DOSSIER DE PRESSE
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DOSSIER DE PRESSE Revue de Presse – La Rue Kétanou Sommaire Actualité .................................................................................................................................................. 2 La Rue Kétanou ....................................................................................................................................... 3 Presse Nationale ...................................................................................................................................... 5 Radios/Télévision .................................................................................................................................... 8 Presse Spécialisée ............................................................................................................................................... 9 Presse Locale .................................................................................................................................................... 28 Internet ................................................................................................................................................... 39 Tournée 2009 ...................................................................................................................................................... 105 Management : Stéphanie de Freitas – 06 24 56 29 44 ou [email protected] Producteur / Tourneur : FARWEST - Soizic - 06 66 01 99 44 - [email protected] Booking : PYRPROD – Benjamin – Fixe : +33 (0) 380 666 965 - GSM : +33(0) 6 89 92 82 94 [email protected] 2 Revue de Presse – La Rue Kétanou La Rue Kétanou Mélanges, voyages, rencontres, échanges, vive la vie ! C’est leur credo, leur raison et leur manière naturelle d’exister. Citoyens du monde, ils jonglent déjà pas mal à eux trois avec les racines : marocaines (Mourad Musset), portugaises (Olivier Leite), belges (Florent Vintrigner). C’est au Théâtre du Fil que tout commence en 1996 : Florent a vingt-quatre ans, Mourad et Olivier dix-neuf. Branché chanson française, le premier a commencé à écrire ; accordéon en bandoulière, il fonce l’été en Bretagne en compagnie d’Olivier (à la guitare et aux percussions) tester ses compos dans la rue et aux terrasses des cafés. Parallèlement, avec ce même Olivier et sept autres membres du Fil, Mourad (alors très rap) a créé Mektoub, où là aussi, le brassage musical va bon train. Été 98, île de Ré. Pour mieux accrocher les passants lors de leurs pérégrinations estivales, Florent et Olivier décident de monter un petit spectacle théâtral et appellent leur pote Mourad en renfort. Ledit spectacle s’intitule La Rue Kétanou (selon la fameuse formule « C’est pas nous qui sommes à la rue / C’est la Rue Kétanou ! ») et le trio n’imagine pas sur le coup qu’il vient d’accoucher d’un groupe… Normal, chez eux, tout va se passer ainsi ! Naturellement. Sans se poser de questions ; au fil (au « filing ») des frangins-frangines croisés en chemin, dans les squatts (L’Électron libre, La Grange aux Belles…) et les bistrots chantants (L’Attirail, Le Limonaire, l’Ailleurs, l’Autobus…), les Dikès, Loïc Lantoine, Zsuzsanna Varkonyi, Stéphane Cadé, Wladimir Anselme, Allain Leprest… Jusqu’à ce qu’un Arnaud (Viala) emballé se pique de les enregistrer sur le vif, que Bibou, le Tryo de l’ombre (sonorisateur, manager) fasse écouter quelques morceaux à Pat (Patricia Bonnetaud) du label Yélen de chez Sony. Résultat, en 2000, La Rue Kétanou sort son premier disque, En attendant les caravanes…, produit par Salut Ô Productions de Tryo, groupe qui les prend en ouverture de son Olympia et d’une vingtaine de concerts. Enregistré à l’état de maquette (« Nous n’aurions pas été capables de faire autrement ! » avouent les trois loustics), l’album explose de générosité, conjugue fibre tzigane, esprit bohême et flamenco dans le sillage de grands cousins nommés Négresses Vertes et Têtes Raides. On connaît mieux la suite : après avoir fait son apprentissage dans des salles de cinquante places, La Rue Kétanou va passer dans celles de deux ou trois cents, puis s’offrir une longue tournée (avec une chaleureuse escale parisienne à La Cigale) autour de son second album, Y’a des cigales dans la fourmilière, en 2002. Là, entre petites chroniques, portraits, récits qui dénoncent une société anti-fraternelle, c’est un humanisme sans discours, un sens du partage et un esprit festif qui dominent, dans un métissage musical réaffirmé, saxophone et violoncelle en prime. Dingues de la vie, mais pas dupes, les trois dansent comme des diables avec leur public mais l’invitent à garder les yeux grands ouverts : « C’est pas nous qui marchons pas droit / C’est le monde qui va de travers. » 3 Revue de Presse – La Rue Kétanou Cette démarche prendra tout son sens, tout son sel au cours de la tournée de l’automne 2003, couronnée au début de l’année suivante par la parution d’Ouvert à double tour…, un live en forme de petit livre comportant de nombreux inédits, et préfacé – excusez du peu – par Charles Aznavour, Fred Mella, Loïc Lantoine et Allain Leprest. Et puis, après une série de concerts de soutien, suivie d’une mémorable tournée en 2005, surgit le quiproquo. Comme chacun des trois amis poursuit son fil de projet, l’idée va s’insinuer que La Rue Kétanou, c’est fini… La Rumeur ? La Rue meurt ? Pas du tout. Raté. Perdu. Elle se régénère en allant respirer ailleurs : Mourad et Olivier retrouvent Dikès et quelques autres copains pour l’effervescent Mon côté punk dès 2005, Florent mitonne son album perso (T’inquiète Lazare) qui paraît en 2007, mais cette même année La Rue repart sur la route pour une tournée limitée avec d’impressionnantes soirées, comme celle du Havre, avec les Ogres de Barback et quelques 4 500 spectateurs en délire. Un engouement que vont confirmer les 300 000 téléchargements de vidéos placées sur le site. Aujourd’hui, à l’instar de l’Album Blanc des Beatles, l’album rose de La Rue Kétanou offre le meilleur d’un groupe soudé comme jamais, qui, devenu son propre producteur, enregistre toujours à la maison et constate : « Ce disque-là, c’est un renouveau avec les bases du départ ». Rien de plus vrai : porté par ces voix brutes, belles de leur fibre voyageuse informatable, le flamenco y épouse comme d’hab’, la chanson, le rap et les accents tziganes au détour des quatorze morceaux qui ne parlent au fond que d’amour. Honneur aux femmes d’abord et tendresse surtout (Todas las mujeres, Germaine, Derrière ses cheveux longs), ce qui n’exclut ni l’humour tendre (Ton cabaret), ni le fabuleux rap à fromage (Maître Corbeau), ni la main fraternelle tendue aux sans papiers (Les Derniers Aventuriers), ni, of course, l’hymne permanent à la vie (Prenons la vie, 80 tours de la terre). À Contresens du terme galvaudé de morale, La Rue Kétanou préfère son anagramme planétaire : el amor. 4 Revue de Presse – La Rue Kétanou Presse Nationale , Magazine Auchan, 7 au 20 février 2009, 200 000 ex., 121 points de vente. Musique Info Hebdo, Février 2009 5 Revue de Presse – La Rue Kétanou Le Télégramme, 19 février 2009. Chorus, les cahiers de la chanson, n°67, Printemps 2009 6 Revue de Presse – La Rue Kétanou Chorus, les cahiers de la chanson, n°67, printemps 2009 7 Revue de Presse – La Rue Kétanou Radios/Télévision Lundi 16 février 2009, http://cdaujourdhui.france2.fr/ RADIOS NATIONALES : 16.03 - France Inter - Emission "Sous les Etoiles" spéciale "La Rue Kétanou" 18.04 – NRJ – jeux concours places à gagner pour le Zénith d’Orléans. 10.05 – France Inter – programmation d’été de la chanson « Mon Cabaret » 14.07 – RTL2 – ITV lors du festival des Francofolies pour diffusion en différé + diffusion d’un titre. TELEVISION : 16 .02 – France 2 – Emission « CD d’aujourd’hui » 11.03 – France 3 – Emission « Ce Soir Ou Jamais » 04.07 – France 3 – mini captation + itv Mourad lors du festival Les Courants à Amboise. 14.07 – France 4 – Captation du concert des Francofolies de La Rochelle pour une diffusion live sur France 4 18.07 – Virgin 17 – Captation du concert aux Vieilles Charrues (Carhaix) par Sombrero and Co. 8 Revue de Presse – La Rue Kétanou Presse Spécialisée 9 Revue de Presse – La Rue Kétanou Phosphore, mars 2009, n°333, page 24-25. 10 Revue de Presse – La Rue Kétanou L'actu, 3 mars 2009 11 Revue de Presse – La Rue Kétanou 12 Revue de Presse – La Rue Kétanou 13 Revue de Presse – La Rue Kétanou 14 Revue de Presse – La Rue Kétanou 15 Revue de Presse – La Rue Kétanou 16 Revue de Presse – La Rue Kétanou 17 Revue de Presse – La Rue Kétanou 18 Revue de Presse – La Rue Kétanou 19 Revue de Presse – La Rue Kétanou Francofans, Avril/Mai 2009, n°16 20 Revue de Presse – La Rue Kétanou Ici Paris, 31 mars au 06 avril 2009 L'essentiel, 06 avril 2009 21 Revue de Presse – La Rue Kétanou 22 Revue de Presse – La Rue Kétanou 23 Revue de Presse – La Rue Kétanou 24 Revue de Presse – La Rue Kétanou 25 Revue de Presse – La Rue Kétanou 26 Revue de Presse – La Rue Kétanou Longueur d'Ondes, été 2009, Le mag fête ses 10 ans 27 Revue de Presse – La Rue Kétanou Presse Locale Plaquette de présentation du festival Les Enchanteurs à Divion La montagne, 13 février 2009 28 Revue de Presse – La Rue Kétanou La montagne, 05 mars 2009 La montagne, 07 mars 2009 29 Revue de Presse – La Rue Kétanou La Montage, 8 mars 2009 30 Revue de Presse – La Rue Kétanou Ouest France, 18 mars 2009 Le Républicain Lorrain, 2 avril 2009 31 Revue de Presse – La Rue Kétanou Le Républicain Lorrain, 1 avril 2009 La dépêche du midi, 3 décembre 2008 32 Revue de Presse – La Rue Kétanou Stud'Orléans n°41, Avril 2009 33 Revue de Presse – La Rue Kétanou La voix du Nord, 27 avril 2009 34 Revue de Presse – La Rue Kétanou La voix du Nord, 28 avril 2009 35 Revue de Presse – La Rue Kétanou Nord Eclair, 27 avril 2009 36 Revue de Presse – La Rue Kétanou Nord Eclair, 28 avril 2009 37 Revue de Presse – La Rue Kétanou Sud ouest.com, 30 avril 2009 Zibeline 21 (www.journalzibeline.fr) 38 Revue de Presse – La Rue Kétanou Internet Venus d'une compagnie de théâtre, les trois musiciens de La Rue Kétanou ont séduit, en quatre ans et trois albums, un public amateur de chanson réalistes, mais aussi de l'univers du voyage des bohèmes et des saltimbanques. C'est un hymne à la tolérance, et à la vie tout simplement, que chante depuis l'année 2000, le trio formé par Olivier Leite, Mourad Musset et Florent Vintrigner. Du Théâtre du Fil ... Olivier Leite, Mourad Musset et Florent Vintrigner se rencontrent au sein de la compagnie d'arts du spectacle de Savigny-sur-Orge, Le Théâtre du Fil. Impliqués dans la vie de cette communauté artistique, ils participent aux tournées de la troupe pendant plusieurs années et acquièrent le goût du voyage. Lors d'une période de relâche estivale, Olivier Leite et Florent Vintrigner mettent le cap vers la Bretagne où ils se produisent partout où ils peuvent, avec leur guitare, leur voix et leur soif de rencontres. ... A la Rue De retour à Paris, ils forment un trio avec Mourad Musset et se lancent dans l'aventure musicale au cours de l'année 1999, via un spectacle mettant en scène les personnages de maître Barbès, de Beaubourg et de Belleville, deux guitares et un accordéon. A L'Ile de Ré, à La Rochelle, partout où il passe, le trio de chanteurs et comédiens séduit, avec cette phrase d'accroche « C'est pas nous qui sommes à la rue, c'est La Rue Kétanou ». Deux « trios » Au gré de leurs pérégrinations, s'accumulent les rencontres. Celle de Tryo, en 2000, est déterminante. Ces derniers tombent sous le charme de la bohème romanesque et festive de La Rue Kétanou, de leurs chansons réalistes et des valeurs citoyennes et humaines qu'elles véhiculent. Ils leur offrent la possibilité d'enregistrer seize chansons à la MJC de Fresnes. Après les terrasses des cafés, les saltimbanques se retrouve sur scène, en première partie de Tryo, y compris à l'Olympia. Leur premier album, En Attendant Les Caravanes sort en janvier 2001, produit par Salut Ô, le label de Tryo. Il se vend, en quelques temps, à plus de 20.000 exemplaires. Plus cigales que fourmis Mais il n'est pas question de carrière, ni de gloire. La Rue Kétanou reste au plus près des gens, suit le fil de ses envies, jouant dans des bus, des bars, puis des festivals. Le bouche à oreille fonctionne à merveille et leur poésie douce amère récolte un succès fulgurant. D'autres chansons naissent et c'est avec les mêmes ingrédients qu'est publié en 2002 Y'a Des Cigales Dans La Fourmilière, deuxième album dont le succès dépasse même celui du précédent. Scène ouverte Juste retour des choses, pour ces artistes vivant sur et pour la scène, le live Ouvert A Double Tour, comprenant 17 titres dont une majorité d'inédits, sort l'année suivante. Il montre la générosité d'un groupe pas comme les autres qui a, aux côtés des Ogres de Barbacks, Loïc Lantoine, Les Hurlements d'Léo, Tryo (qu'ils rejoignent régulièrement en tournée pour des duos impromptus), redéfini la chanson française réaliste. Après ce troisième album, Mourad Musset et Olivier Leite se sont consacrés au groupe mon Côté Punk et Florent Vintrigner a recréé un trio de musique manouche T'Inquiète Lazare, en attendant que la caravane de La Rue Kétanou reprenne les chemins de la bohème... Anne Yven Dates : 1999 : Formation de La Rue Kétanou Paris, France 39 Revue de Presse – La Rue Kétanou Olivier Leite, Mourad Musset et Florent Vintrigner mettent leur expérience du théâtre dans un spectacle musical itinérant, avec deux guitares et un accordéon. 2000 : Rencontre du groupe Tryo Le groupe de reggae écolo tombe sous le charme et décide de parrainer La Rue Kétanou. 2001 : Janvier, Sortie de "En Attendant Les Caravanes" Le premier album de La Rue Kétanou paru sur le label de Tryo atteint rapidement les 20.000 exemplaires vendus. 2001 : Mai, Tournée de La Rue Kétanou Le groupe ne cesse de visiter villes et campagnes et de jouer en toutes circonstances, produisant un important bouche-à-oreille. 2002 : Sortie de "Y'a Des Cigales Dans la Fourmilière" Deuxième album du trio à la poésie douce-amère, il confirme et amplifie la popularité de La Rue Kétanou. 2003 : Sortie du live de "Ouvert à Double Tour" 2009 : Sortie de "A contresens" http://www.music-story.com/la-rue-ketanou Le 7 février 2009, sur http://www.izdi.com/artiste.cfm?IZDI_Artiste_Id=1283 40 Revue de Presse – La Rue Kétanou Ramdam.com, 9 février 2009. 41 Revue de Presse – La Rue Kétanou Concerts.fr by Cityvox, Annonce sortie album. Infoconcert.com, bannière 1ère page. 42 Revue de Presse – La Rue Kétanou Vacarm.net, jeu concours, http://www.vacarm.net/content/view/3274/27/ Larep.com, La république du Centre, source : Relaxnews. 43 Revue de Presse – La Rue Kétanou Viafrance.com, http://www.viafrance.com/evenements/la-rue-ketanou-en-concert-festival-yakayale-419735.aspx Musique.evous, http://www.evous.fr/musique/La-Rue-Ketanou-en-concert,5810.html 44 Revue de Presse – La Rue Kétanou Tout le CD.com, http://www.toutlecd.com/toutlecd/index.php?pid=1&contentid=91913 45 Revue de Presse – La Rue Kétanou Nouvelsobs.com, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/people/20090212.FAP4218/les_sorties_de_disques_de_la_semaine.html Nord Eclair, 16 février 2009, http://www.nordeclair.fr/Locales/Bethune/2009/02/16/la-rue-ketanou-en-tete-d-affiche-dufest.shtml 46 Revue de Presse – La Rue Kétanou M-la-music.net, 17 février 2009, http://www.m-la-music.net/article.php3?id_article=3690 http://music.orange.fr/ 47 Revue de Presse – La Rue Kétanou Orange Music.fr, 17 février 2009, http://music.orange.fr/Chroniques/Scene-francaise/la-rue-ketanou_a-contresens_medias102862.html 48 Revue de Presse – La Rue Kétanou RFI musique.com, http://www.rfimusique.com/musiquefr/articles/110/article_17523.asp 49 Revue de Presse – La Rue Kétanou Rfi Musique.com, Interview par Ludovic Basque, http://www.rfimusique.com/musiquefr/articles/110/article_17522.asp 50 Revue de Presse – La Rue Kétanou Traduction : Erez, cinq ans après la sortie de son dernier album, le trio ont écrit un nouveau record. «A Contresens» est le quatrième album dans la discographie du groupe, fondé en 1996 et mélange dans son travail des éléments de reggae, de théâtre, de poésie et l'humour. Myurad Musset (guitare), Olivier Leita (guitare) et Florent Vantrine (accordéon) a commencé dans les rues de la Rochelle, et après réunion avec Bibu de Tryo, qui a suggéré qu'ils vont de pair en tournée, ont été en mesure de conclure un contrat avec un record label - la tournée s'est avérée un tel succès. En 2001, de sortir son premier album «En attendant les caravanes», l'année prochaine, son successeur, «Y'a des cigales dans la Fourmilière ». Le troisième a été kontsertnik «Ouvert à double tour », publié en 2004. Et maintenant, après cinq ans, et les fans de l'équipe ont l'occasion d'évaluer de nouvelles album du trio, qui, selon les musiciens, sera pour beaucoup révélation. French music.ru, 20 janvier 2009, http://fmusic.ru/?p=3449 Sorties CD: ballade tsigane dans La rue Kétanou 28.02.2009 08:01 La rue Ketanou, une ballade "à contresens" et aux rythmes tsiganes. [TSR] Une promenade sur des airs tsiganes dans La rue Kétanou? Une plongée en apnée dans le chill-out aux couleurs vives de Sia? Ou un cours de rattrapage chez la chanteuse à texte Marie Cherrier? Quelles que soient vos préférences, les activités ne manquent pas cette semaine. Ils ont commencé dans la rue et poursuivent leur petit bonhomme de chemin. Les trois facétieux de La rue Kétanou ne rentrent pas précisément dans le moule. Ils sortent pourtant leur quatrième album, "A contresens". Baguenauder dans La rue Kétanou 51 Revue de Presse – La Rue Kétanou Musique tsigane, folk, pop... La rue Kétanou ne discrimine pas. Et mêle avec liberté les genres qu'elle aime. Artistes de rue avant tout, donc. On peut alors douter de la réussite de la transposition de leur musique sur album. Et pourtant, les troubadours s'en sortent pas mal du tout. Festives avant tout, leurs chansons "rendent bien", leur liberté en filigrane est sauve. L'accordéon, l'amour et la vie, quoi! Les trois joyeux drilles de La rue Kétanou ont la pêche. Leur album est à leur image. Vous vous surprendrez vite à vous trémousser sur leur musique. Les rythmes tsiganes, soutenus par l'accordéon et les percussions, font mouche. A l'image du premier titre, " Todas las mujeres", qui donne le ton. Quant aux textes, rien de moralisateur, mais un amour de la vie et des gens ("Germaine", "Elle est belle"). La seconde partie du disque propose des titres moins joyeux, qui convainquent moins ("Se laisser embarquer" ou "Revenir du lointain"). A l'exception notable de " Derrière ses cheveux longs", dont le texte est bouleversant. Cécile Rais Tsrinfo.ch, 28 février 2009, http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=10366388 La Rue Kétanou, plus que jamais dans le bon sens Samedi 28 février 2009, par Guillaume Daudin La Rue Kétanou revient avec son quatrième album, « A contresens ». Olivier, Mourad et Florent, qui n’avaient pas sorti d’album depuis cinq ans, nous offrent un opus riche, fruit de l’expérience acquise pendant ces années de coupure du groupe. « C’est une seconde jeunesse / et rien que pour la beauté de son geste / nous on voudrait / l’encourager » : sur ces paroles s’ouvre la deuxième chanson de l’album, Germaine, l’un des titres les plus réussis. La Rue Kétanou est l’un de ces groupes phares de la scène underground de la chanson française, aux côtés de Tryo, des Ogres de Barback ou encore des Têtes Raides. Entre 2004 et 2009, pourtant, pas d’album, puisque les membres du groupe ont voulu développer des projets plus personnels. Florent Vintrigner, l’accordéoniste, a ainsi sorti un album solo mais aussi un opus avec son groupe T’inquiète Lazare, tandis qu’Olivier et Mourad tentaient une expérience cosmopolite et assez folle avec Mon Côté Punk. 52 Revue de Presse – La Rue Kétanou En cinq ans, comme pour du bon vin, la Rue Kétanou a pris des couleurs, du goût, et s’est amélioré. Dès les premiers morceaux, on remarque que la musicalité s’est accrue depuis Des Cigales dans la fourmilière. Les nombreux concerts donnés depuis 2004 et Ouvert à Double Tour avaient permis d’entendre quelques morceaux en avant première, tels que « Maître Corbeau » ou « Je peux pas te promettre ». Les versions studio sont réussies et l’harmonie des voix se fait parfaitement. On a en fait l’impression avec cet album de retrouver une sorte de madeleine de Proust musicale : les premières notes réactivent les émotions antérieures et l’on ressent à nouveau les vibrations des précédents albums, en pensant qu’on a enfin le plaisir de profiter d’inédits… Un peu comme une nouvelle saison de notre série favorite qui serait enfin diffusée à la télévision. Comme à chaque album, des morceaux plus profonds, tels que « Je peux pas te promettre » ou encore « Les idées qui fument », témoignent d’une douce mélancolie toujours présente à l’esprit des trois troubadours. Quelques titres se démarquent eux par leur rythme particulièrement entraînant, tels que « Prenons la vie », qu’on imagine déjà sur scène, tandis qu’un morceau comme « Elle est belle » nous rappelle l’humour de « Soulève ta jupe » de Karpatt ou encore de « La première fois » de Tryo. Le titre final, « Les nouveaux aventuriers », prend le ton le plus ouvertement politique et traite de la condition des migrants venant s’échouer sur les barbelés de l’Union européenne. Le groupe sera en tournée au printemps, avec notamment trois dates à Paris les 20, 21 et 22 mars (le 20 et le 21 seraient déjà complets) au Bataclan, puis à nouveau du 15 juin au 15 août, en pleine période de festivals… On pourra donc probablement retrouver les trois compères sur les routes et sous les chapiteaux pour des concerts puissants : la rue est à nouveau à eux. Lecourant.info, 28 février 2009, http://www.lecourant.info/spip.php?article2033 53 Revue de Presse – La Rue Kétanou La Rue Ketanou à contresens! C’est avec grand plaisir que je viens d’apprendre (certes un peu en retard), que la Rue Kétanou vient de sortir un nouvel album le 9 février… Et mon Dieu que ça fait du bien! En effet, quatre ans après la sortie de leur album live “Ouvert à double tour”, les fers de lance du “punk caravaning” sont de retour avec un nouveau petit bijou,”A Contresens“, que vous devrez absolument vous offrir, afin d’égayer cette fin d’hiver. Côté sonorités, nous retrouvons encore et toujours le même esprit pittoresque que sur les albums précédents, et les complaintes et ritournelles tziganes nous transportent indaignablement vers des horizons joyeux et taquins, loin d’un paysage musical télévisuel monotone. La guitare sèche tient toujours ses bonnes vieilles rythmiques saccadées et l’accordéon fait une fois de plus monter la mayonnaise, pour faire terminer les morceaux en fanfare. Les voix du trio se marient encore à merveille, et les refrains vous restent en tête tout au long de la journée, dès la première écoute (”Germaine” en particulier). Petite nouveauté tout de même, sur certains titres, des sons de guitare electrique saturée, viennent agrémenter et compléter le tout (”Je peux pas te promettre” et autres…). Enfin, côté paroles, on retiendra un magistral “Maître Corbeau”, très justement piquant (”et si Maître Corbeau partageait son fromage…”). C’est pour conclure, un nouvel album bien ficelé et toujours aussi évasif, que signe là La Rue Kétanou. Ceux qui clamaient qu’ils ne marchaient pas droit dans un monde qui allait de travers, n’ont rien perdu de leurs bonnes vieilles habitudes, et prennent aujourd’hui “à contresens” des autoroutes musicales qui se souviendront de leur passage (je l’espère en tous cas). Groupes du même style (ou presque): Les Hurlements d’léo, Les Ogres de Barback, La Tordue, Les Têtes Raides Le tour du web.fr, 25 février 2009, http://letourduweb.fr/2009/02/25/la-rue-ketanou-a-contresens/comment-page-1/ 54 Revue de Presse – La Rue Kétanou Lacapelle-Marival. La Rue Ketanou en concert Le groupe la Rue Ketanou, le vendredi 27 mars, au Château. Depuis maintenant quelques années, ce projet trottait dans la tête de tous les membres de l'association Lacapelle Animation. Après la venue, dans la salle des fêtes, des groupes Les Croquants, Les Castafiores, Sangria Gratuite, Marousse, La Varda et Sinsemillia, c'est aujourd'hui La Rue Ketanou qui nous fait l'immense plaisir d'avoir choisi notre petit village. En effet, ce groupe français tant connu est tombé sous le charme de notre Château et du cadre que nous pouvions leur proposer en organisant ce concert derrière le Château ! Après quelques années d'absence ce groupe tant aimé des français revient sur le devant de la scène avec un nouvel album sorti le 9 février : « A Contresens ». « De la rue à la scène, il n'y avait qu'un pas à franchir pour se retrouver ailleurs comme chez soi... C'est ce que firent ces artistes atypiques, qui ne s'embarrassèrent pas pour se faire un nom qui leur vint aux lèvres tout naturellement, comme ces refrains qu'ils nous chantent, car la scène comme la rue est à eux, comme eux sont pour nous La Rue Kétanou... » (Charles Aznavour). Une quarantaine de dates sont planifiées, dont une à retenir : ce sera à Lacapelle-Marival, le vendredi 27 mars, à 20 heures, derrière le Château, avec chapiteau chauffé et restauration sur place. Au programme, dès 20 heures, ce sont The Free Cool Cats (Paris - Jazz/Swing) qui chaufferont la scène, suivis de Ma Valise (Nantes - Chansons métissées/World), groupe qui fait un tabac en Bretagne et en région parisienne. Place 25 € en prévente/ 28 € sur place (réservation conseillée). Renseignements et réservations à l'Office du tourisme de Lacapelle-Marival au 05 65 40 81 11 ou « Chez Antoine » à Saint Céré et au « Joyeux Fa Dièse » à Figeac. La dépêche.fr, 20 février 2009, http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/20/561986-Lacapelle-Marival-La-Rue-Ketanou-enconcert.html 55 Revue de Presse – La Rue Kétanou LA RUE KETANOU. Le trio de la Rue Kétanou prendra possession de la grande scène de Saint-Jean d'Acre pour le dernier jour des Francofolies De la rue à la Grande scène Sur des airs de musique tzigane, la Rue Kétanou transporte son public. Photo DR La Rue Kétanou débutait il y a dix ans dans les rues de La Rochelle. Florent, accordéoniste du groupe, se souvient de ces premiers moments en tant que groupe : « on avait dormi sur le balcon de l’école de voile, des bons souvenirs ». Pour l’édition 2009, ils joueront sur la grande scène, le 14 juillet. La Rue a grandi au fil des rencontres. C’est Tryo qui leur met le pied à l’étrier. Ils les aident à enregistrer leur premier disque et les embarquent sur les routes d’une tournée pour les premières parties. Le public découvre le joyeux trio de Mourad, Olivier et Florent. La bande de la Rue a commencé par le théâtre. Sur scène, l’idée du spectacle de rue est encore présente. Un spectacle musical. La musique de la Rue Kétanou, c’est un peu comme une bière, meilleure à partager. Le spectacle se vit en direct. Le son du groupe est simple, sincère : accordéon, percussions, guitares et voix. Légère et festive, la musique de la Rue Kétanou s’accorde aussi parfois avec des paroles plus graves. Les revendications sociales sont au cœur de leur musique. Agréable et soigné, le nouvel album, « A contresens » ressemble aux précédentes galettes du groupe. On y trouve l’ensemble de ce qui fait l’essence du groupe. Des sonorités jazz manouche, folk, des textes engagés mais festifs. Le groupe sera présent pour la dernière journée du festival des Francofolies, sur la grande scène de Saint Jean d’Acre. + ITW audio en ligne. Sudouest.com, 6 mars 2009, http://www.sudouest.com/charente-maritime/loisirs-culture/francofolies2009/article/521956/mil.html?L=0%3D50d0c1e10e&cHash=2d4d411525 56 Revue de Presse – La Rue Kétanou Hexalive, 9 mars 2009, http://www.hexalive.com/index.php?option=com_content&task=view&id=436&Itemid=45 Culture Box (France3), http://culturebox.france3.fr 57 Revue de Presse – La Rue Kétanou La Rue Ketanou : un trio à la "patate" Par Chorus le 19/03/2009, vu 1826 fois « Nous ne sommes pas à la rue, c'est la rue qu'est à nous ! » Un message d'espoir ? peut-être. Une promesse de concert fabuleux ? certainement. La Rue Ketanou en concert le jeudi 19 mars au Magic Mirror. La Rue Ketanou, c'est Mourad Musset, Olivier Leite, et Florent Vintrigner, tous trois issus du Théâtre du Fil à Savigny sur Orge. Ils débutent à La Rochelle et l'île de Ré avec un spectacle de rue mêlant chanson et théâtre. Leur devise du moment : « C’est pas nous qui sommes à la rue, c’est la Rue Kétanou ! ». Après avoir écumé les rues, les squats puis les bars et les petites salles, ils rencontrent Arnaud Viala et Bibou, membres de Tryo, qui leur proposent de produire l'enregistrement d'un disque, mais aussi d'assurer la première partie de Tryo à l'Olympia et pendant leur tournée. S'ensuit la sortie de deux albums studio "En attendant les caravanes" et "Y'a des cigales dans la fourmilière", ainsi que d'un album en public "Ouvert à double tour". Leur nouvel opus, "A contresens" vient de sortir dans les bacs le 9 février dernier. Le 19 mars prochain "La Rue Ketanou" vient faire profiter le Magic Mirror , à la Défense, de sa jovialité dans le cadre de la finale du Tremplin de la Chanson où, sélectionnés parmi des centaines, quatre artistes auront la chance de disputer les prix du 25ème Tremplin. Le Post, 19 mars 2009, http://www.lepost.fr/article/2009/03/19/1463207_la-rue-ketanou-un-trio-a-la-patate.html (Source: Festival Chorus) 58 Revue de Presse – La Rue Kétanou «Nous n'avons jamais changé de caractère» Le groupe La Rue Kétanou sera en concert, aux Arènes, vendredi. Le guitariste Olivier Feite a répondu à nos questions. Les trois potes mélangent dans leur musique rock, folklore, pop et tzigane. L'essentiel: Quelle est votre interprétation du titre de votre album «À contresens»? Olivier: Le monde tourne dans un sens: des gens sont obligés de prendre les marées à contresens en pirogue. Ils risquent leur vie dans l'espoir d'une vie meilleure et vont donc dans le sens inverse de notre vie dans les pays «aisés». Vous êtes en tournée actuellement. L'ambiance de bonne humeur règne-t-elle aussi dans les coulisses? Sur scène, on est les trois amis de toujours, derrière la scène on est une famille de 15 personnes. En résumé, je dirais: amitié, maturité, amour et un peu d'insouciance. À votre avis, le style du nouvel album est-il innovant par rapport aux autres? Non, le style n'est pas vraiment innovant, on reste dans le même état d'esprit. Ce que je trouve décevant c'est qu'on ait pas écrit plus de chansons ensemble. Chacun a travaillé plus ou moins dans son coin, à part pour «Germaine». Vous avez commencé à jouer dans la rue, dans des petites salles de concert. Avez-vous renoncé à cette idée? On n'a jamais changé de caractère et on joue parfois dans la rue à l'improviste, c'est un pacte qu'on a passé avec la vie! En même temps, beaucoup disaient qu'on n'y arriverait jamais, alors on leur prouve le contraire avec des salles pleines depuis cette tournée. Dans votre album, vous avez des chansons politiques («Germaine», «Maître Corbeau», «Les Aventuriers»). Est-ce plutôt l'expression de vos pensées ou voulez-vous sensibiliser les gens par vos paroles? Premièrement, on a envie d'en parler. Ensuite, «Maître Corbeau» est une vieille chanson de plus de onze ans qui n'était sur aucun album. Mais sinon on a pas de but précis. S'exprimer, c'est tout. Vous avez une chanson en espagnol, pourquoi? Je ne sais pas pourquoi elle est en espagnol... peut-être que Florent avait une amoureuse espagnole à ce moment là. Non, en fait c'est une allusion à Don Quichotte. Est-elle plutôt un hommage à la femme ou une critique à la soumission de la femme dans la société? C'est plutôt un hommage à toutes les femmes, mais nous, on est amoureux de l'amour et pour le respect autant de la femme que de l'homme. En même temps, on reprend des thèmes un peu tabous 59 Revue de Presse – La Rue Kétanou dans notre société comme par exemple le viol dans notre chanson «Derrière ses cheveux». Le voyage est très présent dans vos chansons. Voyagez-vous ensemble en dehors des tournées et des enregistrements? On ne voyage pas forcément ensemble, mais on va où on va et on ne veut pas savoir à l'avance où ça nous mène. On est des troubadours. Le fait de chanter sur des thèmes critiques et tristes de façon joyeuse, n'est-ce pas une contradiction? Non, il faut se servir des blessures pour avancer. Même si on perd un sac sur un quai, on en retrouvera bien un autre: c'est un apprentissage de la vie. C'est de la mélancolie, mais il ne faut pas être négatif. Quelle est votre chanson préférée de l'album? «Germaine» et aussi «Les derniers aventuriers». Est-ce que vous aimeriez retrouver en nom de rue «La Rue Kétanou» dans une ville ou un village en France? Non! Ça voudrait dire que ça commence à s'arrêter là. La Rue Kétanou n'est pas vraiment un nom de groupe, c'est plus une revendication à appliquer tout le temps. L'essentiel, Recueilli par Chloé Murat, 01 avril 2009, http://www.lessentiel.lu/rechercher/story/27635379 Le concert « différent » de La Rue Ketanou La Rue Ketanou se produira à Chemillé, samedi 18 avril, à 21 h 30. De retour sur scène après deux ans d'absence, le groupe se produira le 18 avril, à Chemillé. Une date qui ne doit rien au hasard. Car il jouera pour un projet. Et des amis. La Rue Ketanou, ils sont fans. Et pas seulement pour leurs chants militants, murmurés sur une guitare manouche ou scandés sur des rythmes tsiganes. « On partage un côté nomade », résume Aurélia, de l'association BôSoleil. Ce goût du voyage a nourri leur projet, celui d'un camping original en yourtes traditionnelles. Pour ça, ils viennent d'acquérir un parc arboré de 9 hectares, à Sceaux-d'Anjou, où ils imaginent développer des résidences d'artistes, l'accueil de personnes handicapées dans cet habitat atypique. « On habite déjà là, précise Lucie. Dans trois yourtes de 30 à 40 m2, issues de Mongolie. » Pour lancer le camping, il en faudrait dix. L'association organise un bal populaire, le samedi 18 avril, à Chemillé. On y retrouvera Le Ministère des affaires populaires (hip-hop festif), les Voleurs de swing (chanson) et Gong Gong (électro). Mais aussi La Rue Ketanou. Et cela ne doit rien au hasard. Un coup de pouce Ces liens ont pris racine au May-sur-Èvre, où est originaire Mourad Musset, l'un des chanteurs. « On s'est connu au centre de loisirs. » Depuis, chacun a fait sa route. Dans des associations culturelles, comme Speed Jair et Boustafon (Chemillé), Bout d'là-bas (Vihiers). 60 Revue de Presse – La Rue Kétanou En 2004, quand il s'agit de mettre sur place le festival May la zik, ils font appel à La Rue Kétanou, porté par un étonnant bouche à oreille. Succès garanti. Et, dans la foulée, Olivier participera au projet de Mon côté punk, un collectif de musiciens. « Quand j'ai su qu'ils enregistraient un nouvel album à La Ferté-Bernard, je suis allée les voir, raconte Lucie. On avait besoin d'un coup de pouce. Ils ont dit oui. Et ils aiment conserver un lien avec le tissu associatif pour nourrir leurs textes. » Pas mal. Car, après deux ans d'absence, La Rue Kétanou effectue un retour maîtrisé, réduit à 40 dates, dont Chemillé, qui sera l'un de leurs rares concerts dans l'Ouest avant les Francofolies. De quoi susciter un véritable engouement. « On les a vus au Mans, avec 1 500 personnes qui reprenaient leurs titres, confirme Lucie. Et c'était complet depuis deux mois. » A Chemillé, BôSoleil a déjà écoulé 3 200 billets. Rassurant, dans un contexte difficile. Pour accueillir les 5 000 spectateurs espérés, l'association a fait appel aux Z'éclectiques, qui prendront en charge la restauration. 200 bénévoles et un peu plus. Comme ces lycéens de Chemillé, qui travaillent sur les chansons de La Rue Ketanou, et dont les textes seront repris, sur scène, par le groupe. J.-M. B. Samedi 18 avril, à partir de 18 h 30, au Théâtre-foirail, à Chemillé. Tarifs : 26 €/22 €. Réservations : le Bar'ouf (Cholet), le Rétro et le Maytiss'bar (May-sur-Èvre), et les lieux de vente habituels. Ouest-France Maville.com, 03 avril 2009, http://www.cholet.maville.com/actu/actudet_-Le-concert-different-de-La-RueKetanou_loc-883842_actu.Htm À l'occasion du concert de la Rue Kétanou Dans les coulisses du Zénith de Dijon Accueillant régulièrement des artistes de renom, le Zénith de Dijon a accepté d'ouvrir ses portes et ses coulisses, le jour du concert du groupe la Rue Kétanou. VENDREDI 13 mars, 10 heures. Au cœur du Zénith de Dijon, une douzaine de techniciens s'affairent autour de la scène, casqués et gantés. Sur le pied de guerre depuis 7 heures, ils installent les gardecorps, branchent des câbles, mettent en place les projecteurs. Le soir même, plusieurs concerts sont prévus au Zénith, notamment celui de La Rue Kétanou, groupe de musique de rue bien connu des jeunes, notamment dans le milieu underground. Toute l'installation électrique doit être prête pour le début d'après-midi, où des séances de réglage, nommées « balances », sont prévues. Guillaume, responsable technique du bâtiment du Zénith, supervise les opérations. « Pour ce soir, on prévoit une quarantaine de projecteurs. Côté électricité, on devrait monter à un maximum de 250 ampères, pour un potentiel de 1 000 ampères », indique-t-il. Les pendillons (voiles noires qui délimitent la zone occupée par le public) sont tirés dans une configuration spécifique à chaque spectacle. « Près de 2 000 personnes » sont attendues pour le concert de Mourad, Olivier et Florent, les trois compères de la Rue Kétanou, d'après Luigi, régisseur d'accueil pour la société Pyrprod (voir ci-contre). À 14 h 30, les trois artistes peaufinent leurs réglages sur scène lors de la fameuse séance de balance. Florent flanqué de son accordéon, Mourad de sa guitare et Olivier frappant sur sa « caisse millésimée », instrument original qui est en fait une caisse à vin transformée en percussion. Les concerts s'enchaînent. Un peu plus tard, Mourad et Olivier se prêtent au jeu des questions-réponses dans la « catering ». Ils racontent leur concert de la veille, à Reims, qui s'est prolongé dans leur « tour-bus » jusqu'à une heure avancée de la nuit. « Il faut savoir gérer la fatigue d'une journée sur l'autre, surtout quand on enchaîne les concerts. Les jours comme aujourd'hui, il y a pas mal d'attente avant le concert. On a le temps de se reposer, de rencontrer les amis qui sont venus nous voir », raconte Mourad. 61 Revue de Presse – La Rue Kétanou Olivier, la voix un peu cassée, choisit d'aller piquer un petit somme tandis que ses compères vaquent à leur occupation. À 18 h 30, les différentes équipes du Zénith se préparent avant l'ouverture des grilles prévue à 19 heures. « Aujourd'hui, on compte notamment neuf agents de sécurité, trois agents de sécurité-incendie, une dizaine de sauveteurs de la protection civile », liste Mylène Huard, directrice du Zénith. Peu après 19 heures, les grilles s'ouvrent, les premiers fans ont le privilège d'entrer dans un Zénith quasiment vide. Des agents de sécurité, rodés pour ce genre d'événement, se tiennent de part et d'autre de la scène. Après le concert de Florent Vintrigner, membre de la Rue Kétanou et lancé dans un projet solo en parallèle, vient celui de Flow, qui précède le trio de la Rue Kétanou. Il est 22 h 15. Derrière la scène, Olivier fait les cent pas, seul, les mains derrière la tête. Une manière pour lui de se concentrer et de vaincre le trac. Mourad et Florent le rejoignent peu après. Les trois copains se font la bise, ce qui représente visiblement un rituel de longue date. Le public acclame les artistes à leur arrivée, agite les bras en cadence et reprend plusieurs des refrains qu'ils connaissent par cœur. Une heure et demie plus tard, c'est la fin du concert. Le Zénith de Dijon se vide peu à peu. Olivier, Florent et Mourad retrouvent leurs amis ainsi qu'une poignée d'invités pour un « after ». Le lendemain soir, ils doivent jouer de nouveau, près de Villeurbanne. Un rythme trépidant qui n'entame pas leur bonne humeur pour autant. Le monde, à l'instar de la rue, ne leur appartient-il pas ? Nicolas ROUILLARD Le bien Public, 16 mars 2009, http://www.bienpublic.com/actu/dijon/20090316.BPA2223.html Mardi 07 Avril 2009 - 06:48 Les Arènes sur un registre festif Vendredi dernier, « Debout sur le Zinc » et « La Rue Ketanou » avaient pris place aux Arènes de Metz. En tournée pour la promotion de leurs nouveaux albums, ces deux groupes incontournables du paysage musical français, moins présents dans les médias que sur scène, ont ravi un public messin enthousiaste. Un concert de La Rue Ketanou suscite toujours beaucoup d'intérêt chez les amateurs de musique festive. Associés à Debout sur le Zinc, le plaisir est à son maximum. Et quand « T’inquiète Lazare » fait la première partie, on obtient en définitive un évènement incontournable. C’est donc ces derniers qui ouvrent le bal. Le groupe de Florent Vintrigner, accordéoniste de La Rue Ketanou, propose une musique poétique et romantique, à l’image de « Je rentre me coucher ». S‘il s'appuie sur la réputation de son projet initial, ce n’est pas pour autant qu’il dédaigne les petites salles, lui qui a toujours prôné une musique proche de son public. Avant de revenir sur scène avec ses compères, ce sont donc les membres de Debout sur le Zinc qui envahissent la scène. Le dynamisme de ces sept joyeux lurons est absolument énorme. De William, le charismatique contrebassiste, à l’éternel sourire de Simon, cette bande de copains communique avec le public et leur transmet une incommensurable envie de bouger. Les extraits de leur dernier album, « De Charybde en Scylla », sorti en octobre dernier, comme par exemple « J’ai », sont aussi efficaces à ce petit jeu que d'autres titres plus anciens, plus rodés. 62 Revue de Presse – La Rue Kétanou Pas le temps de se remettre de cette chaude ambiance, la tête d’affiche débarque. Sept ans après leur dernier album enregistré en studio (« Y’a des cigales dans la fourmilière »), La Rue Ketanou fait un retour tonitruant avec leur dernier opus, « A contre sens ». Entretemps, l’actualité du groupe s'est résumée à un album live (« Ouvert à double tour », sorti en 2005) et de multiples rumeurs de séparations . C’est donc sans modération que nous profitons de nouveaux titres mélodieux, tels que « Je ne peux pas te promettre » ou encore « Elle est belle ». Toujours empreints de cette humanité dont le groupe est coutumier, et reste pétri, depuis bientôt dix ans. La conclusion de cette douce et riche soirée ? Le sourire aux lèvres d’un public multigénérationnel, qui a su répondre présent au rendez-vous. Et la preuve que les Arènes élargissent petit à petit l'horizon de leur programmation. On en redemande. Christophe Ruszkiewicz La plume culturelle.com, 07 avril 2009, http://www.laplumeculturelle.com/Les-Arenes-sur-un-registre-festif_a600.html Focus La rue Kétanou : « Prendre les frontières à contresens » Evénement. Mourad, Florent et Olivier sont de retour sur les scènes françaises. Le 13 mars, c’est au Zénith de Dijon que La rue Kétanou se produira. Ces presque deux ans de pause ont permis aux membres du groupe d’évoluer séparément pour mieux se retrouver. La Gazette en a profité pour rencontrer et faire le point avec Mourad Musset. Simple et extraverti. Mourad fait partie de ces personnes qu’on a l’impression de connaître depuis toujours. Il nous invite dans son monde avec une étonnante proximité loin des vouvoiements et des formules de politesse. Son envie de partager sa musique dépasse toutes les frontières de langue, culture et de groupe. C’est en partie la raison pour laquelle le groupe s’est arrêté pendant plus d’un an. Chacun avait des envies différentes à la base, une volonté de ne pas s’enfermer dans un seul groupe. « On avait tous conscience, dès le départ, que la rue Kétanou ne devait pas devenir une impasse pour la vitalité et la créativité du groupe. » Découvrir d’autres cultures, d’autres rythmes. Les trois amis ont beaucoup voyagé et c’est de ces excursions que se nourrit le quatrième album du groupe, A contresens. D’où le titre Sao Paulo, composé à leur retour du Brésil, qui a emprunté des rythmes et mélodies latino-américaines . « Tout est parti de la découverte de nouveaux instruments comme le Charango, sorte de petite guitare bolivienne à cinq cordes. » Curieux, Mourad est un aventurier dans l’âme. Son ambition, partir un jour, seul cette fois, avec sa guitare sur le dos et « voir où la vie me mène ». Son inspiration, il la puise dans ses voyages mais surtout dans ses rencontres. C’est dans cet esprit qu’il lance en 2003 le collectif Mon côté punk réunissant des artistes et musiciens du Chili, du Maroc ou encore du Portugal. « Mes influences, c’est la vie, l’amour ! Quand j’ai quelque chose à dire à quelqu’un, c’est là que je me mets à composer. Cela peut paraître simple, mais je ne peux pas créer autrement qu’en rencontrant de nouvelles personnes, artistes ou pas. » Partager sans prétention. Jouer de la guitare et chanter dans la rue comme sur une scène. Plus que de la musique, c’est une philosophie, une manière de vivre. Car si La rue Kétanou a acquis une certaine notoriété aujourd’hui, Mourad n’a pas oublié d’où il vient et d’où est issu le groupe. De la rue, à qui ils doivent beaucoup. « La rue, c’est le premier moyen d’expression, le premier espace de liberté. Certains n’en veulent pas mais c’est la maison de tout le monde, là où l’on vit, on meurt, on rit. D’ailleurs, quand on dit « t’es à la rue ! », on sous-entend que tu n’as rien, mais finalement on peut voir aussi que tu as tout parce que tu ne rentres pas dans les cases, que tu es à contre-courant, à contresens. » Rieur, il se souvient de l’époque pas si lointaine où ils « galéraient » pour se faire produire. « Aujourd’hui, on se bat presque pour nous financer alors que 63 Revue de Presse – La Rue Kétanou c’était avant qu’on en avait le plus besoin ! » Là se situe tout l’esprit du personnage et plus largement, du groupe. Essayer de transmettre une autre vision des choses, regarder la vie avec tendresse et humour, sans rancune. Des projets, il en a encore plein la tête et pas seulement avec le groupe. Mon côté punk va très prochainement sortir un nouvel album. « Cela m’ouvre à d’autres horizons musicaux et humains, c’est très enrichissant ! ». Les autres membres de la rue Kétanou ont eux aussi d’autres collaborations. Florent Vintrigner, l’accordéoniste, poursuit la composition des nouveaux titres de T’inquiètes Lazare. Quant à Olivier Leite, il se produira prochainement avec son nouveau groupe. « On reste La rue Kétanou mais on a chacun des sensibilités différentes. Les gens qui travaillent avec nous à côté du groupe sont plus que des amis. C’est une grande famille liée par le même amour de la musique et de la vie ». Déjà huit ans se sont écoulés depuis En attendant les caravanes. De ces nouvelles influences et de ces rencontres, les trois compères ont assurément acquis une certaine maturité. Malgré tout, il se dégage toujours cette même énergie initiale, et cette même envie de « prendre les frontières à contresens » . Par Marion Perroud - 11/03/2009 La Gazette de Côté d'Or.fr, 11 mars 2009, http://www.gazette-cotedor.fr/index.php?page=57&lang=1&id_art=1318-la-ruektanou-prendre-les-frontires-contresens&q=rue%20k%C3%A9tanou&t=15552000 Hexalive.com, 14 avril 2009 64 Revue de Presse – La Rue Kétanou Yakayalé a mis la ville en orbite pendant deux jours Samedi soir, il fallait jouer des coudes pour avoir la meilleure place. Pendant deux jours, Yakayalé a fait le plein ! Des milliers de festivaliers se sont pressés au Pavillon pour emmagasiner un maximum de musique. De mémoire de festivaliers habitués à Yakayalé, cela faisait bien longtemps qu'on n'avait pas vu autant de foule à Penvillers. Car c'est bien un Pavillon plein comme un oeuf (c'est de saison !) qui a vibré pendant deux jours. Les heureux chanceux qui avaient leur place ne diront pas le contraire. Surtout pas à ceux qui ont longuement arpenté les abords du festival à la recherche d'un billet. Il se murmure que le marché noir est parfois monté jusqu'à 100 € ! Magnifique La Rue Kétanou ! À l'intérieur, aucun doute, on était bien à un festival. Des mètres de stands pour sustenter les affamés et surtout, des décibels plein les oreilles. De vendredi soir (lire Dimanche Ouest-France), on retiendra bien évidemment la prestation du trio de La Rue Kétanou. Une salle en communion parfaite. Transcendée. Transportée. Samedi soir, c'est à nouveau Zaza Fournier qui a ouvert le bal. Exercice difficile relevé avec brio. Puis, tout s'est enchaîné. Les Sporto Kantes ont fait siffler Penvillers. Keziah Jones a fait baver les filles, torse nu et chapeau vissé sur la tête. Quand Patrice est entré en scène, il n'avait plus qu'à cueillir la foule, venue en masse pour lui visiblement. Restait à Juno Reactor de faire la liaison avant le dernier concert. Hilight Tribe, les habitués, ont fermé la boutique. C'en était terminé de deux jours de musique qui ont remué Quimper (et ça fait du bien !). Deux jours de souvenirs, de beaux, de très beaux moments, de quelques petits bobos, de minuscules caprices de star mais surtout d'échanges. Y'a qu'à attendre la prochaine édition maintenant ! Ouest‐France Maville.com, Quimper, 13 avril 2009, http://www.quimper.maville.com/actu/actudet_‐Yakayale‐a‐mis‐la‐ville‐en‐orbite‐ pendant‐deux‐jours‐_loc‐895251_actu.Htm 65 Revue de Presse – La Rue Kétanou Il nous en aura fallut de la patience, des frayeurs aux rumeurs de séparation, nous laissant quasi orphelins, pour retrouver l’état de grâce… La Rue Ketanou est de retour ! « A contresens » c’est une quinzaine de morceaux, tous plus généreux les uns que les autres. L’on y retrouve tout ce qui fait que l’on aime La Rue Ketanou, l’humanisme, le partage, la poésie. De titres aux influences bohêmes « Todas las mujeres”, Cajun “Prenons la vie » ou ces petits airs Poulbot comme dans « Ton cabaret » à la fable dans l’air du temps « Maître corbeau », cet album est celui de l’universalité. Ce n’est plus la rue qui est à nous mais le monde, tel qu’on aimerait qu’il soit, et tel que ce trio nous laisse encore espérer. Une fois de plus, La Rue Ketanou parvient à nous faire rêver, voyager, espérer mais également nous surprendre en intégrant des guitares électriques pour un air rock ’n roll « Revenir du lointain ». Nous aurons attendu cinq longues années, mais combien sommes nous récompensés de notre fidélité, de notre affection pour ce groupe qui n’a d’égal que lui-même. Que leur dire à tous trois sinon MERCI ! Patricia le 23/04/2009 Rock'n'France, 23 avril 2009, http://www.rocknfrance.free.fr/chronique-album.php?id_album=11355 Le Furia Sound Festival dévoile sa programmation Mercredi 22 avril 2009 On approche lentement mais sûrement de l'été... Après Solidays et Rock en Seine, c'est au tour d'un autre festival d'été de dévoiler sa programmation. Le Furia Sound Festival, qui en est à sa 13e édition, se déroulera cette année les 4 et 5 juillet. Les organisateurs ont voulu associer artistes confirmés et découvertes, avec quelques exclusivités: Steel Pulse, Capleton, Dillinger Escape Plan, Suicidal Tendencies, Gabriella Cilmi, Mono, The Go! Team, Tunng et Isis. Les fans de La Rue Kétanou seront particulièrement gâtés: les membres du groupe et l'orchestre symphonique Le JOSEM revisiteront le répertoire de La Rue Kétanou. Le JOSEM (Jeune Orchestre Symphonique de l'Entre deux Mers) est un " orchestre école ". Il réunit une cinquantaine de jeunes musiciens amateurs. Voici le programme: Samedi 4 juillet 2009: Steel Pulse, Capleton, Abd Al Malik, Grand Corps Malade, The Go! Team, Anis, Les Ogres de Barack, Arthur H, Pascal Picard Band, Gabriella Cilmi, Aldebert, Improvisatiors Dub Meets Iration Steppas, Zone Libre + Casey + Hame, Création "Ma Révolte de l'Ange", Housse De Racket, Lula Fortune... Dimanche 5 juillet 2009: Gossip, Mogwai, Mono, Herman Dune, Emiliana Torrini, Tunng, Thomas Dutronc, La Rue Ketanou + Orchestre Symphonique du Josem, Thomas Fersen, Isis, Dillinger Escape Plan, Torche, Kylesa, Didier Super, Bukowski, Yo Yo Acalpuco... Ramdam.com, 22 avril 2009, http://www.ramdam.com/actu/2009/08324.htm 66 Revue de Presse – La Rue Kétanou Ce devait être un mercredi, en fin d'après-midi. Ma mémoire me joue des tours... Je suis en retard. Et pis sacrément, même! Mais il me fallait m'appliquer, prendre mon temps, afin de soigner ce qui suit. En effet, il faut que je vous explique là, le déroulement précis de cette fameuse fin d'après-midi... C'était un mercredi! La Rue Kétanou, je connaissais au point d'en avoir usé Ouvert à double tour, leur disque enregistré en concert il y a cinq années de cela, et pour les avoir vu en concert également. (Je ne me souviens plus exactement si j'avais d'abord eu le disque ou bien l'inverse?... On peut néanmoins convenir par le biais d'une convention commune, que ce détail n'est pas non plus ultra-important quand au bon déroulement de la suite de cette chronique... Hm?!) "C'est pas nous qui sommes à la rue... C'est la rue qu'y est à nous!" Ce joyeux cri de guerre qui, à première écoute pourrait être digne de celui d'une équipe d'épileptiques surmotivés participants à l'émission Fort Boyard, ce véritable chant de ralliement, c'est l'identitée du groupe. "Slogan" qui naquît avant tout. Avant même qu'un nom de troupe ne soit trouvé, pas encore un nom de groupe. Car La Rue Két', il y a dix ans, c'est initialement une association de trois saltimbanques bourguignons bringuebalants leur verve spontanée à proximité d'oreilles qui voudraient bien l'écouter... Dans la rue ! Puis de la rue au théatre du fil, et... Mais...? Qu'est-ce qu...? Et pis...! Hein?... Ah oui! Faut que je vous explique : Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais là je vous fait une sorte de biographie du groupe (assez détaillée et précise, d'ailleurs, je trouve, Non ?) et tout ceci, je le sais bien, ne me correspond pas du tout. Et vous, de votre côté, je sens bien que vous n'êtes pas dupes. Vous devez certainement songer : "Mais qu'est-ce que c'est que ce début de chronique? Il est complètement taré celui-là. Il nous fait une intro du style "petit un : historique du groupe"!... Eh Oh! C'est pas Télérameaux comme canard, là ! (Oui, en période de Pâques, on dit “rameaux”... Ah, ah!) C'est nul, mal écrit, bourré de fautes en tous genres et de niaiseries. J'vais pas l'lire jusqu'au bout. D'ailleurs, j'arrête... Là". Eh, lecteur, Ne t'en va pas ! (Ai-je envie de te héler) Si je me permets cette entame-ci, c'est justement parce que j'ai participé à la conférence de presse précédant le concert. La première d'ma vie, tu m'crois? Alors, voilà t'as vu, j'ai essayé de joué au journaliste. (C'était bien non? A un instant j'm'y suis cru, moi) En fait, comme chacun le sait désormais, je les avais déjà croisé sur scène, mais je n'avais pas imprimé leurs visages. (Non, je ne suis pas très physionomiste. Ou plutôt, je suis physionomiste de physionomistes... Par exemple, je me souviens des visages de tous les agents de sécurité du Fil, des videurs de boites de nuit de toute la région et du faciès du moindre petit vigile de chez Monop' Balaize, hein). 67 Revue de Presse – La Rue Kétanou Mais, ne nous égarons pas trop. Car, ce que j'ai de plus important à vous raconter arrive. En effet, assis tranquillement à cette table, entièrement composée de personnes à priori bien-veillantes à mon égard, je commence à me détendre. Erreur fatale du point de vue textile, car je reçois un gobelet de café sur mon pantalon beige. (beige clair, même) Je suis sidéré. Atterré. Voire même éffondré. Constatant l'ampleur catastrophique des dégats dans le secteur de ma cuisse droite, je relève doucement les yeux pour finir par les porter directement dans le regard de mon agresseur à la cafeine... Il fait semblant de paraitre gêné, comme c'est touchant. Mais maintenant que je le regarde bien, ce type me rappelle quelqu'un... Mes premières connexions synaptiques me ramènent directement à un vague souvenir de joueur de foot italien. Assez grand, élancé, brun ébène légèrement frisé, une barbe de quatre jours, trois heures et vingt-sept minutes (!), de grands yeux bleus (Deux), et un sourire plein de dents blanches à vous flanquer par terre n'importe quelle fille qui voudrait décrocher du nutella! “Bonjour, Olivier. Je suis désolé.” Sapristi! Il fait des rimes en parlant, j'en déduit évidemment qu'il s'agit là d'un musicien. Partagé entre le violent désir de venger mon futal et l'admiration respectueuse de "groupie" que je lui porte, je décide courageusement de ne rien faire et de me sentir idiot. Quelle aventure! A côté de cet évènement, vous comprendrez donc aisément qu'il ne me vienne pas à l'esprit de faits plus importants que celui-ci à vous narrer. Ah, si... oui, Il y eut un concert. Mais avant d'aller plus loin, je voudrai être un peu plus sérieux deux secondes. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude de ce genre de "réunions". C'est vrai que je me dis que ça doit être bien pénible pour les artistes.(C'est pas une raison pour balancer son kawa sur le premier venu) Mais il me faut absolument vous dire cette réelle gentillesse teintée de bonne humeur qui caractérise Florent, Mourad et Olivier.D'ailleurs, je crois que le message qu'ils voulaient nous faire passer, et à mon avis, la seule et unique chose à retenir de cet exercice, c'est qu'ils aiment plus que tout "l'humour drôle". (Pourvu qu'ils ne tombent pas là-dessus). Un peu plus tard dans la soirée... La grande salle du Fil est pleine. Trois formations : Madjid Ziouane, La Mine de rien, La Rue Kétanou. Inutile de vous préciser que ce fut une soirée musicale merveilleuse, mais je le fais tout de même. Après une courte période d'abstinence scénique (le temps de faire des bébés, comme ils le précisent durant le concert.) le groupe nous revient encore plus vibrant et étincellant que jamais. (Ca fait bien "journaliste" comme adjectifs là, non ?) L'accordéon de Florent et sa voix si particulièrement attachante (autant qu'une tâche de café sur un pantalon beige clair), les blagues et la guitare de Mourad (mais surtout la guitare, en fait), les rythmes et le côté "joueur de foot italien" d'Olivier... L'envie d'entendre, de danser, de rire, de se laisser bercer à nouveau par le son de 68 Revue de Presse – La Rue Kétanou l'accordéon (Instrument que l'on associe bizarement plus du tout à Yvette Horner ou André Verchuren lors de ce set), des ailes blanches et légères qui vous poussent dans le dos... La Rue Kétanou, m'sieurs-dames! Pour les aigris, ce groupe à un fâcheux travers, celui de se rendre franchement utile comme catalyseur de bonne humeur et d'optimisme! Ce que les non-aigris apprécient et s'approprient aisément... Alors comme dernière précision, je me permettrai ceci : C'est pas la rue qui est à nous, mais c'est La Rue Kétanou... Qui est à nous! Froggydelight.com, 25 mars 2009, http://www.froggydelight.com/article-6808-La_Rue_Ketanou Nord Eclair.fr, 27 avril 2009, http://www.nordeclair.fr/Loisirs/Bons_plans/2009/04/27/la-rue-ketanou-au-zenith.shtml 69 Revue de Presse – La Rue Kétanou Complet depuis un mois et demi, le concert de La Rue Kétanou est un carton pour la salle de Caen, Le Cargö . Après Kalhifa en première partie, chauffant sans grande magie la salle, dès que les lumières s'allume après les "trublionades" de Gino et Ginette, leurs vieux copains, la foule ne cesse de crier. Les trois acolytes de La Rue Kétanou entament presque deux heures de concerts sans lâcher, accompagnés de Gullivan (ex "mes souliers sont rouges"), lui laissant même la salle pour une petite démo, le public est clairement conquis. Chansons du dernier comme des derniers albums, La Rue Kétanou est décidément le grand incontournable du genre en France aux côtés des Ogres de Barback et de Tryo. Un grand boum !!!!!!! Artru Concert and co.com, 10 avril 2009, http://www.concertandco.com/critique/rue-ketanou/critique-concert-1-26707.htm Concert : Festival des Artefacts par Laure, le 06.05.09 Chronique de la deuxième soirée du festival des Artefacts de Strasbourg, sorte de mix « festifethnique-alternatif » composée uniquement de têtes d’affiche, et de qualité : Babylon Circus, Assassin, Wampas, Dub Inc, La Rue Ketanou, et Ska-P. Arrivée au Zénith, la récente salle de concert de Strasbourg et plus grande de France, qui ressemble à s’y méprendre au nouveau QG de Raël, à l’heure du premier concert. Mais il faudra une heure d’attente devant la soucoupe volante orange pour accéder au site. Une heure entre un groupe de joyeux Vosgiens virils, un mec à TOC « pec pec pec sprr sprr », des ados à dreads tournant à la vodka orange, tout ça sur fond de bâbord/tribord et sous le cagnard. Trop tard pour Babylon Circus. Assassin donc, introduit par une prophétie orageuse : « Même planète, même système, mêmes guerriers, nouvelle mission ». Représentants d’un hip-hop à cagoule efficace et cohérent, ces survivants des temps modernes distillent leur colère froide contre les démocraties fascistes, la déforestation, le sort de l’Afrique, l’esclavage, et même le tumulte autour d’Obama. Le mot-phare : Résiste. Lundi 28 avril, nouvel album de ces témoins de la Gangsta Life, Confessions d’un enfant du siècle – vol.2, avec une chanson interprétée en exclusivité sur les favelas brésiliennes. Ceux qui célèbrent l’homme et l’homme libre avant tout repartent en tournée et nous ont promis d’être partout. Avec Didier Wampas, l’ambiance dans la fosse change radicalement : WAMPAS en lettres dorées, le pimpant Didier arrive sur sa scène Las Vegas. Pour l’occasion il improvise une chanson : « Le samedi à Strasbourg vous fait rêver à l’amourrrrrrrrr ». Et puis quand Didier chante l’amour en T-Shirt F*** the Boys et en moule-bite disco-time, ça mouille sévère dans la fosse : « Je vais t’écrire la plus belle chanson d’amour que l’on n’ait jamais écrite sur la planète pour que tu m’aimes toujours » Quelques morceaux de son nouvel album, Persistance rétinienne, mais aussi les grands classiques qui ont fait connaître les Wampas : Rimini – particulièrement appréciée en Alsace, comprendra qui pourra - , Manu Chao, Les bottes rouges, Ce soir c’est Noël. Et puis Petite fille, que toutes rêvent de se faire murmurer à l’oreille, l’occasion pour Didier de faire une grande boum sur scène avec toutes ses copines du public, toutes prêtes à s’abreuver de sa sueur divine. En ce qui me concerne, une bière offerte par un mec bourré avec une grande claque de pote dans le dos – ce soir c’est rock’n roll, pas pour les tapettes, comme avec cette cette 131e reprise de Comme d’habitude, version rock tout à fond. 70 Revue de Presse – La Rue Kétanou Le public adhère totalement à ce clown à l’air sérieux perché sur ses caisses ou slamant dans la fosse sur sa chaise. Vautré sur une groupie de compétition venue se trémousser sur scène, Didier Wampas est définitivement le roi. On retiendra aussi le meilleur T-Shirt du stand merch : « Georges Marchais, reviens ! Les Wampas ». Face à 10 000 citoyens du monde, Dub Incorporation fait son entrée, pour un concert défouloir. Diversité, humanité, sincérité, responsabilité, solidarité composent leur message : Dépasser ses ennemis, avancer ensemble. Une dub qui s’apprécie debout, la main s‘adaptant aux bambam du rythme, les chanteurs réclamant les jambes, la voix mais aussi le tempo du public. La fête furieuse sur un My freestyle d’anthologie, leur quasi marque de fabrique. Ils dédient leurs morceaux et l’esprit de leur musique aux femmes, à l’Afrique, à tous les jeunes qui se battent, à tous ceux qui perdent leurs acquis ; tous les galériens de la salle ont les mains en l’air. T. fait l’avionl’avion-l’avion, transporté par l’esprit de Dub Inc comme toute la salle, en véritable harmonie. Une ambiance de communion, dans une odeur de tarpé et d’humidité (au moins 74°C dans la salle), à son paroxysme pendant le jump collectif sur Murderer. Après un hommage à la musique jamaïcaine, ils finissent en apothéose sur Rude Boy. Les cigales de la Rue Kétanou sont de retour avec leur nouvel album, A Contresens. Bercé par l’accordéon, se croyant dans un champ un soir d’été entre amis, un public kétoutaeux à la Rue Kétanou. « Les chansons n’appartiennent qu’à ceux qui les laissent s’envoyager » clament les trois troubadours à l’accent chantant dans Impossible. Le public se régale des morceaux à succès de ces saltimbanques de place publique, Les Tontons, Les Maisons, Sao Loucas, mais aussi leurs nouvelles compositions, Elle est belle : « Vas-y, vas-y voir comme la vie est belle, il suffisait, d’oser… de l’embrasser… d’y penser… de regarder… ». Un concert qui s’écoute le sourire aux lèvres, les bras en l’air et les yeux et l’esprit grands ouverts d’optimisme, devant cette célébration de l’amour, de la vie bohême, de la vie comme on l’aime, de la beauté du geste. « Prenons la vie comme elle vient parce que de toute façon on s’en sortira pas vivant… ». Ou encore Maître Corbeau, fable sur le partage des richesses et les luttes sociales, dans le contexte tout particulier des déboires des employés de Caterpillar. Les gens sont heureux, dansent seul ou à deux, ravis de voir Babylon Circus invité sur scène avec leurs cuivres pour Les Cigales. Et yop ! Et surtout « C’est bien d’aller voir les têtes d’affiche mais n’oubliez jamais de vous laissez surprendre… ». Place aux très attendus punks espagnols Ska-P : débardeur des Clash, autocollant Euskadi, convictions bien ancrées, ce groupe mythique séduit des fans de tout âge par son énergie, sa folie, son plaisir à jouer et à faire partager leur message. En chœur, la foule en délire entonne leurs hymnes fédérateurs, nage le crawl dans l’air, transporté par leur lutte contre l’Oncle Sam, les dérives de Guantanamo, la situation en Amérique latine, et la religion, l’autre ennemi à abattre avec le capitalisme. Un show dans la grande tradition de la théâtralisation hispanique qui dénonce toute forme d’autoritarisme et de négation des droits humains comme ils le font depuis des années, avec toujours ce côté entraînant et galvanisant. Et c’est toujours aussi bon de hurler en riant sur Legalizacion, parce qu’on est tous un peu les racailles de nos pays respectifs. Un super show, « des mecs géniaux » pour mon voisin, qui te donnent envie de te jeter à corps perdu dans la révolution et la sangria. Au final une soirée qui finit en explosion. Une soirée qui donne envie de tout réécouter, pour la quinzième fois du mois, parce qu’aucun de ces groupes n’est un groupe Kleenex et qu’ils sont là pour nous rappeler un moment, un état d’esprit, des responsabilités, et que la vie est quand même vachement jolie. Discordance.fr, 06 mai 2009, http://www.discordance.fr/Festival-des-Artefacts,1084.html 71 Revue de Presse – La Rue Kétanou MUSICALARUE À LUXEY. Du 14 au 16 août, le festival accueille une soixantaine d'artistes pour ses 20 ans Le jazz fera la java Il y a vingt ans, il était déjà là. Quand la bande de copains de Luxey, 650 habitants, a lancé son petit festival en 1990, Manu Dibango a fait souffler un vent jazzy sur la Haute-Lande. Un vent portebonheur si l'on en croit la longévité de Musicalarue. Après toutes ces années, comme une sorte de jolie cerise sur le gâteau d'anniversaire, le Camerounais de 76 ans jouera à nouveau de son légendaire saxophone, à l'occasion de la 20e édition du festival luxois les 14, 15 et 16 août prochain. Dibango, c'est l'une des deux grosses pointures jazzy qui fouleront la scène des Sarmouneys. Dans l'autre pied, il y aura Michel Jonasz, le Mister Swing, l'homme des « Vacances au bord de la mer », celui qui connaît une « Super Nana ». Et qui à 62 printemps, n'a pas fini de brûler les planches de son jazz émotionnel. François Garrain, l'indéboulonnable président de l'association organisatrice, n'a pas fait ce choix au hasard. « Jonasz, c'est une sorte de clin d'oeil à notre fidélité vis-à-vis de la chanson française ». Et le divorce ne semble pas prêt d'être demandé. Ambassadeurs de choix cette année, Émilie Loizeau - qui a depuis longtemps pris son envol musical - mais aussi Nicolas Jules ou Alexis HK. Créations spéciales Une loyauté aux chansonniers qui n'empêche pas Musicalarue d'avoir par ailleurs de nombreuses maîtresses...et de les entretenir avec bonheur. « Une nouvelle fois, le programme se veut éclectique. Des musiques émergentes avec High Tone, du rap avec Assassin, de l'électro avec Pad Brapad Moujika, du trad avec la Familha Artus... » Des sourires aussi avec le duo déjanté de la Chanson du Dimanche. Et pour marquer cette 20e édition d'une pierre blanche, des créations spéciales, de celles dont on se souvient longtemps. « La Rue Kétanou se produira sous forme symphonique, dévoile François Garrain. Le groupe est en résidence depuis le mois de mars et jusqu'en juin avec le soutien du Conseil général des Landes. Sur scène, en août, il sera accompagné par une cinquantaine de musiciens et interprétera d'anciennes et de nouvelles chansons. » Seconde surprise, une carte blanche accordée aux chansonniers André Minvielle et Loic Lantoine pour « une création commune ». Mélange des genres Pour le reste, 13 lieux accueilleront comme d'habitude les festivaliers, de la tour de l'Estup Huc à la scène Saint-Roch. L'airial sera consacré aux arts de la rue. 15 troupes aux noms parfois improbables s'y succéderont pendant trois jours. L'objectif, lui aussi, n'a pas changé, même après vingt ans. « Nous souhaitons que le festival soit intergénérationnel, qu'il draine un public familial, qu'il crée du lien social. » L'envie de partage surtout est toujours là, celle des rencontres incongrues, du mélange des gens et des genres. D'autant qu'après le passage de la tempête Klaus, les gens « ont bien besoin de se changer les idées, de penser à autre chose », dixit le président luxois, qui n' a qu'un seul voeu pour l'avenir : « C'est un festival tout juste adulte, sourit François Garrain. J'espère qu'il va garder l'impertinence de sa jeunesse tout en préservant sa mémoire. » Claire Talgorn Sud Ouest.com, 04 mai 2009, http://www.sudouest.com/landes/loisirs-culture/article/578740/mil/4480545.html 72 Revue de Presse – La Rue Kétanou Les Paradis vus par Mélanie mardi 05.05.2009, 04:52 - La Voix du Nord Mélanie Mondo a fait du festival un grand chelem. Pendant le festival, Mélanie Mondo, 18 ans, aura vu pas moins de six concerts. Compte rendu et appréciation d'une festivalière assidue. Mercredi 22 avril, les Marcel et son orchestre, jeudi 23, Justin Nozuka, vendredi 24, Puppetmastaz, samedi 25, Patrice et Keziah Jones, dimanche 26 et lundi 27, La Rue Kétanou. Mélanie est une fana de concerts et y consacre même un budget mensuel. Cette semaine, pour six concerts, elle aura dépensé environ 70 €. « Raisonnable. J'ai été invitée deux fois, une fois c'était gratuit », souritelle, avant de nous livrer ce que ses oreilles ont apprécié. Son groupe préféré : La Rue Kétanou, qu'elle a vu en « Carte blanche » au Splendid et au Zénith avec Les Cowboys fringants. « Je les adore, je ne me lasse jamais de les voir », confie-t-elle. Sa déception : avoir manqué leur boeuf improvisé avec M.A.P et Babylon Circus à la Maison folie de Moulins, pendant la Berlin Garden Party. Son choix cornélien : « J'aurais aimé voir Charlie Winston, mais il passait le même jour que Patrice et Keziah Jones. » Si Mélanie a choisi le reggae et le blufunk, elle a été charmée par Patrice - « Il échange tellement » mais déçue par l'attitude de Keziah Jones. « C'est un musicien génial que j'ai vu à l'Aéro en novembre dernier. Mais il échange rarement. Samedi, il a même arrêté ses chansons en plein milieu en voyant que le public ne chantait pas. » Les Paradis de Mélanie auraient pu être différents si elle n'avait pas vu « trop tard » que Peter Doherty ou Christophe passaient au Sébasto. Mais pour apprécier les bonnes choses, point trop n'en faut en même temps pour prendre le temps de les savourer. • M. CA. La voix du nord.fr, 05 mai 2009, http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Metropole_Lilloise/actualite/Secteur_Metropole_Lilloise/2009/05/05/article_les-paradisvus-par-melanie.shtml La rue Ketanou : festif ! Publié le 27 avril 2009 - 07:41 JEUDI SOIR, AU ZÉNITH. La Rue Ketanou, un trio entraînant qui a fait danser le public. (Photo : Pascal Proust) Le trio reformé a donné un concert jeudi dernier au Zénith d'Orléans, devant 1.500 personnes qui ont dansé toute la soirée. « C'est pas nous qui sommes à la rue, c'est la rue... » « Ketanou ! », répond le public en hurlant. Jeudi soir, le groupe reformé de La Rue Ketanou était en concert au Zénith devant un peu plus de 1.500 personnes. Acclamé dès les premières notes, le trio de chanteurs et musiciens démarre avec « À contresens », titre de son dernier album. Et le public danse immédiatement ! 73 Revue de Presse – La Rue Kétanou Son moyen mais ambiance des grands jours Malgré un son plutôt moyen, ces trois-là ont mis une ambiance des grands jours dans ce grand Zénith. On voit qu'ils prennent du plaisir... et en donnent à ce public à peine trentenaire. Du plus calme au plus endiablé, on retrouve cet esprit bohème où rythmes reggae, tsiganes et un rien rock mènent la danse, avec cette dominance d'accordéon complètement entraînante. La Rue Ketanou parle de la vie, de l'amour, des rencontres, de la société, de notre époque et même de Caterpillar ! Avec un ton un brin revendicatif, mais avant tout festif. Dans cette fosse pleine à craquer, ça saute de partout à chaque nouveau titre, et notamment pour « Les Hommes que j'aime » ou encore « C'est ma faute à toi ». Le tout couronné par de véritables ovations ! Marie Belhomme La rep.com, 27 avril 2009, http://www.larep.com/critiques-10619.html La Rue Ket' embrase le Phare Jeudi, 30 Avril 2009 Babylon Circus et la Rue Ketanou étaient sur la scène du Phare, mercredi 29 avril. Devant 3 500 spectateurs, ils ont présenté leurs nouveaux albums et entonné leurs plus grands succès. Photo Victor Matet. C’est la première fois qu’ils remontaient sur une scène toulousaine depuis leur « pause ». La Rue Ketanou n’a pourtant pas eu de mal à recréer une complicité avec son public, mercredi 29 avril, au Phare. Dès les premières notes, la salle comble replonge dans la poésie des trois hommes, malgré trois ans d’absence. Au bout de quelques minutes de concert, Mourad Musset présente « Germaine, 60 ans, qui fume des pétards et part en Bolivie l’année prochaine ». Nous revoilà dans l’univers de la Rue Ket’, le même que celui de leur premier album, sorti en 2001. Un univers peut-être un peu moins bohème, un peu plus posé. Et encore. Leur ton prend même des allures politiques lorsque Mourad empreinte quelques mots à La Fontaine. Maître Corbeau sonne alors comme un pamphlet venu dénoncer les dérives du libéralisme. C’est le moment des présentations, comme une piqure de rappel, au cas où le public les auraient oubliés. « Florent, l’accordéoniste de son quartier » de la banlieue parisienne. C’est dans ces rues que les trois hommes ont gratté leurs premières cordes et tapé sur leurs premières caisses. 6 000 bras sont en l’air lorsqu’Olivier Leite, chemise détrempée, fait son show à la guitare électrique, le brin de démesure de leur retour musical. C’est la fin de deux heures de route A contresens, titre de leur dernier album. Un voyage sur les pas de trois rêveurs qui n’ont pas pris une ride. Un joyeux bordel C’est Babylon Circus qui avait ouvert le bal en début de soirée. Après une heure d’attente interminable, trompette, saxo, trombone, tubas, guitares et basses servent Photo Victor Matet. d’armes à un joyeux bordel organisé. Le mélange ska rock reggae proposé par les neuf musiciens fait danser et virevolter un public de « fauves ». Leurs grands succès, comme J’aurais bien voulu ou La Caravane s’enchaînent, repris en chœur par les spectateurs. Et c’est au tour de plusieurs jeunes filles de répondre à l’invitation du groupe et de monter sur scène pour valser avec les chanteurs, au son de l’accordéon. Les titres du dernier album La Belle étoile - L’ Envol, La Cigarette, Le Fils caché du 74 Revue de Presse – La Rue Kétanou Pape - sont aussi à l’honneur. Ambiance électrique dans la salle et show garanti sur scène. Dernier honneur pour les artistes, il est presque une heure du matin. Ils retournent sur scène avec la Rue Ketanou pour une ultime chanson, Les Cigales. Bouquet final réussi pour « Babylon Ketanou ». Pierrick Bonno et Victor Matet Babylon Circus et La Rue Kétanou : l'art de la musique bigarrée Publié le mardi 28 avril 2009 à 06h00 La Rue Kétanou qui précédait, hier, le groupe des Cowboys Fringants, a mis le feu pour cette dernière soirée du festival des «Paradis Artificiels». Photo Ludovic Maillard Il y a deux ou trois choses que les groupes Babylon Circus et La Rue Kétanou ont en commun : inviter les potes, mettre le feu et échanger avec le public. Ouvrant le bal de cette soirée trépidante et festive, Babylon Circus nous emmène dans des ambiances qui ont le don de dégourdir les gambettes. La musique de cette fanfare riche de neuf âmes se colore de teintes multiples : ici, un rythme de valse aguicheur (J'aurais bien voulu) ; là, une chanson néoréaliste bien troussée (Le fils caché du pape) ; plus loin, du balloche remuant à l'ancienne (De la musique et du bruit). À la frénésie échevelée des cuivres s'ajoutent des morceaux aux airs spontanés (Nina, Marions-nous au soleil). Une rampe de lancement idéale avant La Rue Kétanou. Avec une gouaille, une énergie communicative venant d'une culture de « ruelle » et des textes qui respirent le vécu, le trio déverse sa mixture fraîche et artisanale. Entre la chanson enragée et le théâtre de comptoir, nos joyeux énergumènes poursuivent puissamment leur route. Se démènent sans compter pour ne laisser personne sur le carreau. Une tornade qui harangue la foule. Celle-ci, conquise, se déchaîne sur les morceaux désormais célèbres du groupe ( Les hommes que j'aime, Les maisons, Sur les chemins de la bohème). Une ferveur immense. Dans la fosse du Zénith, ça sautille dans tous les sens, ça crie, ça scande les hymnes, ça lève les bras. Populaire La Rue Kétanou est, populaire elle veut rester. Le terme est peut-être galvaudé. Mais, avec cette formation complice, il reprend sa vivacité et sa profondeur. En rappel, elle demande à Babylon Circus de la rejoindre sur scène pour un cocktail survitaminé (Les cigales). L'art de la chanson dans ce qu'elle a de plus simple et de plus fédératrice. PATRICE DEMAILLY Nord Eclair.fr, 28 avril 2009, http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/04/28/babylon-circus-et-la-rue-ketanou-l-art-d.shtml 75 Revue de Presse – La Rue Kétanou Le public de la maison Folie de Moulins a été gâté de surprises hier après-midi Avant son concert de ce soir au Zénith, le groupe de ska, reggae et rock Babylon Circus était hier à la maison Folie de Moulins. : La Voix du Nord Ministère des Affaires Populaires, Babylone Circus et la Rue Kétanou. Ces trois groupes de premier plan ont donné des concerts gratuits hier au nombreux public de la maison Folie de Moulins. Le secret de leur venue avait été bien gardé... Des « invités prestigieux » avaient été annoncés par les organisateurs de la Berlin Garden Party à la maison Folie de Moulins d'hier après-midi. Mais les noms avaient été soigneusement cachés. Le secret est tombé. Et là, surprise de taille ! En effet, un plateau haut de gamme s'est dévoilé. Le tout, gratuit ! Il y a d'abord eu MAP (ministère des affaires populaires), dans une salle de concert bondée, grâce au bouche à oreille, et survoltée. Le célèbre groupe de rap lillois a communiqué son énergie de scène, décuplée par la sortie de son deuxième album, Les bronzés font du ch'ti. Les cadeaux ne se sont pas arrêtés là. Puisqu'avant leur prestation au Zénith ce soir, Babylon Circus et la Rue Kétanou ont offert au public de la maison Folie deux shows très rythmés. Bref, que du bon, goûté à sa juste valeur par les centaines de personnes, voire plus d'un millier en tout, présentes : beaucoup de jeunes, mais aussi des familles. Un public qui a pu aussi vagabonder dans un site transformé en ruche bouillonnante. Du maquillage et un spectacle pour enfants, des expositions, un atelier de photocollage etc. Et des coins de détente, comme autour de ce barbecue où chacun pouvait ramener merguez et brochettes avant de s'installer dans un transat sur l'herbe. Ambiance décontractée, bohème et festive donc. Ce joyeux et apparent chaos, on le doit à la maison Folie de Moulins et à l'actuel festival des Paradis artificiels. Il a duré de 12 h à 19 h, sur le thème Tous voisins, décliné sous différentes formes au fil de l'année. On en redemande. • B. DU. Les rédactions de La Voix du Nord Ma ville.com, 27 avril 2009, http://www.dunkerque.maville.com/actu/actudet_-Deconne-denonce-vingt-ans-de-Marcel_dep912534_actu.Htm La Rue Kétanou va faire bouger le Zénith Ecrit par Tribune d'Orléans / 23-04-2009 «C’est pas nous qui sommes à la rue, c’est La Rue Kétanou!». C’est par cette phrase gentiment provocante qu’est né le trio La Rue Kétanou constitué de Mourad Musset, Olivier Leite, et Florent Vintrigner. Les trois lascars se sont rencontrés sur les planches du Théâtre du Fil en 1996 à Paris, 76 Revue de Presse – La Rue Kétanou avant de jouer de la musique dans la rue, dans les bars, sur des petites scènes sur l’île de Ré puis à La Rochelle. Le trio sera réunis jeudi 23 avril sur la scène du Zénith d’Orléans pour dérider le public avec une musique pleine d’humanité mêlant pop, folk, reggae et tonalités tziganes. Un cocktail explosif qui remplit les salles avec le bouche-àoreille, un peu comme les Debout sur le zinc. Ce n’est pas pour rien que ces trois garçons ont été produits par Tryo pour leur premier album et en ont fait la première partie en 1998 ainsi que celle de Zebda. Leurs concerts sont très conviviaux, vivants. Effet garanti sur le public à la sortie du concert ! Les Orléanais profiteront du passage de La Rue Kétanou pour découvrir “À contresens”, leur dernier album. Un titre qui vient d’une chanson du disque, “Les derniers aventuriers”, qui parle des réfugiés qui prennent les frontières à contresens... Un album coloré où le trio a cherché à mettre des mots sur le quotidien. De la bossa nova en passant par le rock avec de la guitare électrique, La Rue Kétanou livre une autre facette de ses capacités. Avec toujours ce qui fait son succès: de la chanson française à texte qui donne le sourire. Tribune Orléans.fr, 23 avril 2009, http://www.tribuneorleans.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1434&Itemid=182:testset Il nous en aura fallut de la patience, des frayeurs aux rumeurs de séparation, nous laissant quasi orphelins, pour retrouver l’état de grâce… La Rue Ketanou est de retour ! « A contresens » c’est une quinzaine de morceaux, tous plus généreux les uns que les autres. L’on y retrouve tout ce qui fait que l’on aime La Rue Ketanou, l’humanisme, le partage, la poésie. De titres aux influences bohêmes « Todas las mujeres”, Cajun “Prenons la vie » ou ces petits airs Poulbot comme dans « Ton cabaret » à la fable dans l’air du temps « Maître corbeau », cet album est celui de l’universalité. Ce n’est plus la rue qui est à nous mais le monde, tel qu’on aimerait qu’il soit, et tel que ce trio nous laisse encore espérer. Une fois de plus, La Rue Ketanou parvient à nous faire rêver, voyager, espérer mais également nous surprendre en intégrant des guitares électriques pour un air rock ’n roll « Revenir du lointain ». Chronique Album Rock'n'France.fr, 23 avril 2009, http://www.rocknfrance.free.fr/chronique-album.php?id_album=11355 77 Revue de Presse – La Rue Kétanou La Rue Kétanou en spectacle à Montréal Vendredi 29 mai 2009, Club Soda Article mis en ligne le 17 mai 2009 à 9:05 (Photo: Gracieuseté) Après le retour triomphal de ses camarades de Tryo en mars dernier, ce sera au tour de La Rue Kétanou de faire vibrer le Québec. La formation française débarquera à la fin du mois de mai pour une tournée de cinq spectacles à travers la province. La Rue Kétanou profitera de cette occasion pour présenter les chansons de son nouvel album À Contresens à paraître le 26 mai, ainsi que les incontournables de sa discographie. Dans ce cadre, le groupe sera en spectacle au Club Soda de Montréal le vendredi 29 mai, à 20h30. À Contresens marque le renouveau de La Rue Kétanou, tout en conservant son esprit originel. Ce troisième album studio, enregistré à la maison, offre le meilleur d’un groupe soudé comme jamais. Porté par ces voix brutes, belles d’une fibre voyageuse informatable, le flamengo y épouse la chanson, le rap et les accents tziganes au détour de quatorze pièces qui évoquent l’amour. L’hommage fait aux femmes (Todas las mujeres, Germaine, Derrière ses cheveux longs) se drape d’humour tendre (Ton Cabaret), de rap à fromage (Maître Corbeau), d’une main fraternelle tendue aux sans papiers (Les Derniers aventuriers) pour un hymne inconditionnel à la vie (Prenons la vie, 80 tours de la Terre). À Contresens du terme galvaudé de morale, La Rue Kétanou préfère son anagramme planétaire : el amor. La Rue Kétanou se forme durant l’été 1998 sous l’impulsion d’un spectacle éponyme. Florent Vintrigner (chant, accordéon), Olivier Leite (chant, guitare) et Mourad Musset (chant, guitare) tombent dans l’oreille de Tryo qui décide de produire leur premier disque en 2000. En attendant les caravanes… explose de générosité, conjugue fibre tzigane, esprit bohême et flamenco dans le sillage des Négresses Vertes et autres Têtes Raides. La Rue Kétanou fait son chemin et voit sa popularité grandir sur scène avec la parution de Y’a des cigales dans la fourmilière en 2002. Entre petites chroniques, portraits et récits qui dénoncent une société anti-fraternelle, cet album révèle un humanisme sans discours, un sens du partage et un esprit festif dans un métissage culturel réaffirmé. Cette démarche se prolonge lors d’une tournée au cours de l’automne 2003, couronnée au début de l’année suivante par le disque live Ouvert à double tour. Dingue de la vie, mais pas dupe, La Rue Kétanou danse comme un diable avec son public mais l’invite à garder les yeux ouverts : « C’est pas nous qui marchons pas droit / C’est le monde qui va de travers.» À noter que Florent Vintrigner, membre de La Rue Kétanou, assurera également en solo la première partie de ce spectacle. (Source: Preste - Disques Indica) Montréalexpress.ca, 17 mai 2009, http://www.montrealexpress.ca/article-337304-La-Rue-Ketanou-en-spectacle-aMontreal.html Lundi 25 mai 2009 La Rue Kétanou à contresens La Rue Kétanou est de retour au Québec pour une série de cinq spectacles afin de nous présenter son nouvel album, intitulé À Contresens. Ces spectacles suivront de près la sortie de l'album au Québec ce mardi 26 mai chez Indica Records, sept ans après Y'a des cigales dans la fourmilière. 78 Revue de Presse – La Rue Kétanou Porté par des voix bohémiennes, le flamenco y épouse le reggae, la chanson française, le rap et les accents gitans au détour des quatorze morceaux qui ne parlent au fond que d'amour. Honneur aux femmes d'abord et tendresse surtout («Todas las mujeres», «Germaine», «Derrière ses cheveux longs»), ce qui n'exclut ni l'humour tendre («Ton cabaret»), ni le fabuleux rap à fromage («Maître Corbeau»), ni la main fraternelle tendue aux marginaux («Les Derniers Aventuriers»), ni, bien entendu, l'hymne permanent à la vie («Prenons la vie», «80 tours de la terre»). À contresens du terme galvaudé de morale, La Rue Kétanou préfère son anagramme planétaire: el amor. C'est à la fin des années 1990 que Florent, Olivier et Mourad fondent le sympathique trio La Rue Kétanou. Après de multiples prestations dans les bars et les petites salles, ces joyeux drilles sont repérés par Tryo qui leur propose d'assurer ses premières parties. L'aventure était née… Près de dix années plus tard, deux albums au compteur et de nombreuses prestations en concert, la formation a retrouvé l'énergie pour concocter ce troisième opus. Mélanges, voyages, rencontres, échanges, vive la vie! C'est leur crédo, leur raison et leur manière naturelle d'exister. Skarlatine Blog, 25 mai 2009, http://skarlatine.blogspot.com/2009/05/la-rue-ketanou-contresens.html Le retour du groupe Kétanou ! Écrit par Philippe Renault Mercredi, 27 mai 2009 13:58 L’histoire d’amour entre La Rue Kétanou et le Québec est bien réelle. Lorsqu’un artiste français affirme considérer Montréal comme un second chez-soi, on se dit qu’il s’agit d’un beau parleur qui a bien appris comment amadouer ses fans de la Belle Province. Mais ce n’est pas le cas de La Rue Kétanou. La relation est sincère. Rencontré plus tôt cette semaine dans un café d’Hochelaga, le chanteur et guitariste Mourad était bien installé dans le quartier depuis plusieurs jours, avant même que ses comparses Olivier et Florent ne traversent l’Atlantique. Déplacement hâtif Pourtant, la tournée québécoise du groupe ne débute que jeudi à Sherbrooke, avant de se transporter au Club Soda vendredi. Oui, la promo entourant ces spectacles découlant de leur nouvel album, À contresens, est certes une bonne raison entourant ce déplacement hâtif, mais il y a plus. C’est l’occasion de revoir sa fille montréalaise, issue d’une relation avec une Québécoise. «J’ai des racines ici. J’essaie de venir trois fois par année. Du coup, j’amène mon autre fille voir sa sœur», dit-il. De leur côté, les mélomanes québécois ont aussi adopté le joyeux trio pris sous l’aile de Tryo en début de carrière. Au cours des prochains jours, Sherbrooke, Montréal, Chicoutimi, Québec et Lévis les recevront. 79 Revue de Presse – La Rue Kétanou «Nous parvenons à faire des tournées ici. Ça prouve qu’il y a des gens pour venir nous voir et que le public nous attend», considère le chanteur et guitariste. La Rue Kétanou entamera jeudi une tournée québécoise. Plusieurs ont pourtant craint que c’en était fini de La Rue Kétanou, qui n’avait pas offert d’album studio depuis sept ans. Leur dernier disque, un live, remonte à 2004. Mais tel n’était pas le cas. Ils en ont simplement profité pour travailler sur d’autres projets, tout en sachant fort bien que leurs chemins se croiseraient de nouveau. Ces petits écarts n’ont fait qu’enrichir leurs bagages respectifs. «Nous n’avons donné que quelques concerts de façon informelle en France, une dizaine par année. Ces autres projets ont amené beaucoup à notre nouvel album. Je joue de la guitare électrique, ce qui vient de mon côté punk. Florent joue aussi de la guitare, alors qu’avant il ne jouait que de l’accordéon. Partager d’autres choses avec d’autres gens nous permet de revenir avec de nouvelles idées», soutient l’artiste d’origine marocaine. Garder les bases Mais ces évolutions ne sont surtout pas synonyme de virage à 360 degrés. On reconnaît bien la signature La Rue Kétanou sur À Contresens. «Nous avons connu plein d’évolutions dans notre musique, mais au fond nous restons nous-mêmes. Le passage à l’électrique se fait en douceur. On sent juste que c’est un autre album». Leur approche du métier n’a également pas changé, malgré le succès qui n’a cessé de grandir. «En cinq ans, il y a eu beaucoup de bouche à oreille, si bien que nous avons doublé la capacité de salles. Nous jouons maintenant au Zénith. On sent qu’on s’est inscrit dans le paysage des Français. Nos chansons font même partie du cahier des colonies de vacances. Les gens chantent nos chansons à la plage l’été! Malgré tout, on continue toujours de descendre voir le public pour parler après nos spectacles. Ça surprend toujours les gens, mais c’est notre manière d’être», soutient-il. C’est d’ailleurs ce qu’ils feront vendredi au Club Soda, après avoir offert près d’une dizaine de nouveaux titres, mais surtout des chansons de leurs albums précédents. Ruefrontenac.com, 27 mai 2009, http://ruefrontenac.com/spectacles/musique/5932-la-rue-ketanou La Rue Kétanou Les cousins roses 28 mai 2009 Matthieu Petit Olivier Leite: "La Rue Kétanou, c'est l'aventure de trois camarades qui font de la musique et qui se plaisent à voyager avec elle." Avec un nouvel album dans leur baluchon, les trois bourlingueurs de la formation française La Rue Kétanou viennent chanter leur carnet de voyage au Québec. "Avant que tu appelles, j'étais en train de trouver des mélodies", lance Olivier Leite du joyeux trio qu'est La Rue Kétanou, au cours d'une conversation transatlantique entrecoupée de "Qu'est-ce que t'as dit?". "Le problème, c'est que j'ai un vieil appareil en guise de talkie-walkie", avoue-t-il, coupable. On lui pardonne. 80 Revue de Presse – La Rue Kétanou Ces mélodies en chantier ne sont pas destinées à La Rue Kétanou, qui sort ces jours-ci un nouveau disque intitulé À contre-sens, mais à Batignolles, un projet parallèle d'Olivier. "C'est tout neuf. Les trois, on a toujours voulu faire plusieurs choses à la fois. On aime garder ce côté actif. Mourad [Musset], lui, a Mon côté punk, et Florent [Vintrigner] fait aussi son tour de chant. Il va bientôt sortir son deuxième album." C'est d'ailleurs lui qui se chargera de la première partie de la série de spectacles que La Rue Kétanou a très hâte de faire au Québec. "On y a des liens amicaux et familiaux, explique Olivier. Même si on ne venait pas pour chanter, on viendrait quand même. On se sent cousins." CHANSONS DE ROUTE À contre-sens, troisième album studio de La Rue Kétanou, arrive sept ans après Y'a des cigales dans la fourmilière. Au-delà des autres projets musicaux qui ont pris beaucoup de place au cours des dernières années, c'est un certain mode de vie qui explique cette attente qui fut longue pour ceux qui avaient découvert le groupe en 2000, en première partie de Tryo. "Notre discographie n'est pas énorme, mais on ne fait pas des disques avec seulement 12 chansons, tempère Olivier. La Rue Kétanou, c'est l'aventure de trois camarades qui font de la musique et qui se plaisent à voyager avec elle. On est plus un groupe de scène. Notre élément, ce fut la rue, les cafés-théâtres, les bars... C'est grâce à Tryo qu'on a fait un pas vers les grandes scènes." Ainsi, la nécessité de s'exprimer en public, que ce soit dans les ruelles ou les plus belles salles d'Europe, demeure la dynamo du groupe. "On aime se produire en concert un peu partout... Et les chansons nous viennent sur la route. Il fallait donc faire beaucoup de route pour faire d'autres chansons." UN P'TIT ROSÉ? Les voyages et les rencontres, on peut les entendre sur À contre-sens. "Pour l'album, on a associé nos souvenirs, raconte Olivier. Quand on revient d'ailleurs, on a de nouvelles sonorités, de nouvelles connaissances... et on s'en sert." Un message d'ouverture sur le monde reste au coeur des chansons de La Rue Kétanou, mais l'amour a parfois le dessus sur la morale. "Les sujets personnels partent d'un besoin d'exorcisme de choses vécues. On parle d'optimisme même si le monde tourne dans le bon sens souvent pour les mêmes. Il y a des choses plus graves qui sont abordées, comme le viol. Mais les chansons d'amour demeurent les plus difficiles à faire." Et pourquoi avoir opté pour une pochette d'album rose? "C'est pour nos filles, car les trois, on n'a que des filles, rigole Olivier. On dit parfois à la blague que c'est un hommage à Édith Piaf, mais l'idée était de mettre une couleur à contre-sens. Ça s'est fait sur un coup de "allez hop et pourquoi pas". C'est un disque qu'on repère de très loin dans les magasins!" Voir.ca, 28 mai 2009, http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1§ion=6&article=64633 La rue Ketanou à Québec Au programme du théâtre Petit Champlain ce soir : la rue Ketanou qui commence sa tournée pour le nouvel album au Québec (héhé pas mal pour un groupe qui tourne habituellement sur Lille... ca fait bizarre de revoir le chanteur que je croisais habituellement le samedi au supermarché Match à coté de chez moi). Salle minuscule (pour ceux qui connaissent, à peu près la moitié du splendid de Lille) mais ambiance énorme. Ils sont toujours aussi bons et même les nouvelles chansons que je jugeais jusque là un cran en dessous des anciennes prennent du volume... Je suis parti avec le sourire aux lèvres et (enfin) un leur dernier cd sous le bras (sorti en France en Février, il n'est sorti que la semaine derniere au Québec). A voir d'urgence s'ils passent près de chez vous ! Blog Xavier, 2 juin 2009, http://xavier-kariboo.blogspot.com/2009/06/la-rue-ketanou-quebec.html 81 Revue de Presse – La Rue Kétanou Un voyage musical au son de la Rue Kétanou Un mois avant le festival Wonegain fever début juillet, l'association Vers les arts envoie ses premières notes estivales en organisant, avec Ladilafé production le concert de la Rue kétanou, ce vendredi 12 juin, au Mont-Cotton. Le groupe vient de faire son retour en sortant un quatrième album, À contresens . « Un renouveau avec les bases du départ », comme ils le décrivent. Leur dernier album remonte à 2004 mais depuis, les trois artistes à l'âme voyageuse ont eu le temps de voir du pays, du public, des salles de concert, du monde et de la vie. Tout ce qui constitue leur univers musical, porté par des sonorités nourries au flamenco, au rap et aux influences tziganes. Leur venue à Bagnols est née après l'invitation reçue pour le festival Wonegain. Le groupe n'était pas disponible début juillet mais avait largement adhéré à l'esprit de l'événement et au travail de l'association Vers les arts. Une nouvelle date a donc été trouvée. Pour l'association bagnolaise, cet événement est le meilleur des moyens pour inscrire son action dans le paysage culturel local. Ce sera aussi l'occasion d'effectuer une répétition générale avant le festival de cet été qui s'annonce tout aussi prometteur. Vers les arts garde aussi son credo en mettant en avant le côté local. Le groupe Seybz assurera ainsi une première partie très swing manouche teinté de blues et de funk. Du plaisir assuré pour les spectateurs du théâtre de verdure. Jean-Baptiste MIQUEL Midilibre.com, 8 juin 2009, http://www.midilibre.com/articles/2009/06/08/20090608-BAGNOLS-Un-voyage-musical-auson-de-la-Rue-Ketanou.php5 La Rue Kétanou + Kandid - Concerts le 15.06.2009 - 20h30 A Contresens, « l’album rose » de La Rue Kétanou, offre aujourd’hui le meilleur d’un groupe soudé comme jamais, qui, devenu son propre producteur, enregistre toujours à la maison. Porté par des voix brutes, embellies d’une belle fibre voyageuse, le flamenco y épouse la chanson, le rap et les accents tziganes, sur fond d’amour et de tendresse. Cyberbougnat.net, http://www.cyberbougnat.net/agenda.php?vue=details&id=6818 Skabazac. Vive La Roque n'roll attitude! Musique. Après les 9 000 festivaliers de vendredi, le public est venu en masse, hier soir, sur un site optimisé qui paraît de plus en plus idéal. Du soleil, des artistes heureux et tous présents, des bénévoles motivés, une ambiance cool cool, la reconnaissance des élus, le site de La Roque optimisé au maximum : «Nous avons trouvé le bon site, la bonne formule», reconnaît le co-pérsident Loïc Bouzat, qui s'avouait du coup un peu déçu par la légère baisse de fréquentation en regard du premier soir de l'édition précédente. Néanmoins, avec environ 9 000 premiers festivaliers, sans aucun incident technique ni humain, et une jubilation générale, vendredi est sans conteste une soirée réussie. Expliquant par là-même l'espoir d'une forte affluence pour la deuxième et dernière soirée, hier. Et la foule était bel et bien de nouveau présente, hier soir devant les deux scènes pour applaudir les musiciens. La rue ketanou «On avait promis de revenir, après 2003. On n'avait pas eu l'occasion jusqu'à présent. On essayait depuis deux ans mais on était pris par les tournées. Le cadre et l'accueil sont supers», a expliqué en 82 Revue de Presse – La Rue Kétanou conférence de presse Florent Vintrignier de «La Rue Ketanou» qui a mis le feu dès 1 heure du matin. Florent a révélé un projet avec le JOSEM : des concerts symphoniques reprenant leurs morceaux. Le JOSEM qui jouera à Rodez, le 22 juillet avec Nadau, en ouverture de l'Estivada. En coulisse, les efforts se poursuivent pour trouver de nouveaux partenaires financiers : hier midi, un lunch a réuni une dizaine de chefs d'entreprise et des élus, dans l'optique de créer un club de partenaires. Chantal Wittmann, directrice de la mission départementale de la culture a brossé les enjeux et avantages du mécénat culturel. «De bons contacts ont été pris». Petit à petit, l'oiseau fait son nid... Ladépêche.fr, 14 juin 2009, http://www.ladepeche.fr/article/2009/06/14/624004-Skabazac-Vive-La-Roque-n-rollattitude.html Un cocktail d'énergie offert par la Rue Kétanou La Rue Kétanou a mis le feu. Le public venu assister au concert qui se tenait ce vendredi au Mont-Cotton n'a pas boudé son plaisir. Avec près de 1 800 entrées, les membres de l'association bagnolaise Vers les arts, qui organisait l'événement avec Ladilafé production, se montraient satisfaits. Loïc Gonzalez, chargé de production pour l'association évoquait « un bilan positif. L'organisation a très bien fonctionné. Financièrement, on gagne aussi, et on a pu assurer la promotion du festival de cet été. » Pendant près de deux heures, la Rue Kétanou a distillé son énergie, mêlant allégrement ses classiques avec des compositions de leur dernier album. La fosse et les gradins du Mont-Cotton ont vibré, dansé, voyagé. Il faut dire que le public était à point, chauffé comme il se doit par le groupe local Seybz qui assurait la première partie de la soirée. Quelque quarante bénévoles et une vingtaine de techniciens ont oeuvré au succès de cette soirée. C'est de bon augure, un mois avant le Wonegain fever festival des 9, 10 et 11 juillet prochains. Photos Mikaël ANISSET Jean-Baptiste MIQUEL Midilibre.com, 14 juin 2009, http://www.midilibre.com/articles/2009/06/14/20090614-BAGNOLS-Un-cocktail-d-39energie-offert-par-la-Rue-Ketanou.php5 VOYAGES INTÉRIEURS La rue Ketanou - À Contresens Jean Beauchesne La chanson en français est parfois empotée. Elle croule sous le poids du kitsch et de la redondance souvent pompeuse. Il y manque un élément indispensable, de la vitalité qui interpelle, qui insuffle et qui fortifie. C’est exactement ce que propose À contresens. On y parle de voyages en soi et chez les autres, ou de par le monde. On y parle de ruptures saines et libératrices. On y revendique le bon vieux droit à la paresse, plus indécent aujourd’hui que la plus mesquine pornographie. La rue Ketanou donne toujours raison à Arthur Rimbaud, sur des musiques bien construites, jolies et entraînantes. Un talent majeur pour une attitude toute discrète sur une vie de bohème dans la joie et la fête, sans regret ni amertume. Leur meilleur en carrière. Chaleureusement recommandé, surtout pour décroûter les fans d’Aznavour qui, lui, saurait sûrement apprécier. Canoe.com, 15 juin 2009, http://www.canoe.com/divertissement/musique/critiques/2009/06/11/9768816-jdm.html 83 Revue de Presse – La Rue Kétanou Volume 9, numéro 6 — Juin 2009 La Rue Kétanou Musique et macadam La Rue Kétanou est de retour au Québec pour une série de cinq spectacles afin de nous présenter son nouvel album, intitulé À Contresens. La Rue Kétanou Fin mai début juin, le groupe sera de passage à Sherbrooke, Montréal, Chicoutimi, Québec et Lévis. Ces spectacles suivront de près la sortie de l'album au Québec le mardi 26 mai 2009 chez Indica Records. Il aura ainsi fallu sept ans pour que La Rue Kétanou livre un successeur à Y'a des cigales dans la fourmilière. Il est vrai qu'entre-temps, chacun avait voulu s'adonner à ses projets personnels à l'image d'Oliver et Mourad avec le collectif Mon Côté Punk et Florent avec T'inquiète Lazare. Après ces différents projets, ce retour aux sources était très attendu par les admirateurs de la formation. C'est à la fin des années 1990 que Florent, Olivier et Mourad fondent leur sympathique trio La Rue Kétanou. Après de multiples prestations dans les bars et les petites salles, ces joyeux drilles sont repérés par Tryo qui leur propose d'assurer ses premières parties. L'aventure était née… Près de dix années plus tard, deux albums au compteur et de nombreuses prestations en concert, la formation a retrouvé l'énergie pour concocter ce troisième opus, À Contresens. À l'instar de l'«album blanc» des Beatles, l'«album rose» de La Rue Kétanou offre le meilleur d'un groupe soudé comme jamais qui, devenu son propre producteur, enregistre toujours à la maison. Le groupe se renouvelle en gardant les mêmes bases… Rien de plus vrai: porté par ces voix brutes, belles de leur fibre bohémienne inclassifiable, le flamenco y épouse le reggae, la chanson française, le rap et les accents gitans au détour des quatorze morceaux qui ne parlent au fond que d'amour. Honneur aux femmes d'abord et tendresse surtout («Todas las mujeres», «Germaine», «Derrière ses cheveux longs»), ce qui n'exclut ni l'humour tendre («Ton cabaret»), ni le fabuleux rap à fromage («Maître Corbeau»), ni la main fraternelle tendue aux marginaux («Les Derniers Aventuriers»), ni, bien entendu, l'hymne permanent à la vie («Prenons la vie», «80 tours de la terre»). À contresens du terme galvaudé de morale, La Rue Kétanou préfère son anagramme planétaire: el amor. Après sa sortie en France le 9 février 2009, le trio a fait une tournée de la République en mars. La formation s'est notamment produite au Bataclan de Paris avant de faire escale dans des villes comme Metz, Orléans ou Grenoble. Florent, Mourad et Olivier ont commencé la musique dans les rues de Paris, d'où leur devise: «C'est pas nous qui sommes à la rue, c'est la Rue Kétanou!» Juin 2009, http://www.skarlatine.com/ix/vi/rueketanou.htm 84 Revue de Presse – La Rue Kétanou Rencontre avec La Rue Kétanou La Rue Kétanou à contre-sens Programmant des artistes locaux, nationaux et internationaux, la Coopérative de Mai se veut l’une des plus importantes scènes de musiques amplifiées de la région Auvergne. C’est dans cet endroit aux projets ambitieux que La Rue Kétanou a choisi de se produire le 15 juin dernier. Concernant l'Hadopi, je crois qu’on n'a pas encore trouvé la solution. Je crois qu’il faut faire appel au civisme des gens et au respect de l’artiste On ne se sent pas de s’investir dans un parti-pris particulier, c’est pourquoi tu ne nous verras pas à des événements comme la Fête de l’Huma, par exemple. Si cette “fratrie” respire la simplicité, son parcours est atypique et les chemins qu’elle emprunte invitent au voyage perpétuel. Formé il y a 20 ans au Théâtre du Fil, ce “tryo” [1] qui a débuté sur le bitume de l’île de Ré, nous livre avec la même ferveur qu’à ses débuts un quatrième opus. Armés de leurs fidèles guitares et accordéons, lorgnant entre chanson française, rap, flamenco et accents tziganes, les musiciens de Rue Kétanou créent une atmosphère riche de leurs voyages “tout au bout du bout du monde”. Fait d’ailleurs, mais aussi d’ici, À contre-sens est un album qui s’enracine dans les thèmes de la vie quotidienne. Un léger goût de doux amer se révèle à travers des textes où chacun d’entre nous se reconnaît. Ce cocktail de chansons françaises continue d’esquisser une idée vieille de 40 ans que Léo Ferré n’avait de cesse de clamer : “Le vers est musique, le vers sans musique est littérature.” A la fois drôle et fragile, la poésie est dans la Rue. Rencontre avec Mourad, un éternel heureux. Fragil : Plus de 10 ans de scène déjà, avant de parler de la sortie de l’album A Contre Sens, quel bilan fais tu de ces 10 dernières années ? Mourad : Je ne ferai pas un réel bilan car ce serait trop long, je parlerais plutôt d’une évolution incongrue qui se passe depuis 20 ans dans le plaisir et la bonne humeur. On a commencé au Théâtre du Fil, dans la rue, dans les bars, et aujourd’hui on est sollicité sur des scènes qui dépassent les 5000 spectateurs. L’apprentissage des grands espaces à travers les Zénith et grands festivals, cela pousse aussi à l’évolution technique. Aujourd’hui, on travaille beaucoup plus sur nos guitares et nos accords. Ceci dit on ne délaisse pas pour autant les textes et on reste toujours prêt pour des concerts sauvages ! Avez-vous conscience de votre influence sur l’actuelle scène française : musicalement d’abord puis dans la manière de gérer votre carrière ? Je pense au choix de Ladilafé Prod comme label, par exemple… 85 Revue de Presse – La Rue Kétanou Oui on a conscience qu’on fait partie d’une époque et tant mieux. On est heureux de savoir que nos chansons voyagent. L’auto-production, c’est une chose très difficile, c’est l’autonomie totale. Mais c’est un choix que nous avons fait lorsque Sony s’est séparé de Patricia Bonneteau, directrice de notre label Ladilafé Prod. On n’avait plus la même volonté que les maisons de disques, et c’est également une façon de rendre aux petits qui nous ont aidés ce qu’on leur doit aujourd’hui. Parce que la pression n’est pas la même lorsqu’on s’auto-produit. Justement, dans une période de changement profond, la sphère de l’industrie musicale n’est pas épargnée. Que penses tu par exemple de la musique équitable ? Saurais tu me l’expliquer ? Je connais pas ce concept c’est quoi ? Aujourd’hui les subventions vont je pense un peu trop souvent aux mêmes endroits, plus les groupes sont chers, plus les spectacles sont démesurés et plus on prive les jeunes artistes d’opportunités. Si la musique équitable propose de remettre un équilibre dans tout ça, pourquoi pas ! Oui à la musique équitable ! Quid de l’Hadopi ? Concernant l’Hadopi, je crois qu’on n’a pas encore trouvé la solution. En même temps, je comprends qu’une personne qui ne souhaite écouter que une ou deux chansons de La Rue Kétanou n’achète pas notre album. Je crois qu’il faut faire appel au civisme des gens et au respect de l’artiste, si tu aimes et souhaites écouter tout l’album tu l’achètes, si tu n’aimes que moyennement, tu télécharges, pourquoi pas ? Je ne sais pas, je n’ai pas la réponse à ce problème. Vous revenez avec autant de chansons engagées que dans votre précédent album, dans quel état d’esprit s’est-il fait ? Dans la rigolade et la convivialité. On a vécu pas mal de chose chacun de notre côté, on a fait des enfants, on a divorcé et aujourd’hui on se retrouve pour boire un pot entres potes et on produit un album. Mais on a invité d’autre gens aussi, parce qu’on apprécie de partager avec les gens qu’on aime. Je pense notamment à Mon Coté Punk. A quoi va ressembler la nouvelle tournée ? A une promenade entres potes ou justement on peut inviter plein de monde et rencontrer plein de monde. Vous invitez à un engagement citoyen, c’est le rôle de l’artiste selon toi ? Oui je crois, sans pour autant faire de parti-pris. Un album représente l’époque dans laquelle tu es, on préfère aujourd’hui parler de bohème plutôt que de galère, de vie et d’amour plus que de politiques et de problèmes sociaux. On ne se sent pas de s’investir dans un parti-pris particulier, c’est pourquoi tu ne nous verras pas à des événements comme la Fête de l’Huma, par exemple. Aujourd’hui, on s’intéresse de plus en plus à la solidarité de proximité. Je pense notamment à l’Orange RockCorps, qui propose quatre heures de bénévolat pour une asso caritative en échange d’une place de concert. Qu’en penses tu ? Je trouve ça bien, juste un peu dommage que ce soit un “Orange RockCorps”. Nous, on a déjà une démarche de ce type, on fait déjà des concerts de soutien pour des assos, on donne du temps pour les Restos du Cœur. Je pense de toute façon que la solidarité est un travail d’avenir, on en a de plus en plus besoin. Un mot, un instant, une envie, que tu aimerais transmettre… N’oubliez pas d’aimer. Fragil, 29 juin 2009, Stéphanie Dupin, Patrice Molle, http://www.fragil.org/focus/1199 86 Revue de Presse – La Rue Kétanou Art Sonic c’est aussi une part de reggae et de festif avec pour chef de file la Rue Kétanou. Un trio qui allie guitares sèches et accordéon, le tout au service de textes « piquant» . Ils sont de retour après plusieurs années d’absence avec « A contre sens» , leur nouvel album. Derrière eux pour pimenter la soirée du vendredi, deux pointures du reggae. D’abord Alborosie un artiste italien connu avec « Kingston town» et déjà signé sur Tuff Gong le célèbre label de Bob Marley. Autre sensation, SOJA pour Soldiers Of Jah Army. Originaire des États-Unis, ils diffusent un mélange entre reggae, dub et roots qui devrait faire sensation. Alter1fo, 24/06/2009, http://alter1fo.com/art-sonic-le-festival-rock-de-normandie-8208 /// CULTURE // MUSIQUE / ALBUMS La Rue Ketanou: Retour réussi Par Clément Job / il y a 4 semaines « C'est pas nous qui sommes à la rue, c'est laRue Kétanou ». Depuis 1996, cette devise est celle du groupe du même nom: La RueKetanou, qui revient cette année, avec son 3eme album studio intitulé « A Contresens ». Tryo, Marcel Et Son Orchestre, Les Ogres de Barback... La France est plutôt fournie en matière de groupe « festifs » et La Rue Ket' fait partie de la crème. Depuis ses début il y'a 13 ans le groupe à toujours conservé une fraicheur et une créativité qui lui ont garanti un succès grandissant. Bien sûr il y a la scène aussi, et de ce côte la le groupe s'en sort très bien aussi. Pour preuve ce cd live enregistré en 2004 (Ouvert à Double Tour) qui témoignait de l'énergie et de la bonne humeur que communiquait le groupe. Et puis plus rien pendant 5 ans, chacun occupé par d'autres projets (Mon Côté Punk, Batignoles...) et retour surprise en 2009 avec ce nouvel Album A Contresens, enfin! Qu'on se le dise le groupe n'a rien perdu de sa singularité et l'univers est resté intact. « Ce disque-là, c'est un renouveau avec les bases de départ. ». Et c'est vrai. On retrouve ses repères facilement. Ces voix toujours en équilibre, parfois « chantées », parfois un peu plus « parlées », un peu plus « brute ». Mais surtout ce qui séduit c'est ce brassage des genres musicaux: On passe du raggae au flamenco, de la musique tzigane au rap. C'est frais, c'est entrainant et poignant. Les textes sont soignés, poétiques d'une certaine façon et sur des sujets variés. De la Femme (Germaine) aux sans-papiers (Les derniers aventuriers) en passant par Lafontaine (Maitre Corbeau), les textes interpellent et font mouche. Un bien bel album donc que ce A Contresens que le groupe se prépare à aller défendre sur scène du 15 juin au 15 aout un peu partout... Planète Campus, 01/07/09, http://www.planetecampus.com/la-rue-ketanou-retour-reussi-r76-a1296.html 87 Revue de Presse – La Rue Kétanou La minute musicale : La rue Kétanou Mercredi, juillet 08th, 2009 | Author: SapO Je sais pas si vous connaissez le groupe La rue Kétanou, mais si vous aimez les musiques bohèmes et saltimbanques vous allez apprécier Le groupe qui officie depuis l’année 2000 est un trio (Olivier Leite, Mourad Musset et Florent Vintrigner) qui vient au départ d’une compagnie de théâtre parisienne. Ils débutent dans les rues de La Rochelle et de l’île de Ré avec des spectacles de rue, mêlant à la fois chansons et théâtre… on comprends mieux le nom du groupe et la devise: « C’est pas nous qui sommes à la rue, … c’est la Rue Kétanou !» Et depuis leur formation ils ont fait 4 albums: 2001 – En Attendant Les Caravanes … 2002 – Y’A Des Cigales Dans La Fourmilière 2004 – Ouvert A Double Tour 2009 – A Contresens Fidèles à leurs début on les retrouve tous les ans aux Francofolies de La Rochelle (dont c’est le 25ème anniversaire cette année )… un peu de pub pour ma région et ce festival fabuleux (ça vient du cœur… pas un billet sponsor en tout cas ) Avec l’aide des Franco justement, La Rue Kétanou sera accompagné d’un orchestre pour sa tournée 2009 (8 chansons sur 3 dates). Il sera alors renommé, pour l’occasion « La Rue Kétanou Symphonique» Blog de Sapo, 8 juillet 2009, http://www.sapoworld.net/la-minute-musicale-la-rue-ketanou/ http://www.myindietour.com/azimuth/2009/07/09/la-rue-ketanou/ 88 Revue de Presse – La Rue Kétanou LaSemo: Leçon de folklore durable Le rideau est tombé sur la deuxième édition du LaSemo festival. Vibrant au rythme de la musique française mais avant tout folk, Hotton a été le théâtre du mouvement de foule prédis. Annoncé comme l'affiche folk rock de cet été, l'île d'Oneux n'a pas déçu ses admirateurs. Une ambiance construite au fil des jours. Les premières notes laissaient pourtant présager d'un week-end trop stéréotypé. Les premières apparitions scéniques n'ont pas reçu l'accueil mérité dans le chef de Suarez et Papa Dada. D'autres groupes ont réalisé une prestation en dedans, à l'instar de Moriarty et d'Emily Loizeau. Et le week-end ne débutait pas sous les meilleurs auspices. L'entame annonce une couleur grisâtre sans âme profonde. Suarez au sommet de son art ne fustige pas un public trop peu nombreux pour enflammer la plaine. Même chose pour Moriarty. Le groupe Américo français manque d'extériorisation pour faire passer son message : à vous glacer un mort. Ajoutez à cette morosité musicale, l'humidité du cimetière voisin et vous obtenez un envol soporifique. Seule belle éclaircie dans la pénombre, Daan toujours aussi à l'aise sur scène. Derrière son costume noir, ses lunettes tintées se cachent un hétéroclite mélodieux de la première heure. Certaines déceptions mises à part, les têtes d'affiche ont donné la pleine mesure de ce qu'on attendait d'elles : une énergie débordante et une atmosphère de fête. La Rue Ketanou avec son set tzigane des plus simples mais des plus performants a conquis en un instant les festivaliers. La présentation, ils la font tout seuls et puis fallait-il vraiment les présenter. La fête s'est prolongée jusqu'au bout de la nuit. Improvisant un concert insolite au camping, les Français se sont définitivement mis la Belgique dans la poche. Cet exemple de spontanéité résume bien la volonté du LaSemo. Rester simple et proche des gens en leur offrant un encadrement de qualité. Le dernier jour, lui aussi, a apporté sa dose de bonne humeur communicatrice. Marcel et son orchestre et Debout sur le Zinc n'ont pas besoin de deux morceaux pour se mettre tout le monde en poche. Une sorte de fusée de lancement avant la clôture tant attendue des Ogres de Barback. Une musique alternative qui ne prend pas une ride, les multi-instrumentistes français ont proposé 1 h 30 de concert, basé sur de la musique dansante pour finir les guibolles des plus fervents spectateurs. En tout, ce sont près de 10.000 personnes qui ont débarqué dans le Luxembourg pour faire la fête aux sonorités folkloriques. Une occasion de faire découvrir les produits du terroir et favoriser l'écologie dans un environnement ludique et festif. Nul doute que l'expérience se prolongera l'an prochain car, comme le dit la Rue Ketanou : un accordéon, une guitare et la vie est belle. Un slogan qui aurait sa place tout en haut de l'affiche. Quentin Verheyen Cet article est écrit dans le cadre de la Webjournaliste Academy. Télémoustique.be, 13 juillet 2009, http://www.telemoustique.be/tm/culture/8028/lasemo-lecon-de-folklore-durable.html 89 Revue de Presse – La Rue Kétanou À La Rochelle, les Francos, c'est Je t'aime moi non plus Quand vient la nuit, les quais se remplissent de monde... L'ambiance est à la fête. : Marc Ollivier C'est l'été. À La Rochelle, l'une des villes les plus attractives de la côte Atlantique, la saison démarre vraiment avec les Francofolies, qui fêtent leurs 25 ans. Mais qu'apporte un tel festival à la ville ? « Moi, La Rochelle, je l'ai connue sans les touristes. C'était dans les années 1970. La ville s'est peu à peu animée. Et Michel Crépeau (maire de 1971 à 1999) y est pour quelque chose. Il a beaucoup axé sa politique sur le tourisme. Une bonne pioche. C'est flagrant aujourd'hui. » Sur le très populaire marché, ce poissonnier vend ses dernières soles à 16 € le kilo. Une affaire. C'est ici que se réveille la ville, à partir de 5 h. Certains festivaliers des Francofolies, qui y viennent volontiers finir leur nuit, l'ont bien compris. Le groupe les Têtes Raides y a même improvisé un concert à l'aube, il y a quelques années. Mais ici, on finit dignement. « Au café noir, s'amuse notre poissonnier. Les bars n'y servent pas d'alcool avant 9 h. » Ah, sa ville, il l'aime! Mais il reprocherait bien aux Rochelais leur manque d'ouverture. Et justement, les Francofolies, créées il y a tout juste 25 ans par Jean-Louis Foulquier, l'enfant du pays, y ont-elles bonne presse auprès des autochtones ? Pas si l'on en croit le patron du restaurant Les Pêcheurs, sur le port, à côté des remparts... « Ce n'est pas une clientèle pour nous. Elle est plutôt kebab et frites. D'ailleurs, on n'a pas plus de monde. » Non, il ne croit pas que les professionnels venus sur le festival (journalistes, maisons de disques, partenaires...) remplissent sa caisse. Pourtant, d'après les organisateurs, cela représenterait 600 à 800 personnes. Une clientèle plutôt notes de frais que sandwich-bière... Du côté de l'hôtellerie, c'est complet. Mais là-aussi, on minaude : « Ah, vous savez, le 14 juillet de toute façon, c'est plein ! » Dans l'un des trois Ibis, on est plus mesuré : « Quand on ne tombe pas sur un week-end du 14 juillet prolongé, c'est bon pour nous. Le gros problème, c'est que les Francofolies utilisent les principaux parkings du centre. Les touristes habituels ne peuvent donc pas accéder au port en voiture. Ils sont un peu perdus. » Les Rochelais sortent moins La patronne d'une boutique de vêtements du centre-ville est négative : « Pendant cette période, les Rochelais sortent moins. Et on est quand même moins tranquille. » Celui d'une pizzeria, toujours dans les rues du centre, relativise : « Je n'ai pas plus de clients. Mais ça apporte de la couleur, du métissage à la ville. Et de la notoriété. » Par contre, dans les bars, comme au Zinc, sur le port, on applaudit : « Le soir, il y a une sacrée affluence. » En fait, il semble se creuser un écart entre « une population plutôt bourgeoise et le 90 Revue de Presse – La Rue Kétanou tourisme qui est populaire ici, reprend le cafetier. On n'est pas à La Baule. Les Francofolies, c'est un peu aussi cette clientèle. » Du côté des artistes, Maurane, assise à la terrasse d'un café, est une habituée de longue date : « J'ai vécu beaucoup de moments de bonheur ici. Les Francofolies rassemblent les masses positives, des foules éclectiques, des fous de chanson, de spectacles, des gens qui ont envie de partager, de se marrer. Ici, j'aime la fête, la mer, la beauté de la ville, les vacances. » Une déclaration d'amour évidemment confirmée par les afficionados du festival, comme MarieFrançoise, la cinquantaine : « J'habite Angoulême. Je viens aux Francos... depuis le début. Je réserve un hôtel pour l'ensemble de la semaine, je mange dans les petits restos et je vais voir des concerts très différents car mes goûts sont éclectiques. » Marika, 26 ans, et Melissa, 17 ans, sont soeurs et Rochelaises. « Ici, il n'y a pas beaucoup de concerts, alors on ne loupe pas les Francos. On prend des places à 20 €, dès février. On choisit souvent trois concerts, question de moyens. Cette année, nos préférés c'était Arthur H, la Rue Ketanou et l'hommage à Boris Vian. Et puis, on fait les concerts gratuits, dans la rue, dans les bars. On traîne dans la ville... » OK. Les Francofolies vainqueurs par KO ! Même les créateurs-artisans, installés sur le Cours des Dames, vendent dans la bonne humeur, sans visiblement trop se préoccuper de leur chiffre d'affaire : « Le site est superbe, le long de la mer, c'est royal. Ici, si vous savez vous mouler dans l'ambiance, dit Gildas, vous allez aimer. » A 1h du matin, les quais sont encore noirs de monde. C'est clair,la ville est en ébullition. Et ça, on aime ou on n'aime pas. Mais il n'empêche que les Francofolies à La Rochelle, c'est comme le Printemps à Bourges ou les Vieilles Charrues à Carhaix : ça vous pose une ville sur la carte de France des événements culturels ! Michel TROADEC Ouest France, 13 juillet 2009, http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-a-La-Rochelle-les-Francos-c-est-Je-t-aime-moi-nonplus-_3639-1003537_actu.Htm Un vendredi tendance reggae à Art Sonic Le festival normand se définie comme un rendez-vous rock… mais pas seulement. Pour preuve sa programmation du vendredi sonnera très Reggae. On en retrouvera en effet deux poids lourds avec tout d’abord Alborosie. Bien qu’ayant vécu en Jamaïque, son pays d’origine est l’Italie. Sa musique se pose dans la droite ligne de l’héritage Jamaïcain. Un de ses plus gros tube en Europe s’appelle d’ailleurs Kingston Town. Autre sensation attendue, SOJA pour Soldiers of Jah Army, un groupe d’américains tout droit sortis de Washington DC. Le style se fait ici plus métissé avec des accents de dub et de ragga. Un résultat différent mais tout aussi efficace. La Rue Kétanou, le trio attendu 91 Revue de Presse – La Rue Kétanou Mais la tête d’affiche de ce vendredi sera incontestablement la Rue Kétanou. Le trio sera attendu au tournant venant de sortir cette année, son premier album depuis 5 ans. On y retrouve ce qui a fait la recette de la Rue Ket’ : des sonorités de guitares acoustiques, accompagnées d’un accordéon, au service de textes un brin bohème. Reste à voir si sur scène, le groupe s’est amélioré avec le temps ou subit le poids des années. Du rock pour tous les goûts Enfin, le rock ne sera pas absent pour autant. On attend de voir avec impatience Ultra Vomit, ce groupe de Métal nantais aux paroles très décalées qui caricaturent les classiques du genre. Autre groupe, the Gaslight Anthem, recommandé par le programmateur du festival. Ils diffusent un mélange entre Punk et Soul à la sauce américaine. Pour compléter le tout, Second Sex un groupe de pop/rock parisien très attendu car ayant déjà à son actif une première partie de Muse et des Babyshambles. Plus beaucoup de temps à attendre avant de voir le résultat de la programmation sur scène ! AlterInfo, par Anto, 16 juillet 2009, http://alter1fo.com/un-vendredi-tendance-reggae-a-art-sonic-9512 LONGUEUR D’ONDES 50 Le dernier numéro du magazine musical Longueur d’ondes (été 2009) vient de paraître. En couverture: La Rue Ketanou. Vous pouvez y lire nos 3 critiques de disques: Jean Leloup (”Mille excuses Milady”), Pawa Up First (”The Outcome”) et Patrick Watson (”Wooden Arms”).En attendant que le numéro soit disponible en version papier au Québec, vous pouvez le télécharger en version PDF sur le site web temporaire de la revue (nouveau site bientôt!). http://mariemello.com/blog/2009/07/14/longueur-dondes-50/ 92 Revue de Presse – La Rue Kétanou Festival : le ballet Royal de Copenhague ouvre la danse Photo : D.R. Le groupe les Hurlements D'Léo rejoint la programmation en première partie de La rue Kétanou le 26 juillet à l'hippodrome. La 1re édition du Festival'Hyères affiche une programmation de qualité et éclectique. Coup d'envoi le 21 juillet à l'hippodrome Au diable la crise. Cet été, on pourra se distraire en famille. Grâce au soutien de nombreux partenaires (1) et au savoir-faire de la société de production ACG, la commune a concocté un festival riche en soirées prestigieuses sur l'hippodrome, du 21 juillet au 10 août. Des rendez-vous festifs et gratuits sont également au programme (voir encadré). Cette première édition de Festival'Hyères vogue de la danse au rock, du comique à la chanson française avec, sous les feux des projecteurs, des artistes reconnus. L'an dernier, la municipalité avait organisé quelques spectacles au coeur de ce lieu magique qu'est l'hippodrome. Cette fois-ci, l'expérience se prolonge sérieusement avec la volonté de séduire un large public. Les prix restent corrects, oscillant de 23 euros (ou 19 euros en tarif réduit) à 37 euros. Un pass sympathique Pour l'occasion, un pass sera mis en vente. Celui-ci permet d'obtenir des places pour des spectacles du festival à prix réduits. Ainsi que de bénéficier d'un accueil chaleureux chez les commerçants partenaires qui vont faire profiter de quelques petites réductions. Ce pass, au prix de 10 e, est disponible à la billetterie du Forum du casino. Côté pratique, notez qu'une navette gratuite sera mise à disposition entre le parking de l'Espace 3 000 (800 places) et l'hippodrome. Étoiles et solistes En ouverture, Festival'Hyères lève le rideau avec le Ballet Royal de Copenhague, le 21 juillet à 21 h45. Sous l'impulsion de Jean Lucien Massot (danseur étoile), la troupe de 12 étoiles présente un spectacle unique, pour une date unique dans le Var. Le Danemark possède une longue tradition dans ce domaine. La création du Ballet Royal, par Auguste Bournonville, remonte au XIXe siècle. Pour les jeunes en jeans moulants, les BB Brunes, victoire de la musique 2009, viendront enflammer la scène avec du rock'n'roll et des guitares vintage, le 22 juillet à 21 h 45. Le 24 juillet, à 21 h 45, c'est 100 % de fraîcheur avec Thomas Dutronc, primé aux victoires de la musique, catégorie chanson originale. Une main fine et ferme, un doigté monstrueux, deux grands yeux bleus espiègles... Un beau programme en perspective. 93 Revue de Presse – La Rue Kétanou Deux jours plus tard, un groupe soudé comme les cinq doigts de la main, devenu son propre producteur : La rue Kétanou promet du 100 % urbain. Du flamenco au rap, en passant par des accents tziganes, cette formation authentique adopte aussi l'humour tendre et n'a pas peur de mouiller sa chemise. À noter que le groupe doit se séparer pendant 3 ou 4 ans après cette dernière date, aussi tous les copains musiciens ont-ils promis de venir faire le « boeuf » ce soir-là : Florent Vintrigner, Macadam Bazar et Hurlements de Léo. Une date à ne pas louper ! Date à noter aussi : le 30 juillet à 21 h45. Une grosse pointure se produira. Le séduisant Julien Clerc, dont la carrière avoisine les 40 ans, viendra offrir sa grâce, son émotion, sa poésie et son talent à un public conquis d'avance où se fondent toutes les générations. Le mois d'août débutera puissamment, le 3 à 21 h45, lorsque les saltimbanques tonitruants des Tambours du Bronx déploieront leurs armes musicales sur leurs bidons. Musique à l'énergie brute, textes rentre-dedans, métissage de reggae, afro beat, hip-hop et rock techno. Enfin, pour finir en beauté, le 10 août, Laurent Gerra & son Big Bang promet un spectacle humoristique et musical. Il sera accompagné de Fred Manoukian et de ses vingt musiciens, dans la tradition du music-hall. Terrible ! Var Matin.com, 16 juillet 2009, http://www.varmatin.com/ra/hyeres/201288/hyeres-festival-le-ballet-royal-de-copenhagueouvre-la-danse Zoom sur la programmation de samedi à Carhaix… La Rue Kétanou enfin pour la première fois dans le Poher. Comment vont se débrouiller ces compères sur la plus grande scène d’Europe. Ce ne sera pas feu d’artifice et show de lumière à la Bruce Springsteen mais bien plus intense et festif comme ils savent très bien le faire. Carhaix est à vous !!! Les petits nouveaux à grand succès de la scène française seront bien représentés avec Coccon et Renan Luce. Très attendu également la prestation des légendaires Frères Morvan habitués du festival qui monteront sur scène avec les Tambour du Bronx. Ce moment devrait-être magique comme l’aime les festivaliers des « vieilles charrettes ». Pour les plus électro hardcore, Driver aka le génial Manu le Malin va poser ses platines sur la scène Xavier GRALL. Vous connaissez le Air Guitare ? Et bien aux Vieilles Charrues on fait du Air Biniou. Alors allez voir ce que cela donne, je vous promets un moment inoubliable de bonne humeur. Enfin n’oublions les stars internationales avec le phénomène 2009 Charlie Winston et son « Like a Hobo », ainsi que les très très très Rock’N’Roll Nashville Pussy. Alter1fo.com, par Taxus, 17 juillet 2009, http://alter1fo.com/zoom‐sur‐la‐programmation‐de‐samedi‐a‐carhaix‐8477 94 Revue de Presse – La Rue Kétanou A Art Sonic, la musique plus forte que la pluie ! Le festival de Briouze (61) était bien garni hier soir. Pourtant le temps n’était pas de la partie, averses en après-midi et chute des températures. Mais il en faudrait plus pour décourager les normands ! Côté musique un plateau éclectique où les têtes d’affiche ont tenu leur rôle, avec en plus quelques bonnes surprises. Les têtes d’affiches tiennent leur rang Le groupe le plus attendu de ce vendredi était la Rue Kétanou. De retour depuis peu, après quelques années de pause, le trio n’a rien perdu de son talent sur scène. L’accordéon de Florent Vintrigner accompagné de ses deux compères à la guitare, nous transporte dans l’univers du groupe. Le public s’est régalé à retrouver les tubes de la Rue Ket’, mais aussi les chansons du nouvel album comme « Germaine ». Autre artiste attendu, Alborosie. Le chanteur italien n’est apparu qu’au bout de quelques chansons, laissant le soin à son « Shengyeng Clan » de mettre l’ambiance. Une tâche dont ils se sont plutôt bien acquittés. Le tout avec un son puisé aux sources du reggae, allié à un côté Dancehall. Une bonne performance, mais qu’on aurait voulu plus poussée. Alter1fo.com, par Anto, 18 juillet 2009, http://alter1fo.com/a‐art‐sonic‐la‐musique‐plus‐forte‐que‐la‐pluie‐9891 Vieilles Charrues. Les échos de la prairie Dimanche, dernier jour du festival. Et oui, déjà... Le soleil brille sur Kerampuil. Les Cabrel, Doré autres Moby traînent dans les coulisses en attendant le moment fatidique de la montée sur scène. Pendant ce temps-là, les échos pleuvent. Fiction plane répète en virtuel Avant de monter sur scène, Joe Sumner, fils de Sting et leader de Fiction plane, aime travailler ses fondamentaux musicaux. Tout seul dans sa loge ? Jamais. Le guitariste vit avec son temps. Il répète en numérique, façon clip, sans jamais cramer de corde. Son truc : truster la borne Guitar Héro du festival juste avant de monter sur scène. Mais que fait la police ? Faut pas Pussy ! Du Texas au Poher, les membres de Nashville pussy traînent une réputation de bons vivants. En débarquant en France, ils souhaitaient déguster les spécialités vinicoles de notre beau pays. Prévoyant, les organisateurs des Charrues ont préféré leur offrir du Cognac plutôt que du Bordeaux. Histoire d'être sûr. La rue Kétanou saute de joie Ils sont ravis ! Comment pouvaient-ils rêver d'un tel cadeau ? Les membres de la rue Kétanou ont reçu ce week-end en offrande quatre slips kangourou brodés à l'effigie des Vieilles Charrues. Et oui, vous lisez bien : quatre, pas un de moins ! 95 Revue de Presse – La Rue Kétanou Bénabar prévoyant Le problème des chanteurs à texte, c'est que, quand ils oublient leur texte, ils ne chantent plus. Bénabar a trouvé la parade ultime au trou de mémoire : le prompteur. Simple, efficace, discret... Le télégramme.com, 19 juillet 2009, http://www.letelegramme.com/une/vieilles-charrues-les-echos-de-la-prairie-19-07-2009475761.php Concert : Furia Sound On connaît maintenant le principe du festival Furia qui se déroule à Cergy Pontoise. Il présente à son public une programmation éclectique, qui tente de ravir le plus de monde possible, des férus de la chanson française ou du pop-rock aux adeptes du métal en passant par les fans de l’expérimental. Le Furia version chanson par Stéphanie C’est donc en ce premier week-end de juillet, sous une chaleur accablante, que plus d’une trentaine d’artistes auront fait trembler la base de loisirs de Cergy Pontoise. Parmi eux, des « valeurs sûres » mais aussi pas mal de découvertes. Sur la scène 1, pour le samedi : Abd Al Malik, Anis, Grand Corps Malade, Les Ogres de Barback, Little Ced et Steel Pulse. Le dimanche on a pu voir Courir les Rues en Big Band, Didier Super, La Rue Kétanou (sans l’orchestre symphonique du Josem), Thomas Dutronc, un autre Thomas, Thomas Fersen et enfin Gossip. Le rappeur, lauréat d’une victoire de la musique en 2007 et 2009, Abd Al Malik se révèle sur scène et ensorcelle son public. Véritable coup de cœur en live, ce jeune artiste oscille entre rap, chanson, slam voire même jazz. Gardant sa fraîcheur et sa poésie, il mêle intelligence et sensibilité dans son travail. On entendait même dans le public des jeunes femmes disant « c’est un peu notre Obama à nous ». Didier Super quant à lui a également assuré le show devant ses fans, balançant par-ci par-là des insultes « gentillettes ». Le ton sarcastique, l’ironie, le nième degré de ses chansons font fureur. Le public s’est laissé prendre au jeu, chantant à tue-tête les refrains de leurs morceaux favoris. Il s’est fait escorté en un rien de temps vers la régie, d’où il a utilisé son don d’orateur pour faire asseoir son public. Après sa chanson dédiée à Jésus-Christ, Didier Super a demandé à tout le monde de lever les bras, et en un battement de cils, il avait regagné la scène. Anis, l’ancien « saltimbanque » des métros parisiens, charme son public par sa voix exquise et ses mélodies accrocheuses aux tonalités chaudes. Entre jeu de scène chaloupé et jeu de mots, ce n’est pas le bruit du métro qui lui répond, mais bel et bien les applaudissements et les cris de son public. 96 Revue de Presse – La Rue Kétanou C’est seule que La Rue Kétanou a fait face à un public friand de leurs textes et mélodies. En effet, pour cause inconnue, l’orchestre du Josem n’était pas présent sur scène. Mais cela n’a en rien entravé le bon déroulement de leur prestation. Sur la scène 2 le samedi on a pu applaudir Arthur H, Gabriella Cilmi, Lula Fortune, Pascale Picard et son band, Les Improvisators Dub et The Go ! Team. Le dimanche ce fût au tour de Bukowski, Emiliana Torrini, Herman Dune, Mogwai, Tunng et Yo Yo Yo Acapulco. Un vent de fraîcheur nous a chatouillé les oreilles avec la venue de Gabriella Cilmi et Pascale Picard et son band. La première a enflammé ses fans par la chanson qui l’a fait connaître, Sweet About Me, puis elle s’est démenée sur d’autres titres de son album ainsi que quelques reprises. Pour la seconde, c’est entre accent canadien et échanges avec le public que la jeune artiste nous a retenu en haleine le temps de sa prestation. Elle nous a confié qu’elle n’avait pas, à son regret, le temps de « jaser » avec nous, puisqu’il s’agissait d’un festival et que d’autres groupes attendaient leur tour. Discordance.fr, par Melchior Ferradou, Stéphanie K., le 19 juillet 2009, http://www.discordance.fr/Furia-Sound,1196.html Pep's, Sefyu, Caravan Palace, Goran Bregovic et La Rue Ketanou aux Francofolies A peine rentré d'Italie, je rejoins la région Poitou-Charentes pour quelques heures. Un petit coucou à la famille, et avec mon frère nous partons pour La Rochelle. Ce mardi 14 juillet, c'est la dernière soirée de cette vingt-cinquième édition du festival des Francofolies. Il faut dire que j'étais (très) en retard pour ce cadeau d'anniversaire à mon frère, mais on a cumulé avec son bac et la fête nationale. Petits souvenirs, car il y a 13-14 ans, nous avions campé à Fouras, à proximité immédiate de La Rochelle ! La soirée s'annonçant longue, nous prenons place dans les tribunes, vers 17h. Le concert doit débuter à 18h pour s'achever après 1 heure du matin. Pep's ouvre (avec une remarquable ponctualité) les festivités et mérite bien son nom de scène. Petite surprise, c'est le groupe de rap Sefyu qui prend le relais. Hum... heureusement, ça ne dure pas trop longtemps, parce que je peux écouter du bon rap par moments, mais là c'est ni extraordinaire ni vraiment raccord avec le reste. On continue avec Caravan Palace, dont j'avais entendu parler, mais que j'ai vraiment découvert ce soir. Et j'ai été conquis ! C'est déjanté, virtuose (aux voix, aux instruments - incroyable les prouesses réalisées à la clarinette), très péchu, d'ailleurs le public décolle. C'est nickel en festival. 97 Revue de Presse – La Rue Kétanou Virtuosité dans les instruments et les voix, délirant ? Oui, ça s'applique aussi à Goran Bregovic et son formidable Orchestre des Mariages et Enterrements, en version légèrement réduite par rapport au Grand Rex. Mais je vois et j'entends mieux à La Rochelle. Et on se régale, même si le répertoire n'est pas le plus attendu (il évite ses grands tubes de musique de film). La Rue Kétanou, que j'avais déjà entendu à Solidays en 2004 ou 2005, était le clou de la soirée. D'ailleurs ils sont restés près de deux heures sur scène, avec - il est vrai - le traditionnel feu d'artifice du jour en entracte (on fait pire)... La première partie, ils sont juste trois. Après, un orchestre symphonique de jeunes les rejoint. Si une ou deux harmonisations sont très audibles et sympa, la sonorisation d'un tel ensemble, qui plus est en plein air, donne plus une bouillie qu'autre chose, ce qui est un peu dommage. Le chef d'orchestre virevolte en tous sens, ça se veut décalé mais je trouve ça bizarre. Heureusement, les chansons de La Rue Kétanou restent, au moins au niveau des paroles, de très bons moments. L'heure s'avançant, et ayant encore de la route plus un train matinal, nous partons avant le dernier groupe de la soirée, Birdy Nam Nam. Cinq groupes d'un coup, c'est déjà pas mal ! Blog de Davveld, 20 juillet 2009, http://davveld.over-blog.com/article-34051426.html Leucate La Rue Ketanou aux Méditerranéennes Chaque année, les Méditerranéennes , organisées à Leucate plage, véhiculent un message de diversité et de partage à travers la musique sur une durée de 3 jours . En ouverture du festival, qui débute le mercredi 5 août, le trio déjanté la Rue Kétanou montera sur scène. Rencontre avec Mourad Musset, membre du groupe. Le 5 août, à Leucate, vous chanterez en plein air. C'est important, pour vous ? Ça fait plaisir ! Ça nous change un peu des salles obscures et cloisonnées ! Que souhaitez-vous apporter au public ? Du voyage et de la bonne humeur ! Les gens veulent se détendre, qu'ils soient déjà en vacances, en dilettante ou bien qu'ils bossent encore et viennent nous voir pour s'accorder une petite pause. Les voyages semblent être au coeur de la démarche artistique de la Rue Ketanou... 98 Revue de Presse – La Rue Kétanou C'est exact. Le voyage, l'échange et les rencontres constituent des éléments moteurs de notre philosophie. La musique est une porte ouverte sur tout. Au sein de La Rue Ketanou, s'entremêlent des racines belges, portugaises et marocaines : le groupe est né de ces rencontres humaines. Comment se déroule le travail d'écriture ? On peut tout aussi bien écrire une chanson tous ensemble puis bosser chacun dans son coin pour une autre. Après, on puise notre inspiration dans les trois grands thèmes éternels : la vie, l'amour et la mort. Ce qui change, c'est la manière de raconter les histoires. Sur scène, vous créez un vrai rapport avec le public. C'est le secret de votre succès ? En concert, nous n'avons aucune mise en scène prédéterminée. On se donne les coudées franches, pour dire et exprimer ce que l'on veut au moment où en a envie. Maintenant, pour ce qui est du succès, on ne se pose pas de question. On se l'expliquera quand on sera vieux ! Recueilli par Lionel Ormières Midilibre.com, 27 juillet 2009, http://www.midilibre.com/articles/2009/07/26/PERPIGNAN-Leucate-La-Rue-Ketanou-auxMediterraneennes-860234.php5 Ambiance colonie de vacances pour la Rue Ketanou Le groupe a rencontré les jeunes hier avant le concert ce soir Les membres de la Rue Ketanou sont venus passer un bon moment sur l'opération "Un été décalé" aux Canourgues. On tchatche, on joue au beach soccer et on boit un verre. Une journée de repos avant le concert ce soir au château de l'Emperi. Les membres de la Rue Ketanou sont "zen". Hier, ils avaient une journée de repos au milieu d'une tournée plutôt chargée. Arrivés de la Grande Motte la veille de leur concert salonais, ils ont pu en fin d'après-midi effectuer une visite impromptue sur l'opération "Un été décalé" aux Canourgues. Ils avaient emmené dans leurs bagages Fathi, membre du groupe "Mon côté punk" qui chantera avec eux ce soir et qui est d'origine salonaise. "Pas porteur de message" Hier, toute sa famille était présente près des courts de tennis des Canourgues. "On est content, quand on peut le faire, de parler avec les jeunes, de discuter de tout et de rien, explique Florent, un des membres de la Rue Kétanou.C'est le quartier de Fathi, ça nous fait plaisir de venir. Quand on est sur une journée de repos, on a le temps et c'est sympa. Mais attention, on ne veut surtout pas être porteur de messages. La conversation s'engage ou pas, on laisse faire." Après la pose pour la traditionnelle photo souvenir sur le sable du terrain et alors que des jeunes jouaient déjà au beach soccer, ils n'ont pas hésité à intégrer les équipes. Ambiance colonie de vacances donc avant les choses "sérieuses", ce soir. L'ouverture des portes au château de l'Emperi est prévue à 19h30. Suivront deux premières parties: "Misère et cordes" et "Macadam Bazar", groupe istréen en tournée avec la rue Kétanou jusqu'à dimanche soir à Hyères. Les jeunes s'en donnent à coeur joie Depuis le début de cette aventure mise en place par l'Aagesc avec un collectif d'associations du quartier et de la ville, les jeunes ont tout de suite adhéré au principe. 99 Revue de Presse – La Rue Kétanou Un des terrains de tennis a été recouvert de sable pour en faire un terrain de beach soccer. Plus loin, sur la place du Conseil de l'Europe, d'autres animations pour les plus petits et pour les familles sont également mises en place. Mais le beach soccer avec ses chaises longues sur le côté reste l'activité la plus prisée chez les ados. "C'est bien simple, il faut même que je les freine un peu, ils commencent à avoir mal aux adducteurs tellement ils jouent", s'exclame un des animateurs. A noter que depuis quelques jours, des associations de communes comme Pélissanne ou Lançon viennent également profiter de ces installations. Et petit à petit, des parents d'autres quartiers salonais viennent se renseigner sur les horaires d'ouverture, s'il faut payer et comment venir jouer. "C'est important que l'on décloisonne cette opération. Je rappelle que cet espace est ouvert à tous", poursuit-il. Aurélie Féris La provence.com, 22 juillet 2009, http://www.laprovence.com/articles/2009/07/22/870899-A-la-une-Ambiance-colonie-devacances-pour-la-Rue-Ketanou.php Concert à Paleo Au festival Voix de Fêtes (édition 09) , ils étaient en tête d'affiche pour le tout premier concert de leur tournée. A vrais dire, on était quelque peu déçu, un peu brouillon."c'était bien mais on s'attendait à mieux..." Il suffisait de demander puisqu'on les a retrouver ce vendredi au Paléo et ils s'en sont donnés à coeur joie. Le chapiteau débordait de toute part. A trois sur scène ils ont su captiver les plus sceptiques et amplement satisfaire leur public ! on s'attendait à un concert d'excellence mais on était loin de se douter que le succès de la Rue Ketanou allais être aussi grand. Un réel succès, à la hauteur de leur réputation. Leur nouvel album : des accords simples mais fort bien arrangé, sur lesquels viennent se poser leurs textes. Pas besoin pour eux de présenter leur chansons, même les fans qui ne les avaient pas vu sur scène avec leur nouvel opus connaissaient déjà les paroles de leurs nouvelles chansons. On parlait d'un album de maturité, effectivement. Leurs textes sont toujours aussi authentique et ces trois petits bonhommes ont pris de la bouteille. Ils se sont mariés, ils ont eu des enfants,ils sont devenus tontons. Bref la famille c'est agrandit et quand on a la trentaine on pose un autre regard sur la vie. Mais on vous rassure, c'est pas parce que les paroles de leur chanson ont gagnées en maturité, que ces trois bambins sont devenus de vieux pépères sur scène. Loin delà, ça faisait bien longtemps qu'on ne les avait pas vu aussi déchaînés. Malheureusement, pour le moment nous ne sommes pas prêt de les revoir sur Suisse avant un petit bout de temps. Florent Vintrignier (accordéon voix) sort son deuxième album en octobre au coeur de son projet solo accompagné par Jean-Louis Cianci (contrebasse, cajon), Sébastien Bennett (guitares manouche et électrique) & un nouveau venu Jean-Baptiste Maillet (batterie). Nous avons eu la chance d'écouter quelques unes des maquettes de son nouvel album et sincèrement ça promet (présentation lors de son nouvel album lors d'une date unique en Suisse au MàD de Genève le 30 octobre 09). Olivier Leïte dit Zitoune (Voix, Guitare, Cajon) vient de composer un nouveau projet intitulé 100 Revue de Presse – La Rue Kétanou Batignolles avec Karim Arab : Guitares (Padam, Mon Côté Punk), Olivier Cocatrix : Basse (Fantine Leprest),Thierry Roques : Accordéon (Somi de Granadas) . Ils seront en Suisse pour présenter leur nouveau projet lors d'un premier tour du 27 octobre au 1er novembre ( La Parenthèse (Nyon), Le Bout du Monde (Vevey), Le MàD ( Genève) etc.). Et Mourad (Voix, Guitare), selon les bruits de couloir repars non pas comme attendu avec Mon Côté Punk, mais à son premier amour le théâtre... Au plaisir de les croiser sur Scène... Zikeo.com, 01 août 2009, http://www.zikeo.com/francaise/1053-la-rue-ketanou-paleo/ Deux groupes pour une soirée dédiée à la chanson festive. La Rue Kétanou et Poum Tchack se produiront sur la scène du Théâtre de verdure de Nice le 4 août à 20h30. L'événement chanson festive de l'été à Nice : « LA RUE KETANOU & POUM TCHACK » sur une même scène le temps d'une soirée mêlant virtuosité musicale, esprit festif et humour. Un esprit ouvert, tendre et fraternel, pour se rassembler en musique et fêter l'été comme il se doit ! De la rue à l'Olympia, une devise qui a fini par en devenir un Nom connu de tous : La Rue Kétanou. Générosité, diversité, tels que le croisement du flamenco, de la chanson et du rap le tout porté par l'esprit bohême & militant retraçant le vécu de ces « Gens du Voyage », après un album « A contre sens » s'écoulant à 40 000 exemplaires en 2 mois ! Les POUM TCHACK, fidèles à leurs origines aux mélanges harmonieux de jazz et de rock aux airs tziganes, une musique qui reste inclassable mais surtout une fougue communicative et une grande qualité d'interprétation donnant toute sa dimension à cette formation unique. Marqué par ses 400 concerts à travers le monde ! Fréquencesud.fr, 04 août 2009, http://www.frequence-sud.fr/article.php?id=6312 Les Méditerranéennes enflamment Leucate-Plage Le festival se poursuit ce soir sur les plages de LeucateDes milliers de festivaliers étaient réunis hier soir sur les plages de Leucate. L'ambiance était au rendez-vous et les artistes ont enflammé le public avec une musique entraînante, colorée et débordante d'énergie. Les Méditerranéennes promettaient une grande diversité avec des artistes aux univers musicaux différents pour réaliser une manifestation musicale accessible à tous. Pari réussi, pour le premier soir, avec le singulier Hugh Coltman, une voix douce et grave puis la "Caravane Passe", entre tango et fièvre balkanique. L'endiablé Goran Bregovic et son orchestre (photo ci-dessus), soulevant un public aux anges et multipliant les applaudissements. Le groupe "La rue Ketanou", de retour en tournée après 101 Revue de Presse – La Rue Kétanou 4 ans d'absence, a rendu hommage à la scène, qu'il a trouvé innovante par ses jeux de lumières. Un clin d'oeil des "Croquants" a été rendu à "La rue Ketanou". Les Audois sont montés sur scène, à l'improviste, pour une belle chanson d'hommage. Aucun doute, le public sera une fois encore transporté, ce soir. Midilibre.com, 07 août 2009, http://www.midilibre.com/articles/2009/08/07/NARBONNE-Les-Mediterraneennesenflamment-Leucate-Plage-873871.php5 Saturday night fever à Kerampuilh [...] La première erreur de programmation intervient avec la venue de La Rue Kétanou. Si le groupe a parfaitement sa place et fourni un set enjoué, l’horaire de 2h du matin n’est pas le plus approprié à la chanson festive du groupe, que l’on aurait plutôt vu à l’heure de l’apéro (lequel? me direz-vous, il y en a tellement. Et bien plutôt celui de 18-19h). N’en reste que j’ai été plus que surprise de l’engouement déclenché par La Rue Kétanou auprès du public, notamment après deux ans d’absence pour cause de pouponnage. Il semble que de nombreux aficionados avaient fait le déplacement spécialement pour eux et ça, c’est beau pour un groupe. Ils peuvent dire merci à leur public, belle ambiance! [...] Marine Bienvenot Mediacult.fr, 09 août 2009, http://www.mediacult.fr/2009/08/09/saturday-night-fever-a-kerampuilh/ MUSICALARUE. Du 14 au 16 août, Luxey, petite commune landaise, se transformera pour la vingtième fois en village gaulois irréductible, défenseur de la chanson et des arts de la rue Vingt ans et toutes ses dents [...]Cigales et fourmis « Pour que nous puissions faire les cigales l'été, nous fournissons tout l'hiver un travail de fourmis », sourit François Garrain. Toute l'année, Musicalarue propose, dans son canton, des spectacles chez l'habitant, des ateliers circassiens, des actions en partenariat avec d'autres territoires, une mission d'envergure nationale de promotion de la chanson francophone, des mises en débat (baptisées « tchatches »), une courte échelle aux artistes d'ici et des résidences de créations. Ainsi, le groupe La Rue Kétanou s'est-il, à Luxey, associé au Jeune Orchestre symphonique de l'Entredeux-Mers (Josem), pour créer un spectacle inédit, coproduit par les Francofolies, et présenté samedi. Décidément, Luxey a tout bon. Sudouest.com, 09 août 2009, Stéphane c. Jonathan, http://www.sudouest.com/accueil/loisirsculture/musique/article/671529/mil/4955855.html 102 Revue de Presse – La Rue Kétanou "La chanson française variée, colorée et curieuse" Le groupe La rue Kétanou, en concert ce soir à St-Etienne L'album rose "À contresens", dernier opus des trois loustics de Savigny (91), est sorti en février: 14 titres en forme de melting-pot poétique teinté de folk reggae et de musiques tziganes. Ph Hélène Bozzi Si la musique était une femme, elle serait bohémienne et ses amants s'appelleraient Mourad, Olivier et Florent. Il y 10 ans, ces trois loustics venus des pays où le ciel reste gris ont été frappés par la foudre mélodique. Depuis le trio vit une collocation sonore dans La Rue Kétanou. Une venelle en accordéon poétique située à l'intersection de l'avenue des paroliers, du boulevard tzigane et du cours flamenco. Non content de soulever les foules par la seule force du bouche à oreille, le groupuscule d'action cadencé a pondu un troisième album: À contresens. Une trajectoire semée de rimes et de convictions, ponctuée, ce soir, par un temps d'arrêt pour une nuit d'amour musical à la belle étoile du Dévoluy. Parole à la rue: - C'est où La rue Kétanou ? - N'importe où. Là où il y a des travaux pour la faire exister. C'est un lieu de passage populaire, la première scène, celle qui nous a vu naître. - Depuis, le groupe a grandi. Comment vous faites pour rester si proche du public ? - Il n'y a pas de recette pour cette "bouillabarbès". Qu'on soit dans un bar ou devant 1000 personnes, on joue et on s'amuse de la même manière, avec sincérité. Si tu as le coeur qui chante, tu chantes avec le coeur. - Et l'inspiration ? - C'est la même chose. Nous ne sommes pas des comptables. Nous n'écrivons pas des chansons pour produire, nous le faisons parce que ça nous fait plaisir. C'est un moyen d'exorciser. Nos morceaux se construisent comme des élans de vie. Nous ne sommes pas dans la revendication, mais dans l'explication. Comme un assemblage d'images. - Et de textes toujours optimistes… - Notre combat passe par l'amour de l'écriture, mais toujours avec le sourire. C'est une arme plus forte que le coup de boule. La chance ne sourit pas à ceux qui font la gueule. Il faut prendre la vie comme elle vient. C'est comme ça qu'on avance. - Qu'est-ce qui a changé dans votre dernier album ? - Il y a de la guitare électrique, du charengo, de la contrebasse et des textes plus graves, plus intimes. Des choses qu'on n'aurait pas osé dire avant et qu'on s'autorise aujourd'hui parce qu'on a pris un coup de vieux. Mais le tout reste fidèle à ce que nous avons toujours fait: de la chanson française variée, colorée et curieuse. - Vous parlez de "renouveau avec la même base de départ", à l'image d'une "rupture dans la continuité". Vous vous sentez proche de Nicolas Sarkozy ? - Nous sommes à l'opposé. Car nous allons à contresens. Dans le monde, il y a deux types de voyages: du nord au sud, les touristes se baladent tranquillement et du sud au nord, les gens se déplacent pour sauver leur vie. Pour se faire expulser à l'arrivée. Dans ce schéma, nos idées ne s'arrêtent jamais. Nous sommes toujours en mouvement. Propos recueillis par T. Co La provence.com, 07 août 2009, http://www.laprovence.com/articles/2009/08/07/882903-UNKNOWN-La-chansonfrancaise-variee-coloree-et-curieuse.php 103 Revue de Presse – La Rue Kétanou FESTIVAL MUSICALARUE À LUXEY. Le Jeune orchestre de l'Entredeux-Mers a réarrangé dix titres de la Rue Kétanou La Rue k'est à eux Grâce au Josem, la Rue Kétanou a « redécouvert ses chansons ». (photo archives thierry suire) Dans cette histoire, la buvette du Cercle à Luxey a joué le rôle du détonateur. C'est elle qui a allumé la mèche il y a un an, un soir du festival Musicalarue. D'un côté, la Rue Kétanou, alias Olivier Leite dit « Zitoun », Mourad Musset et Florent Vintrigner, trio de musique de rue, issue du Théâtre du fil de Savigny-sur-Orge dans l'Essonne, au style indéfinissable car trop éclectique, abonné aux pins luxois depuis de nombreuses années. De l'autre, Nicolas Lescombe, le directeur du Jeune orchestre symphonique de l'Entre-deux-Mers (le Josem) fort d'une cinquantaine de musiciens de 12 à 25 ans, basé à Créon, en Gironde. Au milieu, la fameuse buvette fédératrice. Et le soutien du festival Musicalarue qui cherche à créer l'événement pour ses 20 ans. Zitoun raconte. « Ce jour-là, on avait écouté le Josem sur la place SaintRoch un peu plus tôt. Il partageait la scène avec les groupes Sans Additif, Rageous Gratoons et Denis Barthe, le batteur de Noir Désir. Et ça faisait du bien aux oreilles ! Puis Mourad a croisé Nicolas au Cercle et la discussion s'est engagée... » « Les chansons voyagent » Ce qui aurait pu se résumer à une simple brève de comptoir donne finalement naissance à un projet audacieux entre les deux entités. L'idée : « symphoniser » d'anciens morceaux de la Rue Kétanou. « La Rue Ket', c'est des guitares, un accordéon, un harmonica, explique Nicolas Lescombe. Alors quand on ajoute des violons, altos, violoncelles, contrebasse, cor, trombone et harpe, le résultat s'éloigne forcément de la chanson de départ... » Les auteurs parisiens n'ont pas hésité une seule seconde à confier leurs chansons aux bons soins des musiciens du Josem. Bien leur en a pris. « Au moment des premières écoutes, on a eu des frissons, les larmes aux yeux, c'était magique. Les chansons font des détours, elles voyagent, il y a des compositions qui s'ajoutent. En fait, on a redécouvert nos morceaux » Avec d'autant plus de plaisir que la Rue Ket' entretient avec les jeunes musiciens girondins une forte relation amicale, voire familiale. « Je crois qu'ils ont été touché par la pêche des jeunes, su- bodore Nicolas Lescombe. Ils ont une énergie folle ». « Ça me rappelle quand j'étais animateur !, sourit Zitoun. Le courant est passé de suite avec eux, avec leurs parents. On partage énormément. » Échauffement aux Francos Le Josem a planché sur dix titres de la Rue Kétanou qui seront interprétés en deuxième partie du spectacle du trio, samedi soir. Les admirateurs de la première heure reconnaîtront « Les Cigales », « Les Chemins de la bohème » ou « Maître Corbeau ». « L'orchestre a répété toute l'année, poursuit Nicolas Lescombe. En novembre, nous nous sommes retrouvés à Sadirac pour arranger un premier morceau. En février, nous avons répété sur deux jours avec la Rue Kétanou afin de monter d'autres arrangements, de se mettre d'accord sur les tempos. Ensuite, nous avons retravaillé chacun de notre côté avant de louer le Pin Galant à Mérignac pour répéter en condition au mois de mai. » Les deux parties ont à ce moment-là réglé les derniers détails de ce projet de longue haleine. L'ultime répétition s'est déroulée fin juin. La Rue Kétanou version symphonique a ensuite testé ses accords aux Francofolies de La Rochelle en juillet. Une sorte d'échauffement avant le grand bain luxois. « Nous allons tout enregistrer pour garder une trace, promet Zitoun. Ce sera un souvenir inoubliable. Peut-être qu'ensuite on sortira un live de ce moment... » La Rue Kétanou symphonique le samedi 15 août à 21 heures sur la scène des Sarmouneys. Auteur : Claire Talgorn Sudouest.com, 11 août 2009, http://www.sudouest.com/landes/actualite/article/673065/mil/4975508.html 104 Revue de Presse – La Rue Kétanou Tournée 2009 PRINTEMPS 04 mars : Bourgoin-Jallieu (38) @Abattoirs + Madjid Ziouane & Mary 05 mars : Genève (Suisse) @Palladium + Debout sur le Zinc 06 mars : Montluçon (03) @MJC + Zeitoun (de La Rue Kétanou) 12 mars : Reims (51) @Cartonnerie + Florent Vintrigner & Sales Timbanques 13 mars : Dijon (21) @ZENITH + Florent Vintrigner & invités surprises 14 mars : Lyon (69) @Double Mixte + Florent Vintrigner & la Mine de rien 15 mars : Vaureal (95) @Forum + Les Yeux de la Tête 17 mars : Divion (62) @Festival Les Enchanteurs + Alee & invités 18 mars : Le Mans (72) @Oasis + Alee 19 mars : La Défense (92) @Magic Mirror “Finale Chorus Chanson” 20 mars : Paris (75) @Bataclan + invités surprises 21 mars : Paris (75) @Bataclan + invités surprises 22 mars : Paris (75) @Bataclan + invités surprises 25 mars : St Etienne (42) @Fil + Madjid Ziouane 26 mars : Toulouse (31) @Bikini + Zeitoun & Syrano 27 mars : Lacapelle Marival (46) @Château de Marival 28 mars : Béziers (34) @Zinga Zinga + Fatche d’eux & Une touche d’optimisme 03 avril : Metz (57) @Arènes + Florent Vintrigner & Debout sur le Zinc 04 avril : Rouen (76) @ZENITH + Florent Vintrigner & Mary 09 avril : Caen (14) @Cargo + invités surprises 10 avril : Quimper (29) @Festival Yakayalé 11 avril : Amiens (80) @ZENITH + Tichot & Babylon Circus 18 avril : Chemillé (49) @Foirail + Gong Gong, Les voleurs de swing & MAP 23 avril : Orléans (45) @ZENITH : The Punk’s Spring 24 avril : Grenoble (38) @Summum + Florent Vintrigner & invités surprises 25 avril : Strasbourg (67) @ZENITH : Festival Les Artefacts + Assassin, Babylon Circus, Dub Inc, les Wampas & Ska-P 26 avril : Lille (59) @Splendid + Zeitoun & Noumène Tobar 27 avril : Lille (59) @ZENITH : Festival les Paradis Artificiels + Babylon Circus & Les Cowboys Fringuants 29 avril : Toulouse (31) @Phare + Babylon Circus 30 avril : Bordeaux (33) @Médoquine + Babylon Circus ETE 28 mai : Théâtre Grenada @Sherbrooke (ca) 29 mai: Clud soda @Montréal (ca) 30 mai: Opéra Cabaret Urbain @Chicoutimi (ca) 02 juin : Théâtre Petit Champlain @Québec (ca) 04 juin: L’anglicane @Levis, Québec (ca) 12 juin: Théatre Antique @Bagnols sur Cèze (30) 13 juin: Festival Skabazac @Onet le Chateau (12) 14 juin: MJC @Domerat (03) 15 juin: La coopé de mai @Clermont-Ferrand (63) 26 juin: Festival Megascène @Saint Colomban (44) 27 juin: Festival Pic'arts @Monempteuil (02) 04 juillet : Festival Les courants @Amboise (37) 05 juillet : Festival Furia @Cergy-Pontoise (95) 11 juillet : Festival La Semo @Hotton (Belgique) 13 juillet : Festiroc @St Aubin les Châteaux (44) 14 juillet : Francofolies @La Rochelle (17) 15 juillet : Festival Poupet @ Saint Malo du Bois (85) 17 juillet : Festival Art Sonic @Briouze (61) 18 juillet : Vieilles Charrues @Carhaix (29) 19 juillet : Festival Aux Zarbs @Auxerre (89) 105 Revue de Presse – La Rue Kétanou 20 juillet : Théâtre Verdure @Grande Motte (34) + Macadam Bazar + Invité surprise 22 juillet : Château de l'Emperi @Salon de Provence (13) 23 juillet : Théâtre Antique @Vienne (38) 24 juillet : Paléo @Nyon (Suisse) 25 juillet : Au fil du son @Civray (86) 26 juillet : Festival'Hyères / Hippodrome @Hyères (83) 31 juillet : Festival La pleine lune @Payzac (07) 04 août : Théâtre de Verdure @Nice (06) 05 août : Les Méditeranéennes @Leucate (11) 06 août : Plein air @La Giettaz (74) 07/ août : Festival Sors de chez toi @St Etienne en Devoluy (05) 08 août : Festival aux champs @Chanteix (19) 09 août : Festival des Carrières @St Marc le Blanc (35) 14 août : Paris Plage @Paris (75) 15 août Musicalarue @Luxey (40) Tournée 2010 03/04/2010 : La Ferrière (85) @Festival Pay-ta Tong 12/05/2010 : St Etienne (42) @Paroles et Musiques 15/05/2010 : Paris (75) @Trocadéro 22/05/2010 : Vitry (94) @Festival sur les Pointes 02 & 03/06/2010 : Concert avec JOSEM @Bordeaux (33) 04/06/2010 : Voisins le Bretonneux (78) @Tout prend l'air 06/06/2010 : Bruxelles (Be) @Ancienne Belgique 25/06/2010 : Moutiers (79) @Festiv'étés 27/06/2010 : Audincourt (25) @Rencontres et Racines 17/07/2010 : St Michel de Chabrillanoux (07) @Festival de la Chabriole 28/07/2010: Pau (64) @Festival Emmaus 08/08/2010 : Langres (52) @Festival du Chien à Plumes 14/08/2010 : Landerneau (29) @Festival Fête du Bruit 20/08/2010 : Corsept (44) @Festival Couvre Feu 09/10 : Cahors (46) + Florent Vintrigner 10/10 : Champigny/Marne (94) @Festival de Marne 106