires). Il s’est passé plein de trucs ! L’envie de bosser
avec des machines, de prendre un virage électronique, l’envie
de faire danser les gens, après tout on est des djs non ?
• Ce prochain album, c’est pour quand ?
Need : Il sort fin novembre. Le côté expérimentation sonore est
toujours là, boosté par quelques bombes dancefloor. Au niveau
production, des potes nous ont filé un coup de main : Justice
sur un morceau et Yuksek sur le reste de l’album. Résultat :
on arrive à un son beaucoup plus puissant que ce qu’on avait
avant.
• Optimistes vu les résultats en live ?
Pone : 3000 personnes qui sautent partout en gueulant, c’est
plutôt bon signe, non ?
• Meilleur groupe du moment ?
Need : Metronomy, Bloc Party.
Mike : Moi ce que j’ai surtout aimé, c’est quand le chanteur
de Bloc Party s’est fait défoncer la gueule par Johnny Rotten !
Sinon y a que Mr Oizo, le reste, c’est de la merde.
• Vos influences ?
Mike : Le hip hop, bien sûr, et le punk.
• En Dj set le disque qui ne sort jamais de vos
flycases ?
Pone : La Rock 01 de Vitalic
Need : LCD Soundsystem, Get Innocuous remixé par Soulwax
Mike : Boys Noize Frau Crazy B : Lil Wayne A Milli (Ils chantent tous : a milli, a milli, a milli… »)
• Et quand vous ne faites pas de musique ?
Mike : Je me fais chier, je déprime, alors je retourne au studio,
tout seul…
• Vos vices cachés?
Mike : La drogue ! Non, les drogues !!! En fait je suis mon
propre vice.
• Souvenir le plus extrême
Pone : Le vol pour Tahiti ! Mike avait trop bu, il est parti en
couille dans l’avion. Le commandant a failli détourner le vol
vers Los Angeles pour le livrer aux flics… †
Christophe Hanesse
numéro 4

dcibel
Interview
Ida Engber
« What I have in my bed
is not of your business. »
Ida Engberg is the new pick of the bunch at John Dahlback’s imprint Pickadoll. Her breathtaking debut
EP «Disco Volante» is one of the biggest house tunes
in the dance Charts. She will be Dj on sunday December 21th on the P+R Bouillon in Luxemburg city for
the big party Barbie Is A B****» with Sebastien B,
Van-H, Tasso and many more. Minimalist interview
for queen of minimalism.
• A special record in your flycase ?
I’m so bad at picking just one! It even takes me one hour to
choose between two movies. I have too many records that I
really love at the moment so it’s impossible to choose.
• How did you join Pickadoll ?
John and Özgur Can played back to back in a club in Stockholm and Özgur played Disco Volante. John really liked it so
I sent it to him the day after. He quickly asked if I wanted to
release it on Pickadoll and I did.
• DJs you respect, listen to and nick ideas from ?
I respect all down to earth people with good spirits. DJs who
spread love and happiness when they play. The people who are
keeping the scene alive by producing great music and the DJs/
Producers that created the underground Club Scene.
• Could you namedrop a few ?
Carl Craig, Mr C, Dennis Ferrer, Cari Lekebusch, Adam Beyer,
Joel Mull, Jesper Dahlbäck, Alexi Delano, Green Velvet, Ritchie
Hawtin, Juan Atkins, Speedy J, Slam, Laurent Garnier, Kevin
Saunderson and Jeff Mills. I don’t really nick ideas from anyone,
I just play what I like and try to stay musically open minded.
Production wise I’m working with my boyfriend David West
who is extremely talented and is a big inspiration to me too.
• A toy or a boyfriend in your bed ?
What I have in my bed is not of your business.

numéro 4
• Stockholm, the place to be ?
Depends on what you are looking for. I love living here. It’s
a beautiful calm city with a lot of nature and water around
it. The clubs are not really happening but apart from that it’s
perfect !
• A bad secret about John Dahlbäck ?
I’d never tell.
• Need something special for your set in Luxemburg ?
A lot of mad clubbers !
• Dresscode for mixing ?
Not really, I’m wearing whatever I feel like. The only thing that
is important is comfortable shoes.
• Alcohol, sex or drug addict ?
I’d like to think I’m too strong to become addicted to anything. †
Sébastien
...............................................................................................................
Ticket Give Away
Win 5x2 tickets for Barbie Is A B****.
What was the name of first Ida’s record ?
A: Murderous
B: Headhunter
C: Disco Volante
Send your answer to [email protected]
Sonic Visions Festival
28 & 29 Novembre 08
« Discover what’s hot
in Luxembourg and abroad. »
Les 28 et 29 novembre prochains, la Rockhal organise pour la première fois sous ce format le Sonic
Visions Festival.
Bien plus qu’un simple festival alignant groupes
connus et inconnus, le Sonic Visions Festival est né
d’une volonté de proposer une plateforme de rencontre entre le public, les groupes montants de la Grande
Région, les médias et les professionnels de l’industrie
Musicale.
Sur 2 jours, pas moins de 26 groupes représentant une sélection des nouveaux talents luxembourgeois, belges, allemands,
français ainsi que cette année, à travers une collaboration avec
The Rocking Factory (Nordic Music export in Central Europe
–situé à Bruxelles), ROSA (The Danish Rock Council) et le spot
festival (1er festival showcases du Danemark), un accent tout
particulier sera mis sur le Danemark avec la présence de certains des meilleurs groupes du pays scandinave.
Durant les deux jours de ce festival, Publics, médias, professionnels du monde de la musique et artistes se plongeront dans
les ambiances conviviales du Club et du Rockhalcafé afin de
découvrir quelques-uns des groupes tendance et révélations
de l’année 2009. Ne se limitant pas à la simple organisation
de concerts, la Rockhal propose également avec son Centre de
Ressources toute une série d’ateliers, de conférences, et de forums de discussions afin d’explorer la (R) évolution de la musique à travers le développement des techniques numériques.
Informations : 1 jour 12$€, 2 jours 18$ €
www.myspace.com/sonicvisionsfestival
www.sonicvisions.lu
www.rockhal.lu
www.cr.rockhal.lu
Mise en bouche
The Rones (B)
Un groupe rock belge de plus ? Peut-être… Mais en tout cas
un groupe avec lequel il va falloir compter ces prochaines années. Découvert sur la grande scène du festival Pukkelpop de
cet été, The Rones, croisement improbable entre dEUS et Triggerfinger, fait chauffer ses amplis et déverse un rock alternatif
teinté d’électro terriblement efficace. Succès futur garantis !
www.myspace.com/therones
Veto (DK)
Du rock alternatif, oui, mais avant tout un gros côté électro,
voire même new-wave pour ce groupe danois que l’on découvrira pour la première fois au Luxembourg à cette occasion.
On pense à IAMX, Joy Division mais aussi à Bloc Party, surtout
lorsque le groupe décide de faire gicler les décibels dans tous
les sens. Novateur dans l’approche et très pro dans la réalisation, Veto devrait en laisser plus d’un sous le choc !
www.myspace.com/vetosite
Electrojuice (DK)
La valeur (et le talent) n’attend pas le nombre des années, c’est
bien connu. Dans le cas d’Electrojuice, cette citation est un
doux euphémisme ; le duo ayant à peine 30 ans à eux deux !
Et pourtant, ça triture, ça bidouille et ça scratche comme les
vrais ! Véritable phénomène dans leurs pays d’origine, ce joli
croisement entre Daft Punk première époque et, au hasard,
Metronomy, Electrojuice clôturera de manière très électro cette cuvée 2008 du Sonic Visions Festival. †
www.myspace.com/electrojuicemusic
...............................................................................................................
Concours : Sonic Visions Festival
Gagnez 25 x 2 tickets
Quel âge ont les deux kids d’Electrojuice ?
Envoyez votre réponse à [email protected]
numéro 4

dcibel
Interview
Zombie Nation
We, Luxuriant magazine, sadly announce the death
of Florian Senfter aka John starlight aka Zombie Nation. Florian is the father of “Kernkraft 400”, considered one of the most remixed electronic songs ever.
The funeral will take place on December 19th, at the
Electricity festival in Rockhal. Florian will rise from
his body bag to smash his techno directly into your
brain. Watch out! The dead are walking.
« R.I.P. »
• Your secret to wake up the dead on the dancefloor ?
Well it just happens with the passion of music. When people
can feel what you feel, that’s a good challenge. And I need to
be challenged to keep it interesting.
• What are the ingredients like in the zombie kitchen ?
Organics. In studio I try to give a special attention to any sound.
By recording drums and synthesizers with a mic I can get a
pure sound.
• Happy to see people dancing and screaming as
your sound bite their brain ?
I don’t sit on a chair watching people. When I play I feel their
reaction, it’s pushing me as well.
• Kernkraft 400 : does the track rest in peace
now ?
I wish but it keeps popping up everywhere. Kernkraft is undead, and sometimes it’s boring, for example when you hear it
before a match, in a football stadium…
• How does a raver brain’s taste ?
I haven’t tried, it’s too poisoned.
• Is Munich’s graveyard calm enough to create
techno music ?
It’s a good combination between work and relaxation. I was
born and I died in Munich. I can rest in peace here…
• So many years after death what do you still expect
from a dj set ?
Every time is new, I don’t have a routine. I open my box and
start to play. I can go wrong, that’s why it’s interesting. It’s a
perpetual improvisation, I try to surprise people.
• In early free and rave parties was the human meat
freshest ?
It was good times. You know, we used to organize parties, so my
friends and I had to do everything: entrance, bar and watch if
the police came. Playing a dj set was the reward.
• An artist you would prefer dead ?
Crazy Frog.
• George Romero’s best movie ?
“The Night of the Living Dead”, the original version, it’s a real
social drama. The remake sucks.

numéro 4
• Michael Jackson in Thriller : real or fake zombie ?
Approved real zombie.
• How many drinks before walking like a zombie ?
Not so much, on stage, 2-3 beers.
• Florian Senfter, John Starlight, Mr Splank, which
is the one written on your grave ?
Florian Senfter, my real name. †
www.zombienation.com
www.myspace.com/zombienation1
Christophe Hanesse
...............................................................................................................
Ticket Give Away
Win 10x2 tickets for Electricity Festival.
What is Zombie Nation own record label?
A: Zomba
B: Dekathlon
C: Gigolo
Send your answer to [email protected]
\[e`ilg(fo
dcibel
Interview The Shoppings
« Nous ne sommes
pas assez chers. »
Le mercredi 17 décembre nous vous donnons rendezvous à la Luxuriant Toy Club Party au Verso sur les
rives du Clausen, dans l’ancienne brasserie Mousel.
Nous vous proposons, en collaboration avec l’ASBL
Caritas, une soirée pour collecter des jouets en faveur
des enfants défavorisés. Nous vous proposons aussi
à partir de 19 heures un gigantesque open bar Piper-Heidsieck/Diekirch desservi par un line-up d’anthologie : Clark DJ Crew (Paris), Luxuriant DJ Crew,
V-one, MC Fluo et The Shoppings (Live, Paris). Pour
vous mettre le champagne à la bouche, délectez vous
de l’interview en mode conso du tandem electro-rock
le mieux sappé de votre Ipod.
• Vous nous réservez quel genre de grosse promo
en tête de gondole pour 2009 ?
Pascal : Plein de projets en construction. Une chanson en duo
avec Boris Bergmann, le jeune écrivain de 16 ans qui a reçu le
prix de Flore du Lycéen l’an dernier, un morceau dancefloor
avec le groupe Make The Girls Dance et plein de nouvelles
merveilles qui vont faire mouiller les adolescentes et pleurer
leurs petits amis qui nous haïssent déjà.
• Le mode d’emploi et la posologie de votre prochain album ?
David : Quel que soit le format, il conviendra d’appuyer sur
Play régulièrement.
Pascal : Arrogant et érudit.
• Vos convoitises marketing ?
P : Nous n’avons pas besoin de marketing.　Si tu n’entends pas
parler de nous, c’est que tu ne fréquentes pas les bons endroits,
que tu ne côtoies pas les bonnes personnes. C’est tant pis pour
toi.
• Le slogan pub de The Shoppings ?
D : Il y en a une multitude : du sobre «Listen to the shoppings»
à l’humble «Je n’écoute que Chopin et The Shoppings» en passant par celui de nos T-shirts imprimés «I had sex with The
Shoppings» déjà épuisé et surtout déjà collector. Allez comprendre.
• Costume de l’hôtesse qui assurera la promotion
des Shoppings dans les rayons des grandes surfaces ?
D : Très chic, très minimal, quasi invisible et délicieusement
odorant.

numéro 4
• A qui confierez-vous le stylisme de la collection
The Shoppings ?
D : A priori à personne d’autre que nous-mêmes. Mais dans ce
domaine je m’inclinerai devant les choix de Pascal.
P : Ainsi soit-il.
• Qu’entassez-vous dans votre caddy dans le supermarché de la luxure ?
P : Le supermarché incarne la punition la plus douloureuse
que l’on puisse infliger à l’être humain. De la salade dans le
rayon des CDs, des enfants qui portent des prénoms de participants de l’Ile de la tentation, des parkings plein de Renault
Mégane, des sweat-shirts Airness, des pantacourts par milliers
et des filles qui se font des colorations L’Oréal.
• Un achat compulsif pour vous détendre avant votre show ?
D : L’intégrale de Bakounine.
P : Un magnum de Dom Pérignon et des gobelets en plastique.
• Un truc en solde que vous achèteriez un lendemain de soirée arrosée ?
D : Une palette d’aspirine ou le dernier album de Grand Corps
Malade (si le taux d’alcoolémie est toujours élevé).
P : Une couverture en cachemire Tom Ford, deux litres de San
Pellegrino ou de Volvic citron et un DVD de Larry Clark pour
« chiller » en attendant que tout aille mieux.
• Dans quel rayon assumez-vous votre hyper consumérisme ?
D : Rayon culture ou boucherie.
P : Rayon culture ou brasserie.
• Etes-vous des rock stars bon marché ?
P : Tu as raison, nous ne sommes pas assez chers. David, il faut
qu’on parle à notre tourneur. Nous ne sommes pas assez chers,
bordel. †
Sébastien
Photo : Eva E. Davier
Un avant-goût de Noël
au d:qliq…
Cette fois-ci, nous ne vous parlerons pas des fêtes
traditionnelles du music bar de la rue du Saint- Esprit (que ce soit la fameuse Rudolphe The Reindeer
Porno Party du 25 décembre ou Exit08 With Style
du 31 décembre) mais de petites perles musicales qui
jalonneront ces dernières semaines de 2008. Le d:qliq
n’a pas chômé et invite pour clôturer cette année des
artistes de grande renommée…
Commençons par la formation indie The Wedding Present, qui
viendra présenter son nouvel album El Rey, à l’Exit07 le dimanche 30 novembre. The Wedding Present avait déjà joué au
d:qliq en 2006. Comme le concert avait rapidement affiché sold
out et que les membres du groupe emmenés par David Gedge
avaient passé une bonne soirée, ils ont décidé de revenir chez
nous pour remettre ça ! Et c’est tant mieux pour nous car The
Wedding Present fait partie de ces formations qui ont su perdurer dans le temps grâce à des chansons qui vous restent dans
la tête. Et comme l’a dit feu John Peel, «The boy Gedge has
written some of the best love songs of the Rock ‘n’ Roll Era. You
may dispute this, but I’m right and you’re wrong!»
La soirée débutera avec la formation grand-ducale Metro, dont
on attend avec impatience la sortie d’un nouvel EP.
Ensuite, le d:qliq a réussi à réinviter les joyeux lurons de The
Robocop Kraus, qui avaient déjà mis le feu au spot l’année
dernière. Ils vont certainement nous en remettre plein la vue le
3 décembre, avec de nouveaux morceaux et évidemment, quelques grands classiques de leurs albums précédents. Ceux qui
avaient assisté au premier passage de ses allemands sympathiques se rappelleront des moments inoubliables de disco-indie
qu’ils nous avaient offerts. Tout ceci ne peut qu’être annonciateur d’une nouvelle soirée riche en couleurs et en émotions où
il fera bon bouger son popotin !
Pour clore cet aperçu des événements à venir, un dernier petit bijou découvert pendant l’année, les Américains de Port
O’Brien. Avec leur dernier album All We Could Do Was Sing,
ces Californiens ont réussi à captiver les foules grâce à des
refrains attachants et des rythmes entraînants. Pour les plus
sceptiques, il suffit de jeter un coup d’œil à leurs vidéos sur
www.myspace.com/portobrien pour se rendre compte de leur
univers magique. Une soirée enchantée, drôle et surtout touchante, à ne manquer sous aucun prétexte le mercredi 10 décembre au d:qliq, toujours ! †
Joanne Goebbels
numéro 4

dcibel
« J’organise cette soirée
parce que chaque année
elle me manque. »
Cross Cultural Club Party,
The New (Y)ear Fest
La nuit de la Saint-Sylvestre s’annonce plutôt chaude
à L’Abbaye de Neumünster. Organisée sous le label
Cross Cultural Club Party, The New (Y)ear Fest s’annonce déjà comme l’Evénement de cette fin d’année.
Rencontre avec Jean-Serge Kuhn, producteur et organisateur de la soirée à ne pas manquer.
sente à l’aise. Il y aura des bars et de la finger-food un peu
partout. Je ne veux pas que les gens fassent la queue toute la
nuit devant un buffet et n’aient pas le temps de s’amuser. De
plus, pour que tout le monde puisse se « lâcher » sans risques,
des transports en bus sont organisés au départ des principales
villes de la Grande Région.
• CCCP c’est quoi ?
L’envie de réunir un maximum de fêtards dans un endroit magique avec des amis qui font partie des musiciens les plus cools et talentueux de la Grande Région. Le Cross Cultural Club
Party vient de cet amour de la musique et de la fête que nous
partageons, les groupes et moi. « The New (Y)ear Fest » est le
premier festival d’une série de quatre qui seront organisés en
2009 sous le label CCCP.
• Décris-nous cette soirée qu’on attend tous de pied
ferme ?
La soirée se déroulera sur tout le rez-de-chaussée de l’Abbaye.
L’Agora de 700 places accueillera la Main Stage sur laquelle
se produiront Eternal Tango, Versus You, Hal Flavin et Abstract Sound Project. L’électro se déroulera dans les trois caves
voutées et la brasserie rebaptisées pour l’occasion Backstage,
Heaven, L. Club et V.I.P. dans lesquelles se succéderont Tony
Dibac, DJ Faust, Fantôme Fesse, Jarco Weiss, Keta, Brav In The
Mix, Cool Chris, The One DJ et quelques surprises… Soit au
total 4 clubs électro et une salle rock pour plus de 12 groupes et
DJ’s. Il y aura bien sûr une after mais c’est encore un secret.
• Pourquoi organiser un festival pour la Saint-Sylvestre ?
D’une année sur l’autre, tout ce qu’il me reste de la Saint-Sylvestre, c’est surtout un bon mal de tête. Quand on me demande
ce que j’ai fait, je dis : « La Fête… et toi ? » on me répond «Pareil ! ». En gros ce qu’on se raconte est très liquide…
• Do it yourself ?
Je crois que si quelqu’un avait organisé The New (Y)ear Fest
avant moi, je lui aurais dit merci. Merci d’avoir invité des artistes que je connais et que j’aime, merci d’avoir installé du son
et de la lumière, merci de m’avoir fait vibrer. J’organise cette
soirée parce que chaque année elle me manque.
• Un festival pour la Saint-Sylvestre, c’est une déformation professionnelle ?
J’ai vraiment pensé The New (Y)ear Fest sur le modèle des
festivals que j’aime et dans lesquels je suis impliqué (Printemps
de Bourges, Eurockéennes de Belfort, Nancy Jazz Pulsations),
en privilégiant la qualité de l’accueil du public pour qu’il se

numéro 4
• Pourquoi à l’Abbaye de Neumünster ?
Je suis tombé amoureux de cet endroit la première fois que j’y
ai mis les pieds. Je voulais à tout prix y organiser « The New
(Year Fest ». De plus, l’Abbaye n’a encore jamais ouvert ses portes pour la Saint-Sylvestre. C’est une première. Quand la direction de l’établissement m’a donné son accord pour accueillir la
soirée, je t’assure que je dansais sur mon bureau. †
Sébastien
Photographie Cyril Turla
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Concours: The New (Y)ear Fest
Gagnez 10 x 2 tickets
Que signifient les quatre lettres CCCP ?
Envoyez votre réponse à [email protected]
« La musique est la substance, tu l’écoutes
et ensuite le monde tourne autour. »
Interview
Hal Flavin
Le patrimoine musical grand-ducal a réussi l’exploit
d’accoucher d’un groupe british en son sein, simplement en jetant au fin fond d’une lugubre salle de répétions de la Kufa une basse, une guitare, des synthés,
un micro et quelques bières aux membres d’Hal Flavin. Le résultat est bluffant et diablement bien foutu.
Entretien avec trois visionnaires…
• Le pitch de votre disque ?
C’est un peu comme Bioman ou les Power rangers, trois couleurs qui fusionnent pour faire un robot superpuissant. Nous
livrons quatre facettes d’un même style electro dance rock psychédélique. Une musique hybride issue d’un improbable croisement entre Hot Chip, MGMT et Prince, saupoudré par une
voix traitée, parfois vocodée.
• Le meilleur moment pour écouter Hal Flavin ?
Deux options, en live ou chez toi dans le noir avec un casque…
• Beaucoup bu à Londres ?
Pas trop car il fallait faire attention à notre camionnette, mais
nos concerts là-haut se sont super bien passés devant un public
réceptif dans des lieux magiques. Vraiment un très bon souvenir !
• Avec quelles substances pénètre-t-on le mieux
dans votre musique?
La musique est la substance, tu l’écoutes et ensuite le monde
tourne autour.
• Qui est le plus moche sur la photo de groupe du
Nouvel An à l’Abbaye de Neumünster ?
David ex aequo avec Tom du groupe Eternal Tango (rire).
• Chez vous c’est le chanteur qui fait le plus
l’amour ?
Potentiellement parlant, certainement, mais nous agissons tous
les trois comme des puceaux. Comment te dire qu’on rêverait
de partouze après nos concerts…
• Le repas ultime avec toutes vos idoles, vivantes
ou non ?
Jonny Greenwood, le guitariste de Radiohead, Frankie Goes
To Hollywood, John Bonham, le batteur de Led Zeppelin, Nik
Kershaw pour lui foutre une tarte à la crème dans la gueule,
David Hasselhoff pour le côté Dîner de cons et les Friendly
Fires au complet. Nous sommes fans !
• Pas de femmes ?
Kylie Minogue pour lui faire du rentre dedans.
• Ca finirait comment ?
On trinquerait avec du bon Bordeaux et on laperait du lait
russe sur la poitrine de Kylie Minogue. On en profiterait pour
faire un tournoi de ping-pong et bien entendu on filmerait le
tout pour un clip d’Hal Flavin.
• Pour vous booker ?
Un petit mail à [email protected].
• Vous êtes anglais ?
Haha, nous voulions surtout nous la jouer groupe briton (rire). †
Sébastien
Photographie Cyril Turla
numéro 4

dcibel
Interview
Abstract Sound Project
« Avant on faisait beaucoup
avec pas grand-chose, aujourd’hui
on ne fait rien avec beaucoup. »
Jean Yves Leloup, le journaliste référent dans le milieu electro a écrit au sujet d’Abstract Sound Project
dans Tsugi, la bible des boumsboums, que les deux
frangins livraient un live tonitruant à la Ed Banger
ou Vitalic. Tout est dit ou presque, interview futures
stars…
• Combien d’éjaculations après le compliment de
Leloup ?
Aucune, d’autant plus que nous devions même nous retrouver
sur le CD sampler du magazine, mais ça n’a pas pu se faire pour
des histoires de Sacem (sourire). Mais le compliment nous a
beaucoup flatté…
• Vous avez prévu de devenir des stars quand ?
L’année prochaine, pour le moment nous nous concentrons sur
notre but premier, détrôner Daft Punk (rire).
• Et vous ferez quoi une fois que vous serez les rois
de l’electro ?
On viendra vivre à Luxembourg et on t’invitera tous les soirs
pour faire la fête. (rire)
• D’ailleurs, vous jouez le soir de la Saint Sylvestre
à l’Abbaye de Neumünster, vous allez demander
quoi dans votre loge ?
Des cotillons, des sarbacanes, du fun... On veut s’amuser ! Tu
sais que nous avons refusé le Batofar à Paris pour le Nouvel An
pour pouvoir nous éclater avec nos potes à l’Abbaye.
• Votre manager est prêt à aller jusqu’où pour combler vos caprices ?
Nous espérons qu’il ira très loin ! Il est très motivé, on a
confiance en l’avenir.
• Lequel de vous deux rend papa et maman les plus
fiers ?
Le plus beau évidemment !
• Pour lequel de vous deux les fans féminines s’arrachent-elle le plus les faveurs ?
Pose-leur la question, elles te le diront !
• Les frangins les plus célèbres de la musique ?
Les frères Dewaele ou les Chemical Brothers s’ils étaient vraiment frères.

numéro 4
• Qu’est-ce qui était mieux avant dans la techno ?
Avant on faisait beaucoup avec pas grand-chose, aujourd’hui
on ne fait rien avec beaucoup.
• En live qui met le DAT dans le lecteur et qui appuie sur Play ?
Notre manager Arnaud. C’est une mission super délicate tu
sais ! (rire)
• Plus sérieusement, vous délivrez un vrai live avec
une vraie interaction, chose très rare pour cette
qualité de musique. Ce n’est pas trop risqué ?
Si tu veux te faire plaisir et en procurer aussi au public, on
pense que c’est important de vivre notre live, même si de temps
à autre ça engendre des petits couacs techniques… C’est vraiment excitant ! †
Sébastien
Photographie Cyril Turla
Interview Versus You
« La seconde fois
qu’un groupe local
réussit à remplir l’Atelier. »
Versus You partagera l’affiche, aux côtés d’Eternal
Tango, d’Hal Flavin, d’ASP et de toute une brigade
de DJs, de la soirée The New (Y)ear Fest le mercredi
31 décembre. Du très beau monde dans les locaux de
l’Abbaye de Neumünster pour accueillir en trombes
2009 ! Interview Versus You versus me.
• Votre Quartier Général ?
Le Verso sur les rives du Clausen, un club de 350 places avec
une programmation rock, hip hop et electro desservi par une
vraie scène et une pure sono.
• Vous préparez une suite à votre dernier album,
This Is The Sinking ?
Le prochain album arrivera pour l’été 2009 mais en attendant
nous sortons pour Noël un split de 12 titres avec White Flag.
La rencontre s’était faite lorsque nous avions fait la première
partie de Nofx à la Rockhal. Le disque a été enregistré chez
Charles, notre ingé son, qui est aussi celui du Verso et de Winged Skull.
• Winged Skull Records?
Oui c’est notre label qui propose un catalogue de 20 références
pratiquement toutes luxembourgeoises avec des pressages entre 500 et 1000 copies selon les groupes.
• C’est quoi un bon concert ?
Celui de l’Atelier devant 900 personnes sans aucune tête d’affiche. C’est la seconde fois qu’un groupe local réussit à remplir
l’Atelier, la première c’était nos potes de dEFDUMp signé aussi
sur Winged Skull Records.
• Versus You à l’étranger ?
Nous revenons d’une tournée mémorable en Russie avec systématiquement à la fin de chaque concert une séance de 45
minutes de dédicaces et de photo. C’était tout simplement invraisemblable.
• Comment doit vous accueillir un bon organisateur de concert ?
Avec du whisky, de la vodka, de la bière, des cigarettes et de
la bouffe.
• Skateboard, skate rock ?
Nous traînons dans ce milieu. Giordanno vient d’ouvrir GSpot, un shop spécialement dédié aux girls qui s’abreuvent de
culture skate, au sous-sol d’Olliewood. Sinon Eric roulait avant
mais se concentre désormais plus sur Versus You. Nous sommes plus pop punk que skate rock et nous accentuons le côté
mélodique.
• Vous véhiculez un message ?
Nos paroles sont sincères et basées sur la vie quotidienne mais
nous ne faisons l’apologie d’aucune politique ni d’aucun mode
de vie straight edge ou autre. †
Sébastien
Photographie Cyril Turla
numéro 4

dcibel
Ibiza,
hasta luego !
À peine ai-je posé un demi-orteil sur le tarmac de
l’aéroport que je suis déjà en direction de l’after la
plus connue de l’île, la Circoloco du DC10. Sur place,
aucune voiture, aucune basse, portes closes ! Cauchemar ou réalité ? Hagard, je continue ma route vers la
plage des Salines et me pose à Sa Trinxa pour faire
le point. J’interpelle un jeune clubber qui m’explique que plus rien ne ressemble à ce qu’était l’île ces
dernières années, le paradis de la fête où tout était
permis, sans limite !
Depuis 3 ans, le gouvernement espagnol tente d’inverser la réputation sulfureuse d’Ibiza à coup de fermetures administratives, de descentes de police et d’interdictions. Le Bora Bora,
club de before sur la « Playa d’En Bossa » a été contraint de
baisser son rideau pendant deux mois tout comme le DC10;
le Space, le plus grand club d’after du monde, s’est vu interdire d’organiser ses fameuses soirées en continu (24h de fête
non-stop), la musique y étant interdite de 6 heures du matin à
16h30. Rémy Vannetti (dj du Sunset bar) explique « Il y a eu
trop d’abus, rien que sur les openings (soirée de lancement de
la saison à Ibiza) du Space et du DC 10, des dizaines de morts
se comptaient chaque année à cause des drogues et de la foule
incontrôlable. C’était nécessaire de prendre des mesures pour
éviter que les gens continuent de venir ici juste pour se droguer
avec 50 euros en poche. » C’est toute l’industrie de la nuit qui
s’en trouve chamboulée : une soirée mythique comme Manumission et son show érotique ont dû migrer du Privilège (le
plus grand club du monde) vers l’Amnésia, beaucoup moins
vaste.

numéro 4
« Tiesto continue
de prendre
45 000 euros. »
Néanmoins, la crise n’arrive pas à la cheville de certains organisateurs : Tiesto continue de prendre 45 000 euros le lundi au
Privilège, la soirée « F*** me I’m famous » de Cathy Guetta et
son DJ de mari au Pacha fait la plus belle recette de l’île et Sven
Väth continue d’attirer plus de 10 000 personnes chaque lundi
à l’Amnesia ! De l’underground baléarique teinté de psychédélisme hippy, Ibiza est devenu une « money making machine »:
entrée de clubs rarement en dessous de 50 euros avec le soft
drink à 10 euros.
Anna Maria, figure légendaire du port d’Ibiza et RP au Pacha,
explique que « pour des raisons économiques, le gouvernement
s’est rendu compte qu’en 5 ans, le pouvoir d’achat avait augmenté grâce aux familles et non aux clubbers, et qu’avec le
temps, Ibiza serait accessible à tous et deviendrait une destination familiale. » Un Majorque bis ? †
Dixa et Laurent
dcibel
Interview Justice
Parce qu’une belle couverture shootée par Sébastien
Agnetti mérite aussi sa part de prose, Luxuriant s’essaie au décryptage du phénomène Justice, juste pour
savoir si les deux Parisiens feraient de chouettes compagnons de fête ? Interview Because We Are Your
Friends.
• Quand vous composez, vous partez toujours d’une
ligne mélodique ?
Gaspard Augé : Ouais.
Xavier de Rosnay : Il y a deux morceaux sur le disque où on est
partis d’un sample. Phantom, par exemple, parce que ça faisait
partie de l’idée du morceau de partir d’une boucle et de faire
des petits clins d’œil à la French Touch.
• Ce qui est marquant dans vos morceaux, c’est
l’utilisation de la syncope. Le morceau tombe et
puis repart d’un coup.
G : C’est un truc qui nous amuse parce qu’on essaie de ne pas
s’ennuyer nous-mêmes quand on fait les morceaux. C’est pour
ça qu’on n’arrive pas à faire des tracks de plus de cinq minutes.
C’est juste pour essayer de garder l’auditeur en éveil.
• On sait que la musique électronique est aussi
fonction d’une évolution de la technologie, est-ce
que ça a été le cas de votre musique ?
X : Il y a un truc qui a été vachement important pour nous
qui n’est pas tant une évolution technologique mais plutôt la
découverte de la technologie en elle-même. Je ne sais pas s’il
y a beaucoup de choses qui ont changé mais on a découvert
l’ordinateur et le pouvoir de ce que l’on peut faire avec, et ça
a beaucoup changé notre manière de faire. Le premier maxi
qu’on a fait, We Are Your Friends, a été fait sans ordinateur,
sans effet, juste avec une boîte à rythmes et un sampler. C’était
un enfer. Et après on s’est acheté un ordinateur et on a compris
ce qu’on pouvait faire, en tout cas ce qui nous plaisait et ça
a tout changé. Mais - et c’est ça qui est bien et qui en même
temps est le piège des musiques électroniques - tu es tributaire
des émotions technologiques, ce qui est cool mais quand tu
donnes trop d’importance à ça, tu fais de la musique de producteur pour les producteurs. Et c’est là où tu perds ce truc pop
qui nous plaît.
• Ça vous a tenté de faire de la musique avec des
instruments ?
X : Non, parce qu’on aime bien le jus électronique, justement,
la puissance. On aime bien avoir des émotions pop avec la puissance que tu peux avoir quand tu fais de l’électro. Et c’est ce
mélange-là justement qui est intéressant. Je pense que si on

numéro 4
était des zicos de studio, si on était des ingénieurs du son incroyables, on ferait juste du Steely Dan électro et ça n’aurait
aucun intérêt. Parce que ça serait moins bien quand même
que ce qui a été fait avant. Je pense que c’est juste le décalage
entre ce qu’on essaie de faire et ce qu’on arrive à faire avec
les moyens qu’on a, nos compétences - puisqu’on n’est ni de
grands producteurs, ni de grands musiciens - c’est ce décalage
qui fait des chansons, j’espère, un peu modernes et spéciales et
singulières.
• Vous testez des morceaux en live ?
G : Non. On teste juste de nouvelles versions des morceaux.
X : L’album, on l’a testé en live. On a bien fait attention à ce
qu’aucun des morceaux du disque, à part D.A.N.C.E et Phantom, ne soit joué avant la sortie du disque. Du coup, quand on a
commencé à faire des lives, c’était la première fois qu’on écoutait les morceaux avec un gros son. L’album en entier a été testé
« Le bon goût
c’est tellement dangereux. »
Waters Of Nazareth, ça ne lui parle pas trop. Ça peut peutêtre… enfin pas « éduquer »… mais c’est une manière de toucher des gens que tu ne touches pas d’habitude.
X : Et je sais qu’il y a une frange de la techno qui nous déteste
parce qu’ils nous reprochent d’être trop pute, de faire du divertissement et de ne pas faire la révolution. Et moi j’ai l’impression que la révolution, c’est efficace quand tu la fais sur un
grand nombre de gens. Faire partie de la musique de pub, c’est
faire changer la musique de pub et la pub aussi en elle-même.
Mettre un morceau sur Fun Radio ou sur NRJ, j’ai l’impression
que c’est un peu plus la révolution que de faire la révolution
pour dix personnes en faisant de la musique concrète avec des
bruits de porte qui a déjà été faite il y a cinquante ans.
• Est-ce que c’est important pour vous, même dans
votre image, de ne pas vouloir être de bon goût ?
G : C’est sûr qu’on est plus inspirés par Spinal Tap que par
autre chose.
X : Le bon goût, c’est tellement dangereux. Après de bon goût
pour qui ? Justice, pour certains, c’est un groupe qui fait de la
musique pute alors que d’autres gens n’arrivent pas à écouter
parce que c’est trop « spé ». Il y en a qui trouvent qu’on est classe et d’autres qu’on est des beaufs et qu’on fait la fête foraine.
• Le style, la mode, c’est quelque chose qui vous
intéresse ?
G : Tu vois par exemple cette horrible moustache, ça m’amuse
plus d’avoir ça qu’un tee-shirt de label et le crâne rasé.
en live, mais depuis on n’a pas fait de nouveaux morceaux. On
teste juste des manières de rendre les morceaux plus efficaces,
plus tristes ou plus joyeux en live.
• Quid de la publicité ?
X : On n’a pas de problème avec ça. Tant que la pub est cool, ça
va. Et là, l’exemple de Peugeot est pertinent. Les mecs qui font
la synchro ont quand même réussi à placer Waters Of Nazareth,
qui est peut-être le morceau le plus bruitiste de cette annéelà, sur une pub de voiture familiale. Et on a salué aussi cette
démarche-là de ces gens qui ont le pouvoir non pas de placer
ce qu’ils veulent – parce que le client peut toujours te dire non
– mais de mettre des trucs super étranges sur des publicités
comme ça. C’est un peu être le ver dans la pomme.
G : C’est toujours assez fascinant de te rendre compte que tu
peux rentrer dans le salon de la ménagère de moins de cinquante ans par le biais de la télévision même si j’imagine que
• Vous étiez des clubbers avant de faire de la musique électronique ?
G : Pas du tout. Moi je n’étais jamais sorti en club avant de
jouer, quasiment.
X : Moi un peu. Quand j’avais dix-sept piges, j’habitais seul et
je séchais l’école et je mettais du gel dans mes cheveux pour
essayer d’attraper des meufs dans les clubs. Et je n’y arrivais pas
parce que je pense que je faisais trop gay.
• Tu vis un peu le succès comme une revanche,
alors ?
G : C’est vrai que c’est toujours un peu le même schéma des
types qui ne sont pas les plus populaires du lycée, qui finissent
par faire de la musique au fond d’une cave et deviennent tout
d’un coup populaires. †
Matthieu Remy
Photographie Sébastien Agnetti
numéro 4

6GI
Pecha Kucha
Jeudi 4 décembre au Mudam
Philippe Schlesser (designer industriel et ambassadeur Pecha Kucha du Grand-Duché), Mike Koedinger
(éditeur) et le Mudam ont fusionné leur énergie pour
mettre sur pied dans le grand hall du Musée d’Art
Moderne la toute première soirée Pecha Kucha du
pays.
s1UESTCEQUE0ECHA+UCHA
Pecha Kucha (qui évoque en japonais le son émis lors des
conversations) est une soirée qui se veut avant tout conviviale.
Elle présente des créatifs de tous bords, passionnés ou simplement courageux qui dévoilent un portfolio en 20 images, chacune en 20 secondes le tout formant 6min40 devant un public
réceptif.
Mais comment donner la parole à un créatif et le limiter dans
sa fougue. Comment éviter qu’il s’étende pendant des heures
sur sa passion ?
Comment mettre tous les intervenants sur un même pied d’égalité du plus connu au plus timide, de l’étudiant au jeune artiste
dynamique ou manager expérimenté avec son
laptop rempli de projets ?
Pecha Kucha est né de cette volonté de présentation concise,
brève et dynamique qui, grâce à ces paramètres précis, permet
de mettre en avant des personnages connus ou inconnus de
notre ville. Pecha Kucha engendre ainsi une émulation autour
du design, du graphisme, de l’architecture et autres métiers que
tout un chacun voudra nous faire connaître.
numéro Les Pecha Kucha Nights proposent de découvrir entre 10 et 14
personnalités sous forme de présentation Power
suite à quoi, sans interruption, le prochain candidat est convié
à poursuivre avec son propre sujet de prédilection.
Donc pas de questions/réponses, pas de débat, pas de jugement, pas de conférence à rallonges, pas de critiques directes,
simplement après les présentations, un forum convivial autour
d’un verre pour approfondir les questions soulevées précédemment.
Le concept partant du Japon a été initié par les architectes Astrid Klein et Mark Dytham afin de créer une plateforme pour
designers et architectes. Il a ainsi permis à tous ces jeunes talents de se rencontrer, de créer un réseau et de présenter leurs
travaux en public. L’idée s’est depuis 2003 étendue sur 142
villes et devient le rendez-vous annuel ou biannuel des aficionados de la création contemporaine. Elle a réuni pour l’édition
de Bruxelles en septembre les architectes Lhaos et Lhaos, le
designer Alain Berteau mais aussi les musiciens/mathématicien
Valery Vermeulen et Tamuraj.
Les inscriptions se font sur le site
www.pecha-kucha.org/cities/luxembourg
TM
KLEIN DYTHAM ARCHITECTURE
Donc tous à votre ordi et bon courage à tous les orateurs. †
A.R.
Chorégraphie
au sabre laser
Envie de faire un remake de Star Wars et de jouer du
sabre laser, en y ajoutant votre patte créative ?
C’est possible grâce au Light painting... Vous aimez
dessiner, vous aimez la photo, le noir ne vous fait pas
peur… Vous avez toutes les qualités requises pour
être un « light painter » !
Picasso s’y était déjà essayé en 1949 avec l’aide du photographe Albanais Gjon Mili... Un autre mode d’expression artistique... Light painting ?
Littéralement peindre avec de la lumière... C’est une technique
photographique ancestrale (enfin, plus vieille que ma mère !)
qui permet de dessiner un motif avec de la lumière. Comment?
Dans le noir, c’est évident... Avec diverses sources lumineuses
(led, lampe de poche, bougie...) Un endroit stable ou mieux
encore un trépied pour poser l’appareil photo. Après avoir fait
votre cadrage, utilisez la mise au point manuelle ou le retardateur... Mettez le temps de pose le plus long (10 ou 15 secondes
voire plus !) Vous allez bientôt pouvoir laisser libre cours à
votre créativité... ne soyez pas impatients... gardez vos forces !
A vous de jouer, au moment du déclenchement de la photo,
secouez énergiquement votre lampe et dessinez dans le vide
tout ce qui vous passe par la tête. Voilà c’est fait, vous venez de
faire votre 1ère expérience de light painting. Alors ça fait quoi
de faire un remake du « lac des cygnes » dans le noir ? Ne vous
inquiétez pas pour les voisins, ils y viendront aussi...
)DÏECADEAUX
Nous avons eu un coup de cœur pour ces portraits originaux,
en série limitée, distribués dans des pochettes surprises. Une
bonne idée pour commencer une collection. †
http://sashindolls.wizishop.com
Kawe
numéro 6GI
Interview Alexöne
Au début il y avait le graff, à13 ans en banlieue parisienne. Puis les voyages, un peu partout pour colorier
les murs des villes. Aujourd’hui Alexöne a 32 ans, le
graff coule toujours dans ses veines, mais c’est sur le
papier qu’il s’éclate le plus.
De Beaubourg à Genève il enchaîne les expos. Le 29
novembre le gentleman du graphisme débarque dans
la capitale. Photo, graff, peinture et dessins, une expo
« à la bonne franquette » chez ses potes d’Extrabold.
)NTERVIEWi3ILNEDOITENRESTERQUUNxw
s5NGRAFFEURNEWYORKAIS
Dondi, qui est malheureusement l’un des premiers à nous avoir
quittés… et certainement l’un des meilleurs.
s5NGRAFFEURBELGE
Rage, parce qu’il n’a pas changé depuis ses débuts. A 40 ans il
a toujours la fraîcheur du graffeur.
s5NSPOTIDÏALPOURGRAFFER
Un lieu vierge de peinture mais pas d’histoire.
s5NSPOTOáONDEVRAITTELAISSERGRAFFER
La tour Eiffel, car même si d’après moi il n’y a pas assez de
place, ça reste LA place.
s5NEBOMBEDECOULEUR
Le caca d’oie, kaki maronnasse. Je l’utilise à la place du noir
dont je ne me sers jamais. En peignant dans un lieu abandonné,
c’est la couleur qui se fond le plus dans le milieu.
s5NSUPPORTPOURLARTISTE
Le papier ! Tu verras pourquoi à l’expo…
s5NSKETCHRIGOLO
Le spectacle « Enfin Seul » de Gérard Jugnot. Années 80, époque Splendid et « Pinot simple flic », rien ne m’a fait autant rire
depuis. Il est trop drôle avec sa tête de beauf !
s5NBBOY
Il n’en reste déjà plus…
s5NEPUTAINDEBAGNOLE
Sans hésiter une Chevrolet Impala 1964, en lowrider avec
flamming sur le côté. Pure west coast !
s5NCOWBOY
Georges Abitbol (John Wayne dans « La Classe Américaine »)
s5NELETTREUNSYMBOLEiGRAPHIQUEMENTwIDÏAL
Un G plus un M qui forment un cœur.
s5NANIMALÌDESSINER
Le pingouin, dans mon travail il reste une constante parmi les
animaux du zoo.
s5NSEULENDROITPOURFAIRELAFÐTE
Dans ma tête, c’est tous les jours carnaval ! †
Christophe
numéro CHECK ON
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6GI
Interview Sébastien Agnetti
Le photographe Sébastien Agnetti s’immisce le temps
d’un portrait dans le quotidien et l’intimité de ces
nouveaux people qui échappent aux repères de nos
pères. Que ce soit dans les magazines The Wire, Citizen K, Nico International, Amusement, Vibrations,
Glamour ou Désirs, Sébastien impose son propre regard dans le monde de la photo. Luxuriant a sauté sur
l’occasion de passer derrière le miroir pour fouiner
parmi les secrets qu’on nous dissimule trop souvent
à nous autres, pauvres fans devant l’éternel, mais que
Sébastien Agnetti a réussi à approcher de près…
s.ADÒGE7INTERTASDITPOURQUOIELLEAVAITCASSÏ
AVEC0EDRO7INTER)LCOUCHEAVEC*USTICE
Baah, un cœur à prendre alors… Nan, tu vois, je savais même
pas que, mais je ne crois pas, enfin, je ne suis pas sûr que… tu
crois vraiment, nan, nan ça m’étonnerait… Adorable Nadège
en tout cas.
s$AILLEURSCENÏTAITPASTROPUNSTRESSDESHOOTER
*USTICE
Ouais, si nous avions été dans une cave à Seine Saint Denis, là,
j’aurais eu certainement le vrai stress mais ils m’ont accueilli
dans leur studio privé, sous le Tryptique, rue Montmartre. Je
s 4AS SORTI TON 3EX 0ISTOLS AVEC LE TOP !GYNESS pouvais en faire ce que je voulais, les Justice sont vraiment
$EYN
deux garçons très sages. Ils m’ont même proposé de l’aide pour
Ouais presque… un gros Mamiya Rzzzz. Elle est arrivée au ranger mon éclairage, un vrai régal (bon j’avais aussi mis un
Georges avec ses 4 attachés de presse et je n’ai eu que 5 minu- bon t-shirt graphique de la marque Plus 41). Par contre, imtes avec elle, 10 images, toutes bonnes.
possible de photographier leur clavier magique, Interdiction
La folie, je te jure, quand elle te regarde et te parle, tes jambes formelle.
sont coupées. Quand elle pose, il faut juste la suivre, easy, c’est
elle la pro.
s3ÏBASTIEN4ELLIERAABORDÏSASEXUALITYAVECTOI
Après un rouleau, j’ai entendu « Stop shooting, stop Shooting » J’aurais adoré ! L’interview a duré au moins 1 heure, à boiet là, le rêve était terminé… Rabat-joie ces attachés de presse re des coups au bar, à écouter parler l’artiste de musique, de
parfois. Je fais aussi de la mode pour certains magazines, je vois films et cul. J’en suis sorti bien fait avec une énorme envie de
pas mal de filles, mais elle, je comprends maintenant pourquoi me mater un film érotique sur canal. Sacré Sébastien, tous les
elle sort du lot : une aura de fou.
mêmes… Quand tu es totalement fan de Tellier et qu’on te
propose de faire son portrait, c’est vraiment la récompense du
s&AlESTAUSSICOQUINEQUESESFAlNETTESCALLIGRA travail en amont.
PHIÏESSURLESMURSDETOUTESLESMÏGALOPOLESDU
GLOBE
s,EDESSINATEUR%NKI"ILALALESPIEDSSURTERREOU
Oui très… J’ai pu installer ma Linhof 4x5 pendant qu’une de LATÐTEDANSLESÏTOILES
ses copines lui peignait à l’aérographe des petits cœurs sur les Il fait peur au début et part assez loin dans sa tête puis il nous
joues, sur un fond de DJ Mehdi. Quoi de plus coquin ? En plus laisse rentrer dans son univers. Il existe des artistes comme ça
nous étions dans sa chambre chez Colette…
qui respectent vraiment votre démarche artistique et qui vous
facilite le travail. Enki Bilal m’a fait confiance et c’est à ce mos4ASPRISLECONTACTD/RA)TOPOURQUILTEREDES ment-là que c’est devenu intéressant. Un personnage qui déSINETONCHEZTOI
gage une vraie intelligence.
Bien sûr ! Il voulait un droit de regard sur le choix des images. C’est difficile de travailler comme ça, quand tu tombes sur s ,ACTRICE !UDREY -ARNAY EST AUSSI CRAQUANTE EN
quelqu’un qui veut gérer son image jusqu’au bout. Il m’appe- SHOOTINGQUEDANSSESlLMS
lait Philippe Starck…
Mariée, 2 enfants et très charmante. Quand tu manges des
Quand j’arrive dans un lieu, j’essaie tout de suite de repérer le sushis avec elle assis sur une grosse caisse alu de matos, tu cratruc qui fera l’image. Ensuite je place mon sujet. Parfois on me ques et tu racontes n’importe quoi histoire de la faire rire. Mon
dit que je photographie les gens comme des natures mortes, assistant Mehdi a dû jouer des coudes pour me faire taire. Un
mais j’y peux rien, le décor est autant important pour moi que des visages les plus fous que j’ai photographié, un vrai bonheur
la personne à photographier. Du coup, j’en oublie parfois de dans le dépoli.
rendre beau les gens et je me fixe dans une histoire. J’aime
le portrait façon documentaire. J’adore le travail d’Alec Soth, s 2ACHID 4AHA A TOUJOURS SOIF )L SÏTAIT BIEN FAIT
de Joel Sternfeld, Stefan Ruiz mais aussi Philip-Lorca diCor- PLAISIR EN BACKSTAGE LA DERNIÒRE FOIS QUIL AVAIT
cia (dont j’ai acheté un tirage numéroté à la Whitechapel à JOUÏÌL!TELIER
Londres). Au final nous avons dealé avec Ora Ito une nouvelle Mort de rire, quelle journée avec Rachid Taha. J’ai déjà atcuisine qu’on va inaugurer avec Vahina, enfin si c’est toujours tendu environ 45 minutes devant le grillage à sonner comme
d’actualité…
un fou pour voir si Rachid vivait à cette adresse dans le 19ème.
numéro numéro 6GI
Après les présentations, il me propose d’ouvrir une bouteille
de rouge (lui ne boit pas, me dit-il) et de terminer le gâteau
aux pommes que sa copine avait fait la veille… Très bien, ce
shoot commence fort. Je suis seul avec lui. Ca change des séances avec 6 à 8 personnes qui tournent autour de moi comme
par exemple celui de Jane Birkin, le record. J’arrive à lui faire
faire au moins 5 variantes de portraits dans toutes les pièces de
son appartement tout en buvant mes verres de rouge (lui ne
boit toujours pas). Mais j’ai vraiment ri le moment où j’ai dû le
réveiller, juste avant de partir. Je venais de ranger mon matériel et je le voyais partir dans un sommeil profond… en pleine
après-midi. Chargé hier soir Rachid ?
s1UELQUECHOSEDESULFUREUXÌAJOUTERSURLEFRONT
MANDE4HE3HOPPINGS0ASCAL-ONFORTLORSDESON
INTERVIEWPOUR$ÏSIRS
Si vous regardez bien le portrait dans Désirs, en bas à droite,
il y a un verre en plastique vide. Pascal a terminé de boire, je
peux enfin le photographier sans son verre. C’était ma première séance photo avec Pascal, mais si elle se déroule toutes avec
du champagne à gogo et des filles assistantes-photo, à minuit
sur le plus beau pont de Paris, Alexandre III, je resigne tout de
suite ! †
http://sebastienagnetti.blogspot.com/
Sébastien
s*ANE"IRKINATOUJOURSLAFORME
Charlotte tu veux dire… Oui, non, c’est vrai, j’ai photographié
Jane Birkin, 62 ans. Mais lors des retouches, la discussion était
« on travail en direction des 35 ou 45 ans » ? J’espère que c’est
bien Jane sur ma photo.
s0ARA/NEDRAGUEOáMAINTENANTQUELECLUB0ARIS
0ARISFERMEÌMINUIT
Certainement au Baron ! Je n’avais pas vraiment d’idée pour
cette séance, je l’ai stoppé dans un hall d’appartement 70’s et
nous avons commencé nos photos dans ce couloir. J’aime bien
trouver des lieux un peu glauques parfois. En plus tous les petits vieux de l’immeuble passaient et du coup, avaient eu leur
animation de la journée. C’était bien drôle.
s%MILIE$EQUENNETASSON'3-%LLEMAENSOR
CELÏDEPUISSONRÙLEDERICHEHÏRITIÒREDANSLE0AC
TEDESLOUPSx
Emilie Dequenne c’est ce que j’aime, une actrice complètement underground, un peu comme Léa Seydoux que je viens
de photographier chez elle.
Je pense qu’il n’y a pas de limite dans l’art pour elle, et elle se
défonce à la Playstation, un bon point en plus.
s 4AS DÏBATTU AVEC LA CHANTEUSE 3HARLEEN 3PITERI
DELAPEINEDEMORTAU4EXAS
En fait, j’ai bien accroché avec son coiffeur personnel, un skateur de NYC qui fait aussi de la photo. Nous sommes devenus
potes et je lui ai filé des plans photo sur Paris… Sharlenn a
vieilli… n’aime plus les photos shooting et déteste la peine de
mort...
s ,ES TYPES DE -IDNIGHT *UGGERNAUTS TOURNENT Ì
QUOIPOURALIMENTERLEURPSYCHÏDÏLISME
Au ralenti..., tu les poses dans un canapé et ils y restent toute
la matinée, sans même s’ennuyer. Un peu d’eau, des sandwichs
et ils sont contents.
s,ES+ITSUNÏGÒRENTBIENLEURRÙLEDAMBASSADEUR
DELAHYPEÏLECTRONIQUE
Avec beaucoup de sérieux… mais à la fin, ils vous gâtent de
bons sons.
De haut en bas et de gauche à droite :
Léa Seydoux, Agyness Deyn
et Micky Green.
numéro numéro 6GI
Ci-dessus :
Melvil Poupaud.
Ci-contre : Sébastien Tellier.
Page de droite : Para One.
numéro numéro eldoradio
ELDORADIO CONCERT-TIPP
Sigur Rós
- 18. November - Rockhal
Wéi den Tom Cruise sech a „Vanilla Sky“ als Protagonist vu sengen eegenen (Alp)-Dreem erëm fënnt,
schéingt d’Zäit stëll ze stoen. Oder se leeft hannertzeg,
bis een iergendwann net méi weess, wou an u wéi engem Zäitpunkt een ass. D’Musek vun der islännescher
Band Sigur Rós ass ähnlech. Dramhaft entréckt, heinsdo stoppt se onerwaart, dann nees wéi hannertzeg gespillt. De Regisseur Cameron Crowe huet se a sengem
surreale Science Fiction Film mam Tom Cruise, Cameron Diaz a Penelope Cruz als Soundkuliss agesat.
Ähnlech rätselhaft wéi dem Tom Cruise seng Dreem wierken
d’Optrëtter vun den Islänner. Op mannst op d’Press: mat hire
sphäresche Klanglandschaften (Hamburger Abendblatt) an
„enger Spur Tolkien“ (Financial Times Deutschland) bréngen
se sou munche Kritiker duercherneen. Sou onrebellesch „wéi

numéro 4
um Kierchendag“ (taz) wier et, wann d’Museker op der Bühn
Réckkopplunge provozéieren an d’Gittar mat engem Geiebou
traktéieren. Mat engem Rockconcert huet dat jiddefalls nëmmen nach wéineg ze dinn. A schliisslech versti Sigur Rós sech
net als Band, mee schlicht als Musek, zitéiert d’Hamburger
Abendblatt de Sänger Jonsi Birgisson.
Et gëtt eeben keng aner Band, déi sou kléngt wéi Sigur Rós
(taz). Björk a Calexico eegnen sech nach am beschten als Verglach. Och E-Musek-Avantgarde oder aner Konschtbands wéi
Radiohead ähnelen nëmme vague engem Sound, deen een entweder immens gäeren huet oder haasst. D’Texter, zum Deel op
islännesch an op „hopelännesch“ wéi de Birgisson d’Konscht
sprooch nennt, an där d’Islänner heinsdo sangen, sinn do
éischter onwichteg. Eent ass kloer: langweileg gëtt et och um
Concert den 18. November an der Rockhal net. †
ELDORADIO CD-TIPP
Kings of Leon,
Only By The Night
Des Bandgeschicht kléngt wéi ausgeduecht. Eleng an
der Biographie vun de Kings of Leon stécht sou vill
Rock’n’Roll, dass mat der Carrière eigentlech näischt
schief goe sollt: dräi Bridder zéie mat hirem Papp,
engem Paschtouer, duerch de Süde vun Amerika,
verbréngen d’Nuechten oft hongereg a bëllegen Hotellen an entdecke während de Gottesdéngschter hir
Léift zum Musizéieren.
Du verfällt de Papp dem Alkohol aan d’Jonge strécke sech
elektresch Gittaren em. D’Gebridder Nathan, Caleb an Jared
Followill gi sesshaft, krope sech nach de Cousin Matthew a
grënnen zu Nashville, Tennesse, d’Kings Of Leon.
Dat ass d’Virgeschicht, de Grënnungsmythos. Mëttlerweil hunn
d’Kings of Leon» véier Alben op konstant héigem Niveau eraus
bruegt. An d’Jonge sinn nach keng 30 ! Si waren zwar scho
Virband vu Rockgigante wéi Pearl Jam a U2, konnten awer der
Versuchung vu kommerziellem Stadionrock bis ewell gréisstendeels widderstoen.
Fir et direkt ze soen: Ni hunn d’Kings of Leon méi opulent,
méi ausgeräift a glat geklonge wéi op „Only By The Night“.De
waarme Retro-Sound an déi vernuschelt Textzeile vum Sänger Nathan Followill sinn um neien Album gréisstendeels ver
schwonnen. Ween d’Texter novollzéie wëllt, muss net méi am
Booklet nokucken. D’Lidder si méi kuerz a méi poporientéiert.
Mee dat wichtegst: d’Lidder sëtzen.
Déi éischt Single „Sex On Fire“ huet alles wat eng zolitt,
hittauglech Rocknummer braucht : gudde Rhythmus, rau
Gittaren, melodiéise Refrain. Och Titele wéi „Revelry“ oder
„Manhattan“ si musikalesch ausgeräift, gutt Rocknummeren
mat gezunnener Handbrems. Deen opulente melodéisen „Use
Somebody“ kéint ee sech dogéint och als Coverversioun vun
engem Tina-Turner-Song virstellen. „Closer“ an „Cold Desert“
schleefe sech nees méi dohin, si liewen exzellent vum kloende
Gesang vum Caleb Willowills. Den dreckege Sound vu fréieren
Zäiten ass zwar lo mol fort. Dat schuet der Qualitéit vun „Only
By The Night“ insgesamt awer net. †
Christine Delvaux
numéro 4

metropolis
Prague
LuxairTours Metropolis a désormais ajouté à son catalogue déjà bien fourni Prague, la capitale magique
de l’Europe, comme aimait la surnommer l’écrivain
surréaliste André Breton. Pour 350 euros vous dégusterez une pivo en lisant la Métamorphose de Kafka,
bercé par une symphonique de Bedrich Smetana,
lové dans un petit café bohème en face du regard
solennel de la statue de Lénine à l’entrée du musée
du communisme.
Metropolis
Metropolis de LuxairTours c’est un séjour de pur plaisir pendant 3 jours et deux nuits dans une grande agglomération
européenne. Après une heure de vol tout confort, vous pourrez
profiter des charmes envoûtants de Prague. LuxairTours Metropolis étoffe aussi son forfait par un programme « Culture»
qui vous permet de découvrir les petits secrets de la ville aux
cent clochers.
Arrivé à l’aéroport Ruzyne, choisissez la formule la plus économique pour rejoindre votre hôtel. Des terminaux 1 et 2 prenez
le bus 119 qui vous déposera sur la ligne A du métro, station
Dejvická à 10 minutes de votre hôtel. L’hôtel Corinthia Panorama proposé par Metropolis est tout bonnement grandiose
avec une chambre spacieuse, un casino et, cerise sur le gâteau,
une piscine-spa au 24ème étage avec vue sur la mégalopole.
Ambiance grand luxe et service nickel.

numéro 4
Premier pas
Prague se consomme à pied même si la capitale tchèque est
bien desservie par 3 lignes de métro qui conforteront les plus
fainéants, les talons aiguille et ceux qui auront un peu forcé
sur l’absinthe. Après l’effondrement du régime communiste,
l’élection de Vaclav Havel, philosophe et dramaturge, a plongé
gaiement le pays dans une ère de démocratie et de joyeuse
liberté. Prague vous insufflera en un week-end une bouffée
de renouveau et un amoncellement de plusieurs générations
d’artistes en tout genre.
Démarrez votre promenade initiatique par le célèbre pont
Charles et profitez-en pour faire, si vous êtes sûr de votre
moitié, votre demande en mariage. Ce spot gothique est tout
simplement idyllique et d’un romantisme absolu. Effet garanti ! Vous serez immédiatement émerveillé par l’architecture
flamboyante de la « vieille ville » (Staré Mesto) inscrite depuis
1992 au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Ensuite laissez-vous guider sur les hauteurs de la ville par
les charmes du château de Prague, du quartier juif Josefov,
chargé d’un lourd passé historique et de douleurs encore sanglantes et de la place Wenceslas. Respirez dans la ruelle d’or
où respirèrent les alchimistes, flânez dans la cité bohème où
flâna le compositeur Dvorak et pourchassez l’ombre du Golem sur les rives de la Vltava. Marchez le nez en l’air et laissez-vous séduire par l’architecture des demeures mêlant style
roman, gothique, baroque, rococo, art nouveau et cubiste.
Même Chateaubriand était fan de l’atmosphère si particulière
des rues de Prague.
Lèches-vitrine
Le shopping en République Tchèque se règle en couronnes; un
euro équivaut à environ 25 couronnes, ce qui vous permettra
de faire de bonnes affaires notamment sur les boissons ou les
CDs. Un dicton tchèque affirme « co tech, to muzikant », « tel
Tchèque, tel musicien » car la musique exerce un pouvoir quasi
religieux sur la vie culturelle de la capitale. D’ailleurs, il est fortement conseillé de vous rendre à l’opéra lors de votre séjour,
patrimoine culturel oblige. Autre bon plan, les musées de la
cité avec quelques extravagances qui valent le détour, tels que
le Musée des instruments de tortures médiévales, le Musée du
Communisme ou le Musée de l’érotisme. On n’en sait jamais
assez.
Le Pont Charles
Hôtel Corinthia Panorama
Le musée
du Communisme
La vieille ville
L’Opéra
numéro 4

metropolis
Gastronomie
Manger à Prague en suivant les coutumes locales ne devrait
pas trop plomber votre budget. Les assiettes sont conséquentes et calmeront les plus affamés. Les Hospoda, les brasseries
classiques, vous serviront beaucoup de sauces et beaucoup de
bières. Nombreux connaisseurs s’accordent à dire que les brasseries tchèques (chaque ville possède sa propre brasserie) sont
les meilleures du monde.
La capitale comporte aussi son lot d’adresses pour touristes
proposant des menus un peu moins bourratifs que la gastronomie tchèque, plus light mais moins couleur locale…
Prague by night
La ville attire bon nombre de jeunes fêtards séduits par les
bières goûteuses et bon marché, une culture musicale en pleine ébullition, un super rapport qualité-prix dans les clubs. Le
clubbing a quelque peu volé en éclats depuis la Révolution de
velours et la phase de liberté totale qui régnait après la chute
du communisme a enfanté une kyrielle d’endroits sympas proposant une programmation méga hétéroclite qui plaira aux curieux et aux passionnés, le Palác Akropolis, l’Abaton, le Roxy, le
Rock café, le Cross Club, le Le XT3 ou le Matrix klub,
Les hôtesses Luxair
Le Pont Charles
by night
La nouvelle brochure Metropolis 2009 de LuxairTours est disponible dans votre agence de voyages ou sur www.luxairtours.
lu. Bon voyage ! †
Sébastien
Le cockpit
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numéro 4
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numéro 4
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Réalisation : Pascal Monfort
Photos : D.R.
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numéro 4
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Fashion weeks : dans la rue,
ça donnera quoi ?
Ca y est, les fashion weeks de Paris, Londres, Milan
et New York sont terminées, on en a une fois encore
pris plein les mirettes, ça, c’est fait.
Mais ce qui nous intéresse avant tout c’est de savoir à
quelle sauce on va être mangé quand reviendront le
printemps et l’été. Petit focus sur les tendances fortes
qui feront battre nos petits cœurs de fashionistas (ou
pas).
Goldorak go, Rétro laser en action !
Non, je ne suis pas en plein karaoké 80’s, Dieu m’en préserve
mais ce qui est certain, c’est que les épaules seront à l’honneur
pour la nouvelle saison.
On l’a constaté dans nombre de défilés, chez Balmain entre
autres où les vestes imaginées par Christophe Decarnin nous
donnent la carrure d’une nageuse Est-allemande tout en étant
au top de la coolitude.
Je sens que les Zara et consorts vont s’en donner à cœur joie
et qu’on va pouvoir toutes sortir nos fulguro poings sans avoir
besoin de vendre un rein pour acheter du Balmain.
Seconde tendance forte qui découle directement de la
première : la veste chic, le blazer s’installe définitivement
comme pièce maîtresse de la garde-robe printemps-été
2009.
Vous trouvez ça chiant, vous, le blazer ? Il va néanmoins falloir
s’y faire car on va en manger à tous les repas, qu’il soit très
masculin et un rien 80 comme chez la fille de Paul Mc Cartney,
j’ai nommé Stella, ou bien plus ajusté voire corseté comme
chez John Galliano pour Dior. Mais si, tu adores.
Le masculin/féminin, très peu pour toi, tu aimes ce qui est
romantico-sirupeux, plus c’est doux plus c’est chou?
Pas de panique, tu vas être super love des tons poudrés, sablés,
rosés qui vont inonder les pavés cet été. Ensuite à toi de voir si
tu veux porter de la guimauve en total look comme chez Stella
ou chez Chloé, ce qui est certain c’est qu’on t’en donnera la
possibilité, les tons poudrés seront everywhere.
Tu es plutôt « Kiss kiss bang bang », ta passion à toi c’est le
Far West ? A vos pâtes, prêtes, partez car le western spaghetti
va être décliné à toutes les sauces, dixit Ricardo Tisci, aka mister Givenchy. Que ce soit le pantalon en cuir qu’on portera
avec du denim comme dans sa collection ou la version plus
« sexy cow girl » en courtissime robe en daim made by Gaultier
chez Hermes, l’été sera chaud et on fera le show.
Enfin, toujours au sommet de la liste des « it » de saison :
le jean.
Evidemment qu’il n’est pas une nouveauté en soi mais sa saveur 2009 réside dans sa coupe, la couleur et ses détails. Le
jean du printemps prochain sera soit super destroy, javélisé,
qu’on portera avec des vestes tellement luxueuses que même

numéro 4
Paris Hilton aurait l’air pauvre à côté de nous. Soit on la jouera
« j’ai piqué le jean de mon mec tellement il est trop grand et
que j’ai l’air trop fine dedans ». Oui j’ai bien nommé le fameux
« boyfriend jean » qui porte plutôt bien son nom et que même
Hermès a fait défiler tellement ils sont quasi à l’avant-garde de
la hype.
Bref, du jean, du look western, le tout bien épaulé et nimbé
d’un voile de teintes poudrées, voilà pour la saison printemps/
été!
Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas briefées ! †
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Illustration Minisushi
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trippin
Paddy, surfin Kamchatka !
« C’était complètement irréel. »
Paddy, le boss du shop Surf’in, a eu envie de tracer
des first lines à l’autre bout du monde et de voir si la
neige était plus blanche ailleurs. Il paraitraît que oui !
Entretien avec un passionné du ride.
• Fais-nous rêver !
Nous sommes partis avec Lex, Thierry et Martin au fin fond
du Kamchatka se faire un trip de dingue sur des montagnes
vierges en hélicoptère.
• Uniquement tous les quatre ?
Non, nous étions avec 3 riders russes, Sacha, le président du
Russian Snowboard Club, 3 guides, deux cuisinières, deux surfeuses dont Karine Rubis, la championne olympique des Jeux
de Nagano, triple championne du monde boardercross et slalom parallèle. Imagine la pression (sourire).
• C’est un périple grand luxe ou roots ?
Grand luxe par la qualité d’un paysage idyllique de 29 volcans en activités au milieu d’une nature préservée. Roots, car
nos campements étaient vétustes : de simples baraquements
de containers et une maison en bois qui servira de cuisine,
restaurant et foyer. Ah, j’oubliais les vieux hélicoptères MI-8
qui n’inspiraient pas vraiment confiance, mais nos 2 pilotes,

numéro 4
d’anciens combattants en Afghanistan et l’ingénieur de bord
connaissaient leurs métiers et n’ont pas manqué de nous rassurer.
• Une anecdote croustillante ?
Nos bagages ne sont jamais arrivés et c’est grâce aux guides
russes vraiment débrouillards que nous avons pu trouver des
planches et des vêtements pour nous dépanner. Le snowboard
shop le plus proche était à quelques jours de bateau au Japon
ou à plusieurs heures d’avion à Moscou (sourire).
• Parle-nous du spot ?
Un massif grandiose avec volcans, crêtes, couloirs, pentes douces, halfpipes naturels, combles immenses, canyons étroits, sections boisées et de la poudreuse vierge à perte de vue. Nous
avons surfé sur les pentes intérieures d’un volcan éteint. Quel
spectacle ! Autour de nous : fumées, boue en ébullition, un lac
acide, c’était complètement irréel.
• Les afters ?
Boardercross à deux sur un snow et long jump contest dans la
piscine extérieure chauffée à 42 degrés par les sources d’eau
chaude naturelles… et enfin remise des prix : bières russes et
saumon (de la rivière d’à côté). †
Sébastien
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Tél. 32 78 79
[email protected]
HOBBI CENTER
L-9230 Diekirch
Tél. 80 20 20
[email protected]
KNAUF CENTER
L-9964 Schmiede
Tél. 26 95 78 74
[email protected]
83, Grand rue
L-9051 Ettelbruck
Tél. 81 11 23
[email protected]
Centre MERCADO
L-6670 Mertert
Tél. 26 71 36 1
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KNAUF CENTER
L-9938 Pommerloch
Tél. 26 95 13
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35, route de Longwy
L-8080 Bertrange
Tél. 27 62 10 34
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IL Y A TOUJOURS UN MAGASIN HIFI INTERNATIONAL PRES DE CHEZ VOUS
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POST-REPORT
DU KNIGHT CLUBBER!
La nuit sera toujours plus belle que le jour.
Hangover ou comment je postreportise les soirées
où tu n’es pas allé.
La guerre contre l’ennui a commencé. Luxuriant Magazine,
pour fêter le lancement de son numéro 3, a commis un attentat
festif le 17 septembre au Dqliq.
Dès 19h, le bar a été pris d’assaut par une foule bigarrée mixant
jeunes cadres dynamiques, artistes en devenir, bombes latines
et suédoises, PDG de multinationales (dont celui de Mondial
Moquette), journalistes free-lance et autres membres de notre
chère Commission Européenne. Le champagne Piper-Heidsieck n’a pas survécu aux attaques incessantes de cette armée
d’assoiffées. Quelques minutes plus tard, on apprit la reddition
des bières Diekirch. Cela ne découragea pas nos vaillants com-
numéro battants qui en profitèrent pour sauter partout sur les beats
assassins du Luxuriant DJ crew emmené par le fier Général
MC Fluo !
La bataille dura plusieurs heures et le staff du dqliq arbitra la
fin des combats à 2 heures du matin et désigna la Luxuriant
Party comme vainqueur par KO.
Tous nos vaillants soldats en profitèrent pour regagner leurs
pénates. Le repos du guerrier !
La fine équipe de votre magazine préféré vous prépare le
concept de cette fin d’année ! Le 17 décembre aura lieu la
Luxuriant Toy Club Party au Verso sur les rives du Clausen !
Luxuriant Magazine vous demandera pour accéder à la soirée d’offrir un jouet à l’entrée en faveur de Caritas, l’association
d’aide aux enfants défavorisés ! Un beau geste pour une soirée
qui s’annonce encore meilleure que les précédentes ! †
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Rockhal recom
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Be a part of it !
Nodeems mer an de leschten 2 Luxuriant-Ausgaben
e Bléck op d’Geschicht an op d’Fotografe vu Zap
geworf hunn, kucke mer an der November-Editioun
emol wat een iwwerhaapt am Zap-Reseau alles ka
maachen. Zur Erënnerung, ZAP.lu an HOT.lu, dat ass
eng lëtzebuergesch Internet-Community mat zesummen iwwer 76000 age schriwwene Memberen, déi méi
oder manner regelméisseg Noriichten austauschen,
sech hirem Ëmfeld mat Bild an Text presentéieren,
Nightlife-Fotoe kucken oder ganz einfach just wëlle
wëssen wou eng lass ass – an dat alles gratis.
Kucke mer emol méi genau wéi een sech am Beschten der ZapCommunity presentéiert. Als éischt ass et emol wichteg sech e
Profil ze erstellen – einfach e Usernumm wielen, e puer Donnéë wéi Virnumm, Gebuertsdag, Interessen, Gréisst, Gewiicht,
Wunnregioun an op Single oder net uginn, a schons bass de en
Deel vu Zap. Opmannst eng Profilfoto kann och net schueden
vir dech vis-à-vis vun deenen aneren User méi interessant ze
maachen – Biller sinn einfach méi sympatesch wéi reng Text
informatiounen.

numéro 4
Vir deng Online-Attraktivitéit awer nach weider ze steigeren,
bid Zap der d’Méiglechkeet eng eegen Homepage ouni Programméier-Kenntnisser an Zäit vu 5 Minutten ze gestalten.
Eise Wizzi ënnerstëtzt dech zu all Moment wanns de wëlls eng
Foto placéieren, Texter presentéieren oder eng nei Säit bauen.
Hannergrondmusek, Fotoalben, Slideshowen an Videoen sin
natiirlech och méiglech. Méi fortgeschrëtt User kennen natierlech op dës Hellef verzichten – wat hinnen erméiglecht de System nach vill méi performant auszenotzen.
Eemol fäerdeg gebaut, kennen aner User deng Säit iwwert eng
Sichfunktioun op ZAP.lu an HOT.lu fannen. Natierlech ass se
och vun dengem Profil aus oder einfach duerch d’Tippe vun
der fräi wielbarer Internetadress ënnert der Form „dengSait.
zap.lu“ ze erreechen. Aner Domainnimm sinn z.B „alex.lu,
party.lu, zeus.lu, crazy.lu, hiphop.lu, rockzone.lu an hot.lu“.
All dëst erméiglecht der deng Homepage esou weit wei méiglech ouni vill Kenntnisser ze individualiséiren an dech esou
interessant vir aner User ze man. Net ageschriwe Memberen
hunn natierlech och d’Méiglechkeet deng Säit an déi Profil ze
besichen. Dës Méiglechkeet ass net nëmme vir Privatpersounen
interessant, mee besonneg vir Klib an Associatiounen.
Iwwer 45000 gratis Homepagen am Zap-Réseau kennen net
iiren. Wanns de nach keng hues, probéier et einfach aus – et
kascht wéi gesot näischt. †
Fraenz Schintgen
numéro 4

tea & biscuits
Tea and Biscuits
This issue our intrepid adventurers take on the winds
of change (S.A.D - not the Scorpions!).
Biscuits on trying to keep
the doom merchants at bay
Tea gets the frown machine ticking
It’s not easy at this time of year, especially for a miserabelist.
When you take into account the crappy summer we have had,
as partisans of the Grand Duchy, not to mention the onset of
global recession, it is easy to understand why we’re all a tiny
ickle bit glum. But, lo what is that o’er yonder? Yup, it is only a
matter of weeks until we can warm our cockles with gluhwein
at the Christmas Markets and – with proper parental supervision – roast chestnuts on an open fire. This time of year is also
when Christmas shopping gets serious. I’m not sure how many
shopping days are remaining by the time you read this, but I
am certain that you have forgotten something off your hastily
scribbled lists. Go for the ‘gift voucher’ option. It’s safe, reliable
and even if it doesn’t scream originality or thoughtfulness, at
least the recipient can get what they want as opposed to forcing
a smile and dolling out a reluctant “Thank You”.
It’s normally around this time of the year that my seasonal affective disorder kicks in and sure enough, just as September
became October, I felt my 2008 bout coming on. It’s a strange
thing when it comes and I still haven’t got used to it. One minute you’re walking along the street with a spring in your step
listening to REM’s ‘Shiny Happy People’ (Well, maybe not but
you get the idea) and then suddenly, just as the first leaves start
to fall from the trees, Joy Division’s ‘Love Will Tear Us Apart’
seems like a far better option and that spring you had disappears
as quickly as it came some months earlier. Now I don’t mean
to get all gloomy on you before we’ve even reached January,
which is undoubtedly, along with February, the grimmest part
of the year in the northern hemisphere, so I am going to get to
the point quickly. Keeping busy, I have decided, is the best way
to combat the winter blues. So, over the next five or six months
I intend to keep even busier than usual. Which is convenient for
me at least as the last six months have been very busy anyway.
On a personal note, aside from my commitments to Ara City
Radio, I have been busy with my short film, ‘Dawning’, which
was produced by Paul Thiltges Distribution and funded by the
nice people at the Luxembourg Film Fund. Getting this project
done has been an amazing experience and thanks go out to
all those involved, as it has given me the confidence to keep
writing scripts and scribbling down random ideas, something I
will be doing a lot of over the coming months.
On the DJing front, Luxembourg just gets better and better
with more and more places to play which can only help to keep
spirits up over the winter months. With the opening of the Rives de Clausen and the new Exit venue, there is now a fantastic
range of places to choose from when heading out and about.
Whether it’s uptown, downtown, Clausen, or the Grund, there
are plenty of options out there. There are others too of course,
including Kirchberg and the emerging Esch/Belval.
Add to this the vast amount of culture on offer at Luxembourg’s
museums, art galleries and live music venues there really is
plenty to keep us all busy during the colder months ahead. So
if you, like me, normally find yourself turning up the radiators
and mentally preparing yourself for the lack of daylight at this
time of year, remember to get busy as it might just help. I’ll let
you know in April.
Since commencing my role as ‘full-time dad’ (though technically this should be a given) things have wound down for me
on the writing/broadcasting front. I’m taking a break from 352
and Ara City Radio for the next few months and will hone my
writing ‘abilities’ ready for something special mid-next year
(cue: half-hearted speculation, revulsion and expectation). One
project I have begun is the forming of Llama Love Promotions
– a venture designed to add to the attractive outfits at work and
play in Luxembourg. Borne largely from many, many conversations with various folk who have done their thing for sometime – namely Messrs. Roscheck, Bartz and Baus – I figured
I’d have a go at it too. So far there have been two contrasting
concerts at d:qliq: the sweeping sonics of Swedish post rock
band Pg. Lost and the folky Americana of Dutch artist Lucky
Fonz III, both of which going down a storm with those present
and both returning sometime in the New Year.
Last up is Brighton’s Fujiya & Miyagi, one of the most underrated band’s in the U.K nay the whole damn world. Funk,
Krautrock, humour and a canny knack for playful wordsmithery the F&M boys’ groove-laden musical output should appeal to fans of Kraftwerk, Neu, Talking Heads and Hot Chip.
Promoting critically acclaimed second record, Lightbulbs, they
return to Luxembourg following a splendid performance at the
old Exit07 venue last year – and we are delighted to have ‘em
signed up in a night that also features Hal Flavin, Glitter &
Trauma and Don Simon. 21 November, Exit 07, info on www.
rotondes.lu.
You can see more of Llama Love on Facebook and Myspace – a
dedicated web page is on the way too. There’s a bunch of stuff
to keep you going and next month Tea & Biscuits will be giving
you a handy guide for filling up those stockings – musically
speakin’ you understand.
That’s all folks.

numéro 4
Fujiya & Miyagi
TuneAge
Stuff n Junk
Tea:
Kings of Leon – Use Somebody
Home Video – That You Might (Sasha Invol2ver Remix)
Cage The Elephant – In One Ear
Chairlift – Bruises
Uzi and Ari – Mountain/Molehill (Chook’s Mountain Remix)
The Concretes – Firewatch
November
21 – Fujiya & Miyagi, Hal Flavin, Glitter & Trauma, Exit07
22 – Death Cab For Cutie – Les Halles, Brussels
22 – The Notwist, Kulturfabrik
23 – The Subways, den Atelier
24 – Dirty Pretty Things, Rockhal
28 – Sonic Visions Festival, Rockhal
29 – Luxembourg V Bulgaria (Rugby), Stade Josy Barthel
30 – The Wedding Present, Exit07
Biscuits:
TV on the Radio – The Golden Age
Friendly Fires – Paris
Fujiya & Miyagi – Knickerbocker
Peter Broderick – Below It
Tilly and The Wall – Beat Control
Artaban – Fjord Mustang
December
05 – ModeSelektor, Exit07
12 – Ratatat, Exit07 †
Ben Andrews and Steps Lowe
numéro 4

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simple à utiliser du marché. Surfez sur le site www.coovz.com
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changer, les poser sans problèmes, les personnaliser avec vos
propres photos et surtout insuffler un petit peu de gaité à votre
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Rhabillez votre portable selon votre humeur, différenciez-vous
et imposez votre personnalité en quelques clics.
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protégerez totalement. Les motifs ne laissent aucune trace lorsque vous décidez de changer les stickers et votre portable sera
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Faites place à votre créativité ! †
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
numéro 4
numéro 4

communiqu
Covent Garden
La boutique Covent Garden ne s’apparente pas seulement à un commerce de fleurs mais à un atelier artistique qui utilise la sensibilité florale pour magnifier
l’esthétisme de vos événements et de vos intérieurs.
Covent Garden combine son professionnalisme et son savoir-faire en matière de composition florale et de production
personnalisée pour satisfaire tout type d’event : cérémonies,
anniversaires, galas, banquets, mariages et toute autre manifestation.
Doté de toutes ces qualités Covent Garden conseille et réserve
le meilleur accueil à une clientèle toujours plus exigeante et
amoureuse des belles choses.
Les formules Covent Garden :
Abonnement : À partir de 35€ la semaine vous bénéficierez
d’une composition d’accueil tout au long de l’année.
Offre spéciale Hôtellerie/Restauration à partir de 20 €.
Grands évènements
Pour vos grands évènements (Noël, anniversaire d’entreprise,
soirée à thème...) Covent Garden réalise des décors sur mesure
(naturel, artificiel).
Satisfait ou satisfait
Pour vos projets ambitieux Covent Garden vous fait des simulations informatiques (photomontage, 3D...). Avec cette aide
précieuse vous aurez un aperçu précis du résultat avant même
de passer commande !
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Pour des Noël d’exception, Covent Garden est capable de fournir des sapins de très grande taille allant de 4 à 8 mètres. †
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Differdange
Centre-ville
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«Rétrospecti
2008»
Ski de fond et
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Layout: Sacha Heck
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Du 5 au 24 décembre 2008
Chaque jour de 15h00 à 19h00
Tous les vendredis: nocturnes jusque 20h00
Ouverture « piste ski de fond » au parc:
12 décembre à 18h00
Fête de clôture: 24 décembre de 11h00 à 16h00
Les stands gastronomiques sont ouverts à midi!
Chalets
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gastronom
r»
et «Iglu-Ba
Activités juniors
& seniors et garderie
pour enfants
Prënzebierg
epicure
Sensi
Sensi, l’adresse gourmande de la capitale située aux
2-4 de l’avenue du X septembre, métamorphose son
espace lounge en sushi bar. Immersion totale au
sein des délices de la gastronomie japonaise en plein
Luxembourg city.
L’art culinaire nippon s’invite de façon permanente dans le
nouveau sushi bar du Sensi. Le restaurant Sensi reste lui-même
inchangé et ravit toujours autant les pupilles et les papilles des
gourmets du pays, à la différence près qu’il possède désormais
son petit frère du pays du soleil levant.
Le sushi bar est ouvert du mardi au samedi de 11h à 15 h et
de 17h à 23h30, c’est-à-dire que vous avez même la possibilité
d’effectuer votre dernière commande après onze heures. Le
sushiman s’affaire devant vous chaque soir derrière son comptoir pour vous confectionner selon la tradition japonaise ses
sushis, sashimis et makis.
Pour commander, vous disposez à votre table d’une petite carte
ludique à remplir vous-même avec des petites cases à cocher.
Pour le lunch vous disposez également de formules business à
emporter entre 12,50 euros et 15 euros. La carte du sushi bar
propose aussi des plateaux à partager entre amis et un grand
choix de makis, sashimis et sushis tous plus délicieux les uns que
les autres. Vous pouvez aussi directement appeler le sushi bar du
Sensi au 00352 26441513 pour vos commandes à emporter.
Derrière ce concept s’active Marc Clausse qui injecte son savoirfaire dans les 3 maisons que sont Sensi, Stan’s et le Théâtre de
l’Opéra. D’ailleurs, le Théâtre de l’Opéra fêtera le mercredi 3
décembre ses quinze années d’existence. L’établissement ne
manquera pas de célébrer son anniversaire à l’occasion d’une
belle grande fête. †

numéro 4
Sensi
2-4 avenue du X septembre
L-2550 Luxembourg
Tel : 00352 26 44 15 13
[email protected]
www.sensi.lu
lfi
Ma petite entreprise
connaît la crise !
Le point sur la crise en cours : que se passe-t-il, que
faire avec son portefeuille boursier ?
Crise des subprimes : depuis la rentrée 2007, impossible d’être passé à côté tant le sujet a été relayé par
tous les médias.
Depuis cet été, la crise a pris une ampleur mondiale et semble
avoir pris de court les investisseurs tant la réaction du marché
a été rapide et violente. Depuis le 1er janvier, tous les indices mondiaux affichent des pertes significatives : -35% pour
le CAC 40, -28% pour le Dow Jones, -35% pour le Dax, -46%
pour le Bel 20 sans parler des principaux marchés asiatiques
qui affichent des baisses de 39% pour Hong Kong et -38% pour
le Nikkei.
Devant ce phénomène d’une ampleur encore inégalée, les investisseurs individuels se sentent perdus et désemparées : que
se passe-t-il et que faire sont les questions qui reviennent le
plus souvent.
• Que se passe-t-il ?
L’effet de domino induit par la crise immobilière a mécaniquement affecté le marché du crédit et donc de la consommation
aux Etats-Unis. La consommation des ménages particuliers,
pilier de la croissance aux US (elle représente 70% du PNB)
se trouve par conséquent grippée et devient le grain de sable
qui fait enrayer ensuite toute la machine : commande des magasins, production des usines, baisse du chiffre d’affaires des
entreprises et –par extension- diminution des bénéfices et donc
décroissance des marchés boursiers (pour les sociétés cotées
bien sûr).
La chute de Wall Street entraînant par ricochet les autres marchés, c’est donc toute la planète financière qui se trouve engluée dans un cercle vicieux où les pertes engendrent une crise
de confiance.
• Mais que faire de son portefeuille
ou de ses placements ?
Les pouvoirs politiques ont pris une série de mesures ayant vocation à redonner confiance aux ménages et aux investisseurs,
tous deux poumons de l’économie.
Les récentes mesures se sont traduites par des rebonds importants des marchés, témoignant ainsi de la confiance des marchés
envers les plans de redressement européens et américains.
Pour ses propres dépôts en banque, il n’y a pas de soucis à se
faire, en principe du moins ; la garantie au Luxembourg est de
100 000 euros par personne pour les avoirs déposés en compte
et les Etats sont intervenus massivement quand la situation menaçait sérieusement de dégénérer.
Les plus conservateurs garderont leurs avoirs sous la forme de
sicav monétaires ou de dépôts à terme qui leur rapporteront
un intérêt annuel plus ou moins important : tout dépend des
conditions de compte que vous aurez négociées avec votre banquier mais aussi de la qualité de la relation avec ce dernier.
Les plus avertis oseront acheter des titres (en direct) fortement
décotés ou des sicav à base d’actions européennes ou, encore
plus dynamiques, investies sur les pays émergents.
Pour les investisseurs qui auront conservé leurs positions en
titres… Eh bien, leur capital aura fondu de plus ou moins 30
à 40 %. Pour ces derniers, seule la patience leur permettra
de retrouver leur capital une fois l’économie redevenue florissante… dans quelques années. †
Paul Genaud
Illustration Gilles Uzan

numéro 4
numéro 4

lfi
Interview Steve Berger ING
Luxuriant s’est dit qu’en cette période de crise il serait judicieux d’essayer de trouver un peu d’humanité
dans le regard de nos banquiers. Nous avons échangé
quelques mots avec Steve Berger, le jeune directeur
de l’agence ING de la Cloche d’Or pour qu’il nous
parle gros sous.
• Vos débuts chez ING
J’ai démarré en 2000 lorsque la société s’appelait encore Crédit
Européen. J’ai donc vécu pleinement le branding vers ING. Je
faisais alors partie de l’équipe volante et j’effectuais des remplacements à tous les niveaux.
• Ensuite vous avez intégré l’agence de la Cloche
D’Or ?
Effectivement en 2002 j’ai incorporé l’équipe de l’agence de
la Cloche d’Or, au guichet la première année puis en tant que
conseiller crédit. En 2005, j’ai été promu directeur de l’agence.
• La zone industrielle Cloche d’Or est en plein développement ?
C’est assurément la zone au potentiel le plus élevé du pays avec
l’intégration de beaucoup de nouvelles entreprises et prochainement, d’un très grand centre commercial. Chaque mois nous
voyons débarquer énormément de nouveaux arrivants dans la
zone.
• Des clients potentiels ?
Certainement, d’ailleurs nous proposons un produit typiquement ciblé pour les nouveaux arrivants dénommé Corporate
Package. Nous offrons la possibilité aux employeurs de fournir
à leurs employés des avantages vraiment très intéressants sur
les produits bancaires.
• C’est aussi intéressant pour les employeurs ?
C’est un triple avantage à la manière d’un « win win win » car
tout le monde y gagne : l’employeur, l’employé et la banque.
• C’est la meilleure offre du marché ?
Bien sûr et n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.
Nous invitons aussi les employés à faire remonter l’information
à leur employeur.
Vous êtes toujours numéro 1 ?
En termes de reconnaissance, de nom et de notoriété, nous
sommes la première banque mondiale (selon le classement
Interbrand) et d’après une intersection de différents critères
établis par Fortune 500, ING est la plus grande institution financière du monde. Aujourd’hui, plus de 85 millions de clients
nous font confiance.
« Nous invitons
aussi les employés
à faire remonter
l’information
à leur employeur. »
• Comment ce géant réussit-il à passer au travers
de la crise financière ?
Nous sommes bien armés pour bien naviguer et nous sortirons
renforcés de cette crise. Le monde traverse surtout une crise
de confiance et les consommateurs ont besoin d’être rassurés
et informés face aux gros titres alarmants de la presse. C’est
justement ici que les hommes de terrain d’ING font la différence. Nous essayons d’être de bons pédagogues et de prendre
le temps d’expliquer à nos clients exactement la situation. †
Sébastien

numéro 4
BAZAR de la CROIX-ROUGE
Dimanche 16 novembre 2008
de 10H00 à 18H00
HALL VICTOR HUGO
LIMPERTSBERG
Sous le haut patronage de S.A.R. la Grande-Duchesse, Présidente de la Croix-Rouge luxembourgeoise
steve's corner
ROCK TIPP
The Disliked
myspace.com/thedisliked
The Disliked sin déi eenzeg Lëtzeboier Ska-PunkBand. Den 1. November hun si an der Kulturfabrik
zu Esch hieren neien Album «My Parents went to
Eldorado and all I got was this lousy Cadillac» virgestallt. Ech hu mech virum Concert mam Raph Dumont, dem Sänger vun der Band ënnerhaalen.
Kloer gët et en Ënnerscheed tëscht deem aalen an dem neien
Album. Virun 3 Joer waren mir nach méi haard. Mëttlerweil
si mir och perséinlech méi «roueg» gin (laacht). Mir hun eben
erkannt dass et net emmer muss haarde Punk Rock sin, an dofir
hu mir eis vu villen verschiddene Richtungen beaflossen geloos.
Am Grousse Ganzen sin déi nei Lidder och méi mélodësch.
• Raph, waat ech mech direkt gefroot hun wou ech
den d’CD gesinn hun : Wéi kënnt een op esou en
Titel fir en Album ?
Ech soutz mat eisem fréiere Bassist, dem Fabio, op der Terass
vum Studio wou mir den Album opgehol hun an mir hun eis
Gedanken iwer en Titel gemeet. Do haat ech op eemol den
Titel «My parents went to punk rock city and all I got was this
lousy cadillac» am Kapp, mee well mir awer net dem Punk
Rock Cliché verfallen wollten, hu mir «Punk Rock City» duech
«Eldorado» ersaat. Wéi ech awert op déi Iddi koum… keng
Ahnung !
• Wéi gesäit d’Zukunft vun der Band aus ?
Daat stellt sech no eiser Release-Tour elo am November eraus.
Mee héchstwahrscheinlech dauert et net laang bis mir schon
nees op Tour gin, well mir wëllen eisen Album jo esou villen
Leit wéi méigeleg présentéieren. Fir eis ass et enorm wichteg
dass mir eis och e Numm am Ausland maan, zumols an der
Groussregioun, wou mir mat verschiddene Booking Agencen
zesummenschaffen.
• Wann ech ären neien Album mat deem aalen vergläichen fällt mir eng enorm Weiderentwëcklung
op. Waat mengs du ?

numéro 4
• Zu gudder Läscht nach eng Fro fir all déi wou The
Disliked nach nie live erliewt hun : Wisou sollt een
op e Concert vun iech kommen ?
Ma ganz einfach: Fir Spaaß ze hun! Fir ze danzen a mat eis
ze rocken! Also wann mir keng Partyband sin, wien dann ?!
(laacht). †
PORTRAIT
Pulsa Pictures
pulsa.lu
Deen Een oder Aaneren huet sëcher schon e Clip
oder souguer e Film vu PULSA PICTURES gesinn.
De Kapp vun desem Projet ass de Georges Waringo.
Mir hun eis während engem Clip-Dréih ënnerhaalen…
• Wéi koum et zu der Grënnung vu PULSA PICTURES ?
Pulsa ass 2005 vum Thierry Cumini a mir gegrënnt gin, mam
But eisen eegenen Film ze réaliseieren. Mat Hëllef vun eiser
Crew haaten mir noo ronn 24 Deeg alles an der Këscht. An
esou koum 1 Joer méi spéit den ‘NEAR YOU’ eraus, deen een
am Ariston oder an der Rockhal konnt gesinn. Spéider hu mir
dun décidéiert och Pub’en a Musek Clips ze maan.
Caféen, Clubs oder Veräiner ze présentéieren. E ganz wichtegen Punkt ass awer och dass mir mat Sëcherheet eng vun de
präiswertsten Produktionsboiten hei am Land sin, an awer zu
professionellen Konditiounen schaffen.
• Een Projet wou een iech oft kann am Nuetsliewen
begéinen ass eldoTV. Waat huet et domat op sech ?
Daat ass eeng Internet-Télé op Eldoradio.lu wou een all Woch
nei Reportagen aus dem Nuetsliewen fënnt, mat Interviews
e.t.c. Mir als PULSA këmmeren eis hei em d’Réalisatioun, d.h.:
filmen, montéieren, plangen,…. Alles waat dozou gehéiert ! †
Steve Kugener
• Fir waat steet PULSA haut ?
Ma zanter kuerzen sin ech Indépendant a schaffen virun allem un der Produktioun vun Promo-Clips, fir z.B. Entreprisen,
numéro 4

blabla
Blabla
L’automne sonne le retour de l’authenticité, des couleurs chaudes, des soirées cocooning et des sorties
sous le soleil éphémère de journées qui raccourcissent.
L’automne, c’est aussi le brouillard qui permet de rêver, la pluie qui tinte aux volets et le soleil qui réchauffe entre les branches des arbres. C’est une saison
propice aux câlins de longue durée, avec son homme,
son chat, dans une polaire alanguie sur le canapé, ou
même les trois !
Et c’est tant mieux, parce qu’elle sonne l’arrivée des
moments les plus doux de l’année, comme si chacun
se préparait à entrer en hibernation : avant de sortir,
il y a le plaisir du bain chaud – que dis-je, brûlant –
de la crème pour les mains et de celle qui protège le
visage, puis on enfile un col roulé douillet, une veste
en tweed motif léopard, quelques couleurs chaudes
sur les paupières, le duffle coat sur les épaules et le
col relevé jusqu’aux oreilles, on sort enfin avec d’un
coup les joues rosies par le froid piquant qui laisse
s’envoler notre souffle en buée… C’est la meilleure
excuse pour ressortir les bonnets et le moment propice aux balades dans nos villages de caractère, histoire
de relâcher la pression de la rentrée.
Luxuriant vous emmène à Vianden, harnachée du
maxi it-bag de la saison et de votre baume pour les
lèvres ! On sort le cache-nez, on ouvre les yeux pour
lire et on les ferme pour rêver !
Se restaurer – Olivier
C’est comme un souffle de renouveau qui a transformé Olivier : la déco a été bousculée pour laisser la place aux couleurs
qui réveillent, aux luminaires design, aux velours douillets, aux
plumes et aux tissus cossus qui réchauffent ! Dans ce nouveau
cadre et parce qu’il faut bien profiter des soirées pour se restaurer de petits plats bien pensés, riches en calories qui réchauffent, il faut absolument tester la nouvelle carte d’automne
de la brasserie Elikatessen et du restaurant Cime, à Strassen.
Deux lieux qui disposent chacun d’une atmosphère particulière. Cime s’ouvre sur un jardin aromatique sur pots où les
parfums exquis du basilic rouge et de la guimauve officinale
stimulent l’appétit ! On est tout de suite fasciné par cet impressionnant lustre de velours frappé aux abat-jour de soie sauvage
qui s’impose sous le plafond chocolat, les sièges arrondis et les
demi-lunes toutes en courbes répondent aux alcôves capitonnées de cuir framboise équipées de prises computer, qui laissent une part belle à la discrétion lors de repas sous le signe de
la confidentialité. La brasserie offre un cadre tout aussi agréable, et on relèvera que les menus et buffets sont élaborés à la
carte au gré des produits du marché de saison, un gage de régal
pour les papilles ! Si un brin de soleil daigne éclairer votre
passage dans cet établissement, faites un tour côté jardin pour
apercevoir les tonnelles de toiles écrues à proximité du jardin
aromatique, ça vaut le coup d’œil.
Et pour mes lectrices Luxuriantes préférées, n’oubliez pas la
soirée du 4 décembre prochain dans le bar de l’Olivier – Le
Mazabar – prévue à l’occasion du lancement du champagne de
la maison ! Bonne soirée !
www.hotel-olivier.com

numéro 4
Se bichonner – Yoaké
Quelques mots sur Yoaké, « the ultimate spa » … Au sens littéral,
« Yoaké » veut dire « aube » en japonais. Au sens figuré, « Yoaké »
se traduit par « se ressourcer, renaître ». C’est la sensation que
vous éprouvez déjà dès votre première visite au Spa. Le concept
est un cocktail des soins les plus relaxants et les plus rajeunissants. Vous entrez dans un monde entièrement conçu suivant
les préceptes du Feng Shui où musique, couleurs apaisantes et
meubles choisis créent une atmosphère calme et précieuse.
Chaque soin est comme une prise en charge complète et personnelle avec un service attentif et individualisé… Qualité,
pureté et intégrité des ingrédients naturels sont les principes
de base des produits de soins Yoaké exclusivement élaborés à
partir d’extraits de plantes dont l’efficacité a été prouvée scientifiquement. Santé et beauté se combinent pour créer une sensation de bien-être spirituelle. A vous d’essayer, c’est détendue
et régénérée au plus profond de vous, que vous serez enfin
prête à affronter un retour à la réalité automnale.
www.yoake.lu,
Tél. +352 26 12 13
Se booster – G-Spot
Les rives de Clausen, relookées, toutes pimpantes et pleines
de promesses vous réservent des instants magiques durant vos
balades automnales.
A peine les travaux terminés, les animations se bousculent dans
cet espace plein d’histoire qui réserve de grands moments de
fantaisie… Pour emboîter le pas aux derniers fashions shows,
un événement hors du commun a su savamment mélanger la
mode, l’art et le sport. Le magasin G-Spot, à l’initiative du projet, a mitonné une surprise farfelue à la hauteur de l’endroit :
afin de dynamiser la scène skate féminine nationale, et de promouvoir les nouvelles it-marques il a organisé une soirée très
spéciale pour présenter ses vêtements streetwear féminins lors
d’un grand défilé animé au Verso. Les skateuses sont venues
bluffer le public sur les mini-rampes accompagnées de skateurs
musclés, et plus de vingt mannequins ! G-Spot réserve pas mal
de surprises du genre à toutes celles qui mettront les pieds dans
leur boutique de la rue des Capucins.
G-SPOT
Shop 19, rue des Capucins L-1313 Luxembourg-City
Phone : +352 26270723 - Mobile : +352 691 647 426
www.gspot-olliewood.com
numéro 4

blabla
Secrets d’alcove – Corom
Se cultiver - Vianden
Un grand bol d’air attend les visiteurs de cette ville médiévale
située dans le paysage splendide des Ardennes. Surplombée
par un magnifique château, elle distille ses surprises au détour
de chaque rue, il faut y chercher les détails d’une vie passée
pourtant résolument encrée dans le présent ! Tout y est si bien
conservé, si bien mis en valeur qu’il ne faut rien manquer des
richesses du lieu.
À la suite du célèbre poète français Victor Hugo - qui a séjourné à Vianden dès 1862 - d’innombrables visiteurs ont succombé au charme des étroites ruelles, des églises gothiques, des
remparts et tours fortifiées de la petite cité médiévale dominée
par le somptueux château féodal restauré. En même temps, les
sentiers soigneusement aménagés offrent des vues panoramiques spectaculaires et invitent les randonneurs passionnés à la
rencontre d’une faune et d’une flore variées au sein de forêts
étendues et de vallées étroites, les pas feutrés dans les feuilles
mortes résonnent comme un moment d’éternité. Pour les citadines, qui ne mettront pas de talons ce jour-là (gare aux pavés
mes chéries !) ce sera une balade au fil de l’eau, puis la visite de
la Maison de Victor Hugo et du musée littéraire qui occuperont
une large partie de la journée. Filez occuper un bout du weekend dans un lieu chargé d’histoire et perché dans un des plus
beaux espaces du Grand-Duché.
www.vianden-info.lu/
http://victor-hugo.lu/
www.castle-vianden.lu

numéro 4
Les deux nouveaux « it bag » George, Gina & Lucy ! Ce n’est pas
parce qu’il fait frais qu’on relâche les efforts de style, et pour
accueillir nos bonnets, gants et écharpes XXL, il faut des sacs
à la hauteur… Et comme toujours, les filles Luxuriant à l’affût
d’accessoires pas comme les autres, vont se précipiter sur les
modèles de Serge Cahen, qui sort encore des sentiers battus
avec les sacs de la gamme Arlequin et les imprimés soie.
Enfin de la couleur et du style pour nos journées de grisaille ! †
Corom - 19A, Avenue de la Porte Neuve
L-2227 Luxembourg.
Tel : 26 20 00 27
Caro
hangover
Le Parcours
Electronique #4
Le parcours électronique ou comment devenir hype
sans t’en rendre compte.
Le disque du mois : Wendycode
– Hunting Your Night (Silver station Records)
Wendycode est le groupe français le plus excitant de la planète
musicale, celui qui a jeté Cabrel dans les roses et les orties et
brûlé Garou. Le piège le plus stupide serait de tenter de classer
le groupe. Il n’y a pas encore de label, ni d’étiquette à mettre
sur Hunting Your Night tant la pop synthétique du groupe mélangée à une voix addictive et à une guitare aérienne souffrirait
d’une quelconque comparaison. Mais qui mieux qu’eux pour
en parler ?
La marque de fringue du mois :
Original Music Shirt
Don’t Believe The Hype, Louie&Kenny&India&Barbara,
n’avez-vous jamais croisé dans les night-clubs les plus branchés du Luxembourg et du reste du monde ces jeunes lookés
arborant fièrement des tee-shirts reprenant les titres des tubes underground du hip-hop américain ou les prénoms des
pionniers de la musique électronique ? Don’t believe the hype,
c’est bien évidemment le titre emblématique de Public Enemy. Louis&Kenny&India&Barbara sont les prénoms des fers
de lance du projet Nuyorican Soul porté par les Masters At
Work : Louie Vega et Kenny Dope Gonzales, accompagnés des
chanteuses India et Barbara Tucker. Voici deux exemples parmi
d’autres de l’extraordinaire créativité de la marque.
Original Music Shirt s’est appuyée sur un buzz-marketing bien
huilé : envoyer des exemplaires aux DJs les plus connus, attendre qu’ils se fassent photographier par des clubbers qui
blogguent aussi rapidement qu’un cours de bourse qui dévisse
(surtout si c’est une banque islandaise), laisser l’envie se propager sur Internet et lancer sa boutique en ligne ! Une stratégie
imparable !
Les tee-shirts Original Music Shirt sont disponibles
sur www.originalmusicshirt.com.
Luxuriant Magazine vous fait gagner 3 tee-shirts en envoyant
un mail à la [email protected] et en répondant à la question
« Qui sont Juan&Kevin&Jeff&Derrick » ?
Interview coup de poing
• Si Wendycode était juste une référence musicale
absolue ?
C’est absolument de ne pas en avoir qui nous guide vraiment.
• Si Wendycode était juste une phrase ?
Si tu croises un chemin... évite-le.
• Si Wendycode était juste un secret ?
Nous ne sommes pas mondialement connus car David a peur
de l’avion... †
Wendycode sera en concert au d:qliq, rue du St-Esprit
à Luxembourg le vendredi 14 novembre.
Laurent
numéro 4

in web we trust
5 sites you should know
when traveling
Whether it’s for leisure, business or anything else,
below are some online resources that will help you
turn planning headaches into a hassle-free journeys.
Go PlanIt
http://goplanit.com/
Where do you want to go? This
seems to be the very first question you’ll be asking yourself,
right? But the real challenge is:
what will you do, once there?
That’s where Go PlanIt comes
into play. Rated restaurants, activities, hotels, all the things you
need to answer this question.
The icing on the cake? Decide for the activities, restaurants and
hotels, book a flight, lodging, a car, invite people to share and
review details of the trip… then plan it! The application builds
a schedule, keeps track of your budget and creates a notebook
with all the details written down.
TripKick
http://tripkick.com/
There are dozens of ways to find
hotel reviews, of which TripAdvisor may be the most common.
However, TripKick is the only
website providing room reviews.
Yes, room reviews. Do you favor
brighter rooms? Maybe you’d
prefer not to have an elevator
nearby. Rooms ending in ’09’
generally have larger bathrooms. Make your choice and then
book the room on Expedia. The service is currently available
for major US destinations only, where more than 400 hotels
have been analyzed, and is quickly adding new ones.
TripIt
http://tripit.com/
This application is dead-simple,
yet powerful enough to save
you some organizational head
aches. You know, all these booking confirmation emails that
end ignored in you inbox… not
anymore. Send them to plans@
tripit.com, send them all: flights,
lodging, cars, trains, everything.
TripIt is smart enough to spot the booking details in each email
and build itineraries with plans, weather maps, restaurants, etc.
No setup. Mobile access. Share with your friends or business
partners. Print everything. Enjoy your trip.
BrightKite
http://brightkite.com/
Share your location with your
friends, see where they are in
real time. With all those social
networks blooming like crazy on
the Web, such application was
pretty obvious. Are you going to
that conference in Dallas ? Coming back to your childhood’s
living place during summer ?
Tell everyone and see whom you’ll be hanging around with.
Edenbee
http://edenbee.com/
Concerned about climate change? You may be worried to know
how your traveling habits impact
the environment and discover
that you can do something to reduce the damage you’re doing to
Mother Nature. Edenbee is what
you need. Just enter the flights
you booked and the vehicles you
drive, Edenbee will measure your carbon footprint—how many
tons of CO2 you use each month—and suggest ways to reduce
it. †
Régis

numéro 4
neighborhood
See you in hell
Le photographe Richter présente la cinquième édition de son exposition annuelle Histoires De Scènes
jusqu’au 10 janvier 2009, toujours sur les murs de la
boutique Darkland, 3 rue Sauval, à Paris dans le premier arrondissement.
Ses travaux s’agencent comme une rétrospective des festivals
alternatifs européens d’été les plus déjantés avec des images
sélectionnées de ses nombreuses escapades entre 2003 et 2008
dans les festivals gothiques (M’Era Luna, Wave-Gotik-Treffen,
Gothic Festival, Summer Darkness, Castle Fest, Dark Omen),
les festivals métal (Fury Fest, Hell Fest, Wacken Open Air, Summer Breeze, Metal Therapy) mais aussi les festivals plus généralistes (Dour, Eurockéennes, Rock en Seine, Furia Sound, Solidays, Terre Neuvas, Vieilles Charrues, Garorock, Durbuy Rock,
Octopus Rock, Nuits de l’Entrepôt). L’artiste offre une épopée
de plusieurs milliers de kilomètres et de centaines d’heures de
concerts, pour rapporter la crème des festivals de l’été.
Alors prêt pour un séisme visuel estimé à 10 sur l’échelle de
Richter ? †
Sébastien
Your Music Station
[email protected]
Monday to Friday 6am to 2pm
Luxembourg’s English radio programme
The best Music
The latest news
And more on the Radio Ara network.
Breakfast with Phoebe Winter
Mid morning with Simon Moore and Lloyd Brant
Eclectic Lunch with Ben Andrews
Text your requests to : 64143
www.aracityradio.com
numéro 4

6<:C968>CŽB6
l’Agenda Cinéma
Events du mois
Les séances Ciné-Café sont de retour!
Votre petit-déjeuner servi au cinéma ! Tous les
dimanches matin du 16 novembre au 21 décembre
2008, Utopolis vous offre café et viennoiserie juste
avant de profiter des séances de 10h et 11h.
Inthierryview
Documentaire réalisé par
Andy Bausch
Ladies’ Night
Avec “Australia” de Baz Luhrmann (Moulin Rouge) en
avant-première
L’événement aura lieu le 16/12/2008 à 19h00 à Utopolis
Madagascar 2
Réalisé par Eric Darnell, Tom McGrath
Avec Ben Stiller, Chris Rock, Jada
Pinkett
Avec Thierry van Werveke
Sortie prévue pour le 5/12/2008
Sortie prévue pour le 28/11/2008
PROJECTION NUMÉRIQUE HD
The day the earth stood still
Burn after reading
Réalisé par Scott Derrickson
Réalisé par Joel Coen, Ethan Coen
Avec Keanu Reeves, Jennifer
Connelly, Kathy Bates
Avec George Clooney, Brad Pitt,
Frances McDormand
Sortie prévue pour le 12/12/2008
Sortie prévue pour le 12/12/2008
Australia
Bedtime Stories
Réalisé par Baz Luhrmann
Réalisé par Adam Shankman
Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman,
David Wenham
Avec Adam Sandler, Keri Russell,
Guy Pearce
Sortie prévue pour le 19/12/2008
Sortie prévue pour le 26/12/2008
Retrouvez les horaires précis, News, Events... sur
www.utopolis.com
numéro Plus de 300 écrans plasma
Réseau MPK
Réseau Sorties
Réseau Auchan
Réseau Total
Boos K’fé
Réseau autoroutes, urbain, fitness, Match, restaurants, discothèques etc
votre campagne de pub à partir de 350€
City-Image - Tél. : 48 45 65 - www.city-image.lu - [email protected]
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agenda
Mercredi 12 novembre
Nneka. Atelier
Jeudi 13 novembre
The Datsuns. Rockhal
Flo Rida. White
Vendredi 14 novembre
Après Foires Studentebal. Atelier
Klaas. White
One Night Of Queen. Arena Trier
Quentin Lagonza. Kulturfabrik
Vintage Night. Red Club
Bigger Bang. Verso
Wendy Code, Miauw Miauw. dqliq
Pan Sonic. Exit07
Samedi 15 novembre
Sélection 2008 Printemps
de Bourges. Rockhal
Ravebus I love Techno. Gent
Ladies Night. Jamaica
Buick aka Fritz. Melusina
Dolbie Buster. dqliq
Dj Johan Core. Byblos
Dimanche 16 novembre
CSS. Rockhal
Mercury Rev. Atelier
Lundi 17 novembre
Rumble In Rhodos. Verso
50 Years of Bossa Nova.
Philharmonie
Mardi 18 novembre
Sigur Ros. Rockhal
Altamont Never Say Die Tour.
Kulturfabrik
Mercredi 19 novembre
Brand New Heavies. Atelier
Femi Kuti. Passerelle Florange
Matt Elliot, Thaught Me. dqliq
Clubzone Playlist. Mudam Café
Omara Portuondo. Philharmonie
Lorie. Galaxie
Victoria. Casino 2000
Jeudi 20 Novembre
Sélection de vins et Prosecco
+ Luxuriant Dj crew. Basta Cosi
Raphael. Galaxie
Vendredi 21 novembre
Noise Watchers Acousmonium.
Philharmonie
Emirsian. Verso
Fujiya Miyagi. Exit 07
Keziah Jones. Atelier
Jo’s. Melusina
The Ten Tenors. Europahalle Trier
Manolo Franco. Kulturfabrik

numéro 4
Hed kandi. Red Club
Percussion & Performance.
Kulturhaus
More Than R & B. Rockhal
Samedi 22 novembre
Panch. Philharmonie
Andy Weber. Melusina
The Notwist. Kulturfabrik
Shaolin & Wudang. Rockhal
French Kiss. Jamaica
Double p & Patrick. Melusina
Maxwell Georges + Luxuriant
Dj crew. The point (Elevator)
Copyright. Byblos
Dimanche 23 novembre
The Subways. Atelier
Lundi 24 novembre
Dirty Pretty Things. Rockhal
Mardi 25 novembre
Wolfgang Schmid.
Varieté Chat Noir Trier
Blindtest. dqliq
Mercredi 26 novembre
Asif Ali Khan party. Kulturfabrik
Mercredi 27 novembre
Locals Sounds From Out There. Exit07
Salon du recrutement virtuel.
Second Life
The Wave Pictures. dqliq
Vendredi 28 novembre
Olliwood B-dau. Verso
Sonic Visions festival. Rockhal
Rebels Rebelles. dqliq
St’Emmbroch Festival 2. Kulturfabrik
7 to 1. Jamaica
Funky. Melusina
Tribute to the Beatles. Atelier
Schandmaul. Europahalle. Trier
Francis Lalanne. Casino 2000
Samedi 29 novembre
Sonic Visions festival. Rockhal
Yamon Yamon. dqliq
Luxembourg Hifi Show.
Abbaye Neumünster
Black & White. Melusina
Dj raymond. Byblos
Dimanche 30 novembre
The Wedding Present. dqliq
Eddie Turner. Atelier
Philipp Poisel. Ducsaal Freudenburg
Luxembourg Hifi Show.
Abbaye Neumünster
Showcase Luceed + Art Of Erebus.
Rockhal
Lundi 1er décembre
Deus. Atelier
Mardi 2 décembre
Deus. Atelier
Mercredi 3 décembre
The Robocop Kraus. Dqliq
Enrico Rava Quintet. Philharmonie
Jeudi 4 décembre
Olivier. Before champagne
Maxime le Forestier. Casino 2000
Less Than Jake. Atelier
Heinz Strunk.
Varieté Chat Noir Trier
Vendredi 5 décembre
Modeselektor, Artaban. Exit07
Pete Tha Zouk. Byblos
Samedi 6 décembre
Bang Your Head Festival.
Kulturfabrik
I call it house music Part III.
Blue Beach Club
Camille. Atelier
Farin Urlaub Racing Team.
Arena Trier
Dimanche 7 décembre
Jamie Lidell. Rockhal
Mardi 9 décembre
Community Of Talents.
Secret spot Luxembourg-Ville
Murder By Death. Kulturfabrik
Quitzow , Setting Sun. dqliq
Mercredi 10 décembre
Port O’ Brien. dqliq
White vs Saint Germain Zurich.
White
Jeudi 11 décembre
A Toys Orchestra. Dqliq
Vendredi 12 décembre
Eternal Tango. Wiltz
Gaëtane Abrial. Casino 2000
Samedi 13 décembre
Thindersticks. Rockhal
Bullet For My Valentine. Atelier
Tempus Fugit. Kulturfabrik
Glitter & Trauma. Verso
Mademoiselle K. Florange Passerelle
Maxwell Georges. Byblos
Lundi 15 décembre
Slipknot. Rockhal
Di Xiao. Philharmonie
Shantel. Varieté Chat Noir Trier
Mercredi 17 décembre
Luxuriant Toy Club Party. Verso
Jennifer. Rockhal
Jeudi 18 décembre
Laurent Garnier + Luxuriant
Dj crew. Melusina
Locas in Love. dqliq
Vendredi 19 décembre
The (International) Noise
Conspiracy. Kulturfabrik
Pink Party. Jamaica
Electricity + Luxuriant Dj crew.
Rockhal
Be My Guest. Exit07
Samedi 20 décembre
Rebels Rebelles III. Dqliq
Rock Party 2. Galaxie
Louis Botella. Byblos
Dimanche 21 décembre
Eternal Tango. Why Not
Barbie is a b****.
Chapiteau P&R Bouillon
Mardi 23 décembre
Blindtest. Dqliq
Jeudi 25 décembre
Rudolphe the Reindeer Porno Party.
dqliq
Vendredi 26 décembre
Dave’s Birthday. Byblos
Samedi 27 décembre
Alex Gaudino. Red Club
Dimanche 28 décembre
Bréisseler Bal.
Chapiteau P&R Bouillon
Mercredi 31 décembre
Cross Cultural Club to Party /
The New (Y)Ears Fest + Luxuriant
Dj crew. Abbaye Neumünster
Happy New Year. Byblos
Rave Sylvester - Ravebus
to Sensation White. Düsseldorf
Nouvel an en Jamaïque. Jamaica
Exit08 with Style. dqliq
Hauschka. Exit07
Happy New Yeah !!!. White
Le Roi Soleil. Casino 2000
Metz - Thionville - Luxembourg
Trier - Hahn Airport
flibco.com
the easiest way to Hahn Airport
for further information and bookings www.flibco.com
Service Center Luxembourg 900 75 700 (0,55/min)
Service Center France 08 20 36 37 84 (0,55/min)
mo-fr 9.00-19.00, sa 9.00-13.00
[email protected]
horoscope
Horoscope
BELIER (21 mars — 20 avril) :
Amour : Beigbeder s’est trompé, l’amour ne dure
pas trois ans. Et toc ! Vous avez plein de projets avec
l’être aimé(e) : voyages jusqu’au bout du monde, projets professionnels, emménager ensemble peut-être ? C’est beau l’amour !
En tout cas, n’oubliez pas son anniversaire cette année.
Travail : Il faut rendre à César ce qui est à César : vous faites
un boulot formidable.
TAUREAU (21 avril — 20 mai) :
Amour : Arrêtez de vous masturber en regardant
des personnes âgées ! En même temps, il est vrai
que sans dentier, l’expression « gorge profonde » prend tout son
sens. Coquin, va !
Travail : Détournez l’argent de votre patron, ça lui fera les
pieds !
GEMEAUX (21 mai — 21 juin) :
Amour : Découvrez de nouveaux horizons. Devenez
bisexuel (elle).
Travail : Et voilà que votre assistant(e) ne vous respecte plus
du tout. Regard en biais, insubordination, quelle horreur ! Ce
n’est pas le moment de vous laisser faire ! Mettez-lui un peu de
dentifrice sur son siège (cette opération fonctionne également
avec de la mousse à raser ou un vieux tampon usagé).
CANCER (21 juin — 22 juillet) :
Amour : Laissez votre chien tranquille ! Ce n’est
quand même pas de sa faute si personne ne veut
coucher avec vous.
Travail : Videz-vous la tête et réfléchissez à ce que vous voulez
vraiment faire dans la vie. Car après tout, je ne suis pas sûre
que le kidnapping soit si rentable que ça...
LION (22 juillet — 23 août) :
Amour : Vous serez célibataire en ce mois de novembre. Dites adieu à vos aventures et frasques
sexuelles ! Enfin, presque. Il y aura toujours votre amie fidèle,
Manuela (je parlais de votre main, banane !).
Travail : Vous avez l’impression d’être sur un siège éjectable
et cette position vous est très inconfortable. Cela peut se comprendre en effet, mais pas de panique ! Buvez une grosse verveine maison et tout ira bien.
VIERGE (23 août — 23 septembre) :
Amour : Oh mon dieu ! Vierge, ça devient du grand
n’importe quoi dans votre vie sexuelle ! À force de
collectionner les conquêtes, vous ne vous souvenez même pas
de la personne que vous avez ramenée la nuit dernière. C’est

numéro 4
affligeant ! Et si vous les preniez en photos ? Au moins, vous
vous souviendriez de qui vous a fait quoi. Les plus cochons
peuvent même se faire un album souvenir.
Travail : Mars entre dans la troisième lune de pluton ce moisci. Faites attention, la diarrhée n’est pas loin. Aïe.
BALANCE (23 septembre — 23 octobre) :
Amour : Vous allez rencontrer l’amour dans une
boîte scato échangiste gay. C’est fou comme la vie
est surprenante parfois.
Travail : Un bon amant, c’est quelqu’un qui ne vous rappelle
jamais. Comment voulez-vous être épanoui si vous ne goutez
pas à tous le plaisirs de la vie ?
SCORPION (23 octobre — 22 novembre) :
Amour : Diminuez votre consommation d’alcool
en soirée. Comment voulez-vous séduire quelqu’un
si vous passez votre temps à vomir ?
Travail : Devenez réalisateur de films pornos, vous achèterez
moins de dvds.
SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) :
Amour : Qui a du caca kaki collé au cucul ?
Travail : Le nain est dans le jardin. Je répète, le
nain est dans le jardin. Curieux message, je sais, mais je n’y
peux rien, les astres ont parlé !
CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) :
Amour : Capricorne, en voilà un qui porte bien son
nom. Si vous saviez à quel point vous êtes cocu !
Travail : Pas de bol, ce mois-ci, les astres se foutent royalement
de votre avenir professionnel ! Ah, qu’ils sont cons ceux-là.
VERSEAU (21 janvier — 20 février) :
Amour : Il serait temps de traiter cette mauvaise démangeaison, vous ne croyez pas ?
Travail : Crise économique oblige, votre période d’essai ne se
transformera pas en CDI. Positivez : vous aurez plus de temps à
consacrer à votre collection de sex toys. Ma foi, j’aimerais bien
être à votre place… Cochonne, moi ? Pas du tout.
POISSONS (20 février — 21 mars) :
Amour : Votre appétit sexuel ne cesse de croître. Il ne
vous faut pas un mais plusieurs partenaires à la fois !
Votre maman ne vous a jamais dit que la gourmandise était un
vilain défaut ?
Travail : Rackettez les enfants à la récré. †
Mademoiselle Léa Revon
OFFRE SPÉCIALE
ABONNEMENTS
À PARTIR DE
65 
DECHMANNCOMMUNICATION
Emmanuel Krivine
en résidence à la Philharmonie
GOÛTEZ
À LA MUSIQUE
CLASSIQUE!
Profitez de l’abonnement découverte de l’OPL
à la Philharmonie à Luxembourg.
Abonnements auprès de luxembourgticket
T (+352) 47 08 95-1 I F (+352) 47 08 95-95
[email protected]
Orchestre Philharmonique du Luxembourg
T (352) 22 99 01 I F (352) 22 99 98
www.opl.lu I [email protected]
Abonnement découverte
3 concerts de l’OPL à la Philharmonie
29.01.2009
Haydn
PIERRE CAO, DIRECTION
Cornelia Samuelis, soprano I Markus Schäfer, ténor I Klaus Mertens, baryton
Chœur Arsys Bourgogne
05.02.2009
Mozart, Reimann, Tchaikovsky
deutsche radiophilharmonie
CHRISTOPH POPPEN, DIRECTION
Claudia Barainsky, soprano
05.03.2009
Debussy, Fauré, Strauss
EMMANUEL KRIVINE, DIRECTION
Soile Isokoski, soprano
Nouvelle Renault mégane.
il est temps de changer.
www.renault.lu
Nouvelle Renault Mégane Berline
c’est un design
"coup de coeur", promesse de dynamisme et de robustesse. C’est une berline
intuitive et rassurante dotée des dernières technologies Renault en matière de
confort et de sécurité. Une citoyenne modèle, disposant d’une large gamme de
motorisations dCi et TCe, performantes et respectueuses de l’environnement.
Bref, une véritable invitation au changement. Il y a déjà une Renault
Mégane Berline à partir de € 15.729 TVAc*.
Consommation moyenne (l/100km) de 4,5 à 7,3. Emissions CO2 (g/km) de 118 à 175.
Donnons priorité à la sécurité.
* Prix catalogue TVAc valable jusqu’au 31/12/08 pour une Nouvelle Renault Mégane Berline Authentique 1.6 16V 100. Modèle illustré : Mégane Berline Dynamique 1.6 6V 110. Prix catalogue options incluses : € 19.264,87 TVAc.
RENAULT
BEGGEN
182 Rue de Beggen
1220 Beggen
43.52.32.1
RENAULT
DIEKIRCH
26 Route d’Ettelbrück
9230 Diekirch
80.88.80.1
RENAULT
ESCH-SUR-ALZETTE
Rue Jos Kieffer
4176 Esch-sur-Alzette
57.29.76.1
RENAULT
LUXEMBOURG
2 Rue Rober Stümper
2557 Luxembourg
40.30.40.1