edito - Chambre Syndicale Française de l`Etanchéité (CSFE)

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edito - Chambre Syndicale Française de l`Etanchéité (CSFE)
Éd IT O
ÉTA NCH ÉITÉ. IN F O # 30 J UIN 2 01 1
É TA n C H É I T É . I n F O
est une publication trimestrielle
de l’Association pour la promotion
des métiers de l’étanchéité
APME-PROMÉTHÉE, éditée
sous l’égide de la CSFE.
CSFE
6-14, rue La Pérouse,
75784 Paris cedex 16
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Directeur de la publication
Philippe Driat
Comité de rédaction
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Catherine Bon, Lise Boussert,
Julien Buisson, Henri Desgouilles,
Philippe Driat, Muriel Meynlé,
Carole Peyre, Sophie RoussetRouvière, Jean-Claude Zemmour
A B O n n E M E n T g R AT U I T
sur simple demande : 01 56 62 13 20
pYC ÉdITIOn
Étanchéité.info
est éditée par Pyc Édition
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Rédaction
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Rédacteurs graphistes
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Publicité
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(48 03) [email protected]
Régis Legrand
(88 86) [email protected]
Nathalie Kuras (88 78)
(assistante commerciale)
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À chaque technique
son domaine d’emploi
p H I L I p p E d R I AT, d É L É g U É g É n É R A L d E L A C S F E
C’était il y a une trentaine d’années, en France, l’étanchéité des
toits-terrasses était principalement obtenue à partir de feuilles
bitumineuses, élastomères ou non, et d’asphalte. On a vu arriver
les mousses polyuréthannes projetées, lesquelles ont pratiquement
disparu, trop dépendantes des conditions climatiques et souvent mises
en œuvre par des entreprises peu au fait des techniques d’étanchéité.
Des systèmes d’étanchéité liquide (SEL) se sont développés. Les
fabricants et applicateurs se sont réunis dans une association professionnelle, l’Apsel, où ils ont su édicter des règles professionnelles
de mise en œuvre en déterminant des performances minimales. On
vient de voir cette association fusionner avec la Chambre syndicale
française de l’étanchéité, une fois ces techniques matures.
Les membranes synthétiques, largement venues de pays limitrophes,
ont trouvé leur place sur le marché français. Il fallait le temps que
le personnel se forme à la pratique de l’étanchéité et à leur mise en
œuvre. Les fabricants y ont largement contribué.
Les feuilles à base de bitume oxydé ont complètement disparu,
remplacées par du bitume élastomère ou plastomère, plus durable.
La place de l’asphalte s’est un peu restreinte, mais ce matériau reste
incontournable sur de nombreux ouvrages de travaux publics, de
bâtiment et de voirie.
En 2011, après plusieurs réussites et parfois déboires, après une
période où les fabricants de matériaux émergents en ont fait une
prescription parfois hasardeuse, chaque technique semble avoir
trouvé son domaine d’emploi privilégié suite au retour d’expérience
des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises. Il n’y a pas
qu’un seul bon procédé, cela se saurait.
Le choix de la bonne technique au bon endroit, alliant les contraintes
liées au bâtiment lui-même (type d’élément porteur, pente, hygrométrie des locaux) et son isolation thermique, la destination de la
toiture étanchée avec ses futurs aménagements et le respect des
différentes réglementations, est affaire de professionnels. L’entreprise
qualifiée est plus que jamais un interlocuteur privilégié.
« Le choix
de la bonne
technique au
bon endroit
est affaire de
professionnels. »
Impression SPEI
Routage ABO Press
Dépôt légal à parution
© D. Esquenazi
Design graphique
© Atelier Chévara etc.
Infographie Laurent Stefano
Photo de couverture
© Sika - Sarnafil
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