Mercredi 15 Juin 2016
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Mercredi 15 Juin 2016
TENSION ET CONFLIT SUR L’EAU ENTRE PLUSIEURS VILLAGES QUE SE PASSE-T T-IIL À ILLILTEN? En 1994, un conflit similaire a éclaté, mais vite réglé en apportant les solutions idoines au moment opportun. Le Quotidien Lire en page 9 l’article de Kamel Boudjadi D O SS IE R Mercredi 15 Juin 2016 n°4771 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI SOIRÉES RAMADHANESQUES KHEIMATE, CINÉMA, CONCERTS, CIRQUE… DES FOLIES EN FAMILLE Lire nos articles en page 6 et 7 Même ceux qui ne sont pas adeptes de ce genre de sorties ne se privent pas d’aller prendre un grand bol d’air dans les cafés du coin ou à la promenade des Sablettes. Bref, les Algériens ne lésinent pas sur leur argent pour passer une bonne soirée « ramadhanesque »… LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DÉVOILE SA NOUVELLE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT LOCAL Les chantiers qui attendent les walis Lire en page 2 l’article de Wahib Aït Ouakli Les conclavistes ayant pris part à la rencontre d’Oran ont convergé vers la nécessité de la révision à la hausse de certaines taxes. LE MINISTÈRE DU COMMERCE APPELLE AU RESPECT DU CLIENT SURENCHÈRE SUR LES PRIX DES VÉHICULES Le département de Bakhti Belaïb s’élève contre le chaos financier et entend protéger une clientèle à laquelle on fait endosser toutes les majorations. Lire en page 4 l’article de Salim Benalia RÉVISION DE LA RÈGLE DES 51/49% Le débat prend forme La règle des 51/49% divise la classe politique, y compris les deux principaux partis au pouvoir : le FLN et le RND. Lire en page 3 l’article de Amar Ingrachen ABDESSALEM BOUCHOUAREB CATÉGORIQUE « LA RÈGLE DES 51/49 % NE CHANGERA PAS » Les élus du peuple ont reconnu que ce projet de loi octroie des avantages et garantit des facilitations, mais il reste insuffisant pour donner un essor au secteur. Lire en page 3 l’article de Nadia Benakli L’Actualité MERCREDI 15 JUIN 2016 LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DÉVOILE SA NOUVELLE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT LOCAL Les chantiers qui attendent les walis LES CONCLAVISTES ayant pris part à la rencontre d’Oran ont convergé vers la nécessité de la révision à la hausse de certaines taxes. ! WAHIB AIT OUAKLI Ph : R. Boudina A près toute une journée ramadhanesque riche en débats, propositions, contrepropositions et surtout en lamentations formulées par plusieurs intervenants, notamment certains walis, le verdict est tombé tel un couperet: les walis ayant reçu le quitus de leur tutelle à partir d’Oran, n’auront désormais plus de répit dans l’accomplissement de leurs devoirs. En les dotant de prérogatives élargies, ces derniers sont appelés à jouer un rôle de premier ordre en gérant leurs chantiers avec le souci de la rentabilité du moindre espace ou encore du plus petit projet à réaliser. La rencontre, ayant regroupé lundi les 13 walis de la partie ouest du pays avec le ministre de l’Intérieur, Nouredine Bedoui, a été sanctionnée par la prise d’une série de mesures draconiennes à mettre infailliblement en application. Ils sont en effet sommés de renoncer à certaines traditions comme l’inertie, tout en étant contraints de se lancer implacablement et fermement dans un nouveau défi salvateur, consistant essentiellement en l’ouverture de nouveaux chantiers rentables et le parachèvement vaille que vaille de ceux qui ont été lancés, tout en les rentabilisant. Contre toute attente, les retombées du choc économique guettant de près l’Algérie commencent à se profiler à l’horizon. Dans ce chapitre bien précis, le recouvrement des impositions fiscales constitue l’un des points importants à l’ordre du jour de la réunion. Ce point a été longuement débattu et enrichi par l’ensemble des présents Place à l’efficacité économique qui se sont relayés pour prendre la parole. Au final, la rencontre d’Oran a abouti à la mise en place d’un groupe de travail interministériel chargé de se pencher sérieusement sur la réforme fiscale et le recouvrement local des impôts. Ledit groupe de travail réunira l’ensemble des suggestions formulées par les spécialistes avant de les soumettre aux discussions qui auront lieu prochainement dans le cadre d’un Conseil des ministres. Le projet sera ensuite soumis aux débats dans le cadre de la loi de finances 2017. Dans ce volet bien précis, trois chapitres ont été dégagés à partir de la rencontre d’Oran. Le premier porte sur la valorisation des biens des communes et l’élargissement des ressources financières à engranger dans le cadre des impositions fiscales. Le deuxième point est relatif au recouvrement coûte que coûte de ces impôts détenus par les mauvais payeurs quitte à utiliser des mesures répressives. En troisième lieu, les conclavistes ayant pris part à la rencontre d’Oran ont convergé vers la nécessité de la révision à la hausse de certaines taxes. Les walis auront donc du pain sur la planche, leurs missions futures ne seront pas de tout repos. La rencontre d’Oran a bel et bien défini leur devenir en fixant les nouveaux fronts de bataille qu’ils ouvriront incessamment. Ces nouvelles tâches se résument essentiellement sur la décentralisation de la gestion locale. Cette décentralisation interpelle les walis à procéder à la récupération des terres agricoles se trouvant dans un environnement pouvant être urbanisé. Idem pour le foncier situé dans les zones aménagées comme les zones d’expansion touristiques et les nouvelles villes. En ce qui concerne la disqualification des terres agricoles situées dans des zones urbanisables, cela est du ressort du Conseil des ministres, seul habilité à statuer en prenant les mesures qui s’imposent. Les études à mener sur les futurs projets et les aménagements à apporter dans le cadre de l’expansion touristique sont également confiés au niveau des institutions locales tout en associant les agences foncières. Dans le tas, le document de référence de la rencontre d’Oran met l’accent sur la décentralisation visant l’avis favorable dans l’octroi des permis de construire, notamment par les secteurs de l’habitat, le tourisme et l’aménagement territorial en se conformant au décret exécutif 15-19 du mois de janvier 2015. L’investissement n’a pas été en reste des recommandations du conclave d’Oran. Les wilayas sont interpellées à jouer un rôle important dans la création des nouvelles zones d’activités dans chaque commune, tout en soutenant les investisseurs dans le cadre de l’encouragement de la petite et moyenne entreprise. L’administration locale est elle aussi appelée à faciliter la tâche aux investisseurs en leur simplifiant les démarches administratives précédant le montage de leurs projets. Dans le cadre de la promotion du partenariat du secteur public avec le secteur privé, le ministère de l’Intérieur met l’accent sur la nécessité de l’exploitation maximale et la rentabilisation des infrastructures locales comme les garderies d’enfants, les piscines etc… Comme il invite les walis à exploiter la première occasion rentable se présentant dans le cadre de la Caisse nationale de l’équipement et du développement, Cned. W. A. O. Un mouvement avant la fin de l’été BON NOMBRE D’ENTRE EUX SERONT remerciés pour céder la place à des hommes entreprenants beaucoup plus au fait des questions économiques pour faire du développement local un des fers de lance du nouveau modèle de croissance économique. ! MOHAMED TOUATI P lusieurs wilayas vont en principe changer de tête. Si l’on se fie au savon que vient de leur passer leur patron, elles seront nombreuses à sauter. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a, en effet, sèchement sermonné les walis lors d’une réunion régionale d’évaluation qui s’est tenue, le 13 juin, à Oran .Au point d’inviter ceux qui ne veulent « pas travailler à s’en aller» (Voir l’Expression du 14 juin). Un petit sursis leur sera cependant accordé. Le temps de faire leurs valises. Bon nombre d’entre eux seront remerciés pour céder la place à des hommes entreprenants beaucoup plus au fait des questions économiques pour faire du développement local un des fers de lance du nouveau modèle de croissance économique acté lors de la dernière tripartite. L’Algérie est résolument décidée à se libérer de son addiction à l’or noir. Fini le temps où les responsables bénéficiaient d’enveloppes astronomiques qu’ils dépensaient à tort et à travers sans qu’ils n’aient à rendre compte. La fabuleuse manne pétrolière s’est tarie. Désormais, il faut faire preuve d’imagination, d’esprit d’initiative pour créer de la richesse. A la sueur de son front. Il n’y a donc plus de place à ceux qui se pavanent dans leurs fauteuils qui ont confondu prédation et gestion, porte-monnaie personnel et Trésor public. Place à une nouvelle « race » de walis. Il ne faut pas être grand clerc pour affirmer qu’ils doivent répondre aux critères et aux standards internationaux qui répondent à une gestion moderne des affaires de la cité. Inutile de dire qu’ils devront faire preuve de qualités managériales de haut niveau, et d’un sens inné de la communication tant les frustrations de leurs futurs administrés sont restées à fleur de peau. Malgré tous les projets souvent ambitieux, leur quotidien s’est plutôt détérioré. L’heure des comptes a sonné. Un sou est un sou. Si chaque denier investi n’a pas donné ses fruits, ceux à qui l’Etat a confié son « grisbi » doivent s’expliquer. «Les élus seront ainsi tenus de rendre des comptes non seulement sur le taux de consommation des crédits, mais sur la valeur ajoutée en matière d’investissement, de postes d’emplois créés, de ressources propres valorisées et de nombre de problèmes réglés», avait prévenu au mois de septembre 2015 Azzeddine Kerri, directeur des finances locales au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.Une mise en garde que leur avait adressée le Premier ministre lors de la dernière réunion gouvernement-walis. «Bien qu’importants, les taux d’avancement des projets et la consommation des crédits ne doivent plus constituer les seuls indicateurs de performance de la gestion locale. Aujourd’hui, vous serez évalués sur les créations d’activités et d’emplois, l’implantation d’investissements et d’entreprises et l’évolution de l’attractivité économique des territoires dont vous avez la responsabilité», leur avait asséné Abdelmalek Sellal. L’heure est venue de passer leur gestion à la loupe si cela n’a pas été déjà fait. Le pays a désormais besoin d’hommes et de femmes dont le souci premier est de prendre en charge les préoccupations de leurs concitoyens et de penser l’avenir autrement qu’à travers la rente pétrolière. Le profil du nouveau wali sera esquissé à partir de critères rigoureux qui doivent allier compétence, innovation, modernisme, au fait des technologies de pointe…Des qualités indispensables pour promouvoir l’investissement local. Les nouveaux walis doivent porter désormais la casquette de capitaine d’industrie. L’Etat a placé la barre très haut. A ceux qui seront désignés pour la franchir, de ne pas rater l’objectif. Leurs noms seront bientôt dévoilés. M.T. COMPLEXE DE TRANSFORMATION DES PHOSPHATES Il sera opérationnel en 2019 L’ACCORD SERA SIGNÉ le 20 juin courant avec un partenaire étranger et les travaux de réalisation seront lancés en septembre. ! WAHIDA BAHRI C ’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb en visite de travail à la wilaya de Souk Ahras. Le premier responsable du département de l’industrie et des mines a fait savoir que les négociations avec le partenaire étranger, censé prendre en charge la réalisation de ce mégaprojet, devront se terminer le 20 Juin en cours. Les négociations ont eu trait notamment à la fixation des délais de réalisation. Quant aux travaux de réalisation de ce complexe, ils seront lancés au mois de septembre 2016. Ainsi, avec le concours d’un partenariat étranger dont la nationalité n’a pas encore été dévoilée, le mégacomplexe, spécialisé dans la transformation et dérivés, sera opérationnel en 2019 et non pas en 2020. Selon certaines indiscrétions dans les coulisses du département de l’industrie et des mines, les Russes et les Chinois sont les principaux postulants, voire potentiels sur la liste des prétendants à ce partenariat. Une enveloppe budgétaire de 2 880 660 881,14 DA, a été allouée à ce projet économique d’envergure. Un nouvel acquis s’inscrit dans le cadre du développement des énergies renouvelables et la protection de l’environnement. L’impact de ce projet porte également sur la rationalisation de la consommation gazière et électrique, ainsi que la réduction des émissions de CO2 entre autres retombées. L’entrée en service de ce complexe 2 assurera pour le seul volet de transformation quelque 1 600 000 t/an. D’une importance économique et sociale capitale, ce complexe relevant de l’entreprise «Ferphos» d’Annaba, sera implanté à la commune d’Oued Kébérit, wilaya de Souk Ahras, sur une superficie de 600 hectares au lieudit Debidiba, dans la commune d’Oued Kébérit. Avec trois unités, le complexe produira, avec la première unité 4500t/j d’acide sulfurique, la deuxième 1 500 t/j d’acide phosphorique, pendant que la troisième unité produira quelque 300 matières destinées à la production d’ammoniac. Notons dans ce sillage qu’une usine pour ce dernier produit sera bientôt réalisée à Hadjer Essoud, dans la wilaya de Skikda. S’agissant de l’impact économique de ce complexe, il y a lieu de signaler que 80% de sa production seront destinés à l’exportation, pendant que les 20 % restants seront réservés à la satisfaction du marché national. W.B L’Actualité MERCREDI 15 JUIN 2016 RÉVISION DE LA RÈGLE DES 51/49% LE DÉBAT PREND FORME LA RÈGLE DES 51/49% divise la classe politique, y compris les deux principaux partis au pouvoir : le FLN et le RND. ! AMAR INGRACHEN L a règle des 51/49%, introduite par Ahmed Ouyahia dans la loi de finances complémentaire de 2009, n’a jamais cessé de provoquer des débats au sein de la classe politique et des milieux économiques. Les cercles de gauche, hostiles à la propriété privée qu’elle soit nationale ou étrangère, n’ont raté aucune occasion de montrer leur adhésion à cette loi et de défendre ses promoteurs. D’autres milieux, par dogmatisme partisan, ont également appuyé la démarche du gouvernement qui y tenait sous prétexte qu’il s’agissait d’une mesure protectionniste. Mais l’opinion publique dans son écrasante majorité, les milieux d’affaires, les organisations patronales, les experts indépendants, les partis libéraux et sociaux-démocrates ont tous réclamé, dès sa mise en place, sa révision, voire son abrogation. Règle des 51/49% : ce qui ne va pas On lui reproche, entre autres, d’attenter à l’attractivité déjà peu reluisante du marchée algérien en matière d’investissement étranger. En effet, arrimée au droit de préemption de l’Etat, à la bureaucratie, à la difficulté d’accès au foncier, à l’instabilité juridique chronique qui régente le climat des affaires, cette règle ne peut que dissuader les éventuels investisseurs étrangers désireux de s’implanter en Algérie. De plus, les 51% qui reviennent, dans le cadre des partenariats, à la partie algérienne ne sont pas toujours faciles à satisfaire, surtout quand il s’agit de grands investissements. En effet, il existe très peu d’opérateurs économiques algériens en mesure d’apporter 51% à un projet qui coûte par exemple 500 millions de dollars. On peut égale- Cette règle ne peut que dissuader les éventuels investisseurs étrangers désireux de s’implanter en Algérie. ment citer la difficulté, voire l’impossibilité de voir des partenaires étrangers de grande importance investir des fonds levés en Bourse avec un pouvoir de décision réduit(49%) qui plus est dans le pays où la bureaucratic sévit jusqu’à l’étouffement. Il y a par ailleurs, le fait que, au même moment où le commerce extérieur est ouvert complètement, notamment dans le cadre de l’Accord d’association avec l’Union européenne et la Zone arabe de libre-échange, les portes de l’investissement sont indirectement fermées aux entreprises étrangères à travers cette règle. Autrement dit, l’Algérie préfère importer les produits que les étrangers fabriquent dans d’autres pays au lieu de permettre à ceux-ci de les fabriquer en Algérie, en révisant la règle, avec tout ce que cela implique en termes de création d’emplois et de richesses, de contribution fiscale et, éventuellement, d’exportation.Le projet de Code de l’investissement débattu avant-hier à l’APN propose d’extirper la règle des 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie du Code de l’investissement pour être régie par les textes de lois de finances. Pour les rédacteurs du projet de loi, la règle des 51/49%, s’est révélée, difficile, voire impossible à faire respecter en raison de la complexité de la procédure, ce qui a permis, pour la période allant du 31 décembre 2008 au 31 décembre 2013, à 5 141 étrangers de s’infiltrer pour exercer des activités de commerce, dont 711 au titre de l’import, alors que pour la même période l’Andi n’a enregistré que 110 déclarations d’investissements étrangers dont l’admission a été approuvée par le CNI. Cette situation rocambolesque a poussé le gouvernement à réfléchir. Mais timidement puisqu’aucune volonté claire de réviser ou d’abolir cette loi n’est exprimée. Néanmoins, le parti majoritaire au Parlement, qui ne s’est prononcé que très peu sur cette question, met le pied dans le plat et plaide pour une révision de cette loi en reprochant au gouvernement d’avoir commis l’erreur de la mettre en place. Ce parti souhaite en effet que cette règle soit appliquée uniquement pour les secteurs stratégiques et les projets névralgiques. « Cette règle est un obstacle pour l’investissement. Il est temps de la traiter sans démagogie. La règle des 51/49% doit s’appliquer aux secteurs névralgiques de l’économie nationale. Elle ne doit pas être systématisée et elle doit apparaître dans le Code des investissements », a déclaré, avant-hier Mohamed-Cherif Ould El-Hocine député du FLN, lors des débats sur le projet de Code de l’investissement. Mahdjoub Beda, lui aussi député du FLN, estime qu’il est temps de réviser cette règle, pour les secteurs qui n’ont pas connu de développement, comme celui des services en soulignant que son parti proposera un amendement de cette loi. Majoritaire au gouvernement, à l’APN et au Sénat, le FLN a de fortes chances de faire aboutir sa démarche. Les parts sont partagées Pour Jil Jadid, la règle des 51/49% a bloqué les investissements durant toute la période de son implication alors que l’Algérie a besoin d’un flux très important d’IDE. « La règle des 51/49% n’est pas sacrée. Il faut repenser l’économie selon des régles pragmatiques », nous a expliqué le responsable de communication de ce parti, Younès Saber Cherif, en soulignant que le principal problème réside dans l’absence d’une vision économique. Claire. Le MSP lui aussi se range du côté de ceux qui plaident pour la révision de cette loi en recommandant de limiter son champ d’application aux E L’ DITORIAL La bureaucratie sévit de plus belle ABDESSALEM BOUCHOUAREB CATÉGORIQUE « La règle des 51/49% ne changera pas » LES ÉLUS DU PEUPLE ont reconnu que ce projet de loi octroie des avantages et garantit des facilitations, mais il reste insuffisant pour donner un essor au secteur. ! NADIA BENAKLI L es nombreux députés qui ont défendu le principe de l’abrogation de la règle des 51/49% ont été contredits, hier, par le ministre de l’Industrie et des Mines qui, dans sa réponse aux interpellations des élus a clairement défendu ladite règle. «Le gouvernement demeure attaché à cette règle qui sert l’économie nationale. On pourrait peut-être le faire à l’avenir, on aurait pu le faire avant. Mais nous n’avons aucun intérêt à l’alléger maintenant», a expliqué le ministre, tout en prenant le soin d’éviter toute idéologisation de la question. L’intérêt de l’économie nationale prime et celui-ci recommande, aux dires du ministre, le renforcement de cette disposition et son élargissement au secteur du commerce. Concernant le droit à la préemption, Abdessalem Bouchouareb a affirmé que le gouvernement reste sur sa position sur ce sujet également, mais a tout de même nuancé son propos sur la question. «Le droit de préemption n’était pas applicable en réalité. L’État comme n’importe quel opérateur disposait du droit de reprise seulement.» Dans le projet de loi soumis à l’APN, le ministre soutient que cette «faille (est ) clarifiée désormais par le législateur». Cette «mise au point» satisfait paradoxalement le Parti des travailleurs et indispose le FLN, lequel est en désaccord ouvert avec le RND, parti de Bouchouareb sur la question. Mais ce différend n’influera pas sur le vote du Code des investissements à bien entendre ce que disent les députés du vieux parti. Le code passera donc. Il reste que le Code des investissements n’a pas fait mention de cette règle et a abordé beaucoup d’autres aspects liés aux capitaux étrangers et nationaux. Ainsi, les députés de l’Assemblée ont mis l’accent, au deuxième jour des débats sur les facteurs qui bloquent l’investissement dans notre pays. Le député du FLN, Bournane, a estimé que l’investissement dans son sens le plus large vise à développer le pays et à exploiter ses ressources naturelles pour créer des richesses. «Le climat d’investissement souffre du flou, malgré les avantages octroyés par ce projet il n’en demeure pas moins que les problèmes de la bureaucratie et du foncier existent toujours », a-t-il affirmé. Ce député soutient que la solution n’est pas dans l’amendement des lois à chaque fois. Les élus du RND ont également salué ce projet qui, selon eux, répond aux besoins de ce secteur. «Avec les avantages et les facilitations qu’il octroie, ce projet assure une attractivité des capitaux», a déclaré Belkacem Chabane. Le Front des forces socialistes (FFS) rejoint le Parti des travailleurs en rejetant carrément ce projet. Le chef du groupe parlementaire du FFS Chafaa Bouaiche a soutenu que ce code offre le pays sur un plateau d’argent aux étrangers et cela sans contrepartie. «Nous rejetons ce texte en raison de l’absence d’une stratégie de développement du secteur qui prend en considération l’intérêt national», a-t-il martelé. Cet élu de Béjaïa dit ne pas comprendre «comment le pays va réaliser un exploit en ces moments d’austérité alors qu’il ne l’a pas fait au temps de l’embellie financière». Même point développé par Kheira Ben Nadja du FLN qui a reconnu que les vrais investisseurs souffrent pour trouver des assiettes de terrains à leurs projets tandis que des pseudos investisseurs sont mieux servis. Le député Youcef Khababa de l’Alliance de l’Algérie verte, AAV a jugé que «ce projet n’a rien ramené pour relancer le secteur de l’investissement. Certes, il y a des efforts qui ont été déployés mais ils restent insuffisants, car le climat est marqué par la corruption et le manque de transparence, ce qui fait fuir les opérateurs étrangers», a-t-il dit. N.B. 3 seuls secteurs stratégiques qu’il convient de définir avec précision. « Le FLN n’est pas sérieux. Il a voté, il y a quelques mois la loi de finances 2016 qui contient la règle des 51/49%. Aujourd’hui, il revendique sa révision. Au MSP, nous avons revendiqué sa révision et la revendiquons toujours. Cette règle n’a pas de sens. L’Algérie a racheté 51% du capital de Djezzy, mais cette entreprise est actuellement en décadence. Il faut qu’on sache ce qu’on veut : détenir des parts dans des entreprises ou créer des richesses et des emplois ?» a relevé Naâmane Laouar, cadre dirigeant du MSP. Le RND par contre est catégoriquement contre la révision de la règle des 51/49% « au stade actuel des choses ». « La règle des 51/49% est contenue dans la loi de finances 2016. La toucher, c’est toucher à l’équilibre de toute la charpente juridique de l’économie. Nous sommes contre sa révision au stade actuel des choses. Au moment où elle commence à être admise par nos partenaires étrangers, on songe à la réviser, comme si on était incapable d’aller au bout de nos convictions », nous a déclaré Chihab Seddik, porte-parole du RND, en soulignant que les dysfonctionnements de cette règle et les incidents qu’ils ont entraînés relèvent de la responsabilité de l’Etat qui est appelé à jouer son rôle régalien avec rigueur. Le gouvernement a décidé d’extirper la règle des 51/49% du Code de l’investissement. Ira-t-il vers sa révision ? Le ministre en charge du secteur, Abdessalem Bouchouareb, est du RND et le RND est contre sa révision, du moins dans les conditions présentes. Néanmoins, Seddik Chihab a précisé ceci : « Le débat évolue, les positions aussi. » A. I. ! ZOUHIR MEBARKI S ept vies. Nouredine Bedoui, le ministre de l’Intérieur a reconnu, à partir d’Oran, que la bureaucratie « s’est adaptée aux solutions informatiques ». Tout en rappelant que les « solutions informatiques introduites (chez nous) sont les mêmes que celles utilisées à travers le monde », le ministre ajoute que « nos bureaucrates (se sont) adaptés » et utilisent « de nouveaux moyens d’enrichissement par des formes et des techniques nouvelles ». Bedoui qui semble très remonté contre le phénomène n’hésite pas à accuser la « timidité » des services de contrôle et de suivi. Un contrôle qui ne voit pas que « des mesures non prévues par la loi (sont prises) », que « la vente des documents mis gratuitement pas l’Etat à la disposition des citoyens » bat son plein et que même « les rendez-vous pour l’obtention des documents biométriques, sont commercialisés ». C’est la première fois qu’un ministre de la République parle de cette façon d’un fléau qui nous poursuit depuis toujours. On croyait que la numérisation de l’administration allait nous débarrasser de tous les parasites. Il se trouve que la bureaucratie évolue, elle aussi en « G++ ». Le même constat a eu lieu le même jour à l’APN où était présenté le projet de loi de la promotion de l’investissement. Bon nombre de députés, de différentes tendances politiques, ont estimé que le problème des investissements c’est d’abord et avant tout « la bureaucratie qui ronge l’économie ». Ils ont répété ce que Sellal avait déjà dit en 2013 au sujet de « tous les dossiers d’investissements (qui) sont gangrenés par la bureaucratie ». Les bureaucrates ont l’air de narguer leur monde. « Numérisez ce que vous voulez, autant que vous voulez, nous serons toujours là » semblent-ils dire. En effet, le centre d’appel (11.00) mis en service par le ministère de l’Intérieur pour aider les citoyens contre les pesanteurs et autres blocages qu’ils subissent dans leurs relations avec l’administration semble avoir été réduit au silence. Nous l’avons testé hier. Seul un disque qui « tourne » pour vous faire croire que l’opérateur va arriver, puis plus rien. La communication est coupée. Nous avons rappelé plusieurs fois pour bien vérifier. C’est là un outil essentiel dans la lutte contre la bureaucratie qui est, comme l’a souligné, Bedoui, « le premier défi de l’Etat ». Pourquoi et comment cet outil a-t-il été réduit au silence ? Sachant que la lutte contre la corruption va de pair avec la bureaucratie, les « efforts à déployer davantage » pour lutter contre ces fléaux, comme demandé par Bedoui, ne doivent pas être cherchés très loin. Il faut commencer par remettre pleinement en fonction le 11.00. On doit à la vérité de dire que ce centre d’appel n’a jamais bénéficié d’une vaste et durable promotion (comme le font la police et la gendarmerie). Devinez pourquoi ! Z. M. L’Actualité BENFLIS AU 1er ANNIVERSAIRE DE SON PARTI «Talaiou El Houriyet s’impose sur le paysage politique» ! MOHAMED BOUFATAH Lors de son intervention à l’occasion de la célébration de la première année de la constitution du parti, le 13 juin 2016, le président de Talaiou El Houriyet, Ali Benflis, a rappelé que « les fondateurs du parti gardent encore à l’esprit les embûches et obstacles apparents et cachés, dressés sciemment sur le chemin vers la création de son parti ». « Certains ont gagé que la création de notre parti relève de l’impossible, quand d’autres ont juré que parce que notre parti s’est inscrit résolument dans l’opposition, il ne verra jamais le jour », a-t-il indiqué. « La création du Talaiou El Houriyet n’est pas une surprise, elle l’est pour celui qui ignore la force, l’affluence et l’importance de notre base politique et sociale », a-t-il estimé. « La naissance de notre parti ne peut constituer une surprise que pour ceux qui doutaient de la solidité et de la constance de notre engagement et de la force de nos principes, en pariant sur notre renoncement devant le fait accompli auquel nous étions confrontés », a-t-il ajouté. En somme , dit-il, en substance, « la patience et surtout le souffle long ainsi qu’ une volonté de fer ont permis à son initiative d’aboutir malgré toutes sortes d’entraves ». Benflis a mis l’accent lors de son intervention sur les réalisations et acquis politique de sa formation : « En premier lieu notre parti a imposé son identité sur le paysage politique », a-t-il soutenu. « Talaie El Houriyet a fait de la modernisation politique, de la rénovation économique et de la réforme sociale les trois piliers du projet de société qu’il soumet à l’appréciation du peuple algérien. » De ces trois piliers, celui de la modernisation politique est incontestablement le pilier central. Sans l’existence préalable du pilier de la modernisation politique, il serait vain de parler du pilier de la rénovation économique ou du pilier de la réforme sociale. « C’est par l’archaïsme de son système politique que notre pays a failli et c’est par la modernisation de son système politique que notre pays se redressera de nouveau », a-t-il réitéré. « L’archaïsme politique c’est le pouvoir personnel, c’est la culte de l’homme providentiel et c’est le pouvoir à vie, ce sont des institutions qui ne sont ni légitimes ni représentatives de la base au sommet, ce sont des médiations clientélistes, claniques et rentières qui supplantent les véritables médiations politiques, économiques et sociales que seule la société civile peut offrir », a-t-il fait savoir. M. B. MERCREDI 15 JUIN 2016 ANNULATION DE LA RETRAITE PROPORTIONNELLE Le gouvernement temporise LA FONCTION PUBLIQUE ordonne le gel de l’opération d’étude de dossiers de départ à la retraite proportionnelle. ! ABDELLAH BOURIM L e gouvernement ne compte pas réviser le système de retraite, il a déjà entamé l’application de l’une des recommandations phares de la réunion de la tripartite du 5 juin dernier, à savoir l’abrogation de l’ordonnance 97-13, fixant les modalités et les conditions de départ à la retraite anticipée ou proportionnelle. Dans une instruction de la direction de la Fonction publique, datée du 11 juin, destinée au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, l’ordre est donné pour l’accélération de l’application de cette décision, d’une manière «graduelle» et «intelligente», pour ne pas irriter les partenaires sociaux du gouvernement. La première phase entamée par le gouvernement dans ce sens, est celle du gel de l’opération de l’étude de dossiers de départ à la retraite proportionnelle. Une décision qui est considérée par les partenaires sociaux du gouvernement comme le début de l’annulation de cet acquis le plus important de la lutte ouvrière en Algérie. Les acteurs sociaux montent au créneau et menacent de perturber la prochaine rentrée sociale, en insistant sur la nécessité de la mobilisation de tous les travailleurs pour la protection et la sauvegarde de ce droit. Les syndicats de l’éducation, de la santé, de l’administration publique, et les travailleurs de Sonatrach au Sud montent au créneau et s’apprêtent à se défendre Une pause s’impose… bec et ongles pour cet acquis arraché après tant d’années de lutte, et qui est, aujourd’hui, menacé par une simple décision du gouvernement soutenu par l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Le vent de la contestation a gagné d’autres secteurs d’activité, notamment au sud du pays où des dizaines de travailleurs des bases pétrolières ont observé des sit-in à Ouargla pour exprimer leur mécontentement et dénoncer cette atteinte au droit des travailleurs. Les contestataires sont bien déterminés à aller jusqu’au bout dans leur action qui vise à faire barrage à cette décision du gouvernement, en refusant ce projet qui est une régression face à un acquis arraché par la force et la lutte. Dans des communiqués publiés hier, les syndicats de l’éducation indiquent qu’ils useront de toutes leurs forces et des « armes » légales en vigueur pour défendre ce droit. Les syndicats attendent la présentation du projets de Code du travail pour annoncer leur plan d’action. A.B. LE MINISTÈRE DU COMMERCE APPELLE AU RESPECT DU CLIENT. Surenchère sur les prix des véhicules LE DÉPARTEMENT DE BAKHTI BELAÏB s’élève contre le chaos financier et entend protéger une clien- tèle à laquelle on fait endosser toutes les majorations. ! SALIM BENALIA L e prix d’un véhicule est une question sérieuse, semble rappeler le ministère du Commerce aux concessionnaires automobiles. Ces derniers sont, désormais, sommés d’appliquer stricto sensu la réglementation relative à l’exercice de leur activité, notamment en ce qui concerne les prix des véhicules neufs. Ce rappel à l’ordre intervient après que le département de Bakhti Belaïb ait été destinataire de plusieurs plaintes relatant quelques « exactions » dans l’univers feutré des showrooms. Dans une lettre récemment adressée à l’Association des concessionnaires automobiles (AC2A), le département du commerce indique que ses services ont reçu « plusieurs requêtes émanant de clients et de revendeurs agréés, par lesquelles ils dénoncent une augmentation injustifiée des prix de vente des véhicules neufs, ayant fait l’objet d’une commande au préalable ». Le ministère du Commerce poursuit en expliquant que « ces concessionnaires justifient l’augmentation des prix de vente des véhicules neufs, par la dépréciation du dinar, tout en précisant que cette hausse leur permettra d’éviter les ventes à perte ». Tout en jugeant « injustifiés » les arguments présentés par les concessionnaires, le même ministère revient sur les dispositions du décret du 15 février 2015 fixant les modalités d’exercice de l’activité des concessionnaires de véhicules neufs. « Le prix de vente figurant sur le bon de commande du véhicule doit être ferme, non révisable et non actualisable à la hausse (..) », écrit le chef de cabinet du ministère du Commerce. Il rappelle aussi qu’ « au moment de la fixation du prix, le concessionnaire est tenu de prendre en considération toutes les charges y afférentes, particulièrement celles liées aux per- tes de changes ». Comme si la fameuse taxe sur les véhicules neufs, instituée par la LFC 2008, ne suffisait pas, voilà que le consommateur est sommé de verser des « compléments » qui renchérissent les coûts en dopant les factures même après que celles-ci aient été arrêtées lors de la commande initiale. Cette envolée spectaculaire des prix des voitures neuves est encore loin de bénéficier d´une quelconque révision à la baisse, de l´avis même des patrons de concessions réunis au sein de leur association (AC2A) et qui jugent qu´« il est techniquement impossible de baisser les prix dans les conditions actuelles! Toutefois, le département de Bakhti Belaib s’élève contre le chaos financier et entend protéger une clientèle à laquelle on fait endosser toutes les majorations. Son message est on ne peut plus clair : lorsque les coûts augmentent et que les bénéfices baissent, une chose est certaine: il faut S. B. encore davantage de discipline. RAMADHAN ET HAUSSE DES PRIX Baptême du feu pour Chelghoum Abdeslam LE NOUVEAU MINISTRE de l’Agriculture a assuré qu’il compte combattre la spéculation. ! ALI TIRICHINE L e ministre s’exprimait hier, lors d’une visite aux marchés de proximité de Rouiba et de la Safex en compagnie du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb. Ils ont aussi visité le marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus et le marché « Djelmani » d’El Harrach. C’est là que le ministre a constaté le phénomène de la hausse des prix de quelques produits agricoles en plein mois du Ramadhan qui en partie est due, selon lui, à la spéculation et ce « même si la production est abondante». Le ministre de l’Agriculture a indiqué qu’«il est inadmissible que le kilogramme de poivron cédé à 40 dinars au marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus se retrouve à 200 DA/kg au marché « Djelmani » d’El Harrach ? distant seulement de 4 km ». Cela implique, selon lui, qu’il y a des spéculateurs contribuant à la hausse des prix de quelques produits agricoles lors du Ramadhan. En visitant ces enceintes commerciales, Bakhti Belaïb a souligné que «même s’il y a la liberté des prix, on ne peut pas nier que la production en produits agricoles est suffisante et que la spéculation pénalise d’abord l’agriculteur et ensuite le consommateur». Belaïb a indiqué, lors d’un point de presse, qu’«il y a effectivement des perturbations du marché qu’il s’agit de corriger en faisant en sorte que toutes les transac- 4 tions des fruits et légumes soient dénouées à l’intérieur des marchés de gros pour limiter le nombre des intermédiaires entre l’agriculteur et le consommateur ». Selon les deux ministres, la forte augmentation des prix entre le commerce de gros et le commerce de détail ne peut pas laisser indifférents les responsables des secteurs du commerce et de l’agriculture. « On peut même aller jusqu’au plafonnement des prix de certains produits », a insisté le ministre de l’Agriculture selon lequel le phénomène de la hausse des prix est aussi dû au fait que les détaillants s’approvisionnent en deuxième ou troisième main. De son côté, M. Belaïb a ajouté que «le gouvernement est en train de chercher des solutions à ces problèmes (d’approvisionnement et des prix) en collaboration avec l’association des mandataires avant de prendre une quelconque décision ». Il a souligné que 10 marchés de gros sont actuellement en chantier à travers le territoire national et que trois d’entre eux seront livrés incessamment. Les deux ministres ont aussi pu constater que la direction du commerce d’Alger a lancé une campagne contre le gaspillage et que les citoyens étaient nombreux à se diriger vers les marchés aménagés afin de s’approvisionner en produits alimentaires divers à des prix moins élevés que chez leurs fournisseurs habituels. A. T. De Quoi j’me Mêle MERCREDI 15 JUIN 2016 Hollande à la Mosquée de Paris jeudi soir « Le berger de Touggourt » d’Yves Bonnet sort bientôt à Alger LE LIVRE «Le berger de Touggourt, Vérités sur les moines de Tibhirine» d’Yves Bonnet, ancien responsable de la DST française, sort à Alger dans les tout prochains jours, chez Casbah éditions, a appris Algeriepatriotique. Ce livre est intéressant par ses témoignages et son argumentaire éclairé aussi bien pour les Algériens que pour les Français. Ecrit par une personnalité suffisamment compétente pour évoquer la période qui sert de toile de fond à l’ouvrage dans un contexte algérien mouvementé, Le berger de Touggourt enterre définitivement la thèse du «qui tue qui», imposée à l’affaire de l’assassinat par le GIA des moines de Tibhirine, après leur enlèvement en mars 1996. Cette thèse a connu plusieurs variantes dans d’autres pays, où il est souvent question de «complot» pour expliquer que les attentats terroristes sont «fabriqués» par les services des pays occidentaux où ils ont eu lieu ou par les services de pays alliés comme réponse à des enjeux politiques internes. Ce livre contrecarre cette cabale fantaisiste avec à l’appui de nombreux documents et témoignages. Une louable initiative des Annabis anonymes IL N’Y A PAS que les associations caritatives ou les collectivités locales qui s’adonnent à la bienfaisance durant le mois sacré du Ramadhan. En témoigne cette louable initiative de citoyens anonymes, à Annaba, qui ont ouvert un « restaurant de la rahma », en plein centre-ville, pour offrir le repas de rupture du jeûne aux démunis, aux voyageurs et aux policiers de faction. Cela se passe au célèbre café populaire « kahwat echaâb », du côté du boulevard de l’ALN. Les initiateurs ont trouvé une aide enthousiaste auprès des habitants du quartier et grâce à cette solidarité de plus en plus rare dans nos cités, les personnes en situation de détresse ou simplement de passage dans la ville des Jujubes trouvent, pour un temps, une atmosphère familiale et un repas consistant. LE PRÉSIDENT FRANÇAIS François Hollande et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, en charge également de la gestion des Cultes, participeront à l’iftar jeudi soir à la Grande mosquée de Paris. Cette présence traditionnelle revêt dans le contexte actuel marqué par la montée de l’islamophobie, les menaces du terrorisme en particulier sur l’Euro 2016 et le retour au communautarisme dans la société française, une importance particulière. Critiqué par ses adversaires pour sa position considérée comme «molle» à l’égard de la communauté musulmane, Hollande cherche à capter le suffrage de la grande majorité des musulmans français pour 2017, d’où son refus obstiné d’employer le vocable d’islamisme, agité en Hillary Clinton interpelle les pays du Golfe sur le terrorisme PRISE DE COURT dans le flot des réactions au lendemain de l’attentat contre un club gay à Orlando, et pour ne pas se laisser distancer par son rival républicain Donald Trump qui a aussitôt enfourché son cheval de bataille contre le « terrorisme islamiste », premier des amalgames qui sont ses choux gras, la candidate démocrate à la Maison-Blanche Hillary Clinton, a dénoncé le rôle de l’Arabie saoudite, du Qatar et du Koweït dans le financement mondial de l’idéologie extrémiste. « Il est plus que temps que les Saoudiens, les Qataris, les Koweïtiens et d’autres empêchent leurs ressortissants de financer des organisations extrémistes », a déclaré Hillary Clinton. « Il faut qu’ils cessent de soutenir les écoles et les mosquées radicales qui ont conduit trop de jeunes sur le chemin de l’extrémisme dans le monde », a-t-elle affirmé. toutes circonstances par le Premier ministre Manuel Valls. Il convient de rappeler que ce n’est pas la première visite que Hollande effectue à la Grande mosquée de Paris où il s’est rendu, début 2016, pour un hommage aux victimes des attentats terroristes de Paris, prenant part à un «thé de la fraternité» organisé par le Conseil français du culte musulman (Cfcm). Les Ghardaouis courtisent la Guertoufa pendant le Ramadhan LA GUERTOUFA (camomille sauvage du désert) est une plante aromatique et potagère qui s’invite durant le mois de Ramadhan dans les assiettes de « chorba », « harira » ou «elhassa», plats incontournables pour rompre le jeûne, dans le Sud algérien. Malgré la chaleur écrasante en ce mois sacré, des dizaines de Ghardaouis recherchent cette plante aromatique, appelée aussi « wazwaza », auprès des herboristes pour l’utiliser comme condiment incontournable dans les plats culinaires du Grand Sud, depuis des siècles. Cueillie dans les hamadas du Sud algérien, notamment dans les régions de Béchar, El-Bayadh, Naâma et In Amenas ainsi que dans les Hauts-Plateaux, à la fin du printemps, cette plante spontanée est utilisée, après séchage et broyage, comme épice pour relever et adoucir la «chorba» ou «el hassa», et lui donner des saveurs et des couleurs. Une frénésie commerciale s’empare dès le premier jour de Ramadhan des consommateurs qui se ruent sur ces condiments essentiels pour le bien-être à la fin d’une dure journée de jeûne. Un site pour vous aider à choisir les meilleurs forfaits 3G et data DEPUIS LE LANCEMENT de la 3G, les offres de téléphonie et de forfaits data (Internet) sont de plus en plus diverses. Les publicités des trois opérateurs mobiles sont sans cesse plus agressives tant il leur faut séduire le maximum de clients pour en faire des usagers et, mieux encore, des abonnés. Mais pour ceux-ci, le dilemme est profond. Quelle offre choisir, surtout avec l’emploi de plusieurs SIM ? une solution est là qui vous aide à trouver le forfait ou l’offre qui correspond le mieux à vos besoins et vos moyens, le site «WebStar-Electro.com». Il vient de lancer le premier comparateur de téléphonie mobile en Algérie. C’est le premier service du genre en Algérie. Ce comparateur permet de guider les usagers de la téléphonie mobile et de l’Internet 3G dans le labyrinthe des forfaits et des offres à la lumière de leurs véritables besoins. L’émotion de l’ambassadrice US L’AMBASSADRICE des Etats-Unis d’Amérique à Alger, Mme Joan Polaschik, a fait part de sa vive émotion vis-à-vis du message du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, suite à la fusillade d’Orlando. « Je suis profondément émue par les condoléances du Président Bouteflika aux victimes d’Orlando. Ensemble, nous vaincrons le terrorisme», a-t-elle posté sur son compte tweeter. Pour rappel, Abdelaziz Bouteflika avait qualifié dans un message envoyé à Barack Obama cette fusillade de «crime barbare». 5 Dossier MERCREDI 15 JUIN 2016 SOIRÉES RAMADHANESQUES KHEIMATE, CINÉMA, CONCERTS, CIRQUE… DES FOLIES EN FAMILLE MÊME CEUX qui ne sont pas adeptes de ce genre de sorties ne se privent pas d’aller prendre un grand bol d’air dans les cafés du coin ou à la promenade des Sablettes. Bref, les Algériens ne lésinent pas sur leur argent pour passer une bonne soirée « ramadhanesque »… ! WALID AÏT SAÏD Une belle occasion pour sortir en famille L ’austérité ? On verra après le Ramadhan… C’est cette attitude que semblent avoir adopté les Algériens durant ce mois sacré. En effet, non seulement nos compatriotes ne se privent pas de bien garnir leurs tables d’el iftar, mais profitent aussi pleinement de leurs soirées « ramadhanesques »…Les « sahrate » ne sont pas en crise ! Pour preuve, le nombre de soirées « spéciales Ramadhan » organisées en est la meilleure preuve. Il y’en a pour tous les goûts et toutes les bourses. On trouve bien sûr les habituelles dans les grands hôtels tels que le Weil Sound de l’hôtel Hilton, sponsorisée par l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy. Des concerts musicaux sont tous les soirs organisés dans cet endroit qui est devenu un incontournable du Ramadhan. Tout comme l’hôtel El Aurassi qui ouvre sa terrasse panoramique pour passer une soirée avec une vue imprenable sur Alger, une ambiance « kheima » est aussi organisée sur l’esplanade de cet hôtel. Le Sofitel s’est aussi mis de la partie avec l’ouverture de sa terrasse «Mille & Une Nuits ».Le Sheraton, l’hôtel El Djazair, Mazafran, la Villa Moncada…, et même les petits hôtels de la capitale ont organisé leurs kheimate. Les salons de thé, Lounge et cafés IN surfent sur la vague. Ils ont aussi concocté leurs programmes ramadhanesques certes pas aussi riches que ceux des hôtels, mais ils coûtent beaucoup moins cher. Même les salles des fêtes se sont mises à l’heure du Ramadhan. La salle des fêtes Ilan de Bouira (Al Asnam) organise chaque weekend ses nuits ramadhanesques avec diverses animations : orchestres, chanteurs et humoristes, le tout dans une ambiance des plus familiales. La bonne ambiance dans cette très belle salle des fêtes qui dispose d’un grand parking sécurisé, attire même les habitants des wilayas voisines telles que Tizi Ouzou, Boumerdès et Alger. Néanmoins, la palme de l’originalité revient à « The Island 2016 » de Ooredoo qui propose de passer une soirée au milieu de la mer, plus exactement au niveau de la jetée (Club Espadon). Cependant, la nouvelle mode cette année est au cinéma. Un groupe de jeunes amoureux du 7e art a décidé de faire revivre le cinéma durant ce mois sacré à la salle Zinet de Riadh El Feth. Ainsi, et tous les vendredis, Cinuvers, ce club dédié aux amoureux du cinéma, compte projeter un film qui sera suivi d’une séance débat, où du pop corn et des boissons seront offerts pour être bien dans l’ambiance. Cinuvers qui travaille par cycle de grands réalisateurs a opté ce mois sacré pour un peu de légèreté et beaucoup de fascination en choisissant les films cultes de Tarantino et Rodriguez. Rarement inutiles, ces chefs-d’oeuvre sont souvent captivants et remplis d’humour. Sin City, Death proof, Machété et Pulp fiction ont été choisis. Ce très bon plan, du fait que l’entrée ne coûte que 200 DA a connu un franc succès le weekend dernier en raison de la bonne ambiance qui y régnait. Le théâtre de Verdure (les Tagarins) assure aussi des projections de films tous les jours de la semaine, le ticket est cependant beaucoup plus cher, 600 DA. Il y a aussi l’Escape Room qui est un jeu d’énigmes. Enfermé dans une pièce avec votre équipe (4 à 6 personnes), vous avez 60 minutes pour résoudre une série d’énigmes et retrouver la liberté. Dans le même genre, on trouve le jeu du détective au palais des Raïs (Bastion 23). Toutes ces activités qui ne sont pas gratuites sont très prisées par les Algériens. Elles affichent presque toutes complet, même en ces temps de crise. Ceux qui ne sont pas adeptes de ce genre de sorties ne se privent pas d’aller prendre un grand bol d’air dans les cafés du coin où à la promenade des Sablettes. Avec des amis ou en famille, on se retrouve tous à Ardis! Une véritable ambiance festive règne dans cet hypermarché. Les familles, qui représentent le plus gros de la foule, font des courses, du lèche-vitrine, font profiter leurs enfants des loisirs disponibles ou tout simplement se promènent en bord de mer. C’est aussi l’endroit où le cirque Amar a installé son chapiteau. Les promeneurs sirotent du thé, prennent des glaces ou mangent des brochettes en guise de « s’hour ». Bref, les Algériens dépensent sans compter pour passer une bonne soirée « ramadhanesque »… W. A. S. BÉJAÏA Soirées de fêtes Dans la bonne humeur DÉTENTE, MUSIQUE, cinémas, théâtre avec ces divers spectacles, le mois de Ramadhan 2016 nous offre à Béjaïa une multitude de bons plans de sorties pour illuminer nos soirées. ! AREZKI SLIMANI D u TRB jusqu’à la Maison de la culture en passant par différents quartiers de la ville, les « sahrate » promettent d’être considérablement animées, même si aucune grande vedette kabyle, à l’image d’Amour Abdenour ou encore Aït Menguellet, n’est retenue pour se produire à Béjaïa. Le coup d’envoi a été donné dans la nuit de mercredi à jeudi, soit le soir de la Journée nationale de l’artiste. L’ensemble des acteurs intervenants ont lancé respectivement leurs programmes d’animation des soirées ramadhanesques. L’entrée en scène du football avec la coupe d’Europe des nations, fera en sorte que les soirées se débarrassent de l’ambiance morose qui caractérise les journées de ce mois sacré de Ramadhan. La vie nocturne s’anime à Béjaïa et reprend de plus en plus ses couleurs. La capitale des Hammadites se réveille pour donner de son mieux à ses habitants et visiteurs dans une ambiance empreinte de certaines critiques à tort ou à raison sur les plateaux proposés. La Maison de la culture Taos-Amrouche, le Théâtre régional MalekBouguermouh, le plateau Bordj Moussa, la Brise de mer, place du 1er Novembre (ex-place-Gueydon) et de nombreux quartiers de la ville de Béjaïa seront le théâtre de spectacles de chants, danse, théâtre et cinéma. Le comité des fêtes de la ville de Béjaïa relevant de l’APC de Béjaïa, le TRB et la Maison de la culture Taos Amrouche n’ont pas manqué de mettre le paquet en ce mois de Ramadhan. Des programmes riches et variés ont été concoctés pour la circonstance. La direction de la Maison de la culture a opté pour une alternance entre les spectacles musicaux, le théâtre et le cinéma pour offrir une large gamme de produits aux citoyens. Entre les chanteurs vedettes et les amateurs, la direction de la Maison de la culture de Béjaïa tente de satisfaire un large public, fait de citadins et de gens venant des quatre coins de la wilaya. «C’est pour permettre au maximum de nos concitoyens de se divertir tout près de chez eux que nous avons programmé la deuxième édition de qââda chaâbie au niveau des quartiers de la ville », a indiqué hier, Malek Bouchebbah du Cfvb. Cette édition qui sera un hommage au défunt « Farid Benahmed » s’étalera jusqu’au 2 juin. Plus de 100 artistes du genre châabi se produiront tout au long du mois au niveau de 13 sites retenus par les organisateurs. Mohamed Bellil, Asla Dhermoune, Nadia Benyoucef, Yacine Zouaoui, Mohamed Raïs pour ne citer que ceux-là égailleront les soirées des Bédjaouis .Au TRB et à la Maison de la culture d’autres vedettes, chanteurs locaux, dont des professionnels et autres plus ou moins connus sur la scène artistique auront ainsi l’occasion de retrouver leur public. Dans les villages perchés sur les hauteurs des monta- gnes de l´Akfadou et des Babors, les distractions restent très limitées. Dans ces localités déshéritées, les cafés sont les endroits les plus fréquentés par les jeunes, notamment. On y trouve comme moyen de loisir les jeux. Taper sur la table avec un domino est le geste le plus répété en Kabylie durant cette période du mois sacré. Entre amis et copains, rien ne vaut une partie de dominos au café du village dans une ambiance enfumée. Mais le loto demeure incontestablement le jeu qui attire le plus de monde. Aussi, des garages et autres locaux sont transformés pour la circonstance en salles de jeu qui s´emplissent dès la rupture du jeûne. Cette activité très lucrative se déroule dans pratiquement tous les villages de Kabylie. Attendre le dernier chiffre pour stopper le tirage des pions dans le sac est le rêve de plus d´un durant tout un mois. Ils sont là en effet, des jeunes et moins jeunes debout, assis sur une mise variant entre 500 et 2000 DA, voire 10 000 DA pour 50 DA de joués. Pour encourager les joueurs à venir en nombre et à veiller le plus tard possible, les tenanciers mettent en jeu gratuitement et en fin de soirée une parabole, un téléviseur, des chaînes stéréo et fours micro-ondes. On a même pu assister à la mise en jeu de voitures. C’est dire que tous les moyens sont bons pour attirer le plus de monde possible et gagner par voie de conséquence des fortunes en ce mois dit de A. S. «piété». 6 TOUTES les conditions sont réunies pour assurer une ambiance familiale dans le respect et la considération du public. ! BOUALEM CHOUALI C omme chaque Ramadhan et dans le cadre de ses différentes activités culturelles et artistiques, le théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa, la Maison de la culture Taos Amrouche, le comité des fêtes de la ville de Béjaïa, et les différentes maisons de jeunes et centres culturels de l’excapitale des Hammadites, ont concocté un programme riche et varié qui a débuté au deuxième jour du Ramadhan. Concert de chant, pièces théâtrales, spectacles pour enfants, projection de films, autant d’activités culturelles et artistiques au programme de ce mois sacré. Sur le plan théâtral, les organisateurs du TRB ont programmé plus d’une dizaine de pièces théâtrales au niveau de la salle des spectacles. Le coup d’envoi des pièces a été donné jeudi dernier avec la programmation de « Traggit ». une oeuvre du metteur en scène Abderabi Lyès de l’association culturelle des Ouacifs. Cette pièce qui a eu le premier Prix à Séti, raconte le rêve fait dans une barque d’un harraga qui est allé de l’autre côté de la rive dans l’intention de retrouver sa mère. Plusieurs autres pièces théâtrales seront présentées par des troupes venues des quatre coins du pays. Sur le plan musical, à l’instar de toutes les communes de la wilaya, le cheflieu, la vitrine de la wilaya de Béjaïa est déjà au rendez-vous des soirées ramadhanesques qui seront organisées cette année en hommage à feu Farid Benahmed, connu des Béjaouis sous le nom de Farid le Rocker disparu dernièrement. Ainsi, sur le plan soirées musicales tous les goûts seront au menu; chââbi, kabyle, andalou, hawzi, raï, variétés, etc. En effet, après les rudes journées de jeûne, les Béjaouis et leurs hôtes de la période pré-estivale, auront droit à une atmosphère familiale particulière pour décompresser, histoire d’oublier les déboires de la journée. pas moins de 120 chanteurs et chanteuses, de différents styles, dont des chanteurs locaux et d’autres venus des quatre coins du pays : Yacine Zouaoui, Hacen Terki, Lili Soltane, Sabrina Farah, Wissem, Kripo, Cirta, Samir Abdjaoui, Ghano Abdjaoui, tenteront de faire oublier les journées difficiles liées au jeûne. Entamées depuis jeudi dernier les soirées ramadanesques sont réparties sur plusieurs sites de proximité, notamment la Brise de mer, la Maison de la culture, Sidi Ali Labhar, la cité des 300 Logements Ihaddaden, Taâssast, le TRB, Souk El Asr, Ighil El Bordj, CSP Ighil Ouazzoug, Gouraya «les Boules», association Rahma-cité Zedma, la Casbah et le café Bouluiza. Par ailleurs, la troisième édition des « Nuits andalouses de Béjaïa » sera organisée, en collaboration avec l’association Naghma, au fort Bordj Moussa, avec la participation de plusieurs autres associations venues des différentes wilayas du pays, à l’image des associations El Othmania de Ténès, El Ons de Constantine, du conservatoire communal de Béjaïa, Ghernata de Tlemcen, El Fen oua El nachat de Mostaganem, Naghma de Béjaïa, Ahbab Cheikh Essadek El Béjaoui de Béjaïa, les chanteurs Mohamed Bellil et M’Barek Dakhla de Annaba, Mohamed Hadj Ali, Asma Djermoune et Nadia B. C. Benyoucef d’Alger. Dossier MERCREDI 15 JUIN 2016 SOIRÉES RAMADHANESQUES TIZI OUZOU Plus de 150 chanteurs sur scène LE PUBLIC de Tizi Ouzou aura vraiment l’embarras du choix en ce mois de Ramadhan. ! AOMAR MOHELLEBI La ville somnole LA PREMIÈRE semaine de ce mois de Ramadhan à Bouira est marquée par la hausse des prix. Sur le plan de l’animation et jusqu’à hier, aucune soirée n’était encore programmée. ! ABDENOUR MERZOUK P lus de 150 chanteurs, professionnels ou amateurs, sont prévus tout au long des soirées ramadhanesques, aussi bien à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri qu’au centre culture d’Azazga, mais aussi dans la majorité des chefs-lieux des daïras. Pour être à la hauteur des attentes du public de la région, la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou semble ne pas avoir lésiné sur les moyens. Il y a d’abord les célèbres chanteurs kabyles qui donneront rendez-vous à leurs fans en ce mois sacré où faire la fête n’est pas du tout incompatiDes soirées très animées ble avec la pratique spirituelle. Les espaces dédiés aux soirées artistiques du mois de des soirées de Ramadhan, le mercRamadhan accueilleront dès cette redi 22 juin. Pour leur part, Yasmina, semaine donc des artistes de renom Malika Domrane et Rabah Asma retrouveront leur nombreux public ayant marqué leurs fans et leur temps par leurs belles prestations à respectivement le 25, le 29 et le 30 l’instar de Mdjahed Hamid, Hacene juin prochains. La soirée du 27e jour, Ahrès, Boudjemaâ Agraw, Brahim Leilat el qadr, sera consacrée comme chaque année à Tizi Ouzou à la chanTayeb, Lounès Kheloui... Cette année aussi et malgré ses 85 ans, son chaâbie. Cette année, quatre Akli Yahiatene reste fidèle à ce ren- artistes seront au rendez-vous de ce dez-vous annuel et sacré avec les soi- genre de chant populaire où la part rées du mois de Ramadhan, au grand du lion des chansons et des qasidate bonheur de ses milliers de fans. Il y est dédiée à la spiritualité religieuse. aura aussi une autre surprise, la diva Il s’agit de Abdelkader Chercham, Nouara qui sera aussi de la partie. Nacerdine Galize, Nacer Mokdad et La femme-artiste qui a eu à réali- Rached Hamouche. Les autres soiser d’immortels duos avec les maît- rées programmées à la grande salle res de la chanson kabyle comme de spectacles de la Maison de la culMatoub Lounès, Chérif Kheddam et ture de Tizi Ouzou seront aussi une Farid Ferragui, est programmée à la opportunité pour retrouver de nombMaison de la culture de Tizi Ouzou le reux autres chanteurs talentueux 21 juin prochain, avec en première comme Ali Ferhati, Sihem Stiti, partie, Ali Meziane. De son côté, le Mourad Guerbas, Djilali Hamama, doyen des chanteurs kabyles, Akli Ouazib Mohand Ameziane, Rabah Yahiatene sera sur scène, à l’occasion Lani, Ali Amrane et la liste est BOUIRA M encore très longue. Les citoyens qui résident dans les communes de l’est de la wilaya de Tizi Ouzou seront également gâtés et ne seront pas obligés de faire le déplacement jusqu’à la ville de Tizi Ouzou pour assister aux galas du Ramadhan. Grace au riche programme mis en place au centre culturel d’Azazga, les fans pourront retrouver de célèbres chanteurs en ces soirées qui seront sans doute des plus agréables. Ainsi, cheikh Lounès Kheloui et Dahmani Belaïd se produiront au centre culturel d’Azazga le 16 juin. Il seront suivis le lendemain par Djilali Hamama puis Ali Ferhati. Le même établissement va accueillir Hamid Matoub, cousin du Rebelle, Malika Domrane et Kamel Igmane du 1er au 4 juillet. Comme on peut le constater, il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. Les soirées de Ramadhan à Tizi Ouzou seront un A. M. véritable régal. ême l’animation sur le boulevard qui longe le siège de la wilaya, un lieu où se retrouvent les Bouiris à l’occasion de ce mois sacré, reste très timide. La raison pour bon nombre est cette seconde session du bac qui préoccupe parents et candidats. Les familles préfèrent rester à la maison pour inciter leurs enfants à réviser. La direction de la culture qui a l’habitude de tracer un programme de soirées artistiques avec les talents locaux temporise et attend la fin effective de l’année scolaire pour se lancer dans l’exécution de ce programme qui met à l’affiche des chanteurs comme Chenane, Rabia Rachid, Mesbah…Concernant toujours le moyen de s’occuper après le ftour, beaucoup se rendent dans les mosquées de la ville quand d’autres préfèrent les cafés pour des parties de belote et de dominos. L’année dernière, la forêt Errich aussi était une destination. Les derniers événements qui ont permis de neutraliser 12 terroristes aux abords nord-ouest de cette forêt ont amené les amateurs de sport et de jogging à éviter les lieux en ce début du mois de Ramadhan. Les structures de jeunes et les infrastructures sportives ferment juste après les heures de travail. Le centre scientifique et de loisirs « Sidhoum Djaffar » déroge à cette règle puisqu’il demeure ouvert jusqu’à 2 h du matin. L’association culturelle a initié un cinéclub où des jeunes et moins jeunes visionnent et débattent des films et documentaires. Le manque d’animation est dû, pour les jeunes rencontrés au centre scientifique, aux horaires du ftour et de la prière d’Al Icha. « Les gens finissent leurs prières à presque minuit. Le shour est à 3h 30mn. Tout le monde souffre d’un manque de sommeil », commente un avocat membre de l’association Ciné-club de Bouira. Parce que le Ramadhan reste le mois de la tolérance, de l’entraide, de l’abstinence… les gens saisissent l’occasion pour des plats, échanger des visites et participer à la dynamisation de cette ambiance propre au mois sacré. La rue Chaid (ex-rue de France) est le coin nostalgique où se retrouvent les autochtones et les natifs de Bouira. Malgré l’impressionnant dispositif policier déployé pour interdire la vente sur la voie publique, cette rue garde son charme et ses odeurs. Des jeunes enfants « jouent » au chat et à la souris avec les policiers. Ils trouvent toujours quelques minutes de relâchement pour vendre de la galette, du kosbar et autres herbes utiles à l’assaisonnement de la chorba « frik ». A quelques heures du ftour, et avec le départ des policiers, la rue s’anime et la vente à la criée emplit l’espace. Cette rue se caractérise aussi par les bagarres à répétition entre jeunes en quête d’espace de vente. La même ambiance se retrouve au quartier Ecotec, autour du marché couvert. Là aussi, pain traditionnel, herbes, pastèque, melon sont exposés par de petits vendeurs. Après le ftour, la prière du taraouih, la majorité des Bouiris rentre à la maison pour regarder les programmes spéciaux des diverses chaînes de télévision. A. S. ANNABA TRADITIONNELLE ÉVASION DU THÉ AUX AMANDES, pâtisserie traditionnelle et la chicha, ou encore un programme culturel riche et varié, tels sont les ingrédients des soirées du Ramadhan qui débutent juste après la rupture du jeûne et s’achèvent avec le » shour » ! ! WAHIDA BAHRI A Annaba le Ramadhan est synonyme d’évasion nocturne. Quelques minutes après la rupture du jeûne, les rues de la ville commencent à s’animer et à connaître l’ambiance typique des soirées de ce mois sacré. En effet, après la longue et fastidieuse attente de la rupture du jeûne, c’est la double ambiance du Ramadhan et la saison estivale qui s’installe dans la ville des Jujubes. Un procédé des plus intéressants, à base de lumières libérant des cascades d’effets esthétiques extraordinaires, permettant aux veilleurs un prolongement de la vie nocturne. De ce fait, d’où qu’ils arrivent, les visiteurs de nuit peuvent jouir du spectacle insolite d’une ville luminescente et identifiable non seulement depuis la corniche, en arrivant par la route de Berrahal, Aïn El Berda entre autres axes reliant la ville d’Annaba à ses zones périphériques, mais aussi à ses lieux de randonnée Saint Clou et Chapuis notamment. La plupart choisissent ce panorama comme lieu de détente nocturne, et par la force des choses, ces artères sont devenues la promenade dominicale des Annabis. D’autres se rendent au théâtre de plein air du Palais de la culture pour assister à diverses activités culturelles. Le lieu est pris d’assaut par un nombre impressionnant de noctambules, pour vivre le temps d’une soirée, une veillée musicale, tout en dégustant une glace. D’autres encore organisent des petites veillées à bâtons rompus du côté du cap de Garde sous la lumière éblouissante du phare de «Ras El Hamra». Sirotant un thé aux amandes et une chicha. Certaines personnes, à défaut de prendre l’avion, vers Des moments de grande convivialité une destination quelconque, vont contempler la mer, sous la douce brise de l’été, en admirant briller les lumières des bateaux accostés dans le noir de la grande bleue, respirant un peu d’air frais, et… voyager par procuration. Même si on n’est pas en face de la mer, l’ambiance ramadhanesque nocturne, bat son plein dans le centre-ville, où le Cours de la révolution endroit privilégié des Annabis et de leurs côtés se taille la part du lion. Vitrine d’Annaba, l’ex-Cours Bertagna se trouve, parmi les endroits qui attirent le plus grand nombre de fans de cette place publique, réputée pour ses glaciers, où l’on peut même s’installer sans trop de désagrément. C’est que l’antique Bouna suscite l’é- vasion nocturne grâce à ses salons de thé, pizzerias, mais surtout à ses confiseurs et glaciers hors pair. Ses sorbets aux divers parfums ont acquis une grande notoriété. En somme, ça vaut le détour. D’autres par contre, des jeunes surtout, préfèrent passer leurs soirées à jouer aux cartes au bas de leurs immeubles. Il y a aussi ceux qui profitent des soirées du mois sacré pour rendre visite à leurs proches et amis. Il faut dire que chaque mois de Ramadhan, c’est toute la ville qui est prise d’assaut par un nombre impressionnant de noctambules. Un fait non incontestable : les Annabis n’ont jamais été casaniers, encore moins pantouflards, ils aiment l’ambiance, les sorties, mais surtout 7 faire la fête. sans égard aucun pour les dépenses, pour satisfaire les caprices des veillées ramadhanesques et la saison estivale. Le rush caractérisant les plages de la corniche bonoise, places et placettes publiques renseigne sur le bon vivre de cette wilaya et l’ambiance traditionnelle du mois sacré. D’ailleurs, le programme spécial Ramadhan, concocté par les acteurs en charge du secteur de la culture a été entamé le troisième jour de ce mois sacré. En effet, un programme riche et varié de chants traditionnels et modernes anime, depuis mardi, les soirées ramadhanesques de plusieurs cités d’Annaba. Des stars de la chanson chaâbie, du malouf, du aissaoua et de l’inchad, sont proposées pour animer les soirées des familles bônoises à l’occasion du mois sacré. Depuis le théâtre de Verdure, jusqu’au TRA Azzeddine-Medjoubi en passant par le Palais de la culture et des arts Mohamed-Boudiaf, les Annabis se délecteront de belles mélodies dans le cadre des longues soirées artistiques de Ramadhan. 15 artistes du chaâbi vont animer des soirées dont Brahim Bey, Moussa Boussaha et Brahim Hedjaji d’Annaba. Des soirées dédiées à l’inchad avec la participation des troupes Afak el inchad, Association Rawnak El Annabi, Errachad de l’inchad et l’Association des anciens de la ville d’Annaba, sont aussi retenus dans le programme d’animation du Ramadhan. Aussi, des pièces théâtrales, des spectacles humoristiques et des one-man-show, ainsi que la projection de films cinématographiques sont au menu du programme. Des expositions d’artisanat et d’arts plastiques seront également organisées dans le cadre de cette activité ramadhaW. B. nesque. L’Actualité MERCREDI 15 JUIN 2016 TENSION ET CONFLIT SUR L’EAU ENTRE PLUSIEURS VILLAGES Que se passe-tt-iil à Illilten? BOUIRA Un réseau de trafiquants de voitures démantelé Les services de la sûreté de daïra de Sour El Ghozlane viennent de mettre la main sur un important réseau de trafiquants de voitures. Selon le chef de sûreté de daïra, le commissaire Belabbès Mohamed, cette bande composée de 11 personnes active au niveau national. La genèse de l’affaire remonte à l’année 2015 quand les services de police apprennent que des véhicules immatriculés à l’étranger et plus précisément d’Europe, France et Espagne, rentraient en Algérie d’une manière illégale. Les ressortissants vivant dans ces pays d’outre-mer ainsi que des étrangers bénéficiaient de la complicité de personnes proches de l’administration qui établissaient les papiers, cartes grises et cartes jaunes, afin de les mettre en circulation. Le nombre de véhicules selon le commissaire s’élève à 65 unités sur un total de 109 voitures interceptés au niveau de 11 wilayas du pays. Le réseau, constitué de 11 personnes, a été arrêté, le 12e membre est en fuite. Ce réseau agissait avec professionnalisme ce qui a nécessité, selon M. Belabbès Mohamed, la rapidité dans le traitement de l’affaire qui a nécessité en tout et pour tout trois mois d’investigations. Le butin des policiers au niveau de Sour El Ghozlane se résume en des dizaines de voitures, parmi elles des Mercedes-Benz neuves et d’occasion, des Audi, des 4x4 de marque Toyota et Nissan et A. M. même une Jaguar. OULED GACEM Les citoyens écrivent au wali 76 citoyens du village d’Ouled Gacem dans la commune de Zbarbar, daïra de Lakhdaria, ont adressé une requête dans laquelle ils sollicitent l’intervention du premier magistrat de la wilaya. Ils interpellent le wali sur l’urgence et la nécessité de mettre fin à la précarité qui caractérise leur village qui selon eux manque de tout. «Le gaz naturel n’est toujours pas arrivé à notre commune, malgré les assurances répétées des élus locaux. L’eau potable se fait toujours attendre et ce ,malgré le lancement en 2014 du projet de raccordement au réseau AEP», peut-on lire dans le document. Les signataires demandent aussi la réfection du réseau d’assainissement qui date selon eux du début des années 1990. Le chemin communal qui relie leur village aux autres agglomérations environnantes reste impraticable été comme hiver et nécessite une réfection affirment les villageois. A ces couacs qui rendent la vie difficile, les signataires « reprochent » aux élus locaux un mépris total malgré les diverses sollicitations et les actions de rue à l’image de celle de 2015 quand les contestataires ont recouru à la fermeture du siège de la commune de Zbarbar pour attirer l’attention des pouvoirs publics. A. M. EN 1994, un conflit similaire a éclaté, mais vite réglé en apportant les solutions idoines au moment opportun. ! KAMEL BOUDJADI S oudain, au milieu d’un calme millénaire, quatre beaux et paisibles villages situés sur les cimes du Djurdjura sont agités à cause d’une source d’eau qu’ils se sont pourtant fraternellement partagée depuis longtemps. Tifilkout, Azrou, Taghzout et Igfilen. A l’origine du conflit qui risque de libérer la voie à la haine, une défaillance du réseau de canalisations qui alimente ces bourgs à partir d’une source d’eau située dans la montagne. Selon des villageois, la conduite a été endommagée l’année dernière, mais elle n’a encore pas été réparée par les services concernés. Aussi, ce dérèglement de l’équilibre dans la répartition a engendré des tensions entre les villageois. Actuellement, la tension est vive et les dérapages sont plus que jamais à craindre. Pour désamorcer la situation, les élus locaux et l’APW ainsi que les autorités locales sont sur place. Des réunions sont tenues avec les villageois pour trouver une solution. Hier, une réunion se tenait encore dans l’après-midi au niveau de la wilaya. Selon toute vraisemblance, les villageois ne s’attendaient pas à des solutions miracles d’autant plus que la réunion était amputée de la présence du village Tifilkout. Ce village, en refusant de prendre part à cette réunion, tenait à exprimer sa colère quant à l’attitude des responsables au niveau de la wilaya. Selon une source locale, avant-hier, les villageois de Tifilkout ont attendu plusieurs heures pour s’entretenir avec le wali, mais en vain. On leur a expliqué que ce dernier ne pouvait pas les recevoir, étant malade. C’est pourquoi donc, la réunion d’hier après-midi n’avait pas beaucoup de chance d’aboutir. L’eau : un problème séculaire En fait, la source d’eau située au lieudit Adrar a été aménagée et captée par les moyens du bord des quatre villages. Des problèmes de répartition surviennent par moments, mais sont vite réglés par la sagesse légendaire des villageois. En 1994, un conflit similaire a éclaté, mais vite solutionné en apportant les solutions idoines au moment opportun. Cette fois, la situation conflictuelle se présente différemment. Le village Tifilkout reste sans eau, selon ses habitants, parce que le peu d’eau qui arrive via un répartiteur a été détourné par les autres villages. A cette tension déjà grande à cause d’une panne qui persiste, vient se joindre la saison estivale marquée par de fréquentes canicules. Pourtant, il est évident que les réparations pouvaient être effectuées pour éviter ce conflit. Mais depuis une année, les services concernés n’ont pas réparé. Beaucoup se demandent pourquoi les services concernés, malgré leur connaissance de la situation, ont tardé à réparer. Par ailleurs, notons que contrairement à d’autres régions couvertes par le réseau de l’ADE, cette dernière, située sur les hauteurs du Djurdjura, assure son alimentation en eau potable par ses propres moyens depuis des sources situées sur les hauteurs des villages. Toutefois, si cette solution a été efficace dans le passé, elle s’avère aujourd’hui limitée à cause de la raréfaction de l’eau. Certaines sources ont vu leur débit baisser drastiquement alors que d’autres ont carrément tari. C’est pourquoi, enfin, il est évident que la société kabyle a toujours su trouver les équilibres nécessaires en période de raréfaction de l’eau, étant donné que le climat est marqué par des périodes de sécheresse. Les systèmes de répartition anciens ont toujours tenu tête aux aléas. Mais là à Illilten, tout porte à croire que si la panne survenue l’année passée, avait été réparée par les services concernés, le conflit n’aurait pas K. B. éclaté. EL-KSEUR Rien ne va plus à la Somacob ! AREZKI SLIMANI L a colère des travailleurs de l’unité agglobéton d’El-K Kseur de la Société des maté riaux de construction (Somacob) ne veut pas s’estomper. Après une grève de près de deux semaines, les travailleurs ont entrepris depuis trois jours la fermeture du portail de l’entreprise pour exprimer leur solidarité et leur soutien à trois de leurs camarades syndicalistes dont le secrétaire général du syndicat, Salim Benattaf, suspendus par la direction.La majorité des travailleurs est toujours en grève pour dénoncer «le sectarisme et les deux poids, deux mesures du directeur et la ségrégation entre les travailleurs ». Dans une déclaration, le syndicat estime que «la violation de la loi et de la réglementation des relations collectives de travail en vigueur à la Somacob/ EPE/SPA par l’organisme employeur a créé la ségrégation entre les travailleurs». «La confiscation des droits légaux à une partie du personnel et l’octroi d’avantages indus à une autre partie» est l’autre point qui est à l’origine de ce remous chez les travailleurs qui parlent d’une «gestion abusive qui a conduit à un conflit collectif qui a été dénoncé auprès des instances concernées sans qu’un règlement à l’amiable ou arbitrage n’ait été atteint», soulignant que «la section syndicale et le personnel ont subi des mesures de représailles abusives et sans argument professionnel de la part de l’employeur». «Devant l’attitude méprisante et irresponsable affichée par l’organisme employeur, la section syndicale a décidé comme dernier recours de protéger la dignité et les droits légaux et professionnels des travailleurs par la reprise de la grève», liton encore dans le document. Le « non-respect la convention collective de 2013 et la convention des relations de travail de l’unité, le recours à la justice sont d’autres mesures répressives prises par la direction en violation de la réglementation en vigueur. « Le terrain d’entente trouvé lors du mouvement de grève initié le 10 avril dernier, a été suivi par un revirement total de notre tutelle et du directeur de l’unité qui ont opté pour l’intimidation des membres du syndicat », affirme le syndicat qui réclame «la levée des sanctions prises à l’encontre de leurs collègues et leur réintégration à leurs postes », à défaut « le blocage se poursuivra», menacent-ils. A. S. EXAMEN PARTIEL DU BACCALAURÉAT À BÉJAÏA 16 879 candidats concernés 16 879 candidats dont 9 134 filles sont concernés par l’examen partiel du baccalauréat, prévu du 19 au 23 juin en cours, informe la direction de l’éducation de la wilaya de Béjaïa dans un communiqué, hier. Cet examen partiel du baccalauréat qui marque la fin du cursus scolaire décidé par le ministère de l’Education nationale en concertation avec les syndicats du secteur, entériné par le Premier ministère de la République suite aux fuites de sujets qu’a connues la session ordinaire de juin 2016, touchera pas moins de cinq filières, à savoir : sciences expérimenta- 9 les (sept matières), maths (quatre matières), maths technique (quatre matières), gestion et économie (quatre matières) et langues étrangères (une matière). La filière de lettres et philosophie n’est pas concernée par ce bac partiel. les 16 879 concernés par cet examen partiel dont 3 875 candidats libres sont répartis sur 58 centres d’examens réquisitionnés à travers le territoire de la wilaya. Le même communiqué, indique par ailleurs, que les candidats concernés par cet examen passeront leurs épreuves dans les mêmes centres où ils l’ont fait lors de la première session, en gardant le même numéro d’inscription. L’encadrement pédagogique et administratif restera le même que celui qui a assuré le déroulement de la première session.Par ailleurs, le directeur de l’éducation, M. Bouziane Mourad, déclare que « toutes les dispositions sont prises pour assurer le bon déroulement de cette session partielle. Des orientations et des directives ont été données aux encadreurs de cet examen partiel pour plus de rigueur dans la surveillance des candidats ». S ports COUPE DAVIS 2016 DE TENNIS L’Algérie dans le groupe 3 La sélection nationale de tennis disputera la coupe Davis du 13 au 16 juillet prochain à Antananarivo (Madagascar). Elle figure dans le groupe 3, avec 12 autres pays, dont les deux gagnants seront promus au groupe 2 de la zone Europe-Afrique en 2017. Les pays participants sont : Algérie, Bénin, Botswana, Cameroun, Congo, Ghana, Kenya, Maroc, Mozambique, Namibie, Nigeria, Rwanda et le pays hôte, Madagascar. Ces 13 pays seront répartis sur quatre poules : A, B, C et D, dont les trois premières contiendront trois pays, alors que la 4e, la poule D, en comptera quatre. La compétition se déroulera selon le système Round Robin. Les vainqueurs de chaque poule s’affronteront dans des demi-finales croisées, dont les deux heureux élus seront promus au groupe 2 de la zone Europe-Afrique en 2017. PRÉPARATION DU CHAMPIONNAT D’AFRIQUE JUDO (CADETS-JUNIORS) 80 judokas algériens en stage à Alger Quatre-vingt athlètes algériens sont en stage à Alger en prévision du championnat d’Afrique de judo cadetsjuniors (garçons et filles) prévu du 20 au 25 juin à Agadir (Maroc), a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne de judo (FAJ). « Quarante judokas cadets et autant chez les juniors sont en regroupement au centre sportif Sveltes de Chéraga (ouest d’Alger). La préparation se poursuivra jusqu’au départ de la sélection pour le Maroc », a fait savoir le directeur technique national de la FAJ, Samir Sbaâ. L’Algérie sera présente lors du rendez-vous d’Agadir dans les compétitions individuelles et par équipes. CHAMPIONNAT NATIONAL UNE «A» DE VOLLEY-BALL (MESSIEURS) La 3e phase programmée aujourd’hui Les troisièmes tournois comptant pour la 3e phase du championnat d’Algérie de volley-ball, Une « A » messieurs, se dérouleront à partir de mercredi, après environ un mois de break dû à la participation de la sélection nationale au tournoi de qualification olympique au Mexique. « En ce mois sacré de Ramadhan, les matchs se dérouleront en soirée, à partir de 22h», a précisé la Fédération algérienne de la discipline (FAVB). La troisième et dernière phase du championnat d’Algérie de volley-ball se déroule en tournois qui regroupent l’ensemble des équipes participantes avec un système « accession-relégation » après chaque tournoi pour les quatre poules. MERCREDI 15 JUIN 2016 EURO 2016 EN FRANCE FRANCE-ALBANIE (20H) Les Bleus veulent la confirmation L’Albanie n’est pas une équipe facile à manœuvrer. Elle avait fait match nul contre les Bleus (1-1) à Rennes en novembre 2014 avant de s’imposer face à la France (1-0) il y a quasiment un an jour pour jour. L a France affrontera l’Albanie ce soir à 20h au Stade Vélodrome de Marseille. Ce match aura lieu dans le cadre de l’Euro 2016, et plus précisément de la deuxième journée du Groupe A. Même si l’Albanie a posé des problèmes à l’équipe de France dans l’histoire récente, nos Bleus seront soutenus par tout un peuple et ils sont les favoris logiques de cette rencontre. Longtemps tenue en échec par la Roumanie, l’équipe de France a finalement réussi à remporter le match d’ouverture de l’Euro 2016 vendredi à SaintDenis (2-1). L’éclair de génie est venu de Dimitri Payet qui d’une superbe frappe du gauche a trouvé la lucarne opposée. Le joueur de West Ham était déjà passeur décisif sur l’ouverture du score d’Olivier Giroud. Tout fut loin d’être parfait dans ce match. Les joueurs de Didier Deschamps étaient stressés et comme inhibés par l’enjeu. Le coach a par ailleurs fait des choix forts en sortant Griezmann et Pogba, qui sont a priori les deux leaders techniques de cette équipe mais qui n’ont pas été à la hauteur de l’enjeu vendredi. Les 3 points en poche, les joueurs français vont maintenant pouvoir « lâcher les chevaux » comme l’a suggéré « DD » et faire plaisir au bouillant public du Stade Vélodrome. Payet aura ses repères sur cette pelouse qu’il a connue et sur laquelle il a brillé sous les ordres de Marcelo Bielsa. AndréPierre Gignac aura lui aussi à cœur de trouver le chemin des Griezmann mènera-t-il la France à bon port ? filets si on fait appel à lui... L’Albanie n’est pas une équipe facile à manœuvrer. Elle avait fait match nul contre les Bleus (1-1) à Rennes en novembre 2014 avant de s’imposer face à la France (1-0) il y a quasiment un an jour pour jour. Cela dit, cette équipe albanaise a fait une mauvaise opération lors de la première journée en s’inclinant face à la Suisse (1-0) et en perdant sur expulsion Lorik Cana, qui sera suspendu face à la France et n’aura donc pas le bonheur de retrouver le Vélodrome. Cette équipe peut opposer une bonne résistance pendant une heure mais aura probablement du mal à soutenir la comparaison pendant les 30 dernières minutes... UEFA Suspension avec sursis de la Russie La Russie a été sanctionnée par l’UEFA hier d’une suspension avec sursis, à cause des violences de ses fans au Vélodrome samedi, ce qui veut dire qu’elle sera exclue de l’Euro-2016 en cas de nouvel incident de ses supporters dans un stade du tournoi en France. La Russie était poursuivie par l’UEFA pour les incidents provoqués par des fans russes au coup de sifflet final d’Angleterre-Russie (1-1) au Vélodrome de Marseille samedi. L’instance européenne du football ne gère que les débordements dans les enceintes sportives, ce qui se passe en dehors relève des autorités du pays hôte. RUSSIE-SLOVAQUIE (14H) Gare au perdant Cette rencontre des Russes contre la Slovaquie promet d’être sous très haute sécurité pour éviter de nouveaux débordements. P our la 2e journée du groupe B dans cet Euro 2016, la Russie est opposée, aujourd’hui à 14h, à la Slovaquie à Lille. Pour son entrée dans la compétition, samedi, la Russie a arraché le match nul face à l’Angleterre (1-1) grâce à un but dans les arrêts de jeu de son capitaine Vassili Berezutski. «Malgré la pression, mes joueurs ont pu égaliser ce qui n’est jamais facile à faire, s’est réjoui le sélectionneur russe Leonid Slutski à l’issue de la rencontre. Mes joueurs ont sauvé le match. Ils se sont battus jusqu’au bout.» Avec ce point empoché sur le fil, les Russes, qui ont néanmoins enchaîné un quatrième match sans le moindre succès, restent en course pour décrocher leur qualification pour les 8es de finale. Mais plus que le résultat, c’est le comportement des pseudossupporters russes au stade Vélodrome qui a fait réagir. De violents incidents ont en effet éclaté en marge de cette confrontation entre Anglais et Russes. L’UEFA a ainsi décidé d’ouvrir une procédure disciplinaire contre la fédération de Russie. Il est reproché aux Russes des «perturbations» dans les tribunes, un «comportement raciste» et le lancer de «fumigènes». Cette rencontre contre la Slovaquie promet donc d’être sous très haute ROUMANIE-SUISSE (17H) Entre rêve et espoir L a Roumanie et la Suisse ouvrent le bal de la deuxième journée du groupe A en s’affrontant aujourd’hui à 17h au Parc des Princes. Dans cette rencontre, les hommes d’Anghel Iordanescu auront à cœur de prouver qu’ils n’ont pas accroché la France par hasard, eux qui ont été surpris en toute fin de partie par la superbe frappe de Dimitri Payet alors qu’ils pensaient tenir le match nul (score final 1-2). Leur secret : une défense bien regroupée, un collectif bien huilé et des contres éclairs. Les Roumains auront par ailleurs l’objectif de conserver un espoir de qualification dans cette poule, un revers les handicapant très fortement pour pouvoir rêver de la suite de la compétition. En face, il y aura la Nati, qui a pris la tête du groupe A avec la France après son succès contre l’Albanie (1-0). La 14e nation au classement FIFA pourra compter sur une jeune génération pleine de promesses, avec des joueurs tels que Xhaka, Shaqiri ou encore Embolo. Et même sur ses défenseurs pour marquer des buts, à l’image de Fabien Schär face aux Albanais. Si les Suisses venaient à l’emporter, ils seraient automatiquement qualifiés pour la suite. Et en cas de succès de la France face à l’Albanie, le dernier match sera décisif pour sortir premier de la poule. 11 sécurité pour éviter de nouveaux débordements. Pour les Slovaques, qui disputent le premier Euro de leur histoire, ce rendez-vous revêt déjà un caractère décisif. Battus par le pays de Galles (2-1), ils n’ont déjà plus le droit à l’erreur s’ils veulent espérer voir les 8es de finale. «Nous sommes déjà dos au mur», a ainsi indiqué le sélectionneur slovaque Jan Kozak, qui attendra encore sûrement beaucoup de sa star Marek Hamsik. Car avec un nouveau revers, la Slovaquie serait quasiment éliminée avant même le dernier match contre l’Angleterre. JOSEPH BLATTER, EX-PRÉSIDENT DE LA FIFA «Des tirages au sort ont été truqués en Europe» Des tirages au sort de compétitions européennes ont été truqués, a affirmé l’ancien patron de la FIFA, Joseph Blatter. « Je n’ai jamais touché les boules (qui contiennent les noms d’équipes, Ndlr), d’autres l’ont fait, oui. Bien sûr qu’on peut les rendre reconnaissables, en les chauffant ou en les refroidissant (...) J’ai été témoin de tirages au sort, au niveau européen, où cela se faisait. Mais jamais à la FIFA », a déclaré Blatter dans un entretien au journal argentin La Nacion. « On met les boules au réfrigérateur avant. En les touchant, on sent celles qui sont froides et celles qui ne le sont pas », a-t-il expliqué. Le Suisse âgé de 80 ans se défend de toute corruption et s’agace qu’on discrédite la FIFA. « La FIFA n’est pas corrompue, une organisation ne peut pas être corrompue, seulement les hommes. La FIFA, c’est 1,6 milliard de personnes. Ils ne peuvent pas être tous corrompus (...) Blatter n’est pas corrompu. Ils ont cherché, et ils ne trouveront rien ayant violé une loi suisse », a encore dit Blatter. S ports MERCREDI 15 JUIN 2016 MENAD TOURNE LA PAGE CHAOUCHI CS CONSTANTINE Zoulani et Aoudia engagés Le défenseur du RC Arba, Nacereddine Zoulani, et l’attaquant de l’USM Alger, Mohamed Amine Aoudia, vont s’engager avec le CS Constantine, a-t-on appris auprès du club constantinois. « Nous attendons la signature de Zoulani et Aoudia, nos deux premières recrues pour la saison prochaine, dans les prochaines heures », a indiqué le nouveau directeur général de la société sportive par actions du CS Constanine, Abdelkrim Hamiti. « Le défenseur Samer Abdelhakim a donné son accord pour prolonger de deux saisons au CSC », a également fait savoir Hamiti. Abdelkrim Hamiti a été nommé, dimanche, directeur général de la SSPA du CS Constantine, en remplacement de Farid Hamana, sur décision du conseil d’administration réuni à Hassi Messaoud sous la présidence de Said Nouri. Hamiti avait déjà occupé ce poste quelques semaines lors de la saison précédente, avant d’être limogé par ce même conseil d’administration. Le CS Constantine, huitième de la Ligue 1 Mobilis lors de la saison 2015-2016, sera toujours entraîné la saison prochaine par le FrancoPortugais Didier Gomes da Rosa. MOUSSOUNI NE VIENDRA PAS AU MO BÉJAÏA Rahmani partant pour rempiler Le technicien Faouzi Moussouni, annoncé au sein du nouveau staff technique du MO Béjaïa ne sera pas finalement l’assistant de l’entraîneur Nacer Sendjak, a-t-on appris auprès du club de la Soummam. Sendjak, qui a succédé à Abdelkader Amrani, se contentera de l’ancien international Lakhdar Adjali comme adjoint alors que le poste d’entraîneur des gardiens a été confié à Lyes Benhaha, qui exerçait la saison dernière à l’USM Alger. Le MOB s’apprête à entamer la phase de poules de la coupe de la CAF pour la première fois de son histoire. Versés dans le groupe A, les Crabes accueilleront dimanche prochain les Tanzaniens de Young Africans. Le MOB affrontera également le TP Mazembe (RD Congo) et Medeama (Ghana). En revanche, le gardien de but Chamseddine Rahmani, en fin de contrat, a donné son accord final pour rempiler. Eliminé en 8es de finale de la Ligue des champions par les Egyptiens du Zamalek (aller 2-0, retour 1-1), le MOB s’est qualifié ensuite à la phase de poules de la coupe de la Confédération aux dépens des Tunisiens de l’ES Tunis (aller 0-0, retour 1-1). Renforts de choix pour le Mouloudia Après les départs des Hendou, Benbraham, Matijas, et celui de Gourmi qui vient d’opter pour un club qatari, il reste à savoir si des éléments cadres comme Kacem Mehdi, Aouedj et Karaoui vont rester au MCA. ! BACHIR BOUTEBINA L e récent retour de Djamel Menad à la tête de la barre technique du Mouloudia, n’a pas tardé à porter ses fruits, et s’est concrétisé dans les faits, pas le retour au bercail de Brahim Bedbouda et celui de Hadj Bouguèche. Deux ex-Mouloudéens qui reviennent au MC Alger, selon le vœu pieux de Menad, et qui figurent désormais parmi les meilleures recrues du moment, au même titre que celles des désormais ex-Béjaouis du MOB, en l’occurrence Zerdab et Mebarakou. Djamel Menad qui avait pour rappel passé plus d’une année sabbatique en étant consultant sportif sur El Heddaf-TV, a donc repris son poste de coach avec la ferme intention de remettre sérieusement de l’ordre au sein de l’effectif du Mouloudia. Réputé de longue date pour son caractère d’éternel battant, et souvent sans concession, il s’avère que le dernier comeback de Menad en tant qu’entraîneur en chef du Doyen, a de fortes chances d’être perçu aujourd’hui par la plupart des Mouloudéens, comme un véritable défi à relever par celui qui est resté plus d’une saison loin des terrains. Mis devant le fait que le portier Fawzi Chaouchi soit désormais officiellement suspendu pour 10 matchs, dès l’entame de la prochaine saison footballistique 2016-2017, et qui coïncidera d’entrée le 13 août prochain avec le déroulement de la Supercoupe 2016 face à l’USM Alger, Menad a déjà tourné la page de l’ex-keeper des Verts. Il est donc très clair que Djamel Menad ne souhaite plus perdre son temps en vain, et préfère donner la priorité absolue à son effectif futur qui semble peu à peu prendre forme. Après les départs définitifs des Hendou, Benbraham, le keeper Matijas, et celui de Khaled Gourmi qui vient d’opter pour un club qatari, il reste désormais à savoir si des éléments cadres comme Kacem Mehdi, Aouedj et Karaoui vont rester au Mouloudia. Trois joueurs qui devront connaître leur sort dans les heures qui viennent. Il faut simplement rappeler que lors du dernier match livré et perdu à Béjaïa face au MOB, pour le compte de la 29ème et avant-dernière journée du précédent championnat, Djamel Menad qui avait supervisé ce jour-là son équipe, avait clairement annoncé sa ferme intention, d’apporter plusieurs changements notables dans les rangs Menad et Ghrib espèrent boucler le recrutement avec d’autres arrivées mouloudéens. Menad qui avait pris le soin de prendre du recul avant de se prononcer sur son futur avec le MCA, est finalement revenu à son poste, avec un plan de recrutement bien arrêté. Pour preuve, le fait d’avoir réussi à faire revenir au Mouloudia d’Alger deux joueurs aussi confirmés que Bedbouda et Hadj Bouguèche, il est donc très clair que le nouveau patron technique mouloudéen avait déjà établi sa feuille de route. Il est surtout clair et limpide comme de l’eau de roche que des recrues de la trempe de Zahir Zerdab et de l’excellent défenseur axial Mebarakou, vont donner du poids au jeu du MCA. Il est aussi utile de rappeler que sous le règne de Menad, le Mouloudia a souvent développé un jeu très percutant, avant d’échouer en mai 2013 en finale de coupe d’Algérie contre l’USM Alger. Menad qui sera secondé dans sa tâche par l’excellent préparateur physique Dahmane Sayeh, un excellent cadre qui a déjà fait ses preuves dans un domaine qui s’avérera très déterminant tout au long de la prochaine saison, entamera la préparation de son équipe, d’abord en Tunisie à la fin de ce mois, puis en Pologne, trois jours seulement après les fêtes de l’Aïd qui coïncideront avec la fin du Ramadhan. Mais dans l’immédiat, Djamel Menad entend bien passer à la vitesse supérieure sans la moindre tergiversation de sa part, et semble décidé de mener au pas tous ses actuels collaborateurs. Même Ghrib est désormais tenu de jouer son véritable rôle à la tête de l’ancestral et très populaire club algérois. Menad a bel et bien dicté la nouvelle conduite à tenir par tout son entourage, en traçant les lignes à suivre par le MCA, version 2016-2017. Dixit Menad : « Les joueurs qui ne correspondront pas du tout à ma vision du football qui a toujours été la mienne, n’entreront jamais dans mes plans à venir ! ». B. B. BAÂOUCHE ET SOLTANI PREMIÈRES RECRUES Ifticène fait patienter l’ASO Chlef DJILALI ! EL BOUALI-D L ’ASO Chlef vient de commencer son opération de recrutement estival avec l’arrivée officielle de deux joueurs de l’Olympique de Arzew, en l’occurrence Baâouche et Soltani. Ces deux premières recrues, un attaquant et un arrière droit, ont signé chacun un contrat de deux ans. Après la signature de ces deux éléments, la direction de l’équipe a entamé des contacts avec d’autres joueurs afin de renforcer son effectif et a jeté son dévolu sur plusieurs joueurs de Ligues 1 et 2. C’est une véritable course contre la montre que vont entamer les responsables de l’équipe et à leur tête Abdelkrim Medouar pour ramener de éléments de qualité et chevronnés capables de mener l’équipe vers la Ligue 1. L’ASO Chlef, qui a eu l’amère expérience de la saison écoulée de rater l’accession, semble avoir retenu les enseignements nécessaires pour mieux l’éclairer avant d’entamer le recrutement des joueurs. Par ailleurs, alors que la piste de l’entraîneur Slimani a été écartée suite à ses exigences financières jugées très exagérées par les dirigeants du club, le porte-parole de l’équipe chélifienne, Medouar, a contacté le coach de l’Equipe nationale militaire Younès Ifticène, ce dernier a donné son accord de principe pour entraîner l’ASO il reste quelques détails à discuter puisque ce technicien n’a pas le droit de signer maintenant et va attendre le début du mois de juillet pour s’engager avec l’ASO. Donc, affaire à suive sur ce dossier. Aussi, l’ASO vient de libérer officiellement le joueur Zakaria Benhocine qui a signé au NAHD, ce dernier qui a payé sa lettre de libération pour un montant de 300 millions de centimes. Ce joueur, lors de sa déclaration à la presse, ne s’est pas empêché de tirer sur Medouar et de l’accuser d’avoir usé de chantage pour obtenir sa lettre de libération. E. B.-D D. 12 R16/245 S ports MERCREDI 15 JUIN 2016 JS KABYLIE LEICESTER CITY 126 000 euros par semaine pour Mahrez La direction de Leicester compte revoir et augmenter les émoluments de Riyad Mahrez afin de le convaincre à rester dans le club la saison prochaine. D’après le Telegraph, les dirigeants du champion en titre de la Premier League vont proposer un nouveau contrat à Mahrez, avec un salaire d’environ 126 000 euros par semaine. Convoité par Arsenal et les deux clubs de Manchester, le prodige algérien demeure évasif sur son avenir professionnel. « Pour l’instant je n’ai pas pris de décision. On verra. Il est possible que je reste. Il est possible que je parte. On verra », a-t-il confié à Footmercato dans sa dernière sortie médiatique. Mahrez vient d’autre part de révéler qu’il était un fan des deux stars du FC Barcelone, Lionel Messi et Neymar, desquelles il s’était inspiré. « Avant, je regardais beaucoup les vidéos de Messi, et de Neymar aussi. Malheureusement, aujourd’hui, je n’ai plus trop le temps de regarder », a révélé Mahrez sur melty.fr, en réponse à une question sur son choix entre les deux meilleurs footballeurs de la planète actuellement, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Le no 7 des Verts préfère donc l’Argentin. MONTPELLIER Torino veut Boudebouz En quête d’un meneur de jeu, le club italien du Torino (Serie A) tenterait de convaincre Montpellier de lui céder Ryad Boudebouz à un prix raisonnable. L’international algérien a tapé dans l’œil des dirigeants turinois qui n’ont toutefois pas de gros moyens sur le plan financier. Auteur d’une très bonne saison avec Montpellier, Ryad Boudebouz (2 buts et 12 passes décisives) continue de plaire aux clubs étrangers durant ce mercato d’été. Dernier prétendant en date, le Torino, qui a en croire Tuttomercato, tenterait d’attirer l’Algérien vers Turin. Selon cette source, l’ancien joueur de Sochaux et Bastia constitue une priorité pour le directeur sportif Gianluca Pterachi qui prospecte le marché français pour attirer un meneur de jeu de qualité. Tout comme Montpellier, le Torino a terminé son championnat à la 12ème place et cherche à réaliser de bonnes affaires peu coûteuses durant ce mercato. Sous contrat jusqu’en juin 2019 avec Montpellier, Ryad Boudebouz ne dispose pas forcément d’un bon de sortie mais la situation financière délicate du club de la Paillade pourrait conduire les dirigeants à céder l’international algérien en cas d’offre satisfaisante. Les dernières retouches Du côté des supporters des Canaris, on attend la réunion prévue entre Hannachi et Mouassa pour la signature officielle du contrat et la présentation du programme complet de l’équipe ainsi que le plan de recrutement. ! SAÏD MEKKI E n attendant la finalisation du contrat du coach Kamel Mouassa au cours de cette semaine, le président de la JS Kabylie, Mohand Chérif Hannachi, a multiplie les contacts afin de finaliser également cette semaine le recrutement qui a déjà atteint le chiffre de six joueurs. En effet, la JSK a engagé jusque-là, six joueurs à savoir : le gardien de but international, Malik Asselah du CR Belouizdad, le milieu de terrain Nassim Yettou du RC Arba, le milieu de terrain de l’ASM Oran, Billel Herbache, l’attaquant Mohamed Benkablia de l’ASM Oran, le milieu de terrain, Adel Djerrar en provenance du RC Relizane et enfin Redouani, le jeune arrière droit de l’USM Alger. Il faut dire que Hannachi cherche à renforcer son équipe dans la mesure où la formation phare du Djurdjura participera la saison prochaine à la coupe de la CAF grâce à sa troisième place en championnat de l’exercice 2015-2016. Ainsi, le premier responsable de la JSK compte terminer le recrutement avec trois ou quatre autres joueurs avant le début des entraînements, prévu le 27 du mois en cours. Pour le président de la JSK, il ne reste plus qu’à renforcer l’équipe par deux défenseurs et un ou deux attaquants et tout sera bouclé en matière de recrutement. En tout cas, du côté de la ville des Genêts, on attend bien la réunion prévue entre le président Hannachi et le coach Mouassa pour la signature officielle du contrat et surtout la mise au point et la présentation du programme complet de l’équipe ainsi que sur le Yettou et Asselah font partie des renforts de qualité pour les Canaris plan du recrutement pour bien préparer la saison prochaine où évidemment la JSK jouera sur trois fronts : le championnat d’Algérie, la coupe d’Algérie et bien évidemment la coupe de la CAF. Et justement à ce propos, le président Hannachi insiste auprès du coach Mouassa pour recruter un adjoint alors que Kamel a toujours estimé qu’il n’en n’a pas besoin. Mais, Hannachi, en homme avisé, car ayant à plusieurs reprises eu des problèmes avec les coachs principaux qui quittent l’équipe en pleine compétition pour assurer ne serait-ce que la continuité ou pour être plus clair l’intérim en attendant le remplacement du coach libéré. Aux dernières nouvelles, la reprise des entraînements est fixée au 27 du mois avant que les joueurs ne soient libérés afin de passer les jours de l’Aïd avec leurs familles respectives. Ensuite, c’est sur les hauteurs de Bouira et plus précisément à Tikdjda que les joueurs de la JSK reprendront leur préparation pour une dizaine de jours. Puis, c’est le départ vers la Tunisie pour un stage d’une quinzaine de jours ponctués par des matchs amicaux certainement avec des clubs locaux tunisiens. D’autre part, et concernant les quatre mois de salaires restants aux joueurs, le président Hananchi compte régler ce cas au fur et à mesure avant de le boucler pour que les joueurs ne soient concentrés que sur leur préparation vers la fin du mois. Pour le moment place aux dernières retouches en matière de recrutement avant que la préparation ne batte son plein afin que la JSK retrouve son lustre d’antan d’autant que la coupe de la CAF est un challenge que les Kabyles ont bien l’habitude de bien négocier… S.M. FERHAT S’EST ENGAGÉ 3 ANS AU HAVRE AC «J’espère suivre les pas de Mahrez» L’ international algérien, Zineddine Ferhat, qui a signé avant-h hier un contrat de trois ans avec Le Havre AC pour sa première expérience professionnelle en Europe, a déclaré qu’il ambitionnait de contribuer dans la montée de cette équipe en Ligue 1 française la saison prochaine. « Mon objectif est d’honorer le maillot national, et aussi celui du HAC. C’est un honneur pour moi de signer dans ce club qui va me permettre de progresser. Les objectifs du HAC sont également les miens. Pourquoi pas la montée en Ligue 1 », a-t-il dit en conférence de presse. Le désormais ex-joueur de l’USM Alger, qui vient de remporter le titre de champion d’Algérie, espère en outre suivre les traces de son compatriote Riyad Mahrez, qui a évolué au Havre avant de rejoindre Leicester City avec lequel il a été sacré champion d’Angleterre à l’issue de l’exercice 2015-2016. « Plusieurs joueurs sont passés par le HAC et sont devenus par la suite des stars, à l’image de mon compa- triote Riyad Mahrez. J’espère avoir la même réussite que lui », a-t-il ajouté. Le départ de Ferhat vers le HAC a coïncidé avec une suspension de six mois que lui a infligée la commission de discipline de la Ligue de football professionnel en Algérie pour s’être absenté du stage de la sélection olympique « sans autorisation préalable ». Il est suspendu six mois L’international algérien, Zineddine Ferhat, a été suspendu pour six mois à compter du 13 Juin 2016, pour absence sans « autorisation préalable » du stage de la sélection olympique qui se poursuit actuellement à Tikjda, a indiqué hier la Ligue de football professionnel. Ferhat, qui a signé la veille un contrat de trois ans avec Le Havre AC, devra également s’acquitter d’une amende dont le montant n’a pas été communiqué. La commission de discipline de la LFP a relevé que le désormais ex-joueur de l’USM Alger, championne d’Algérie en titre, LE COACH DE L’EN U23 EST REVENU SUR SA DÉCISION Amokrane, Rebiai et Haddouche à la disposition de l’ESS Le sélectionneur de l’Equipe nationale des U23, Pierre-A André Schürmann, a finalement libéré trois des quatre joueurs de l’ES Sétif du stage des Verts, en vue du match à domicile de leur équipe samedi prochain face aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns, a-t-on appris hier auprès de la Fédération algérienne de football. Il s’agit de : Rebiai, Haddouche et Amokrane, alors que Kenniche, blessé, sera ménagé pour cette rencontre comptant pour la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique. Les trois joueurs ont réintégré leurs coéquipiers lors de la séance d’entraînement de lundi soir déroulée au niveau de l’école olympique d’Al-Baz à Sétif. La sélection olympique algérienne a entamé jeudi dernier à Tikjda (Bouira) un stage de 20 jours en vue des Jeux olympiques 2016 de Rio (521 août). Outre Mamelodi Sundowns, l’ESS rencontrera également dans le groupe B les Nigérians d’Enyimba et les Egyptiens du Zamalek. 13 « régulièrement convoqué aux stages de la sélection olympique n’a pas rejoint le lieu du stage à ce jour, sans autorisation préalable », ajoutant « qu’une telle attitude est sanctionnée par les dispositions réglementaires et disciplinaires du championnat de football professionnel ». La commission a rappelé en outre que « Ferhat a bénéficié de prés de cinq années de formation au sein de l’Académie de la Fédération algérienne de football et qu’il se devait de répondre présent à toutes les convocations des Equipes nationales ». Et de conclure : « Par ces motifs, après avoir entendu le représentant du joueur et après délibération, la commission de discipline décide conformément aux dispositions du code disciplinaire amendé, d’une sanction de six mois de suspension ferme à compter du 13 Juin 2016 plus amende ». Le joueur de 23 ans devra ainsi être privé des JO de Rio de Janeiro en août prochain, lui qui est un élément clé de l’effectif de l’entraîneur national, le Suisse Pierre-André Shurmann. AL-AHLY DU CAIRE ARRACHE L’ACCORD D’AL-SADD Bounedjah transféré pour 2,8 millions de dollars Al-A Ahly du Caire a trouvé un accord final avec son homologue d’AlSadd (Qatar) pour le transfert de l’attaquant international algérien Baghdad Bounedjah pour un contrat de trois saisons, a rapporté avanthier le quotidien Al-Yaoum Sabae. Le président du conseil d’administration du club cairote Mahmoud Tahar a rencontré le président d’Al-Sadd Mohamed Ben Khalifa et les deux hommes ont conclu le transfert pour un montant global de 2,8 millions de dollars, a ajouté la même source. Le club qatari va bénéficier de 1,5 million de dollars, au moment où le joueur algérien touchera 1,3 million de dollars pendant les trois années du contrat. Bounedjah (24 ans) avait rejoint Al-Sadd durant l’été 2015 pour un contrat de trois ans en provenance de l’ES Sahel avant d’être prêté pour six mois à la formation de Sousse avec laquelle il avait décroché la coupe de la CAF. Le natif d’Oran a intégré les rangs d’Al-Sadd en janvier dernier, prenant part à plusieurs matchs en tant que titulaire. S ports MERCREDI 15 JUIN 2016 ES SÉTIF L NADJI DE RETOUR POUR 2 ANS ’attaquant Rachid Nadji de l’USM Alger, s’est engagé avec l’ES Sétif avant-h hier soir pour un contrat de deux ans, a-t-on appris auprès de Hassan Hamar, président de l’Entente. Nadji, qui a déjà porté les couleurs de l’ESS, est la cinquième recrue de cette équipe après le gardien de but Kheiri Bergui (ex-DRB Tadjenanet), Hamza Aït Ouameur (ex-USM El Harrach), Khoutir Ziti (ex-JS Kabylie) et Islam Bakir (ex-RC Arba). S’agissant justement du dernier nommé, dont le transfert est contesté par le président du RCA, Djamel Amani, Hamar a affirmé que ce jeune espoir sera « bel et bien » dans l’effectif de l’ESS, puisque son dossier de qualification est déposé au sein des instances footballistiques compétentes. Par ailleurs, l’Entente qui exprime encore son besoin de renforcer l’effectif par un défenseur central et un autre attaquant, ambitionne de structurer sa gestion administrative, notamment en matière de communication, par la désignation d’un Le défenseur Abdelkader Bedrane signe pour trois saisons Le défenseur central de l’USM Blida Abdelkader Bedrane a officiellement signé hier matin pour trois saisons au sein de l’ES Sétif (Ligue 1 professionnelle de football), apprend-on de la direction du club. Bedrane est le 6ème joueur recruté durant le mercato estival après le jeune talent Islam Bakir du RC Arba, l’international Khatir Ziti de la JS Kabylie, de Hamza Aït Oumar de l’USM El Harrach, du portier du DRB Tadjenanet Bakri Kheiri et de Rachid Nadji de l’USM Alger. L’effectif 2016-2017 n’attendrait désormais pour prendre corps que l’arrivée du FrancoAlgérien annoncé par le président du club Hassan Hamar sans en préciser le nom. Abdelkader Bedrane vient remplacer en défense Djamel Benlamri parti pour le club saoudien Al Shabab. JS SAOURA Sébastien Desabre nouvel entraîneur L’entraîneur français Sébastien Desabre s’est officiellement engagé avec la JS Saoura en signant avanthier soir un contrat d’une année en vue de l’exercice 2016-2017 qui verra l’équipe participer pour la première fois de son histoire à la Ligue des champions d’Afrique, a-ton appris auprès du club béchari. Desabre a débarqué dimanche à Béchar où il a conclu les derniers détails des clauses du contrat le liant à la formation du Sud-Ouest algérien. Ce technicien de 40 ans possède une grande expérience sur la scène africaine pour avoir drivé plusieurs formations du continent à l’image de l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire), de Coton sport de Garoua (Cameroun), d’Al-Ahly (Egypte), et de l’ES Tunis. Son dernier club étant le Dubaï Club aux Emirats arabes unis. La JSS, qui a terminé deuxième au classement du précédent championnat algérien, a vu défiler trois entraîneurs à sa barre technique la saison dernière, à savoir, le Français Simondi, Khouda et Gourari. Par ailleurs, le club a engagé jusque-là quatre nouveaux joueurs, à savoir, Farès Aggoune (ex-O Médéa), Fayçal Moundji (ex-RC Relizane), Mehdi Benaldjia (ex-NA Hussein Dey) ainsi qu’Abdelwahed Benmbarak, un jeune Franco-Algérien qui évoluait en division inférieure en France. 14 chargé de la cellule de communication et d’information, pour faciliter la tâche des médias. Le président de l’ES Sétif a également affirmé que toutes les recrues seront qualifiées pour la compétition continentale, avant même la première journée du premier tour de la Ligue des champions, où l’ESS affrontera samedi prochain son homologue l’équipe d’Afrique du Sud le San Downs. L’Aigle noir, auteur d’une saison modeste, en effet, aspire à redorer son blason dès cette compétition africaine, au moment ou les joueurs sont déterminés et résignés à honorer l’Algérie et réussir un bon parcours dans cette phase décisive de la prestigieuse compétition des clubs. Internationale MERCREDI 15 JUIN 2016 LE SUN APPORTE UN SOUTIEN DE POIDS À LA SORTIE DE L’UE LE BREXIT SE PRÉCISE ! NORD DE L’IRAK Frappes aériennes turques contre le PKK Les avions de combat turcs ont mené, lundi soir, deux frappes aériennes contre la rébellion du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak et le sud-est du pays, selon l’état-major des forces armées turques (TSK). « Deux frappes aériennes ont pilonné, à deux heures d’intervalle, les positions de la rébellion dans les zones rurales de Semdinli-Hakkari, situées dans l’extrême sud-est aux frontières avec l’Irak et l’Iran, et dans les zones du Mont Qandil et de Hakurk dans le nord de l’Irak (bases-arrières du PKK) », a précisé la même source. « Les avions de chasse turcs ont détruit un total de quatorze positions du PKK comprenant des dépôts de munitions et des refuges », a indiqué la même source. Le ministre de la Défense Fikri Isik a annoncé, jeudi, que plus de 7.600 rebelles ont été tués ou capturés depuis juillet dernier à l’intérieur du pays et dans le nord de l’Irak. Plus de 500 membres des forces de sécurité ont péri, en 10 mois, dans les attaques du PKK dont 296 soldats, 178 policiers et neuf gardiens de village et 2.859 autres agents ont été blessés. Ankara avait initié en automne 2012 un processus de réconciliation avec le PKK pour mettre fin au conflit armé de trois décennies ayant fait plus de 40.000 tués. Mais deux ans et demi plus tard, ce processus a volé en éclats avec la reprise des attaques contre les forces de sécurité après l’attentat-suicide de Suruç, le 20 juillet 2015, qui avait fait 34 tués parmi des sympathisants du mouvement kurde. ARMES CHIMIQUES EN SYRIE L’enquête progresse mais pas encore de conclusion L’enquête d’un groupe d’experts mandatés par l’ONU sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie progresse mais sans parvenir à conclusions, indique leur deuxième rapport au Conseil de sécurité. « Les enquêtes sur les neuf cas (d’attaques chimiques) étudiés ont toutes progressé », indique le document, qui annonce que le prochain rapport sera soumis au Conseil en août, sans toutefois préciser s’il sera final ou même concluant. « L’identification des responsables (..) continue de dépendre d’une quantité suffisante d’informations constituant des preuves crédibles et fiables », soulignent en effet les enquêteurs. Ils appellent ainsi les pays membres et les protagonistes régionaux à leur envoyer rapidement des informations et le gouvernement syrien à « fournir des réponses rapides aux demandes d’information et/ou d’accès ». Ce groupe de 24 enquêteurs, baptisé Joint Investigative Mechanism (JIM, mission d’enquête conjointe), a été mis en place en août 2015 après des attaques au chlore contre trois villages syriens qui avaient fait 13 morts. Ce deuxième rapport, dont fait état l’AFP, couvre la période du 12 février au 10 juin 2016. Le JIM a été créé par l’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Il est dirigé par Victoria Gamba, une Argentine spécialiste du désarmement. Le mandat qui lui a été confié par le Conseil est d’un an, jusqu’en août 2016, mais peut être prolongé. Les enquêteurs, qui avaient commencé à se pencher sur une première liste prioritaire de cinq cas d’attaques chimiques, a désormais recensé neuf cas au total. LE BAROMÈTRE EST au beau fixe pour les partisans du Brexit qui, en plus d’être en tête dans les sondages, ont engrangé hier le soutien du Sun, le quotidien le plus vendu au Royaume-Uni, à neuf jours du référendum sur l’Union européenne. « B eLEAVE in Britain », peut-o on lire en toutes lettres en une du tabloïd aux 4,5 millions de lecteurs. Un jeu de mots qui phonétiquement signifie « croire en la Grande-Bretagne » tout en comprenant le terme « sortie (de l’UE) ». « Nous sommes sur le point de prendre la plus grande décision politique de nos vies. Le Sun exhorte aujourd’hui tout le monde à voter pour la SORTIE » lors du référendum du 23 juin, écrit le quotidien populaire, propriété de Rupert Murdoch, le magnat australo-américain des médias. Entravé par « l’expansion sans relâche de l’Etat fédéral allemand », le futur du Royaume-Uni serait « bien plus sombre » au sein du bloc des 28, poursuit le journal, qui voit dans un Brexit l’opportunité de « réaffirmer » une souveraineté compromise par la « dictature de Bruxelles ». « C’est notre chance de rendre la Grande-Bretagne encore meilleure, de reprendre notre démocratie, de préserver les valeurs et la culture dont nous sommes fiers à juste titre», argumente le Sun, premier quotidien national britannique à prendre aussi franchement position en faveur du Brexit. Même s’il n’est guère surprenant de la part d’un journal réputé conservateur, ce ralliement est un nouveau coup dur pour le camp du maintien mené par le Premier ministre tory David Cameron, qui doit déjà composer avec une succession de sondages donnant depuis quelques jours le Brexit en tête. Hier encore, les trou- ressenti par notre économie pourrait se traduire par un trou noir de 40 milliards de livres dans nos f i n a n c e s publiques », écrivent-ils, alors que la livre sterling était sous pression sur les marchés des changes. Les derniers sondages pèsent « encore plus lourdement sur la livre », commentait dans une note Simon Smith, analyste chez FXPro. Pour combler son retard, le camp du A neuf jours du référendum, le journal numéro 1 en Grande Bretagne, The Sun, « Remain » apportait, hier, dans un plaidoyer, son soutien au Brexit (« Rester ») pourra aussi tengrande confédération syndicale, le ter de capitaliser sur une décision pes du « Leave » comptaient six Trade Union Congress (TUC). La points d’avance (53%) dans les rendue hier par la Cour de justice de réunion devait rassembler plusieurs l’UE, qui a accordé au Royaumeintentions de vote, selon une enquête d’opinion ICM publiée par responsables du Labour, le principal Uni le droit de limiter certaines le Guardian, et sept dans un son- d’opposition, dont son président aides sociales aux migrants eurodage YouGov pour le Times. Jeremy Corbyn, régulièrement péens, une thématique clef de la Résultat: un vent de « panique » accusé de ne pas en faire assez pour campagne. L’approche restrictive souffle désormais sur le camp du mobiliser ses troupes. Dans un com- de la Grande-Bretagne en la maintien, ont expliqué au Times et muniqué commun publié hier, de matière a reçu l’aval des 27 autres au Guardian des sources au sein de hauts responsables travaillistes ont Etats membres de l’UE dans l’acla campagne pro-UE. Pour tenter mis en garde contre les conséquen- cord négocié en février dernier par d’inverser la tendance, les partisans ces d’une éventuelle sortie de l’UE, David Cameron et sur la base du statu quo s’apprêtaient à lancer qui pourrait coûter selon eux 525 duquel il s’est lancé dans la campaune nouvelle offensive hier avec un 000 emplois dans le secteur public. gne en faveur du maintien dans « Si nous quittons (l’UE), le choc l’Union. rassemblement au siège de la BRUITS DE BOTTES AUX FRONTIÈRES ENTRE L’ETHIOPIE ET L’ERYTHRÉE Addis-AAbeba met en garde Asmara contre une « guerre totale » L’ETHIOPIE A PRÉVENU hier son voisin érythréen, auquel de violents combats l’ont opposée dimanche à leur frontière, que de son « attitude » dépendrait le déclenchement ou non d’une « guerre totale ». « N ous avons la capacité de mener une guerre totale contre l’Erythrée, mais nous ne voulons pas le faire », a affirmé hier le porte-parole du gouvernement éthiopien, Getachew Reda, lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba. « Une guerre dépendra de l’attitude d’Asmara », a-t-il ajouté. « J’espère qu’ils ne répèteront pas l’erreur de nous entraîner dans une guerre ouverte ». Selon le porte-parole, l’armée éthiopienne a voulu mettre fin à une série de provocations le long de la frontière toujours disputée entre les deux pays. « Les derniers tirs de l’Erythrée (à la frontière) ont été la goutte de trop. Nous ne pensons pas qu’ils s’attendaient à une telle réponse de notre part », a expliqué M. Reda. « Les mesures prises au cours des dernières 48 heures envoient un message suffisamment clair au régime (érythréen). Espérons que l’étendue des dommages qu’il a subis le fera réfléchir à deux fois », a t-il ajouté. Ces affrontements sont présentés par le gouvernement éthiopien comme les plus graves de ces dernières années avec l’Erythrée. Les deux pays ont déjà connu un conflit frontalier meurtrier de 1998 à 2000. Les combats, que les deux pays s’accusent mutuellement d’avoir déclenchés, ont impliqué des tirs d’artillerie lourde de chaque côté de la frontière. Des témoins cités par la presse locale ont également parlé de mouvements de blindés. Getachew Reda s’est refusé à dévoiler le nombre de soldats éthiopiens tués dans ces combats, se contentant d’affirmer que les pertes ont été « importantes des deux côtés ». Il a précisé que les opérations avaient cessé lundi à la mi-journée. Forte d’une armée bien équipée et réputée parmi les plus efficaces du continent africain, l’Ethiopie, 96 millions d’habitants, bénéficie d’une puissance de feu bien supérieure à celle de l’Erythrée et de ses six millions d’habitants. Le ministère érythréen de l’Information a de son côté dénoncé hier le « dernier acte d’agression militaire » de l’Ethiopie, et affirmé avoir repoussé l’assaut qui a, selon lui, causé de « lourdes pertes » dans les rangs éthiopiens. Chaque mois, des milliers d’Erythréens tentent de fuir leur pays, un des plus militarisés au monde, notamment en raison d’une conscription qui les soumet à un service militaire à durée indéterminée, selon les Nations unies. Mais selon Asmara, l’Ethiopie aurait attaqué l’Erythrée parce qu’elle en jalouserait les conditions de vie. « L’opposition croissante de mouvements populaires éthiopiens, la corruption endémique et la crise économique qui va avec, ainsi que la volonté de freiner les progrès prometteurs de l’Erythrée sont parmi les facteurs qui ont poussé le régime du TPLF (le Front de libération du peuple du Tigré, au pouvoir à Addis-Abeba, ndlr) à se laisser aller à des aventures militaires imprudentes », a soutenu le ministère érythréen de l’Information dans un communiqué. Depuis les accords de paix signés en 2000, l’Ethiopie et l’Erythrée demeurent ennemies et leurs forces se surveillent de près le long de la frontière lourdement fortifiée, où des affrontements de faible intensité sont régulièrement observés. Ces derniers combats interviennent quelques jours après la publication du rapport d’une commission d’enquête de l’ONU accusant le régime érythréen de crimes contre l’humanité à grande échelle et recommandant que le dossier soit porté devant la Cour pénale internationale (CPI). Asmara a réagi en dénonçant des accusations « extrêmes et infondées ». OFFENSIVE CONTRE L’EI À SYRTE Le chef du GNA appelle le soutien des Libyens L e Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen (GNA), Fayez al-S Sarraj, a appelé hier ses compatriotes à soutenir l’offensive pour reprendre Syrte au groupe Etat islamique alors que les autorités parallèles dans l’Est refusent d’y participer. « Nous saluons les victoires remportées par nos fils (...) dans la bataille pour la libération de Syrte (...) de l’organisation Etat islamique (EI) », a déclaré M. Sarraj dans une allocution télévisée. « Les victoires sur ces fronts méritent d’être l’exemple d’un projet national pour lutter contre le terrorisme », a-t-il souligné, appelant les Libyens à « s’unir derrière ce projet national » pour combattre l’EI. L’offensive contre le fief de l’EI a été lancée le 12 mai par les forces du GNA et celles-ci ont repris sur leur chemin d’autres localités aux jihadistes, dont le port, l’aéroport international et une importante base aérienne avant de parvenir à cette ville. Après avoir rapidement progressé dans leur offensive, les forces fidèles au gouvernement d’union ont été ralenties, depuis dimanche, dans la zone résidentielle où sont retranchés les jihadistes, par les francs-tireurs et les engins explosifs disséminés. Placées par le GNA sous un commandement conjoint basé à 17 Misrata, à 200 km à l’ouest de Tripoli, à mi-distance entre la capitale libyenne et Syrte, les forces pro-GNA sont composées de milices fortement armées des villes de l’ouest, principalement celles de Misrata qui sont les mieux armées avec des avions MiG et des hélicoptères d’attaque. L’opération antiEI, qui a déjà fait 140 morts parmi les forces pro-GNA et plus de 500 blessés, bénéficie d’un large soutien dans les villes de l’ouest libyen qui ont rallié le GNA dès son installation dans la capitale le 30 mars alors qu’elle est totalement ignorée par les autorités parallèles basées dans l’Est. Les autorités qui « gèrent » les régions dans l’est libyen, refusent de céder le pouvoir au GNA et considèrent les forces combattant les jihadistes dans l’ouest comme « des milices hors-laloi ». De leurs côtés, les forces du gouvernement parallèle, commandées par le général controversé Khalifa Haftar, combattent depuis deux ans des groupes islamistes à Benghazi et dans sa région et peinent à libérer la totalité de la ville. Selon des responsables américains, il y aurait en Libye quelque 5.000 jihadistes de l’EI, et la grande majorité d’entre eux, dont de nombreux étrangers, seraient à Syrte, conquise par l’EI en juin 2015. Culture MERCREDI 15 JUIN 2016 AVANT-PREMIÈRE DE LES TOURMENTS À L’ALGÉRIA Quand le langage du cinéma n’y est plus ! « IL EST TEMPS de tout se dire » avouera Sid Ali Fettar .Mais un cinéaste c’est d’abord par l’esthétique de l’image et la poétique des sensations. Ce qui viendra gravement à nous manquer dans ce film, hélas ! ! O. HIND A pres des années d’absence, le réalisateur algérien Sid Ali Fettar refait surface. Lundi dernier, il a présenté à la salle de cinéma l’Algéria son dernier film, un navet sur la fin des années de terrorisme et l’appel à la Réconciliation nationale, appelé Les tourments., une coproduction Aarc et Amin Intaj, avec le soutien du ministère de la Culture et du Fdatic. Une avantpremière qui s’est faite en présence du réalisateur Sid Ali Fettar, ainsi que de l’ensemble de l’équipe technique et artistique. Le synopsis ? si M’hamed ouvrier à la retraite a été forcé de déserter sa maison ancestrale délabrée de la Casbah, pour se réfugier dans un baraquement en attendant des jours meilleurs en compagnie de toute sa famille. Tous les membres de sa famille font face à de multiples tourments dont son fils aîné Mahmoud qui, par la mouvance intégriste s’est retrouvé dans les habits d’un terroriste. Cela paraît intéressant au premier abord si ce n’est le déroulé du scénario plein de failles temporelles, qui ne nous permet pas vraiment de situer exactement quand certaines actions ont eu lieu tant les flash-back et les invraisemblances sont présents ajoutés à cela des dialogues à l’emporte-pièce, complètement ridicules car dignes plutôt d’un feuilleton télé de série B. Point d’émotion. On arrive parfois à rigoler tant certains dialogues sont à pleurer de niaiserie. La dramaturgie se transforme en un amas de théâtralité empathique sans queue ni tête. Les acteurs, si pour certains s’en sortent bien, force est de constater que la plupart jouent mal et décrédibilisent cette histoire qui semblait pourtant bien partie. Le réalisateur voulant dire beaucoup de choses s’emmêle les pinceaux. Entre l’histoire des jeunes terroristes, le couple marié qui bat de l’aile, le cliché de l’homme d’affaires riche qui trompe sa femme, et les escrocs faux dévots qui traficotent avec les Saoudiens, pour ne citer que cela, le tout très mal assemblé dans un puzzle cinématographique approximatif, donnera à voir un film vraiment lourd et indigeste, a fortiori lorsque l’on a 20 observé le temps de la rupture du jeûne, sans aucun jeu de mots. Hélas, Sid Ali Fettar manque son retour et repartira non pas par la grande, mais par la petite porte, tant ce film restera sans aucun doute, lui aussi dans la poussière des tiroirs du 7e art algérien et ne verra incontestablement hélas, pas les salles obscures, ni les autres salles, encore moins des festivals internationaux, car de qualité médiocre, ne nous mentons pas à nous-mêmes, malgré ses prises de vue et ses plans assez charmants. Mais cela ne suffit pas pour rehausser ce film au registre Cinéma, car c’est un film télé au tout au moins boiteux et insipide. Les tourments demeure un film à l’allure inachevée et surtout au scénario tarabiscoté, avec toujours cette manie, vouloir tout dire, tout montrer et mettre en dérision des personnages avec leur trop-plein de mélodrame et faire dans le propret qui dénature complètement la sincérité du propos. Pour rappel, Sid Ali Fettar a fait des études à l’ex-Institut du cinéma du CNC de Ben Aknoun, Alger (1964-1967), il a obtenu sa licence en sciences journalistiques et d’informations de l’Ecole supérieure de journalisme d’Alger en 1971 puis un diplôme MBA en management (Inped/Dpge Boumerdes et HEC Montréal) en 1974. Il a à son actif plusieurs feuilletons télés et une comédie, intitulée Les voisins réalisée en 1994. Son dernier opus nous laisse supposer que son réalisateur encore attaché à ces années-là, n’arrive pas à les transcender cinématographiquement parlant, même s’il avouera après la projection « il est temps de tout se dire ». Mais un cinéaste c’est d’abord par l’esthétique de l’image et la poétique des sensations. Ce qui viendra gravement à nous manquer dans ce film, hélas ! O. H. LE TEMPS DE LIRE MERCREDI 15 JUIN 2016 VIES DES SAINTS MUSULMANS PAR ÉMILE DERMENGHEM (II) LA « FOLIE », SEL DE LA TERRE ? Des récits de vies des saints, quel enseignement en tirer ? Les spécialistes nous disent : « Les traités de çoufisme et les recueils hagiographiques musulmans foisonnent d’anecdotes sur ces dévots solitaires, subtils, paradoxaux, initiés juges de la réalité qu’ils regardent de loin… » ! KADDOUR M’HAMSADJI É mile Dermenghem aurait pu intégrer dans son volume Vies des Saints Musulmans (*), un des awliyâ’ les plus célèbres, le grand Hosayn ibn Mançoûr al Hallâj dont le martyre fut marquant (H. 309 / J.-C. 922). Mais il s’est abstenu au regard du « magnifique Hallâj de Louis Massignon », paru en1922, un ouvrage de cet autre immense arabisant bien connu des anciens érudits algériens de la génération du savant Mohammed Ben Cheneb et des générations suivantes d’intellectuels de la prestigieuse Médersa eth-Thaâlibiya et de l’Université d’Alger, d’avant 1962. Un Amour violemment sublimé Les spirituels que nous présente Émile Dermenghem sont sortis, les uns de l’« École » de Bagdad, les autres des rencontres fréquentes d’échanges entre Iraniens, Turco-mongols et immigrants Arabes dans les confins nord-est du Khorâsân. La transcription des noms étant conservée, ce sont : Ibrâhîm ibn Adham (m.161/777), Foudhayl ibn ‘Iyyâdh (187/803), Bichr al Hâfî (227/841), Dzoû’l Noûn al Miçrî (245/859), Sarî Saqathî (256/870), Yahia ibn Mou’âdz al Râzî (258/872), Bayazîd Bisthâmî (261/875), Aboû’l Hasan al Noûrî (295/907), Soummoûm ibn Hamza al Khawwâç (303//915) et quelques autres dits « Fous de Dieu », des personnages au caractère très accentué. « Ce n’est sans doute point par hasard, écrit Émile Dermenghem, que la “folie”, l’extravagance, l’humour, le non-conformisme ont un rôle si important dans la religion et le mysticisme. Il est entendu que beaucoup de saints sont magis admirandi quam initandi et que le commun des hommes, voire des dévots, ne saurait pousser aussi loin qu’eux le manque de sérieux et de tenue. » L’auteur ajoute : « Ce n’est pas par hasard, que l’abbé Bremond, humoriste à ses heures, aimait et comprenait si bien les mystiques. Aux humoristes, il avait trouvé un patron : saint Philippe de Néri, qui dansait dans les rues parce qu’il aimait mieux passer pour un fou que pour un saint. […] Certains sont allés trop loin dans cette voie. […] En Orient, les originaux ne manquent pas. […] Le célèbre cheikh Aboû Yazîd al Bisthâmî (qu’Allah sanctifie son “secret”), qui conseillait, pour atteindre la perfection, de se promener dans les souks en distribuant des noix aux gamins en échange de gifles, ne se faisait pas d’illusion : « Les plus éloignés de Dieu, disait-il, parmi les dévots, sont ceux qui parlent le plus de Lui… » Émile Dermenghem note encore à propos d’un chef d’« École » ; « Aboû Çâlih Hamdoûn ibn Ahmad al Qaççâr, de Nisâboûr savait que la conscience du plus honnête homme est loin d’être translucide pour le regard de Dieu et que le transcendant amour est seul justificateur. » De même, « Aboû ‘Otsman al Hayrî al Nisâboûrî professait : “L’homme n’est parfait que quand le don et le refus, l’humiliation et l’honneur, sont devenus pour son cœur choses égales… Il faut être orgueilleux avec les riches et hum- bles avec les pauvres… Un orgueil bien placé est une humilité.” » Et faut-il rapporter cette juste observation, extraite des Actes des saints syriaques ? C’est l’« histoire d’un jeune homme et d’une jeune fille qui appliquaient à la lettre le conseil : “Parfumez-vous quand vous jeûnez.” Chastes en fait, ils menaient en apparence la vie de danseurs débauchés. Outre la volonté d’être sans paraître, peut-être y avait-il chez eux, à l’origine, un amour sensuel violemment sublimé. » Les textes d’Émile Dermenghem, très documentés, finement analysés et soigneusement traduits racontant la vie des saints, sont de longueurs inégales, entre 20 et 50 pages de son livre. Nous reproduisons le récit de quelques-unes des neuf « Vies des saints musulmans » en extraits assez suffisants pour ne pas nuire au sens profond objet de chaque « Vie ». déjà par maints pieds de passants, un morceau de papier sur lequel était écrit : Bismillah ar Rahmân ar Rahîm… Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux… Ramassant ce papier, il l’enveloppa dans un bout d’étoffe avec un petit morceau de musk et déposa le tout avec respect dans la fente d’un vieux mur. La même nuit un pieux personnage de la bible eut un songe dans lequel il lui était ordonné d’aller dire à Bichr ces paroles : “Puisque tu as ramassé notre nom qui gisait à terre, que tu l’as nettoyé et parfumé, nous aussi, nous honorerons le tien dans ce monde et dans l’autre.” Or Bichr était un homme perdu de réputation, qui passait la moitié de son temps dans l’ivresse. Comme le songe revint par trois fois, le vénérable personnage, qui avait jusqu’alors hésité à le prendre au sérieux, partit à la recherche de Bichr, qu’il trouva naturellement au cabaret avec une bande de noceurs. Il ne lui eut pas plus tôt répété les paroles du songe que Bichr se leva et fit ses adieux à la compagnie, disant : “Mes amis, on nous appelle ! nous y allons.” [Une autre version suit] Un jour que Bichr et ses compagnons de débauche buvaient et se réjouissaient bruyamment dans sa maison, un saint homme frappa à la porte. À la servante qui vint ouvrir, il demanda simplement : “Le maître de cette demeure est-il un homme libre ou un esclave ? — Un homme libre, certes. — Tu as raison ; s’il était un esclave, il observerait les règles de l’obéissance, il renoncerait aux jouissances interdites et aux frivolités.” Bichr, qui avait entendu ces paroles, sortit tête nue et pieds nus, courut après l’étranger : “C’est toi qui viens de parler ? — Oui. — Répète ce que tu as dit”. L’homme répéta sa phrase. Bichr tomba par terre et, la joue dans la Bichr le va-nu-pieds « C’était par politesse que Bichr marchait pieds nus. La Terre est le tapis d’Allah, un tapis émaillé de fleurs et de lignes subtiles comme ceux d’Ispahan ; un tapis semé de tous les prestiges à la fois illusoires et réels de la création ; le tapis de la salle royale qui conduit au trône. Un homme bien élevé se déchausse avant d’entrer dans une maison, à plus forte raison dans le palais du souverain assis sur l’Arche au sein de laquelle tournent les mondes. « Pose avec douceur le pied sur la terre, écrira plus tard un poète insistant surtout sur la solidarité cosmique, car cette terre était peut-être l’œil vif d’un bel adolescent. » Un soir que Bichr vagabondait complètement saoul, il trouva par terre, foulé 21 poussière, se mit à répéter “ ‘Abd, ‘Abd, ‘Abd ; esclave, esclave, esclave…” Et il partit tête nue, pieds nus ; ce qui lui valut le surnom d’al Hâfî.” Ce qui semble bien acquis, c’est que Bichr se trouvait pieds nus et “partit” ainsi sans prendre la peine de mettre des sandales, au moment où il éprouva cette commotion psychique (que les çoufis appellent waqt, instant, les zénistes chinois wou et les japonais satori, qui retourna comme un gant sa vision du monde. C’est la raison qu’il aurait donnée lui-même de son habitude. “Le jour où je suis entré dans cette voie, lui fait dire Al ‘Attâr, après avoir fait un contrat avec Dieu, j’étais pieds nus. Maintenant je rougirais de mettre des chaussures. En outre, le Seigneur (qu’il soit exalté !) a dit : “Allah a créé pour vous la terre comme un tapis” ; si je marchais avec des chaussures sur le tapis du Seigneur, ce serait un manque de convenances.” Notons, outre cette délicatesse scrupuleuse qui est la nuance particulière de la spiritualité de Bichr, l’association entre l’idée de contrat et celle d’“instant” privilégié. C’est en effet que les “instants” par lesquels les mystiques prennent contact avec la Réalité sous-jacente au temps sont des échos d’un instant primordial, celui du Pacte par excellence où Dieu a demandé aux âmes dans les reins de l’Adam cosmique s’il n’était pas leur Seigneur ; et elles ont répondu : oui. La musique est pour les derviches un souvenir de ce son enivrant à jamais. […] À 76 ans Bichr tomba gravement malade. […] Et c’est nu qu’il trépassa. Une foule innombrable suivit le corps du Va-nupieds jusqu’à sa tombe. […] Les jours suivants plusieurs personnes le virent en songe. […] Bichr répondait ; “Le Seigneur m’a apostrophé en ces termes : Quand tu étais dans le bas-monde, tu ne mangeais ni ne buvais ; maintenant mange et bois.” À un autre il disait : “Le Seigneur m’a pardonné. Et m’a donné la moitié du paradis”. Et il précisait à un autre songeur : “Allah (qu’il soit exalté) m’a dit : Ô Bichr, si tu posais devant moi ton front sur des braises ardentes, tu ne t’acquitterais pas de l’amour que j’ai placé pour toi dans le cœur de mes serviteurs.” Ce flot d’amour était capable de traverser les siècles puisque nous émeut encore le souvenir de cet homme délicat. » K. M’H. (À suivre la vie d’un autre personnage) (*) Lire L’Expression du mercredi 8 juin 2016, p. 21 VIES DES SAINTS MUSULMANS Par Émile Dermenghem Éditions Baconnier, Alger, 1942, 319 pages. 10 RAMADHAN 1437 sur internet http://www.lexpressiondz.com TUERIE EN RÉGION PARISIENNE IFTAR - 20:12 IMSAK - 03:27 Un nouveau cap dans l’horreur DERNIÈRE HEURE de Daesh diffusait une revendication explicite. LE MINISTRE DE L’ENERGIE : « PAS DE HAUSSE DES PRIX DES PRODUITS ÉNERGÉTIQUES » A PEINE QUELQUES HEURES après l’assaut du Raid et la mort du terroriste, l’agence Aamaq proche ! CHAABANE BENSACI D ans un contexte marqué par l’Euro 2016 et les manifestations contre la loi « travail », l’attentat terroriste a eu l’effet d’un coup de tonnerre. Lundi, Laroussi Abballa tue à coups de couteau un officier de police puis se réfugie au domicile de sa victime, dans un quartier pavillonnaire de Magnanville, en région parisienne, prenant en otage l’épouse et l’enfant du policier. Après quelques heures de négociations, le Raid donne l’assaut et découvre, une fois le terroriste tué, l’épouse partiellement égorgée. L’enfant, un garçonnet de trois ans, était quant à lui indemne, mais fortement choqué. Peu après l’assaut, l’agence Aamaq proche de Daesh diffusait une revendication dans laquelle elle énonçait qu’un «combattant de l’Etat islamique» (EI) avait tué le couple. Les sources policières avaient elles aussi affirmé qu’il s’était revendiqué du groupe Etat islamique pendant les négociations avec le Raid. A ce titre, le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête et des perquisitions suivies de gardes à vue ont eu lieu dans l’entourage de Laroussi Aballa. L’attaque a eu un retentissement considérable car elle intervient quatre jours après le début de l’Euro de football. Si la menace terroriste était présente dans les esprits, notamment ceux en charge de la sécurité de l’événement et de la protection des citoyens partout en France, nul n’avait imaginé un tel scénario. Tout au plus craignait-on la répétition d’attentats comme ceux de janvier et novembre 2015, cherchant une prévention efficace grâce aux dispositifs de contrôle et de surveillance dans toutes les zones sensibles (aéroports, gares, stations et…stades ). L’engagement de l’aviation française en Irak et en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale, a eu une certaine incidence sur l’Etat islamique qui est en train de perdre plusieurs de ses bastions. Abballa dit avoir répondu à un appel de Daesh visant des personnalités et des professions Depuis plusieurs mois, les dirigeants français s’attendaient à une riposte, sans en connaître précisément l’ampleur ou la nature. L’accent était mis, dès lors, sur la vigilance. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a rencontré hier matin les collègues «traumatisés» des victimes, au commissariat des Mureaux, et il a promis de «mettre hors d’état de nuire d’éventuels complices». Aballa et son mentor de Daesh avaient en effet appelé à faire de l’Euro « un cimetière » et les enquêteurs parlent de la découverte d’une liste de personnes visées, exactement comme cela se passait en Algérie, avec le GIA, durant la décennie noire. Depuis 2013, sept policiers ont péri dans les attaques de Daesh en France, mais on assiste pour la première fois à un tel scénario, les syndicats de policiers mettant la pression au lendemain du drame pour exiger de nouvelles mesures telles que la détention d’armes en dehors des heures de service. Même si la France est en état d’urgence, avec la mobilisation d’importants effectifs tant policiers que militaires, renfor- cés avec l’Euro 2016, la crainte de voir le pays endeuillé par de nouveaux attentats est cyniquement exploitée par certains hommes politiques en pré-candidature à l’élection de 2017. C’est le cas de l’ancien président Nicolas Sarkozy, candidat non déclaré, qui a aussitôt emboîté le pas à son compère américain, le républicain Donald Trump, pour surenchérir sur les thèmes favoris de l’extrême droite et appeler à des mesures brutales et coercitives. Un député Les Républicains parlera ainsi de « l’urgente nécessité de camps d’internement » dans lesquels seront détenues toutes les personnes soupçonnées ou présumées enclines aux thèses jihadistes. Pour combien de temps, sur quelle base juridique et surtout avec quels moyens ? Là n’est pas le sujet, le but étant de frapper les imaginations et de montrer que la droite saura mieux gérer le défi. Sur ce terrain, même le candidat Alain Juppé opère un glissement sémantique, musclant de plus en plus son discours pour résister au va-t-en guerre Sarkozy et n’hésitant pas, dans une méconnaissance réelle ou feinte, allez savoir, à prôner la « réécriture » de certains passages du Coran ! Aux Etats-Unis, Hillary Clinton, réagissant aux diatribes de Donald Trump, a pointé le doigt vers l’Arabie saoudite, le Qatar et d’autres, invités à dénoncer leurs ressortissants et les associations afférentes qui nourrissent et soutiennent le terrorisme. Prise de conscience ou simple exercice de style ? Voire… On le voit, le désarroi le dispute à la surenchère, tant les candidats, en France comme aux Etats-Unis, ont conscience que le sujet peut être déterminant pour le verdict des urnes. Hors, le président français Hollande et son état-major, Valls et Cambadélis compris, sont pris dans une spirale inquiétante de contestations syndicales, comme le bras de fer avec la CGT, et d’opprobre au sein de toute la gauche, leur faisant craindre un échec cuisant en avril 2017 au cas où certains électorats, présumés toujours acquis, viendraient à leur tourner le dos… C. B. L’ANP POURSUIT SES OPÉRATIONS Deux terroristes abattus à Jijel L’ARMÉE NATIONALE populaire a mis hors d’état de nuire deux autres terroristes au courant de l’après-midi du lundi dans la localité de Taza. ! IKRAM GHIOUA L es forces de l’ANP ont agi comme d’habitude sur la base de renseignement. A ce propos un communiqué du ministère de la Défense fait état «dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation efficiente de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu dans l’après-midi du 13 juin 2016, deux terroristes», le même communiqué précise, «c’est suite à une embuscade tendue près de la commune de Taza à l’Ouest de la wilaya de Jijel au niveau de la 5ème RM». La même source ajoute que «cette opération de qualité qui est toujours en cours a permis la récupération de deux pistolets-mitrailleurs de type Kalachnikov, une quantité de munitions et d’autres objets». Ce bilan intervient au lendemain de l’opération menée à Médéa qui s’est soldée par l’arrestation de quatre terroristes alors que quatre autres ont été abattus et identifiés selon un autre communiqué du MDN. Il s’agit de T. Hafidh, A. Abdelouaheb dit Abou Ammar, D. Messaoud, dit Farès et M. Kamel dit Athmane. L’opération de Médéa est toujours en cours au même titre que celle de Jijel. Des sources sécuritaire très au fait du contexte actuel confient que plusieurs opérations sont en cours précisant que l’exploitation du renseigne- ment permet toujours d’avoir des informations exactes sur l’endroit des terroristes, lesquelles sont aussitôt mis hors d’état de nuire. C’est certainement aussi l’engagement inconditionnel des forces de sécurité, leur volonté et leur détermination qui ont permis d’enregistrer un bilan aussi remarquable comptant depuis le déclenchement de ces opérations à travers le pays : la neutralisation d’une trentaine de terroristes. C’est aussi dû à la stratégie adoptée par les forces de sécurité qui ne laissent plus aucune chance aux criminels dont la présence dans les maquis n’est qu’une question de temps. Mais l’inquiétude est surtout ressenti au niveau des frontières où les forces de l’ ANP et les GGF sont mobilisés forts et actifs H24. Tous les moyens ont été mis à leur disposition pour faire face aux risques multiples en provenance des pays en crise comme la Libye et le Mali, mais aussi du Maroc dont les narcotrafiquants cherchent par tous les moyens à faire de l’Algérie un espace de consommation de drogues. C’est dire que la lutte antiterroriste n’est pas le seul défi auquel fait face l’ANP ; s’ajoute à ce fléau transnational, le trafic de drogue, d’armes et munitions, ainsi que la contrebande. Pas de répit pour les soldats dont les mois et les jours se ressemblent au risque de leurs vies, loin de leurs familles pour préserver la sécurité territoriale et l’intégrité du pays. Les soldats de l’ANP ne sont jamais découragés et en toutes circonstance ils réitèrent leur serment. I. G. Le ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, a exclu, hier, à partir de Tipasa, l’éventualité d’une hausse des produits énergétiques de large consommation, durant cette année 2016. «Une hausse des prix des produits énergétiques (gaz, électricité et carburant) est complètement exclue, pour cette année 2016», a affirmé le ministre dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une visite de travail à Tipasa, pour s’enquérir de la situation de son secteur. «La loi autorise les entreprises Naftal et Sonelgaz à relever le prix de leurs produits, une seule fois dans l’année», a expliqué M.Bouterfa, dans une allusion à la hausse, intervenue en début d’année sur les produits énergétiques. LES BARRAGES REMPLIS À 70% Le taux de remplissage des barrages au niveau national est de l’ordre de 70 %, a indiqué, hier, à Bouira le directeur de l’Agence nationale des barrages et transferts (Anbt), Arezki Berraki, lors d’une conférence de presse tenue sur le site du barrage de Koudiet Acerdoune (nordouest de Bouira). « Le taux de remplissage actuel des barrages au niveau national est de 70 %, alors que celui du barrage de Koudiet Acerdoune est de 80 %, ce qui suffit largement aux besoins des régions alimentées à partir de ce deuxième plus grand barrage en Algérie après celui de Béni Haroun à Mila », a expliqué M. Berraki au cours d’une conférence conjointe avec le directeur du centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag), Abdelkrim Yellès. GHOUL NOMMÉ SÉNATEUR L’indéboulonnable ministre, Amar Ghoul, a été nommé sénateur dans le tiers présidentiel, a-t-on appris de Nabil Yahiaoui, porte-parole de son parti, TAJ. Ghoul qui n’a pas été reconduit lors du dernier remaniement ministériel, rejoindra au Conseil de la nation ses anciens collègues du gouvernement, Hachemi Djiar, Djamel Ould Abbès, Boubekeur Benbouzid et Saïd Barkat. Amar Ghoul a occupé la fonction de ministre pendant 17 ans et a survécu à 24 remaniements ministériels. AFFAIRE EL KHABAR Le jugement sera prononcé aujourd’hui Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs (Alger) va prononcer aujourd’hui, le jugement dans l’affaire du rachat des actions du groupe média El Khabar par Ness-Prod, une filiale du groupe Cevital. Me Bitam Nadjib, avocat du ministère de la Communication, a indiqué dans sa plaidoirie que le contrat conclu entre le groupe El Khabar et la filiale de Cevital » a des effets négatifs sur l’ordre public », d’où « la nécessité de l’annulation de la transaction », a-t-il dit. « En l’absence de l’Autorité de régulation, c’est à l’Etat, représenté par le ministère de la Communication, qu’incombent l’organisation du secteur et la gestion de ses activités », a soutenu l’avocat, précisant que « les attributions du ministre de la Communication sont fixées par le décret exécutif n° 11-216 ». Me Bitam a fustigé les « tentatives de politisation de l’affaire par la partie adverse ». RECRUTE Correcteur professionnel S’adresser au journal à la Maison de la presse de Kouba à partir de 10h.