DP-Cambodge - Musée de la Résistance et de la Déportation de l

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DP-Cambodge - Musée de la Résistance et de la Déportation de l
DOSSIER DE PRESSE
Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère
Maison des Droits de l’Homme
Grenoble
Contacts presse :
Alice Buffet
[email protected]
Téléphone : 04 76 42 38 53 Télécopie : 04 76 42 55 89
www.resistance-en-isere.fr
TEMOIN S-21
Face au génocide des Cambodgiens
Exposition du Musée de la Résistance et de la Déportation
Maison des Droits de l’Homme
7 novembre 2008 – 13 avril 2009
DOSSIER DE PRESSE
Sommaire
Communiqué
p. 3
L’exposition
p. 4
Les publications
p. 6
Les rendez-vous
p. 7
Informations pratiques
p. 8
Les photographies à disposition de la presse
p. 9
Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère
Maison des Droits de l’Homme
p. 10
DOSSIER DE PRESSE - TEMOIN S-21
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COMMUNIQUE DE PRESSE
TEMOIN S-21
Face au génocide des Cambodgiens
7 novembre 2008 – 13 avril 2009
A l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Musée de
la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme présente une
exposition relative à la tragédie que le Cambodge a connu pendant le régime khmer rouge, d’avril
1975 à janvier 1979. A travers les photographies de Dominique Mérigard, réalisées à Phnom Penh
en décembre 1994, l’exposition porte un éclairage sur ce crime de masse, et au-delà, sur les
traces qu’il a laissées, notamment celles de la section spéciale S-21, la plus sinistre des prisons du
régime de Pol Pot. C’est en « état de choc» que Dominique Mérigard l’a photographiée, s’attardant
sur les milliers de portraits anthropométriques de prisonniers que les Khmers rouges faisaient
réaliser avant de les tuer. Mêlant ces images du passé aux portraits de Cambodgiens vivants –
sans qu’on sache rien de leur histoire –, il s’interroge sur la capacité de la photographie à réveiller
les mémoires et sur « la fragile frontière entre l’humain et l’inhumain ».
En contre-point, une mise en contexte historique rappelle les origines du régime et le refuge
massif, à la fin des années 1970, des populations cambodgiennes, laotiennes et vietnamienne, en
Isère. Une exposition qui s’inscrit dans le contexte d’une actualité forte, celle des procès des plus
hauts responsables du régime khmer rouge, et s’intéresse plus largement à la justice pénale
internationale en ce début de XXIe siècle.
En partenariat avec l’École de la paix de Grenoble et avec l’actif soutien de l’Association
des Cambodgiens de l’Isère.
En avril 2009, une exposition consacrée entièrement à l’histoire des Cambodgiens réfugiés dans le
département succédera à celle-ci.
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L’EXPOSITION
Le travail photographique de Dominique Mérigard
« Témoin S-21. Face au génocide des Cambodgiens » est avant tout la mise en perspective du travail
photographique de l’artiste Dominique Mérigard, dédié aux traces du génocide cambodgien. L’artiste réalise
ses clichés au cours d’une mission d’enseignement de la photographie à l’Ecole Royale des Beaux-arts de
Phnom Penh. A cette occasion, ses étudiants l’ont amené dans le silence d’une école vide, devenu
aujourd’hui le musée du Crime génocidaire, après avoir été pendant 4 ans la plus sinistre des prisons, où 14
000 Cambodgiens ont été torturés puis exécutés par les khmers rouges. Il photographie alors ce camp de la
mort tel qu’il le voit, maintenu ainsi en musée. Son souhait est de communiquer le choc visuel et émotionnel
qui a été le sien en découvrant S-21.
Dans cette optique, le parcours de l’exposition invite le visiteur à découvrir une série de photographies qui
ont l’objectif de « dire l’indicible ». Il s’agit d’objets abandonnés, de portes ouvertes, d’architecture et de
barbelés. Dominique Mérigard prend en photo les murs où sont accrochés des portraits d’hommes, de
femmes et d’enfants photographiés avant d’être massacrés. Cela amène à se questionner sur le
« pourquoi » et le « comment » du génocide. Ces photos-constats se mêlent à des images de vie que le
photographe rapporte aussi de ce voyage. Il s’agit de portraits aux regards intenses de jeunes enfants ou
d’adultes ayant traversés la sinistre période.
A ce travail s’ajoute une mise en contexte historique, en quatre parties, qui portera un éclairage sur les cinq
années de guerre qu’a connu le Cambodge, et sur ses conséquences.
Aux origines du régime khmer rouge
Au lendemain de l’indépendance, proclamée en 1953, le prince Norodom Sihanouk domine la vie politique
cambodgienne. Le pays entre alors dans une période de paix relative au cours de laquelle ceux qui
s’opposent au régime sont réprimés. De nombreux militants démocrates et communistes sont arrêtés et
parfois exécutés. Ces derniers que Sihanouk nomme les « Khmers rouges », engagent la lutte armée. Cette
guérilla ne compte cependant que quelque centaines de combattants à la fin des années 1960.
Cambodge « année Zéro »
L’« année Zéro » proclamée par les Khmers rouges, inaugure une ère de terreur qui conduit, de 1975 à
1979, à la disparition de près de deux millions de personnes, soit un quart de la population cambodgienne.
N° 1 du Parti, Pol Pot est le principal artisan de ce génocide.
Le refuge cambodgien, laotien et vietnamien
Le parcours se poursuit avec les conséquences de ces événements en évoquant le refuge cambodgien,
laotien et vietnamien. En effet, la guerre, la misère, la quête de liberté sont autant de causes du départ de
dizaines de milliers de Cambodgiens à partir du milieu des années 1970 et durant toute la décennie suivante
tandis que le pays est sous la domination khmère rouge puis sous la surveillance vietnamienne.
La justice pénale internationale, de Nuremberg à Phnom Penh
Enfin, l’exposition se conclu sur la justice pénale internationale, de Nuremberg à Phnom Penh. Depuis les
procès des chefs nazis à Nuremberg, le principe d’une justice s’imposant à tous pour juger les pires
violations des Droits de l’Homme, n’a cessé d’être mis à l’épreuve de nouveaux conflits. Dans cette optique,
même engagés trente ans après les faits et alors que bon nombre des principaux responsables – en premier
lieu, Pol Pot – ne peuvent plus être jugés, les procès des khmers rouges sont nécessaires pour imposer que
nul crime contre l’humanité ne demeure impuni,
Enfin, le parcours se termine par un montage de témoignages vidéo-filmés, d’une durée de 13 minutes, de
Cambodgiens touchés de près ou de loin par le génocide, mais tous Isérois désormais, qui portent leur
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regard sur ce qui fut l’un des plus grand crime de masse du XX siècle.
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LES PUBLICATIONS
Témoin S-21. Face au génocide des Cambodgiens
Dominique Mérigard, Editions Le bec en l’air, 2008, 64p., 22 €.
La section spéciale S-21 à Phnom-Penh, aujourd’hui musée du crime génocidaire, fut,
entre 1975 et 1979, sous le régime de Pol Pot, la plus sinistre des prisons. C’est à un
devoir de mémoire que nous convie Dominique Mérigard à travers ses photographies
qui explorent sans effets la fragile frontière entre l’humain et l’inhumain.
Ces images « disent l’indicible », avec une rigueur qui « témoigne juste », comme le
souligne Bernard Plossu dans la préface de ce livre.
Face au génocide, du Cambodge à l’Isère
Ouvrage collectif coordonné par Olivier Cogne et Jean-Claude Duclos, éditée par le
Musée de la Résistance et de la Déportation- Maison des Droits de l’Homme, 2008,
200p., 21 €.
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C’est à l’un des plus grands drames du XX siècle qu’est consacré cet ouvrage, celui
auquel est confronté le Cambodge entre 1975 et 1979. Pris de folie meurtrière, le
régime khmer rouge se rend coupable de la mort de près de deux millions de
personnes et provoque l’exil de centaines de milliers d’autres. La France devient alors
une terre d’asile pour les Cambodgiens et l’Isère, l’un des principaux départements
concernés par l’accueil des réfugiés. Un livre où il est nécessairement question de
justice alors même que viennent de débuter à Phnom Penh les procès des derniers
plus hauts responsables khmers rouges encore en vie. Trente ans après les faits, un tribunal international a
été en effet institué pour juger ces crimes au caractère imprescriptible. Le principe essentiel d’une justice qui
s’impose à tous est l’un de ceux qui ont guidé les rédacteurs de la Déclaration universelle des Droits de
l’Homme du 10 décembre 1948. C’est donc naturellement que ce livre et l’exposition qu’il prolonge,
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s’inscrivent dans le 60 anniversaire de cet acte fondateur.
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LES RENDEZ-VOUS
Mardi 13 janvier 2009 – 18h30
Projection – débat organisée par la bibliothèque Kateb Yacine
Derrière le portail
Film documentaire réalisé par Jean Baronnet, 2004, 52 minutes.
L’écrivain François Bizot, auteur du livre Le Portail, revient sur ses pas au Cambodge à la rencontre de
Douch, le bourreau khmer rouge qui lui sauva la vie et attend aujourd’hui son procès en prison.
En partenariat avec le MRDI-MDH
Bibliothèque Kateb Yacine : Grand’place
Jeudi 22 janvier 2009 – 18h30
Conférence – débat
La crise humanitaire du Cambodge pendant et après le régime khmer rouge
Par Rony Brauman, président de Médecins sans Frontières de 1982 à 1994.
En partenariat avec l’IEP de Grenoble, Médecins sans frontières et Amnesty International
Palais du parlement : place Saint-André à Grenoble
Jeudi 29 janvier 2009
Journée d’études
Le génocide du Cambodge et la reconstruction du pays depuis la fin du régime khmer rouge.
En partenariat avec l’UFR d’histoire de Grenoble, le LARHRA (Laboratoire de recherche historique RhôneAlpes), l’IEP de Grenoble et la MSH (Maison des Sciences humaines).
9h30
Conférences-débat
Le régime khmer rouge, ses origines et la dérive génocidaire
Par Bernard Bruneteau professeur d’histoire contemporaine à l’université Pierre-Mendès-France et
auteur de l’ouvrage Le siècle des génocides (Armand Colin, 2004).
Reconstruire son histoire après des évènements traumatiques : l’exemple de la communauté
cambodgienne de l’Isère
Par Anne-Marie Granet-Abisset, professeur d’histoire contemporaine à l’université Pierre-MendèsFrance
IEP de Grenoble : Campus universitaire à Saint-Martin-d’Hères
14h
Table ronde autour de l’après-génocide au Cambodge et la reconstruction du pays
Avec la participation de Jacques Lafourcade, colonel de réserve, officier de la mission de l’ONU au
Cambodge en 1992-1993, de Jean-Claude Pomonti (sous réserve), correspondant du journal Le
Monde en Asie du Sud-Est et de Richard Pétris, directeur de l’Ecole de la paix de Grenoble.
IEP de Grenoble : Campus universitaire à Saint-Martin-d’Hères
17h
Visite guidée de l’exposition Témoin S 21. Face au génocide des Cambodgiens.
Musée de la Résistance et de la Déportation : 14, rue Hébert à Grenoble.
Jeudi 26 février 2009 – 18h30
Conférence – débat
Les procès khmers rouges et la justice pénale internationale aujourd’hui
Avec Hisham Mousar, juriste, collaborateur de l’association ADHDC (Association pour les Droits de
l’Homme et le développement au Cambodge), membre de la FIDH (Fédération internationale des Droits de
l’Homme).
En partenariat avec l’Association des Cambodgiens de l’Isère et le Master Théorie et pratiques des Droits de
l’Homme de la Faculté de droit de Grenoble.
Palais du parlement : place Saint-André à Grenoble
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Jeudi 5 mars 2009 – 18h30
L’image photographique, les traces et l’histoire
Rencontre avec Dominique Mérigard et Bernard Plossu, artistes-photographes, autour de l’exposition du
Musée et du livre Témoin S 21. Face au génocide des Cambodgien publié aux Éditions Le bec en l’air.
Palais du parlement : place Saint-André à Grenoble
Jeudi 12 mars 2009
ème
édition du festival du film de résistance proposé par les Amis de la Résistance-ANACR
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ème
et 13
rencontres Ethnologie et cinéma.
Dans ce cadre, le Musée propose :
Deux projections-conférences des films de Rithy Panh :
14h30 Bophana, une tragédie cambodgienne – séance scolaire
18h30 S 21, la machine de mort khmère rouge – séance publique
En partenariat avec l’Association des Cambodgiens de l’Isère.
Archives départementales : 2, rue Auguste-Prudhomme à Grenoble
Jeudi 26 mars 2009 – 18h30
Conférence – débat
« Comprendre » notre barbarie
Analyser le crime de masse, approches comparatives
Par Jacques Sémelin, directeur de recherches au CERI (Centre d’études et de recherches internationales)
de l’IEP de Paris, initiateur du site « Online Encyclopedia of Mass Violence » www.massviolence.org
En partenariat avec l’IEP de Grenoble
Palais du parlement : place Saint-André à Grenoble
Jeudi 28 mai 2009 – 18h30
Table ronde sur le refuge cambodgien en Isère
Avec le témoignage de quelques réfugiés arrivés en Isère durant les années 70, de membres de
l’Association des Cambodgiens de l’Isère, créée à la même époque, d’anciens membres du Comité
dauphinois de secours aux réfugiés du Sud-est asiatique et de personnes ayant travaillé au Centre
d’hébergement de Cognin-les-Gorges.
En partenariat avec l’Association des Cambodgiens de l’Isère et le Secours catholique.
Palais du parlement : place Saint-André à Grenoble
Jeudi 4 juin 2009 – 18h30
Projection-débat
Face au génocide, du Cambodge à l’Isère
(Sous réserve de la finition de son montage)
Film réalisé par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme,
52 min, 2009.
Le film met en évidence comment de 1975 à 1992, 2 750 personnes d’origine cambodgienne en majorité,
ont été accueillies dans diverses communes de l’Isère, à Lumbin, Cognin-les-Gorges et Seyssinet, avec
divers concours dont celui du Secours catholique. Définitivement installées dans le département, un millier
d’entre elles sont désormais iséroises à part entière.
Archives départementales de l’Isère : 2, rue Auguste-Prudhomme à Grenoble
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INFORMATIONS PRATIQUES
Exposition
Témoin S-21. Face au génocide des
Cambodgiens
Dates
7 novembre 2008 – 13 avril 2009
Lieu
Musée de la Résistance et de la Déportation de
l'Isère - Maison des Droits de l’homme
14, rue Hébert 38000 Grenoble.
tél. : 04 76 42 38 53
Fax : 04 76 42 55 89
Mél : [email protected]
Site internet : www.resistance-en-isere.fr
Conditions de visite
ouvert tous les jours sauf le mardi matin, les 25
décembre, 1er janvier, 1er mai.
- 1er septembre - 30 juin de 9h à 18h
mardi de 13h30 à 18h
samedi et dimanche de 10h à 18h (dès 9h le
samedi sur rendez-vous pour les groupes)
- Juillet-Août : 10h - 19h
mardi de 13h30 – 19h
L’entrée du musée est gratuite.
Visite guidée gratuite le premier dimanche du
mois à 14h30
Réalisation
Muséographie : Jean-Claude Duclos, Olivier Cogne
Scénographie : Jean-Jacques Barrelli
Graphisme : Pierre Girardier
Réalisation : Les ateliers du Musée Dauphinois
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LES PHOTOGRAPHIES MISES A DISPOSITION DE LA PRESSE
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En ce 17 avril 1975, jour de la « libération » de la
capitale cambodgienne, des combattants khmers
rouges à bord d’une jeep, affichent leur victoire. Ph.
Christian Rieu
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Camp de travail forcé khmer rouge, sans lieu ni date
Coll. Centre de documentation du Cambodge
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Saloth Sar alias Pol Pot (1925-1998), chef des
Khmers rouges, sans lieu ni date
Coll. Centre de documentation du Cambodge
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Ossements humains découverts dans un charnier au
lendemain du régime khmer rouge, 1984
Coll. Somalay Hennequin
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LE MUSEE DE LA RESISTANCE ET DE LA DEPORTATION DE L'ISERE
MAISON DES DROITS DE L'HOMME
Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère a été inauguré le 1er juillet 1994. C'est
une réalisation du Conseil Général de l'Isère. Il fait suite au Musée de la Résistance et de la
Déportation de l'Isère initié à Grenoble, ville "Compagnon de la Libération", au début des années
1960, par des anciens combattants, résistants et déportés, puis animé et géré de 1966 à 1994 par
une association fédérant leurs mouvements. Depuis 1994, cette association, devenue celle des
amis du Musée départemental, continue d’œuvrer à ses côtés.
Le programme du musée s'établit à partir des spécificités locales de l'histoire de la Deuxième
Guerre mondiale, en Isère. La présentation chronologique des faits, rythmée par des
développements thématiques, donne au visiteur les points de repère indispensables à la
compréhension de cette histoire et de la place qu’y prend celle de la Résistance.
La muséographie fait une large place au témoignage, au texte d'archives, de presse, à l'image
(photo, affiche, vidéo), et, combinant ces différentes composantes, à la scénographie. L'objet
évoquant la vie quotidienne ou la lutte contre l'occupant, la reconstitution de lieux ou d'ambiances
ponctuent la visite où l'émotion et la réflexion du visiteur sont sollicitées tour à tour.
Parallèlement à ses présentations de longue durée, le musée réalise deux expositions temporaires
par an.
Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère dépend de la Direction de la Culture et
du Patrimoine du Conseil général de l'Isère. Sa fréquentation est de l'ordre de 22 000 visiteurs par
an dont près de 52%, viennent dans le cadre scolaire.
Parce que le musée a pour mission de mettre en évidence l’actualité des valeurs de la Résistance,
le Conseil général de l'Isère a décidé, en 2001, de l’associer à une Maison des Droits de l’Homme.
De 2003 à 2005, des rencontres se sont succédées, afin de partager le projet de la MDH et de le
doter de réflexions fondatrices. On peut imaginer qu'à côté de ces dialogues "savants"- disait la
philosophe Maryvonne David-Jougneau, le 27 février 2002 - les conflits interculturels de la région
puissent trouver aussi dans cette Maison un lieu d'accueil où des médiateurs, animés du même
esprit, aideraient à mettre en œuvre la reconnaissance de l'Autre au sein d'une citoyenneté qui a,
elle aussi, ses règles à respecter et à faire respecter. On peut ainsi concevoir la Maison des Droits
de l'Homme comme un lieu de formation permanente à la citoyenneté, citoyenneté française et
européenne, mais aussi à la "citoyenneté planétaire" dont nous parlent certains penseurs qui vont
déjà plus loin dans l'Utopie. Le dialogue entre Résistance & Droits de l’Homme, dont le muséemaison est désormais le cadre, devrait permettre de réaliser cet objectif.
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