Étude Macroéconomique

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Étude Macroéconomique
Étude Macroéconomique
Quatrième Trimestre 2009 No. 19
Le taux d’intérêt de la Banque
d’Israël
est
exceptionnel
en comparaison du niveau
international de l’inflation et
de la croissance.
Israël
L’inflation en Israël sur la base des 12 derniers mois
a atteint un niveau de 3,1% en août, un taux qui est
largement plus haut que celui enregistré dans les
autres pays développés. De plus, la récession en
Israël a été plus faible, en comparaison à d’autres
pays. Malgré cela, le niveau de taux d’intérêt de
la Banque d’Israël est parmi les plus bas des pays
développés.
Ces données sont présentées dans le diagramme
joint. Il décrit l’inflation sur l’axe horizontal et le taux
de la Banque Centrale sur l’axe vertical. La courbe en
rouge représente la relation non-linéaire entre le taux
de la Banque Centrale et l’inflation (ci-après, nommée
“courbe de référence“). Dans les pays ayant une
Australie
inflation relativement faible (Japon, Chili, Canada et
Suède), le taux d’intérêt des Banques Centrales est
bas et proche de la “courbe de référence“. Dans les
pays subissant une inflation plus forte (Israël, Corée
du Sud, Nouvelle-Zélande et Australie), il existe un
degré plus grand dans la dispersion des niveaux de
taux d’intérêt. Pourtant dans la majorité de ces pays,
le taux d’intérêt est plus fort que celui dérivé de la
“courbe de référence“, Israël se distinguant avec un
taux relativement bas.
Corrélation entre les taux d’intérêts de la BCE et les
taux d’inflation en année glissante
Japon
Canada
Israël
Corée du Sud
BCE
Nouvelle-Zélande
Australie
Norvège
Taux de la Banque Centrale - en %
Nouvelle-Zélande
RoyaumeUni
Corée du Sud
Taux d’inflation en année glissante
BCE
Chili
Etats-Unis
Japon
Norvège
Israël
Royaume-Uni
Canada Suède
Inflation en année glissante - en %
Taux d’intérêts de la BCE
Ce résultat se combine avec un certain nombre
d’autres données qui toutes indiquent que la
position monétaire de la Banque d’Israël est
très souple. Ceci se ressent également dans
le taux d’intérêt négatif de la Banque d’Israël.
Le temps de réajustement du taux d’intérêt en
Israël est proche. Dans le cas où les conditions
le permettraient, le taux d’intérêt domestique
atteindra un point culminant de manière
graduelle et modérée jusqu’à ce que celuici affiche de nouveau une valeur positive à
environ 2 à 3%. Dans l’éventualité de conditions
inattendues, une flambée surprise de l’inflation
par exemple, le point culminant de l’inflation
serait atteint plus rapidement et de manière
plus soudaine que ce que le marché prévoit
aujourd’hui.
Par: Dr. Gil Michael Bufman, Economiste, Responsable
Département Economie, Bank Leumi
Les données les plus
récentes font part d’une
stabilisation au sein de la
Zone Euro. La réduction
des inventaires semble
derrière nous après une
contribution largement négative au PIB de
er
ème
trimestre de cette année.
0,7% au 1 et 2
Les indicateurs dans le secteur manufacturier
laissent entrevoir une reconstitution des
stocks, ce qui devrait être un facteur de
ème
semestre 2009. Le retour
croissance au 2
observé de l’activité commerciale mondiale
devrait soutenir la croissance économique
notamment en Allemagne. La combinaison
des réapprovisionnements avec la hausse
des exportations devrait à terme augmenter
l’utilisation des capacités de production. Les
investissements commerciaux devraient donc
augmenter au cours de l’année 2010 en partant
d’un niveau très bas. Les dépenses publiques
devraient contribuer à la croissance en 2009.
La consommation devrait rester faible après
ème
trimestre,
une hausse modeste de 0,2% au 2
due en grande partie aux aides à l’achat dans
le secteur automobile. La vente au détail hors
secteur automobile, reste négative pour le
cinquième trimestre consécutif. Le démarrage
ème
trimestre 2009 confirme cette tendance.
du 3
La hausse du chômage et l’affaiblissement des
indemnisations des employés sont les facteurs
d’une consommation faible. Une hausse de
l’inflation affecte encore davantage le pouvoir
d’achat. Le contexte de déficit est une raison
supplémentaire à une croissance faible : la CEE
estime que le déficit dans la zone Euro atteindra
7,4% en 2010 et la dette publique s’envolera
à un niveau de 82% du PIB, ce qui la situe audessus des limites du Pacte de Stabilité et de
Croissance. Ceci limitera de toute évidence la
capacité des dépenses publiques et pourrait
mener à une charge supplémentaire plus tard
en 2010.
La Banque Centrale Européenne soutient l’idée
que la récession est derrière nous. Cependant, elle
reste prudente quant au retour de la croissance,
idée que nous partageons. La BCE considère
qu’un système bancaire affaibli, le besoin
d’assainir les bilans et la volatilité du cours des
matières premières sont les principaux obstacles.
Considérant ces perspectives, la BCE se voit
obligée de confirmer sa politique d’intervention
dans un futur proche. Parallèlement, elle insiste
sur l’intérêt d’un abandon progressif des mesures
et sur le fait qu’un cadre opérationnel était
suffisamment bien implanté pour faciliter un
retour à la normale. Contrairement aux autres
Banques Centrales, la BCE se montre réticente à
rétablir l’achat de valeurs. Elle s’est concentrée
sur les obligations sécurisées et a implanté une
politique de catalyseur adapté à la demande
réelle. Si des mesures exceptionnelles venaient
à mettre en péril la stabilité des prix, elle se tient
prête à agir immédiatement.
Nous pensons que la BCE tiendra ses positions
en 2010. Nous prévoyons donc que la courbe
de rendement sera relativement forte. La bourse
devrait bénéficier de la baisse de l’épargne,
ème
trimestre 2009. Bien
certainement à la fin du 3
que le marché ait utilisé une partie du bénéfice
de tout nouveau cycle de croissance, la forte
remontée des profits à hauteur de 20% justifie
d’avoir une vision optimiste des marchés. La
réduction des liquidités et la crainte de l’inflation
pourrait cependant mener à une phase de
consolidation.
Par: Esther Meier, gestion de patrimoine, Banque Suisse Leumi
La fin du
Commencement.
Après une baisse du PIB au
cours des quatre derniers
trimestres, le troisième
trimestre 2009 marquera un
tournant et la fin de la plus grave récession depuis
la Grande Dépression. Au cours du trimestre, la
confiance revient, encourageant les analystes
États-Unis
à revoir leurs prévisions de croissance. Elles
étaient autour de 2% en début de trimestre et
sont aujourd’hui plus proches de 3,5%. Cette
amélioration est liée aux initiatives fiscales
et monétaires passées. De plus, le processus
naturel d’érosion de la récession a atteint le
point où la confiance en l’économie a perdu
du terrain. Cet affaiblissement produira au
moins un effet de croissance économique. Au
cours des prochains trimestres, la croissance
viendra des consommateurs qui après avoir
grandement réduit leurs dépenses pendant
le vent de panique, devraient faire un retour
à la consommation dans les prochains mois.
Les entreprises, qui ont réduit leurs stocks,
seront forcées de regarnir leurs rayonnages
puisque les clients vont revenir. Et l’enveloppe
de 800 milliards de dollars injectée par le
gouvernement (dont seulement 50% ont été
dépensés selon les rapports) constituera un
soutien économique complémentaire. Aussi,
consécutivement à une croissance attendue
ème
trimestre 2009, le PIB devrait
de 3,5% au 3
se situer dans une fourchette de 2 à 3% au
cours des trois prochains trimestres. Le point
d’interrogation concerne la capacité de
maintien de cette croissance pour le reste
de l’exercice 2010 et 2011 et la forme qu’elle
prendra: L,U,V ou W.
La Grande Récession
Malgré quelques signes de reprise, la “Grande
Récession“, c’est à dire la période désormais
identifiée, s’étalant de décembre 2007 à juin
2009, restera le symbole d’énormes pertes en
termes d’emploi puisqu’à ce jour, 7,2 millions
de postes ont été perdus et beaucoup d’autres
vont encore disparaitre. En septembre les
Etats-Unis, avec des pertes d’emplois durant
21 mois consécutifs, ont battu leur record
depuis la Grande Dépression, et le taux de
chômage a été au plus haut depuis 26 ans
avec 9,8%, le chiffre officiel du nombre de
chômeurs atteignant 15 millions. Selon de
nombreux analystes, en ajoutant les personnes
sous-employées et démobilisées, le taux de
chômage “officieux“ grimpe de plusieurs
points, portant le nombre de chômeurs à
environ 25 millions. Un contingent de plus
en plus important de personnes sans emploi
limitera la croissance des revenus et agira
comme une entrave à un rétablissement de
la situation. Celle-ci sera également liée aux
finances publiques car les entrées de l’impôt sur
le revenu seront réduites alors que les dépenses
de protection sociale ont augmenté. Cette
courbe négative sera renforcée dans une
économie soumise à un effet de levier inversé
pendant que les consommateurs américains
réduisent leurs dépenses afin de rétablir leur
niveau d’épargne et de patrimoine.
La Dette des Consommateurs.
Beaucoup penseront que l’instabilité des bourses
pendant 11 ans et demi est une raison suffisante
pour espérer une amélioration supplémentaire.
Ils vont se dire : quel est le problème quand on
fait un bond en arrière de 6 ou de 11 ans ? Le
problème selon moi est que le niveau accumulé
de dettes sur la même période est vertigineux.
Pour exemple, la moyenne des crédits immobiliers
et de la dette sur les crédits à la consommation
(environ 13 200 milliards de dollars) des quatre
derniers trimestres en pourcentage du revenu
disponible (environ 10 900 milliards de dollars)
est d’environ 121%. En 2003, ce ratio (8 800
milliards/8 500 milliards de dollars) était de 103%
et en 1998 (5 300 milliards/ 6 600 milliards) il était
de seulement 80%. Essayons de comprendre la
portée du problème : pour réduire la dette de
la consommation à hauteur de 100% du revenu
disponible, il faudrait un remboursement de 2
300 milliards équivalents à 16% du PIB nominal
actuel à 14 200 milliards de dollars. Pour ramener
le ratio dette/revenu disponible à 85% (à un
niveau proche de 1998) il faudrait une réduction
de la dette de 4 000 milliards (soit 28% du PIB
actuel). Je comprends qu’il y ait de multiples
manières de mesurer le revenu, l’épargne, la
dette, etc. et certains pourraient opposer le
fait que les chiffres cités plus haut ne sont pas
extrêmement précis ou pertinents. De plus, la
comparaison suppose que le PIB et les revenus
restent constants. Il n’en demeure pas moins vrai
qu’en observant la tendance qui s’en dégage,
on prend conscience des perturbations. Ceci
constitue selon moi, la raison pour laquelle
malgré la prévision d’un PIB positif au cours des
prochains trimestres, la politique monétaire de
la Fed continue de prévoir une période étendue
de taux exceptionnellement bas.
Par: Bob Giordano, trésorier, Bank Leumi USA
Les informations contenues dans ce bulletin sont basées sur des sources, publications
inclues, que la Bank Leumi le-Israël, ainsi que ses filiales, considèrent comme fiables,
mais pour lesquelles elle n›a pas effectue de vérifications. La Banque ne garantit en
aucune manière leur exactitude ou leur caractère complet. Les opinions exprimées
dans ce bulletin sont sujettes à changement sans avis préalable. Les informations
contenues dans ce bulletin ne sauraient être considérées comme uni incitation à
acheter ou vendre, ou une sollicitation à acheter ou vendre tout titre ou devise. La
Banque et ses filiales peuvent afficher des positions sur des titres ou devises références
dans ce bulletin. Les produits d›investissement qui ne sont pas des dépôts ne sont pas
assures par le FDIC. Ces produits ne sont pas des dépôts ou obligations émis par la
Banquer ou garantis par celle-ci. Ils sont sujets aux risques d›investissement, y compris
de perte possible sur le capital investi.
La Ville Blanche de Tel Aviv
Dans le cadre des célébrations du
centenaire de Tel Aviv, nous sommes heureux
de vous présenter une étape importante de
la fondation et l’architecture de la ville : la
Ville Blanche de Tel Aviv.
Tel Aviv, première ville hébraïque, fut
fondée en 1909. Conçue dans un style
innovant, adaptée aux besoins et aux
modes de vie de ses habitants, ses
conditions climatiques, les lois strictes de
construction, les connaissances techniques
et les méthodes de production de l‘époque
furent utilisées. La Ville Blanche, selon le
vœu de l’architecte Sir Patrick Geddes est
la plus grande concentration de bâtiments
de style international au monde.
Environ 4 000 bâtiments, construits entre
les années 30 et la fondation de l’Etat sont
répartis dans un secteur bordé par Allenby
Street au sud, Begin Road et Ibn Gvirol
Avenue à l’est, la rivière (le Yarkon) au nord
et la mer à l’ouest.
Le Style International
Le “Style International“ fut introduit à Tel Aviv
au début des années 1930 par les architectes
diplômés des écoles européennes dont
l’influence principale était le mouvement
moderne.
Le style moderne, simple et fonctionnel,
dépourvu de décorations qui se retrouve
à travers les balcons, les piliers, les toits en
terrasses et les persiennes, était utilisé dans
la construction d’immeubles de trois ou
quatre étages à raison d’un seul immeuble
par parcelle et enduits d’un plâtre brillant.
Cette technique paraissait plus adaptée à
une ville en plein développement.
Environ 1 000 de ces bâtiments sont utilisés
comme références dans les différents types
de projets d’urbanisation.
Le Contexte Urbain
Les principes d’urbanisation de Tel Aviv
furent déterminés par Sir Patrick Geddes,
un urbaniste écossais recruté en 1927 par
Meir Dizengoff, le premier maire de Tel Aviv.
Les principes d’urbanisation ont déterminé
la nature de la Ville Blanche et forgé le
photographié par: Yoram Segol
paysage urbain tel que nous le connaissons
aujourd’hui.
Ce plan a créé une hiérarchie des axes
urbains en faisant une distinction entre les
axes principaux utilisés pour le transport
et l’accès à la ville et les rues étroites des
quartiers résidentiels. Au milieu de chaque
bloc d’immeubles, Geddes a inséré un
parc ou un bâtiment commun, destiné aux
habitants de chaque bloc. Un centre culturel
était prévu à l’endroit le plus élevé du site,
à l’endroit même où le Habima Center et le
Mann Auditorium furent construits.
La
combinaison
d’une
architecture
moderne et des blocs urbains de Geddes
ont créé une mosaïque de cubes blancs
surmontés de jardins. La proportion de
jardins, de centres commerciaux et de
zones résidentielles calmes ont créé un
équilibre entre une ville verte, les besoins
des habitants et l’activité commerciale et
culturelle qui offre à Tel Aviv une qualité de
vie et des conditions de confort très audessus de la moyenne.
Un Site Classé au Patrimoine Mondial de la
Culture
En juillet 2003, l’UNESCO, l’Organisation des
Nations Unies pour l’Education, l’Information
et la Culture a déclaré ‘La Ville Blanche de
Tel Aviv-Jaffa – site historique et tissu urbain
unique‘ comme faisant partie du Patrimoine
Mondial de la Culture dans le cadre d’une
Convention de Protection du Patrimoine
Mondial de la Culture et de la Nature.
L’inclusion de Tel Aviv dans cette liste reflète
“la valeur unique et universelle de la Ville
Blanche qui nous oblige à la préserver
pour les futures générations.“ (Extrait de
la déclaration : Tel Aviv, site du patrimoine
mondial – UNESCO).
L’agence centrale et administrative de
Leumi se situe dans le centre de Tel Aviv.
Le texte présenté ici est une adaptation du site
Internet de la municipalité de Tel Aviv-Jaffa.
Pour plus d’informations, consultez le site
www.tel-aviv.gov.il.
Israël
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Tel.: +972-3-514-7717
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Rédaction:
Smadar Ilan – Chef du
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