Le cercle des amateurs d`épluchures de patates

Transcription

Le cercle des amateurs d`épluchures de patates
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
Synthèses
Seconde liste
Octobre 2010
Voici les titres qui ont été analysés par le plus grand nombre des membres du comité de
lecture. Les autres titres de la seconde liste sont aussi très intéressants mais n’ont pas
obtenus assez d’appréciations pour en faire la synthèse.
LE CERCLE LITTERAIRE DES AMATEURS D’EPLUCHURES DE PATATES :
Mary Ann Shaffer
Janvier 1946.
Tandis que Londres de relève douloureusement de la guerre,
Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman.
Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif
de l'île de Guernesey, va-t-il lui fournir? Au fil de ses échanges
avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde
insoupçonné, délicieusement excentrique; celui d'un club de
lecture au nom étrange inventé pour tromper l'occupant
allemand: le "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de
patates".
De lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite
communauté débordante de charme, d’humour, d’humanité. Et
puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey…
Mary Ann Shaffer, écrivaine américaine, est née à Martinsburg en Virginie en
1934 et décédée en février 2008. Elle est l’auteure de ce roman épistolaire
qu'elle a achevé avec l'aide de sa nièce Annie Barrows quand sa santé est
devenue défaillante. Le roman a été publié en juillet 2008, peu après sa mort, et
a rencontré un succès international : il a reçu le prix du meilleur livre du The
Washington Post en 2008. La traduction française est parue en avril 2009 chez
l'éditeur NiL.
Synthèse
Dans cet échange de lettres entre de nombreux personnages, on
découvre la vie insulaire à Guernesey sous l’occupation allemande,
l’organisation de la résistance des habitants et la liberté retrouvée.
Difficile de ne pas s’attacher à ces personnages déroutés par la guerre et
unis dans une douce résistance !
Grace à une écriture teintée d’humour et après s’être habitué au style
épistolaire déroutant pour certains, la séduction a opéré. Nous nous
sommes régalés de cette description de la vie quotidienne, de ces
personnages truculents et de la solidarité régnant entre eux.
Facile à lire, un régal.
1
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
LA MAUVAISE RENCONTRE : Philippe Grimbert
Loup, le narrateur de La Mauvaise rencontre, va connaître ses
premiers émois et ses premiers deuils aux côtés des trois
personnages à qui ce livre est dédié : la tendre Nina et la fantasque
Gaby, les " deux " mères qu'il s'est choisies, et Mando, l'ami de
cœur, avec qui, depuis la petite enfance, il a tout partagé. C'est
seulement à la conclusion de cette histoire que Loup comprendra
les ressorts cachés du sentiment que lui vouait ce compagnon de
tous les moments importants de sa vie.
Philippe Grimbert, né à Paris en 1948, est un écrivain et psychanalyste. Après
des études de psychologie, Philippe Grimbert ouvre son cabinet d’analyse à Paris.
Il travaille aussi dans deux instituts médico-éducatifs, auprès d'adolescents
autistes ou psychotiques.
Passionné de musique, de danse et d'informatique, il a publié deux essais et trois
romans : La Fille de l'être (1998), La Petite Robe de Paul (2001) et Un secret
(2004). Ce dernier est perçu comme un voyage aux confins des territoires
secrets de l’enfance.
Il a été récompensé par le prix Goncourt de lycéens 2004, le prix des lectrices de
Elle en 2005 et le prix wizo en 2005. C'est La Petite Robe de Paul qui l'a fait
connaître.
Synthèse
C'est l'histoire d'une amitié, remontant à l'enfance, entre deux hommes.
Amitié passionnelle, fusionnelle, à la vie à la mort que l'auteur nous
dévoile par touches successives à travers la vie de ces deux garçons, nous
amenant à reconsidérer notre perception des relations entre eux, lequel
des
deux
a
le
plus
besoin
de
l'autre
dans
sa
vie?
A l'issue du récit, une question s'impose : qui a fait la mauvaise
rencontre?
Roman facile à lire ayant suscité l'intérêt mais pas l'enthousiasme.
Facile à lire, pas mal.
2
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
UN HOMME ACCIDENTEL : Philippe Besson
"Nous n'aurions jamais dû nous rencontrer.
Seulement voilà, le hasard nous a mis en présence. Si on veut bien
considérer que la découverte d'un cadavre sur les pelouses
impeccables de Beverly Hills est un hasard." Deux êtres que tout
sépare se trouvent brutalement réunis par la mort d'un inconnu.
Aussitôt, entre ces deux-là, surgit, sans qu'ils s'y attendent et sans
qu'ils puissent s'y opposer, un sentiment violent. Un sentiment qui
va les arracher à la solitude et au mensonge. À Los Angeles, ville
mythique et dangereuse, une intrigue criminelle peut quelquefois
devenir une intrigue amoureuse.
Philippe Besson est un homme d'affaire et un écrivain français né en 1967. Fils d'un
père instituteur et d'une mère clerc de notaire, Philippe Besson est diplômé de l’école de
commerce de Rouen. En 1989 il exerce la profession de juriste et enseigne le droit social.
En 1999, la lecture de récits d'anciens combattants de la première guerre mondiale,
l'incite à écrire son premier roman : En l'absence des hommes. Ce premier ouvrage est
publié en 2001. Le roman, qui met en scène le personnage de Marcel Proust, est
récompensé par le prix Emmanuel Roblès. La même année, Philippe Besson publie Son
frère qui sera retenu pour la sélection du prix Femina. L'adaptation cinématographique
recevra l’Ours d’Argent au festival de Berlin. L'Arrière-saison, roman publié en 2002, est
récompensé par le grand prix RTL Lire 2003, année où paraît Un garçon d'Italie qui se
voit sélectionné pour les Prix Goncourt et Médicis. Conforté par l'intérêt que suscitent ses
ouvrages, Philippe Besson décide alors de se consacrer exclusivement à l'écriture. Édité
en 2004, son 5e roman, Les Jours fragiles (centré sur les derniers jours d’Arthur
Rimbaud retient l'attention du cinéaste François Dupeyron. Les droits du livre sont acquis
par Gérard Depardieu et Claude Berri, pour une éventuelle adaptation au cinéma.
Synthèse
Facile à lire (narration, dialogues). On reconnaît sans difficulté le style de
Philippe Besson. Style recherché, vocabulaire très réel, parfois cru pour
narrer certaines situations. Ecriture « masculine ».Un meurtre à Beverly
Hills, quartier huppé. Le policier chargé de l'affaire est un homme sans
histoire, marié. Celui-ci rencontre le principal suspect et sa vie bascule. Sa
vie organisée va basculer en quelques instants.
Nous avons tous été touché par la sincérité du récit de cette histoire
d'amour fou et impossible. L'ensemble est traité avec sensibilité et
délicatesse. La violence des sentiments nous fait osciller entre un certain
malaise et un plaisir de lecture de cette histoire d'amour, belle, narrée
avec sensibilité et douleur, le tout avec des mots simples, empreints d'un
grand discernement.
Facile à lire, à conseiller
3
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
DES VENTS CONTRAIRES : Olivier Adam
Sarah a disparu depuis un an, sans plus jamais faire signe.
Pour Paul, son mari, qui vit seul avec leurs deux jeunes enfants,
chaque jour est à réinventer. Il doit lutter avec sa propre
inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui
pèsent sur leurs vies. Epuisé, il espère se ressourcer par la grâce
d'un retour à Saint-Malo, la ville de son enfance.
Romancier de renom, Olivier Adam connaît un succès populaire et critique
indéniable qui le place parmi les écrivains les plus connus de sa génération.
Ancien étudiant en gestion des entreprises culturelles, il participe à la création du
festival littéraire 'Les Correspondances de Manosque' et travaille comme
directeur de collection aux éditions du Rouergue. C'est son premier roman paru
en 2000, 'Je vais bien, ne t'en fais pas' qui lui permet d'accéder à la notoriété.
Lauréat du prix Goncourt de la nouvelle en 2004 pour 'Passer l'hiver', l'auteur
poursuit néanmoins dans la veine romanesque avec 'Falaises' ou 'A l'abri de rien'.
Influencé par les écrivains américains contemporains, Adam aborde aussi bien
des thèmes sociaux et politiques, comme la question des sans-papiers, que des
aspects plus psychologiques et sentimentaux. En 2006, son travail de scénariste
pour l'adaptation au cinéma de son premier livre lui permet d'ajouter une
nouvelle corde à son arc, cette fois encore avec un succès à la clé.
Synthèse
« Je vais bien, ne t'en fais pas » fut son premier roman en 2000. Depuis,
Olivier Adam connaît un succès populaire qui le place parmi les écrivains
les plus connus de sa génération. De nouveau, « des vents contraires »
nous embarque dans une histoire poignante ou se mêlent incertitude et
désespoir. En effet, un père et ses deux jeunes enfants tentent de survivre
à la disparition brutale et inexpliquée de l'épouse et maman... La réalité
des personnages et des faits, la fluidité du texte, la précision du
vocabulaire, rendent la lecture émouvante et attachante.
Facile à lire ; à conseiller
4
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
LE MEC DE LA TOMBE D’A COTE : Katarina Mazetti
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le
mauvais goût de mourir trop jeune.
Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc,
très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le
mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le
tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa
mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre
vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan
et une sacrée dose d'autodérision.
Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de
cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour
pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en
restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.
C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce
roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du
choc des cultures.
Katarina Mazetti est suédoise, journaliste à la radio suédoise et écrivaine née
en 1944 à Karlskrona. Elle a écrit plusieurs livres, certains pour la jeunesse et
d'autres pour adultes. Le roman Le Mec de la tombe d'à côté a notamment été
traduit en plusieurs langues dont le français.
Synthèse
Récit à deux voix de la rencontre improbable d’une « intello. » et d’un
paysan. Tout les oppose et pourtant…
La même histoire d’amour, vue tour à tour par les deux personnages,
dans un style propre à chacun. La passion triomphera-t-elle des
différences sociales et culturelles ?
Humour omniprésent, écriture pétillante, fin imprévue, un vrai bon
moment de plaisir.
Très facile à lire ; un régal
5
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
LA TRAVERSEE DES SENS : Nedjma
Dans cette vie, il est donné aux uns d'apprendre les bonnes manières,
aux autres d'éduquer l'esprit et de fortifier la foi. Je n'ai pas eu le privilège
de dispenser l'un ou l'autre enseignement, portée telle que Dieu m'a faite
sur le plaisir, ne sachant ni lire ni écrire, qui plus est. Il me restait un
moyen d'accomplir bonne oeuvre avant de mourir : initier quelque jeune
fille à l'amour. Dans le plus grand secret; bien sûr. Ce pays a décidé de
bannir le sexe et de se voiler de fausse vertu. Si l'on vient à m'identifier…
L'auteur vit dans un pays du Maghreb. Elle a une quarantaine d'années. "
Nedjma " est un pseudonyme. Son livre est paru en poche en mai 2010.
Synthèse
A la fois poétique, érotique sans être vulgaire, ce roman, plein d’humour,
est aussi un témoignage de la condition de la femme musulmane. Histoire
toute symbolique de cette fille « fermée » (excision) qu’il faut initier au
sexe avant son mariage et à l’appel des sens pour la « rouvrir » après un
parcours initiatique.
Facile à lire, ce livre a suscité des avis très partagés allant de
l’enthousiasme au peu d’intérêt.
Facile à lire, avis très partagés
6
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
LA PETITE ARABE : Alicia Erian
A en juger par le regard des hommes, Jasira, treize ans, est déjà une femme.
Persuadée qu'elle drague son amant, sa mère l'envoie vivre chez son père. Une
punition bien légère à côté des remarques que lui attire sa peau mate.
Embarrassée par son corps, tyrannisée par son père, agressée par son
entourage, Jasira est perdue. Mais elle est aussi obstinée et courageuse...
Née à New York, Alicia Erian est professeur de " creative writing " et écrivain.
Auteur d'un recueil de nouvelles, The Brutal Language of Love, La Petite Arabe
est son premier roman. Il a été adapté au cinéma par Alan Bail - le scénariste du
film American Beauty.
Synthèse
L’histoire de cette adolescente de 13 ans, qui semble très naïve sur tout
ce qui concerne la vie, livrée à elle-même, se heurte au bagage personnel
et intellectuel de chaque lecteur.
Soit on s’identifie, soit on n’adhère pas du tout au questionnement de
cette jeune fille tiraillée entre ses deux parents. A l’évidence, il y a un
manque de dialogue dans cette famille éclatée.
Ce roman est très facile à lire. Il a plu à plusieurs membres du comité de
lecture. Il en a laissé d’autres dubitatifs voire, déçus.
Facile à lire ; avis très partagés
7
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
CE QUE LE JOUR DOIT A LA NUIT : Yasmina Khadra
Algérie, années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours,
les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu.
Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père.
Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle
pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la
communauté pied-noir. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives
: « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur
s'appelle Émilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent.
Au fil des années, le succès de Yasmina Khadra ne se dément pas. Derrière ce
pseudonyme féminin, se cache un officier supérieur de l'armée algérienne, Mohammed
Moulessehoul, qui décide un jour de prendre sa retraite et de se consacrer entièrement à
l'écriture. Né d'un père infirmier et d'une mère nomade, il est confié à une institution
militaire à l'âge de neuf ans, d'où il sort sous-lieutenant. Après trente-six ans passés
dans les rangs de l'armée algérienne, il la quitte en août 2000, pour le Mexique puis la
France en janvier 2001. C'est cette même année qu'il publie 'L' Ecrivain' et qu'il révèle
son identité à la presse et au public. Parmi ses ouvrages, on peut citer 'Morituri', 'L'
automne des chimères', 'A quoi rêvent les loups' ou 'Cousine K' où se déploie le 'style
Khadra' alliant lyrisme, métaphores inattendues, dépouillement et poésie. Style qui
atteint son apogée avec 'L’Attentat', retenu par les jurys du Goncourt et du Renaudot en
2005. En 2010,l'Algérien délaisse pour un temps le sujet du conflit au Moyen-Orient, au
coeur de 'Les Hirondelles de Kaboul' et 'Les Sirènes de Bagdad' pour livrer un conte
moral : 'L' Olympe des infortunes' aux éditions Julliard.
Synthèse
Roman à la première personne. Vocabulaire riche. C’est un beau roman
riche en émotions, écrit avec beaucoup de pudeur et de poésie. Il décrit la
vie du jeune Younès, algérien, copains de trois autres colons (d’ailleurs, il
se fait appeler Jonas). A travers sa vie, ses émotions, amitiés, amour,
trahison, histoire du pays difficile, nous découvrons l’histoire de l’Algérie
de 1930 à nos jours et le parcours de ces héros malgré eux, leurs doutes,
leurs actions, leurs choix. Ce livre est palpitant et nous tient en haleine
jusqu’au point final.
Facile à lire ; de : à conseiller
à : un régal
8
Comité de lecture
Médiathèque de Vernaison
-Synthèse seconde liste-
LA BIBLIOTHECAIRE : Sophie Avon
Comment une banale histoire de téléphone portable confisqué
peut-elle pousser un homme à vouloir briser une femme ?
Marianne Chevigny est bibliothécaire, David Martial professeur
dans la même université. Le non-respect du règlement oblige
Marianne à la sanction, ce que le jeune homme ne supporte
pas. Se joue alors une étourdissante partition à deux, où
chacun imagine la perte de l’autre. Mais que savent-ils de
l’étrange secret qu’ils ont en commun ?
Sophie Avon : Autobiographie par l’auteur :
Je suis née à Oran, en Algérie, le 28 avril 1959. Trop tard pour avoir des
souvenirs de la terre de mes parents que j’ai longtemps cherchée, avant de
comprendre qu’elle existait d’abord dans ma tête. D’où un penchant marqué pour
la fiction. L’amour du cinéma et des livres m’a conduite au journalisme. Après
des études aussi diverses qu’erratiques, à Bordeaux et à Paris, j’ai passé un an à
Amsterdam et neuf mois au Brésil sur un voilier, avant de revenir vivre à
Bordeaux. Puis je suis entrée à Sud-Ouest à la fin des années 1980. J’y suis
responsable de la rubrique cinéma depuis 2000. Un beau jour de 2005, Jérôme
Garcin m’a appelée pour me proposer de participer au Masque, parce qu’il
« appréciait mes papiers », m’a-t-il dit. Son offre m’a d’autant plus touchée que
j’étais une auditrice fidèle. Ah, j’oubliais : j’ai aussi publié cinq romans.
Synthèse
Une bibliothécaire d’université et un professeur bien campés, avancent
dans cette histoire. La relation qui se crée entre eux est le pivot plutôt
tendu de ce roman. D’une écriture simple et précise se dégagent une
ambiance étrange et des personnages parfois répugnants.
Mais la force de cette histoire réside dans sa chute inattendue, originale,
absolument surprenante. L’étonnement est garanti et a même contraint
certains à une relecture à la recherche d’indices qui auraient pu leur
échapper.
Un roman à dévorer
Facile à lire ; pas mal
9

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