La Creuse Agricole - SAFER Marche

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La Creuse agricole et rurale - 23 septembre 2016
Comprendre
Foncier La Safer Marche Limousin vous informe.
Les tendances du marché agricole
en 2015 (deuxième partie)
safer
Les caractéristiques
du marché en Limousin
Globalement, dans notre région, le marché agricole régional reste ouvert.
Les surfaces moyennes vendues annuellement y représentent environ 15 000 ha sur
les 877 000 ha de SAU (soit près
de 1,7 % de la surface) ce qui,
par rapport à la moyenne nationale, représente un taux élevé (1,4 % au niveau national).
La répartition entre les surfaces vendues libres ou louées
est de 65 % pour 35 % de
biens loués au moment de la
vente (majoritairement achetés
par le fermier en place).
Le marché agricole a fortement
progressé en 2015. Cette ouverture du marché est liée, en partie, à la hausse du marché agricole avec bâti et les ventes de
terrains par les propriétaires
bailleurs.
La répartition du marché
agricole, principal vecteur de
mouvements fonciers, est plus
diffuse sur le territoire de l’exrégion Limousin et ce, depuis
de nombreuses années : l’essentiel du marché agricole bâti
de la région se trouve sur un
arc de cercle Nord/Ouest/Sud
du département de la HauteVienne, ainsi que de manière
plus clairsemée sur l’ensemble
du département de la Creuse.
Dans la plupart de ces secteurs,
l’importance du marché agricole se caractérise par la transmission d’unités importantes.
Les augmentations de prix de
5 % par an existant jusqu’en
2007 se sont stabilisés et le prix
moyen de l’hectare n’a augmenté que de 100 euros depuis
cette période.
À l’image de la tendance nationale, l’inflation existe aussi de
façon plus sensible sur les terrains labourables par rapport
aux espaces durablement herbagers.
Le marché foncier de
l’espace rural en Creuse
Un marché toujours actif et
une surface agricole plus
épargnée
Le marché des terrains à bâtir
a connu, après sa chute imsafer
Marché agricole, avec ou sans bâti
moins de 50 ha
de 51 à 100 ha
de 101 à 200 ha
de 201 à 752 ha
portante de 2013, un sensible
regain en 2014, mais la baisse
de 2015 démontre que, malgré
des taux d’emprunt favorables
pour la création d’une résidence principale, la construction individuelle n’est pas durablement stable.
La rigueur économique et financière est davantage perceptible au niveau des acquisitions
réalisées par les collectivités :
peu de projets émergent (pas de
zones d’activités et de constructions d’ouvrages linéaires, par
exemple).
Le marché des loisirs peut
trouver son origine dans la
vente d’îlots de petite surface.
À grande ampleur, ce marché participe à la diminution
des surfaces exploitées par les
agriculteurs, qui éprouvent
alors davantage de difficultés à se positionner sur les
ventes (pression sur les prix du
marché agricole).
Le marché des maisons à la
campagne est le segment qui,
en dehors du marché agricole,
a réalisé un véritable bond en
avant, en Creuse. À grande
échelle, il entraîne avec lui une
diminution des surfaces agricoles exploitées, avec des situations précaires pour les agriculteurs, en l’absence de bail.
Après une année faste, le marché forestier est en forte baisse
et ce, malgré une bonne activité de la Safer.
Le marché agricole correspond, quant à lui, à plus de
75 % du marché global, avec
une forte progression en 2015.
Le marché foncier agricole
des 5 dernières années
safer
La hausse du marché agricole
est notamment due à une progression du marché bâti en
Creuse : la partie vendue avec
bâti y a représenté, en 2015,
34 % des surfaces vendues.
Ce phénomène correspond à
la vente d’exploitations importantes en surface, avec du bâti
en conséquence.
Dans leur ensemble, ces
chiffres mettent en évidence
l’un des principaux enjeux à
venir en Limousin : la transmission des exploitations dans
un contexte de départ massif
à la retraite des exploitants en
place.
La spatialisation du marché
foncier des 5 dernières
années
Le marché agricole a fortement
progressé en 2015, notamment
par la réception de notifications supplémentaires, en fin
d’année.
Cette ouverture du marché
est liée, en partie, à la hausse
du marché agricole avec bâti :
c’est la raison pour laquelle
nous avons souhaité la mettre
en évidence, en l’intégrant ici,
contrairement à l’année précédente.
La répartition du marché
agricole, principal vecteur de
mouvements fonciers, est plus
diffuse sur ce territoire de l’exrégion Limousin et ce, depuis
de nombreuses années : l’essentiel du marché agricole bâti de
la région se trouve sur un arc
de cercle de l’Ouest du département de la Haute-Vienne à l’Est
Creusois, ainsi que, de manière
plus clairsemée sur l’ensemble
du département de la Creuse.
Dans la plupart de ces régions,
l’importance du marché agricole se caractérise par la transmission d’unités importantes.
L’activité de la Safer
Marche Limousin
en Creuse
Évolution des rétrocessions
sur 10 ans
La SAFER a connu en 2015 une
légère progression de son activité en Creuse, mais sans grand
bouleversement avec 2014
L’ensemble des surfaces rétrocédés depuis 10 ans par la
SAFER Marche Limousin correspond à 35 % du marché agricole.
Bernard Parry, président du
comité technique de la Creuse :
« Malgré un contexte économique très difficile dans nos
zones d’élevage, l’installation
et la restructuration restent un
challenge pour notre SAFER,
qui dispose aujourd’hui d’outils
adaptés afin d’accomplir ses
missions. Les résultats sont
plus qu’encourageants en terme
d’installation, au regard des objectifs du PPAS 2015-2021 (Plan
Pluriannuel d’Activité des Safer). »
Cela traduit, comme en 2013
et 2014, le dynamisme de la
SAFER en faveur de la transmission d’exploitations à de
nouveaux installés.
Contrairement aux départements de la Corrèze et de la
Haute-Vienne, les rétrocessions aux fermiers en place ont
baissé en 2015.
Dans un contexte favorable à
l’activité agricole, la part de la
forêt est restée stable en 2015 ;
malgré un marché à la baisse.
Orientation des
opérations en faveur des
installations (en surfaces 2015)
Contrairement à l’année précédente, 2015 a été le théâtre
d’une diversification accrue en
terme d’orientation des biens
rétrocédés : les installations
en « bovin viande » ne sont plus
majoritaires ; les « productions
diversifiantes » faisant jeu égal
avec le mode de production traditionnel de la région.
Au-delà de cette tendance, qui
est loin d’être « bipolaire », nous
avons pu constater un véritable
équilibre entre les 5 principaux
modes de production de la
Creuse, ce qui ne s’était jamais
produit auparavant.
Orientation en faveur des
installations (nombre de
dossiers en 2015)
safer
Si nous ne prenons en compte
que les ventes effectuées par la
SAFER à destination agricole,
les rétrocessions en faveur de
l’installation sont majoritaires.
safer
Nouveau découpage
des secteurs en Creuse
Une nouvelle découpe tient compte des nouveaux cantons.
hc
Bonnat
Dun-le-Palestel
La Souterraine
Boussac
Saint-Vaury
Guéret-1
Le GrandBourg
Évauxles-Bains
Gouzon
Guéret-2
Ahun
Aubusson
Bourganeuf
Auzances
Felletin
V. Eclache : 06 75 23 54 79
B. Parinaud : 06 73 69 40 92
A. Michon : 06 84 95 93 39
N. Lascoux : 06 84 95 93 40
Chef de service : André Bourdut : 06 84 95 93 41
Assistante : Nathalie Brissaud : 05 55 48 09 19