Synthèses et témoignages des participants polonais
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Synthèses et témoignages des participants polonais
VOYAGE D’ECHANGE – GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS (mai 2013) Synthèse et témoignages des participants polonais Traduction du Compte-rendu de Mme Wieslawa Nowak, directrice-adjointe de l’Office régional du conseil agricole de Wielkopolska (WODR) 5 mai 2013 Union nationale des groupements de producteurs polonais – Chambre de Commerce http://www.kzgpr.pl/wiadomosci/320.html Wyjazd studyjny do Francji A l’initiative de la région de Wielkopolska, et en particulier de la WIR et du WODR de Poznan, la présidente de l’Union des groupements KZGPR-IG a pris en main l’organisation d’un voyage d’échange avec la région Bretagne, avec une délégation d’administrateurs du KZGPR comprenant également des responsables de groupements de producteurs de porcs de Wielkopolska et de WarmieMazurie. Pourquoi en Bretagne ? parce que la Bretagne est une région agricole dans laquelle la politique agricole mise en œuvre depuis plus de 60 ans s’est appuyée sur une grande compréhension des besoins des agriculteurs notamment à travers les jeunes agriculteurs catholiques. D’où le développement des infrastructures, des autoroutes gratuites dans toute la région et des aéroports assurant le débouché des produits. Les agriculteurs bretons ont développé un besoin de coopération, de mutualisme, c’est devenu un réflexe et cette philosophie de la vie s’est concentrée particulièrement sur l’organisation commune de la production agricole. La conscience qu’ensemble on obtient davantage de résultats a conduit à une plus grande discipline collective et permis d’élaborer tout un ensemble de démarches reliant, depuis la recherche fondamentale, le producteur et toute la chaîne jusqu’au produit final. Au cours de ce voyage d’étude, le groupe a eu l’opportunité de visiter l’abattoir Kermené, l’un des 15 plus grands abattoirs de France, qui approvisionne les magasins Leclerc en France, en Espagne, au Portugal, en Italie et en Slovénie. L’entreprise emploie 3000 personnes ; en 2012 Kermené a abattu 1 815 000 porcs provenant de plus de 1000 élevages bretons, 61500 veaux et plus de 131 000 bovins, tous provenant d’élevages bretons. Le CA 2012 est de 320 millions €. L’abattoir possède un laboratoire, une station d’épuration de l’eau, et investit actuellement dans les énergies renouvelables, solaire en particulier. Le groupe a également investi une marque propre en coopération avec les producteurs, qui explique leur engagement dans les démarches de sécurité alimentaire et la participation aux certifications Label rouge, bio, hallal et cette année, dans le système IFS (international food standard) Une autre entreprise intéressante est Geotexia, celle de Dominique Rocaboy : son unité de méthanisation transforme du substrat agricole et alimente en énergie les communes avoisinantes et permet également d’irriguer des parcelles expérimentales de plantes énergétiques et d’algues, riches en protéine. Rencontre avec les responsables du Marché du porc breton et de l’organisation indépendante de classement des porcs Uniporc Ouest, avec son président, Paul Auffray. Ce sont les techniciens Uniporc qui effectuent, directement sur la chaîne de l’abattoir, les mesures du taux de viande TVM et du poids de chaque animal tatoué, grâce à des appareils objectifs de mesure (capteur gras maigre). Ces appareils sont agréés aussi bien au niveau national qu’européen. L’éleveur qui collabore avec Uniporc Ouest doit respecter un cahier des charges élaboré par l’UGPVB, qui définit tous les critères de qualité d’une viande de porc. Les éleveurs peuvent donc obtenir le prix défini au marché à condition d’une identification correcte. L’adhésion à Uniporc Ouest donne accès également à des services vétérinaires et la référence Charte Qualité régionale. Ce sont les producteurs qui financent la structure en fonction de la quantité de porcs livrés. Le point suivant de la visite était la station expérimentale de la Chambre d’Agriculture de Bretagne à Guernevez, qui conduit des essais sur la production porcine. Il y a 6 stations de ce type en Bretagne. L’élevage à Guernevez est conduit de façon expérimentale sur une superficie de 3 ha, avec un troupeau de 147 truies gestantes ; il produit 4000 porcs par an et expérimente 35 types de bâtiments différents adaptés à tous les stades de la croissance. Démarche très intéressante. Une autre, à Crécom, est consacrée aussi à la production porcine, une troisième à Trévarez est consacrée aux bovins lait, à St Aubin du Cormier c’est l’agro-machinisme et à Kerguéhennec, l’agronomie et la production végétale. L’activité des stations de recherche des Chambres d’Agriculture permet d’introduire des innovations aussi bien dans le domaine des conditions de travail, de solutions techniques, bâtiments, etc que dans la recherche de résultats économiques et environnementaux. Ces recherches visent à élaborer/déterminer les solutions les plus optimales pour les exploitations agricoles dans une production donnée. La délégation a vu également un grand élevage porcin, chez André Paul, administrateur du groupe Aveltis. On a apprécié la maternité et les différents bâtiments post-sevrage et engraissement, ainsi que le système de gestion et toute l’organisation de l’exploitation et enfin la propreté et l’ordre qui régnait dans tous les ateliers. Le dernier aspect du programme était l’entreprise Kerloïck, production et vente directe de cidre et de Fine Bretagne. C’était un point particulièrement intéressant, notamment parce que l’Union des groupements polonais, le KGPZR doit – d’après ses statuts – s’occuper aussi des activités de transformation. La cohérence de la chaîne du producteur au consommateur n’a de sens que si elle garantit au consommateur que le produit qu’il achète est sûr, de bonne qualité et que l’on sait d’où il vient. La visite de la fabrique de cidre s’est achevée par le magasin de producteurs où l’on a eu le plaisir de déguster différents types de cidre, d’acheter des produits provenant d’exploitations structurées en réseau, et cela nous a montré que la vente directe et la transformation sont une forme de diversification tout à fait cohérente de l’activité agricole. C’est une excellente opportunité pour les petites fermes familiales d’améliorer leur statut, mais aussi d’entretenir l’art culinaire qui devrait nous garantir contre l’invasion de para-produits, pas toujours bien perçus, provenant de pays tiers. C’est ce dernier point du programme qui a suscité le plus de discussions dans l’autocar et qui doit constituer la prochaine étape de construction d’une marque de produits élaborés par les producteurs adhérents du KGPZR et ensuite, être le début d’une série de projets visant à développer ce type d’activités. GEOTEXIA Usine de méthanisation (valorisation des matières organiques biodégradables) située à St Gilles du Mené (22). Sources d’information : www.geotexia.com http://energies.ccmene.fr/accueil_menerpole/route_des_energies/lusine_de_methanisation_geotexia Cet équipement collectif permet de traiter les excédents d’azote des exploitations, des graisses issues des usines agroalimentaires de la région, et des boues de stations des zones industrielles. La capacité totale de traitement est de 75 000 tonnes/an. Pour valoriser les rejets d’eau issus du processus de traitement du digestat, des plantations de saule TTCR (taillis à très courte rotation) et de miscanthus ont été réalisées. La production locale de cette biomasse sera affectée dans les plateformes BoisEnergie installées sur le territoire. Sur le plan énergétique, l’usine permet une production d’énergie importante issue de la transformation des matières organiques. En effet, le biogaz produit est utilisé pour alimenter deux moteurs biogaz produisant entre 13 et 15 millions de kWh/an d’électricité. A cette énergie électrique, viennent s’ajouter la production de 14 400 MWh/an d’énergie thermique. L’une des perspectives d’avenir concernant la chaleur basse température (issue du refroidissement des moteurs) est l’alimentation d’une serre. Sur le plan environnemental, le processus permet d’éviter le rejet de 9 800 tonnes de CO2/an. L’élevage porcin d’André Paul, Scrignac (29) L’élevage de André Paul, éleveur à Scrignac (29) : - 450 truies, naisseur-engraisseur – construction d’une station de traitement du lisier - fabrique d’aliment à la ferme - chauffage de l’atelier gestantes avec chaudière à bois. Station porcine de Guernévez Unités de méthanisation pilotes Fertilisant issu de la méthanisation Racloir à lisier Hall Energies en agriculture La station porcine de Guernévez est un élevage de 147 truies productives. Les animaux sont répartis dans 35 bâtiments différents. Les principaux thèmes de recherche concernent l’expérimentation de bâtiments et équipements nouveaux, l’environnement, l’énergie et le bien-être des animaux. Chantiers et expériences prévus et en cours : - optimisation de la méthanisation de lisiers de porcs, - mise au point et test de systèmes d’évacuation régulière des lisiers des porcheries avec séparation urines/crottes, en neuf ou en rénovation. Mesure des conséquences sur les émissions de gaz, - mise au point et test d’un biofiltre destiné à limiter les émissions atmosphériques de gaz et de poussières, - construction d’une « maternité du futur » intégrant des innovations en matière de conditions de travail, d’énergie et de bien-être animal, - test d’équipements et de techniques de chauffage permettant de réduire les consommations d’énergie, - mise au point de techniques de transformation des matières organiques, avec ou sans aération forcée. Station expérimentale de Trévarez : le système bio en élevage laitier le robot de traite la stabulation du troupeau en système bio http://www.synagri.com/synagri/station-de-trevarez---videos-et-reportages et Terra 1/11/2013 Un programme structuré autour de 3 systèmes d'exploitation Dès 2008, les commissions professionnelles lait de Bretagne ont décidé d’engager la mise en place à la Station de Recherche appliquée de Trévarez. Elle participe au programme DAIRYMAN dans le cadre d’INTERREG IVB Europe de l’Ouest. Le développement du système bio, étudiant les modes d’organisation du pâturage compatibles avec une traite robotisée, avec un robot mobile. Trévarez de trois systèmes de production conduits en parallèle pour une durée plus longue que celle généralement programmée pour des essais analytiques. Ces trois exploitations menées à l’intérieur d’une ferme expérimentale doivent viser à optimiser le fonctionnement de chaque manière de produire du lait en Bretagne. Ainsi, ce dispositif diversifié permet à chaque éleveur breton, quel que soit son choix de système fourrager, de disposer des éléments nécessaires à la conduite de son exploitation. Lait livré par vache Niveau de concentré Ares pâturés/VL Essais analytiques complémentaires S1 48 vaches 50 ha S2 54 vaches 51 ha S3 50 vaches 55 ha système bio 8000 l 1100 kg/VL 15 Allongement des lactations IVV 12-18 7000 l 800 kg/VL 40 5800 l 500 kg/VL 20 + 35 Répartition des concentrés Test robot mobile au pâturage Les chantiers et expérimentations en cours • le troisième système agriculture bio est entré en service : Deux des trois systèmes sont aujourd’hui opérationnels et produisent des résultats. L’année 2012 a été caractérisée par la mise en œuvre du troisième système. - Mise en route d’une nouvelle étable pour 54 vaches La construction d’une nouvelle stabulation a démarré début octobre 2011 pour accueillir les vaches du troisième système de production. Ce système fonctionne en agriculture biologique. La traite des vaches de ce lot est assurée par un robot déplaçable d’un site à l’autre. - Test du robot mobile Un robot DELAVAL monté sur une remorque aménagée assure la mobilité du dispositif de traite. Après une adaptation des vaches en bâtiment, les vaches seront déplacées avec le robot vers un autre site qui les accueillera pendant la belle saison, autorisant une alimentation exclusivement basée sur le pâturage pendant cette période. Le retour vers le bâtiment sera réalisé en cours d’automne pour accueillir et traire au robot les vaches pendant l’hiver. - Conversion à l’agriculture biologique Le système fourrager de ce lot de vaches donnant une grande part au pâturage, la conversion à l’agriculture biologique doit permettre d’y expérimenter des thématiques liées au volet animal mais aussi au volet agronomique. • De nouveaux essais analytiques pour le système S1 « 15 ares d’herbe par vache » Les essais concernant l’allongement des lactations sont achevés. La totalité de ce lot de vaches va poursuivre une conduite en lactations allongées (IVV 18 mois). Le nouveau dispositif analytique visera à comparer un lot témoin recevant 900 kg de concentrés par an à un lot expérimental recevant 500 kg de concentré de production supplémentaires distribués tardivement afin de voir la réponse des vaches au supplément de concentrés au delà d’une durée de lactation prévue pour un an. L’objectif est d’évaluer le potentiel de flexibilité laitière des troupeaux laitiers à haut niveau de production. • Renouveler ses prairies sur la surface accessible au pâturage des vaches laitières L’évolution de la taille des troupeaux laitiers conduit souvent un maintien en herbe de la totalité de la surface accessible aux vaches laitières. La pérennité de la flore de ces prairies est souvent problématique. Plusieurs itinéraires pour renouveler les prairies sont testés à Trévarez avec différentes périodes d’implantation. • Un séparateur de phase au bout de l’étable des vaches L’étable actuelle va être équipe d’un séparateur de phase à vis. Le suivi de ce dispositif permettra d’évaluer la valeur fertilisante des fractions solide et liquide obtenues ainsi que leur proportion. Cet essai a pour but de proposer des solutions aux éleveurs ayant fait le choix du lisier pour mieux répartir la production des engrais de ferme sur les terres selon l’aptitude à l’épandage. • Un prérefroidisseur et un récupérateur de chaleur dans la laiterie Afin de tester les différentes solutions pour économiser de l’énergie en production laitière, ces deux équipements vont être installés et suivis à Trévarez. KERMÉNÉ Le groupe agroalimentaire breton au meilleur niveau européen La délégation polonaise a pu faire la visite accompagnée de M. Jezequel, avec qui ils ont pu échanger sur les perspectives de développement du site de production et d’aménagement en termes d’optimisation des consommations d’énergie. Ils ont pu observer in situ le travail des agents de pesée d’Uniporc Ouest. Kermené est un véritable complexe agroalimentaire qui s'étend sur 6 sites d’implantation bretons. La filiale du groupe E. Leclerc est l'un des plus importants sites européens d'abattage, de découpe et de transformation de produits carnés. Le groupe travaille en collaboration avec 900 producteurs de porcs bretons et 280 éleveurs de veaux. 610 Centres E. Leclerc sont au bout de la chaîne aussi bien sur le territoire national qu’en Espagne, au Portugal, en Italie ou en Slovénie. M. Nowacki Jakub devant l’une des chaînes de l’abattoir. Kermené fournit l'ensemble des magasins de l'enseigne E. Leclerc en produits de boucherie et de charcuterie, destinés à la fois à la vente traditionnelle à la coupe et aux rayons libre-service. Tous les produits bénéficient d'un Certificat de Conformité Produit. Kermené produit également une gamme complète de produits de charcuterie, dont plusieurs ont le Label Rouge. Plus de 1 600 références produites L'unité de Collinée (22) d’une surface de 30 000 m2, compte parmi les plus importantes salaisonneries d’Europe. Chaque année, plus de 38 000 tonnes de produits de charcuterie y sont fabriquées, dont 24 000 tonnes de jambon. Le siège social de Kermené s’étend sur 170 hectares, sur la commune de Saint-Jacut-du-Mené. Depuis1978, la filiale des Centres E. Leclerc a créé 2 200 emplois et développé 5 autres sites UNIPORC OUEST Schéma des missions d'Uniporc Ouest Objet de l'association Uniporc Ouest garantit les opérations de pesée et de classement des porcs charcutiers et des animaux de réforme du Grand Ouest et du Nord de la France. L'entreprise intervient dans 25 abattoirs avec ses Techniciens Qualité Viande et ses propres instruments de mesure. Uniporc Ouest se situe au centre de la transaction entre les abatteurs et producteurs de porcs. L'organisation détermine le poids et T.M.P (Taux de muscle des pièces) de chaque carcasse. Uniporc Ouest est la seule organisation professionnelle en France à garantir l'intégralité des opérations de pesée de classification et de communication des mêmes informations pour la filière porcine du Grand Ouest et de la région Nord Picardie. Aucune autre organisation semblable n'existe en Europe. Uniporc Ouest a l'avantage de réunir toutes les opérations sous son autorité et de fortifier ainsi la filière dont elle est un élément incontournable. Les salariés sont fidèles à l'organisation et ont reçu une formation interne qui leur permet de maîtriser dans la plus grande neutralité un élément essentiel de l'économie porcine. Le rôle d'Uniporc Ouest est primordial pour le développement porcin du Grand Ouest. Ceci est le résultat incontestable de l'attention portée par les éleveurs sur le processus qualité. Uniporc Ouest peut, par son expérience : - assurer un transfert de technologie - former des techniciens D'autre part, la maîtrise totale de l'informatique industrielle adaptée aux besoins en fait une référence européenne. Marché du Porc Breton Statut juridique Association (type loi 1901) composée d'un collège "Groupement Apporteurs" et d'un collège des "Organisations Régionales" Circonscription territoriale : Bretagne, Pays de la Loire et départements limitrophes Objet La mise en marché des porcs charcutiers et des animaux de réforme Fréquence des marchés Lundi 14h30 et Jeudi 10h30 : vente des porcs charcutiers Jeudi 9h30 : vente des animaux de réforme Les résultats de marché sont disponibles, par Audiotel et SMS. Fonctionnement : Les Annonces Les annonces personnalisées sont collectées par informatique le lundi avant 12 heures, le jeudi avant 10 heures, pour le marché suivant. Mode de vente : le cadran - Sur catalogue sans présentation des animaux - Prix déterminé par enchères électroniques dégressives - Mode de commercialisation : au classement carcasse, prix de base 56 TMP (à compter du 18.12.2006) départ élevage vers abattoirs contrôlés par UNIPORC OUEST en vif (78% de rendement) - ordre de passage des lots déterminé par tirage au sort, pour les premiers lots vendus garantie d'obtenir au minimum le prix moyen du jour. - 2 enchères possibles par lot. - lots refusés à la vente reportés au marché suivant. - lots invendus sans enchères attribués en fin de séance au prix moyen. SARL KERLOICK, cidrerie et magasin de producteurs Loïc et Anita Gouret, agriculteur et éleveur à la touche Cadieu à Plestan (élevage porc 280 truies naisseurs engraisseurs et 100 Ha de cultures céréalières suivi par Triskalia Penguily). Une diversification voit le jour en 1999, à travers la Cidrerie Kerloïck. En 1999, ils produisent 5000 bouteilles. Aujourd’hui 8 salariés travaillent sur l’ensemble des activités. La ferme Kerloïck c’est 10 ha de vergers en conversion Bio, un atelier agréé transformation Bio et une production de 200 000 bouteilles, avec une traçabilité et une mise en place HACCP. Les deux exploitations sont aux normes environnementales, et respecte le bien être animale en cours. L’entreprise c’est développée au fil des années en augmentant ces volumes de cidre et de jus de pomme plat et pétillant. Elle crée une gamme de charcuterie au cidre, de plat cuisiné, confiture, vinaigre, huile de colza et lin, pommeau, et eau de vie. Tous les produits sont issus de l’exploitation et transformés sur place (sauf charcuterie et plat cuisiné transformés dans un laboratoire du Morbihan). La cidrerie est en constante innovation, elle recherche à améliorer en permanence ces produits et le service auprès de ces clients ainsi que de créer de nouveaux produits. La cidrerie à été récompensée depuis 2001 au niveau des concours régionaux et concours agricole de Paris. La ferme peut recevoir du public et des groupes pour des visites de la cidrerie. Avec un espace de vente de 100 m2 pour présenter et faire déguster la gamme de Kerloïck. Un stationnement campingcar est en création. Catégories de produits : Jus de pommes, Cidre, Pommeau, Eaux de vie, Conserves de viandes, Condiments et vinaigre, Autres conserves et épicerie, gelée de cidre et compote. le magasin de producteurs Chaîne de pressage des pommes