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Université Mohammed V – Rabat Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales-Salé Appel à Communications L’Equipe de Recherche : Entrepreneuriat et Développement Local Organise un COLLOQUE INTERNATIONAL sous le thème : « Développement durable et responsabilité sociétale en Afrique » Lieu : Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales – Salé, Maroc Date : 3-4 Mars 2016 1/5 Université Mohammed V – Rabat Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales-Salé Les débats sur l’environnement et la dimension sociale soulignent clairement que le développement économique à lui seul n’est plus garant d’une prospérité durable. Cela nécessiterait d’associer la croissance économique à la préservation de l’environnement et à la prise en compte des intérêts des parties prenantes (développement durable). Dix ans après le sommet de Rio de Janeiro tenu en 1992, le Sommet Mondial du Développement Durable qui s’est déroulé en 2002 a mis en place les mesures à prendre dans les domaines de l'eau, de la biodiversité, de l'énergie, du commerce et de la gouvernance. Une décennie après, la conférence des nations unis sur le développement durable « Rio +20 » organisée en 2012, fut une autre occasion pour insister sur l’importance du développement durable et l’urgence pour mener de nouvelles politiques en faveur de la durabilité dans des domaines précis à savoir l’eau, l’énergie, les villes, la pauvreté, les océans, etc. D’après les différentes rencontres internationales sur le climat et l’environnement, le développement durable qui cherche à concilier et à chercher l’équilibre entre les trois volets, économique (croissance et développement économique), social (justice et équité) et environnemental (préservation de la nature), ne peut aboutir sans la collaboration des différents acteurs. Dans cette perspective, les entreprises, qui par leurs activités engendrent des externalités positives en contribuant à la création de la richesse et à l’amélioration du bien être social mais aussi des externalités négatives (détérioration de l’environnement : pollution, surexploitation des ressources, etc.) et parfois à l’injustice sociale (discrimination de genre, travail des enfants, non respect de la sécurité et de l’hygiène des employés…). En effet, l’implantation de la logique du développement durable en entreprise s’est matérialisée par l’adoption d’une notion qui traduit cette logique de durabilité à savoir la responsabilité sociale ou sociétale de celle - ci (RSE). Il est à signaler que ce concept est plus ancien que le développement durable, sauf qu’il a pris de l’ampleur avec la médiatisation et l'institutionnalisation de ce dernier au niveau international. Pour de nombreuses entreprises, l’environnement et le social sont devenus une partie intégrante de leurs choix stratégiques et une composante essentielle de leur compétitivité, 2/5 Université Mohammed V – Rabat Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales-Salé performance et durabilité (Boyd, 2001 ; Martinet et Reynaud, 2006), d’où la diversité de travaux ayant répertorié et traité les stratégies de réponse de l'entreprise aux attentes sociales et environnementales. Celles – ci vont de la situation où l'entreprise ne mène aucune action à celle où elle agit au mieux (McAdam, 1973 ; Wilson, 1975 ; Davis et Blomstrom, 1975 ; Martinet et Payaud, 2008). Pour le continent africain, qui réalise ces dernières années des avancées considérables dans différents domaines, le débat public sur le développement durable et la RSE ne cesse de prendre de plus en plus d’ampleur et de se concrétiser par des lois, chartes, labels…et ce grâce aux différents acteurs (gouvernement, société civile, établissements de formation, entreprises…) qui oeuvrent en faveur de leur promotion. Du côté des entreprises africaines, plusieurs d’entre-elles ont adhéré à cette logique du développement durable et ont manifesté leur RSE à travers des dons, des mécénats, alors que d’autres intègrent la RSE au niveau de leur management stratégique et opérationnel. Ce colloque sera une occasion d’explorer un ensemble de problématiques liées à la durabilité et la responsabilité sociétale des entreprises en Afrique. Il offre aussi l’opportunité de confronter les différentes approches et expériences à travers le continent africain avec les expériences internationales. Axes du colloque : Pour ce colloque, deux axes de recherches peuvent être traités : Axe I : Développement durable - Etat de lieu du développement durable en Afrique - Acteurs de développement durable en Afrique - Gouvernance et développement durable dans les pays africains - L’éducation au développement durable en Afrique - Economie verte et écologie industrielle 3/5 Université Mohammed V – Rabat Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales-Salé - Culture du développement durable ; - Droit et développement durable. - Comparaison des expériences et approches en matière de développement durable entre pays africains et entre ces derniers et d’autres pays d’autres continents. Axe II : RSE - Acteurs de la responsabilité sociétale en Afrique - Responsabilité sociétale par secteurs d’activités en Afrique - Firmes multinationales et RSE dans le continent africain. - Management et RSE des entreprises africaines - Responsabilité sociétale et performance globale des entreprises africaines - Comparaison des expériences en matière de RSE des pays africains avec des pays d’autres continents ; En dehors de ces thèmes, toute communication liée à la thématique du colloque sera la bienvenue. Calendrier à retenir - Date limite d’envoi des intentions de communication : 30 novembre 2015 - Notification aux auteurs: 15 décembre 2015 - Date limite d’envoi des communications acceptées: 31 janvier 2016 - Dates du déroulement du Colloque: 3 - 4 mars 2016 Procédures de soumission Pour les propositions de communications : Nous vous invitons à envoyer vos propositions de communication- sans dépasser 500 motsimpérativement aux deux adresses suivantes : [email protected] et [email protected]. Les meilleures communications présentées au colloque feront l’objet d’un ouvrage collectif. Les soumissions de communications doivent comprendre également les coordonnées des auteurs et leurs établissements d’appartenance. Pour le texte intégral de la communication : 4/5 Université Mohammed V – Rabat Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales-Salé La mise en page (format A4) devra prévoir des marges de 2,5 cm. La première page, non numérotée, comprendra uniquement le titre de l’article (Times 18 gras), le(s) nom(s) de(s) auteur(s) et leur affiliation (Times 14 gras), l’adresse électronique de l’auteur ou des auteurs (Times 12). Le texte ne doit pas excéder 25 pages y compris, la bibliographie et les annexes, Times New Roman (12 points), interligne simple, justifié. Comités Comité scientifique : Rachida El Aoufir (FSJES-Salé-Université Mohammed V- Rabat, Maroc), Taoufik Daghri (FSJES-Salé-Université Mohammed V- Rabat, Maroc), Arnaud Diemer (Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, France), Bruno Boidin (Université de Lille 1, France), Mohammed Ezznati (FSJES, Université Ibn Tofail – Kenitra, Maroc), Rachid El Hila (EST, Université Mohammed Premier – Oujda, Maroc), Loubna Barmaki (FSJES-Salé-Université Mohammed V- Rabat, Maroc), Jean-Paul Mamboundou (INSG, Libreville, Gabon), Marcel Mbaloula, (ESGAE- Brazzaville, Congo), Mustapha Machrafi (FSJES-Salé-Université Mohammed VRabat, Maroc), Omar Belkheiri (ENCG, Université Abdelmalek Essaadi –Tanger, Maroc), khadija Boutkhili (Institut des Etudes africaines-Université Mohammed V- Rabat, Maroc), Abdelhamid Nechad (FSJES-Ain Sebaâ-Université Hassan II-Mohammedia), Essaid El Meskini (FSJES, Université Hassan Ier-Settat), Omar Touab (ENCG, Université Ibn TofailKenitra), Mustapha Achibane (ENCG, Université Ibn Tofail-Kenitra). Comité d’organisation : Loubna Barmaki (FSJES – Salé, Maroc), El Batoul Baryala (FSJES – Salé, Maroc), Taoufik Daghri (FSJES – Salé, Maroc), Mustapha Machrafi (FSJES – Salé, Maroc). 5/5