TRIhebdo - Trimax Magazine

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Edito
XLF. 3 lettres pour un grand triathlète. Xavier Le Floch. Justement,
qu’est-il devenu? Ce numéro de juin a repris contact avec ce champion qui a marqué l’histoire du triathlon français. Un garçon pour qui
j’ai énormément de respect, d’amitié et de tendresse. Et il faut bien le
dire, quelqu’un que j’ai admiré. Je l’avais rencontré pour un reportage
pour Stade 2. Son accident d’avion, son combat pour revenir, sa renaissance…J’avais fait la connaissance d’un homme simple, humble
et profondément gentil. Peut-être trop. Au fil du temps, nous sommes
devenus amis et lui une référence. Vainqueur d’Embrun, de l’Ironman
de Malaisie, de l’half de Grande-Bretagne, double vice-champion du
monde. Des victoires et des claques aussi. Quelques années plus tard,
sa reconversion est à l’image du bonhomme : exemplaire.
Photo de couverture : Jan FRODENO
Copyright : jacvan@tous-droits-réservés
Ce numéro consacrera bon nombre de ses pages à l’actualité du triathlon avec l’IM de Barcelone, la WTS de
Londres, le Challenge Rimini ou celui de Salou ou encore l’IM de Lanzarote... Nous reviendrons aussi sur la
fin de carrière de Faris Al Sultan...
Mais ce numéro est l’occasion pour nous de dire merci à Xavier pour tout ce qu’il a apporté au tri français. Et
à moi de lui dire qu’il a beaucoup compté dans certains moments et que son courage et sa détermination
m’ont inspiré. Et tout simplement qu’il est un mec bien.
Nicolas GEAY, La rédaction
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N°141
LE SOMMAIRE
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P6 PRESENTATION
CHTRIMAN, rendez-vous les 4 et 5 juillet
P12 COUP DE PROJO
IM FRANCE, rendez-vous le 28 juin
P16 RENCONTRE
Drew Scott au départ de Nice
P44 CHALLENGE
Premiers sacres à Salou
P46 FRANCE UNSS
Belle cuvée à Beauvais
P54 RENCONTRE
Merci Faris...
P68 QUE SONT-ILS DEVENUS
Xavier LEFLOCH
P18 LA RUBRIQUE DE N. GEAY
Le changement c’est pour quand ?
P20 REPORTAGE
Frodeno rageur à Barcelone
P30 CHALLENGE
Ospaly et Lethonen sacrés à Rimini
P34 IRONMAN
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Lanzarote, grand cru 2015
P68 ENTRAINEMENT
Triathlon et cross-fit
P74 DOSSIER DU MOIS
Protégez vos yeux
P90 TEST MATERIEL
Combinaison Vanquish by Zone 3
Rio LD Aero by Kiwami
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PRESENTATION
Chtriman,
rendez-vous les 4 et 5 juillet
Propos recueillis par Jacvan, photos TD@droits-réservés
La Ligue Nord Pas de Calais Triathlon et l’ensemble de ses clubs partenaires accueilleront pour la 2e année consécutive le championnat de
France de Triathlon sur distance L.
En complément de cette épreuve nationale, l’équipe d’organisation propose une grande diversité d’épreuves permettant à l’ensemble des clubs
de trouver une course pour leurs adhérents et leurs niveaux de pratiques.
Le site du stade nautique du PAarc de Gravelines, proposera le samedi 04 juillet 2015, 3 épreuves jeunes, 1 épreuve XS et 1 épreuve S.
Le dimanche 05 juillet 2015 verra quant à lui l’organisation des deux épreuves majeures du programme avec la 7e édition du Chtriman 226 –
Gravelines (triathlon distance XXL) et la 4e édition du Chtriman 113 – Gravelines (triathlon distance L et support du championnat de France).
TrimaX-hebdo a rencontré l’un des organisateurs Christophe LEGRAND qui nous livre les dernières nouveautés que connaitront cette épreuve.
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PRESENTATION
Sylvain Sudrie champion de France en titre
TrimaX-hebdo : De quelle édition du CHTRIMAN s’agit-il, quel bilan tirez-vous de toutes ces
années d’organisation et quelles évolutions a
connu cette épreuve ?
Christophe Legrand : Il s’agit de la 7e édition du
Chtriman 226 (3 à Cambrai et 4 à Gravelines). Si
le 226 stagne et n’évolue guère en terme de participation, le 113 bénéficie quant à lui de l’apport du
championnat de France avec prés de 800 participants en 2014.
L’arrivée du Chtriman sur le site du PAarc de Gravelines a été une réelle plus value car nous avons
pu diversifier notre offre pour l’ensemble des compétiteurs, avec l’organisation d’épreuves jeunes et
petites distances.
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TrimaX-hebdo : Par rapport à 2014, quels sont les
objectifs que vous vous êtes fixés sur cette nouvelle édition ?
Christophe Legrand : A minima nous souhaiterions reconduire la participation 2014, car d’une
part nous étions complets sur les petites épreuves
du samedi, le Chtriman 226 comptait environ 200
concurrents et pour finir le Chtriman 113 bénéficiait de l’organisation du championnat de France
2014.
TrimaX-hebdo : Pouvez-vous nous faire un point
sur les inscriptions à quelques semaines du rendez-vous ? par rapport à l’an dernier ?
Christophe Legrand : De date à date, sur le Chtriman 113 nous sommes à 90 % d’inscrits par rapport
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PRESENTATION
PRESENTATION
Le programme :
Samedi 4 juillet :
14:00 : Chtriman jeunes
15:30 : triathlon XS
17:00 : triathlon S
Dimanche 5 juillet :
7:00 : Chtriman 226
09:00 : Chtriman 113 / championnats de France
2015
Le parcours
Particularités des épreuves reines, le Chtriman 113
et le Chtriman 226 :
– 1 boucle de 3000 m ou de 3800 m de natation
dans une eau potable et parfaitement sécurisée.
– 1 boucle de 90 km de cyclisme, avec de nouveau
la montée de la côte de Watten (1 km à 6/8 % de
moyenne) avec son moulin en arrière plan (à effectuer 1 ou 2 fois).
– 1 boucle de 21 km de course à pied, de la terre à la
mer avec une montée impressionnante (de 200 m
à 8%) vous permettant de surplomber l’ensemble
du site sur 1500 m (à effectuer 1 ou 2 fois, en fonction de l’épreuve)…
Isabelle Ferrer championne de France en titre
à l’édition 2014. Nous comptons actuellement 500
participants alors qu’au 05 juillet 2014 il y avait
800 concurrents.
Quant au chtriman 226, les inscriptions sont supérieures à 2014 car nous comptons déjà 220 inscrits
à deux mois du départ alors que l’épreuve avait
210 partants au 05 juillet 2014.
TrimaX-hebdo : Le profil de course reste inchangé ou des nouveautés sont prévues ?
Christophe Legrand : Les secteurs natation et cyclisme sont identiques à l’édition 2014. Le gros
changement intervient sur le secteur pédestre, en
effet nous ne pouvons plus bénéficier d’un secteur
situé au-delà de la voie ferrée, le contournement
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de cette difficulté nous empêche de nous rendre
jusqu’à la jetée et la plage. Nous avons donc décidé
de rester dorénavant entièrement sur le PAarc car
des nouveaux chemins viennent d’y être aménagés. La boucle de 20 km est remplacée par une de
10 km, qui devra être couru par 2 fois pour le 113
et4 fois pour le 226.
TrimaX-hebdo : A qui réussira le Nord cette année : quels sont les pros qui vous ont d’ores et
déjà annoncés leur présence ?
Christophe Legrand : A ce jour, il n’y a pas encore
de vedette parmi les triathlètes qui se sont inscrits dans la vague élite. Il reste à peine deux mois
pour qu’ils se décident à venir s’affronter dans les
Flandres maritimes !
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COUP DE PROJO
COUP DE PROJO
IRONMAN
FRANCE
rendez-vous le 28 juin
Les athlètes s’élanceront de la Plage du Centenaire,
dans les eaux claires de la Méditerranée pour effectuer un parcours de 3.8 km décomposé en deux
boucles. L’an dernier, les organisateurs avaient été
contraints de faire monter des marches d’escalier
pour rejoindre le parc vélo. Cette configuration
avait suscité quelques difficultés au moment de la
sortie d’eau des principales vagues. Cette année, il
ne sera plus question de ces escaliers.
Le parcours vélo est un véritable bijou, d’autant
plus qu’il emprunte le même itinéraire que celui
proposé initialement par le Triathlon de Nice, et
mène ainsi les athlètes au cœur de l’arrière pays
niçois et les mène au travers des villages pittoresques. Avec près de 1 800 m de dénivelé posi-
On ne présente plus l’IM France à Nice qui fêtera soufflera cette année ses 10 bougies. Pour certains, cette épreuve représente
le prestige d’une époque passée où les grands du triathlon venaient à Nice pour son épreuve, non labellisée en ce temps là. Pour
d’autres, il s’agit d’affronter ce parcours vélo tant redouté par certains.
Photos JACVAN©droits-réservés
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COUP DE PROJO
tif, le parcours vélo proposera aux athlètes
des paysages panoramiques de toute beauté.
Petite modification de parcours pour cette
édition avec un retour par la Condamine (en
descente cette fois).
La course à pied sera quant à elle organisée en 4 aller-retour le long de la mythique
Promenade des Anglais. Chacun des athlète
pourra ainsi compter sur la présence spectateurs venus nombreux pour les encourager
tout au long de leur épreuve !
LE PROGRAMME
Dimanche 28 Juin
Jeudi 25 Juin
05:00 : Ouverture Parc à Vélo / Depot sacs
10:00 - 19:00 : remise des dossards
10:00 - 19:00 : IRONMAN Expo (Promenade des Street Wear (Quai des Etats-Unis
06:25 : Départ des PROs
Anglais)
06:30 : Départ du 11ème IRONMAN France Nice
Vendredi 26 Juin
(Plage du Centenaire)
09:00 - 19:00 : Remise des dossards
08:00 - 19:00 : IRONMAN Expo
09:00 - 19:00 : IRONMAN Expo
09:00 - 10:00 : 5ème édition Iron Girl (Promenade
19:00 : Briefing Athlètes (Parc Phoenix)
des Anglais)
19:00 : Welcome Dinner (Parc Phoenix)
10:00 11:30 IRONKIDS (Plage du Centenaire)
22:30 : Arrivée dernier Finisher / Feu d’artifices
Samedi 27 Juin
09:00 - 13:00 : Remise des dossards
Lundi 29 Juin
09:00 - 19:00 : IRONMAN Expo
09:00 - 17:00 : IRONMAN Expo
09:30 - 10:30 : Briefing Pro (Plage du Lido)
10:30 : Rencontre des Pros et signature officielle 10:30 : Enregistrement des qualifiés pour Hawaii
(Théatre de Verdure - After Finish)
(Stand Mercedes IRONMAN Expo)
14:00 - 19:00 : Dépot des Vélos et Sacs BIKE & 12:30 - 14:00 : Inscription édition 2016
19:00 : Awards Ceremony (Parc Phoenix)
RUN (Quai des Etats-Unis)
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RENCONTRE
RENCONTRE
Ironman Nice :
Drew Scott au départ...
Drew Scott s’alignera, à Nice, sur le deuxième Ironman de sa jeune carrière, le premier
en Europe après avoir beaucoup couru aux Etats-Unis. Drew est le fils de Dave, le sextuple champion du monde Ironman, élevé par les passionnés de triathlon au rang de
légende, au même titre que Mark Allen. L’époque des premiers hommes de fer qui ont
fait rêvé tant de générations et qui restent encore des icones pour les nouvelles générations. Drew entend désormais se faire un prénom. Il sera au départ sur la promenade
des Anglais le 28 juin prochain avec quelques ambitions... (son père avait obtenu la
deuxième place en 1983 et 1984 sur le triathlon international de Nice).
Propos recueillis par Jacvan, photos droits réservés
TrimaX-hebdo : Tu seras au départ de l’Ironman
France dans quelques semaines... Pourquoi avoir
choisi cette course ?
Drew Scott : Quand j’ai commencé à planifier ma
saison, je souhaitais courir sur Ironman. J’ai alors
cherché un événement qui m’inspirait mais aussi une épreuve qui pourrait mettre mes forces en
valeur. Je ne voulais pas d’un parcours plat et la
date de l’Ironman France cadrait bien avec le reste
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de ma saison. En outre, j’ai entendu beaucoup de
bonnes choses au sujet de l’événement et le parcours vélo vallonné me convient. Ce sera également la première fois que je courrai en Europe. Je
suis donc vraiment impatient.
TrimaX-hebdo : quels sont tes objectifs pour 2015
et particulièrement ton objectif sur Nice ?
Drew Scott : Je voudrais devenir plus régulier dans
TrimaX-hebdo : Quand on porte le nom de SCOTT,
est-ce que cela met une pression supplémentaire ?
Drew Scott : Mon père m’aide beaucoup depuis que
j’ai commencé le triathlon et il a joué un grand rôle
dans mon succès. Mais à la fin de la journée, il est
juste mon père et le fait qu’il ait remporté six fois
le titre mondial sur Ironman ne change rien pour
moi. La pression la plus forte vient de moi-même !
TrimaX-hebdo : Où vis-tu ?
Drew Scott : J’ai grandi à Boulder dans le Colorado.
J’y vis et m’entraîne encore. Je pense que c’est vraiment le lieu parfait pour le triathlon. Le temps est
idéal quasiment toute l’année.
TrimaX-hebdo : Tu as un entraîneur ?
Drew Scott : Mon père est actuellement mon entraîneur et m’a entraîné au cours des dernières années.
mes performances en 2015. Cela passe par l’amé- Il a été d’une grande aide en me guidant depuis que
lioration de ma course à pied qui a été mon point je suis dans le triathlon et veut me voir bien faire et
faible pendant quelque temps. J’ai du faire face à il y met beaucoup d’énergie.
des fractures de fatigue sur les saisons 2012-2014, je
TrimaX-hebdo : Tu vises une qualification pour
suis en bonne santé maintenant depuis les six derKona en 2015 ?
niers mois. L’Ironman France sera mon 2ème IronDrew Scott : Pas encore ! Je pense que Kona 2015
man et mon premier en tant que professionnel. Je
serait un peu ambitieux pour moi en ce moment.
viserai le podium sur cette course et me donnerai
Je voudrais faire une belle saison en 2015 et ensuite
les moyens d’y parvenir pendant toute la journée.
éventuellement me tourner vers la course à Kona
en 2016/2017. Je ne veux vraiment pas aller là-bas
si je ne me sens pas confiant. Je veux y aller pour
performer. Je suis encore relativement jeune dans
le monde du triathlon, donc je ne veux pas sortir le
pistolet trop tôt. Je pense que ma force se trouve
sur distance Ironman et j’aimerais courir à Kona un
jour. Quand le temps sera venu...
Sa saison 2015
19 avril : 70.3 de la Nouvelle Orléans : 9e
3 mai : 70.3 de Sainte Croix : 3e
Les courses à venir :
7 juin : Escape from Alcatraz
28 juin : Ironman Nice
26 juillet : 70.3 de Calgary
30 août : championnats du monde de 70.3
4 octobre : 70.3 de Silverman
25 octobre : Challenge Ixtapa
15 novembre : Challenge Floride
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Qui est
Nicolas Geay ?
La rubrique de Nicolas Geay
Le changement c’est pour quand ?
Nicolas Geay est Grand Reporter au service des Sports de France Télévisions
qu’il a intégré en 2004. Il y couvre pour Stade 2 et Tout Le Sport le cyclisme,
le triathlon et réalise régulièrement des enquêtes. Depuis 2011, il commente
également les courses cyclistes et surtout le Tour de France sur la moto.
Nicolas a commenté le triathlon aux Jeux Olympiques de Londres avec
Frédéric Belaubre. Passionné de ce sport, il d’ailleurs disputé une trentaine
de triathlons, dont une dizaine d’Half Ironman, l’Ironman de Nice et a été
finisher de l’Embrunman en 2006
Par Nicolas Geay, photos jacvan@droits-réservés
de faire évoluer notre sport d’une
manière considérable. Ils ont poussé
les limites jusqu’à courir le 10km en
fin de course en 29 minutes et des
brouettes ! Ils ont poussé l’exigence
tellement haut que leurs adversaires
sont obligés tout rationaliser, de
travailler tous les secteurs pour
progresser et espérer les suivre et
les battre un jour. C’est ce qu’est en
train de faire Vincent Luis. Le seul
qui a été (presque) à leur niveau
cette année en les battant à Abu
F
aut-il les aimer ou les détester ? Fautil s’agacer de leurs performances
d’extraterrestres et de leur domination sans
partage sur le triathlon mondial ? Font-ils du bien
ou du tort à notre sport ? Je veux bien sur parler
de Javier Gomez, d’Alistair et Jonathan Brownlee.
Toujours les mêmes !
On peut en avoir assez de les voir écraser ou «
juste » gagner les courses depuis plus de six ans.
Et les dernières WTS ne dérogent pas à la règle.
A Yokohama, Javier Gomez s’est imposé devant
Alistair Brownlee. A Cape Town, L’Anglais a
devancé l’Espagnol ! Règne sans partage donc.
Hormis Abu Dhabi et la victoire de l’impétrant
Mola, la saison repart sur les mêmes bases que
les trois, quatre, cinq dernières années. Plus de
soixante victoires en WTS et coupes du monde
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à eux trois. Sans parler du podium des Jeux de
Londres qu’ils ont trusté.
Lorsque l’on pense qu’Alistair Brownlee n’avait
plus couru une course internationale depuis
Edmonton en septembre dernier et qu’il revient en
en claquant une, on se dit que ce fait ce champion
est impressionnant…Et un peu décourageant. Ce
garçon fluet au corps d’enfant, si peu musclé, à qui
on aurait envie de dire d’aller jouer plus loin et qui
est sans doute le plus grand triathlète de tous les
temps avec Gomez et Mark Allen. Un tueur qui
insulte les autres en course, qui veut les écraser,
leur montrer qu’il est le patron. Un peu à la façon
de Lance Armstrong. La comparaison s’arrête là.
Alors, ce règne sans partage est-il bon pour le
triathlon ? Oui et non.
Oui parce que ces trois champions ont permis
David Hauss
Dhabi et en les titillant à Cape Town. Autrement
dit, leur niveau de fous furieux tire tout le monde
vers le haut.
Et il faut dire que les duels Brownlee (l’un ou
l’autre)/Gomez font vibrer les amateurs de ce
sport et donnent lieu à des sprints d’homme à
homme d’anthologie dignes des Sampras/Agassi
ou Prost/Senna.
Voilà pour le positif.
Car, sinon à force de voir toujours les mêmes
gagner, le public (grand ou spécialisé) peut se
lasser. Se dire que les Mola, Luis, Murray et autres
se battent pour une troisième place au mieux et
une quatrième aux Jeux. Ca commence à bien
faire. Et à faire long ! Alors oui, ce serait bien que
ça change et que l’on voit des nouveaux monter
sur la première marche du podium en WTS ou aux
Jeux. Et s’ils s’appelent Luis, Le Corre ou Hauss,
c’est encore mieux !
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IRONMAN
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IRONMAN
IRONMAN
Podium au champagne
Les Français trés nombreux au départ..
nutes de course. Il laissait la tête de la natation à
l’Espagnol Guillem Rojas mais parvenait très rapidement aux avant-postes de l’épreuve. Le quintuple champion de France longue distance souhaitait prendre assez d’avance à vélo pour espérer
conserver son sacre face aux qualités pédestres
impressionnantes de l’Allemand. Il tentait le holdup mais avec seulement 51 secondes d’avance au
parc de transition, la tentative était échouée. Frederik van Lierde (BEL) et l’Allemand Maurice
Clavel étaient également à ses trousse. A pied, Frodeno ne tardait pas à reprendre les commandes
de la course pour ne plus la quitter. Sylvain Sudrie
devait se résoudre à laisser s’échapper les places
du podium. L’Allemand Maurice Clavel crée la surprise en s’octroyant la deuxième place tandis que
le Belge Frederik Van Lierde montait sur la troi-
sième marche du podium.
A 7 semaines des championnats d’Europe qui se
dérouleront sur l’IM Francfort, le spectacle promet d’être une nouvelle fois au rendez-vous. Frodeno entend bien faire son numéro face au champion IM 2013 (Van Lierde) et 2014 (Kienle). On a
déjà hâte d’y être !!!
Dans la course féminine, malchanceuse sur le 70.3
du Pays d’Aix, Camilla Pedersen avait à cœur de
prendre sa revanche sur le circuit 70.3
Barcelone lui offrait ainsi la victoire grâce à un
vélo puissant et une course à pied solide. La Danoise s’impose devant les deux Britanniques Lucy
Gossage et Parys Edwards.
L
a saison a commencé depuis quelques
semaines et déjà, les forces en présence
sur cette saison 2015 se dessine. C’était
le cas début mai du côté du Pays d’Aix
avec un Andi Böcherer qui vivait un retour tonitruant sur le circuit et qui récidivait à Sant-Pölten
deux semaines plus tard !
Le 70.3 de Barcelone qui s’est déroulé le 15 mai
dernier était également l’occasion de voir évoluer
des pointures du circuit Ironman sur 70.3...
Au rang desquels Frodeno ou encore Van Lierde.
Le Belge champion du monde a déjà bien entamé
la saison en remportant une probante victoire en
Afrique du Sud en mars dernier sur Ironman. Du
côté des Français, Sylvain Sudrie entendait jouer
les trouble-fêtes et conservait son titre acquis l’an
dernier sur cette épreuve. Et c’est bien le Français
qui faisait parler la poudre dès les premières mi-
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IRONMAN
Frederik Van Lierde
Top 10 hommes
Jan Frodeno la rage de vaincre
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1. Jan FRODENO 4:03:28
2. Maurice CLAVEL 4:05:42
3. Frederik VAN LIERDE
4:07:48
4. Patrick LANGE
4:10:08
5. Miguel Angel FIDALGO 4:10:19
6. David McNAMEE 4:12:04
7. Eneko LLANOS 4:12:24
8. Sylvain SUDRIE 4:12:32
9. Frederic BELAUBRE 4:15:20
10. Boris STEIN
4:17:19
(GER)
(GER)
(BEL)
(GER)
(ESP)
(GBR)
(ESP)
(FRA)
(FRA)
(GER)
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IRONMAN
1re femme Camilla Pedersen (DEN)
Top 5 femmes :
1. Camilla PEDERSEN 4:33:34
2. Lucy GOSSAGE 4:38:07
3. Parys Edwards 4:38:41
4. Tine Deckers 4:41:21
5. Charlotte Morel 4:44:21
( D E N )
( G B R )
( G B R )
( B E L )
( F R A )
1re femme T1
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Charlotte Morel
Maurice Clavel
Jan Frodeno
Frederique Belaubre
Sylvain Sudrie
Laurent Jalabert
Maurice Clavel
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CHALLENGE
CHALLENGE
Ospaly & Lethonen
DECROCHENT
le sacre européen
D
u côté de la start-list hommes, Giulio
Molinari, le carabiniere de Novara
retenait toute l’attention. Il s’alignait
pour défendre son titre acquis en 2014 à Majorque. Parmi les femmes, les pronostics donnaient Sara Dossena favorite. Son début de saison plutôt encourageant sur les championnats
d’Europe de triathlon (2e place) comme sa récente deuxième place à Madrid (ETU) en faisait en effet une sérieuse prétendante au titre.
Pendant 3 jours, la joie, la fête et le triathlon ont été mis à l’honneur à Rimini qui accueillait également les
championnats d’Europe de distance half. En dépit des conditions climatiques peu favorables malgré la saison, ils étaient 2600 athlètes à braver la pluie pour participer à l’une des nombreuses courses proposées par
l’équipe d’organisation. Après une série d’épreuves le samedi, le dimanche était donc consacré à la course
phare ce week-end : les championnats d’Europe.
Photos Tiziano Ballabio©Challenge-Rimini
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Les Italiens s’étaient donné pour mission de
terminer en tête à T1. Et ce fut chose faite.
Après les 10 premiers km de vélo, Giulio Molinari menait le trio de tête composé de Ceccarelli et Ospaly. Alberto Alessandroni et Jonathan Ciavatella suivaient à 2 minutes. Giulio
Molinari et Ceccarelli cherchaient à s’échapper à mi-parcours et la tentative fut fructueuse.
Les deux hommes de tête laissaient Osaply à
20 secondes derrière. Ciavatella pointait à 3’4,
suivi par un autre groupe composé de Parienko, Alessandroni et l’Anglais Ritchie Nicholls.
Au km 70, Molonari et Ceccarelli étaient toujours en tête suivi de 6 athletes : Parienko,
Wild, Ciavatella, Alessandroni, Aernouts and
Stegher.
Dans la course femme, l’Italienne Margie Santamaria sortait la première de l’eau laissant sa
rivale Vanessa Raw à 20 secondes. Après 30
km de course, la situation avait radicalement
changé : la Finlandaise Lehtonen menait la
course avec Potuckova et Vanessa Raw.
Molinari et Ceccarelli arrivaient à T2 en tête
laissant Ospaly à 1’40 derrière. Cependant, le
parcours de course à pied de Rimini avec ses 21
km plat représentait l’endroit idéal pour Ospaly de démontrer toutes ses qualités pédestres.
Dès l’entame du semi, il marquait la course de
son rythme pour la prendre à son compte. Il
parvenait ainsi à décrocher le titre devant Molinari et Aernouts. Côté français, Cyril Viennot
se classait en 9e position.
Chez les femmes, Lehtonen arrivait la première au parc de transition. Elle était parvenu
à creuser un écart considérable de 6 minutes
avant l’entame de la dernière partie. Celui-ci
était suffisant pour lui permettre de s’adjuger
la victoire. Sara Dossena et Vanessa Raw complètent le podium féminin.
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CHALLENGE
Top 10 hommes
Top 5 femmes :
1 OSPALY Filip
1 LEHTONEN Kaisa
04:06:14.10
2 MOLINARI Giulio
04:41:14.30
2 DOSSENA Sara
04:07:23.90
3 AERNOUTS Bart
04:46:39.80
3 RAW Vanessa
04:08:09.80
4 WILD Ruedi
04:51:07.10
4 SANTIMARIA Margie
04:08:12.90
5 STEGHER Thomas
04:55:58.80
5 DOGANA Martina
04:13:46.70
04:56:17.40
6 PARIENKO Artem
04:14:18.30
7 CIAVATTELLA Jonathan
04:14:23.50
8 ALESSANDRONI Alberto
04:15:25.20
9 VIENNOT Cyril
04:16:18.60
10 NICHOLLS Ritchie
04:16:50.10
32
TRI
hebdo
TRI
hebdo
33
REPORTAGE
REPORTAGE
LANZAROTE
2015
un nouveau grand cru
A
rrivée mercredi en milieu de journée,
on est de suite dans l’ambiance avec un
fort vent qui souffle et ce depuis le début de la semaine !
Un accueil toujours impeccable sur l’île pleine de
charme qui attire et fait peur à la fois à cause de
ces conditions !
tique, Jammaer le double vainqueur annonce sa
retraite en pro, Blanchart est assez décontracté.
Absence constatée celle de l’italien Alessandro Degasperi qui n’a pas été convié...
Le vent n’a pas trop baissé, mais ils annoncent une
accalmie pour le jour de course !
Considéré par beaucoup comme le plus bel Ironman du monde, notamment le commentateur canadien de Ironmanlive.com Kévin Mackinnon,
mais également le plus dur du circuit WTC.
Samedi - Jour de course : effectivement le vent
semble s’être calmé, mais il est parfois capricieux…
Le départ est donné à 7h pour tout le monde avec
un départ dans l’eau pour les professionnels, la
grande foule des amateurs suit sous l’arche de départ qui filtre et fait effet entonnoir pour éviter
la bagarre dans la première ligne droite de 160m.
Parmi eux l’ancien double vainqueur Ain Alar Juhanson et Patrick Guillaume le papa de Romain.
En natation, les athlètes doivent parcourir 2 tours
de 1900m avec une sortie à l’australienne pour le
plaisir des milliers de spectateurs amassés le long
des barrières surveillées par une armada de bénévoles.
Le jeudi après-midi c’est la journée des briefings
qui commence par celui des pros, on sent la tension
habituelle des jours précédents les IM… Suivent la
parade des Nations et la pasta party au cœur du
célèbre Club La Santa.
Considéré comme l’un des plus beaux Ironman mais aussi comme l’un des plus difficile au monde en raison du vent usant
qui sévit sur l’ile. Et cette année n’a pas échappé à la règle avec une course chez les hommes qui aura fait quelques
dégâts mais qui aura sacré le plus fort de cette journée. Cette année, il s’agissait de l’Italien Degasperi. Récit.
Texte et photos Pierre Mouliérac
34
TRI
hebdo
Vendredi après la conférence de presse où sont
présentés les favoris, c’est le dépôt des vélos, un
parc de plus en plus grand qui recevait 800 athlètes il y a pas si longtemps et maintenant plus
de 1800 athlètes ! Une organisation sans faille qui
après 24 ans est tout à fait rodée et l’objectif de
voir tout le monde content de son séjour !
Les athlètes à la conférence de presse sont plus ou
moins tendu, comme Kramer totalement hermé-
A la fin du premier tour un groupe d’une dizaine
d’unités se détache emmené par l’Anglais Stephen
Bayliss qui habite Lanzarote, on y retrouve presque
tous les favoris. Hervé Banti ferme la marche.
A la fin de la natation, on retrouve les mêmes, seul
TRI
hebdo
35
REPORTAGE
Banti est lâché et perd 1’ à T1, plus loin encore
environ 3’ c’est l’italien Alessandro Degasperi.
Très vite en vélo on trouve un groupe de 4 en
tête, pas de surprise, il s’agit des Allemands
Kramer et Bachor, du Belge Jammaer et du
néo-Zélandais Guy Crawford. Bayliss a vite
lâché prise, il avait annoncé qu’il ne ferait
que la natation et le vélo. Will Clarke est seul
en 5ème position, tout comme Blanchart en
6ème, Degasperi a rattrapé Banti (8 et 9ème)
et à l’entame de la longue ligne droite de Timanfaya après avoir laissé travailler Kramer,
Jammaer qui connait parfaitement le parcours passe à l’attaque !
Le vent qui s’était calmé dans la nuit est bien
présent aujourd’hui et la course va être dure !
Mais heureusement moins fort que la veille où
certains athlètes avaient renoncé à rouler car
le vent rendait le parcours dangereux !
Degasperi pousse fort sur le vélo, et reprend
petit à petit les concurrents, les écarts entre
les athlètes du top 10 sont très importants.
Dans la partie roulante vers La Santa le quatuor de tête augmente son avance sur les
concurrents lâchés … l’écart passe de 5’ à 10’
sur Clarke …
Mais les difficultés ne font que commencer à
partir du km 90 avec les ascensions des miradors ! En plus du vent il faut grimper ! Romain
Guillaume nous l’avait dit la veille : « il faut
être patient ! » Venu encourager son papa qui
court cette année, lui regarde ! Il prépare activement son objectif : l’Ironman France à Nice!
Le meilleur temps vélo est à placer à l’actif de
l’Allemand Christian Kramer. On l’attendait
et il confirme ! Récent 4ème à Melbourne, il
commence à avoir un palmarès conséquent et
un top 15 à Kona.
36
TRI
hebdo
TRI
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37
REPORTAGE
Mais il est suivi de près par Jammaer, en 3ème c’est
l’Italien Degasperi qui a fait une remontée impressionnante et le Suisse Baertsch qui surprend son
monde en posant le vélo 4ème devant Will Clarke
qui semble éprouvé, puis Guy Crawford (7ème) et
Miquel Blanchart pose 8ème à plus de 18’ du leader, la victoire ne sera sans doute pas encore pour
lui cette année alors qu’il a déjà terminé deux fois
deuxième !
Banti et Bayliss ne passent pas à T2, l’un pour des
problèmes de dos l’autre pour un jour sans comme
prévu, mais il n’atteint même pas la transition et
rentre directement à Costa Teguise.
Sur le marathon, le premier aller-retour de 21km
est long car l’aller se fait vent de face, les positions
au km 14 sont inchangées, et vent de dos les athlètes sont plus faciles mais la moyenne est faible !
Le retour va être plus rapide !
38
TRI
hebdo
Kramer toujours en tête suivi de Jammaer, et Degasperi. L’Italien a refait une partie de son retard.
Jammaer est parti vite aussi mais il n’a repris que
1’ sur les 14km, il tente le tout pour le tout pour sa
dernière course en pro. Seul Blanchart est remonté de la 8ème à la 6ème place. Crawford qui n’est
pas réputé comme un bon coureur est 7ème.
A la fin du premier tour, après être repassé devant
la ligne d’arrivée, les athlètes repartent pour deux
allers-retours de 10km. Au premier demi-tour, environ le 26ème km : Degasperi est passé 2ème et il
ne reste plus que 50 s d’avance à Kramer ! C’est le
suisse Baertsch qui passe en 3ème position alors
que Bert Jammaer est dans le dur contrairement à
l’Italien qui prend même le temps de replacer ses
chaussures ! Will Clarke subit la course et semble
en footing par rapport à ses qualités à pied !
Rendez-vous sur la ligne d’arrivée où il y a une
TRI
hebdo
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REPORTAGE
ambiance de folie, sachant que devant il y a de la
bagarre, et savoir qui passera la ligne d’arrivée en
tête ! Tous les photographes sont en place pour
capturer le bon cliché !
Et c’est l’Italien qui débarque sur la ligne d’arrivée, encore bien frais sur cette épreuve difficile,
il court le marathon en 2h47 soit 12’ de mieux que
son adversaire du jour Kramer mais surtout bien
éprouvé, il court en 2h59, ce qui reste un exploit
au vue des conditions du jour !
Le 3ème à franchir la ligne est le Suisse Baertsch,
une surprise à un tel niveau mais une course solide, avec un vélo en 5h10 et un marathon en 2h54.
Blanchart termine 4ème grâce à une belle remontée avec un marathon en 2h51 et Bert Jammaer
termine 5ème. Will Clarke termine 8ème avec un
marathon en 3h14. Quant au français Cédric Lassonde il prend la 10ème place et 9ème pro.
La course des femmes :
Diane Riesler qui s’impose grâce à un vélo costaud,
elle prend les commandes de la course avec plus
de 19’ d’avance sur sa dauphine à T2, elle conclut
avec un marathon solide en 3h16. Avec l’abandon
de Mulan à cause d’une crevaison, il n’y a pas eu
trop de suspense !
L’Autrichienne Michi Herlbauer termine 2ème à
plus de 17’. 18’ plus tard c’est l’Anglaise Caroline
Livesey qui monte sur la 3ème marche du podium.
Belle prestation des groupes d’âges français avec
quelques places d’honneurs, des podiums et surtout des qualifications pour Kona !
Impressionnant aussi l’allemand Malte Bruns
engagé en groupe d’âge et qui termine 9ème au
scratch et 1er 18-24.
Patrick Guillaume termine 5ème de son GA en
13h23.
Ain Alar Juhanson termine 4ème de son GA (3539) en 10h03 derrière le Français Anthony Adam
qui termine 3ème en 10h01 et 24ème au général.
Beaucoup plus difficile à suivre, c’est l’Allemande
40
TRI
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TRI
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41
Top 10 hommes
1. Degasperi Alessandro -ITA
2. Kramer Christian - DEU 3. Baertsch Mauro - CHE
4. Blanchart Miquel - ESP
5. Jammaer Bert - BEL
6. Herlbauer Daniel- AUT
7. Marques Sergio - PRT
8. Clarke Will - GBR
9. Bruns Malte- DEU
10. Lassonde Cedric - FRA
42
TRI
hebdo
08:56:49
08:59:30
09:04:45
09:10:25
09:12:05
09:25:58
09:27:58
09:28:31
09:32:46
09:39:15
Top 5 femmes :
1.
2.
3.
4.
5.
Riesler Diana - DEU
Herlbauer Michi - AUT
Livesey Caroline - GBR
Li Shiao-Yu - TWN
Walter Verena - DEU
09:56:03
10:13:49
10:31:56
10:33:42
10:44:40
TRI
hebdo
43
CHALLENGE
CHALLENGE
SALOU
La première édition
sacre ses champions
en 1:11:55. Ces deux performances lui permettaient ainsi de s’adjuger la victoire. Il franchissait la ligne en 3:39:00. Derrière lui, Nicholls,
Costes et Fidalgo s’engageait dans une bataille
pour monter sur les deux dernières places du
podium. Une fois encore, Nicholls démontrait
sa force en course à pied avec un temps 1:08:40.
Ce chrono lui assurait la deuxième marche du
podium. C’est le Français Costes qui montait
sur la 3e marche du podium en 3:42:41.
Dans la course femme, Catherine Jameson (GBR) sortat en tête de l’eau en 23:26.
Damlaimcourt, deuxième, accusait un retard
de deux minutes. Jameson prolongeait son
effort sur la partie cycliste et se permettait
de s’adjuger également le meilleur chrono
en vélo (2:20:53) de près de 5 minutes sur ses
concurrentes du jours. Cependant, elle semblait payer les effort concédés sur le vélo sur
la partie course à pied. Elle voyait fondre sur
elles trois concurrentes : Damlaimcourt, Sarah Loehr Munoz (ESP) et Susie Cheetham
(GBR). Damlaimcourt parvenait à gagner en
4:13:14, avec seulement 6 secondes d’avance
sur Cheetham. Loehr complétait le podium.
Top 10 hommes
Le Challenge PortAventura a sacré le dernier week-end de mai ses tout premiers champions. L’Australien Joe Gambles et l’Espagnole Marina Damlaimcourt ont écrit leur nom en lettre d’or sur la première page de l’histoire de cet événement.
Photos José Luis HOURCADE ©Challenge-Salou
C
omme nous pouvions nous y attendre, la
course est partie très vite. Antony Costes
menait un large groupe qui sortait ensemble de l’eau.
Dans cette sortie en ordre groupé, on retrouvait les
favoris avec Gambles, Timo Bracht (GER), Ritchie
44
TRI
hebdo
Nicholls (GBR) et Miguel Ángel Fidalgo (ESP).
Joe Gambles prenait très rapidement la course à
son compte. Il réalisait d’ailleurs le meilleur temps
vélo avec un chrono de 2:04:35 soit une moyenne
de 43.4 km/h. Mais l’Australien se montrait particulièrement en forme et s’octroyait une course à pied
1.JOE GAMBLES 03:39:00
2. RITCHIE NICHOLLS 03:40:11
3. ANTONY COSTES 03:42:41
4. M.A.FIDALGO ROSSELLÓ 03:44:39
5. MARKUS HÖRMANN 03:45:21
6. TIMO BRACHT 03:46:45
7. JOAN RUVIRETA BRUFAU 03:47:21
8. CASEY MUNRO 03:48:39
9.MARKUS FACHBACH 03:48:54
10. SCHUSTER PAUL 03:48:58
Top 5 femmes
1.
2.
3.
4.
5.
MARINA DAMLAIMCOURT 04:13:14
SUSIE CHEETHAM 04:13:20
SARA LOEHR MUÑOZ 04:14:12
CATHERINE JAMESON 04:19:17
VICKY GILL 04:21:59
TRI
hebdo
45
France UNSS
Une belle cuvée
à Beauvais !
Vainqueur de Therouanne
Les 20,21 et 22 mai derniers les meilleurs duathlètes et les
triathlètes scolaires de France s’étaient donné rendez-vous
sur le célèbre plan d’eau du Canada si souvent foulé par les
équipes de D1 à la grande époque de l’équipe Beauvaisienne
des Belaubre, Poulat, Sudrie, Vidal, Raphaël, Bignet...
A nostalgie quand tu nous tient !
Le site Beauvaisien n’était pas inconnu pour de nombreux
participants puisque ce dernier avait déjà accueilli en 2012,
le championnat de France de «Run & Bike» UNSS.
Texte et photos Ibiza et Gilles BERTHOIN
Pour planter le décor de l’édition 2015, il est bon
de souligner que pour la première fois, les courses
de duathlon et de triathlon des collégiens et des
lycéens se sont disputées sur 2 jours différents
: le 21 mai pour les collégiens et le 22 mai pour
les lycéens. Une excellente initiative qui rendait
les courses plus lisibles pour les spectateurs et
toujours bienvenue pour les frêles benjamines
face aux gaillards des lycées.
Les organisateurs avaient mis en place de très
beaux circuits de VTT et de course à pied autour
du plan d’eau principal, alliant un sol stabilisé,
de longs passages herbeux et quelques passages
sablonneux (notamment en course à pied sur la
plage principale).
Jeudi 21 mai : le départ du Championnat de France
de duathlon collège était fixé à 9h.
34 équipes dont 10 «sections sportives» étaient
aux ordres du starters sous un beau soleil ! Dès
46
TRI
hebdo
la première boucle (course à pied + VTT+ course
à pied) le collège Notre Dame Epinal plantait sa
première banderille en alignant un chrono de 15’54
signé par Ewen LEOST lequel devançait même
le meilleur duathlète de la «section sportive» du
collège François Mitterrand de Therouanne (16’03
pour Guy THOMAS). Dans le 2e relais, la duathlète
Candice COUSTON du collège de Morieres
les Avignon donnait du fil à retordre à l’équipe
d’Epinal en tapant un beau chrono (19:34). Du côté
des «sections sportives» la bagarre battait son plein
entre les Nordistes de Therouanne (3e en 2015) et
les 2 équipes de la région parisienne : celles des
collèges Louise Michel de Faremoutiers (4e l’an
passé) et Victor Hugo d’Issy les Moulineaux (5e).
Dans la catégorie établissement, au fil des relais
alors que l’équipe du collège Epinal avait déjà course
gagnée il n’en était pas de même pour les autres
places du podium entre le collège De Morieres les
Avignon et le collège Bellevue d’Albi. Entre ces 2
équipes la bagarre faisait rage ! Une poignée de
TRI
hebdo
47
France UNSS
de pistolet les 37 premiers nageurs devant une
meute de profs d’EPS surexcités, des parents et
des supporters régionaux.
La fête pouvait commencer !
Dans cette épreuve tant redoutée par de nombreux
apprentis triathlètes, le jeune minime Steve Fahr
du collège Champagnat d’Issenheim (académie de
Strasbourg) alignait le meilleur chrono natation
(3:41).
secondes séparait les 2 derniers relayeurs. Alors
qu’Aime VASTER pour Epinal courrait pour la
victoire, Camille GRAS du collège Morières les
Avignon et Emile FARAMOND d’Albi se livraient
une bagarre épique. Malgré un chrono de 16:22,
Emile laissait filer la 2e place à Camille après un
sprint rageur. Le titre de champion de France
revenait à Epinal (1h13h06), la médaille d’argent
au collège de Morières les Avignon (1h14h09) et la
médaille de bronze au collège d’Albi (1h14:12) .
Dans la catégorie «excellence» (sections sportives),
les petits hommes orange de
Therouanne
remportaient avec brio un très beau titre de
champion de France en 1h11h26. Le podium était
complété par 2 équipes Franciliennes : la médaille
d’argent pour Faremoutiers (1h12:45) et la médaille
pour Issy les Moulineaux (1h14:23).
11h30: Fin du duathlon et maintenant place au
Championnat de France de Triathlon collèges !
Cette course rassemblait 37 équipes dont 11 équipes
de «section sportive. L’équipe d’organisation de
Francis LEGROS (Directeur Départemental de
l’UNSS Oise) avait eu la riche idée d’inviter une
personnalité de marque pour donner le départ
de la natation : Cyril VIENOT, prof. d’EPS
Beauvaisien actuellement en détachement et
triathlète professionnel. Les «bébés» triathlètes
qui piaffaient d’impatience dans l’eau découvraient
,pour la plupart d’entre eux, que ce triathlète avait
signé en 2014 à Hawaï la meilleure performance
jamais réalisée par un français à ce championnat
du monde.
Dans la catégorie «établissement» les Nordistes
de Dunkerque et de Sangatte montraient une belle
suprématie sur le reste du plateau avec à leurs
trousses le collège Jean Monnet de Châteauroux.
Sébastien Dureux, Marie Frances, Maxence
Defernez et Jade Merlier du collège Guilleminot
de Dunkerque (académie de Lille) remportait assez
facilement le titre de champion de France 2015
en 1:22:41. La médaille d’argent revenait au collège
Louis Blériot de Sangatte (académie de Lille) en
1:23:27. Le collège Jean Monnet de Châteauroux
pouvait quant à lui savourer une belle médaille
de bronze (1:24:26) après avoir irrémédiablement
relégué l’équipe du collège La Bechellerie de St
Cyr sur Loire à la 4ème place avec 4’24 d’avance !
La dernière équipe de cette catégorie terminait en
1:44:55 (collège Jean Richepin Pleneuf Val André
- académie de Rennes).
Il n’y avait pas photo !
Dans la catégorie «excellence» ce fut une autre
histoire avec le magnifique «mano a mano» que
Cyril, toujours aussi accessible libérait au coup
48
TRI
hebdo
TRI
hebdo
49
France UNSS
Vendredi 22 mai alors qu’une belle brume flottait
sur le plan d’eau du Canada, les lycéens rentraient
dans la danse avec le même menu que les collégiens
(horaires et distances) !
Triathlon lycée Beauvais
nous ont offert les équipes des collèges Camille
Guerin de Poitiers et Victor Hugo d’Issy les
Moulineaux, habitué des titres de champion de
France ces dernières années !
Ces deux établissements ont montré qu’ils étaient
véritablement sur une autre planète par rapport
aux 9 autres équipes! Poitiers remportait le titre
de champion de France 2015 en 1:17:48 ( à signaler
l’excellent chrono de Jules TESSIER en 5:46)
devant Issy les Moulineaux (1h18h23).
Pour la 3ème place du podium, il a fallu attendre
pas moins de 7 minutes et 11 secondes pour voir
surgir l’équipe du collège Olivier Messiaen de
Mortagne sur Sevres (1h25h12).
Le collège François Mitterrand
de Therouanne qui alignait
également une équipe de
triathlon se voyait subtiliser la
3ème place pour 14 secondes !!! A
titre de comparaison, l’équipe du
collège Jean-Jaurès de Nogent sur
Seine (Reims) qui termine 11ème
et dernière de cette catégorie
«excellence» boucle son triathlon
en 1:49:25 !!!
A 14h30 après le protocole et
l’hymne national (une nouveauté
à l’UNSS !) , il était temps de tirer
le rideau de fin pour les collégiens
et de laisser la place aux lycéens
venus faire leur repérage !
50
TRI
hebdo
Duathlon collège
Dès le départ, 2 TGV éclaboussaient de leur
classe la première boucle avec aux commandes
de la catégorie «établissement» Yohan Veugle du
lycée Sainte Anne de la Motte Servolex (académie
de Grenoble) qui alignait au compteur un 15:45
à faire pâlir l’autre commandant de bord du
TGV «excellence» en la personne du breton de
service Krilan Le Bihan du lycée Marie Curie de
Versailles qui lui affichait un beau 14:30 ! Il collait
presque 1:30 au second meilleur duathlète de cette
catégorie.
Ca sentait la poudre du côté de Beauvais !
L’équipe «établissement» du lycée Descartes
d’Antony - académie de Versailles- (1h11h18)
allait s’expliquer en gentleman avec celle du
lycée Clos Maire de Beaune pour la première
place et la médaille d’argent (1h11:51) laissant
quelques miettes à une meute d’équipes qui
s’entre dépouillaient à l’arrière de la course pour
la médaille de bronze... L’estocade était donnée à
l’arrache par Valentin LECLERF
du lycée Maréchal Soult qui offrait
une bien belle médaille de bronze
à ses coéquipiers dans un temps
total de 1:13:02.
Dans la catégorie «excellence»
l’équipe Versaillaise, pourtant
lancée sur orbite par Krilan, laissait
quelques précieuses plumes dans
le relais de ses deux filles pourtant
exemplaires dans leur mission
(Constance Badelier et Margaux
Guillaume).
Heureusement,
grâce à l’expérimenté Corentin
QUINET qui réalisait le meilleur
dernier chrono (15:41) des 8
équipes «excellence» en présence,
la médaille d’or revenait aux
TRI
hebdo
51
France UNSS
France UNSS
Sprint pour la 2ème et 3ème place
protégés de Xavier Garcin et Fabien Combaluzier
profs d’EPS responsables de cette jeune «section
sportive».
Le lycée Alexandre Ribot de Saint Omer ne
déméritait pas en s’adjugeant la médaille d’argent
en 1:10:46 pendant que celle du lycée Victor
Hugo de Lunel raflait pour 3 secondes (1:11:53)
la médaille de bronze à la prestigieuse équipe du
lycée Michelet de Vanves ( 1h11h56) championne
du monde de triathlon scolaire en titre à PortoRico en 2013 !
Dans l’épreuve reine du triathlon, le suspense a été
vite réglé par l’équipe du lycée Rosa Luxemburg de
Canet en Roussillon qui s’octroyait haut la main le
titre de champion de France en un temps record
de 1h14h57.
Circulez il n’y a rien voir...
Chapeau bas !
Le lycée Jules Haag de Besançon, malheureux
4ème avec son équipe duathlon moins de 2 heures
auparavant, pouvait quant à lui, savourer sa
revanche en décrochant une médaille d’argent
(1h17:55) obtenue après une âpre bataille avec le
lycée Jean Bart de Dunkerque médaille de bronze
en 1:18:17) qui sauve sa peau de justesse face à la
redoutable équipe du lycée Vincent d’Indy de
Privas -académie de Grenoble- (1h18:39).
A ce petit jeu, l’équipe Vanvéenne, coachée par
Valérie BECKER voyait filer un titre de champion
de France qui lui tendait pourtant les bras pour 11
petites secondes (1h14h19). Il faut souligner que
Blandine Guilloteau (19:57) du lycée Michelet sa
coéquipière Juliette Mahe (19:59) enregistraient
les deux meilleurs chrono de l’après-midi chez les
filles...de bon augure pour Versailles !
Dans la catégorie «excellence», les dés étaient
malheureusement pipés avant même la première
brasse ! En effet, pour cause de sélection au
Championnat du monde de triathlon scolaire
à Versailles programmé une semaine après ce
championnat de France de triathlon UNSS, 2
équipes qualifiées (celles du lycée Darras de Liévin
et du lycée Robert Garnier de la Ferté Bernard)
avaient décidé de présenter une équipe bis afin
de mettre toutes les chances de leurs côtés le jour
«J» ! Seule l’équipe du lycée Michelet de Vanves
(92) également qualifiée pour ces mondiaux avait
décidé de jouer le jeu, en présentant une équipe
au 3/4 composée des triathlètes de son équipe
fanion !
Corentin QUINET également de
Versailles
qui
franchi
la
C’est donc le lycée François Arago de Reims qui
décrochait la médaille d’or en 1h14:08 !
Le lycée Jean Mermoz de Montpellier arrachait
sur le fil la place de 3ème en 1h18h01 devant
la malchanceuse équipe du lycée Ronsard de
Vendôme (1h18h07).
vos Yeux» dans le numéro de TRIMAX-HEBDO
de juillet !
Patience !
Cyril Viennot
En conclusion, on peut dire que ces championnats
de France ont été une bonne cuvée qui laisse
entrevoir de belles performances pour les équipes
qui représenteront la France les 30 et 31 mai
prochain au 2ème championnat du Monde de
triathlon scolaire qui rassemblera à Versailles pas
moins de 14 pays...
Un reportage est déjà programmé, «Rien que pour
Triathlon lycée de Beauvais
Duathlon collège
Duathlon collège
lignée d’arrivée en vainqueur
pour son équipe
Le
meilleur
temps
de
la
course lycée Krilan LE BIHAN
(de Versailles)
52
TRI
hebdo
Triathlon lycée de Beauvais
TRI
hebdo
53
RENCONTRE
Merci
Faris...
Faris Al Sultan, l’une des
grandes figures du triathlon allemand comme du
triathlon international a
décidé de mettre un terme
à sa carrière. En exclusivité pour TrimaX-hebdo, il
s’est livré à un question réponse express... Bonne
Propos recueillis par Jacvan, photos Jacvan
54
TRI
hebdo
chance Faris pour ta nouvelle carrière.
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Conçu pour être fonctionnel. Réduit au max.
Fonctionnalité, confort et performance. Rien de
plus. rien de moins. Les formes d’adaptent à la
fonction et les tissus s’adaptent au climat. Le
triathlète attend autre chose de ses vêtements que le
cycliste. Bioracer offre une vaste gamme pour le
triathlon avec des vêtements techniquement
différents les uns des autres. Que vous soyez un
triathlète au long cours ou participez à des triathlons
de type sprint, que vous concourriez en individuel
ou en équipe, Bioracer a les vêtements qu’il vous
faut.
Racines dans le sport.
Ce qui nous rend uniques est le fait que nos
responsables produits sont issus du sport. Nos
responsables cyclisme sont d’anciens pros de la
discipline, notre responsable triathlon est un
triathlète actif, qui se prépare actuellement pour
l’Ironman Maastricht 2015. Leur expertise et leur
connaissance nous permettent de développer les
bons vêtements.
56 b i TRI
oracer.com // twitter.com/bioracer // facebook.com/bioracertri
hebdo
TrimaX-hebdo : Pourquoi as-tu décidé de mettre
un terme à ta carrière maintenant ?
Faris Al Sultan : Manifestement, il y a une variété
de choses qui ne me plaisaient pas ou que je ne
pouvais plus gérer.
TrimaX-hebdo : As-tu préparé ta reconversion et
comment ?
Faris Al Sultan : Non, je n’ai rien préparé pour le
moment... Je savais juste que je ne courrais pas
plus de deux ans. Maintenant, je suis totalement
libre pour penser à ma reconversion.
TrimaX-hebdo : Tu as obtenu un diplôme de littérature, histoire et arabe. Vas-tu te servir de ces qualifications dans ta nouvelle carrière ?
Faris Al Sultan : Malheureusement, je n’ai pas obtenu le diplôme final... j’ai quitté l’université juste
avant. Je pense que mes parents aimerait que je
termine mon cycle universitaire mais je doute d’en
avoir encore la patience.
TrimaX-hebdo : Quels sont les meilleurs moments
que tu retiendras de ta carrière ?
Faris Al Sultan : Il y en a plusieurs... Ma victoire
aux championnats du monde Ironman en 2005 à
Kona, ma troisième place en 2006, ma victoire à
Francfort... Mais aussi mon titre de champion de
cross running en 1998 (Sud-Bavière).
gement dans ma carrière comme dans ma vie.
TrimaX-hebdo : Beaucoup des meilleurs triathlètes
professionnels sont Allemands. Comment peux-tu
expliquer que l’Allemagne soit une nation si forte
en triathlon ?
Faris Al Sultan : Ce n’est pas évident à analyser... Je
suppose que c’est peut-être du aux bons modèles
que nous avons eu depuis si longtemps. Notre
éthique de travail semblent également nous aider.
TrimaX-hebdo : Tu t’es lancé jeune sur le circuit LD
triathlon... Que dirais-tu à un jeune de 20 ans qui
souhaite s’aligner sur des formats XL ?
Faris Al Sultan : Je lui dirais que 20 ans c’est un
peu jeune... Le conseil que je lui donnerais serait
double. Tout d’abord ne jamais oublier de travailler
la vitesse et la technique. Mon second conseil serait de se préparer aussi à la déception.
TrimaX-hebdo : Et que peut-on te souhaiter ?
Faris Al Sultan : Je suppose la même chose que
tout le monde : joie et santé...
TrimaX-hebdo : Combien de fois as-tu participé à
Kona ?
Faris Al Sultan : Au total, j’ai 14 participations à
mon actif.
1x DNS, 1xDNF, 1x 3e en Age Group, 1x 27e, 1x11e,
4x10e, 1x7e, 1x5e, 2x3e,1x 1er.
Je pense que Kona est vraiment une course pour
moi.
TrimaX-hebdo : Quelle a été ton meilleur souvenir
de victoire ? Ta première victoire sur IM, le titre de
champion du monde ou ta dernière victoire ?
Faris Al Sultan : C’est difficile à dire... Je pense que
c’est bien sur mon titre de champion du monde.
Cette victoire à Hawaii a conduit à un gros chanTRI
hebdo
57
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
Il n’avait pas prévu de prendre sa retraite en 2010 mais une décision qui ne lui appartenait pas l’a contraint à mettre un terme à
Info rubrique :
Cette rubrique fait son retour dans nos colonnes. Tous
les mois, découvrez ce qu’est devenu le quotidien d’un
ex-triathlète de haut niveau reconverti aujourd’hui.
sa carrière avec un peu d’anticipation. Xavier s’est alors lancé dans le coaching. L’occasion de partager son expérience avec des
athlètes, comme lui, passionnés. Le pari est réussi désormais.
Rencontre avec un triathlète accessible et attachant qui a toujours su se montrer disponible.
aussi lourd, je ne pense pas que j’aurai pris ma
retraite sportive cette année là... J’en avais gros
sur le cœur.
J’ai donc du trouver à me reconvertir rapidement.
J’avais les diplômes pour travailler dans une piscine en tant que maître-nageur mais j’ai toujours
eu l’habitude de ne pas avoir de patron au dessus
de moi. J’avais quelques craintes de m’orienter
dans cette voie. J’ai donc décidé de créer XLF
coaching. J’avais déjà quelques athlètes que je
conseillais alors je me suis lancé dans cette voie.
J’ai refait une saison de triathlon en 2011 avec le
Xavier Le Floch ,
une reconversion réussie
Xavier en 2004, chez lui, aux championnats de France de Lorient
TrimaX-hebdo : Parles nous de la fin de ta carrière... Quand as-tu pris la décision d’y mettre
un terme ?
Propos recueillis par Jacvan, photos Jacvan et droits-réservés
58
TRI
hebdo
Xavier : En septembre 2010, j’ai du faire face à
une indemnité de club divisée par trois... Je ne
m’y attendais pas vraiment et c’était un peu tard
pour tenter de trouver un autre club. C’était tendu financièrement, je ne pouvais pas faire autrement que de mettre un terme à ma carrière pour
travailler. Si l’aspect financier n’avait pas pesé
TRI
hebdo
59
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
club de Cesson Sevigné près de Rennes, c’était une
transition...
met de vivre aujourd’hui ou est-ce que tu as des
activités annexes ?
TrimaX-hebdo : Comment avais-tu préparé ta reconversion ?
Xavier : XLF marche assez bien, j’ai une trentaine
d’athlètes en coaching à l’année. Je vis de cette activité depuis 2010 avec une progression au fil des
années. Je savais que certaines personnes viendraient vers moi par rapport à ma notoriété mais
ce que je souhaitais c’est qu’ils viennent vers moi
par rapport à mes qualités d’entraîneur.
Xavier : Déjà en 1995-96, j’avais passé mon brevet
de natation et d’éducateur sportif. J’avais déjà mis
cela de côté pour l’après triathlon. J’avais passé le
BF5 également. Puis j’ai mis ces diplômes entre parenthèse pour suivre ma carrière professionnelle.
Mais j’étais très content en 2010 de les avoir passés
quand j’ai du mettre un terme à ma carrière sans
l’avoir vraiment planifié. Cela m’a permis d’avoir
la possibilité de créer ma propre entreprise plutôt
que d’aller travailler dans une autre structure.
TrimaX-hebdo : Est-ce que cette activité te per-
TrimaX-hebdo : Quels moments forts retiens-tu
dans ta carrière ?
Xavier : Il y en a plusieurs... Tout d’abord, ce sont
les premières sélections en équipe de France mais
aussi mes trois médailles aux championnats du
monde (deux de bronze et une d’argent).
Xavier a toujours été très disponible pour les médias comme pour ses supporters
60
TRI
hebdo
TRI
hebdo
61
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
En 2001, je me suis lancé sur le circuit Ironman.
Je me souviens de ma troisième place en Afrique
du Sud, ma victoire en Malaisie, mes 5 participations sur les championnats du monde Ironman à
Hawaii avec deux places de 14e... Sans oublier ma
victoire sur l’EmbrunMan.
TrimaX-hebdo : Y-a-t-il une épreuve que tu n’as
jamais fait et à laquelle tu aurais aimé participé
?
Xavier : Je pense qu’effectivement j’en ai fait
beaucoup mais peut-être que mon regret serait
sur Roth. Je sais que les courses en Allemagne et
en Autriche ont une ambiance particulière.
TrimaX-hebdo : Quelle place à aujourd’hui le
triathlon dans ton quotidien ?
Xavier : Il est toujours présent dans ma vie puisque
j’entraîne des triathlètes. Je discute avec eux quotidiennement ce qui m’oblige aussi à suivre l’actualité. Cette obligation, je la fais toujours avec
un grand plaisir ! Je suis acteur quand je prépare
les plans mais ensuite je deviens spectateur.
TrimaX-hebdo : Et quel est ton regard sur le
triathlon français aujourd’hui ?
Xavier : Sur le circuit courte distance, nous avons
beaucoup progressé avec des Français qui sont
aujourd’hui capables de jouer la gagne. Le long
travail commencé depuis plusieurs années est en
train de porter ses fruits et c’est tant mieux !
62
TRI
hebdo
TRI
hebdo
63
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
Sur le circuit Ironman, c’est un peu la même chose.
Quand les anciens dont je faisais partie ont pris leur
retraite, il y a eu un petit flottement. Aujourd’hui,
la relève est assurée. Je pense que nous pourrions
avoir un Français sur le podium d’ici deux à trois
ans.
TrimaX-hebdo : C’est quoi une journée type de
Xavier LEFLOCH ?
Xavier : Je suis beaucoup derrière mon ordinateur
pour faire les plans d’entraînement pour la trentaine d’athlètes que je suis. J’ai aussi des groupes
de marche nordique que j’encadre deux fois par
semaine, j’ai également une golfeuse que je suis en
préparation physique... Certains athlètes que j’entraine habitent dans ma région et sont amenés à
venir chez moi pour des tests sur tapis, des séances
de natation ou autres.
64
TRI
hebdo
TrimaX-hebdo : Qu’est-ce que t’apporte cette activité en dehors du fait de rester en contact avec
le monde sportif ?
Xavier : Je me suis beaucoup entraîné tout seul
et j’avais envie de transmettre ce que j’ai pu apprendre par mon expérience. Il y a la théorie qu’on
apprend dans les livres mais pour ma part, je l’ai
vécue et eu ma propre expérience. Je la partage
aujourd’hui que ce soit sur les plans, lors des stages
que j’organise ou encore lors de mes interventions
dans les associations.
TrimaX-hebdo : Est-ce que la compétition te
manque en tant que compétiteur ?
Xavier : Ça a été difficile au départ lorsque j’ai du
raccrocher en 2010, cela faisait 20 ans que je faisais du triathlon ! Mais j’ai tourné la page, je continue à courir trois à quatre fois par semaine pour
TRI
hebdo
65
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
En 2010 il prend la 2e place du longue
distance de l’Alpe d’Huez, une de ses
dernières courses comme professionnel
ment. Je remettrais un dossard pour revivre une
course. Je ne pense pas que je chercherai une qualif comme Gilles mais plus pour vivre une course
sans la pression que le haut niveau pouvait apporter.
TrimaX-hebdo : Depuis ta victoire à Embrun où
tu avais franchi la ligne d’arrivée avec ton premier enfant alors qu’il était encore bébé, la famille s’est agrandie, peux-tu nous la présenter ?
Xavier : Il y a tout d’abord Céline. Nous sommes
ensemble depuis 11 ans mais nous nous sommes
mariés en septembre dernier. Il y a donc Quentin
qui a aujourd’hui 7 ans, il fait pas mal de sport mais
c’est plutôt foot, tennis et un peu de course à pied.
Et il y a Victoire qui a 3 ans et qui vient de rentrer
en petite section cette année.
TrimaX-hebdo : Est-ce que tu estimes que ta reconversion est réussie ?
Xavier : Je suis satisfait. Comme lorsque j’étais
compétiteur, je veux toujours essayer d’aller plus
haut mais aujourd’hui mon activité me permet de
vivre.
garder la forme et évacuer le stress.
TrimaX-hebdo : A l’image de Gilles Reboul qui a
raccroché sur le plan professionnel mais continue de se faire plaisir en age
group, est-ce qu’un retour
à la compétition dans ces
conditions pourrait te tenter
?
Plus d’informations sur les activités de coaching
de Xavier Le Floch :
http://www.xlf-coaching.com/
Xavier : Je pense que cela reviendra mais je sais les sacrifices que cela représente.
La priorité est ma famille
avec des enfants en bas âge.
Je voudrais également que
ma société dispose de bases
solides... Quand mes enfants
seront plus grands, cette envie reviendra très certaine66
TRI
hebdo
TRI
hebdo
67
ENTRAINEMENT
Les
méthodes
de
préparation physique pour
le Triathlon : le CrossFit
Le triathlon se veut le sport au sommet de la technologie, textile, vélo … mais alors qu’en est-il
des méthodes de préparation? A l’heure où l’on croise des nageurs en salle de musculation, des
cyclistes... Proposez à un triathlète de modifier ces entrainements en travaillant en salle plutôt que de courir toute l’année de la
même manière « 5 fois par semaine sinon j’ai pas la caisse pour
l’IRONMAN ». Nous pensons trop souvent que l’entrainement en musculation ne peut pas apporter un meilleur rendement sur nos
types d’activités. C’est vrai sur des méthodes traditionnelles de musculation, mais l’objectif de la musculation pour des sports
d’endurance n’a rien a voir.
Par Alexandre GOMEZ, laquetedusport.fr
68
TRI
hebdo
TRI
hebdo
69
ENTRAINEMENT
d’équilibre.
Ce
type
de
travail en salle
nous
servira
également
à
corriger certains
déséquilibres
que l’on peut
avoir
en
triathlon. Ceuxci apparaissent
par la répétition
de
même
mouvement,
geste cycliques,
un
travail
toujours dans le
même axe.
O
n observe chez les sportifs de haut niveau,
non pas des méthodes traditionnelles, mais
un travail de force sur des mouvements
polyarticulaires, lors de la musculation au service
de la
performance, on
ne s’entraîne pas
à des muscles
mais
à
des
mouvements, en
utilisant des
charges libres, des
mouvements de
force athlétique,
ainsi que des
mouvements
olympiques, ce
qui
permet
de
mettre
en action les
grandes chaines
musculaires,
de
développer
la coordination
et un travail
70
TRI
hebdo
Le
CrossFit
réunit l’ensemble de ces points. Vous pouvez même
vous frotter à la méthode CrossFit Endurance, peu
développée encore en France, mais cette méthode
existe depuis 2007 et consiste en une préparation
TRI
hebdo
71
ENTRAINEMENT
originale au sports d’endurance en remplaçant
le volume d’entrainement inutile, endurance
fondamentale, en un travail de CrossFit spécifique
à nos préparations, en salle en augmentant
l’intensité.
Le protocole est structuré, spécifique au sport
et intégré parfaitement avec les mouvements
d’haltérophilie, powerlifiting, de gymnastique,
ainsi qu’avec l’activité explosive et le travail de
mobilité articulaire.
Pour
reprendre
les
termes
du
site
crossfitmontpellier.fr :
« La puissance et la vitesse sont des composants
critiques du succès dans le monde de l’endurance.
Avec une planification bien pensée, le programme
de conditionnement physique améliore ces deux
facteurs de performance tout en améliorant les
capacités de récupération, diminuant le risque
de blessures, permettant le maintien du tissu
musculaire tout en maintenant une courbe de
progrès constante.
Nous incorporons les fondamentaux du CrossFit,
la variance constante. La répétition est l’ennemi et
provoque une diminution de la capacité à rester
polyvalent ».
Nous nous concentrons sur l’élimination du volume
d’entrainement inutile en augmentant l’intensité.
72
TRI
hebdo
Si vous voulez vous y mettre, mais votre BOX
CrossFit ne propose pas le cursus ENDURANCE…
Certains s’entraînent quasi tous les jours à haute
intensité, ce n’est pas logiquement notre objectif.
Dans notre périodisation de sportifs d’endurance,
le plus adequat est d’introduire ce type
d’entraînement en début de saison, puis introduire
lors de la préparation des séances ponctuelles une
à deux fois par semaine.
TRI
hebdo
73
LE DOSSIER DU MOIS
LE DOSSIER DU MOIS
Protégez vos yeux !
A
Avec l’arrivée des beaux jours, le soleil fait un retour triomphal au rang de nos partenaires d’entrainement. Qu’on l’affectionne
ou qu’on le subisse, il faut faire avec quand on a décidé de pratiquer un sport en extérieur. Comme votre peau est protégée par
des crèmes solaires, il faut également protéger vos yeux ! En effet, si vous n’y prenez pas garde, le soleil peut être très nocif pour
vos yeux. Pour vous protéger, les lunettes de soleil sont devenues des incontournables de la panoplie du triathlon... à condition
qu’elles soient fiables (normes CE) et adaptées à votre vue comme à votre pratique.
Texte by Jacvan, photo Fotolia@droits-réservés
74
TRI
hebdo
vec la récente éclipse qui s’est produite
dans notre ciel, les médias n’ont eu de
cesse de nous rappeler qu’il était impératif
de ne pas admirer ce phénomène sans une protection particulière. Mais au-delà de ces événements
qui ne se produisent que sur des cycles longs voire
parfois ancestraux, nous avons parfois tendance
à oublier que le «capital soleil» dont dispose nos
yeux n’est pas illimité. Comme pour notre peau,
les yeux disposent de filtres naturels contre les
rayons du soleil. Cependant ces filtres ne sont
pas surpuissants et en cas d’exposition prolongée qui peut être liée à un entrainement long ou
à une course sur des distances XL, les ultraviolets
peuvent endommager tous les tissus de l’œil : cornée, cristallin et rétine.
Les méfaits du soleil sur les yeux peuvent être
multiples : il peut s’agir d’une augmentation de
la propension à certaines maladies comme les
conjonctivites ou tout autre inflammation oculaire
comme les kératites. Le soleil provoque aussi un
vieillissement prématuré des yeux et augmente
tout risque de dégénérescence précoce avec pour
effet une perte de la vision.
Certaines personnes sont très sensibles à la lumière et ne peuvent pas se séparer de leurs lunettes même par temps couvert en raison de la
forte réverbération qui les éblouissent de la même
manière qu’un soleil à son zénith. Même si vous
n’êtes pas sensibles à ce type d’éblouissement, il
faut cependant suivre cette pratique ! Ce n’est pas
parce que vous n’avez pas de sensibilité particulière à la luminosité que vos yeux s’en retrouvent
moins exposés. Ils le sont tout autant et les risques
restent inchangés. Les lunettes de soleil doivent
devenir un incontournable de votre sac de sport,
même par temps couverts puisque les ultraviolets
traversent les nuages.
Sans forcément devoir investir dans des lunettes
affichant un prix élevé (sauf si c’est votre choix,
pour une question de design ou autre), il est important néanmoins de bien choisir ses lunettes de
soleil.
Tout d’abord, concernant votre santé oculaire,
il faudra veiller à ce que la paire de lunettes que
vous envisagez d’acheter soit conforme à la régleTRI
hebdo
75
LE DOSSIER DU MOIS
mentation européenne. C’est un minimum. Sans
cette garantie, il pourra se révéler plus dangereux
de porter des lunettes que de rester les yeux nus.
Les lunettes ne sont pas des accessoires de mode,
même s’ils peuvent tout à fait donner un look. Si les
verres proposés ne sont pas conformes à la norme,
la simple teinte peut couper la sensation d’éblouissement. De fait la pupille se dilate et laisse plus facilement entrer... les ultra-violets !!
Quelques conseils :
Si vous vous entraînez sur le bord de mer (soit à
l’année soit pendant vos vacances) n’oubliez pas
que le sable comme la mer réfléchissent respectivement 20 % et 10 % des rayons du soleil. Surtout,
pensez à mettre des lunettes de soleil ! Dans les
76
TRI
hebdo
situations de surexposition comme les sports nautiques ou à la montagne, portez des verres solaires
polarisants qui atténuent en plus les reflets parasites du soleil qui sont souvent très gênants voir
même dangereux (obstacles flottants sur l’eau, crevasses, etc.).
De plus en plus de marques de lunettes de natation
proposent d’ailleurs des verres polarisés. Il s’agit là
d’une véritable révolution pour la protection de
nos yeux tout en proposant un confort inégalé.
Ne jamais regarder le soleil en face, même avec
une protection. Ce type de pratique peut conduire
à des lésions oculaires parfois irréversibles.
Enfin, vous devez opter pour une paire adaptée
à votre pratique. Vos lunettes doivent non seuleTRI
hebdo
77
LE DOSSIER DU MOIS
ment être à votre vue mais également rester parfaitement en place pendant votre séance vélo ou
course à pied tout en laissant circuler l’air pour
éviter que la buée ne se forme.
Ainsi au-delà du look il est impératif d’essayer ses
lunettes de soleil avant de les acheter et il faudra
veiller à que votre achat respecte plusieurs critères :
- conformes aux normes CE et avec le bon indice
de protection contre les UV : depuis 1995, une réglementation européenne garantit leur pouvoir
filtrant. Il faut donc choisir des verres estampillés
CE suivi d’un chiffre de 0 à 4 indiquant le degré de
protection.
Au plus l’indice est élevé et au plus le verre sera
foncé.
#Classe 0: verre clair ou très légèrement teinté.
Ce sont en général les lunettes de «confort esthétique». Cette catégorie de filtration est très légère
et ne permet pas de se protéger efficacement du
rayonnement ultra-violet en cas d’exposition à une
luminosité forte.
#Classe 1: Verre légèrement teinté.
Ce type de protection solaire est recommandé pour des situations d’ensoleillement atténué,
comme par exemple en hiver ou par temps très
gris. Cet indice n’est pas conseillé pour une exposition massive à de forts rayonnements du soleil.
#Classe 2: Verre moyennement teinté.
Cette protection solaire sera efficace dans des situations d’ensoleillement moyen.
#Classe 3: Verre foncé.
Cette protection solaire est efficace dans des situations de forte luminosité solaire : à la mer, à la
plage, ou pour les sports d’hiver.
78
TRI
hebdo
L’indice 3 bloque 100 % des ultra-violets.
C’est l’indice le plus courent et généralement le
plus recommandé pour sa poylvalence.
#Classe 4: Verre très foncé.
Cette protection solaire est indiquée en cas de
luminosité solaire extrême comme par exemple
pour l’alpinisme sur les glaciers ou en haute montagne car la luminosité est décuplée par la réverbération sur la glace et la neige.
La protection indice 4 est interdite pour la
conduite automobile car vous ne verrez plus rien
si vous passez sous un tunnel. Elle n’est donc pas
conseillée non plus pour la pratique du vélo.
- La monture : pour faire du sport, mieux vaut
veiller à prendre une monture dédiée à la pratique
sportive. Elles sont généralement légères. En outre,
attention aux traitements anti-buées. Ces derniers
s’altèrent avec le temps. Il faudra donc privilégier
des verres aérés soit par des petites encoches soit
par une monture légère voire inexistante sur le
côté des verres. Pour permettre cette circulation
de l’air, les montures ne devront pas coller au visage mais seulement être posées.
Pour le vélo, la plupart des sportifs optent pour des
montures qui n’englobent pas tout le verre. C’est
un moyen d’élargir le champ de vision notamment
en position aérodynamique. Ne pas hésiter à simuler la position cycliste lors de l’essayage...
Enfin, ne regardez pas le soleil lorsque vous essayez une paire de lunettes, cela ne sert à rien (à
moins que ça soit une pratique courante chez vous
de regarder le soleil, au quel cas, il faudra bannir
cette pratique nocive pour vos yeux) ! Les lunettes
servent à nous protéger contre les UV et à couper
la luminosité et la réverbération pas à occulter le
soleil...
TRI
hebdo
79
LE DOSSIER DU MOIS
LE DOSSIER DU MOIS
Il existe de nombreuses marques de lunettes et modèles. Il aurait été très difficile de vous présenter toutes les gammes et nouveautés existantes sur le marché et notre magazine aurait vite tourné au catalogue. Nous avons donc
décidé de vous présenter les lunettes de la marque Ryders arrivée sur le marché français il y a quelques mois et encore peu connue dans le monde du triathlon. Nous avons également opté pour un modèle de la marque Tifosi
dédiée aux cyclistes presbytes.
Ryders, la marque numéro 1 au Canada
Ryders est une marque de lunettes qui s’est essentiellement spécialisée dans deux disciplines sportives : le ski et le VTT. Depuis quelques mois, la marque a débarqué en France et compte bien séduire le public tricolore comme
elle a su séduire les sportifs canadiens puisque le fabricant y est devenu numéro 1.
Il est très difficile de ne vous présenter qu’un seul modèle car la marque propose sur son site près de 80 modèles différents. Une large gamme qui devrait permettre à chacun d’y trouver son bonheur. Nous avons retenu deux
modèles qui ont particulièrement du succès notamment chez les triathlètes.
Modèle CALIBER
Le Caliber est doté d’une géométrie optimisée
de la lentille pour une couverture complète et un
grand champ de vision. Des extrémités minces et
flexibles et des plaquettes hydrophiles assurent
un confort à long terme et une stabilité antidérapante.
Les verres sont en polycarbonate ce qui les rend
à la fois légers et solides. Du polycarbonate fondu est injecté dans le moule afin d’éliminer également la distorsion pour une meilleure vision mais
aussi plus de confort et moins de fatigue oculaire.
Monture en TR90 de Suisse : Issu de la technologie suisse, ce thermoplastique est le matériau que
nous utilisons pour toutes nos lunettes de soleil (à
Modèle SABER
l’exception de celles qui ont une monture métallique). Sa très grande flexibilité, sa solidité et sa
légèreté en font un matériau parfait pour des lunettes de performance.
NB : cette monture peut recevoir des lentilles de
prescription selon votre prescription et les possibilités de votre fournisseur de lentilles. peut demander un taillage à 5 axes
Existe en plusieurs coloris ainsi qu’en verres interchangeables ou photochromiques
Prix : de 59.90 à 89.90€ (selon les verres choisis)
Cette paire de lunettes qui se décline avec verres
interchangeables comme photochromiques ne
pèse que 24 grammes. Cette légèreté associée à
un design aéré et épuré raviront les triathlètes en
quête d’un modèle sobre mais performant.
Existe en plusieurs coloris ainsi qu’en verres
interchangeables, polarisés ou photochromiques
Prix : de 79.90 à 89.90€ (selon les verres choisis)
Tyrant 2.0 de TIFOSI
Fondée en 2003, la marque TIFOSI s’adresse avant
tous aux cyclistes. Pour son dernier modèle, le fabricant a décidé de s’adresser à une cible bien
particulière de sportifs : les cyclistes presbytes.
De prime abord, la presbytie semble moins handicapante que la myopie pour faire du vélo. Néanmoins, elle peut se révéler bien gênante quand il
s’agit de regarder son compteur ou sa montre... S’il
80
TRI
hebdo
faut forcer sur sa vue ou ajuster sa distance pour
parvenir à lire les données, cela peut effectivement
très vite devenir handicapant. C’est dans ce cadre
que TIFOSI a sortie son modèle Tyrant. Son secret
? avoir placé deux inserts loupes grossissants (+2.0
/ +2.5) sur les verres en polycarbonate. Certains de
nos rédacteurs souffrant de cette problématique
ont donc bien volontiers acceptés de se prêter au
TRI
hebdo
81
LE DOSSIER DU MOIS
test. Au niveau de la lunette, son look moderne et
design en font des lunettes de premier choix pour
faire du vélo. Les branches latérales et les pads de
nez sont ajustables et antidérapants pour un meilleur maintien. Avec des verres aérés et son moule
enveloppant, c’est le modèle phare des cyclistes :
pas de buée, pas de gêne liée à une monture trop
proéminente... Leur légèreté leur donne un atout
supplémentaire.
tion première. Le contrat est donc rempli.
En revanche, cette lunette a été pensée pour le vélo
et se révèlera donc beaucoup moins performante
sur la course à pied où le positionnement est différent. Mais il est vrai également que la presbytie est
beaucoup moins gênante sur la course à pied qu’elle
ne l’est à vélo.
Côté prix, cette paire de lunettes reste tout à fait
Et quand est-il des inserts loupes ? le résultat est abordable avec ses 49,95€. Un très bon rapport quabluffant. Il faudra néanmoins quelques minutes lité / prix pour un produit technique.
pour s’habituer à cette lunette pour lire par les inserts loupes qui se trouvent tout en bas des verres. Plus d’infos sur : www.alibabike.com
Mais le résultat est là, plus besoin de forcer sur sa
vue pour lire son compteur... c’est bien là leur voca-
82
TRI
hebdo
TRI
hebdo
83
COUP DE COEUR MATOS
Mini pompe EZ HEAD
BETO lance la mini pompe EZ HEAD à système de verrouillage automatique. Une mini pompe performante simplifiant au maximum
l’usage de la pompe à vélo.
L’embout est vraiment très pratique. Pas la peine
de se poser la question de savoir quel type de valve
est utilisé, on passe de la presta (route) à la shrader (VTT) simplement en changeant de côté. Rien
à démonter, à visser, très agréable sur le bord de
la route de ne rien avoir à bricoler. Concernant le
gonflage en lui même, le système de verrouillage
est très efficace, la tête tient en place sur la valve
sans effort et durant toute la période de gonflage,
même lorsque l’on atteint les plus hautes pressions. Annoncé capable d’atteindre les 8 bars, nous
dirons que c’est assez aisé jusqu’à 6 bars, mais que
l’on arrive à la limite donnée avec un peu de patience. La manoeuvre est facilitée par la poignée
en T qui permet une meilleure prise et plus de
puissance dans votre mouvement.
la pompe sur un des porte-bidon. Une très bonne
solution pour être certain de ne pas rester sur le
bord de la route!
Plus d’infos sur : www.bike-original.com
Enfin à seulement 120 grammes grâce à sa
construction en aluminium, la pompe est très légère et facilement transportable sur son vélo. Un
kit de montage est d’ailleurs prévu pour installer
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COUP DE COEUR MATOS
Cycling
Nous mettons à l’honneur une marque Française dans notre coup de coeur, le fabriquant de roulements ceramiques Cycling Ceramic. Ces nouveaux roulements de haute qualité ont fait parler d’eux ces derniers mois... Le team cycliste IAM est équipé. De même
qu’un nouveau record de l’heure a été établi par Matthias Brändle, avec un vélo totalement équipé par Cycling Ceramic.
C’est notre coup de cœur matos du mois.
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La qualité unique et inimitable.
Malgré les centaines de solutions existantes sur le
marché, CyclingCeramic a composé les meilleurs
roulements en utilisant des composants de haute
qualité. La gamme s’étend sur des roulements
compatibles avec la plupart de vos boîtiers de pédalier, moyeux de roues et galets de dérailleur. Ces
roulements vous offriront une friction faible, un
meilleur transfert de puissance et amélioreront
leur longévité.
Innovation dans le monde du roulement.
Contrairement à ce que l’on pense, tous les roulements céramiques ne se valent pas. Les billes céramiques étant les matériaux les plus durs au monde
après le diamant, les bagues aciers recevant les
billes céramiques s’usent à très grande vitesse.
C’est à partir de ce constat que CyclingCeramic a
décidé de développer un alliage visant à améliorer
la qualité des roulements utilisés. Nommé RIDE (=
Revêtement Innovant à Dureté Extrême).
Les meilleures billes pour les meilleurs roulements.
Les billes CyclingCeramic sont en Nitride de Silicium avec une finition de grade 5. Elles sont 153%
plus lisses, 214% plus dures et 42% plus légères que
des billes acier utilisées dans la majorité des vélos.
Les courses prouvent la durabilité.
Une série de tests a montré que ces roulements
étaient 3 à 4 fois plus durable que les roulements
d’origine en acier dans les vélos. Cela est dû au fait
que Cycling Ceramic a choisi les meilleurs éléments pour assembler ses roulements. Cette qua-
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COUP DE COEUR MATOS
COUP DE COEUR MATOS
contre parle d’elle même! Après 6 mois d’utilisation, rien à signaler, les galets tournent toujours
aussi bien.
Plus d’informations : http://www.cyclingceramic.
fr/#!galet-de-derailleur/cn6h
Roulements pour roue
lité permet d’obtenir une meilleure longévité. Elle et la fluidité semble toujours identique aux preest sans cesse en développement pour suivre son miers jours. Aucune reprise d’un quelconque jeu
temps et toujours proposer le meilleur.
n’a été nécessaire, aucun craquement dans le pédalier non plus.
Plus d’informations : http://www.cyclingceramic.
Les roulements CyclingCeramic permettent une fr/#!boitier-de-pedalier/cj3p
meilleure transmission de puissance et économisent votre énergie. Ils ont été dessinés pour of- Galets de dérailleur
frir un ensemble léger et permettre une bonne protection contre la saleté. Tous les roulements sont L’avis de la redac :
assemblés à la main dans un atelier en France!
Peut être l’élément
qui nous a le plus
Boîtier de pédalier
bluffé! Lors du changement, nous avons
L’avis de la redac fait tourner les galets
: Nous ressentons d’origine et les Cyréellement une plus cling Cermaic dans
grande fluidité dans nos mains, la diffénotre coup de pédale, rence est impressionc’est assez agréable! nante. Quand le galet
Après plus de 6 mois, d’origine tourne une
dont un hiver avec ou deux secondes, le
quelques sorties plu- Cycling Ceramic tient
vieuses, aucun entre- pas loin d’une bonne
tien n’a été nécessaire minute. La vidéo ci
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L’avis de la redac : Certainement le poste le plus
délicat. Pour les installer d’abord, la mise en place
n’est pas aussi simple que pour des galets par
exemple.
Il faudra pour la plupart d’entre vous passer par
un vélociste. Sur le ressenti ensuite, le contact est
moins direct qu’avec le boîtier de pédalier, difficile
donc de ressentir une différence flagrante en roulant.
Par contre encore une fois, après 6 mois, dont un
hiver un peu compliqué, aucune maintenance né-
cessaire, et des roulements toujours aussi fluides
qu’au premier jour.
Plus d’informations : http://www.cyclingceramic.
fr/#!paire-de-roues/civd
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TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
Combinaison Vanquish
by Zone 3
Introduction
Zone 3 débarque en France cette année. La
marque propose une multitude de combinaisons
en néoprène, toutes les gammes sont disponibles,
de la combinaison pour débuter à la combinaison
ultra haut de gamme pour les athlètes en quête de
Zone3 Vanquish
En 2014, le magazine 220 Triathlon a testé la Vanquish face à 14 autres combinaisons de marques
différentes. La Vanquish est sortie grand vainqueur de ce test avec 92% de votes pour ce modèle, ce qui est également le meilleur score obtenu
par ce magazine tous tests confondus. La Vanquish
semble donc faire l’unanimité chez les triathlètes !
La Vanquish peut aussi bien être le choix des athlètes professionnels que des nageurs les moins
performance comme Tyler Butterfield ! En outre,
tous les modèles de la marque sont déclinés en
version homme et femme. Ces dames auront donc
le même éventail de choix que les hommes. Pour
ce test, c’est le modèle Vanquish qui nous a été envoyé, soit le modèle haut de gamme « abordable »
de la marque.
expérimentés, et semble correspondre à chaque
besoin. Les athlètes des distances Ironman apprécieront le confort extrême et la souplesse au
niveau des épaules, les spécialistes des courtes
distance sa vitesse, sa flottabilité et son extrême
rapidité lors des transitions.
Sur le papier, cette combi semble donc être un
modèle ultra polyvalent, aussi bien en terme de
distances de course que de niveau du nageur. Et
avec un choix parmi 9 tailles différentes, toutes les
morphologies devraient être comblées.
Ce mois ci, nous avons testé la combinaison Vanquish de Zone3, LA combinaison pour tous ?
Test réalisé par Sébastien RODRIGUEZ et Alain SCHNEBERGER
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TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
tués d’une combinaison de trois matériaux différents, chacun avec une épaisseur de 5 mm qui est
le maximum autorisé par les règlements ITU. Ces
panneaux sont:
- Les panneaux latéraux de la construction de NBR
conçus pour fonctionner à l’unisson avec le panneau de flottabilité dans la poitrine. NBR est un
matériau super dynamique qui est couramment
utilisé dans les gilets de sauvetage. Ce matériau est
pris entre deux couches de néoprène pour assurer
la portance maximale dans l’eau
- Matériaux Aerodome utilisés sur les parties avant
des hanches aux genoux pour aider à soutenir les
muscles de la jambe. Ce matériau est conçu avec
des bulles d’air situées entre les couches de tissu produisant jusqu’à 30% de plus de flottabilité
qu’un néoprène classique.
- 39 cellules SCS néoprène utilisé sur les fessiers,
encore une fois avec une épaisseur de 5 mm.
7- Pro Speed CuffsTM : sur les bras et les jambes
pour retirer la combinaison à toute vitesse lors des
transitions. Ce système vous permet d’économiser
un temps précieux sur les courses !
8- Conception avec col en V : Design qui maintient
la combinaison en position sur les côtés, et permet
un ajustement plus bas et plus confortable en gardant la combinaison loin de la pomme d’Adam.
9- Zip inversé pour des transitions rapides et pour
éviter tout risque de se voir ouvrir la combinaison
pendant la natation
10- Travail graphique sur le néoprène pour un
look exclusif !
Construction de la Vanquish
Caractéristiques techniques
1- La combinaison est conçue pour être le plus
flexible possible aux niveaux des épaules, des bras,
du dos… Combinée avec l’utilisation des matériaux
garantissant la meilleure flottabilité au monde au
niveau des hanches des cuisses, des fessiers…
2- Une seule pièce très fine relie les deux mains en
passant par les épaules. Vous sentez la différence
dès que vous enfilez la Vanquish. Ceci assure une
flexibilité maximale, un rendement supérieur, une
économie d’énergie et la réduction du risque de
blessures. Ce panneau ne fait que 1.5mm d’épaisseur !
3- Utilisation de ce même matériau à travers les
omoplates et sous le bras vers le bas à la hanche.
Cela aide vraiment à maximiser la propulsion et
assure un excellent roulis
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4- Sensory Catch panel : Tissu Aeroforce sur les
avant-bras pour améliorer la sensation de prise
d’eau. Plutôt que du néoprène, la Vanquish utilise
une double couche de lycra hydrofuge. Cela réduit
la fatigue des bras puisqu’il n’y a pas de résistance
dû à la flottaison du néoprène. L’eau ne pénètre
pas, mais vous ressentez la fraîcheur sur l’avantbras, donnant des sensations d’appui sur l’eau plus
naturel, comme si vous nagiez sans combinaison.
5- Un panneau de 3mm d’épaisseur sur la poitrine
augmente encore la flexibilité de la Vanquish et
permet de libérer la cage thoracique pour une
meilleure ventilation. Cette zone est également
équipée d’un panneau de flottaison de 5mm. La
construction de ces deux panneaux est novatrice
et permet de faciliter la stabilité de tout le corps
durant le roulis entre deux coups de bras.
6- Les zones de la hanche et du bassin sont constiTRI
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TEST MATERIEL
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A l’eau !
des combinaisons du marché, toutes marques
confondues.
Pour ce test, nous avons fait appel à un spécialiste de la natation, puisque c’est un entraîneur
du cercle des nageurs d’Antibes qui a nagé durant
un mois avec la Vanquish de Zone3. Cependant,
notre testeur du mois est également très proche
du triathlon puisqu’il encadre également la partie
natation lors des stages Tritraining, lors desquels
il aura eu toutes les conditions pour tester cette
combinaison de long en large !
A l’eau maintenant, les tests auront été réalisés en
Méditerranée, dans des eaux assez calmes mais relativement fraîches (entre 15 et 18 degrés). A ces
températures, la protection thermique aura été
largement suffisante pour tenir plus d’une heure
dans l’eau. Les séances réalisées ont été mixtes, allant de longues séances en endurance à des courtes
séries de sprint.
Et avant de nager, il faut enfiler cette Zone3. La
Vanquish se montre très simple à enfiler, en particulier au niveau des jambes. Le haut du corps se
met en place assez facilement également, mais il
sera bien plus pratique de se faire aider pour enclencher la fermeture éclair dans le dos. Ce « problème » est toutefois assez général sur l’ensemble
Les sensations de glisse en crawl sont vraiment
excellentes, la flottaison est parfaite, le corps bien
gainé, on ressent vraiment que l’on tient sans effort
une position parfaitement droite sur l’eau. Le roulis semble également facilité par la combinaison,
on peut aller chercher très loin devant sans avoir
la sensation de se désunir. Pour le reste, la Vanquish se laisse complètement oublier, les mouve-
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TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
tir ses prises d’eau, exactement comme lors d’une
nage sans combinaison. Ces prises d’appui améliorée et le parfait alignement du corps rendent
chaque coup de bras très efficace, le rendement en
est amélioré.
Le seul bémol relevé par notre testeur, un col un
tout petit peu trop épais pour lui qui se ressentais
lors de la recherche de direction. Son conseil pour
les séances longues, ne pas oublier de mettre un
peu de vaseline sur le cou, mais là encore c’est une
remarque assez générale pour ce genre de produits.
ments sont extrêmement fluides, sans résistance,
aucune pression ou lourdeur ne se fait ressentir
sur les épaules ou les bras, même après presque
1h de nage en continu. Les panneaux sur les avantbras donnent une impression étrange au départ,
il s’agit en fait d’un lycra à la place du néoprène
permettant de réduire la flottaison et donc d’accélérer les mouvements de bras sous l’eau. Ces panneaux laissent aussi passer légèrement le froid, on
ressent l’eau presque comme si l’on nageait sans
combinaison, sans pour autant que celle-ci ne
pénètre. Si cette sensation est assez déroutante
au début, c’est en
fait très
agréable,
cela permet de
réellem e n t
re s s e n -
Pour notre testeur, le bilan est donc très positif,
avec une combinaison adaptée à toutes les températures et offrant des sensations de nages très
agréables !
Conclusion
Zone3 a sorti une combinaison de haut niveau par ses performances et pour son incroyable polyvalence. Elle se montrera
à l’aise sur toutes les distances, et fera le bonheur de tous les
styles de nageurs, des débutants aux plus confirmés. Disponible à partir de 550 euros en France, elle reste très bien placée pour une combinaison haut de gamme. A noter, il existe
un modèle encore plus abouti chez Zone3 pour les adeptes
des longues distances !
Retrouvez plus d’information sur cette Vanquish et sur les
autres modèles de Zone 3 :
http://www.racezone3.com/
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TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
Rio LD Aero
by Kiwami
Pourquoi une Rio LD Aero?
Kiwami présente son dernier modèle de la gamme
RIO, une trifonction avec manches, dont la coupe
a demandé plusieurs mois de mise au point : le
RIO LD AERO.
L’aérodynamisme est optimal en position de
contre-la-montre grâce aux manches qui s’arrêtent juste au dessous des coudes. Le vent glisse
alors sur les bras et les épaules couverts d’un tissu
léger et hydrofuge: la résistance à l’air est diminuée par rapport à la peau.
La trifonction est très bien ajustée et le tissu extrêmement élastique s’adapte à toutes les morphologies. Le grand zip frontal facilite l’enfilage et la
sortie de la tenue.
Ce mois-ci, nous avons testé la toute dernière trifonction de Kiwami, découvrez la Rio LD Aero.
Testé par Sébastien RODRIGUEZ, photos Jacvan©droits-réservés
Introduction
Il ne vous a certainement pas échappé cette nouvelle tendance chez les pros depuis maintenant
deux ans, le port de tenues avec manches sur les
triathlons longue distance en particulier. C’est assez nouveau, à l’encontre du style du triathlète avec
ses débardeurs... Dans ces conditions il devient difficile de différencier désormais un triathlète d’un
cycliste sur son vélo ! Si l’an dernier cette « mode
» restait assez limitée, avec la victoire écrasante
de Kienle à Kona en 2014, en particulier grâce à
un vélo monstrueux, équipé de ces nouvelles tri98
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fonctions à manche, en 2015 tous les meilleurs en
portent ! C’était le cas de Frederik Van lierde lors
de sa domination en Afrique du Sud (pourtant réticent l’an dernier), mais également de Frodeno plus
récemment à Barcelone.
Kiwami ne pouvait bien évidemment pas passer
à côté de cette nouvelle tendance. Pour cela la
marque Française est partie d’un de ces modèles
les plus aboutis, la gamme Rio, pour en faire une
trifonction à manches plus aérodynamiques, peut
être la nouvelle référence sur longue distance ?
Pourquoi être reparti sur les
bases d’une RIO ?
Avec la Rio LD Aero, Kiwami apporte un gain au
niveau aérodynamique à sa tenue, mais n’oublie
pas qu’elle reste destinée aux athlètes longue distance, avec de réels besoin de confort et de ravitaillement. Le dos en tissu filet aéré facilite la ventilation tout en protégeant du soleil. La présence
de nombreuses poches dorsales et sur les jambes
en font une trifonction idéale pour les moyennes
et longues distances, de même que la chamoisine
double densité structurée hyper confortable. Sans
nul doute une nouvelle bête de course développée
par l’atelier de Montardon où Kiwami invente tous
ces modèles.
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Séchage rapide dès la sortie de l’eau;
Tissu hydrofuge ultra léger; manches ajustées
et souples, longues jusqu’au coude;
Galon en silicone anti-recul sur la cuisse,
confortable et non compressif
Chamoisine “DUAL PAD”, structurée et renforcée
pour un confort maximal
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Respirabilité incomparable en CAP et vélo
grâce à son dos en tissu mesh aéré;
Zip frontal grande ouverture
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Poches-gel sur le bas des cuisses
Poches ergonomiques sur les hanches
Panneaux sublimés en un design graphique original.
Le test
Inutile de s’attarder sur l’aspect RIO de cette
trifonction. Kiwami et ce modèle ont déjà plus
que fait leurs preuves, et cette nouvelle RIO est
de la trempe de ses prédécesseurs. La qualité et
les finitions sont irréprochable. Techniquement,
les modèles RIO sont très évolués, les textiles
parfaitement choisis et de très haute qualité,
hydrofuges, compressifs, dos aéré… confort et
performances assurés. Les nombreuses poches
sont également très bien pensées, très pratiques
pour les parties cyclistes (dos), comme pour les
parties pédestres (cuisse). Enfin, la chamoisine
est un modèle déjà bien réputé chez Kiwami. Bref,
aucune surprise avec cette trifonction, on retrouve
tout ce que l’on a l’habitude de trouver sur une
trifonction haut de gamme de chez Kiwami.
La nouveauté ce sont les manches, et c’est
évidemment sur ce point que nous allons nous
attarder. Gagner en aérodynamisme, voila pour la
théorie. Cependant la performance sur le terrain
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est toujours un peu plus complexe, elle nécessite
parfois des compromis.
Vous pouvez avoir le matériel le plus performant
existant sur le marché, si vous n’êtes pas bien
dedans, les résultats ne seront pas au rendez-vous.
Et en triathlon, les compromis sont d’autant plus
complexes qu’il y a trois sport, avec trois besoins
bien différents à prendre en compte. Avec cette
Rio LD Aero, on a compris l’intérêt à vélo, ce
tissu supplémentaire vous fera gagner quelques
Watts, assez négligeable pour certains, carrément
indispensable pour les plus compétiteurs ! Ce n’est
pas pour rien si tous les top pro du longue distance
en portent cette année...
Encore faut il que ces rajouts ne viennent pas trop
gêner en natation et en course à pieds, quel intérêt
de gagner un peu à vélo si cela nous fait perdre
autant dans les deux autre disciplines ? Voilà donc
l’aspect intéressant de ce test, l’utilisation de la rio
LD Aero dans les trois disciplines du triathlon.
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COUP DE PROJO
COUP DE PROJO
Natation et vélo validés, il ne reste que la course
à pied. Là encore, on pourrait avoir quelque
réticence à avoir les bras et surtout les épaules
couvertes. Nous avons tenu à tester la rio LD sur
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Dernier point, le cas des compétitions où la
combinaison serait interdite durant la natation,
comme à Kona. Vous n’aurez alors pas le droit
de porter cette trifonction, ou du moins pas les
manches. La Rio LD Aero est équipée d’une large
fermeture éclaire frontale qui permet de l’enfiler
assez rapidement, pour ces (rares) compétitions, il
est alors tout à fait envisageable de nager avec cette
Kiwami sous une speed suit sans enfiler le haut.
Vous n’aurez alors qu’à finir d’enfiler la trifonction
à la transition. Les parcs à vélo sont souvent très
longs, vous pourrez réaliser cette opération tout
en courant vers votre vélo pour une perte de temps
réduite au minimum.
Conclusion
Comme nous en avons l’habitude avec Kiwami,
cette nouvelle trifonction Rio LD Aero est de très
haute facture. Nous pensons que nous sommes
actuellement dans une phase de transition pour le
triathlon, pour le moment ce genre de tenue est
«réservé» à une élite, aux athlètes à la recherche
du moindre gain chronométrique. Mais comme
toujours, à force de les voir portées par les pro, cela
deviendra la norme, et tous les triathlètes finirons
vraisemblablement épaules et bras couverts d’ici
quelques années. Si les plus rapides y verront avant
tout un avantage dans leur performance, les moins
LE TEST EN VIDEO
Et ça commence par la natation. Nous ne parlerons
uniquement que de natation avec combinaison,
c’est-à-dire avec la trifonction sous le néoprène. La
raison est simple, si la combinaison est interdite,
les manches le seront aussi. Vous ne nagerez donc
jamais uniquement avec la rio LD Aero. A première
vue, un rajout de textile sur les épaules, les bras,
n’est pas forcément bon signe quant à la liberté de
mouvement pour une nage efficace et sans gêne.
Le textile est en fait extrêmement extensible et
souple, il ne procure pas le moindre sentiment
de résistance lors de la nage, même sur les
séances les plus longues. De plus, cette souplesse
et cette extensibilité font que la rio LD Aero
s’adapte parfaitement à votre morphologie et vos
mouvements. Les manches restent parfaitement en
place, exactement comme vous les aviez positionné
au départ. C’est un point très important, pour qu’il
y ait un gain aéro à vélo, il faut absolument éviter
au maximum tout plis et toute imperfection, la
surface en contact avec l’air doit être la plus lisse
possible. C’est bien le cas avec cette Kiwami.
tout type de séances : du long footing à la séance
de VMA. Sans surprise, cette Kiwami n’a jamais
posé le moindre soucis. Mieux, nous y trouvons
même un avantage sur les longues distances : la
protection au soleil. Combien d’entre vous ont fini
leur Ironman les épaules complètement cramées ?
Même si elle n’as pas été développée dans ce but,
la Rio LD Aero possède également cet avantage de
cacher votre peau des attaques du soleil. Quand on
sait le temps passé à vélo et en course à pied sur un
Ironman, souvent courus sous forte chaleur, c’est
un aspect non négligeable !
rapides, auront tout intérêt à les adopter également
pour protéger leur peau contre le soleil !
Cette nouvelle Rio LD Aero est disponible à partir
de 219€ et se décline pour le moment en deux
coloris, la version « France » testée, et un modèle
plus sobre à base de noir.
Plus d’informations :
http://kiwami.fr/e-shop/en/kiwami-shop/238trifonction-kiwami-triathlon-rio-ld-aero.html#/
taille-xxs/coloris-black_red_white
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