Léopold Sédar Senghor Léopold Sédar Senghor Les Œuvres de la
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Léopold Sédar Senghor Léopold Sédar Senghor Les Œuvres de la
12/31/2010 Léopold Sédar Senghor Léopold Sédar Senghor • Né le 9 octobre 1906 à Joal (Sénégal) • Èleve à Dakar jusqu’en 1928 • Mort le 20 décembre 2001 à Verson (France) • Devenu citoyen français (1932) • Son père: Sédère, Catholique, riche, noble • Sa mère: est Peul, Musulmane • Le premier Africain noir à recevoir a reçu l’Agrégation (1935) • Marié deux fois; trois enfants • Professeur à Tours et à Paris (1935-1945) • 2ème guerre mondiale: prisonnier • Président du Sénégal (1960-1980) • L’Académie française (1983-2001) Les Œuvres de la Poésie • • • • • • • Chants d'ombre (1945) Hosties noires (1948) Chants pour Naëtt (1949) Éthiopiques (1956) Nocturnes (1961) Lettres de d'hivernage (1972) Élégies majeures (1979) • L’Hymne National du Sénégal • Sa propre épitaphe Au lycée Louis le Grand à Paris (1929). Au Collège Libermann à Dakar (1923). Les Œuvres de la Prose • Nation et voie africaine du socialisme (1961) • Pierre Teilhard de Chardin et la politique africaine (1962) • Liberté I: Négritude et humanisme (1964) • Les Fondements de l’Africanité ou Négritude et Arabité (1967) • Politique, nation et développement modernes (?) (1968) La Négritude • Les trois pères: Senghor, Aimé Césaire, et Léon Damas (1930s) • Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française (1948) • Précédée de Orphée Noir par Sartre: “racisme antiraciste” • Wole Soyinka n’est pas d’accord: “Un tigre ne proclame pas sa tigritude, il saute sur sa proie” http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I05048008/interview-de-leopold-sedar-senghor.fr.html 1 12/31/2010 Extrait de “Femme Noire” en Chants d’ombres (1945) “Aux Tirailleurs Sénégalais Morts Pour La France” en Hosties noires (1948) Femme nue, femme noire Vétue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté ! J'ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux. Et voilà qu'au coeur de l’été et de midi, je te découvre terre promise, du haut d'un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle. http://www.youtube.com/watch?v=8xsGI0tjAS0 L’Èpitaph de Senghor Quand je serai mort, mes amis, couchez-moi sous Joall'Ombreuse. Sur la colline au bord du Mamanguedy, près l'oreille du sanctuaire des Serpents. Mais entre le Lion couchez-moi et l'aïeule Tening-Ndyae. Quand je serai mort mes amis, couchez-moi sous Joal-laPortugaise. Des pierres du Fort vous ferez ma tombe, et les canons garderont le silence. Deux lauriers roses-blanc et rose-embaumeront la Signare. 2