Le Baromètre du Risk Manager

Transcription

Le Baromètre du Risk Manager
Le Baromètre
du Risk Manager
2015
4e édition
en partenariat avec
Management des Risques
et des Assurances de l’Entreprise
Éditorial
Le Baromètre
du Risk Manager
2015
Cette quatrième édition du baromètre du Risk Manager de l’AMRAE a été réalisée en
partenariat avec PwC que nous remercions pour son implication dans la conduite de
cette enquête auprès d’un large panel de Risk Managers exerçant en France.
Le Baromètre a été construit à partir de l’analyse des résultats d’un questionnaire en
ligne, renseigné par près de 190 personnes entre janvier et avril 2015. Le panel de cette
édition s’est élargi pour couvrir l’ensemble des personnes exerçant les métiers
de la gestion des risques, qu’il s’agisse des « Top Managers » ou de leurs
équipes. L’AMRAE tient à remercier l’ensemble des répondants pour le temps et
l’attention qu’ils ont accordés à cette enquête.
Dans la continuité des précédentes éditions, le Baromètre 2015 permet
d’analyser le profil, les missions, la rémunération ainsi que les perspectives
d’évolutions. Il s’est enrichi de focus spécifiques comme l’analyse des réseaux
internes et externes du Risk Managers ou de son rôle dans la gestion de
certains risques : RH, cybersécurité et fraude.
Ce Baromètre publié tous les 2 ans, a pour vocation de mesurer les évolutions du
métier du Risk Manager dans la durée, et d’apporter un éclairage sur sa fonction,
afin d'en constituer l’outil de benchmark de référence, tout en contribuant à la
promotion de la fonction.
Nous vous en souhaitons une très bonne lecture.
Brigitte Bouquot
François Malan
Bernard Gainnier
Présidente de l’AMRAE
Vice-Président
(Métier) de l’AMRAE
Président PwC France &
Afrique francophone
Executive Summary
Le profil du Risk Manager
Les Risk Managers de cette enquête sont en majorité des hommes (59%) d’au moins
46 ans (53%) même si nous observons une féminisation du panel puisqu’en 2013
les femmes ne représentaient que 28% des répondants.
En 2015, les trois principales formations initiales des Risk Managers sont les
mêmes qu’en 2013, à savoir, Commerce/Gestion/Économie (31%), Droit (24%)
et Ingénieur/Scientifique (22%). Nous notons toutefois une nette diminution des
profils issus des formations Droit et Ingénieur/Scientifique qui représentaient
respectivement 31 % et 38 % du panel en 2013.
C omme en 2013, le s R isk Manager s e xer c ent pr inc ipalement dans
des entreprises de type grands comptes (63%), des secteurs de l’industrie et
des services (52%).
Nous observons enfin une diminution des Risk Managers gérant exclusivement les
assurances et la prévention (de 42% en 2013 à 31% en 2015) au profit des Risk
Managers plus polyvalents gérant les risques et/ou les assurances.
Les missions du Risk Manager
Interrogés sur la base du Référentiel Métier Risk Manager de l’AMRAE, les
répondants ont indiqué réaliser principalement les activités de définition du
dispositif de gestion des risques, d’appréciation du risque, de maîtrise des risques
et de diffusion de la culture du risque.
À noter qu’en plus de ces missions spécifiques à la gestion des risques, 29% des
Risk Managers de cette enquête ont indiqué être également en charge du contrôle
interne.
Les Risk Managers interviennent comme en 2013 sur une large palette de risques
et notamment les risques opérationnels (80%), les risques de fraude (75%),
les risques environnementaux, les risques sûreté/sécurité (70%) ainsi que les
risques fournisseurs (67%).
2 - Le Baromètre du Risk Manager
Les moyens à disposition du Risk Manager
Les Risk Manager s de cet te enquête sont principalement rat tachés à la
direction générale (36%) ou à la direction financière (26%) et ont un accès direct
(62%) au directeur général. À noter qu’en 2013, seuls 18% des Risk Managers
interrogés déclaraient être rattachés à la direction générale.
Pour mener à bien ses missions, le Risk Manager gérant les assurances et la
pr évention dispose d’une équipe composée de moins de 5 per sonnes (66%).
Le Risk Manager ayant en charge la gestion globale des risques dispose quant à lui d’une
équipe constituée de moins de 3 personnes (76%).
P a r a i l l e u r s, 7 7 % d e s R i s k M a n a g e r s d é c l a r e n t d i s p o s e r d ’u n b u d g e t d e
fonctionnement suffisant.
La rémunération du Risk Manager
Comme observé en 2013, la rémunération fixe brute annuelle d’un Risk Manager est en
moyenne de 108 KEuros pour les « top managers » et de 84 KEuros pour les « non top
managers ». Toutefois, nous notons une différence de salaire de 15% entre les « top
managers » hommes et femmes.
Les évolutions du Risk Manager
À titre professionnel, 70% des Risk Manager s pensent que la dif fusion de la
c ultur e de s r is que s e s t un axe impor t ant de développement de la f onc tion
tandis qu’à titre personnel, les Risk Managers s’orienteraient plutôt vers l’audit interne/
contrôle interne (27%) ou le conseil (27%) après leur poste actuel.
Le
Le Baromètre
Baromètre du
du Risk Manager - 3
4 - Le Baromètre du Risk Manager
Sommaire
Le panel de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Le profil du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Différentes activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Profil sociologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Modalités de recrutement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Expérience professionnelle en gestion des risques . . . . . . . . . 14
Employeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Les missions du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Référentiel métier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Focus Assurance et Prévention (AP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Autres fonctions du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Univers des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Les moyens à disposition du Risk Manager . . . . . . . . . . . .30
Équipes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Budget de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Réseaux externes et internes du Risk Manager . . . . . . . . . . . . 33
La rémunération du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . .40
Rémunération fixe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Rémunération variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Facteurs conditionnant le niveau de rémunération . . . . . . . . . . 42
Les évolutions du Risk Manager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44
Perception de l’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Perspectives d’évolution personnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Le Baromètre du Risk Manager - 5
Le panel de l’étude
La 4e édition de ce Baromètre a pour vocation de mesurer les évolutions dans
la durée, du positionnement et du rôle de la fonction de Risk Manager. Il
participe à la visibilité de nos métiers et constitue un véritable outil de
benchmark permettant de positionner le Risk Manager dans l’environnement actuel.
Ce baromètre est le résultat d’une enquête menée en France par l’AMRAE entre
janvier et avril 2015 à laquelle ont participé 188 Risk Managers (116 en 2013).
Le Baromètre s’articule autour de 5 thèmes :
- Le profil ;
- Les missions ;
- Les moyens à disposition du Risk Manager ;
- La rémunération ;
- Les évolutions de carrière.
Et s’enrichit de focus spécifiques :
- Les réseaux du Risk Manager ;
- La gestion de certains risques : RH, cybersécurité, fraude ;
- L'utilisation d'un référentiel de gestion des risques ;
- Le recours à un SIGR (Système d'Information de Gestion des Risques) ;
- Les langues étrangères utilisées par le Risk Manager ;
- Les formations complémentaires ;
- ...
6 - Le Baromètre du Risk Manager
L a population interr ogée r egr oupe des R isk Manager s exer ç ant les fonc tions
de gestion des risques et/ou d’assurance, dans des entreprises de différentes tailles et
de différents secteurs, membres ou non de l’AMRAE.
En 2013, la cible de l’enquête corespondait davantage aux chefs de département
alor s qu’en 2015 le sondage a également été ouver t aux c ollabor ateur s de
ces départements. À des fins de comparaison avec la précédente édition, les réponses des « top
managers » (60% des répondants) sont mises en avant lorsque l’analyse est pertinente.
C e t t e a n n é e l e p a n e l e s t c o n s t i t u é d e 59% d ’ h o m m e s a l o r s q u’e n 2013,
l e p a n e l é t a i t c o n s t i t u é d e 72% d ’ h o m m e s . N o u s c o n s t a t o n s d o n c , u n e
augmentation de la population des Risk Managers femmes.
Nous observons par ailleurs un rajeunissement des répondants. Cela peut s’expliquer
notamment par la plus grande proportion de « non top managers » dans le panel.
* Définition d’un « top manager » : personne physique qui occupe le rang le plus élevé de la fonction gestion des
risques au sein de l’organisation.
Le Baromètre du Risk Manager - 7
Le profil du Risk
Manager
Différentes activités
L’analyse s’articule autour des 3 profils de Risk Manager suivants :
- un profil orienté vers la gestion des assurances et la prévention des risques
assurables, et notamment les visites de site, que l’on nommera pour des raisons
de simplification AP ;
- un profil orienté vers la gestion globale des risques de l’entreprise, qu’on
nommera pour des raisons de simplification ERM (Enterprise Risk Management) ;
- un profil mixte, intervenant à la fois sur des problématiques d’Assurance et de
Prévention, et de gestion des risques, qu’on nommera AP/ERM pour des raisons
de simplification.
Répartition des Risk Managers par profil
La répartition des différents profils
de Risk Managers ayant répondu à
l’enquête est la suivante :
31 %
- 31 % des répondants ont un profil exclusivement AP contre 42%
en 2013 ;
38 %
- 31% des répondants ont un profil exclusivement ERM contre 19%
en 2013 ;
- 38% des répondants ont un profil
mixte AP/ERM contre 39% en 2013.
31 %
AP/ERM
Exclusivement AP
Exclusivement ERM
À noter que 45% des « top managers » ont un profil AP/ERM et 42% des « non top
managers » ont un profil AP.
Point de vue
Depuis 2013, nous constatons une augmentation de la part des profils AP/ERM chez les
« top managers » tandis que la part des profils AP est en diminution. Cette évolution
témoigne d’une plus grande polyvalence dans les missions des Risk Managers qui intègrent
désormais de plus en plus la gestion globale des risques.
8 - Le Baromètre du Risk Manager
Profil sociologique
AP
ERM
AP/ERM
9%
14 %
Moins de 35 ans
Comme en 2013, la fonction
de Risk Manager reste exercée
par des profils expérimentés
puisque 53% des Risk Managers
interrogés ont 46 ans et plus.
Cette proportion atteint même
65% chez les « top managers ».
4%
41 %
44 %
De 35 à 45 ans
31 %
À n o t e r q u’ il e x i s t e d e s
différences selon les profils :
29 %
De 46 à 55 ans
35 %
52 %
21 %
Plus de 55 ans
Age
- 50% des Risk Managers AP
ont plus de 45 ans contre 65%
en 2013 ;
- 42% des Risk Managers ERM
ont plus de 45 ans contre 68%
en 2013 ;
7%
13 %
- 65% des Risk Managers AP/
ERM ont plus de 45 ans contre
60% en 2013.
Sexe
Un homme
Une femme
Moins de 35 ans
De 35 à 45 ans
4%
5%
18 %
De 46 à 55 ans
Plus de 55 ans
11 %
Nous constatons donc une
féminisation de la population
du panel puisqu’en 2013 seuls
28% des répondants étaient des
femmes.
19 %
26 %
Parmi les répondants à
l’enquête, plus d’un Risk Manager
sur deux est un homme.
14 %
À note r que le s f e mme s
représentent 47% des « non top
managers » et seulement 37%
des « top managers ».
3%
Le Baromètre du Risk Manager - 9
Formation
Formation initiale
Les trois principales formations
initiales des Risk Managers sont :
Commerce/gestion/
économie
- Commerce/gestion/
économie pour 31% des
répondants ;
- Droit pour 24% des
répondants ;
10 %
Droit
8%
- Ingénieur/scientifique pour
22% des répondants.
Assurances
Sciences politiques/
langues
13 %
7%
5%
3% 4%
Gestion des risques
Autres
3%
10 %
Ingénieur/scientifique
5%
16 %
5%
AP/ERM
ERM
AP
2%
2% 2%
1
%
3% 1
%
L’analyse des réponses par profil montre que :
- Le Droit reste la première formation des profils AP ;
- Les formations en Commerce/gestion/économie représentent toujours le premier domaine de
formation des ERM ;
- Les principales formations initiales des profils AP/ERM restent Commerce/gestion/économie ou
Ingénieur/scientifique.
À noter qu’en 2013 les trois principales formations étaient (questions à choix multiple) :
Ingénieur/scientifique pour 38% du panel ; Commerce/gestion/économie pour 38% du panel ;
Droit pour 31% du panel.
Moins de 35 ans
6%
De 35 à 45 ans
2 6%
%
33 %
7%
De 46 à 55 ans
2
6%4% 4%
%
Plus de 55 ans
6%
10 %
11 %
20 %
26 %
3
10 % % 6 %
11%
33 %
26 %
29 %
24 %
26 %
Science politiques/Langues
Autres
Gestion de risques
Assurance
10 - Le Baromètre du Risk Manager
6%
34 %
26 %
23 %
Ingénieur.Scientifique
Droit
Commerce/Gestion/Economie
Les trois principales formations des Risk Managers âgés de 35 ans et plus sont :
- Commerce/gestion/économie pour 29% des sondés âgés entre 35 et 45 ans, 34% pour ceux
âgés entre 46 et 55 ans et 23% pour les sondés de plus de 55 ans ;
- Droit pour 26% des sondés âgés entre 35 et 45 ans, 24% pour ceux âgés entre 46 et 55 ans
et 26% pour les sondés de plus de 55 ans ;
- Formation d’ingénieur ou scientifique pour 20% des sondés âgés entre 35 et 45 ans, 26% pour
ceux âgés de 45 ans et plus.
Dans la tranche des moins de 35 ans, nous constatons l’émergence de formation spécialisée en
gestion des risques (33%) et en assurances (11%) alors que les formations en Droit (11%) et
Ingénieur/scientifique (6%) occupent une place moindre.
« Ma formation financière acquise en école de commerce m’a apporté de solides
connaissances en matière de gestion et d’économie des entreprises, me permettant notamment aujourd’hui d’avoir une bonne compréhension des risques financiers (y compris dans des montages financiers complexes). Cette expertise est clé
pour comprendre les objectifs et la dimension stratégique de ma fonction, rattachée à la direction financière. De plus, la variété des matières dispensées en école de commerce facilite l’appréhension des problématiques de risques autres que financiers, tels que
ceux liés aux personnes (mobilité, sécurité, risques psycho-sociaux, …). Cependant aucune
formation ne peut remplacer ce qu’apporte le terrain. C’est grâce à mes expériences professionnelles précédentes, notamment en tant que courtier en assurances, que j’ai pu compléter mes connaissances généralistes par des connaissances plus techniques, indispensables à l’exercice de mon métier. »
Témoignage d’un Risk Manager issu d’une école supérieure de commerce
Formation complémentaire en risk management
Séminaires thématiques
(AMRAE Formation)
11
ARM
(Carm InstituteAMRAE Formation)
6
CEFAR
(AMRAE Formation)
Séminaires
(IFACI)
Master du type
3 cycle universitaire
en Gestion des risques
IMR
Séminaires
(Enass)
IGR
(CNPP)
3
5
2
8
5
3
8
Autres
e
8
6
4
3
1 2
3 1 4%
11 2 %
25 %
17 %
13 %
5 8% d e s R i s k M a n a g e r s
int e r r o g é s o nt s ui v i un e
formation complémentaire
en risk management. 50%
d’entre eux l’ont suivi pour se
perfectionner et 32% dans le
cadre d’une prise de poste.
1 11 %
3
5
7
2
1
11 %
9%
7%
En %
AP/ERM
ERM
AP
Les trois principales formations
complémentaires suivies par les
Risk Managers sont :
- Les séminaires thématiques
de l’AMRAE, suivis par 25%
des répondants ;
- L’ARM, suivi par 17% des
répondants ;
- Le CEFAR, suivi par 13% des
répondants.
Le Baromètre du Risk Manager - 11
De plus, nous observons que 11% des Risk Managers déclarent se former via d’autres moyens
que ceux proposés. (Exemple : « en interne », « MBA Risk Management », « Certifications ISO »,
« Sur le tas », ...).
64% des « non top managers » et 55% des « top managers » ont suivi une formation
complémentaire en risk management.
Par rapport à 2013, nous retrouvons les mêmes formations dans le top 3. Toutefois, nous
constatons une importante progression des séminaires thématiques de l’AMRAE qui occupent
désormais la première place (25% contre 11% en 2013) et du CEFAR (13% contre 8% en 2013).
Autres formations complémentaires utiles à la fonction de Risk Manager
Parmi les répondants, 60% ont suivi une formation complémentaire, notamment dans le domaine
du développement personnel (58%) ou des formations spécifiques métiers/gestion de projet
(37%).
Développement personnel
(prise de parole en public,
techniques de négociation,...)
58 %
Métiers/gestion de projet
37 %
Finance
Juridique
27 %
20 %
Langues étrangères utilisées par le Risk Manager dans le cadre
de sa mission
78% des Risk Managers parlent une langue étrangère dans le cadre de leur fonction :
- L’anglais est utilisé par l’intégralité des Risk Managers qui parlent une langue étrangère.
- L'espagnol est la seconde langue la plus parlée (6%).
12 - Le Baromètre du Risk Manager
Modalités de recrutement
4%
9%
Mobilité interne
Réseaux/relations
10 %
38 %
Cabinet de recrutement
/chasseur de tête
Réponse à une offre
(autre que site AMRAE)
Candidature spontanée
17 %
Site de l’AMRAE
22 %
60% des Risk Managers ont été
recrutés via une mobilité interne
(38% des répondants) ou par
l’intermédiaire de leurs réseaux/
relations (22% des répondants).
Les modalités de recrutement
sont relativement stables.
Comme en 2011 et 2013, plus
d’un tiers des Risk Managers
interrogés ont trouvé leur emploi
par la mobilité interne (38% en
2015 contre 40% en 2013 et
35% en 2011).
« Le parcours d’un Risk Manager doit être adapté au contexte de l’organisation dans laquelle il évolue. Mon parcours de responsable fonctionnel et
opérationnel en interne me permet de bien connaître les acteurs, de comprendre les
différents métiers et donc les risques auxquels mon groupe est exposé.
Pour un Risk Manager il est important de bien connaître les gens. Cela permet d’avoir la crédibilité et l’autorité nécessaires pour pouvoir animer le dispositif de
gestion des risques et échanger sur les risques et leurs plans d’actions. Par ailleurs, la
capacité à répondre sur le fond au comité d’audit, commanditaire de la démarche, apporte une
crédibilité des plus utiles. L’important, au-delà de son parcours est que le Risk Manager
soit en mesure de contribuer modestement mais utilement à une réflexion collective de la
direction générale sur les risques et opportunités caractérisant l’action de l’entreprise, de
la stratégie à l’opérationnel. »
Témoignage d'un Risk Manager (risques, contrôle interne et assurances) d’un groupe
de services diversifiés recruté en interne
Le Baromètre du Risk Manager - 13
Expérience professionnelle en gestion des risques
AP
18 %
32 %
ERM
AP/ERM
Global
21 %
52 %
41 %
38 %
30 %
11 %
23 %
16 %
29 %
9%
9%
32 %
15 %
24 %
Moins de 5 ans
Entre 5 ans et 10 ans
Entre 11 ans et 15 ans
Plus de 15 ans
Au global, 39% des Risk Managers ayant participé à l’enquête ont plus de 10 ans d’expérience
professionnelle en gestion des risques, contre 44% en 2013.
Nous notons toutefois des différences selon les profils :
- Les Risk Managers AP disposent d’une expérience professionnelle plus importante : 50% des
répondants AP exercent leur fonction depuis plus de 10 ans ;
- Les Risk Managers ERM disposent d’une expérience professionnelle plus récente : 52% ont
moins de 5 ans en gestion des risques. Ce constat s’explique par un développement plus récent
des démarches ERM ;
- Les Risk Managers AP/ERM disposent d’une expérience importante : 48% des répondants
exercent leur fonction depuis plus de 10 ans.
Par rapport à 2013, nous notons :
- Une proportion moins importante des Risk Managers AP ayant une expérience professionnelle
d’au moins 10 ans (50% contre 64% en 2013) ;
- Une proportion plus importante des Risk Managers ERM ayant une expérience professionnelle
en gestion des risques d’au moins 10 ans (18% contre 10% en 2013).
14 - Le Baromètre du Risk Manager
Employeur
Taille de l’entreprise
91% des Risk Managers interrogés travaillent dans des entreprises grands comptes ou de
taille intermédiaire (ETI).
2%
2%
5%
En 2015, 119 Risk Managers
(63% du panel) ont déclaré
travailler dans des entreprises
grands comptes contre 86 Risk
Managers en 2013 (74% du
panel de 2013).
Grands comptes (+1,5 milliards
d’euros/+ 5 000 salariés)
ETI (-1,5 milliards
d’euros/- 5 000 salariés)
28 %
63 %
PME/PMI/ TPE (-50 millions
d’euros/- 250 salariés)
Association/ONG
Secteur public
Secteurs d’activité
Industrie
6%
Assurance/réassurance
Biens de Consommation/luxe
BTP/immobilier
52% d e s R i s k M a n a g e r s
exercent au sein des
secteurs Industrie et Services.
3%
4% 1%
Services
6%
33 %
6%
Distribution
6%
Transports/logistique
Banque/finance
Medias/loisirs
7%
8%
En
2013,
55%
des
répondants travaillaient au
sein des secteurs production industrielle, éner gie,
utilities, mines, distribution et
transports.
19 %
High Tech
Conseil
Le Baromètre du Risk Manager - 15
Les missions du
Risk Manager
Les missions présentées
ci-dessous sont tirées du
Référentiel Métier Risk
Manager de l’AMRAE, consultable à
l’adresse suivante :
http://www.amrae.fr/
fonction-risk-manager
Référentiel métier
Définition des missions
et de la structure du dispositif
66 %
Pilotage et Reporting
Appréciation du risque
75 %
66 %
Maîtrise des risques
Gestion de crise
64 %
36 %
Gestion
des sinistres
31 %
57 %
Diffusion de la
culture du risque
45 %
78 %
Financement des risques
Gestion des événements non assurés/non assurables
Le périmètre d’intervention du Risk Manager inclut principalement les activités
suivantes :
- Diffusion de la culture du risque (78%) ;
- Appréciation du risque (75%) ;
- Définition des missions et de la structure du dispositif (66%) ;
- Pilotage et reporting du risque (66%) ;
- Maîtrise des risques (64%) ;
- Gestion des sinistres (57%).
16 - Le Baromètre du Risk Manager
Définition des missions et de la structure du dispositif
Définition des missions
du dispositif de management des risques
dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie
52 %
Construction de la méthodologie
et du référentiel de management des risques
52 %
Élaboration du cadre organisationnel
du management des risques
50 %
Obtention d’une validation par les dirigeants
et/ou les organes de Gouvernance des missions
et de la structure du dispositif, et de l’attribution
des moyens nécessaires à leur réalisation
Élaboration de la politique de management
des risques prenant en compte l’appétence
et la tolérance aux risques des dirigeants
et/ou des organes de Gouvernance de l’organisation
Identification des activités, process (métier, support)
Intégration des menaces et opportunités
inhérentes à la stratégie
46 %
43 %
43 %
38 %
Nous observons que les principales activités de définition des missions et de la structure du
dispositif sont :
- Définition des missions du dispositif de management des risques dans le cadre de la mise en
œuvre de la stratégie (52%) ;
- Management des risques (52%) ;
- Élaboration du cadre organisationnel du management des risques (50%).
À noter que le niveau d’implication dépend du profil :
- Les Risk Managers AP sont particulièrement impliqués dans l’identification des activités et des
process et dans la définition des missions du dispositif de management des risques. Ils sont
moins impliqués dans la construction de la méthodologie et du référentiel de management des
risques ;
- Les Risk Managers ERM et AP/ERM sont particulièrement impliqués dans la construction de la
méthodologie et du référentiel de management des risques.
La définition des missions du dispositif de management des risques dans le cadre de la mise
en œuvre de la stratégie occupe une part plus importante dans les activités des Risk Managers
(52% en 2015 contre 44% en 2013).
Le Baromètre du Risk Manager - 17
Appréciation du risque
(identification, analyse, évaluation du risque)
Synthèse et consolidation des risques
majeurs de l’organisation
62 %
Définition des outils utiles à l’appréciation du risque
(échelles, guide d’entretiens, registre et univers...)
58 %
Conduite d’entretiens individuels
avec les dirigeants et managers
57 %
Élaboration des cartographies des risques
par entité/métier, ou par grand projet
56 %
Animation des ateliers d’identification, d’analyse
et d’évaluation (hiérarchisation) des risques
55 %
Anticipation des risques et de leur évolution
(en relation avec l’intelligence économique)
50 %
Les différentes activités d’appréciation du risque (identification, analyse, évaluation du risque)
sont réalisées par au moins 50% des répondants.
Selon les profils nous notons que :
- Les Risk Managers AP sont particulièrement impliqués dans la définition des outils utiles à
l’appréciation du risque, et moins impliqués dans l’élaboration des cartographies des risques ;
- Les Risk managers ERM et AP/ERM sont impliqués de façon plutôt égale entre ces
différentes activités mais on observe un pic d’implication des Risk Managers ERM sur les activités de synthèse et consolidation des risques majeurs de l’organisation.
Par rapport à 2013, une moindre proportion des Risk Managers interrogés déclare
prendre part à ces différentes activités. Seule l’activité d’anticipation des risques et de leur évolution reste stable.
18 - Le Baromètre du Risk Manager
Maîtrise des risques
(à un niveau acceptable en fonction des critères de risques retenus)
Présentation/validation des risques majeurs
52 %
Consolidation et suivi des plans d’actions
49 %
Participation à la construction des plans d’actions
49 %
Identification de la panoplie de traitements de risques
45 %
Analyses et déploiement des plans d’actions
de traitement des risques
33 %
Visite des zones à risques
Assistance dans les audits d’acquisition et de cession
30 %
18 %
Nous observons que les principales activités de maîtrise des risques sont :
- La présentation/validation des risques majeurs (52%) ;
- La participation à la construction des plans d’actions, leur consolidation et leur suivi (49%) ;
- L’identification de la panoplie de traitement de risques (45 %).
Selon les profils, nous constatons que :
- La visite des zones à risque est principalement une activité des Risk Managers AP et AP/ERM ;
- Les Risk Managers ERM sont quant à eux particulièrement impliqués dans les activités de
présentation et la validation des risques majeurs ainsi que dans les activités de consolidation
et suivi des plans d’actions.
Le référentiel métier ayant évolué depuis 2013, toute comparaison est impossible.
Le Baromètre du Risk Manager - 19
Diffusion de la culture du risque
Développement, animation, formation
d’un réseau de correspondants risques
63 %
Participation aux évènements importants
(séminaires, comités,...)
60 %
Rédaction de la communication interne
sur la culture des risques
56 %
Chaque activité de diffusion de la culture du risque est réalisée par au moins 50% des répondants.
Nous notons également que le profil du Risk Manager (AP/ERM ou AP/ERM) n’a pas d’influence
majeure sur les activités de développement, d’animation et de formation d’un réseau de
correspondants risques.
Comparé à 2013, une proportion moindre des répondants déclare participer au développement, à
l’animation, et à la formation d’un réseau de correspondants risques (63% contre 83% en 2013).
Financement des risques
Note : Cette analyse ne concerne que les répondants AP et AP/ERM.
Organisation des relations avec les prestataires
(courtiers, assureurs)
62 %
Gestion et déploiement des couvertures d’assurance
60 %
Négociation des contrats d’assurances
60 %
Création et administration d’une captive
Recensement des solutions de financement des risques
20 - Le Baromètre du Risk Manager
49 %
32 %
Nous observons que plus de 50% des répondants réalisent au moins une des activités suivantes :
- Organisation des relations avec les prestataires (62%) ;
- Gestion et déploiement des couvertures d’assurance (60%) ;
- Négociation des contrats d’assurance (60%).
En 2013, les activités de financement des risques étaient regroupées avec la gestion des sinistres.
Le top 3 de cette catégorie était :
- Organisation des relations avec les courtiers, les assureurs (72%) ;
- Suivi du sinistre (72%) ;
- Organisation de la gestion avec les partenaires (71%).
Gestion des événements non assurés/non assurables
Identification et prise en compte
des moyens et plans d’actions
Qualification de l’événement
Organisation des retours d’expériences
27 %
25 %
24 %
Moins de 30% des Risk Managers tous profils confondus participent aux activités d’identification
et de prise en compte des moyens et plans d’actions, de qualification de l’événement et d’organisation des retours d’expériences.
Par ailleurs, il est à noter qu’il existe des différences par type de profil :
- 38% des Risk Managers AP ou AP/ERM déclarent gérer ces activités ;
- 13% des Risk Managers ERM déclarent gérer ces activités.
À noter que cette catégorie d’activités n’existait pas en 2013.
Le Baromètre du Risk Manager - 21
Gestion des sinistres
Note : Cette analyse ne concerne que les répondants AP et AP/ERM.
Organisation de la gestion avec les partenaires
(courtiers, assureurs, experts, voire réassureurs, etc.)
79 %
Suivi du sinistre
77 %
Qualification des événements pour déterminer les
assurances susceptibles de les couvrir et les
éventuelles responsabilités
72 %
Validation du retour à la normale des activités
47 %
Nous notons que, mis à part la validation du retour à la normale (47%), les différentes
activités de gestion des sinistres sont réalisées par au moins 70% des répondants.
En 2013, les activités de la gestion des sinistres étaient regroupées avec le financement des
risques. Le top 3 de cette catégorie était :
- Organisation des relations avec les courtiers, les assureurs (72%) ;
- Suivi du sinistre (72%) ;
- Organisation de la gestion avec les partenaires (71%).
Gestion de crise
Contribution à la définition, la mise en place
et la communication relatives à l’organisation
et aux outils de prévention et de gestion de crise
33 %
Membre de la cellule de crise
27 %
Maintenance et amélioration continue du
dispositif de gestion de crise
26 %
Gestion de la continuité d’activité (PCA)
Leader de la cellule de crise
23 %
8%
Plus de 20% des répondants déclarent prendre part aux différentes activités de gestion de crise.
La position de leader de la cellule de crise n’est occupée que par 8% des répondants.
22 - Le Baromètre du Risk Manager
La participation aux activités de gestion de crise diffère selon les profils :
- Les Risk Managers AP déclarent peu y participer (12%) ;
- Moins de la moitié des Risk Managers ERM déclare y participer (35%) ;
- Les Risk Managers AP/ERM sont fortement impliqués (56%).
Nous observons que 27% des répondants ont déclaré être membres de la cellule de crise. En
2013, 44% des répondants avaient déclaré participer à la cellule de crise.
Pilotage et Reporting
Maintenance et amélioration continue du dispositif
de management des risques
59 %
55 %
Reporting aux parties prenantes du dipositif
Animation du (ou des) comité(s) des risques
43 %
38 %
Organisation des relations avec l’audit interne
Communication externe
26 %
Les principales activités de pilotage et reporting sont :
- La maintenance et l’amélioration continue du dispositif de management des risques (59%) ;
- Le reporting aux parties prenantes du dispositif (55%).
Selon les profils, nous observons que cette activité est gérée par les Risk Managers AP à hauteur de 22% et les Risk Managers ERM et AP/ERM à hauteur de 86%.
En 2013, le top 3 en matière de pilotage et reporting était :
- Reporting à la direction et aux Managers (68%) ;
- Animation du dispositif de gestion des risques (57%) ;
- Surveillance et amélioration continues du dispositif (57%).
Le Baromètre du Risk Manager - 23
Focus Assurance et Prévention (AP)
Rôles
Nous observons que la majorité des Risk Managers
AP (68%) sont responsables à la fois des
assurances et de la prévention des risques.
13 %
19 %
68 %
Les assurances et la prévention
Uniquement les assurances
Uniquement la prévention des risques (visites sites,...)
Familles d’assurances
Nous notons que la grande majorité des Risk
Managers AP (79%) gère uniquement les assurances IARD (Incendie, Accidents et Risques
Divers).
3%
18 %
79 %
Uniquement les assurances IARD
Assurances IARD et personnes
Uniquement les assurances des personnes
(retraite, santé, prévoyance)
24 - Le Baromètre du Risk Manager
Autres fonctions du Risk Manager
Note : Il s’agit d’une question à choix multiple.
Aucune
44 %
Contrôle interne
29 %
Conformité
13 %
Autres
Audit interne
Juridique
QHSE
Finance
Nous obser vons que 44% des
répondants déclarent ne pas
exercer d’autres fonctions que celles
liées à la gestion des assurances et/
ou des risques.
12 %
10 %
9%
6%
4%
Nous notons des différences par type de profil :
- La majorité (69%) des répondants AP déclare ne pas avoir d’autres fonctions. Lorsque c’est le
cas, il s’agit principalement de la fonction Juridique (17%) ;
- 48% des répondants ayant un profil ERM déclarent également exercer la fonction contrôle
interne ;
- 37% des profils AP/ERM déclarent également exercer la fonction contrôle interne.
Dans la catégorie « Autres » (12%), les activités de gestion de crise et/ou de continuité
d’activité représentent 4% des réponses. Les réponses « Autres » sont hétérogènes et
comprennent des activités variées comme les achats, la gestion de la flotte automobile,
la sécurité physique des biens et des personnes, ...
Par ailleurs, 32% des répondants exercent une seule autre activité alors que 24% déclarent en
exercer au moins deux.
« En face de chaque risque il doit y avoir un dispositif de contrôle interne. L’évaluation
d’un risque nécessite donc de prendre en compte le degré de maturité du dispositif de contrôle interne associé. Le fait d’avoir la responsabilité du contrôle interne
m’aide à mieux identifier les leviers d’actions permettant de maîtriser les risques.
Cela me permet également de bien connaître les politiques et procédures Groupe,
au travers notamment des responsables de processus, et ainsi de gagner en temps et en
efficacité lors des entretiens d’identification des risques. Toutefois, le contrôle interne ne
se place pas au même niveau que la gestion des risques. Cette dernière se concentre sur
les risques critiques et stratégiques alors que le contrôle interne est au niveau des processus et se concentre sur la sécurisation des activités au jour le jour. »
Témoignage d'un Risk Manager également en charge du contrôle interne
Le Baromètre du Risk Manager - 25
Focus contrôle interne
Note : Cette analyse ne concerne que les profils ERM et AP/ERM.
Nous observons que 47% des « top managers » ERM et AP/ERM déclarent faire du contrôle
interne contre seulement 32% des « non top managers ».
Nous notons également que parmi les Risk Managers déclarant faire du contrôle interne certains cumulent d’autres fonctions :
- Conformité (31%) ;
- Audit interne (30%).
En 2013, les Risk Managers étaient déjà 30% à déclarer faire du contrôle interne.
Univers des risques
Note : Il s’agit d’une question à choix multiple.
Risques opérationnels
80 %
75 %
Risques de fraude
Risques environnementaux
70 %
Risques sûreté/sécurité
70 %
Risques fournisseurs
67 %
Risques cybersécurité
67 %
Risques financiers
65 %
Risques juridiques
65 %
Risques d’image
65 %
64 %
Risques RH
63 %
Risques clients
Risques supply chain
59 %
Risques de conformité
59 %
Risques stratégiques
58 %
Risques achats
58 %
Risques pays/politiques
58 %
Risques projet
Risques numériques
Risques de gouvernance
26 - Le Baromètre du Risk Manager
57 %
54 %
53 %
Par rapport à l’édition 2013, l’univers des risques intègre cette année les risques cybersécurité,
achats, projet et ceux liés à la gouvernance.
Cette année les trois principales catégories de risques gérées par les Risk Managers sont :
- Les risques opérationnels pour 80 % des répondants (69% en 2013) ;
- Les risques de fraude pour 75 % des répondants (73% en 2013) ;
- Les risques environnementaux et les risques de sûreté/sécurité pour 70% des répondants (respectivement 73% et 67% en 2013).
À noter qu’en 2013, les trois principales catégories de risques gérées par les Risk Managers
étaient :
- Les risques industriels pour 74% du panel (catégorie intégrée dans les risques opérationnels
cette année) ;
- Les risques environnementaux pour 73% du panel (70% en 2015) ;
- Les risques pays/politiques pour 71% du panel (58% en 2015).
Par ailleurs, nous observons que les Risks Managers ERM et AP/ERM gèrent l'ensemble des risques
présenté dans l'univers du Baromètre. Les Risk Managers AP se concentrent quant à eux sur la
gestion des risques suivants :
- Opérationnels (70%) ;
- Environnementaux (68%) ;
- Fournisseurs (59%) ;
- Fraude (59%) ;
- Cybersécurité (55%) ;
- Supply chain (54%).
Le Baromètre du Risk Manager - 27
Focus sur les risques RH, de cybersécurité et de fraude
Participe
Pilote
RH
81 %
Cybersécurité
75 %
Fraude
63 %
19 %
25 %
Plus de 60% des Risk Managers
participent, sans être pilotes,
à la gestion des risques RH,
cybersécurité et fraude.
À noter que ces tendances sont
globalement les mêmes selon
les différents profils de Risk
Managers, mis à part le risque
de fraude pour lequel les profils ERM déclarent être pilotes
dans 52% des cas.
37 %
« Le rôle du Risk Manager est de s’assurer que son entreprise a une vision claire
des risques cyber. C’est un domaine dans lequel il existe beaucoup de déni ou
d’incompréhension étant donné la complexité du sujet. Pour identifier les risques
cyber auxquels est exposée mon entreprise, j’utilise une approche par scénario
plus poussée que pour les autres risques. Cela permet de comprendre les causes
et les conséquences de risques spécifiques tels que ceux liés à la gestion des données de
nos clients. C’est un sujet difficile à appréhender qui nécessite une co-construction de solutions en lien avec les départements informatique, sécurité, juridique, conformité et gestion
des risques/assurances. Les solutions doivent être adaptées à la stratégie et à l’environnement de son entreprise. Le Risk Manager doit faire preuve de beaucoup de pédagogie
dans la gestion de ce risque. Il doit notamment faire le lien entre les experts internes et
les assureurs pour pouvoir comprendre globalement ce risque, le « vendre » et le couvrir
efficacement. »
Témoignage d'un Risk Manager qui participe à la gestion des risques cyber
28 - Le Baromètre du Risk Manager
Le Baromètre du Risk Manager - 29
Les moyens à disposition
du Risk Manager
Équipes
Taille
Note : Pour cette question, seuls les « top managers » ont été sollicités. Les réponses des « top managers » AP/ERM sont incluses dans les
équipes AP et/ou dans les équipes ERM.
AP
ERM
12 %
7%
17 %
5%
25 %
12 %
22 %
32 %
17 %
51 %
Pas d’équipe
Équipe de 1 à 2 ETP
Équipe de 3 à 4 ETP
Équipe de 5 à 10 ETP
Équipe de plus de 10 ETP
Nous observons que 66% des équipes AP sont constituées de moins de 5 personnes
et que 76% des équipes ERM sont constituées de moins de 3 personnes.
Évolution
Au cours des 12 derniers mois, 69% des Risk Managers AP ayant répondu à la question déclarent que leurs équipes AP sont restées stables.
Les proportions sont sensiblement les mêmes pour les équipes ERM puisque 74%
déclarent que les effectifs sont restés stables.
À noter que ces tendances sont les mêmes que celles observées en 2013.
30 - Le Baromètre du Risk Manager
Budget de fonctionnement
77% des Risk Managers ayant répondu à cette question (145) déclarent disposer d’un budget
de fonctionnement suffisant.
Cette tendance est sensiblement la même selon les profils puisque 80% des Risk Managers AP
et 74% des Risk Managers ERM sont du même avis.
La taille de l’entreprise influe peu sur les résultats. Nous observons toutefois que les Risk Managers
des ETI sont les moins nombreux à déclarer avoir un budget suffisant (66%).
Le secteur d’activité n’est pas non plus un facteur de différenciation puisque 77% des Risk
Managers de l’industrie et 83% des Risk Managers des services déclarent avoir un budget suffisant.
Globalement, au cours des 12 derniers mois, tous secteurs et tous profils confondus, les
budgets sont restés stables pour 64% des répondants.
Déplacements à l’étranger
Rarement
2 à 5 fois par an
Plus de 5 fois par an
AP
28 %
35 %
38 %
Nous observons que selon les profils,
les Risk Managers sont amenés à se
déplacer à l’étranger, plusieurs fois par
an, dans le cadre de leurs fonctions :
- 73% des AP et AP/ERM ;
- 65% des ERM.
ERM
AP/ERM
34 %
27 %
39 %
21 %
26 %
Par aille ur s, nou s noton s a s s e z
logiquement que les « top managers »
se déplacent plus fréquemment à
l’étranger que les « non top managers »
puisqu’ils sont respectivement 61% et
48% à se déplacer au minimum deux
fois par an.
52 %
Le Baromètre du Risk Manager - 31
Outils
Référentiels de gestion des risques
Note : Les profils AP ne sont pas pris en compte dans la présente analyse.
79% des répondants ont déclaré
utiliser un référentiel de gestion
des risques. Ces derniers utilisent principalement un référentiel interne (28%), le COSO
ERM (25%) ou le référentiel ISO
31000 (13%).
Il est important de préciser que
les référentiels internes font le
plus souvent référence au COSO
ERM et à l’ISO 31000.
Référentiel interne
28 %
25 %
COSO ERM
21 %
N'utilise pas de référentiel
ISO 31000
13 %
Autre (AMF Solvabilité 2
CRBF 97-02,....)
Ferma
10 %
3%
SIGR (Systèmes d'Information de Gestion des Risques)
Seuls 31% des Risk Managers utilisent un SIGR.
Parmi ces Risk Managers utilisant un SIGR, 77%
utilisent la solution d’un éditeur.
31 %
69 %
Risk Manager n’utilisant pas de SIGR
Risk Manager utilisant un SIGR
32 - Le Baromètre du Risk Manager
L’AMR AE publie tous les ans le
« Panorama SIGR ». Ce document de
référence permet de mieux connaître
les tendances du marché des SIGR et les particularités d’un panel de plus en plus large
d’éditeurs de solutions. L’édition 2015 peut
être consultée à l’adresse suivante :
http://www.amrae.fr/
systèmes-d’information
Réseaux externes et internes du Risk Manager
Réseaux externes
Réseaux professionnels métiers
AMRAE
Au sein des adhérents à l’AMRAE,
les Risk Managers ayant moins
de 5 ans d’expérience ainsi
que ceux ayant plus de 15 ans
d ’e x p é r i e n c e s o n t l e s p l u s
nombreux. Ceci peut s’expliquer
par un besoin de développement
des compétences des moins expérimentés et d’une envie de partager son expérience de la part des
plus expérimentés.
78 %
IFACI
24 %
Autres
9%
Non
8%
Réseaux professionnels virtuels
Nous notons que 82% des répondants utilisent les réseaux professionnels virtuels. LinkedIn
étant le principal réseau utilisé
(70%), tous profils confondus.
Par ailleurs, 32% des Risk
Managers utilisent à la fois
LinkedIn et Viadeo.
Nous constatons que l’utilisation des réseaux professionnels
virtuels dépend de l’âge du Risk
Manager :
LinkedIn
70 %
Viadeo
Non
34 %
18 %
- 21% des Risk Managers de
plus de 55 ans ;
- 92% des 35 à 45 ans.
Les réseaux professionnels virtuels sont principalement utilisés pour :
- Développer son réseau (79%) ;
- Réaliser une veille métier (62%) ;
- Rechercher un emploi (28%).
Le Baromètre du Risk Manager - 33
Utilisation et utilité des réseaux professionnels virtuels
16 %
18 %
24 %
84 %
Lecteur
Contributeur
58 %
Assez utiles
Peu utiles
Très utiles
Si 58% des Risk Managers considèrent les réseaux professionnels virtuels comme étant assez
utiles, ils ne sont que 16% à être contributeurs sur ces réseaux.
Nous constatons que le niveau de contribution dépend de l’expérience professionnelle puisque
26% des plus de 15 d’expérience sont des contributeurs alors qu’ils ne sont que 4% parmi ceux
qui ont moins de 5 ans d’expérience.
Par ailleurs, 21% des « top managers » sont contributeurs alors qu’ils ne sont que 9% des « non
top managers » à l’être.
Canaux de veille utilisés par les Risk Managers
Les Risk Managers se tiennent informés en utilisant tous
les canaux à disposition (physique, papier, digital).
7%
20 %
17 %
20 %
17 %
19 %
Associations professionnelles
Presse
Colloques/séminaires
Événements (assureurs, courtiers,
cabinets de conseil)
Internet/flux RSS/réseaux sociaux
Syndicats/fédérations professionnelles
34 - Le Baromètre du Risk Manager
« Le partage et l’échange entre Risk Managers
est plus développé que dans d’autres métiers.
C’est sans doute dû au fait que ce métier n’est
pas normé et que les Risk Managers ont des
profils et des expériences diverses. Il existe
différentes façons d’exercer ce métier, la veille permet
de se benchmarker et donc d’améliorer sa pratique.
Par ailleurs, nous sommes en relation avec des parties
prenantes (assureurs, courtiers, conseils, …) dont il est
nécessaire de suivre les solutions et les mouvements
de marché. La veille doit forcément être multicanal et
l’AMRAE au travers des Commissions, des événements,
des publications et du site Internet me permet d’obtenir les informations dont j‘ai besoin. J’utilise notamment la plateforme #UDR mise en place sur le site de
l’AMRAE pour réaliser une veille sur Internet que je
diffuse en interne lorsque c’est pertinent. »
Témoignage d'un Risk Manager qui réalise une
veille multicanal
Réseaux internes
Reconnaissance de la fonction en interne
Plus de la moitié des Risk Managers ont le
sentiment que la reconnaissance de la fonction en
interne est en augmentation.
4%
42 %
Par type de profil, nous notons que les Risk Managers
AP/ERM et ERM ont le sentiment que la reconnaissance de la fonction en interne est particulièrement
en augmentation.
54 %
En augmentation
Stable
En diminution
Rattachement hiérarchique des Risk Managers
Note : Cette analyse ne concerne que les « top managers ».
Direction générale
36 %
Direction financière
26 %
Direction juridique
17 %
Secrétariat général
Autres
13 %
8%
Direction des risques
6%
Direction de l’audit interne
6%
Direction Opérationnelle
1%
Les Risk Managers sont
principalement rattachés à la
direction générale (36%) ou à la
direction financière (26%).
On note des dif férences de
rattachement selon les profils :
- Les Risk Managers AP sont
principalement rattachés à la
direction financière (40% contre
35% en 2013) ou à la direction
juridique (28% contre 24% en
2013) ;
- Les Risk Managers ERM sont
principalement rattachés à la
direction générale (46% en 2015
contre 32% en 2013) ou à la
direction financière (20% en
2015 contre 27% en 2013) ;
- Les Risk Managers AP/ERM sont majoritairement rattachés à la direction générale (40% en
2015 contre 13% en 2013) ou à la direction financière (22% en 2015 contre 44% en 2013).
Nous notons globalement une augmentation du rattachement à la direction générale
(36% contre 18% en 2013).
Le Baromètre du Risk Manager - 35
Positionnement du Risk Manager par rapport à la direction générale
Note : Cette analyse se focalise sur les « top managers »
Nous observons que 43% des top managers ayant
répondu à l’enquête sont en position N-1 par rapport
à la direction générale et que 41% des répondants
sont en position N-2.
15 %
43 %
41 %
Niveau hierarchique direct N-1
Niveau hierarchique N-2
Niveau hierarchique N-3
L’analyse par type de profil permet de constater que par rapport à la direction générale :
- Les profils AP sont principalement (44%) en position de N-2 ;
- Les profils ERM, sont principalement (47%) en position de N-1 ;
- La majorité des profils AP/ERM (52%) sont en position de N-1.
Par rapport à 2013, nous observons une augmentation du positionnement des Risk Managers
en N-1 par rapport à la direction générale (43% contre 18% en 2013).
Contact avec le directeur général
95% des « top managers » ayant répondu à
l’enquête ont un contact avec le directeur général
soit directement pour 63% des répondants, soit
indirectement pour 33% des répondants.
5%
33 %
62 %
Contact direct
Contact indirect
Absence totale de contact
36 - Le Baromètre du Risk Manager
Participation des Risk Managers aux comités
Note : cette analyse se focalise sur « les top managers », tous profils confondus.
Comité des risques
(opérationnel)
46 %
36 %
Comité d’audit
Comité des risques
(administrateurs)
27 %
26 %
Comité de direction
21 %
Aucun
Comité des investissements
10 %
Comité HSE
et développement durable
9%
Comité exécutif
8%
Comité stratégique
7%
Les Risk Managers participent principalement au comité des risques
(opérationnel) (46% contre 41%
en 2013) et au comité d’audit
(36% contre 43% en 2013).
Par ailleur s, 21% des Risk
Managers ne participent à aucun
comité.
L’analyse par type de profil permet de constater que :
- La majorité des Risk Managers
AP (69% des répondants) ne
participe à aucun comité. 20%
d’entre eux participent au comité
des risques (opérationnel) ;
- Les Risk Managers ERM participent principalement aux comités des risques (opérationnel) (46%
des répondants) et d’audit (43% des répondants) ;
- Les Risk Managers AP/ERM participent principalement au comité des risques (opérationnel)
(51% des répondants).
Par rapport à 2013, nous observons que la participation à certains comités est en légère baisse :
- Comité des investissements (10% contre 18 %) ;
- Comité stratégique (7% contre 11%) ;
- Comité d’audit (36% contre 43%).
Le Baromètre du Risk Manager - 37
Relation du Risk Manager avec les 3 lignes de maîtrise
Nous observons que plus de la majorité des Risk Managers (57%) collabore étroitement avec
les directions opérationnelles.
Par ailleurs, les Risk Managers entretiennent une relation étroite avec la deuxième ligne de maîtrise que ce soit les fonctions support (78%) ou les fonctions risques (77%).
Environ la moitié des Risk Managers entretient une relation étroite avec la direction de l’audit
interne (47%), et une relation ponctuelle avec l’audit externe (52%).
À la question : « Selon vous, la nature de vos relations avec ces lignes de maîtrise est », 80%
des Risk Managers, ont répondu que les relations avec chacune des lignes de maîtrise sont
suffisantes.
En 2015, 82% des répondants ont déclaré entretenir une relation étroite ou ponctuelle avec
l’audit interne, alors qu’en 2013, 68% des répondants avaient déclaré travailler en partenariat
avec l’audit interne.
En 2013, l’AMRAE et l’IFACI ont présenté
une prise de position commune : « Trois
lignes de maîtrise pour une meilleure performance ». Ce document vise avant tout à la clarification des rôles et des responsabilités de chacun. Ce document est téléchargeable à l’adresse
suivante :
http://www.amrae.fr/sites/default/files/
fichiers_upload/2013_AMRAE_ IFACI_
PP_1709_0.pdf.
38 - Le Baromètre du Risk Manager
Le Baromètre du Risk Manager - 39
La rémunération
du Risk Manager
Rémunération fixe
Moins de 35 ans
De 35 à 45 ans
36 %
55 %
18 %
56 %
De 46 à 55 ans 4 %
47 %
Plus de 55 ans 4 % 18 %
Rémunération fixe
brute
23 %
30 %
35 %
0 à 50 KEuros
50 à 100 KEuros
101 à 150 KEuros
Plus de 150 KEuros
9%
3%
19 %
43 %
Moins de
35 ans
De 35 à
45 ans
De 46 à
55 ans
Plus de
55 ans
Total
général
0 à 50 KEuros
4
11
3
1
19
50 à 100 KEuros
6
34
30
4
74
101 à 150 KEuros
-
14
19
8
41
Plus de 150 KEuros
1
2
12
10
25
Total général
11
61
64
23
159
Cette année, les questions liées à la rémunération ont été complétées par 159 Risk
Managers.
Nous observons que 58% (93) des Risk Managers tous profils confondus ont une
rémunération fixe brute inférieure ou égale à 100 KEuros.
Comme cela avait été observé en 2011 et 2013, les « top managers » bénéficient
en moyenne d’une rémunération fixe brute de 108 KEuros par an. Les « non top
managers » bénéficient quant à eux d’une rémunération fixe brute annuelle de
84 KEuros en moyenne.
40 - Le Baromètre du Risk Manager
Rémunération variable
AP
58 %
ERM
56 %
AP/ERM
57 %
27 %
33 %
26 %
15 %
0 à 15 %
De 15 à 25 %
Au-delà de 25 %
11 %
16 %
Nous observons que, quel que soit le profil, la majorité des Risk Managers perçoit une
rémunération variable inférieure à 15% :
- 58% des profils AP ;
- 56% des profils ERM ;
- 57% des profils AP/ERM.
Nous constatons que 52% des « top managers » ont une rémunération variable supérieure à
15 % contre 28% des « non top managers ».
En 2013, nous avons noté que :
- 25% des prof ils AP ayant répondu à la question ont déclaré percevoir une
rémunération variable de 22% ;
- 10% des profils ERM ayant répondu à la question ont déclaré percevoir une rémunération
variable de 23% ;
- 28% des profils AP/ERM ayant répondu à la question ont déclaré percevoir une rémunération
variable de 17%.
« Nous constatons effectivement sur le marché un enrichissement des fonctions du top Risk
Manager. Toutefois, l’existence d’un directeur des risques/contrôle interne et d’un directeur
des assurances est une organisation que l’on trouve dans de grands groupes du CAC 40.
Cet enrichissement, lorsque les fonctions Assurances et Risques sont réunies, peut se traduire dans les grands groupes par une part variable de la rémunération plus importante.
Les Directeurs (par exemple le Directeur du contrôle interne) qui assument aussi la fonction de risk
management sont le plus souvent issus de la mobilité interne. Ceux qui viennent du marché de l’assurance ou d’une autre entreprise bénéficient d’une évolution de leur rémunération en cas de mobilité ; cependant le nombre relativement faible de postes de ce niveau et le nombre important de candidats tend à limiter cette évolution.
Les profils recherchés pour les top Risk Managers sont issus de formation généralistes ingénieurs,
écoles de commerce, Sciences Po. A ce niveau, la compétence technique est certes importante mais
sont aussi recherchées des qualités relationnelles, le sens de la synthèse, l’ouverture d’esprit,… »
Selon un cabinet de recrutement spécialisé
Le Baromètre du Risk Manager - 41
Facteurs conditionnant le niveau de rémunération
Mode de recrutement
Candidature spontanée
78 %
Mobilité interne 11 %
Cabinet de recrutement
6%
Réponse à une offre
(autre que site AMRAE)
Réseau/relations
22 %
51 %
32 %
41 %
13 %
Site de l’AMRAE
60 %
20 %
107
28 %
102
20 %
12 %
7%
70
19 %
40 %
16 %
95
50 %
33 %
0 à 50 KEuros
50 à 100 KEuros
101 à 150 KEuros
Plus de 150 KEuros
Salaire moyen en KEuros
22 %
86
95
20 %
Les Risk Managers ayant répondu avoir trouvé leur emploi par l’entremise d’un cabinet de
recrutement (107 KEuros) ou par leur réseau (102 KEuros) ont une rémunération moyenne
supérieure aux Risk Managers ayant trouvé leur poste par d’autres moyens.
Cette analyse est identique pour les « top managers » et « non top managers ».
Cette tendance était déjà celle observée en 2013.
La taille de l’entreprise
Association/ONG
Secteur Public
67 %
PME/PMI/TPE (-50 millions
d’euros/-250 salariés)
ETI (-1,5 milliards d’euros
/-5000 salariés)
33 %
58
83 %
17 %
88
14 %
19 %
Grands comptes (+1,5 milliards 5
d’euros/+5000 salariés) %
42 - Le Baromètre du Risk Manager
0 à 50 KEuros
50 à 100 KEuros
101 à 150 KEuros
Plus de 150 KEuros
Salaire moyen en KEuros
100 %
50
56 %
41 %
21 %
84
31 %
106
22 %
4
%
Le salaire moyen d’un Risk Manager dans une entreprise de type grands comptes (106 KEuros)
est plus élevé que celui des Risk Managers travaillant dans des organisations de taille inférieure.
Nous constatons par ailleurs, que cette tendance est la même pour les « top managers » et les
« non top managers ».
Comme observé en 2013, les salaires sont proportionnels à la taille de l’entreprise.
Le genre
Nous constatons que la rémunération des femmes Risk Managers est moins élevée que celle de
Top manager homme
5%
35 %
Top manager femme 8 %
26 %
Non top manager homme
Non top manager femme
9%
32 %
55 %
20 %
38 %
28 %
60 %
12 %
98
92
72
113
0 à 50 KEuros
50 à 100 KEuros
101 à 150 KEuros
Plus de 150 KEuros
Salaire moyen en KEuros
11 %
11 %
50 %
leurs collègues masculins. Cette tendance est la même pour les « top managers » et « les non
top managers ».
Ainsi :
- Les « top managers » masculins ont un salaire moyen supérieur de 15% à celui des femmes
(113 KEuros contre 98 KEuros)
- Les « non top managers » masculins ont un salaire moyen supérieur de 28% à celui des femmes
(92 KEuros contre 72 KEuros)
Cette analyse pourrait être développée en prenant en compte les différences de rémunérations
liées au secteur et au profil des Risk managers ayant répondu à ces questions.
Le Baromètre du Risk Manager - 43
Les évolutions
du Risk Manager
Perception de l’avenir
Les Risk Managers interrogés mettent en avant une augmentation de leur
rôle dans la diffusion de la culture de risque au sein de l’entreprise (70%)
et l’appréciation du risque (64%).
Une légère baisse de l’activité gestion des sinistres (7%) est également mise en avant.
Perspectives d’évolution personnelle
Audit interne/contrôle interne
27 %
Conseil
27 %
21 %
Direction générale
19 %
Autres
18 %
Assureur
Finance
16 %
Opérations
16 %
Courtier
13 %
Conformité
12 %
8%
Juridique
QHSE
SI
Achats
7%
4%
3%
L’audit interne/contrôle interne est le premier domaine d’évolution en 2015 (27%)
alors qu’il était deuxième en 2013 (19%).
À noter que dans la catégorie « Autres » les répondants ont cité la prise
d’un autre poste de Risk Manager, le départ à la retraite ou une incertitude
concernant leur évolution de carrière.
Par ailleurs, les perspectives d’évolution vers la conformité passent de 21% en
2013 à 12% en 2015. Une des raisons possibles est le fait que désormais 13% des
Risk Managers ayant répondu à l’enquête déclarent exercer également la fonction
conformité (cf. « Autres fonctions du Risk Manager »).
44 - Le Baromètre du Risk Manager
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