Les résultats d`une étude nouvellement publiée ont montré
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Les résultats d`une étude nouvellement publiée ont montré
Les résultats d’une étude nouvellement publiée ont montré que deux algorithmes d’adaptation de l’insuline prandiale ont été efficaces chez les diabétiques de type 2 Deux protocoles thérapeutiques avec Lantus® et Apidra® ont montré une réduction significative de la glycémie moyenne chez les diabétiques de type 2, indépendamment de l’algorithme utilisé Paris, France – Le 22 juillet 2008 – Les résultats de l’étudei intitulée « Adjust to Target in Type 2 Diabetes: Comparison of a Simple Algorithm to Carbohydrate Counting for Adjustment of Mealtime Insulin Glulisine » [Adapter la cible dans le diabète de type 2 : comparaison d’un algorithme simple au calcul des glucides pour l’adaptation de l’insuline glulisine prandiale], ont été publiés dans la revue médicale de l’American Diabetes Association (ADA) Diabetes Care. Cette étude, utilisant un schéma insulinique basal-bolus avec Lantus® (injection d’insuline glargine [origine : ADNr]) administré une fois par jour (insuline basale) et Apidra® d’action rapide (injection d’insuline glulisine [origine : ADNr]) en administration prandiale (insuline bolus), a mis en évidence des réductions significatives de la glycémie post-prandiale et du taux d’HbA 1c à l’aide de deux algorithmes posologiques différents. L’étude contrôlée de 24 semaines, multicentrique, randomisée, comparait deux algorithmes d’adaptation de l’insuline prandiale (Apidra® ) chez 273 diabétiques de type 2 en intention de traiter. Apidra® et Lantus® ont été adaptés sur une base hebdomadaire dans les deux groupes, en fonction des résultats obtenus par auto-surveillance glycémique (Self-Monitored Blood Glucose – SMBG) la semaine précédente. L’un des groupes, le groupe « Algorithme Simplifié », s’est vu remettre des doses fixes d’Apidra® à prendre avant chaque repas. L’autre groupe « Calcul des Glucides » a reçu un rapport insuline/glucides à utiliser pour chaque repas et a adapté sa dose d’Apidra® en fonction de la quantité de glucides consommée. À l’issue des 24 semaines, le pourcentage respectif de patients parvenus à un taux d’HbA1c < 7 % – l’objectif de contrôle glycémique recommandé par l’ADA – en suivant ces deux algorithmes de traitement était de 73 % (algorithme simplifié) et 69 % (calcul des glucides) (p = 0,70); les valeurs respectives pour un taux d’HbA1C < 6,5 % étaient de 44,3 % et 49,5 % (p = 0,28). Les taux moyens d’HbA1c à la semaine 24 étaient de 6,70 % dans le groupe Algorithme Simplifié et de 6,54 % au sein du groupe Calcul des Glucides. Les modifications moyennes du taux d’HbA1c entre l’inclusion et la semaine 24 étaient respectivement de –1,46 % et –1,59 % (p = 0,24). Dans le groupe Algorithme Simplifié, 53 épisodes d’hypoglycémie sévère sont survenus chez 19 patients, et dans le groupe Calcul des Glucides, 37 épisodes sont survenus chez 19 patients, ce qui conduit à des estimations de 0,89 et 0,67 événement/année-patient pour les deux groupes (p = 0,58). Les Sanofi-aventis www.sanofi-aventis.com Relations Presse : Tél. : (+) 33 1 53 77 44 50 - E-mail : [email protected] Relations Investisseurs : Tél. : (+) 33 1 53 77 45 45 - E-mail : [email protected] Page 1 sur 3 hypoglycémies symptomatiques (SMBG < 50 mg/dl) ont été légèrement, mais de manière statistiquement significative, plus fréquentes dans le groupe Calcul des Glucides que dans le groupe Algorithme Simplifié (8,0 versus 4,9 événements/année-patient, p = 0,02). « L’obtention d’un contrôle optimal de la glycémie chez les diabétiques de type 2 peut nécessiter d’associer l’insuline basale et bolus, » explique le Dr Richard M. Bergenstal, directeur général de l‘International Diabetes Center, Park Nicollet Health Services, Minneapolis (Minnesota), auteur de l’étude. « L’algorithme simplifié exploré dans cette étude a permis aux patients de débuter par une dose fixe d’Apidra® puis de l’ajuster efficacement aux valeurs cibles en fonction des variations glycémiques préprandiales, ou de recourir au calcul des glucides, ce qui nécessite une formule mathématique aidant les patients à faire correspondre leur dose d’insuline prandiale à la quantité de glucides qu’ils consomment. Le fait de disposer de deux options efficaces afin de gérer la dose d’insuline prandiale est susceptible d’accroître la bonne volonté des patients et des cliniciens à l’égard de l’instauration d’un traitement de type basal-bolus. » Pendant toute la durée de l’étude, les taux de SMBG ont été enregistrés chaque jour avant les repas et au coucher, de même qu’un profil de glycémie en 7 points aux semaines 2, 6, 12, 18 et 24 (dernières mesures). Les valeurs de glycémie à chaque visite ont baissé au sein des deux bras et l’évolution intragroupe par rapport à l’inclusion était statistiquement significative sur tous les temps de mesure quotidiens et toutes les visites de l’étude. À la fin de l’étude, les deux bras présentaient également une glycémie à jeun (GJ) améliorée à un degré statistiquement significatif, avec des moyennes de 112,0 mg/dl dans le groupe Algorithme Simplifié et 101,8 mg/dl dans le groupe Calcul des Glucides (p < 0,0001 pour les deux groupes). « Le diabète de type 2 est une maladie évolutive imposant d’adapter le traitement pour aider à gérer les risques potentiels liés à une hyperglycémie prolongée » a déclaré le Dr Bergenstal. « L’essai ‘Adjust to Target’ a démontré que le traitement insulinique de type basal-bolus pourrait représenter une option efficace pour les nombreux diabétiques de type 2 qui n’atteignent pas les cibles glycémiques avec leur schéma insulinique actuel. » A propos de l’essai Les participants à l’étude étaient âgés de 28 à 71 ans, souffraient de diabète de type 2 depuis ≥6 mois, et présentaient un taux d’HbA1c (moyenne ± ET) de 8,1 ± 0,9 % (Algorithme Simplifié) et de 8,3 ± 0,9 % (Calcul des Glucides) à la sélection. Ils recevaient ≥2 injections d’insuline/jour (2 injections chez 36 %, plus de 2 chez 64 %) ± metformine (un tiers était sous metformine) depuis ≥3 mois avant l’entrée dans l’étude. Au moment de leur entrée dans l’étude, 37 % utilisaient Lantus ® et au moins une injection d’un analogue de l’insuline d’action rapide; 36 % prenaient une insuline pré-mélangée et les autres se trouvaient sous une association de divers autres schémas de traitement du diabète. A propos de LANTUS® (insuline glargine [origine : ADNr) ® LANTUS est indiqué pour l’administration sous-cutanée une fois par jour dans le traitement des diabétiques adultes de type 2 qui requièrent une insuline basale (à longue durée d’action) pour le contrôle de l’hyperglycémie, ainsi que chez les patients adultes et les enfants de plus de 6 ans qui présentent un diabète de type 1. LANTUS® montre une absorption constante, lente et prolongée ainsi qu’un profil de concentration relativement constant sur 24 heures. LANTUS® est la première insuline prescrite à l’échelon mondial. A propos d’APIDRA® (insuline glulisine [origine : ADNr) APIDRA® est un analogue de l’insuline humaine d’action rapide, qui présente une structure moléculaire unique sans zinc, permettant de maintenir un début et une durée d’action courts. APIDRA® est indiquée pour les patients adultes présentant un diabète de type 1 et de type 2. APIDRA® offre aux patients une flexibilité de prise au moment du repas : il peut être pris dans les 15 minutes qui précèdent un repas, ou peu après un repas (dans les 20 minutes qui suivent le début d’un repas). APIDRA® permet également une utilisation flexible chez un large éventail de patients, allant de la catégorie mince à obèse. Page 2 sur 3 A propos du diabète Le diabète est une maladie chronique évolutive très répandue, caractérisée par l’insuffisance ou l’absence de production d’insuline par l’organisme ou par une utilisation incorrecte de l'insuline (l’hormone nécessaire pour convertir le glucose (sucre) en énergie). Près de 250 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde. D’ici 20 ans, ce chiffre devrait croître de manière vertigineuse pour atteindre 380 millions. Aux États-Unis, plus de 20 millions de personnes souffrent de diabète, dont 6,2 millions restent non diagnostiquées. Par ailleurs, environ la moitié des personnes diagnostiquées n’atteignent pas les valeurs cibles standard fixées pour le contrôle glycémique, à savoir un taux d’HbA 1c inférieur à 7%, objectif recommandé par l’Association Américaine du Diabète et l’Association Européenne des Études sur le Diabète (ADA/EASD). Le dosage de l’HbA1c reflète les taux moyens de glucose sanguin sur une période de deux à trois mois. Si la production et l’action de l’insuline ne se font pas correctement, le glucose reste dans le sang et entraîne une hyperglycémie chronique (une augmentation du taux de sucre dans le sang), qui à son tour peut déboucher sur des complications à court comme à long terme, dont la plupart, si elles ne sont pas anticipées et traitées, peuvent être mortelles. Elles présentent toutes le potentiel de réduire la qualité de vie des personnes atteintes de diabète et de leurs familles. Les complications à long terme les plus fréquentes sont : La néphropathie diabétique (maladie des reins), pouvant se solder par une insuffisance rénale complète et la nécessité d’une dialyse ou d’une greffe de rein. Les maladies de l’œil diabétique (rétinopathie et œdème maculaire), altérations de la rétine pouvant entraîner une cécité totale ou partielle. La neuropathie diabétique (maladie des nerfs) qui débouche sur des ulcérations et l’amputation des pieds et des membres inférieurs. Les maladies cardiovasculaires qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins et peuvent entraîner des complications mortelles comme les maladies coronariennes (crise cardiaque) et les Accidents Vasculaires Cérébraux. Le diabète est la quatrième cause de décès par maladie dans le monde. Chaque année, 3,8 millions de personnes meurent de maladies liées au diabète. A propos de sanofi-aventis Sanofi-aventis est un leader mondial de l’industrie pharmaceutique qui recherche, développe et diffuse des solutions thérapeutiques pour améliorer la vie de chacun. Le Groupe est coté en bourse à Paris (EURONEXT PARIS : SAN) et à New York (NYSE : SNY). i Bergenstal RM. et al. Adjust to target in type 2 diabetes: comparison of a simple algorithm to carbohydrate counting for adjustment of mealtime insulin glulisine. Diabetes Care, volume 31, number 7, 1305-10, July 2008. Contact : Global Media Contact: Anna Radjanova Email : [email protected] Tél : +33 (0)6 07 28 61 63 Page 3 sur 3