Un marché à fort potentiel
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Un marché à fort potentiel
Mercredi 19 septembre 2001 EL WATAN E CONOMIE L’ENTREPRISE ALGERIENNE ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES Un marché à fort potentiel Plusieurs entreprises, qui participent à Alger Telecomp, ont mis à pr ofit cette manifestation pour tenter de cerner la demande du marché algérien en matière de nouvelles technologies. nouveaux services, comment construire un système informatique fiable et performant qui soit pour eux un atout commercial et un avantage concurrentiel décisif.» Aux visiteurs Ph. Malika Taghlit Aux yeux de Mohamed AntriBouzar, manager de la société ABM (Algeria Business Multime-dia), représentant de grandes marques telles que Hp, Epson, APC et 3 Com, « les nouvelles technologies ne font plus partie du futur, mais du présent. Le marché algérien est à fort potentiel après des années difficiles. Nous participons à ce salon pour préserver les acquis et être plus proches des demandes du client. Il est stratégique pour toute société de maîtriser les technologies émergeantes.» AAcom, intégrateur de services à très forte valeur ajoutée, éditeur de solutions en informatique communicante et distributeur officiel de BEA Systems pour l’Algérie, a lancé, à cette occasion, un cycle de formations sur les versions les plus récentes des serveurs d’application BEA WebLogic Server ainsi que sur des solutions de gestion de la sécurité applicative, gestion électronique des documents, Workflow et Groupware. Les salles de formation sont situées dans les locaux d’AAcom à Alger. M.Adamolle, PD G de cette entreprise, qui fait régulièrement les va-et-vient entre Marseille et Alger dans le but de finaliser les derniers détails de la création d’une filiale AAcom Algérie, est convaincu que le marché algérien est porteur : «Nous proposons des formations qui permettent aux entreprises algériennes de savoir comment bénéficier réellement d’Internet, comment faire évoluer les systèmes vers de véritables applications d’entreprises qui répondent à leurs besoins internes et externes, comment mettre rapidement et efficacement en place de nue à travailler avec les organismes publics.» Siemens a exprimé davantage son engagement et son intérêt vis-à-vis de ses partenaires algériens. Lors des conférences, il a été mis en évidence que le monde connaît actuellement une mutation profonde. La société industrielle cède la place à la société de l’information. Les participants ont saisi les enjeux dans un monde qui change L’intégration des nouvelles technologies dans l’entreprise, une nécessité vitale qui viennent dans son stand, il répète inlassablement que «pour répondre au difficile problème de la gestion du savoir, il est stratégique pour une organisation de maîtriser la manière dont les connaissances sont collectées, distribuées, restituées et conservées». M. Cherrad, responsable marketing à Ericsson, affirme : «C’est le premier Salon international des télécommunications en Algérie et Ericsson en tant qu’équipementier se devait d’y assister. On est en Algérie depuis 1973, et on conti- vite. La politique et les idéologies cessent d’être les moteurs du développement laissant la place à l’économie et à la gestion du savoir et des connaissances. Le salon, qui a connu quelques ratées (programme des conférences perturbé, connexion parfois inexistante, annulation de collations...) se veut un rendez-vous de la higt-tech et de la communication moderne, un espace d’échanges et de débats. Il a le mérite d’exister dans un environ-nement peu préparé aux mutations actuelles. KAMEL BENELKADI