HOMMAGE À LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR

Transcription

HOMMAGE À LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR
L’association
TERRES & PEUPLES D’AFRIQUE
L’association
TERRES & PEUPLES D’AFRIQUE
Pour la promotion des cultures et des civilisations africaines et de la diaspora.
présente
présente
HOMMAGE À
LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR
HOMMAGE À
LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR
pour le dixième anniversaire de sa mort
Pour le dixième
anniversaire de
sa mort
Programme
Vendredi 27 janvier à 20h00
au Centre diocésain, 20 rue Mégevand
Samedi 28 janvier
de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00
à la Galerie de l’ancienne poste, grande rue
Ouverture, rencontre avec les médias Dialogues
avec les auteurs, Dédicaces
Salle Proudhon Place du Théâtre à 17h00
L’actualité de Léopold Sédar SENGHOR
Michel WORONOFF :
L’enseignement des lettres classiques au Sénégal et L.-S. SENGHOR
Henri SENGHOR :
SENGHOR, «mon parrain président»
Hamidou SALL :
SENGHOR : Le poète, père de la Francophonie
Roland COLIN :
SENGHOR au carrefour des chocs de l’Histoire
Lectures de textes, de poésies par :
Soumya AMMAR KHODJA, écrivain, poète
Jacques MOULIN, écrivain, poète
Hommage à Raymond FORNI
Conception graphique : Centre 1901 - Ville de Besançon - Imprimerie municipale de la Ville de Besançon
Léopold Sédar SENGHOR :
L’homme et l’œuvre
Besançon,
les 27 et 28
janvier 2012
Né à Joal, au Sénégal, le 9 octobre 1906, Léopold Sédar SENGHOR fait ses études à Dakar, puis, à Paris,
au lycée Louis-le-Grand et à la Sorbonne. Il est reçu à
l’agrégation de grammaire en 1935.
Tout en enseignant les lettres et la grammaire au lycée Descartes à Tours (1935-1938), il suit les cours
à l’École Pratique des Hautes Études et à l’Institut
d’Ethnologie de Paris. Nommé professeur au lycée
Marcellin Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés en 1938, il est mobilisé en 1939 et
fait prisonnier en juin 1940. Réformé pour maladie en janvier 1942, il participe à la
Résistance dans le Front national universitaire. De 1944 jusqu’à l’indépendance du
Sénégal, il occupe la chaire de langues et civilisation négro-africaines à l’École nationale de la France d’outre-mer.
Élu député du Sénégal, il est, par la suite, constamment réélu (1946, 1951, 1956).
Secrétaire d’État à la présidence du Conseil (cabinet Edgar FAURE : 23 février 1955
- 24 janvier 1956), il devient maire de Thiès au Sénégal, en novembre 1956. Ministreconseiller du gouvernement de la République française en juillet 1959.
Il est élu premier Président de la République du Sénégal, le 5 septembre 1960. Ses
activités culturelles sont constantes : en 1966, se tient, à Dakar, le 1er Festival mondial des arts nègres. Réélu Président de la République en 1963, 1968, 1973, 1978, il
se démet de ses fonctions le 31 décembre 1980.
Il est élu à l’Académie française, le 2 juin 1983, au fauteuil du duc de Lévis-Mirepoix
(16e fauteuil). Mort le 20 décembre 2001.
Bibliographies
Chants d’ombres, Paris : éd. du Seuil, 1945.
Hosties noires, Paris : éd. du Seuil, 1948.
Chants pour Naëtt, Paris : éd. du Seuil,
1949.
Ethiopiques, Paris : éd. du Seuil, 1956.
Nocturnes, Paris : éd. du Seuil, 1961.
Lettres d’hivernage, Paris : éd. du Seuil,
1973.
Elégies majeures, Paris : éd. du Seuil, 1979.
Oeuvre poétique, Paris : éd. du Seuil, 1990
Anthologie de la nouvelle poésie nègre et
malgache de langue française précédée de
Orphée noir de Jean-Paul Sartre, Paris :
Presses Universitaires de France, 1948.
Les plus beaux écrits de l’Union française,
Paris : éd de La Colombe, 1947 (coll.)
Essais
Liberté 1 : Négritude et Humanisme, Paris :
éd. du Seuil, 1964.
Liberté 2 : Nation et voie africaine du socialisme, Paris : éd. du Seuil, 1971.
Liberté 3 : Négritude et Civilisation de
l’Universel, Paris : éd. du Seuil, 1977.
Liberté 4 : Socialisme et planification, Paris :
éd. du Seuil, 1983
Liberté 5 : Le dialogue des cultures, Paris :
éd. du Seuil, 1992.
Ce que je crois : négritude, francité et civilisation de l’Universel, Paris : éd. Grasset,
1988.
La poésie de l’action, Paris : éd Stock, 1980
Pierre Teilhard de Chardin et la politique
africaine, Paris : éd. du Seuil, 1962.
Sédar Henri SENGHOR
Henri Arphang SENGHOR, né en 1927,
a été admis à l’École Nationale de la
France d’Outre-Mer et, après l’indépendance, est entré dans la diplomatie sénégalaise, où il a occupé des postes importants, notamment ambassadeur au
Brésil, à Rome, à Lisbonne, à Athènes,
en Yougoslavie. Depuis sa retraite, il se
consacre au monde associatif. Dans ce
cadre, il a fondé le CIFER, qui a organisé
de nombreux colloques, en particulier
à l’UNESCO, touchant le dialogue
interculturel et interreligieux, dans une
grande proximité avec les intellectuels
de son pays, parmi lesquels Souleymane
Bachir Diagne. Il a participé régulièrement au grand Festival d’Africajarc,
intervenant dans les débats sur Histoire
et Culture, et témoignant sur son oncle
prestigieux, dont il a partagé l’intimité.
Hamidou SALL
Hamidou SALL a fait ses études au
Sénégal et les a poursuivi en France. Ce
fils spirituel de Léopold Sédar SENGHOR et d’Aimé CÉSAIRE, est passionné de littérature. Il a été très proche du
Président Léopold Sédar SENGHOR qui
était un ami de sa famille et Hamidou
avait comme meilleur ami le fils cadet
du poète. Conseiller spécial auprès du
Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie Abdou
DIOUF, Hamidou SALL est également
membre de plusieurs sociétés de poésie.
Son fleuve et pays d’origine, le Sénégal
a inspiré à cet homme qui vit pour la
poésie un premier ouvrage en vers et
prose Rhapsodies fluviales. Y résonne
le chant de la négritude et une ode magnifique a la langue française. Hamidou
SALL y révèle son combat quotidien
: permettre à la langue française de
défendre la diversité culturelle la plus
étendue et la plus riche possible.
Roland COLIN
Roland COLIN est né en Bretagne
en 1928. Il choisit de participer « de
l’intérieur » à la décolonisation, soutenu
par ses amis étudiants africains de
l’époque, dont Joseph KI-ZERBO. Dans
cette ligne, il entre à l’École Nationale
de la France d’Outre-Mer. SENGHOR
y est son Professeur de Langues et
Civilisations africaines, et son premier
« maître d’initiation ». Parallèlement, il
est diplômé de langues Mandé, à l’École
Nationale des Langues Orientales.
Il part à Bamako, en 1952, puis passe
trois ans à Sikasso comme Administrateur-adjoint, où il vit une passionnante
expérience de plongée dans la langue
et la culture paysanne, relatée dans
Kènèdougou, au crépuscule de l’Afrique
coloniale, Présence Africaine 2004
(préface de G. BALANDIER). Affecté
ensuite au Sénégal, où il retrouve SENGHOR, il occupe des fonctions clés
dans le passage à l’autonomie puis à
l’indépendance : chef de cabinet du
Gouverneur, puis directeur de cabinet
et conseiller personnel du Président
du Gouvernement Mamadou DIA. Il vit
la crise sénégalaise de 1962 au cœur
des événements, puis est choisi par
SENGHOR et DIA comme médiateur
pour négocier la libération de ce dernier, obtenue au bout de douze ans de
cruelle détention.
Par la suite, Roland COLIN s’engage
dans le mouvement associatif au service
du Développement (IRAM, IRFED où
il succède au Père LEBRET). Docteur
d’État en anthropologie (dir. G. BALANDIER), il mène conjointement une
carrière universitaire : École des Hautes
Études en Sciences Sociales, Université
de Paris 8 et de Paris 3 et Sciences-Po
Paris
Michel WORONOFF
Professeur émérite de la Faculté des
Lettres de Besançon. Agrégé de Lettres,
Docteur d’État ès Lettres. Il consacre
quinze années à l’enseignement en
Afrique avant de rejoindre l’Université
de Franche-Comté en 1979. Ancien
président de l’Université de FrancheComté.
NOS INVITÉS
Léopold SEDAR SENGHOR
(1906 – 2001)