rapport d`activité 2014 - Sauvegarde des Yvelines
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rapport d`activité 2014 - Sauvegarde des Yvelines
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Respect, solidarité, capacité d’agir Pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie Sauvegarde de l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines 9bis, avenue Jean Jaurès - 78000 VERSAILLES Téléphone:01.39.23.19.19 - Télécopie:01.39.54.94.34 Email : [email protected] - Site internet : www.sauvegarde-yvelines.org Association reconnue d’utilité publique par décret du 23 février 1898 2 SOMMAIRE PRÉSENTATIONDEL’ASSOCIATION Carte des établissements et services ............................................................................................... Valeurs de l’association .................................................................................................................... Bureau, Conseil d’administration, Direction générale et Directions des établissements et services . page 4 page 6 page 7 RAPPORTGÉNÉRAL Rapport moral du Président .............................................................................................................. Rapport d’activité du Directeur général............................................................................................. Les personnes accueillies ................................................................................................................. Le personnel ..................................................................................................................................... La formation professionnelle ............................................................................................................. page 9 page 11 page 12 page 16 page 18 RAPPORTDESÉTABLISSEMENTSETSERVICES Siège-Direction Générale et services gérés en commun ................................................................. A.E.M.O. - Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert ................................................................... A.R.P.E. - Service d’Aide à la rencontre parent-enfant ..................................................................... Services de Prévention Spécialisée.................................................................................................. S.J.I.E./S.R.P. - Service Judiciaire d’Investigation Educative, Service de Réparation Pénale .......... Placement Familial ........................................................................................................................... Foyer Saint-Nicolas .......................................................................................................................... Maisons d’enfants «Les Marronniers» .............................................................................................. Foyer «Les Nouvelles Charmilles» ................................................................................................... S.E.P. - Service Éducatif de Proximité des «Nouvelles Charmilles» ................................................ Foyer éducatif spécialisé «La Maison» ............................................................................................. Service d’Accompagnement «La Maison» ........................................................................................ Emergence ....................................................................................................................................... S.E.P.J.—Service Educatif et Pédagogique de Jour «Emergence» ................................................. Latitudes 78 - Service d’accueil et d’accompagnement éducatif....................................................... S.S.E.S.A.D. - Service de Soins Psychologiques et d’Éducation Spécialisée à Domicile ................. C.M.P.P. - Centre Médico-Psycho-Pédagogique…………................................................................ Externat Médico-Éducatif et professionnel «Le Bel Air» ................................................................... Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique Jeanne Chevillotte ................................................. ESAT théâtre «Eurydice» ................................................................................................................. Pôle Lutte contre les exclusions ....................................................................................................... C.H.A.T. - Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire .............................................................. Cap Santé............................................................................................................ ............................ C.H.A.T. - Crèche «LesChatons» ..................................................................................................... Hôtel social «Saint-Benoît-Labre» .................................................................................................... Hôtel social du Parc .......................................................................................................................... Médianes Logement Jeunesse ......................................................................................................... BUC Ressources - École d’éducateurs et de cadres du social ......................................................... page 21 page 25 page 29 page 31 page 35 page 37 page 39 page 41 page 43 page 47 page 49 page 51 page 53 page 55 page 57 page 59 page 61 page 63 page 67 page 71 page 73 page 75 page 77 page 79 page 81 page 83 page 85 page 87 RAPPORT FINANCIER Rapportf inancier .............................................................................................................................. page 89 3 P R É S E N TAT I O N D E L’ A S S O C I AT I O N 4 Respect, solidarité, capacité d’agir... 5 … pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie PROTECTION DE L’ENFANCE Notre mission : par un accompagnement préventif ou par une prise en charge adaptée, protéger et éduquer des enfants et des adolescents en danger, en soutien aux familles en difficulté et aider les autorités compétentes dans les choix éducatifs. -1- Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) Intervention éducative, sur mandat judiciaire, auprès du jeune dans sa famille (970 jeunes et 700 familles). -2- Service d’Aide à la Rencontre Parent-Enfant (ARPE) Soutien à la parentalité en cas de séparation conflictuelle. -3- Service de Prévention Spécialisée Actions éducatives individualisées et collectives de médiation et de promotion sociale en faveur des jeunes et des familles des quartiers situés à Carrières-sous-Poissy. -4- Service judiciaire d’investigation éducative (SJIE) -5- Réparation pénale (RP) Mesures d’évaluation au service des magistrats, mesures de sanctions éducatives pour les primo-délinquants. -6- Service de Placement Familial Prise en charge de 192 enfants et adolescents accueillis chez des assistants familiaux. -7- Foyer Saint-Nicolas Accueil en internat d’enfants de 3 à 12 ans pour évaluation de leur situation sur une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois. Espace accueil parents-enfants ouvert 7 jours/7. -8- Maison d’Enfants Les Marronniers Hébergement et scolarisation de 24 enfants de 4 à 13 ans – École interne. -9- Les Nouvelles Charmilles Hébergements diversifiés, pôle pédagogique et d’insertion pour accompagner 51 adolescents et jeunes majeurs en difficultés familiales et sociales. -10- Service Educatif de Proximité (SEP) des Nouvelles Charmilles Accompagnement éducatif renforcé avec hébergement ponctuel pour répondre à la crise des adolescents sur le secteur Val-de-Seine (40 mesures). -11- La Maison Hébergement et scolarisation de 40 adolescents et jeunes majeurs. Service d’accompagnement éducatif, individualisé et soutenu, sans hébergement, pour 11 adolescents et jeunes majeurs. -12- Émergence Foyer, appartements et studios éducatifs pour 34 adolescents et jeunes majeurs. Service Éducatif et Pédagogique de Jour (SEPJ) : travail pédagogique adapté afin de permettre à 16 jeunes adolescents de renouer avec la connaissance, la rescolarisation et la socialisation. -13- Latitudes 78 Accueil et accompagnement éducatif de 18 adolescents et jeunes majeurs en hébergement diversifié, à Conflans-Sainte-Honorine. -14- Service de Soins Psychologiques et d’Éducation Spécialisée à Domicile (SSESAD) 120 enfants et adolescents autour de Rambouillet, Montigny-leBretonneux, Houdan et Centre Médico-Psycho-Pédagogique (CMPP) pour enfants et adolescents autour de Montigny-leBretonneux et Houdan. -15- Le Bel Air Insertion scolaire et professionnelle de 77 adolescents de 12 à 20 ans présentant des déficiences intellectuelles et/ou des troubles de la personnalité et du comportement. -16- Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP) Jeanne Chevillotte 54 places aux Mureaux pour des enfants de 3 à 12 ans en semiinternat, SESSAD, centre d’accueil familial spécialisé et 20 places pour adolescents en externat à Meulan. -17- ESAT – Théâtre Eurydice Insertion sociale et professionnelle de 64 personnes handicapées au travers d’une spécialisation sur les métiers du théâtre (comédiens, costumes, décors) et le service aux entreprises (culturel ou autre). LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS Notre mission : accueillir, héberger et aider des personnes en grande précarité, par l’écoute, l’hébergement et l’accompagnement social, afin de favoriser leur insertion ou leur orientation. -18- Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire (CHAT) Accueil en appartements autonomes de femmes ou hommes seuls avec enfants et couples avec enfants, 84 places. Crèche : 20 places, dont 10 pour les habitants de Carrières-sousPoissy. Cap Santé : service de consultation psychosociale. -19- L’hôtel Social Saint-Benoît-Labre CHRS, accueil en studios individuels de 44 adultes hommes ou femmes sans enfants envoyés par le 115. -20- L’hôtel Social du Parc CHRS (84 places) CHU (7 places d’urgence), accueil de femmes ou couples avec enfants envoyés par le 115. -21- MLJ CHRS (40 places), accueil sur le principe de la cohabitation de célibataires, couples sans enfant et familles monoparentales (enfants de moins de 3 ans). FORMATION Notre mission : former aux métiers du travail social et médico social et aux fonctions d’encadrement. Développer de la recherche appliquée en sciences humaines et sociales. Accompagner les changements de notre secteur. -22- BUC Ressources Formation initiale et continue des cadres (DEIS – CAFDES – CAFERUIS), éducateurs spécialisés, moniteurs-éducateurs, éducateurs de jeunes enfants, aides médico-psychologiques, assistants familiaux, auxiliaires de vie sociale, maîtresses de MEDICO-SOCIAL maison, surveillants de nuit qualifiés, mandataires (MJPM), référents Notre mission : par des approches éducatives, pédagogiques et de de sites qualifiants. Journées d’étude, service de documentation, soins, en lien avec les familles, accompagner vers la meilleure interventions sur site, projets de recherche. autonomie possible jeunes et adultes présentant des handicaps et/ ou des troubles psychiques variés. 6 Respect, solidarité et capacité d’agir sont des valeurs à travers lesquelles l’Association s’inscrit dans un projet de société plus solidaire • qui considère les personnes les plus fragiles comme des personnes à part entière, • qui prend en compte la diversité des modes de vie et appartenances culturelles, • qui recherche, in fine, une plus grande cohésion sociale. Développer la capacité de chacun à se prendre en charge contribue au « vivre ensemble » et construit aujourd’hui la société de demain. Tout près de nous, des enfants, des adolescents, des adultes traversent des moments de grandes difficultés familiales, sociales, de santé. Nous en connaissons les effets : échec Les accueillir, les accompagner, les scolaire, drogue, délinquance, isolement, exclusion ... protéger et former les professionnels dévoués à ces missions, mobilise la Sauvegarde de l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines depuis plus de 130 ans. Compétence et créativité à l’écoute des besoins émergents Association laïque, reconnue d’utilité publique, à but non lucratif, la Sauvegarde est solidement implantée sur son territoire et se met au service des réalités locales. Avec ses partenaires, elle propose des réponses destinées à sécuriser le parcours des personnes en danger, handicapées ou exclues, qui lui sont confiées. Cet accompagnement doit être une étape clé pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie. Financée par le Conseil Général des Yvelines, l’Agence Régionale de Santé, la Direction de la Cohésion Sociale, la Protection Judiciaire de la Jeunesse, des Mairies, la Caisse d’Allocations familiales, etc., la Sauvegarde des Yvelines démontre chaque jour sa capacité à monter des projets au service des besoins émergents. 7 Le Conseil d’Administration LE BUREAU Yann BEHEREC Président Ancien Directeur de département d’audit Jean-François GAUTHIER Vice-président Ingénieur, en retraite Chantal SAUVET-GOICHON Vice-présidente Directrice régionale HLM, en retraite Jean-Claude SOMMAIRE Secrétaire Administrateur civil honoraire Xavier FROMANTIN Trésorier Expert-comptable LES MEMBRES Jacques AUGUSSEAU Commissaire Général Armée de Terre (CR) Edouard BEKELYNCK Notaire, en retraite Alain BOBET DRH, en retraite Pierre-Michel CHAUDRU Ingénieur, en retraite Geneviève CHOPLIN Educatrice spécialisée, en retraite Jean DAUPHIN Responsable informatique, en retraite Marc DIEMUNSCH Avocat, en retraite Jacques GUILLARD Ingénieur, en retraite Stanislas HELDT Huissier de justice Jacques HERVIER Ingénieur, en retraite Jean-Paul LAHARIE Administrateur de biens Clotilde MAUGENDRE Magistrate Anne NEGRE Avocate Nadine RESSE Consultante, en retraite 8 DIRECTION GENERALE Philippe RATINAUD : Directeur Général - Véronique de PREVILLE : Directrice Générale Adjointe Denis GROJEAN : Secrétaire Général (—> mars 2014) - Florence DESLIAS : Directrice des Ressources Humaines Edwige GOLETTO : Chef Comptable / Depuis avril 2014 : Directrice Administrative et Financière Dorine BILBAULT : Directrice des Affaires Immobilières (depuis mai 2014) Emmanuelle RICHARD : Assistante de Direction Établissements Directeurs/Directrices Administrateurs Membres des Commissions de Suivi et d’Orientation Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) - Versailles Daniel POTTIEZ Mesdames Maugendre et Choplin, Service d’Aide à la Rencontre Parent-Enfant (ARPE) - Versailles Daniel POTTIEZ Monsieur Diemunsch Mesdames Maugendre et Choplin, Service Judiciaire d’Investigation Éducative, Réparation Pénale - Le Chesnay Corinne VASSAUX Mesdames Maugendre et Choplin Service de Prévention Spécialisée Carrières sous Poissy/Fontenay sous Bois/ Saint-Cyr l’Ecole/Trappes Daniel POTTIEZ Monsieur Gauthier et Sommaire Madame Sauvet-Goichon Emergence - Rambouillet Philippe de MULLENHEIM Messieurs Fromantin et Sommaire Foyer Saint-Nicolas - Mantes-la-Jolie Claude GUITTIN Messieurs Guillard et Diemunsch Latitudes 78 - Conflans-Sainte-Honorine Sylvie BONDOUX Messieurs Gauthier et Sommaire Service de Placement Familial Versailles Serge DOMENICHINI—> 03/2014 Martine TOPIN —> Interim entre avril et juin 2014 Depuis juin 2014 : Didier POUPPEVILLE Messieurs Diemunsch et Heldt Foyer La Maison - Buc Christine VIGEAN Messieurs Bekelynck et Bobet Madame Nègre Maison d’Enfants Les Marronniers Versailles Christine LASSUS – LALANNE Madame Sauvet-Goichon et Monsieur Heldt Foyer Les Nouvelles Charmilles Saint-Germain-en-Laye Christine COLIN Messieurs Gauthier, Sommaire et Dauphin C. P. P. I. Le Bel Air - Le Chesnay Marie-Claire LEFER Messieurs Augusseau et Heldt et Madame Nègre ESAT– Théâtre Eurydice - Plaisir Richard LETEURTRE Mesdames Sauvet-Goichon et Resse Monsieur Beherec ITEP « Jeanne Chevillotte » - Les Mureaux Claude GUITTIN Messieurs Laharie et Guillard SSESAD/CMPP - Montigny-le-Bretonneux Anne REBELLER Mesdames Choplin et Aragou Monsieur Heldt PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire (CHAT) Carrières/Poissy Hôtel Social Saint-Benoît Labre - Poissy Bruno ROMANETTO Madame Sauvet-Goichon Messieurs Gauthier, Hervier, Laharie et Dauphin Hôtel Social du Parc - Carrières/Poissy MLJ BUC Ressources - Buc Michel HOCHART Mesdames Sauvet-Goichon et Nègre Monsieur Beherec 9 Le rapport moral du Président Le monde de fortes contraintes dans lequel nous vivons doit d'autant plus nous inciter à utiliser notre liberté et en particulier celle d'agir : là où certains peuvent penser que ces contraintes justifient un certain immobilisme, une certaine frilosité, nous pensons au contraire qu'elles constituent une raison supplémentaire, voire une opportunité pour faire évoluer notre manière d'appréhender nos missions et de les réaliser. C'est souvent dans ces situations difficiles qu'émergent des idées nouvelles qui permettent d'explorer des solutions innovantes, sources de dynamisme et de créativité pour notre Association et d'espoir pour nos usagers. A ce sujet je souhaiterais rappeler la phrase de Jean-Paul Sartre : « l'être libre est celui qui peut réaliser ses projets ». C'est pour notre Association le choix que nous avons fait. Cette liberté revendiquée ne méconnait pas les contraintes, bien au contraire et se donne les moyens de les identifier de manière aussi précise que possible pour agir en conséquence. Entre conviction et responsabilité, utopie et réalisme, l'avancée et la réalisation de notre projet construisent le cadre de nos actions de demain. Cette volonté de liberté pour nous-même, association, nous la considérons comme vitale pour chacune des personnes que nous accompagnons ; c’est la capacité d’agir que notre projet associatif propose comme manière de penser le rapport des personnes au monde qui les entoure. L’année 2014 aura été une nouvelle étape vers la réalisation de notre projet. « le chemin est long du projet à la chose » écrivait Molière ; cela dépend de la volonté de tous et de chacun. Continuons à oser ensemble! Soyez tous remerciés d'y prendre votre part. Yann BEHEREC Président 10 Le rapport d’activité du Directeur Général Le rapport d’activité est présenté, comme l’année précédente, en référence aux orientations 2011/2016 du projet associatif ; il décrit leur niveau de réalisation pour l’année 2014. 1. Adapter l’organisation associative au service du parcours des personnes et à l’inscription territoriale de nos actions. Une nouvelle étape de la démarche projet : Les expérimentations engagées en 2013 ont pris fin en juin 2014. Ce travail de mise à l’épreuve de nos axes de formalisation de coopération, d’inscription territoriale des actions et de développement de projet, il en ressort : Le groupement de l’ITEP Jeanne Chevillotte et du foyer Saint Nicolas afin d’institutionnaliser les coopérations entre un établissement médico-social et une MECS concernant des enfants présentant des problématiques complémentaires de services et de protection. La mise en perspective d’un dispositif assurant la continuité de l’intervention pour des grands adolescents et jeunes majeurs sortant du dispositif ASE. Un projet articulant nos MECS concernées par cette population et notre Pôle lutte contre les exclusions, a été présenté aux services du Conseil général et à la Direction de la Cohésion Sociale. Le projet CYRED (Centre Yvelinois de Ressources, d’Evaluation et de Diagnostic) a été présenté et donné à la Direction Territoriale de l’ARS. Le personnel administratif poursuit ses réflexions sur la caractérisation de ses différentes fonctions, en lien avec la transversalité du projet et des actions. En juin, nous avons répondu favorablement à une sollicitation du Conseil général concernant les situations TAGA (mineurs incasables suivis à l’hôtel). Cela a été pour notre Association, l’occasion de réaliser pour une vingtaine de situations, la mise en œuvre de son projet de transversalité des actions. L’ensemble des établissements et services, tous champs confondus, se sont mobilisés pour élaborer des réponses adaptées à chaque situation. A cet égard, je tiens à remercier les équipes et les Directions pour la réactivité , la compétence, la créativité dont ils ont fait preuve. Cette expérience conforte le bien fondé de notre projet. Elle pourrait refonder les formes d’intervention sociales et médico-sociales d’une nouvelle politique départementale ; c’est dans ce sens que notre Association échange régulièrement avec nos financeurs. Une modification de la dirigeance : Bureau/CA/ Direction générale/Conseil des Directeurs Installation du conseil des Directeurs comme instance de pilotage de l’ensemble des projets, sous la responsabilité de la Direction générale : la transversalité se gère à ce niveau. Ce pilotage s’appuie sur deux commissions : Evolution des organisations et des formes de Direction, Ressources humaines. Ce travail, auquel seront associés, l’ensemble des cadres, adjoints et chefs de service, est lui-même restitué dans le cadre du bureau et du Conseil d’administration, qui en retour formulent leurs attentes. Cette dynamique doit permettre que l’ensemble des instances de l’Association soit intégré dans la réalisation du projet. Cette démarche doit s’appuyer également sur les IRP (CE/ CHSCT), les réflexions entreprises sur les questions de prévention des risques psycho-sociaux participeront à ce mouvement. Les rencontres avec les décideurs publics Notre projet s’accompagne, depuis le début de son élaboration, de la construction de liens étroits avec nos finances. La nature et les changements que contient ce projet ne peuvent se concrétiser sans leur accord. Cette année a été marqué, dans la poursuite de notre démarche, de nombreuses rencontres avec l’ensemble des décideurs publics concernés par les actions de notre Association. Ces rencontres permettent de manière régulière de : Actualiser la réalisation du projet, Entendre les attentes et les remarques formulées par ceux qui financent nos actions et les utilisent, Faire part de nos observations de témoins/experts, Modifier des éléments de notre fonctionnement pour les adapter aux orientations liées à la transversalité des actions. C’est dans ce sens que nous avons engagé avec le Conseil général, l’ARS et la Direction de la Cohésion Sociale, l’élaboration en 2015 de CPOM afin de permettre le financement global de nos actions. Evoquer de nouveaux projets L’inter associatif De la même manière que nous nous engageons dans un travail de lien avec les décideurs publics, nous avons maintenu notre participation aux inter-associatifs constitués dans le domaine de la Protection de l’Enfance, du secteur du handicap et de la lutte contre les exclusions. Nous avons conforté des liens d’échange avec l’ADSEA 77. 2. Inscrire l’Association dans le développement de projet, pour répondre aux besoins du département en matière d’action sociale. L’Association a répondu à l’appel à projet concernant des places pour enfants et adolescents autistes. Ce projet comporte un volet commun avec l’APAJH78 et Handy Val de Seine, il concerne la formation des professionnels. A ce jour, notre Président n’a toujours pas de réponse du Maire de Poissy quant à son accord ou pas, de 11 signer la Convention nous permettant de mettre en place des actions de Prévention spécialisée sur sa commune. Nous rappelons que notre Association a été retenue par le Conseil général pour assurer cette mission et ce en 2013. Le projet CYRED devrait faire partie de la négociation du CPOM qui sera engagée avec l’ARS. Trois projets feront partie également de négociations CPOM avec le Conseil général : Visites médiatisées sur le secteur Versailles Ville Nouvelle (AEMO/les Marronniers). MAIDOM : mesures d’AEMO renforcées pour les mamans seules avec des enfants en bas âge. Cette nouvelle mesure pourrait s’intégrer à titre expérimental à un dispositif petite enfance, sur le sud du département et sur le secteur des Mureaux. Une rencontre avec le Procureur de la République est prévue afin d’évoquer les besoins de la juridiction de mineurs, en matière pénale et civile. 3. Soutenir, lorsque cela est possible, les Associations qui le demandent Nous avons signé le 1er juillet 2014, le traité de fusion par absorption de l’Association Médianes. Les salariés de cette association sont aujourd’hui des salariés Sauvegarde. Les missions de Prévention spécialisée sur Trappes et Saint Cyr l’Ecole, le CHRS Médianes Logement Jeunes sont parties intégrantes des activités de la Sauvegarde et rattachées comme telles, à notre Service de Prévention spécialisée et notre Pôle lutte contre les Exclusions. Une démarche identique devrait se formaliser fin 2015 avec l’Association Accueillir. Cette démarche participe du développement de l’Association et du renforcement de ses activités sur certains territoires (Ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines). Elle a également participé de l’augmentation pour 2014 de son activité. 4. Une recomposition de l’équipe des cadres de Direction Pour la Direction générale : Suite au départ de Denis Grojean (Secrétaire général), l’organisation de la Direction générale a été modifiée : Edwige Goletto, anciennement Chef comptable de l’Association, est devenue DAF le 1er avril 2014. Dorine Bilbault, Directrice des Affaires Immobilières, a pris ses fonctions en mai 2014. Pour les Directeurs : Départ de Gil Augis (ITEP Jeanne Chevillotte) : Monsieur Claude Guittin assure la Direction commune de l’ITEP et du Foyer Saint-Nicolas. Départ de Serge Domenichini (Placement Familial) remplacé par Monsieur Didier Pouppeville. De nouveaux cadres intègrent donc la dynamique nouvelle lancée cette année. Nous devons être vigilants, dans l’ensemble de ce mouvement, à garder en partie notre culture professionnelle et à créer les conditions, avec l’arrivée de ces nouveaux cadres, de soutien aux nouvelles orientations. 5. Perspectives 2015 L’année 2015 présentera évidemment une nouvelle étape de la mise en œuvre de notre projet. Celle-ci concernera la dimension organisationnelle de ce projet. Qu’en sera-t-il d’une nouvelle organisation qui permette, de formaliser les coopérations, de les inscrire territorialement et de développer des projets, au service des personnes confiées et plus largement des besoins repérés sur un territoire. Fort heureusement la page n’est pas totalement blanche : L’articulation de différentes réponses organisées institutionnellement pour répondre aux besoins d’une personne, montre le bien fondé de notre démarche au travers de nos multiples expérimentations. L’engagement du rapprochement sous une même direction de deux établissements (ITEP/Foyer Saint-Nicolas) Cette démarche de rapprochement se renouvellera au départ de la directrice du foyer La Maison, à Buc, en juillet 2015. Cet établissement sera dirigé conjointement avec les Marronniers. Deux établissements, les Nouvelles Charmilles et Latitudes 78 expérimentent depuis deux ans maintenant un modèle de co-direction. Le départ du Directeur d’Emergence dans le premier trimestre 2015, nous amène également à prévoir un remplacement, au périmètre plus large, intégrant les projets de développement sur le Sud Yvelines. L’ensemble de ces démarches doivent nous fournir les éléments qui dessineront ce que sera l’organisation à venir de la Sauvegarde. Ce projet de changement de l’organisation n’a de sens que si il soutient une finalité d’utilité sociale. L’évaluation externe menée cette année met en avant les avancées et les progrès à réaliser concernant la prise en compte des « usagers » (versus loi 2002-2), des personnes que nous accompagnons dans la dynamique de nos projets. Mobiliser la capacité d’agir des personnes là où elles sont, dans le respect de leur absolue dignité, pour en faire des citoyens à part entière, voilà la finalité à ne pas oublier. Je sais pouvoir compter sur chacune et chacun d’entre vous pour réaliser ce projet. Je vous remercie pour votre intelligence, votre engagement, votre professionnalisme. Que ce soit le cœur de métier ou les personnes qui assurent le fonctionnement de notre Association, Soyez remerciés. 12 Les personnes accueillies Eléments statistiques Nombre de personnes accueillies par pôles : 2013 2014 Pôle Protection de l’enfance 3430 3569 Pôle Médico– social 935 990 Pôle Lutte contre les exclusions 333 412 Total 4698 4971 PÔLE PROTECTION DE L’ENFANCE 78 Année Nb usagers reçus Sollicitations Admissions Sorties Durée de Tranches séjour d’âges Nature juridique du placement Direct AEMO ARPE 2014 1784 178 628 670 2013 1881 164 769 744 % -5.15% 8.5% -18.33 -9.9% 2014 498 341 325 336 -1 mois à + 5 ans 1628 0 à 19 ans 1718 -5.2% - de 1 mois à 1 an SJIE Réparation Pénale 0 à 19 ans 0 à 19 ans - de 1 mois à 1 an 2013 491 392 359 338 % 1.42% -13% -9.5% -0.6% 2014 101 92 91 70 - de 1 mois à 1 an 2013 84 131 79 75 1 mois à 1 an % 20.2% -29.7% 15.2% -6.7% 10 à 19 ans Ase Délinquants Jeunes Majeurs PJM CAFS 13 Protection de l’Enfance (suite) 78 Nb Sollici- AdmisAnnée usagers tations sions reçus 2014 Hébergement réponses séquentielles * Observation Accueil d’urgence ** Prévention Spécialisée 624 1064 197 Sorties Durée de séjour Tranche d’âge 249 - de 1 mois à + de 5 ans Nature juridique du placement Direct ASE 79 321 Délinquants Jeunes Majeurs PJM CAFS / / 202 De 0 à 24 ans 2013 587 1161 210 225 75 301 / / 211 % 6.3% -8.35% -6.2% 10.6% 5.3% 6.64% / / -4.3% 2014 200 281 121 117 5 183 1 102 - de 1 mois à + de 5 ans De 0 à 19 ans 2013 205 295 120 131 % -2.4% -4.7% 0.8% -10.7% 2014 362 / 25 26 / De 11 à 34 ans 2013 182 / 50 73 / De 11 à 29 ans % -25.3% / -50% -64.4% +500% 79.4% *Concernent les établissements Emergence (Int /SEPJ), Latitudes 78, La Maison (Internat et Service d’accompagnement), Les Marronniers, Les Nouvelles Charmilles et le SEP, le Placement Familial (classique et adolescents) ** Concernent les établissements Foyer Saint-Nicolas Accueil Observation, accueil d’urgence et APE, le SAU des Nouvelles Charmilles, l’Accueil Observation Petite Enfance et adolescents du Placement Familial 14 PÔLE MÉDICO - SOCIAL Yvelines Année Personnes Solliciaccueillies tations AdmisSorties sions Durée de séjour en moyenne Tranche d’âge Nature de la décision CDAPH CDAPH Enfants Adultes SSESAD C.M.P.P. ITEP Jeanne Chevillotte EMP Bel Air ESAT Eurydice 2014 152 77 32 31 De 1 mois à + de 5 ans 2013 151 56 18 30 - de 1 mois à + de 5 ans % 0.6% 37.5% 77.8% 3.3% 2014 598 164 44 59 2013 547 191 137 176 % 9.32% 2014 77 37 19 22 2013 80 66 21 22 % -3.75% -43.9% -9.5% 0% 2014 101 58 21 23 2013 97 58 15 17 % 4.1% 0% 40% 35.3% 2014 62 69 4 2 -14.14% -67.9% 152 5 à 24 ans 100 52% De 1 mois à + de 5 ans 0 à 24 ans 66.48% 2013 60 60 1 2 % 3.3% 15% 400% 0% De 1 mois à + de 5 ans 77 5 à 19 ans 80 -3.75% - de 1 mois à + de 5 ans 7 à 19 ans 101 11 à 24 ans 97 4.1% + de 5 ans 62 20 à + 40 ans 60 3.3% 15 PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS Personnes Sollicitations Admissions accueillies Yvelines Année Accueil et hébergement d’urgence (1) 2014 189 / 46 51 2013 197 / 64 56 % -4.06% / -21.1% -8.9% 2014 223 / 100 101 - de 1 mois à 3 ans 2013 136 / 59 66 - de 1 mois à 3 ans % 64% / 69.5% 53% Hébergement et réinsertion sociale CHAT + MLJ Sorties Durée de séjour Tranche d’âge - de 1 mois à + 5 ans De 0 à + de 40 ans 1) Chat Urgence - Hôtel Social Saint-Benoît-Labre - Hôtel Social du Parc L’activité 2014, en augmentation sensible (+273 personnes accueillies) est essentiellement dû aux effets de l’absorption de l’Association Médianes (impact Prévention spécialisée et Hébergement et insertion sociale). 16 Le Personnel Une augmentation des effectifs qui se confirme La tendance d’augmentation des effectifs amorcée il y a deux ans se confirme (+ 3.83% par rapport à 2013) Evolution effectif total & effectif moyen 820 815 810 805 800 795 790 785 780 775 770 765 760 755 750 745 740 735 730 725 720 715 710 Effectif total Effectif moyen 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 La répartition entre les hommes et les femmes est régulière d’une année sur l’autre, les femmes représentent en moyenne 73 % des salariés. Nous retrouvons approximativement le même rapport dans toutes les catégories professionnelles, à l’exception du personnel administratif (89%) et des assistantes familiales (92%), catégories professionnelles encore très féminisées. L’âge moyen pour 2014 est de 45 ans depuis maintenant au moins 2006, même si nous constatons un vieillissement progressif de la population salariale. La tranche d'âge 36-55 augmente de 4% tandis que la tranche d'âge des + de 55 ans augmente, elle, de 7% . La classe d'âge des plus de 55 ans représente 25.84 % de l'effectif en moyenne ; tendance particulièrement notable chez les cadres hiérarchiques (39%) ainsi que pour les assistants familiaux (56%), ce qui nécessite d'anticiper au mieux les futurs départs à la retraite dans ces catégories professionnelles, ainsi que d’organiser la transmission de savoir sur leurs compétences-clefs. L’ancienneté inférieure à 5 ans est toujours prédominante en particulier chez les « éducatifs » dont 49% ont moins de 5 ans d’ancienneté. 69 % de l’effectif a une ancienneté inférieure à 10 ans. Ce constat, nous oblige à nous intéresser aux moyens de transmettre, de « porter » le projet associatif et de développer le sentiment d’appartenance non seulement à l’établissement de rattachement, mais aussi d’une manière plus large à l’Association. L’effectif du personnel éducatif reste stable, avec toujours un excellent niveau de qualification (94 % de diplômés dans cette catégorie professionnelle). Calculé hors CDD, le turn-over est de 15% en 2014, marquant une légère augmentation, un peu supérieure au taux de 12% constaté dans l’Economie Sociale et Solidaire en 2013. les embauches CDI sont effectivement très stables : + 1.45% par rapport à 2013 (70 en 2014 contre 69 en 2013). alors que les départs CDI sont en hausse par rapport à 2013, 86 contre 73 (+ 17.81%). Le nombre de CDD augmente (312 en 2014 ; 266 en 2013), sachant que le recours aux CDD concerne encore essentiellement des remplacements de personnel absent (maladie, congés annuels ou autres)...même si nous commençons à voir poindre des motifs pour « surcroît de travail » ou « missions particulières ». 30.00% 25.00% 20.00% Turn-Over 15.00% 10.00% 2005 2007 2009 2011 2013 17 Une attention particulière portée aux conditions de travail Nous constatons une stabilité du nombre d’accidents du travail (52 en 2014 contre 53 en 2013), même si leur nombre reste bien entendu toujours trop important. Par contre, le nombre de journées d’absence liée à la maladie a fortement augmenté (+17.66%), sans corrélation apparente avec l’augmentation de l’effectif moyen (+3.52%). NOMBRE DE JOURNEES D'ABSENCE 14000 12000 11945 10608 10000 10602 7661 8000 7579 7130 6278 6000 4000 2591 2130 2844 2000 0 Maladie 06 10152 9548 2938 Accident 07 du Travail08 Maternité09 3420 2870 10 2210 11 12 2935 2138 13 14 Par ailleurs, 24.16 % des salariés ont un contrat à temps partiel, ce qui est une caractéristique du secteur. Les métiers les plus concernés par le travail à temps partiel sont les cadres fonctionnels (psychologues en particulier), les salariés du secteur paramédical, ainsi que la plupart des surveillants de nuit. Le nombre de salariés reconnus travailleurs handicapés continue d’augmenter progressivement (29 en 2014 contre 27 en 2013). Au-delà du seul intérêt qu’elle peut y trouver en tant qu’employeur (en se rapprochant de son obligation légale en la matière, soit théoriquement 6% de son effectif), l’Association rappelle qu’obtenir le statut de « travailleur handicapé » permet également au salarié lui-même de bénéficier de mesures pouvant contribuer à sécuriser son parcours professionnel, tout en restant reconnu pour ses compétences, et non pour son handicap : aménagement de poste, adaptation des formations au handicap, bilan de compétences spécifique, accompagnement reconversion professionnelle, etc. Quelques éléments de valorisation Le rapport entre les 10 rémunérations les plus élevées (hors indemnité de retraite, paiement de congés dus à des obligations de service, paiement de congés dus au départ, paiement des CET) et les 10 plus faibles est de 3.52. La rémunération moyenne en 2014 est de 2 217 € au lieu de 2 163 € en 2013, soit une augmentation de 3.52%. En 2014, 34 salariés ont été concernés par une mobilité professionnelle : Indicateur de la dynamique 12 salariés ont souhaité bouger d’un promotionnelle établissement à un autre (mutations) 29 22 salariés sont passés dans une catégorie 19 professionnelle supérieure (promotions). 9 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Un dialogue social constructif L’ensemble des instances du personnel a fonctionné normalement en 2014 : Plus de 140 réunions animées par les directions d’établissement pour l’ensemble des 33 délégués du personnel (titulaires et suppléants) sur les 12 établissements qui en sont dotés 16 réunions plénières du comité d’établissement, dont 4 extraordinaires (fusion-absorption MEDIANES et cabinet CE) 10 réunions plénières du CHSCT, dont 4 extraordinaires (MEDIANES et risques-psycho-sociaux) Les 6 membres du CHSCT, par binôme, ont organisé conjointement avec les directions concernées 4 visites dans 3 établissements (Nouvelles Charmilles, ESAT, Emergence). D’autres visites plus « impromptues », ainsi que des rendez-vous individuels ont également pu être effectués au gré des sollicitations de salariés ou d’incidents particuliers. 9 réunions avec les organisations syndicales ont permis d’aboutir notamment à la signature de 3 nouveaux accords d’entreprise portant sur les thématiques suivantes : égalité professionnelle le 12 février (CFDT), transferts le 18 juin (CGT-CFDT) et contrat génération le 22 octobre (CGT-CFDT). 18 La formation professionnelle ORIENTATIONS ASSOCIATIVES 2014 Mise en œuvre de la loi du 4 mai 2004, concernant la formation professionnelle tout au long de la vie, et, singulièrement, de l’accord d’entreprise agréé le 23 février 2006. Pour 2013 : - 163 entretiens professionnels ont été réalisés, dont 33 entretiens de 2ème partie de carrière et 6 entretiens de retour congé Maternité. - 89 demandes de DIF, dont 4 annulées. En ce qui concerne les besoins de formation pour l’Association : - Formation visant à l’adaptation des évolutions législatives et réglementaires et à leur traduction technique (évolution des logiciels existants, acquisition de nouveaux logiciels, etc.) ; - Renouvellement de la réserve DIF, intégrant une augmentation des demandes ; - Renouvellement de la réserve pour congrès et colloques. Pour 2014, les priorités retenues sont les suivantes : 1. En ce qui concerne les actions relevant du plan de formation a. Les actions d’adaptation au poste de travail, c’est-à-dire les actions de formation qui visent l’acquisition de savoir-faire requis pour le poste de travail du salarié. b. Les actions liées à l’évolution des emplois ou au maintien dans l’emploi, c’est-à-dire des actions de formation qui visent l’acquisition de savoir-faire requis dans l’emploi du salarié. Ces actions peuvent être individuelles ou collectives. 2. En ce qui concerne les actions relevant du DIF a. Les actions de formation pouvant être demandées dans le cadre du DIF sont celles éligibles au titre de l’accord de branche : - actions de formation ayant pour objet de permettre d’acquérir une qualification plus élevée inscrite au RNCP (Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles : www.cncp.gouv.fr) ; - actions de première qualification professionnelle inscrite au RNCP ; - actions de formation qualifiante professionnelle d’un niveau supérieur dont la certification figure sur la liste de la CPNE (Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi). b. Les autres formations également éligibles au titre du DIF : - actions d’alphabétisation, - actions de formation visant à l’acquisition de techniques et compétences spécifiques s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercée, - actions de perfectionnement aux langues étrangères, s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercée. 3. Etude pour chaque demande de formation du meilleur montage juridique et budgétaire possible - Action du plan - Action du plan + période de professionnalisation - Action du plan + période de professionnalisation + DIF - Action du plan + DIF - Etc... 19 PLAN DE FORMATION (partie financière) Le montant affecté au Prévisionnel/Plan de Formation (PPF) correspond à 1,60 % de la masse salariale, soit 350 832,44 € dont il faut déduire 25 654,62 € affectés au F.P.S.P.P. - Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (10% de 0,90% de la masse salariale) et 20% affectés à la mutualisation d’UNIFAF. Le montant affecté au titre de la Professionnalisation correspond à 0,50% de la masse salariale, soit 109 632,14 € versés à UNIFAF. Le montant affecté au Congé Individuel de Formation (CIF) correspond à 0,20% de la masse salariale, soit 43 854,05 € et 1% de la masse salariale des salariés en contrat à durée déterminée, soit 8 541,93 €. Nombre de stages individuels Nombre de stages collectifs Formations liées à l'intervention socio-éducative 33 6 Formations liées à l'activité thérapeutique 14 2 Formations liées à l'activité éducative 29 1 Disciplines universitaires (sociologie, psychologie…) 19 0 Formations à l'exercice des fonctions de cadres 3 4 Informatique - Bureautique 8 6 Gestion - Comptabilité 7 1 Maintenance - Services Généraux 8 1 Bilan de Compétences / VAE 1 0 Formation Assistants familiaux 16 1 Divers (Alphabétisation - Auto-Ecole - Secourisme) 4 11 142 33 Type de formation TOTAL Dispositifs de Formation Nombre de salariés BFA (Budget Formation Adhérent) - Formations individuelles - Formations collectives Période de professionnalisation 142 489 - Master 2 - DEIS - CAFERUIS - Maîtresse de Maison 1 2 5 2 1 CIF CVAE CBC 3 1 1 Contrat d’apprentissage - Educateurs spécialisés - Agent administratif - Cuisinier Actions Prioritaires Régionales organisées par UNIFAF 7 2 1 13 20 21 Siège - Direction Générale et services gérés en commun Directeur Général : Philippe RATINAUD Directrice Générale Adjointe : Véronique de PREVILLE - Secrétaire Général : Denis GROJEAN -> 03/2014 Directrice Ressources Humaines : Florence DESLIAS Chef Comptable : Edwige GOLETTO ->03/2014 (DAF depuis le 1er avril 2014) Directrice Affaires Immobilières : Dorine BILBAULT (depuis le 12 mai 2014) 9 bis, avenue Jean Jaurès 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.23.19.19 / Fax : 01.39.54.94.34 [email protected] 1. Le Siège de l’Association est le lieu de la vie politique de l’Association, c’est à cet endroit que se déroule l’activité de toutes les instances qui l’organisent (bureau, conseil d’administration, commissions …). Fonctionnement de la vie associative Les mandats de six administrateurs ont été renouvelés au cours de l’assemblée générale du 5 juin : Yann BEHEREC, X. FROMANTIN, J. GUILLARD, S. HELDT, J.C. SOMMAIRE et P.M. CHAUDRU. Le conseil d’administration du 19 juin a procédé à la réélection de son bureau pour une durée de deux ans : président, Yann BEHEREC - vice-présidents, Jean-François GAUTHIER, Chantal SAUVET-GOICHON - secrétaire, Jean-Claude SOMMAIRE – trésorier, Xavier FROMANTIN. Les réunions statutaires ont été réparties en 2014 de la façon suivante : trois assemblées générales ordinaires (dont une permettant l’approbation de la fusion par absorption de l’Association Médianes), six conseils d’administration, dix réunions de bureau. Ces réunions permettent de définir la politique de l’Association dans différents domaines et de prendre toutes décisions concernant : les aspects financiers et budgétaires, la politique patrimoniale, les relations avec les financeurs, les relations avec les autres associations, la démarche de réorganisation, la politique de communication… Deux « samedis des administrateurs » ont été consacrés : l’un au fonctionnement des Commissions de suivi et d’orientation ; l’autre à la présentation des orientations 2015 de l’Association avec, entre autre, une présentation des enjeux actuels de notre secteur d’activité, réalisée par une intervenante de l’URIOPSS. La commission « Patrimoine » : Compte tenu de l’importance des dossiers immobiliers et patrimoniaux, la commission du Patrimoine a traité : Le projet de construction du bâtiment d’enseignement pour BUC Ressources ; La finalisation de la construction de l’internat de l’ITEP Jeanne Chevillotte ; La poursuite du projet de relocalisation de l’Hôtel Social du Parc ; Le dossier de l’IME du Bel Air ; Le dossier de la crèche du CHAT. La commission des « Finances » présentation des BP ainsi que les CA. a préparé la Les commissions de suivi et d’orientation des établissements et services regroupant des administrateurs désignés, les responsables des structures et des membres de la DG se sont réunies régulièrement. Elles sont un lieu d’échanges entre les professionnels et les administrateurs permettant à ces derniers de pouvoir suivre au plus près l’établissement ou le service. 2. La direction générale assure l’exécutif des instances politiques, elle est chargée d’assurer la cohérence de la mise en œuvre et de l’évolution du projet associatif, en interne comme en externe. En interne L’équipe de direction générale se réunit une fois par semaine. 22 Un conseil des directeurs s’est tenu tous les mois (à l’exception des mois de juillet et août). Cette année, la journée des cadres hiérarchiques a été consacrée aux effets des expérimentations et de la démarche d’accompagnement des cadres. Le séminaire des Directeurs a permis une réflexion sur le soutien aux projets émergents et plus largement sur le fonctionnement du Conseil des Directeurs. Dans ce cadre, plusieurs commissions ont été mises en place : Commission « Evolution des organisations » destinée à penser des organisations prenant en compte l’évolution des différents projets territoriaux. Commission « Evolution de la fonction de Direction » issue du groupe d’expérimentation « Diriger sur un mode coopératif » qui travaille sur les différents modes de direction. Fusion de ces 2 commissions à partir de décembre 2014. Commission « Ressources Humaines » dont la réflexion s’articule autour des périmètres des différentes fonctions. Commission « Sortants du dispositif protection de l’enfance » qui étudie des dossiers de jeunes en fin de prise en charge. La lettre d’information aux salariés de la Sauvegarde des Yvelines, « Actualités associatives », a fait l’objet de quatre numéros en 2014. Cette lettre est l’occasion de présenter dans chaque numéro un établissement ou un service en particulier et/ou un métier spécifique. Une rubrique sur les orientations associatives, une autre sur les initiatives transversales se retrouvent régulièrement dans les numéros de cette lettre d’information. Rencontres régulières avec l’ensemble de nos financeurs. Consolidation des liens inter-associatifs (Protection de l’Enfance et Médico-social). Instances Représentatives du Personnel 12 réunions ordinaires du Comité d'Entreprise se sont tenues en 2014. Parmi les sujets abordés : points d'étape sur la démarche projet de réorganisation de l'Association commission formation (renouvellement des membres) exercice des mandats : frais de déplacements et question portant sur la mutualisation budgétaire des heures de délégation générées par les mandats associatifs (CE, CHSCT) bilan financier CE présentation du budget 2014 de l'Association accord d'entreprise sur l'égalité professionnelle Hommes/ Femmes (Avis consultatif) Points d'information sur un certain nombre de structures : Cap Santé (retour sur la rencontre avec l'A.R.S) ; Emergence (renouvellement de son habilitation du SEPJ de Emergence) ; Les Nouvelles Charmilles (analyse d'un cabinet extérieur/organisation comptable) ; Foyer Saint Nicolas et ITEP Jeanne Chevillotte (organisation de la direction commune) ; Placement familial (recrutement du nouveau directeur) ; siège (présentation nouvelle organisation) transferts des établissements (avis consultatif) bilan social (avis consultatif) bilan logement (avis consultatif) formation continue : bilan 2013, orientations 2015, plan de formation 2014 (avis consultatif) accueil de travailleurs handicapés dans l'Association et accidentés du travail (avis consultatif) points mutuelle CCMO Par ailleurs, 3 réunions extraordinaires ont été organisées concernant la fusion-absorption MEDIANES, et 1 pour la restitution du cabinet d'expertise mandaté par le CE sur l'analyse des comptes 2012. 6 réunions ordinaires du CHSCT se sont tenues en 2014. Parmi les sujets abordés : Restitutions des visites d’établissements et lien avec les DUER Points de vigilance santé & sécurité sur certaines structures (ex: désamiantage La Maison, RPS Hôtel Social du Parc, conditions de déménagement AEMO…) Alertes sur certaines situations individuelles difficiles Réflexion concernant la démarche associative sur les RPS Par ailleurs, 3 réunions extraordinaires ont été organisées concernant la fusion-absorption MEDIANES, et 1 concernant la politique RPS En externe Les services gérés en commun sont chargés d’assurer et de contrôler les grandes fonctions supports de l’organisation associative au service des projets d’établissements et de services (RH – gestion – comptabilité - patrimoine - informatique - achats groupés ). Service Ressources Humaines Quelques indicateurs reflétant l’activité 2014 : réalisation de 800 paies/mois (35 déclarations mensuelles, administratif des dossiers maladie sur toute l’Association) 465 contrats de travail et avenants gestion du plan formation (d’environ 250k€) Accompagnement de 8 établissements sur le logiciel de gestion des temps OCTIME préparation des réunions IRP (CE, CHSCT, NAO) suivi du disciplinaire et dossiers contentieux en cours, préparation des groupe II pour la campagne budgétaire 2015, Réalisation des bilans social et CHSCT 2014 Les principales réalisations particulières du service RH sur 2014 ont été les suivantes : 23 PAIE & ADMINISTRATION DU PERSONNEL Intégration administrative des salariés MEDIANES (01/07/2014) Recrutement nouvelle gestionnaire Paie et préparation changement Responsable paie (service RH) Préparation au passage en DSN (Déclaration Sociale Nominative) sur 2015 CONDITIONS DE TRAVAIL Préparation démarche RPS associative et accompagnement de quelques établissements sollicités par la DIRECCTE Études organisationnelles ponctuelles Un comité de pilotage portant sur les Risques-PsychoSociaux (RPS), composé de cadres de direction (DGA, DRH, directrice en charge de l’évaluation interne, chefs de service…) et de représentants du personnel (membres du CHSCT et délégués du personnel), se sont réunis fin novembre afin d’étudier les modalités de diffusion d’une démarche de prévention RPS sur l’ensemble de l’Association. ETUDES JURIDIQUES Préparation future fusion-absorption ACCUEILLIR (2016) Appropriation et déclinaison loi réforme portant sur la formation d’août 2014 pour le plan formation 2015 (DIF -> CPF, notamment). Révision contrat collectif mutuelle non obligatoire CCMO pour 2015 et préparation du dossier mutuelle obligatoire pour 2016. Organisation de 3 élections partielles : St Nicolas, Buc et ITEP JC et 1 désignation partielle CHSCT. Préparation des 3 accords signés en 2014 : EGALITE PROFESSIONNELLE, TRANSFERTS (avec un avenant sur 2015) et CONTRAT GENERATION. Préparation technique de toutes les réunions CE et CHSCT. 38 38 20 208 570 5 149 3 Service ervice administratif et financier budgets comptes Administratifs demandes de subventions lignes comptables factures de séjour interventions de suppléance auprès des structures Résultats comptables 2014 (voir le rapport de gestion détaillé) Le compte administratif 2014 présente un résultat budgétaire positif de 96 891.98€. L’abattement sur les salaires de l’ASEAY 78 est passé de 6000€ à 20 000€, la totalité émarge sur le siège. L’intégration de Médianes au 01.07.2014 permet également de percevoir un abattement supplémentaire de 20 000€ constaté en produits exceptionnels. D’autre part les produits financiers de Médianes ont également été « rapatriés » sur le siège, la trésorerie étant globalisée y compris pour l’absorbée. Le groupe 1 (72 562€) a peu évolué sur les 3 dernières années. Le groupe 2 (1 202 174€) est stable par rapport à 2013 (départ en retraite également en 2013) mais les éléments suivants sont à noter : Création d’un poste de Directrice des Affaires Immobilières Indemnités de départ à la retraite du secrétaire général Nomination de la chef comptable au poste de Directrice Administrative et Financière Le groupe 3 (329 036€) augmente en raison de la cession des CET, de la neutralisation des fonds dédiés liée à la fusion avec l’Association Médianes, de l’impôt sur les sociétés dû aux intérêts financiers. Le service comptabilité/gestion a travaillé sur les dossiers suivants : Changement d’organigramme suite à la nomination de la Chef comptable en Directrice Administrative et Financière. Redéfinition des fiches de fonctions des 6 collaborateurs du service Absorption de l’association Médianes avec les tables de correspondances afin de pouvoir reprendre la comptabilité des 3 structures. Intégration à la commission DAF de l’Uriopss Création et suivi de nouveaux tableaux de bord consolidés des budgets pour approcher un contrôle de gestion social Rencontre avec les principaux financeurs pour évoquer et mettre en place les CPOM. Une commission « financements globaux » a été créée pour mettre en œuvre ces CPOM Mise en place d’un Copil afin de pouvoir basculer sur le nouveau logiciel Alfa Cegi au 01.01.2016 Recrutement de 3 comptables Rupture conventionnelle avec 1 comptable 1er liasse fiscale avec sectorisation des activités dites lucratives pour Buc Ressources Création d’une SCI pour la construction d’un bâtiment d’enseignement pour Buc Ressources Procédure sur la mise en place d’une double signature 24 25 Service d’Action Educative en Milieu Ouvert (A.E.M.O.) Antenne de Mantes 27, rue d’Alsace 78200 MANTES-LA-JOLIE Tél. : 01.30.94.58.81 / Fax : 01.30.33.26.26 [email protected] Chef de service : André QUERCY Antenne de Versailles 58, avenue des Etats-Unis 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.50.37.53 / Fax : 01.30.21.39.37 [email protected] Chef de service : Josée MERCIER Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE Directeur : Daniel POTTIEZ Antenne de Rambouillet 35, rue Chasles 78 120 RAMBOUILLET Tél. : 01.34.85.06.90 / Fax : 01.30.41.96.26 [email protected] Chef de service : Eliane RICORDEL Antenne de Carrières-sous-Poissy 6, route d’Andrésy 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.45.86 / Fax :01.39.75.12.57 [email protected] Chef de service : Béatrice MUNSCH → (depuis juin 2014) Antenne de Houilles 77, rue Hoche 78800 HOUILLES Tél. : 01.39.68.48.44/ Fax : 01.39.13.26.46 [email protected] Chef de service : Anne MORICE GLASSON DIRECTION 1, rue Ménard 78000 VERSAILLES Tel : 01.39.24.85.70 / Fax :01.39.24.85.75 [email protected] (Depuis avril 2014) ACCUEIL Apporter aide et conseil à environ 700 familles, concernant 1000 mineurs et jeunes majeurs, dont les difficultés des parents mettent en danger la situation de leurs enfants. Cette intervention éducative, dans le cadre exclusif de missions judiciaires, couvre l’ensemble du département des Yvelines, à partir des 6 antennes du Service. AGREMENTS Articles 375 à 375-8 du Code Civil concernant les mineurs, Décret 75-96 du 18 février 1975 (modifié) fixant les modalités de mise en œuvre d’une action de protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs. DES OBJECTIFS, DES ACTIONS Restaurer les capacités d’exercice des fonctions parentales, afin de permettre à l’enfant et à sa famille de trouver en son sein et auprès de son environnement, les conditions les plus satisfaisantes de son développement et de son inscription sociale. L’intervention éducative judiciaire en milieu ouvert s’organise à partir de la confrontation d’une famille à un discours énoncé au nom de la loi. Il s’agit alors : à partir d’entretiens réguliers de favoriser, pour la famille, la reconnaissance de ses difficultés et de ses potentialités pour assurer, à chacun de ses membres, et particulièrement l’enfant ou les enfants bénéficiaires de la mesure d’AEMO, la place qu’il doit ou peut occuper, à partir de rencontres et de démarches adaptées, de (re) mettre en lien cette famille avec le réseau institutionnel duquel elle dépend (école, PMI, service social, CAF, mairie, etc...), dans le cadre d’un dispositif de travail précis, d’élaborer et de contrôler le contenu de ces interventions. Cette démarche d’intervention s’appuie sur l’apriori éthique, qu’outre les difficultés qu’elles présentent, les familles ont un Antenne des Mureaux 62, rue de la Haye 78130 LES MUREAUX Tél. : 01.30.22.35.10 / Fax : 01.34.92.94.50 [email protected] Chef de service : Emmanuel BUJIRIRI potentiel de ressources qui peut leur permettre, si possible, d’être actrices de leur changement. BILAN GENERAL En cette année 2014 le Service s’adapte au contexte social (précarité des familles, rigueur budgétaire, etc.…), sans bouleversement majeur de son projet. La loi de protection de l’enfance suggère une « déjudiciarisation accrue », à partir de laquelle se profile la notion de « subsidiarité ». En résumé, cette notion signifie que les situations qui parviennent à la saisine des Juges des enfants, sont par déduction les situations les plus difficiles à gérer sur un plan administratif, ou pour le moins, dont l’impossibilité d’une contractualisation à minima génère une inquiétude telle, que le recours au judiciaire s’impose. Le Service adapte là encore son approche technique à ces nouvelles situations, sur fond d’opposition de la famille à une aide éducative. Cependant, comme ce fut le cas en 2012 et 2013, nous n’avons pas constaté en 2014 de baisse sensible des sollicitations du tribunal. Nous terminons l’année avec une liste d’attente qui reste malgré tout en décembre 2014 inférieure à ce qu’elle était en décembre 2013. PERSONNEL - ACTIVITE Le ralentissement des mouvements du personnel est toujours d’actualité. 3 arrivées pour 2 départs pour personnels éducatifs . Sur le mouvement des effectifs, le service enregistre 535 admissions et 567 sorties (670 admissions pour 640 sorties en 2013). Le nombre de sorties est supérieur au nombre d’admissions (ce que nous n’avions pas connu depuis 6 ans) . Cela est en cohérence avec le point vu précédemment. Cette « pause » devrait permettre de ralentir le « turn over », et de stabiliser les procédures de travail qui garantissent aux usagers un minimum de réflexion, d’analyse de leur situation, avec le concours de l’ensemble des personnels mis à leur disposition. 26 400 000 380 000 360 000 340 000 journées prévues 320 000 300 000 Evolution annuelle de l'activite 280 000 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 étal. En 2014 l’activité prévue est réalisée : 377524 journées, pour 365000 prévues, soit 12524 journées d’excédent - résultat d’une « pression » très forte du tribunal et des territoires quant aux mesures différées. Cela pose la question de l’intervention en amont du judiciaire, c’est-à-dire des suivis éducatifs de type admiratif (AED). Depuis plusieurs années nous constatons un maintien à « haut niveau » du nombre de mineurs suivis, malgré un léger fléchissement à noter en 2014. En effet, l’année 2014 ne confirme plus l’augmentation constante du nombre de mineurs suivis. Cela aura des effets quant à une pose de cette accélération du « turn over » des mesures depuis plusieurs années… « enfin » pourrait-on dire ! PROFIL DES ENFANTS ACCUEILLIS Les différentes composantes qui caractérisent la population suivie sont relativement constantes. En voici les principales : détresse sociale ou précarité affirmée de la famille - échec scolaire, carences affectives - dysfonctionnements familiaux souvent graves - problématiques d’abus, de mauvais traitements psychologiques-troubles d’ordre psychiatrique, etc. LOCALISATION DES MINEURS Le Service intervient toujours sur un nombre de communes relativement important : 127 communes (128 en 2013) pour 1628 mineurs (sur un total de 258 communes). Nous maintenons ce constat d’une intervention sur une multiplicité des « milieux de vie » avec comme raisons essentielles : des saisines judiciaires qui concernent le plus souvent un enfant, parfois deux, plus rarement une fratrie nombreuse, et des lieux différents d’intervention dus aux séparations de couple. Ainsi, à ces nombreux « milieux de vie » correspondent des déplacements importants pour les Travailleurs Sociaux, pour un effectif de mineurs toujours identique en terme de norme. RESULTATS FINANCIERS En termes de résultats comptables, l’année 2014 se caractérise par une augmentation, mois par mois, de manière très linéaire, d’un excédent financier, dû essentiellement aux non dépenses en groupe 2 (charge du personnel) et pour partie à une suractivité. Avec reprise des résultats antérieurs, le résultat comptable 2014 se présente une nouvelle fois comme excédentaire (128000 €). DES AXES DE TRAVAIL SPECIFIQUES Réécriture du Projet de Service : en début d’année, un « chantier » particulier, mais essentiel, s’est imposé à l’équipe de direction, au service, et, au-delà, à l’Association : celui de la « refonte » du projet de service. Déjà ancien, le projet de service n’avait fait l’objet que de « retoilettages » successifs, au gré des années. Contexte aidant (loi de protection de l’enfance et autres évènements de la période), il devenait urgent de repenser ce projet. Ainsi, deux chefs de service ont organisé un groupe d’une dizaine de travailleurs sociaux représentants chaque antenne. 15 rencontres furent nécessaires à cette élaboration, sans omettre les multiples allers-retours avec les équipes éducatives et l’équipe de direction. Le nouveau projet a été présenté lors de la journée annuelle de Service du mois de décembre 2014. Recherche sur le devenir des jeunes suivis : « Les trajectoires et le devenir des enfants et jeunes suivis en AEMO » - En lien, trop souvent chaotique avec une autre Association, « l’ANEF », notre Service a poursuivi et terminé une phase importante de la recherche menée quant au devenir des enfants suivis dans ce département. Une journée de travail, tous services et antennes confondus, (IFSI décembre 2014) a ainsi permis une restitution passionnante des travaux menés d’un dernier point d’étape. Ce fut l’occasion pour les professionnels de l’AEMO d’exprimer l’importance de cette aide à domicile, si prometteuse en terme de projets d’avenir souples, au bénéfice des personnes en situation de grande détresse. Une inscription territoriale résolue : Le service a développé, en le déclinant au niveau des antennes, le projet associatif. Des efforts d’adaptation ont permis de raffermir les liens entre les différents établissements de la Sauvegarde. De même, un travail partenarial institutionnel s’est poursuivi avec nos collègues du département. Ainsi, les contacts par territoires, au niveau de chacune des antennes concernées, sont toujours biens installés. D’autre part, un partenariat quasi quotidien de l’ensemble du personnel éducatif s’est maintenu avec tous les magistrats pour enfants. Ce lien, en partie institutionnalisé, demeure l’une des clefs essentielles afin de conduire l’exercice de la mesure éducative. Par contre, malgré nos demandes, nous n’avons pu poursuivre quelques démarches « transversales » qui pourtant furent parfois opérationnelles les années précédentes avec nos partenaires, dont le CG dont ce « travail d’élaboration et mise en œuvre d’un référentiel d’articulation entre les services d’AEMO judiciaires et les services du Conseil Général des Yvelines ». PERSPECTIVES : LE PROJET « SAUVEGARDE » Dans son fonctionnement actuel, le Service garanti les prises en charge de mineurs qui lui sont confiés. Les contraintes liées à la réalisation de l’activité sont prises en compte de manière optimum. L’effort constant d’adaptation du Service est supporté par l’ensemble des salariés, sans déstabilisation majeure. Ces contraintes d’activité ne sacrifient en rien l’aspect qualitatif des prises en charge. Le niveau d’élaboration d’une gestuelle professionnelle spécifique reste élevé et la réactualisation du projet de service en 2014, en rappelle d’ailleurs les « fondamentaux ». Coordination de tout instant et/ou gestion centralisée demeurent dans ce type d’organisation indispensables afin d’atteindre ces objectifs. A nouveau, l’état des lieux du Service AMEO, nous invite à renouveler auprès du Conseil Général des Yvelines notre proposition d’extension de notre activité vers, entre autres, une intervention spécifique en faveur de la toute petite enfance : Mesure d’Aide Educative Intensive à Domicile « MAIDom » (Nous aborderons ici la situation de la petite enfance, c’est-à-dire les mesures de protection qui concernent les enfants âgés de 0 à 3 ans, mesures que nous voudrions labéliser « intensives ») et des mesures AED (interventions de type administratif). En ce qui concerne les prévisions d’activité du Service, nous nous devons de respecter ce principe qui suppose que ce ne soient pas les usagers qui doivent s’adapter à l’organisation 27 « AEMO », mais bien le Service AEMO qui s’adapte aux usagers. C’est dans ce contexte que le Service AEMO décline les différentes orientations du Projet Sauvegarde : En interne : Collaborations et suivis des jeunes concernés institués entre les services AEMO/Prévention/ARPE, Participation active et développements de plus en plus concrets de collaborations à partir des groupes projets : orientation des enfants, travail sur les sorties du dispositif pour les jeunes majeurs, « plateforme d’orientations/ admission structures d’hébergement, harmonisation inter service des personnels administratifs, etc…, Intégration progressive des transversalités à l’œuvre au sein de la SEAAY (par participation à différents groupes de travail - salariés et encadrement) Développement d’une « mobilité » du personnel entre les établissements Sauvegarde En externe : Détermination à mener des actions en commun, toujours en faveur d’une continuité et d’une adaptation optimum des prises en charge, avec les différents territoires (Conseil général), et autres instances : (organisation de journées - information/échange avec Elus et professionnels à l’initiative Sauvegarde/CG, mise en place de séquence de formation commune AEMO/CG – Les Mureaux, etc...) Implication des Chefs de Service au Local raffermie et soutenue par des délégations assumées A l’heure où les notions d’évaluation, d’habilitation, etc. se conjuguent dorénavant avec des temps plus difficiles encore pour les enfants et familles que nous côtoyons, il est heureux que l’ensemble du personnel AEMO manifeste résolument ses engagements professionnels. 28 29 Service d’Aide à la Rencontre Parents-Enfants (A.R.P.E) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH Directeur : Daniel POTTIEZ Chef de service : Perrine LE MAIGNAN (depuis octobre 2014) 58, avenue des Etats—Unis 78000 VERSAILLES Tel : 01.39.50.55.90 / Fax : 01.39.51.63.57 [email protected] UNE FINALITE - UN DISPOSITIF L’Aide à la Rencontre Parent-Enfant est une prestation proposée à des parents et à leurs enfants en situation de séparation rendue conflictuelle. S’inscrivant dans le soutien à la parentalité, il s’agit de favoriser la reprise des relations entre l’enfant et le parent séparé, le soutien à l’exercice de fonction parentale dans la situation particulière de séparation et cela, dans le cadre de l’exercice du droit de visite et/ou du besoin de l’enfant d’entretenir une relation avec ses deux parents, ou parfois d’autres membres proches (grands parents, oncle…). De par sa nature, ce service œuvre au maintien ou à la reconstruction du lien pouvant permettre une élaboration sur ce qui fait conflit. Il garantit à l’enfant une sécurité suffisante dans la rencontre qui va avoir lieu avec le parent avec lequel il ne vit pas. ARPE se développe dorénavant à partir de quatre lieux de rencontre sur le département : 58, avenue des EtatsUnis - 78000 VERSAILLES 62, rue de La Haye 78130 LES MUREAUX 35, rue Chasles 78120 RAMBOUILLET 27 rue d’Alsace 78200 MANTES LA JOLIE Les familles reçues viennent de leur plein gré. Ce sont les parents qui gardent l’initiative de la demande d’accès à la prestation, seuls ou soutenus par un travailleur social, ou tout autre accompagnateur (mairie, etc.). Tout habitant du département des Yvelines peut s’adresser à ARPE directement, à partir d’informations que la structure s’emploie à diffuser le plus largement possible (Mairie, CCAS, Services du département, etc…). L’organisation, le rythme, la durée des rencontres et le montant de leur participation financière (sur la base d’un barème CAFY), sont définis avec chacun des parents et contractualisés par un protocole d’accord. Outre l’exercice de la mission première qu’il s’est fixé, ce service peut également proposer une possible orientation vers d’autres services ou structures. ACTIVITE Quelques remarques sur le niveau d’activité 2014 : Le maintien d’un nombre d’actes réalisés juste supérieur à l’activité « prévisionnelle » soit 1627 actes pour 1600 prévus. Un niveau de sollicitations toujours élevé, soit 157. En 2014, le mouvement des effectifs demeure presqu’aussi important qu’en 2013, malgré la fermeture du site de Mantes soit : 93 admissions pour 103 sorties PERSONNEL En fin d’année 2014, l’équipe était constituée de 14 personnes (3,44 ETP). Les 12 intervenants assurant l’essentiel des plages d’ouverture sont tous diplômés (psychologues, assistantes sociales, éducateurs). Chacun exerce une même fonction « d’intervenant ». Ces travailleurs sociaux sont souvent employés par ailleurs, dans d’autres structures (PJJ, Education Nationale, Association, etc…) La Chef de Service, (temps partiel) assure un encadrement technique et administratif du Service, en sus d’entretiens avec les familles. Elle assure également avec la Direction du Service une « astreinte » les samedis d’ouverture, et /ou des interventions directes sur sites. Elle est aidée dans sa fonction par une Coordinatrice de l’activité. Une secrétaire, à temps partiel assure les taches administratives, mais aussi, la mission fondamentale d’accueil téléphonique du public. Elle doit gérer administrativement les interventions, ayant lieu sur les trois sites, aujourd’hui, ouverts aux familles. DES MOYENS POUR L’ACTION - RESULTAT FINANCIER Les subventions de fonctionnement, auxquelles il faut rajouter la participation des familles, soit pour 2014, 5826 € se décomposent ainsi : 2010 2011 2012 2013 2014 C.A.F. 66000 66000 66000 68400 71400 C. G. 139983 139983 139983 139983 140000 5000 3500 3500 2500 REAPPY Justice 12150 12919 11435 11435 12435 223133 222402 220918 222318 223835 Le niveau de subvention pour l’année 2014 reste relativement stable (désengagement du REAAPY compensé 30 par l’augmentation de la subvention CAF). Les niveaux différents de ces subventions suggèrent ce commentaire : la subvention CAF, qui se réfère, jusqu’à présent, pour partie, au coût de l’acte, et pour partie aux charges de « pilotage » de l’action, permet d’asseoir l’activité en maintenant les plages d’ouverture (davantage de réponses aux sollicitations de prise en charge). Un nouveau mode de calcul introduit désormais les nombres d’heures d’ouverture. Cela devrait avoir des incidences sur la dotation globale. la Justice contribue également à un soutien financier de l’activité, mais ce soutien, s’il est bien entendu précieux à ARPE, reste modeste, comme nous le réaffirmons chaque année, compte tenu des besoins du Tribunal, tels qu’ils s’expriment au travers des multiples sollicitations, directes ou indirectes, des magistrats, (JAF, Cour d’ Appel, Tribunal correctionnel) et des avocats la subvention Conseil Général /DASDY est la plus importante et assure les deux tiers du fonctionnement de ARPE. Cette subvention, absolument incontournable, permet l’installation hebdomadaire de l’activité sur les trois sites de Versailles, des Mureaux, et de Rambouillet. Notre « équilibre budgétaire » est atteint malgré cette tension constante générée au sein des équipes et de l’institution, par cette volonté de répondre aux besoins des usagers. (réponses aux sollicitations), et les « retours » de demandes de subvention qui nous parviennent en cours de réalisation de l’exercice budgétaire annuel, et pour lesquels les effets sont à prendre en compte parfois en fin d’année. La masse salariale demeure la principale dépense qui émarge au Budget de ARPE. En effet, ce Service utilise des locaux d’autres services, inoccupés le samedi (charges structurelles réduites à une simple quote-part d’entretien). En comptes de charges, les faibles dépenses de cette structure sont très directement liées à l’accueil du public, des enfants (petit matériel pédagogique par exemple). PROSPECTIVE - PROJET Objectifs du service : Réaliser le nombre d’actes prévus, mise en place effective de rencontres parents-enfants, et des entretiens préparatoires y afférant Limiter la « file active » de situations qui ne doit excéder une soixantaine sous peine d’une dérive : « faire du chiffre » nuirait immanquablement à la qualité des interventions, et à la relation aux usagers. Préserver une « qualité » d’intervention : la gestion du conflit impose du temps passé, de la discussion, de la négociation. Ce « travail de fond », indispensable, intègre ces notions de parentalité et d’accompagnement. Ces engagements, fondamentaux, sont indissociables au regard de l’actualisation du projet de service prévue en 2015 : il aura à prendre en compte l’évolution de paramètres institutionnels comme l’agrément du Ministère de la Justice en 2014 et l’évolution, entre autre, du mode de financement par la CAF en 2015. Orientations du Projet Sauvegarde : En interne : Prise en compte du « parcours de l’enfant » comme point d’appui fondamental de la démarche ARPE Intégration progressive des transversalités à l’œuvre au sein de la SEAAY Hébergement de parents, accueil différencié de l’espace rencontre, etc. Actualisation du Projet de service et du Règlement de fonctionnement En externe : Détermination à mener des actions en commun, toujours en faveur d’une continuité et d’une adaptation optimum des prises en charge, avec les différents territoires (Conseil général), et autres instances : (organisation de journées - information/échange avec Elus et professionnels à l’initiative Sauvegarde/CG/Tribunal aux affaires familiales Développement d’actions « parentalités » – échelon communes/agglomérations Forts de cette dynamique, conscients du contexte et des contraintes budgétaires, nous nous devons néanmoins d’émettre le souhait de voir cette structure se pérenniser à minima. Cette perspective d’avenir demeure la préoccupation première de notre Association et de ce Service, d’autant plus qu’elle correspond à une véritable demande de nos partenaires et des usagers. Un accord cadre entre les différents financeurs de la structure qui pourrait nous donner quelques garanties utiles quant au maintien et au développement de l’activité nous semble nécessaire. Il ne s’agit pas d’installer ARPE dans une durée « illimitée » mais de lui donner un minimum de stabilité et de favoriser un engagement optimum auprès des usagers. Le positionnement de chacun, en référence aux deux décrets récemment promulgués (administratif et judiciaire), concernant une meilleure reconnaissance des espaces de rencontres sera aussi l’occasion de favoriser plus sereinement l’activité de ce Service. De même, toujours en termes d’adaptation, il nous faudra toujours maintenir cet effort d’une meilleure adéquation entre les besoins repérer, l’instance JAF du Tribunal, et l’organisation mise en place pour y répondre. Enfin, à l’heure où les notions d’évaluation, d’habilitation, etc. se conjuguent dorénavant avec des temps plus difficiles encore pour les enfants et familles que nous côtoyons, il est heureux que l’ensemble du personnel ARPE manifeste résolument ses engagements professionnels. Les flux « entrées – sorties » du dispositif ont été moindres en 2014, principalement les entrées, ce qui ramène l’activité à son niveau de 2010. Aux 54 enfants présents au 31 décembre 2014, correspondent 45 familles. 31 Service de Prévention Spécialisée Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directeur : Daniel POTTIEZ Directeur adjoint : Emmanuel VERQUIN Direction 1, rue Ménard 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.24.85.72 / Fax :01.39.24.85.75 [email protected] Antenne de Carrières-sous-Poissy 158, rue du Maréchal Foch 78300 POISSY Tél. : 01.30.65.76.70 / Fax : 01.30.74.13.86 [email protected] Chef de service : Danielle PEDRON Antenne de Fontenay-Saint Cyr 2, rue Alfred Dreyfus 78210 SAINT CYR L’ECOLE Tél. : 01.30.07.06.71 [email protected] Chef de service : Raoul COLLOT PREAMBULE Entre évolution de l’association, mutations des pratiques professionnelles, fusion, contexte socio-économique et politique tendue, une question est posée aujourd’hui à la prévention spécialisée : à quoi sert-elle ? Si ce mode d’intervention a bien intégré le champ de la protection de l’enfance, elle reste néanmoins toujours empreinte à des mouvements cycliques liés aux politiques locales et/ou départementales. Cette question est doublement légitime : - L’adaptabilité des travailleurs sociaux sur un secteur « habité professionnellement » nécessite un équilibre entre les problématiques repérées de notre public et les pratiques professionnelles mises en oeuvre pour tenter d’y répondre. - Dans un contexte économique et social tel que nous le connaissons aujourd’hui, l’intervention singulière de la prévention spécialisée garde plus que jamais sa pertinence. Ce bilan 2014, fait état d’un changement important lié à la fusion de l’association Médianes avec la Sauvegarde de l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines, faisant ainsi passer de une à trois le nombre d’antennes de prévention spécialisée sur le service AEMO / ARPE / Prévention. Il est important de spécifier que les outils de suivis Sauvegarde ont été mis en place progressivement sur cette année 2014 (ce qui explique certaines décalages dans le rendu compte de l’activité des antennes), afin de préparer 2015 autour de représentations et d’outils communs à l’ensemble du service. Mais au-delà du rendu compte classique de notre activité, nous avons toujours pour objectifs de mieux faire percevoir les enjeux de cette prestation qui, rappelons-le, s’adresse à une population de jeunes les plus en difficulté, et de rendre plus visible les actions menées. Nous noterons ici l’implication singulière et le travail quotidien de qualité des professionnels qui font face, avec tous nos Antenne de Trappes 5, rue Pavlov 78190 TRAPPES Tél. : 01.82.84.00.56 [email protected] Chef de service : Catherine LAVIGNAS partenaires, en premier lieu la ville de Trappes-en-Yvelines et les services du Conseil Général, aux problèmes rencontrés par le public concerné, trop souvent en souffrance de toutes projections d’avenir. Le service de prévention spécialisée comprend un directeur, un directeur adjoint, une assistante de direction et trois antennes : l’antenne de Trappes constituée d’un ETP de chef de service et 9 ETP de postes éducatifs. L’antenne de Carrières s/s Poissy constituée d’un ETP de chef de service, 1 ETP de secrétaire de direction et 3 ETP de postes éducatifs. L’antenne de St Cyr l’Ecole constituée d’un ETP de chef de service et 3 ETP de postes éducatifs ? La Prévention Spécialisée est une forme d’action éducative en faveur des jeunes et des groupes de jeunes se trouvant en rupture ou en souffrance, en voie de marginalisation ou déjà marginalisés. Cette action est menée dans leur milieu de vie. La Prévention Spécialisée intervient dans l’espace mouvant qu’est la rue, là où précisément les institutions publiques ne sont pas toujours présentes et où, parfois, les associations n’ont pas pu ou n’ont pas pu ou su s’implanter. Le service de Prévention Spécialisée de la Sauvegarde des Yvelines qui œuvre sur Carrières Sous Poissy, Saint Cyr l’école et Trappes, travaille avec les jeunes âgés de 10 à 25 ans en lien étroit avec l’ensemble des familles. Aujourd’hui, plus qu’hier, la situation économique et sociale que traverse la France renforce une partie de la jeunesse des «quartiers » dans son mal être et dans son enracinement dans la cité. Bien plus qu’hier, ces jeunes s’ancrent dans un immobilisme où les mots « projets » et « perspectives » semblent avoir été éradiqués, ou du moins tellement éloignés de leur réalité, 32 qu’ils se trouvent enfouis au plus profond d’eux mêmes. Cet état de fait renforce les conduites à risques, l'errance, le manque d’envie et de projection, les difficultés d'insertion sociale et/ou professionnelle. Il renforce aussi la peur de l’autre, l‘impossibilité de sortir du quartier, la « victimisation », les radicalisations. Nous assistons à une constante augmentation d'usage de produits pas forcément illicites mais néanmoins toxiques, de comportements inadaptés, de comportements à risque, d’agressivité... Parce qu’au quotidien ces jeunes seront salués, seront reconnus comme des individus respectés et respectables, qu’un lien avec l’adulte, en l’occurrence le travailleur de rue, va se tisser et tenter de leur faire retrouver de l’espoir. Notre présence deviendra opérante si elle est régulière et d’un intérêt désintéressé pour l’autre. ANTENNE DE CARRIÈRES-SOUS-POISSY La convention a été signée fin de l’année 2010 entre le Conseil Général des Yvelines, la Commune de Carrières sous Poissy et l’association la Sauvegarde de l’Enfant de l’Adolescent et de l’Adulte pour une période de cinq ans. La convention précise les objectifs opérationnels et actions à mener. « L’équipe de Prévention Spécialisée travaillera avec les jeunes de 15 à 25 ans, en intervenant ponctuellement sur les 10/14 ans notamment dans les collèges… renforcer le travail de rue…, développer des actions de socialisation…, développer des partenariats avec les autres structures locales…, accompagner les jeunes vers les structures de droit commun…, développer le travail d'articulation et de relais vers le SAS, tendre vers la mixité grâce à la mise en place d'actions auprès des filles, évaluer l'action séjour de rupture…» Nombre de jeunes accompagnés ** Accompagnement éducatif INDIVIDUEL Année Nombre de Jeunes connus* Nombre de jeunes accompagnés ** Accompagnement éducatif COLLECTIF (Elaboration et réalisation de projets collectifs (séjours, chantiers, loisirs) – Travail avec les familles) (Entretien individuel avec un jeune – Accompagnement dans les démarches – Orientation – Mise en lien et accompagnement avec les partenaires et les structures – Travail avec les familles) 2013 444 60 109 2014 446 90 110 (Rue – Présence Sociale) Compléments d’informations sur les intitulés du tableau Jeunes connus*. Ce sont les jeunes rencontrés plusieurs fois, avec lesquels l’éducateur a déjà échangé à plusieurs reprises. Nous connaissons leurs prénoms, leurs âges, les quartiers où ils vivent, leurs situations et leurs groupes de pairs. Un lien commence à se tisser, mais ils n’ont pas encore fait de demandes explicites. Jeunes accompagnés**. Ce sont les jeunes ayant fait l’objet d’un accompagnement et d’un travail sur un projet collectif ou individuel. Ils mobilisent le temps, l’énergie et les compétences du travailleur social. Ils ont en demande et acceptent de rentrer dans un processus de remobilisation. LE PERSONNEL Trois postes éducatifs (3ETP), un poste de chef de service (1ETP), un poste de secrétariat (1 ETP) et un temps partiel de psychologue composent l’équipe de Prévention Spécialisée à Carrières sous Poissy. Chef de service : Danielle Pédron Educateurs Spécialisés : Mina Afellah, Bénédicte Le Page Se sont succédés sur le troisième poste et ont démissionné : Olivier Vincennes et Théo Pointillard. Les démissions masculines s’expliquent par le fait que les éducateurs hommes, peu nombreux dans le social, se voient de plus en plus offrir des postes avec certains avantages les amenant à saisir des opportunités. Mais il faut bien l’avouer si l’importance d’une équipe mixte en Prévention Spécialisée n’est pas à démontrer, cette profession, comme bien d’autres, tend à se féminiser de plus en plus. Baptiste Detallante a été recruté en CDD pour palier à l’absence d’une éducatrice en congé pathologique, puis en congé maternité jusqu’à la fin du mois de juin 2015. Secrétaire de Direction : Sylvie Chaigneau Psychologue : Séverine Derrey. Cette dernière intervient sur les réunions d’équipes à raison d’une fois par semaine, pour soutenir et permettre l’analyse des situations vécues par l’équipe. Il ne faut pas le nier, le recrutement en Prévention Spécialisée est de plus en plus compliqué. Outre le fait que durant le D.E.E.S. cette pratique soit peu abordée par les enseignants, la Prévention Spécialisée présente aussi un côté très aléatoire. Elle se trouve, d’une part, soumise à des appels d’offres renouvelés et émis par le Conseil général tous les 5 ans, et d’autre part, elle est également soumise aux désidératas des municipalités. 33 ANTENNE DE TRAPPES La Convention a été initialement signée fin de l’année 2010 entre le Conseil Général des Yvelines, la Commune de Trappes et l’association Médianes pour une période 5 ans. La convention précise les objectifs opérationnels et actions à mener. renforcer le travail de rue et renouveler le public jeune rencontré…, développer des actions de socialisation…, développer et renforcer des partenariats avec les autres structures locales…, accompagner les jeunes vers les structures de droit commun…, développer le travail d'articulation et de relais vers les SAS concernés (2 sur la ville de Trappes). L’année 2014 a été une année riche en changements pour l’équipe du service de prévention spécialisée de Trappes, tant sur un plan identitaire que sur un plan organisationnel. Médianes avait une forte identité et une histoire sur le territoire ; la fusion effective au cours du mois de juillet a changé l’histoire de ce service. La SEAAY a pris le relais, proposant une autre manière de travailler, une autre manière d’appartenir à une institution. Les salariés ont dû traverser ce changement qui, comme tout changement était à accompagner, car empreint de doutes, d’angoisses et d’incertitudes. Sur le plan organisationnel, si les missions étaient les mêmes, l’organisation a connu des transformations, Année notamment par rapport à l’organisation des réunions et à la place du psychologue sur les temps de réunion d’équipe. De nouveaux outils d’évaluation de l’activité ont été mis en place, les éducateurs ont dû apprivoiser ce nouveau mode de travail qui actuellement est pleinement intégré. L’arrivée d’un nouveau chef de service en mai 2014 a permis de rendre plus visible le service de prévention spécialisée au niveau institutionnel et de remettre en place les coopérations partenariales (participation à la « semaine de l’effort », rencontre avec les principaux des collèges, participation aux réunions de la Réussite éducative, présence au Conseil des Droits et des Devoirs des Familles…). Cette présence a permis dans certains cas, de faire des allers retours sur des situations individuelles, mais aussi de participer à la dynamique partenariale propre au territoire d’implantation. Le quotidien de l’équipe éducative a été ponctué par la présence sociale, les suivis individuels, la mise en place d’actions collectives etc. même si au cours de l’année, certains des supports collectifs ont disparu (Yvelines Campus). Les actions collectives ont permis de toucher des plus jeunes et donc de renouveler le public du service. Ce rapport rend compte de l’activité de 2014 qui, malgré les nombreux changements a mobilisée l’équipe sur ces missions. Les éducateurs ont participé activement à ce rapport, en faisant remonter leurs données du terrain et en s’impliquant dans la rédaction d’écrits venant décrire leur action sur un plan plus qualitatif. Nombre de Jeunes Nombre de jeunes accompagnés ** connus* Accompagnement éducatif COLLECTIF Nombre de jeunes accompagnés ** Accompagnement éducatif INDIVIDUEL (Rue – Présence Sociale) (Elaboration et réalisation de projets collectifs (séjours, chantiers, loisirs) – Travail avec les familles) (Entretien individuel avec un jeune – Accompagnement dans les démarches – Orientation – Mise en lien et accompagnement avec les partenaires et les structures – Travail avec les familles) 151 38 69 2014 Compléments d’informations sur les intitulés du tableau Jeunes connus*. Ce sont les jeunes rencontrés plusieurs fois, avec lesquels l’éducateur a déjà échangé à plusieurs reprises. Nous connaissons leurs prénoms, leurs âges, les quartiers où ils vivent, leurs situations et leurs groupes de pairs. Un lien commence à se tisser, mais ils n’ont pas encore fait de demandes explicites. Jeunes accompagnés**. Ce sont les jeunes ayant fait l’objet d’un accompagnement et d’un travail sur un projet collectif ou individuel. Ils mobilisent le temps, l’énergie et les compétences du travailleur social. Ils ont en demande et acceptent de rentrer dans un processus de remobilisation. Activité TRAVAIL DE L'EQUIPE 2014 26% 25% 74% 32% 8% 2% 33% Réunion, organisation… Présence Sociale Activités sur le milieu Garçons Filles LE PERSONNEL Actions Collectives Intervention Sociale Dix postes éducatifs dont 1 ETP gelé, un poste de cadre (1 ETP) et un temps partiel de psychologue composent l’équipe de Prévention Spécialisée de Trappes. Chef de service : Catherine LAVIGNAS Educateurs spécialisés : BOUROU Guillaume, Scolarité formation : 16% Hébergement : 3% Justice : 7% Santé : 4% Isolement : 3% Insertion / emploi : 34% Famille : 9% Administratif : 7% Loisirs : 17% ELARBI Yamina, MENDY Claude, MONGREVILLE LEONE Claire, MONTARIEN Claudine, PARIS Lucky, RAFFOUX Lilian, Moniteurs éducateurs : FAGGIANELLI Madeleine, EL OUEZ RHANI Khalid Psychologue : MAKSIMENKO Valéri 34 ANTENNE DE SAINT CYR L’ÉCOLE La Convention a été signée fin de l’année 2010 entre le Conseil Général des Yvelines, les Communes de St Cyr l’Ecole et Fontenay et l’association Médianes pour une période de cinq ans. La convention précise les objectifs opérationnels et actions à mener auprès de jeunes de 10 à 25 ans. renforcer le travail de rue, autour d’un renouvellement du public visé et d’un équilibre de cette activité sur les deux villes,… développer des partenariats avec les autres structures locales…, accompagner les jeunes vers les structures de droit commun…, développer le travail d'articulation et de relais vers le SAS. Lors du comité de pilotage du 30 janvier 2014, il a été rappelé de prioriser la présence sociale éducative sur les territoires par le travail de rue. Parallèlement, nous avons intensifié et développé notre relation avec les différents services municipaux de chaque commune. Les chantiers éducatifs espaces verts menés avec les services techniques en sont les premiers exemples. Année 2014 L’organisation entre l’association Médianes et la Sauvegarde dans le cadre du processus de fusion absorption est progressive. Cela va permettre dès le début de l’année d’engager un travail pour une meilleure lisibilité de l’action de prévention spécialisée. Pour cela, la conduite régulière du comité technique au local de l’association vient affiner les orientations du comité de pilotage en tenant compte des nécessités et des besoins du territoire. Les conflits entre jeunes des deux communes seront un levier sur lequel les professionnels de l’antenne vont s’appuyer afin d’organiser une première rencontre entre les services qui interviennent sur la jeunesse. L’objectif est double : pouvoir identifier et partager des informations lors d’évènements conjoncturels et développer la communication entre acteurs sur les actions menées par chacun en direction de la jeunesse. Cette instance (réunion comité ville/jeunesse) s’est créée autour des services Jeunesse, le CCAS de Saint-Cyr-l’Ecole et la sécurité publique de Fontenay-le-Fleury. Malgré l’ensemble du travail amorcé sur ces deux communes, nous apprenons en Octobre 2014, le désengagement de la ville de Fontenay pour 2015. Après de longs échanges entre la ville de St CYR l’Ecole et le Conseil Général, la prévention spécialisée seront maintenues pour 2015. Nombre de jeunes accompagnés ** Nombre de jeunes accompagnés ** Accompagnement éducatif INDIVIDUEL Nombre de Accompagnement éducatif COLLEC(Entretien individuel avec un jeune – AccomJeunes connus* TIF pagnement dans les démarches – Orienta(Rue – Présence (Elaboration et réalisation de projets tion – Mise en lien et accompagnement avec Sociale) collectifs (séjours, chantiers, loisirs) – les partenaires et les structures – Travail Travail avec les familles) avec les familles) 143 31 57 Compléments d’informations sur les intitulés du tableau Jeunes connus*. Ce sont les jeunes rencontrés plusieurs fois, avec lesquels l’éducateur a déjà échangé à plusieurs reprises. Nous connaissons leurs prénoms, leurs âges, les quartiers où ils vivent, leurs situations et leurs groupes de pairs. Un lien commence à se tisser, mais ils n’ont pas encore fait de demandes explicites. Jeunes accompagnés**. Ce sont les jeunes ayant fait l’objet d’un accompagnement et d’un travail sur un projet collectif ou individuel. Ils mobilisent le temps, l’énergie et les compétences du travailleur social. Ils ont en demande et acceptent de rentrer dans un processus de remobilisation. 2% Présence sociale année 2014 5% 22% 51% Structures municipales, 3% Travail de rue, 48% Autres interventions éducatives, 49% 20% Présence sociale Intervention sociale Actions collectives Activités sur le milieu Partenariat LE PERSONNEL Trois postes éducatifs (2 ETP et 1 à 80%), un poste de chef de service (1 ETP) et un temps partiel de psychologue composent l’antenne de St Cyr l’Ecole. Chef de service : Raoul COLLOT Educateurs spécialisés : Basile NONOTTE, Karim MENANI Educatrice en formation : Néné DIARRA Psychologue : Valéri MAKSIMENKO Néné DIARRA, a pris ses fonctions le 17 mars, en remplacement d’Emilie CADORET qui était en poste depuis juillet 2008. Elle entrera en formation d’éducatrice spécialisée en Septembre 2015. 35 Service Judiciaire d’Investigation Educative (S.J.I.E.) Service de Réparation Pénale (S.R.P.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE Directrice : Corinne VASSAUX Chef de Service : Julie DERANCOURT 13, rue Pottier 78150 LE CHESNAY Tél. : 01.39.23.96.40 / Fax : 01.39.54.83.24 [email protected] ACCUEIL L’établissement est habilité : dans le cadre de la protection de l’enfance pour le SJIE dans le cadre de l’ordonnance du 2 Février 1945 relative à la délinquance des mineurs pour le SJIE et pour le SRP MISSIONS PRINCIPALES Le SJIE et le SRP exercent leurs missions sur l’ensemble du département des Yvelines en réponse aux huit Magistrats du Siège et au Parquet des mineurs . Le S.J.I.E Le Service Judiciaire d’Investigation Educative doit permettre au Magistrat de décider sur la nécessité ou non d’une aide éducative et/ou d’une protection judiciaire. Le Service est chargé d’évaluer la nature des difficultés relationnelles au sein de la famille, les conditions permettant la mobilisation des ressources familiales et de préciser quelles dynamiques d’aide, si nécessaire, pourraient s’envisager à partir des institutions d’un territoire pour favoriser et accompagner une amorce de changement dans le fonctionnement familial. Le Service Judiciaire d’Investigation Educative est habilité pour une activité à 336 mineurs et 241 ordonnances. Agrément au titre : - La circulaire d’orientation du 31/12/2010 NOR/ JUSF1034029C, relative à la mesure judiciaire d’investigation éducative modifiée le 14 avril 2011. - Article 375 du CC et 1183, 1184 du NCPC traitant de l’assistance éducative pour les mineurs en danger. - Article 8 et article 8-1 de l’ordonnance du 2 février 1945, modifiée relative à l’enfance délinquante et le code de la procédure pénale. - La loi n°2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance. - Articles L311-3 et L311-8 du code de l’action sociale et des familles. - Article L 312-1 IV du CASF depuis 2005 (ordonnance n° 2005-1477 du 1er décembre 2005). Le S.R.P Le Service de Réparation Pénale évalue la compréhension par le mineur des effets sur la victime, sur la société civile, sur lui et sa famille (parents et fratrie) de l’infraction commise. Il s’agit d’accompagner le mineur aux fins de réparation directe auprès de la victime ou indirecte et de vérifier l’évolution possible de sa place de citoyen responsable. Cette mesure vise au processus de prévention de la récidive. Le SRP a comme principe d’action de mobiliser les ressources (institutionnelles et des associations caritatives) du territoire pour engager la mise en œuvre de la mesure de réparation pénale. Le service de réparation pénale habilité pour 54 mesures, a été autorisé à un dépassement de sa capacité à 70 mesures en 2013. Agréments au titre : - Loi n° 93-2 du 4 janvier 1993 - Ordonnance du 2 février 1945, modifiée par la loi du 7 mars 2007, relative à l’enfance délinquante. BILAN GENERAL D’ACTIVITE Sollicitations Les deux Services ont été sollicités en 2014 pour 460 mineurs Pour le SJIE : 367 mineurs Pour le SRP : 93 mineurs (49 mesures du Parquet et 36 mesures des Juges des Enfants). Ces sollicitations ont dépassé la capacité autorisée des 2 Services. ACTIVITE REALISEE SUR 2014 L’équipe du SJIE a pris en charge 506 mineurs et le SRP 105 mineurs (en 2013, l’activité avait été de 491 mineurs au SJIE et 75 mineurs au SRP): les deux services ont donc rencontrés sur l’année 611 mineurs (en 2013, 566 mineurs avaient été rencontrés) dans un cadre temps très contraint (de15 jours à 6 mois). Comme en 2013, les capacités d’activités des deux services sont inférieures aux besoins de la juridiction. 36 Pour le SJIE, la sollicitation des magistrats a été homogène sur l’ensemble des cabinets et a plus concerné des préadolescents et adolescents et à plus de 50% des situations familiales de parents séparés. Les problématiques familiales dominantes concernent les situations de conflit conjugal dans le contexte de séparation, de violences intra familiale et de situation de maltraitances et d’inceste. Une partie de l’équipe a pu participer à des journées d’études (l’inceste maternelle, la relation d’aide éducative dans le cadre de placement à domicile, les violences conjugales, la « bonne distance » dans la relation d’aide) et une formation à l’initiation informatique a pu être réalisée. Pour le SRP, les sollicitations ont été plus orientées vers des passages à l’acte concernant le vol et usage et/ou détention de stupéfiants. MOUVEMENT DU PERSONNEL L’année 2014 a été marquée par le départ en retraite en juillet et en décembre 2014 des deux secrétaires présentes dans le service depuis 1997 pour l’une et 2001 pour la seconde. Le recrutement en Avril 2014 d’une Educatrice a permis de compléter l’équipe en attente de cette collègue depuis 6 mois. La chef de service a quitté ses fonctions en septembre 2014 ce qui a relancé en cette fin d’année deux recrutements. FAITS MARQUANTS DE 2014 L’évaluation externe du SRP (le SJIE n’a pas été concerné, la circulaire fixant le cadre réglementaire et pédagogique de la MJIE date de 2012) a permis de mobiliser l’équipe collectivement sur une réflexion concernant les modalités de mise en œuvre favorisant l’expression des parents et des enfants. Si il est confirmé que le projet de service doit être réactualisé (l’actuel projet date de plus de 5 ans), globalement, le rapport d’EE souligne « Une organisation adaptée aux situations particulières, qui dénote un engagement de l’équipe, malgré un volume de ressources humaines insuffisant. Un management judicieux, qui mobilise de manière optimale les ressources d’une petite équipe. Des modalités d’entrée et de contractualisation globalement adaptées au type de mesure. Des supports mis en place, adaptés à la réalité des mesures, favorables à l’expression des jeunes et de leur famille …» La dynamique du SRP a pu être soutenue en 2014 par la remise en place de la commission justice des mineurs de Citoyen Justice. La participation cette commission a ainsi permis à l’équipe d’’intégrer le groupe Ile de France du SAH et de participer à un groupe de travail concernant le projet de refonte de l’ord 45 (avec la proposition d’une mesure éducative modulable y intégrant justice restaurative, évaluation, réparation pénale..). 2014 a été aussi marquée par la demande forte de l’équipe du SJIE d’harmoniser l’intervention du binôme dans le travail d’évaluation du fonctionnement familial. La charge de chacun (20 familles en continu sur une période maximale de 6 mois), les déplacements sur l’ensemble du département, dans le cadre de mesures quelque fois courtes (3 mois) sont autant d’éléments de vigilance à prendre en compte pour soutenir les espaces d’élaboration professionnelle individuelle et collective. L’engagement de l’équipe pour infléchir cette réflexion, le soutien du médecin psychiatre du service, Frédéric Mauriac ainsi que l’intervention dans le cadre de l’analyse de pratiques de Patrick Entras a permis de revisiter la dynamique du travail à « 2 ». Chaque membre de l’équipe a pu mettre en avant ses expériences et compétences afin d’inscrire l’intervention dans un contexte de changement au profit des parents. Au niveau territorial : nous avons poursuivi nos rencontres de complémentarité avec la DTPJJ à propos de l’activité et des champs d’actualité. Trois éducateurs ont pu bénéficier de formation au centre PJJ de Pantin sur la MJIE sur un module de 3 fois 2 jours. Au niveau du projet associatif : nous avons poursuivi notre participation aux 5 groupes d’expérimentations dans le champ de la protection de l’enfance souhaitant soutenir la réflexion de projets transversaux. Des rencontres inter établissements (IME le Bel AIR, foyer St Nicolas et les Marronniers) se sont organisées pour une présentation de la nouvelle Mesure d’investigation. L’équipe des magistrats du Tribunal pour enfants de Versailles a été particulièrement modifiée : deux magistrats ne sont pas remplacés depuis septembre et décembre, un troisième a été remplacé provisoirement et un cabinet (1/2 secteur judiciaire) a été fermé. Mr Richard a succédé à Mme Borrel à la fonction de coordinateur du TE. PERSPECTIVES 2015 La réactualisation du projet de service du SRP sera la priorité de l’année et la préparation pour l’évaluation interne concernant le SJIE également. Les formations collectives (et inter établissement Sauvegarde) seront favorisées pour soutenir la cohésion du travail d’équipe, pour créer des espaces de soutien à la dynamique et favoriser la territorialisation de nos actions. La participation du service aux instances régionales des Fédérations apparait être plus que nécessaire notamment au vu de la réforme territoriale. 37 Service de Placement Familial Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH Directeur : Serge DOMENICHINI → mars 2014 / juin 2014 → Didier POUPPEVILLE Directrice adjointe : Martine TOPIN (intérim comme directrice d’avril à juin 2014) DIRECTION 58, avenue des Etats-Unis 78000 VERSAILLES Tél. :01.30.83.98.74 / Fax:01.39.51.86.64 Antenne Adolescents 23, rue Henri Simon 78000 VERSAILLES Tél. : 01.30.97.09.80 / Fax : 01.30.97.09.89 [email protected] [email protected] Chef de service : Perrine LAIR Antenne de Versailles 58, avenue des Etats-Unis 78000 VERSAILLES Antenne de Mantes 24, rue Alphonse Durand 78200 MANTES-LA-JOLIE Tél. :01.30.83.98.70 / Fax : 01.30.83.98.89 [email protected] Chef de service : Pepita LOUIS ACCUEIL Le Service est agréé pour l'accueil de 192 jeunes, garçons et filles de 0 à 21 ans, confiés en Protection Administrative ou Judiciaire de l'Enfance. MISSIONS Dans le cadre de sa mission de protection et dans le respect des droits des enfants ainsi que ceux de leurs parents, l’établissement met en œuvre pour chaque jeune un projet personnalisé qui vise à : favoriser son développement personnel, éducatif et social accroître son autonomie ainsi que ses capacités d’insertion sociale et professionnelle maintenir, améliorer et rétablir des relations familiales suffisamment satisfaisantes pour assurer son évolution préparer son retour au sein de la famille chaque fois que cela s’avère possible BILAN GENERAL DE L'ACTIVITE L’activité prévisionnelle 2014 du Placement Familial a été fixée à 57 800 journées pour un effectif de 160 jeunes présents. L’activité réalisée, liée au nombre de jeunes confiés et pris en charge, correspond à 58 251 journées soit un effectif moyen sur l’année de 160 jeunes présents. L’activité facturée est donc excédentaire de 451 journées. L’ensemble des demandes d’admissions a représenté 334 dossiers dont 218 issus des Yvelines soit 65 %. Le nombre des entrées sur l’année 2014 est supérieur à celui des sorties. Le service a réalisé 56 admissions (27 en 2013, 44 en 2012, 33 en 2011) qui correspondent à 68% de jeunes issus des Yvelines. En ce qui concerne les sorties, 44 jeunes ont quitté le service au cours de l’année. Le nombre de jeunes issus du département des Yvelines représente 75% des sorties. Mouvement global des effectifs En 2014, le Placement Familial a pris en charge 212 jeunes (206 en 2013, 213 en 2012, 198 en 2011). 202 jeunes l’ont Tél. : 01.34.77.15.39 / Fax : 01.34.77.40.27 [email protected] Chef de service : Sylvie DUBOIS-MOREL été dans le cadre d’un placement judiciaire à l’ASE et 10 dans le cadre d’un placement administratif : 169 sont originaires des Yvelines, 43 d’un autre département. Les prises en charge sur 2014 émanent à 80 % du département des Yvelines. Résultat d’exploitation Avec un décompte de 451 journées supplémentaires pour un montant de 65 812,31 €, le résultat de l’exercice budgétaire de l’activité est excédentaire de 31 208,35 €. Après imputation des provisions non budgétées (congés payés pour 23 809 €, provisions retraites pour 109 279,98 €) le résultat comptable de l’année 2014 est déficitaire de 101 871,63 €. DETAIL DE L’ACTIVITE DU SERVICE PAR ACCUEIL L’Accueil familial « 0-21 ans » 158 jeunes ont été pris en charge en 2014. Le nombre de jeunes suivis dans le cadre de cette activité reste stable par rapport à l’année passée (164 en 2013, 160 en 2012). Pour cette année nous avons eu 28 entrées (20 du 78) pour 34 sorties (26 du 78). L’antenne de Mantes a procédé à 10 orientations et celle de Versailles à 24. Les demandes d’admission sont toujours en augmentation par rapport aux années précédentes :127 sur le secteur de Versailles (139 en 2013, 122 en 2012), 47 sur le secteur de Mantes (55 en 2013, 44 en 2012). Les demandes de prise en charge de très jeunes enfants (jusqu’à 2 ans) sont en progression. Il s’agit parfois de demandes en urgence. Le service s’efforce d’y répondre dans les limites de ses capacités d’accueil. L’Accueil Observation Petite Enfance En 2014, seulement un accueil a été réalisé pour un enfant entré en 2013. La sollicitation de cette activité a été beaucoup moins importante en 2014 (19 demandes en 2013, dont 18 émanant du78). Sur les 9 demandes d’accueil émises par le département des Yvelines en 2014, aucun 38 dossier n’a été retenu (erreur d’orientation, classé sans suite, situation familiale, disponibilité d’accueil). Cela confirme la baisse significative des demandes faites au placement familial, comme la tendance des juges à signer des placements directs pour une durée d’un an renouvelable. Ainsi, l’activité de nos antennes classiques s’oriente d’avantage vers un travail d’évaluation des besoins de l’enfant en termes d’accompagnement au sein d’une famille d’accueil, qu’un diagnostic d’orientation. Pour l’essentiel, la demande concernant les très jeunes enfants est en fait une demande de prise en charge classique inscrite dans la durée et formulée souvent dans l’urgence. Une réflexion s’impose à l’évolution de ce projet AOPE, afin de répondre au mieux aux besoins du territoire tout en gardant la caractéristique d’un travail de proximité pour de très jeunes enfants. L’Accueil Familial Adolescents Le nombre de demandes adressées au service est stable car l’année 2014 enregistre un nombre identique à l’année précédente (134 en 2013, 143 en 2012, 132 en 2011). 70 % des demandes (93 dossiers) sont issues du 78. Au cours de cette année, 53 jeunes ont été suivis dans le cadre de cette activité. L’antenne a réalisé 28 admissions (dont 18 du 78) pour 9 départs (3 vers d’autres structures d’accompagnement, 2 mains levées et retour en famille, 2 fins de prise en charge et 2 accueils de courte durée). Une nouvelle répartition de la charge de travail sur l’ensemble du service nous a amené à pratiquer une politique de glissement de situations d’enfants devenus adolescents vers cette antenne, mais aussi à accueillir de nouveaux dossiers mis en concordance avec de nouveaux dossiers d’assistants familiaux. Cela confirme l’impossibilité d’inscrire cette antenne dans l’urgence. Urgence que nous avons malgré tout réussi à honorer dans une certaine proportion en se chargeant de 2 dossiers TAGA. L’Accueil Observation Adolescents La demande en accueil observation adolescents est en diminution de 26% (17 demandes en 2014 pour 23 en 2013). 82% des demandes concernent des jeunes issus des Yvelines. Le manque de places d’accueil au moment des demandes rapides n’a pas permis d’y répondre favorablement. La notion d’urgence n’étant pas toujours en adéquation avec le rythme de recrutement des assistants familiaux comme de leur technicité. Par conséquent, aucune admission dans ces conditions n’a pu être réalisée sur l’année 2014. ELEMENTS MARQUANTS DANS LA VIE DU SERVICE La participation de l’ensemble des salariés pour la démarche projet engagée par l’association a inscrit de façon significative la vie et le fonctionnement du service. Le changement de directeur au 1er juin 2014, suite au départ en retraite de Monsieur Serge DOMINICHINI, a permis de réinterroger le fonctionnement du service. La mise en place d’une démarche technique de rééquilibrage de la charge de travail au niveau des trois antennes a permis de mieux questionner le travailler ensemble en favorisant une montée en charge et une réorganisation de l’activité de l’antenne adolescents. Cette réorganisation doit favoriser une gestion économique et financière plus pérenne pour les années à venir. La finalisation de l’évaluation externe à partir des groupes actions mis en place dans le cadre de l’évaluation interne, ainsi que la constitution d’un plan d’amélioration des pratiques professionnelles, s’est poursuivi tout au long de l’année 2014. La journée annuelle d’étude du Placement Familial ayant pour thème « l’attachement au placement familial » a remporté un vif succès auprès des assistants familiaux et des travailleurs sociaux. Cette action s’est prolongée par la mise en place d’une formation concernant le « travailler ensemble » ainsi que par la continuité de celle portant sur l’utilisation des nouvelles technologies. 4 assistants familiaux ont obtenu leur diplôme d’état, ce qui porte à 37 le nombre des assistants familiaux diplômés. 9 assistants familiaux ont été embauchés et ont bénéficié d’un accompagnement. 4 d’entre eux ont bénéficié d’un stage de 60 heures afin de découvrir les spécificités du placement familial dans une approche transversale des compétences. Fin 2014, le service compte 97 assistants familiaux. A partir de groupes d’échanges pluridisciplinaires (réunion de service, réunion de préparation à la journée d’étude, analyse des pratiques, réunions techniques, groupes actions concernant l’évaluation externe, suivi de prises en charge), le service a favorisé une plus grande implication de ces professionnels. PERSPECTIVES Placer l’enfant et sa famille comme l’intérêt général Développer le travail avec les familles Poursuivre l’évolution de la qualité des prises en charge pour une permanence du sentiment d’exister Travailler à la qualification du lieu d’accueil des enfants, épicentre de la démarche pluridisciplinaire Développer le principe du travailler-ensemble Mise en place d’un nouvel organigramme et d’instances techniques pluridisciplinaires Développer la coopération technique entre les antennes Poursuivre l’accompagnement des assistants familiaux dans le cadre de leur activité quotidienne Poursuivre une gestion des ressources humaines équilibrée et sereine Proposer, adapter des formations pour répondre aux différents besoins des personnes accueillies Poursuivre une gestion économique et financière rigoureuse Développer la coopération technique entre les différents services et établissements de l’association Accroître et enrichir notre partenariat Mettre en place une nouvelle organisation spatiale pour l’antenne accueillant les adolescents Mettre en place une nouvelle organisation spatiale et technique de la direction du service 39 Foyer Saint-Nicolas Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques GUILLARD Directeur : Claude GUITTIN Directrice adjointe - : Anita SCHIREFF Responsable Accueil d’Urgence / Accueil Parents-Enfants : Stéphanie PENARD Chef de service Foyer Accueil Observation : Christophe QUINTAL 30,rue Saint-Nicolas 78200 MANTES-LA-JOLIE Tél. : 01.30.92.51.85 / Fax : 01.34.97.53.48 [email protected] LA PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT Un service d’accueil d’urgence (S.A.U.) accueillant en internat 10 garçons et filles de 3 à 12 ans pour une durée de 3 mois maximum. Un foyer d’accueil, d’observation et d’orientation (F.A.O.) accueillant en internat, sur deux groupes de 10 enfants chacun, 20 enfants de 3 à 12 ans, pour une durée de 6 mois maximum. Un espace Accueil parents enfants (A.P.E.) ouvert en journée du lundi au dimanche. Cet espace favorise la rencontre entre les enfants et leur famille et permet d’évaluer la qualité du lien parents enfants. LA POPULATION ACCUEILLIE Trente places sont disponibles pour accueillir des enfants de 3 à 12 ans, réparties comme suit : 20 places en accueil observation orientation ; 10 places en accueil d’urgence. A titre exceptionnel, nous pouvons recevoir des enfants âgés de 12 à 14 ans dans le cadre d’accueil de plusieurs enfants d’une même fratrie. Les enfants accueillis, garçons ou filles, le sont lorsqu’une séparation du milieu familial ou d’accueil est nécessaire. Les causes du placement sont généralement liées à des carences éducatives voire affectives, à la négligence, à la maltraitance, à un environnement psychosocial préjudiciable à l’enfant. partagée, un espace sécurisant et favorable à l’expression. Les parents sont sollicités pour participer à la préparation et à l’organisation du placement de leur enfant, quelles que soient les modalités particulières liées à leur situation familiale. Le service social ayant mission d’accompagner les parents doit rester présent pendant la durée de l’accueil. A l’issue du temps d’accueil, limité à 6 mois, l’enfant peut rentrer dans sa famille ou être orienté vers un service de Placement Familial ou une Maison d’Enfants à Caractère Social. Le Service d’Accueil d’Urgence (S.A.U.) apporte une réponse immédiate à une situation de crise nécessitant une séparation rapide du milieu familial. Le S.A.U. propose une évaluation de la situation familiale. A l’issue de ce temps d’accueil, limité à trois mois, les propositions d’orientation sont faites en collaboration avec la famille et les services demandeurs. LES AGRÉMENTS ET AUTORISATIONS L’établissement est autorisé à fonctionner par le Conseil Général des Yvelines au titre des articles L.312-1 et L.313-1 à L.313-9 du Code de l’Action Sociale et des Familles, L’établissement est habilité au titre des articles L.375 à L.375-9 du Code Civil par arrêté préfectoral du 8 avril 2011 L’Accueil Parents Enfants (A.P.E.) est un espace de rencontre parents-enfants permettant la mise en œuvre des droits de visite des parents auprès de leurs enfants, notamment quand ceux-ci sont limités par le juge des enfants. La présence des professionnelles du service constitue un outil de soutien et d’étayage pour les parents. Le service est également accessible aux familles dont les enfants ne sont pas accueillis dans l’établissement, sur sollicitation de nos partenaires de protection de l’enfance des Yvelines. Il leur permet d’exercer leur droit de visite, et a également pour fonction de rassurer parents et enfants quant à la permanence du lien qui les unit au-delà du placement. L’APE apporte la sécurité d’une présence professionnelle, dont la capacité d’écoute et le fonctionnement s’adaptent à la diversité des situations. Le service a acquis, au fil des années, une compétence reconnue concernant l’évaluation de la qualité du lien parents enfants et l’accompagnement de l’évolution des relations familiales. LES MISSIONS PRINCIPALES Le Foyer d’Accueil, d’Observation et d’Orientation (F.A.O.) est spécialisé dans l’accueil d’enfants dont les familles présentent des difficultés importantes pour exercer leur mission éducative. Il offre un lieu temporaire d’accueil à l’enfant, dans le respect des compétences et possibilités de sa famille. Le foyer propose à l’enfant, au travers d’une vie quotidienne LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2014 L’année 2014 est marquée par la mise en place de la nouvelle organisation de l’équipe de direction. Claude GUITTIN a pris la direction de l’ITEP, tout en poursuivant son implication au sein de l’équipe de direction du foyer Saint Nicolas. Pour ce faire, Stéphanie PÉNARD a été recrutée fin mars, au poste de chef de service du SAU et de l’APE. Anita SCHIREFF, dégagée 40 de l’encadrement de ces deux équipes, assure à son poste de directrice adjointe, la représentation de l’équipe de direction au quotidien, en collaboration avec M.GUITTIN. Cette nouvelle organisation est une opportunité de pouvoir réfléchir et mettre en œuvre les collaborations possibles entre ces 2 établissements. En effet, l’accueil d’enfants à la marge du médico-social est toujours une constante (28% des admissions en 2014) et reste un questionnement important pour l’établissement dans la prise en charge quotidienne d’enfants en grande difficulté (relationnelle, cognitive, psychologique…), au sein d’un groupe. Il est donc nécessaire de penser différemment l’accompagnement des enfants mais aussi le soutien des équipes, notamment par la connaissance mutuelle des secteurs protection de l’enfance et médico-social. C’est également la 1ère année où s’applique un prix de journée unique au SAU et au FAO. L’ACTIVITÉ EN 2014 L’Accueil Parents Enfants l’A.P.E. du Foyer Saint-Nicolas est, depuis un an, agréé en tant qu’ « espace de rencontre parents-enfants ». En 2014, 963 rencontres ont eu lieu au sein de ce service, dont près de 75% de rencontres parents-enfants « en présence d’un tiers ». 60% des visites réalisées correspondent aux situations d’enfants accueillis au foyer Saint-Nicolas. Les 40% restants concernent des situations extérieures qui, pour la plupart, sont des visites en présence d’un tiers. Bien que l’activité de notre service d’Accueil Parents-Enfants soit supérieure à celle de 2013, les moyens alloués ne permettent pas une grande augmentation d’activité, d’autant qu’il y a toujours un nombre conséquent de rencontres « en présence d’un tiers ». Le changement de rythme scolaire en septembre 2014, avec la scolarité du mercredi matin, n’est pas sans incidence concernant la répartition des visites sur l’ensemble de la semaine. La grosse concentration de l’activité concerne toujours les journées sans scolarité. Désormais, ce nouveau rythme scolaire alourdit d’autant les visites des mercredis après-midi et des week-ends. Il y aura sans doute nécessité de repenser les bases horaires, tant d’ouverture du service que des professionnels y travaillant. Le Service d'Accueil d'Urgence Notre activité a été proche du contrat à réaliser, puisque nous terminons 2014 avec « – 39 journées » pour l’ensemble de l’hébergement (SAU et FAO). Notre creux d’activité a été situé sur l’été, en raison d’un nombre important d’orientations réalisées en fin juin et juillet. Parallèlement, les demandes d’admissions sont moins importantes voire rares en juillet et août.54 enfants ont été admis cette année, dont plus de 50% au SAU. Quatre de ces enfants accueillis dans l’urgence, sont passés sur le FAO (le projet initial correspondant davantage à une demande d’évaluation sur 6 mois). Nous avons accueillis cette année un nombre important de très jeunes enfants. En effet, plus d’1/3 des admissions concernait des enfants de moins de 6 ans. Sur les 83 enfants suivis en 2014, 34% étaient scolarisés en maternelle. La prise en charge quotidienne a demandé une attention toute particulière pour accompagner ces jeunes enfants, et une vigilance accrue liée à ce rajeunissement du public accueilli. Parallèlement, l’accueil d’enfants à la marge « du médicosocial » demeure une réalité, puisque près de 28% des admissions ont concernés des enfants en grande difficulté personnelle, sans pour autant bénéficier de mesure d’aide psychologique, ou qu’un diagnostic soit affiné : difficultés relationnelles, comportementales, cognitives, psychomotrices… (25% des 83 situations suivies en 2014 : 50% sur le SAU, 50% sur le FAO). La pratique quotidienne des éducateurs s’en trouve parfois questionnée (tensions plus fréquentes au sein d’un groupe), et confirme la nécessité d’inventer des modes de prise en charge très variées, permettant de conjuguer protection et soins psychologiques. La question des orientations pour ces situations complexes continue de préoccuper, d’autant qu’elle allonge parfois significativement les temps de séjours, tant au SAU qu’au FAO. SITUATION DU PERSONNEL Comme chaque année, les mouvements de personnel sont d’origine diverses. Une éducatrice du FAO a bénéficié d’une mutation interne, pour un poste à l’AEMO des Mureaux. Une autre, après un congé maternité, a trouvé un poste correspondant mieux à sa nouvelle vie de famille. Une éducatrice est partie travailler à l’ANEF. Une éducatrice du SAU a déménagé dans le Nord. Un éducateur du SAU a démissionné pour s’installer en Australie. Un poste du SAU a successivement été occupé par trois personnes : les deux premières sont retournées dans leur région d’origine. Au final, nous avons recruté 5 éducatrices spécialisées et un éducateur spécialisé en CDI (SAU et FAO réunis). Il faut également noter le recrutement de Stéphanie PÉNARD, en qualité de chef de service du SAU et de l’APE. Nous rencontrons depuis des mois, des soucis grandissants en termes d’absences importantes, voire récurrentes, pour arrêt maladie concernant les maitresses de maisons. Nous espérons que nous pourrons trouver des solutions pour pouvoir pallier à ce souci, tant financier qu’organisationnel. En effet, au-delà du coût significatif qu’engendrent les remplacements des maitresses de maison par une société prestataire de service, la place et les fonctions occupées par les remplaçantes n’est pas celle que devraient incarner nos maitresses de maison titulaires. C’est une question sur laquelle nous aurons à travailler rapidement. ANALYSE COMPTE DE RESULTAT Les comptes 2014 font apparaitre un équilibre global pour l’APE et un résultat excédentaire à l’hébergement (SAU et FAO) pour plus de 30 000 €. La politique de gestion prudente des fonds publics mise en œuvre dans l’établissement, explique ces résultats alors que l’activité est globalement conforme aux prévisions. PERSPECTIVE / PROJET Un travail commun de réflexion entre le Foyer Saint Nicolas et l’ITEP Jeanne Chevillotte va débuter début 2015. Il s’agira d’apprendre à se connaitre et de repérer les périmètres d’interventions de chacune des structures. A partir des constats et de cette connaissance mutuelle, l’objectif sera de réfléchir aux collaborations souhaitables et possibles afin d’optimiser le contexte d’accueil évaluation au Foyer Saint Nicolas pour les situations complexes, et d’enrichir les réflexions pour les jeunes de l’ITEP dépendants de l’Aide Sociale à l’Enfance à partir de notre connaissance du secteur. L’expérience de l’APE pourrait aussi enrichir le travail d’accompagnement auprès des familles des jeunes suivis à l’ITEP. 41 « Les Marronniers » Maison d’Enfants à Caractère Social (M.E.C.S) Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON Directrice : Christine LASSUS-LALANNE Chef de service : Marc BLANCHARD 10 bis, rue Jean Mermoz 78000 VERSAILLES Tél. : 01.30.83.91.40 / Fax : 01.30.83.91.42 [email protected] ACCUEIL Au titre de ses agréments et habilitations (Aide Sociale à l'Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse) la maison d'enfants " Les Marronniers " accueille 24 enfants (garçons et filles) âgés de 4 à 13 ans, d'intelligence normale et présentant des troubles du comportement et de la relation. Une école primaire spécialisée sous contrat avec l'Education Nationale scolarise, en annexe de l'établissement, 10/12 enfants exclus du milieu ordinaire. MISSIONS PRINCIPALES La maison d'enfants, est un établissement de moyens et longs séjours, qui organise une séparation temporaire entre la famille et l'enfant. Séparation dont la durée sera suffisamment significative pour que l'enfant investisse affectivement l'institution et s'y sente protégé. Distinguons quatre missions principales : Mission de protection : L'établissement offre un cadre sécurisant et contenant pour des enfants victimes de maltraitance physique ou psychologique. Mission d'éducation : Un projet individualisé quant à la vie quotidienne, la scolarité, la famille, le soutien psychologique est ajusté à chaque enfant et évalué deux fois par an. La maison d'enfants est un lieu d'apprentissage de la vie en collectivité. Mission de scolarisation : Par un enseignement individualisé et adapté, l'école spécialisée a pour objectif de réconcilier l'enfant avec la scolarité, de donner du sens à la connaissance. L'école ne scolarise pas l'enfant durant tout le cycle mais elle se veut être un lieu de rattrapage et d'intégration au milieu scolaire ordinaire. Mission de soutien à la parentalité : L'équipe rencontre les parents pour expliquer les stratégies éducatives et accompagner les parents dans l'exercice d'une parentalité au quotidien. BILAN GÉNÉRAL DE L'ACTIVITÉ En 2014, nous avons réalisé 7837 journées, soit 113 journées en deçà de notre contrat (7950 journées) d’où un taux d’occupation de 89.46 %. LES BÉNÉFICIAIRES L’ensemble des sorties a entrainé un renouvellement important de l’effectif (41.6%). L’effectif était complet au 1er septembre 2014. Durant l’année, 33 enfants ont séjourné aux Marronniers dont 26 sont domiciliés dans le département des Yvelines, soit un pourcentage de 78.79 % Scolarisation extérieure : 19 enfants fréquentent 5 groupes scolaires de Versailles. Scolarité interne : 9 élèves jusqu’en juillet - 5 élèves au 1/09/14. La rentrée scolaire a débuté avec une nouvelle enseignante et un nouvel éducateur scolaire. 3 élèves ont des dossiers en cours pour une prise en charge de soins. Un élève est en classe à mi-temps, et un autre élève est à 75 % de temps, lié à son état de santé. Les équipes éducatives mises en place avec la référente de scolarité de l’inspection académique permettent aux familles de faire partie intégrante du projet d’orientation scolaire de leur enfant (différencié, ainsi du placement). LES PARTENARIATS EN 2013 L'établissement a établi des collaborations administratives : 8 juges pour enfants, 17 Responsables de l’Action Sociale de Secteur (RASS) du département des Yvelines, Partenariats scolaires : nous avons institué un partenariat avec les écoles. Partenariats thérapeutiques : nous entretenons un partenariat tant avec le CMP de Versailles que le service psychiatrique infanto juvénile de l’hôpital MIGNOT. La prise en charge de la santé des enfants nécessite des collaborations avec de nombreux rééducateurs. Partenariats éducatifs et de loisirs : une majorité des enfants sont inscrits, selon leurs projets, dans une activité de la ville de Versailles, en soirée, le mercredi ou durant le week-end pour les compétitions sportives. LE CONSEIL DE VIE SOCIALE Le C.V.S. s'est réuni 2 fois dans l'année. Les enfants s’investissent dans leur rôle de délégué. Les familles déléguées participent activement à ce CVS. 42 LES TRANSFERTS En 2014, les 2 équipes éducatives ont organisé un séjour pour leur groupe d’enfants. Ces temps de partage sont essentiels à la prise en charge des enfants, tant individuelle que collective. SITUATION DU PERSONNEL Personnel éducatif et social : Une éducatrice, en formation CAFERUIS, depuis juin 2012, a terminé sa formation en février 2014, diplômée. Personnel Pédagogique : Embauche d’un éducateur scolaire en CDI à compter du 25/08/14. Embauche d’une enseignante depuis septembre 2014. Services Généraux : Arrêt maladie d’un agent de service intérieur depuis le 15 mars 2012, prolongé jusqu’au 28/02/2015. La surveillante de nuit, en arrêt maladie depuis le 13 juillet 2012, a été reconnue invalide depuis juin 2014. Bénévolat : La même bénévole continue d’apporter une aide à la scolarité. Nous avons accueilli 14 jeunes dans le cadre de la bourse au permis de conduire pour des heures d’actions citoyennes. Stagiaires : Nous avons accueillis 15 stagiaires dans le domaine éducatif. Nous avons accueilli 2 jeunes du foyer La Maison sur les services généraux. Contrat emploi avenir : Le contrat de d’agent d’entretien a pris fin le 8 décembre 2014. FORMATION Formations collectives Développer la bientraitance en institution : Vers les bonnes pratiques professionnelles (Organisme EPE) Formation collective transversale avec le foyer SAINT NICOLAS à l’attention de l’équipe éducative « L’intime et le collectif en MECS – De l’individuation à la socialisation »… Matinées de réflexion Cette année a été consacrée à la construction d’un projet personnalisé. Relations avec les familles : sur site avec Buc Ressources pour mener une réflexion sur les relations avec les familles et leur implication dans le projet personnalisé de leur enfant. Manipulations des extincteurs : formation sur site pour les salariés nouvellement embauchés. Alarme incendie : formation sur site de l’ensemble des salariés par le prestataire de service. Formations individuelles 2 salariés (services généraux) ont bénéficié de la « formation aux premiers secours » organisée par la Sauvegarde L’assistante de direction a suivi une formation : « Devenir un spécialiste de la relation » L’assistante de direction et l’agent technique ont participé à la formation pour les tuteurs. 1 psychologue a suivi la formation intitulée : « Relaxation chez l’enfant ». FAITS MARQUANTS Sur l’année 2014, 17% des enfants ont nécessité faire appel aux urgences. Cette intervention a été suivie d’une hospitalisation. Différents aménagements ont été pensés pour ne pas être dans une exclusion des enfants difficiles. ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT Malgré un déficit de journées de 113 journées, nous terminons l’année avec un excédent de 46817 €. Il est essentiellement lié aux différentes régularisations de charges avec EMMAUS. PERSPECTIVE ET PROJET La transversalité médico-social/Protection de l’enfance s’est concrétisée par la mise en place d’un relais pour accompagner le retour d’un jeune à son domicile. Quel que soit l’issue de ce montage, le résultat de cette expérimentation est tout à fait positif sur les échanges qui ont pu avoir lieu entre les 2 services. Un tiers du personnel a participé à la démarche-projet associative, par les groupes projets et/ou les expérimentations. Les équipes de cadres du foyer La Maison et des Marronniers se sont rencontrés pour échanger autour d’outils communs comme les projets personnalisés. Un projet personnalisé est réalisé suite à un travail collectif et pluridisciplinaire. Il est mis en place depuis septembre. Le DUER est finalisé suite aux commissions de travail mises en place et le plan de prévention et d’amélioration est fixé. Des actions ont déjà été menées. L’évaluation externe s’est terminée en juin 2014. Une restitution a été faite à l’ensemble des salariés par l’évaluateur externe. Deux salariés ont participé aux séminaires territoriaux sur la participation des usagers, échange qu’ils ont beaucoup apprécié. 43 « Les Nouvelles Charmilles » Hébergement éducatif diversifié - Pôle Pédagogique et d’Insertion (PPI) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directrice : Christine COLIN Service Appartements diversifiés 16 bis, rue Léo Delibes 78500 SARTROUVILLE Tél. : 01.39.14.05.86 / Fax : 01.39.13.31.58 [email protected] Chef de service : Jérôme FERNANDEZ DIRECTION : 12, rue Félicien David 78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE Tél.: 01.34.51.29.30 / Fax:01.39.21.95.75 [email protected] Pôle Pédagogique et d’Insertion Chef de service : Elisabeth AILHAUD « Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque jeune, les moyens de se réaliser » ACCUEIL Institution rattachée à l’association Sauvegarde des Yvelines (SEAY), l’établissement des Nouvelles Charmilles propose un accueil mandaté pour les adolescents, garçons et filles âgés de 14 à 21 ans, qui se trouvent confrontés à des dysfonctionnements familiaux, mettant en danger leur équilibre personnel. 51 jeunes sont accueillis en hébergement éducatif diversifié sur deux services : Service foyer et appartements associés (25 jeunes) : 17 en foyer collectif à Saint-Germain-en-Laye dont un accueil réactif d’observation sur 15 jours (fille de 13-18 ans), 8 en appartement passerelle sur le secteur de Marly-leRoi (jeunes filles venant du foyer de 16-19 ans). Service appartements diversifiés (26 jeunes) : 26 en appartements diversifiés, répartis sur le secteur de Sartrouville, Houilles et Poissy (filles et garçons de 17-21 ans) AGREMENTS L’Etablissement a une compétence Aide Sociale à l’Enfance et Protection judiciaire de la Jeunesse au titre de : Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide Sociale : Protection Judiciaire Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance Educative Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs L’établissement avec son service « Pôle Pédagogique et d’Insertion » est reconnu ECOLE TECHNIQUE PRIVEE avec INTERNAT par le Ministère de l’Education Nationale sous le numéro 0780782 B. MISSION PRINCIPALE Par l’accompagnement dont bénéficie le jeune, le lien social indispensable se recréé, lui permettant de s’insérer à la Service Foyer/ Appartements associés 12, rue Félicien David 78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE Tél. : 01.34.51.29.30 / Fax : 01.39.21.95.75 [email protected] Chef de service : Nathalie PETIT société, et d’accéder à l’autonomie dont il a besoin. La mission de l’établissement se situe dans ce processus par le biais de moyens qui se développent en quatre axes : EDUCATIF, avec comme support tous les aspects de la vie quotidienne, traités aussi bien en interne qu’en externe, grâce à un réseau de services et de personnes impliquées. SCOLARITE - EMPLOI - FORMATION en externe ou en interne avec le PPI (Pôle Pédagogique et d’Insertion). FAMILIAL et SOCIAL dans le travail d’éducation partagée et du lien avec l’environnement familial. SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE et SUIVI MEDICAL avec nos partenaires. Le DIPC (Document Individuel de Prise en Charge) du jeune est élaboré à partir de ces quatre axes, suivi du projet personnalisé. L’ACTIVITE 2014 La porte d’entrée aux Nouvelles Charmilles dans le projet d’établissement est « les dysfonctionnements familiaux ». On constate que les familles des jeunes accueillis sont de plus en plus démunies, dans une précarité économique, culturelle et, par voie de conséquence, intellectuelle. Ces problématiques les emmènent dans l’abandon ne sachant plus tenir leur responsabilité, préoccupé par leurs besoins vitaux. En hébergement sur le service du collectif, les jeunes filles sont plus jeunes à l’admission (dès 14 ans) et pour certaines, c’est leur premier placement sans préparation avec la famille. C’est une forme de réponse à la crise. Ces jeunes ne supportent pas bien les contraintes du collectif ni la rupture que cela occasionne avec leur environnement. Une admission sur 10 aboutit, ce qui n’est pas forcément gage de stabilité puisque ¾ des admissions ne dépassent pas 6 mois à l’occasion de fugues pour rentrer chez elles. Ces jeunes sont encore scolarisées mais se mettent en danger dans les 44 relations aux autres et à leur environnement. Elles n’ont pour certaine pas intégrée leur corps dans cette transition vulnérable de l’adolescence à cause d’une enfance abimée. On découvre par des mises en danger d’ordre sexuelle que des attouchements voire plus dans leur famille, n’ont pas été dénoncés. Ces actes se remettent en scène à l’adolescence. Les familles des jeunes accueillis ont une histoire elle-même qui n’est pas réparée (ancien placement, toxicomanie, SDF, errance…) une génération sacrifiée de parents qui n’ont pas eu la chance d’être accompagnés. Dès les premières frustrations en collectif, les jeunes fuguent pour rentrer en famille dans le meilleur des cas. Nous pouvons travailler à partir de la fugue pour tenir le fil de la relation éducative. Le référent famille de l’établissement se déplace à domicile. Avec le décompte des journées à 9 jours, nous ne sommes pas dans le biorythme des jeunes et des familles. Il nous faudrait plus de temps. Pendant ce temps de retrouvailles forcées, la famille n’est pas en capacité de prendre des décisions dans la majorité des cas. C’est dans ce contexte que les services de l’Aide Sociale à l’Enfance interrompent le mandat administratif sur une base de manque de motivation de la jeune et de sa famille pour le placement. En réalité, la famille n’est pas encore dans la capacité à exprimer ses besoins. Dès lors que le jeune approche la majorité, la notion de temps pour l’accès à l’autonomie est entendue par les partenaires mandataires. En 2014, 77 jeunes (63 filles et 14 garçons) ont été accueillis pour 51 places d’hébergements éducatifs diversifiés. Le mouvement des passages des jeunes se confirme sur des temps courts pour les très jeunes mineurs. La place d’accueil réactif d’observation quand un lit est libre au niveau du collectif, permet une admission immédiate pour un temps d’observation de 15 jours renouvelables. Cela a été souvent le cas puisque le mouvement des jeunes est très rapide. La place a été occupée par 12 jeunes filles, majoritairement issues des Yvelines. Certains accueils immédiats ont débouché sur des admissions au foyer dès lors que le placement s’avère utile dans nos regards croisés avec l’ASE qui n’avait pas pu préparer le placement (2 jeunes). Le département des Yvelines représente 58% des sollicitations d’admissions de l’Ile de France. Ce qui représente une baisse signifiante comparée aux années précédentes d’une moyenne d’environ 80%. Nous repérons une augmentation de refus pour des orientations pas adaptées à notre établissement : des jeunes de moins de 14 ans y compris des garçons (15 situations) des dossiers de jeunes trop lourds pris en charge par la MDPH ou psychiatrie (22 situations) et des mauvaises orientations pour uniquement le week-end ou internat scolaire (11 situations). Les dossiers des jeunes originaires du 78, traités en priorité représentent 70% des admissions cette année. Le nombre de demandes de jeunes en contrat « jeunes majeurs » sont stables. Ces contrats concernent les tout justes « jeunes majeurs », bénéficiant d’une continuité de prise en charge sur un temps court. Notre inquiétude se porte sur la sortie de ces jeunes majeurs du dispositif protection de l’enfance par défaut et sans qu’une préparation ait pu se mettre en œuvre. Les mandats en placement direct sont toujours en nette diminution au profit des mandats judiciaires confiant le jeune à l’aide sociale à l’enfance. La majorité des jeunes suivis se situe dans la tranche d’âge 16/19 ans. L’admission au foyer des plus jeunes 13/15 ans se maintient. L’activité 2014 pour 17100 journées, se termine avec un excédent de 108 journées. 490 journées pendant la prise en charge des jeunes ont été déduites pour majoritairement le retour en famille pendant les congés scolaires ou fugues de la jeune pour aller dans sa famille (389 journées) puis 54 journées pour hospitalisation en séjour psychiatrique et 47 journées pour fugue en errance. La durée des mandats administratifs pour les mineurs en collectif est encore courte (4 à 6 mois). Le turn-over sur ce service a été compensé en partie par le service des grands adolescents et jeunes majeurs, plus stable. Pour ne pas rompre avec le jeune, nous avons fait appel à des lieux alternatifs voire hôtel pour 147 journées principalement pour les jeunes en collectif. COMPTE DE RESULTAT Le résultat comptable de l’exercice 2014 présente un excédent de 31 132.91 €, augmenté de la provision congés payés non retenue à hauteur de 9 511.20 € et d’une reprise sur les excédents (pour immobilisations C.N.R.) de 2 956.51 €. Il n’y a eu pas de reprise de résultat prévue au budget prévisionnel. Le résultat à affecter est donc de 43 600.62 €. LE PERSONNEL Nous avons dû faire appel aux services de l’association « St Germain Service » pour la partie ménage de l’établissement pendant les absences de la maîtresse de maison avant son remplacement en CDD. Le poste comptable a partiellement été remplacé en CDD jusqu’à la prise de poste en CDD d’une nouvelle comptable en avril 2014. Le poste de secrétariat du service foyer passerelle et standard de l’établissement a encore connu deux CDD pendant l’année. Une rupture conventionnelle avec la personne titulaire de ce poste a été signée en fin d’année. Ce poste devenait précaire dans la succession de CDD depuis cinq ans. Nous avons pu recruter la candidate secrétaire pour la création de poste mi-temps sur l’antenne hébergement de Sartrouville. La secrétaire de direction est alors passée à la catégorie assistante de direction. Elle coordonne l’ensemble des secrétariats pour tous les dossiers Ressources Humaines. Nous avons ouvert l’accueil de stagiaires de l’université de Nanterre pour développer des supports de médiation par le sport. Le « contrat avenir » de l’association avec un aide cuisinier au restaurant d’insertion du Pôle Pédagogique et d’Insertion se terminait en juin. 45 Des salariés ont pu participer aux formations collectives transversales à l’association comme sur le thème des problèmes psycho-pathologiques des adolescents. En ce sens, il est apparu évident de prévoir les commissions de suivi et d’orientation Sauvegarde, communes aux deux établissements inscrits sur le même territoire Val de Seine. BILAN ET PERSPECTIVES EN LIEN DEMARCHE DU PROJET ASSOCIATIF Construction d’un projet pour les jeunes sortants du dispositif Protection de l’Enfance Le travail réalisé ces deux dernières années, dans le cadre du groupe d’expérimentation Val de Seine, a abouti à la mise en place d’une commission de suivi réunissant les secteurs du Pôle Lutte contre l’Exclusion, de la protection de l’Enfance et du médico-social. Cette commission d’envergure départementale au niveau sauvegarde, a pour fonction de mettre en lien, avec le soutien de la DDCS (financement de places d’accueil), les différents interlocuteurs (Protection de l’Enfance et lutte contre l’Exclusion) qui accompagnent le jeune dès sa sortie du dispositif de la Protection de l’Enfance vers les dispositifs de Lutte contre l’Exclusion afin d’éviter toute rupture dans son parcours d’évolution. Des professionnels de nos deux établissements sont membres permanents de cette commission. L’objectif à moyen terme consiste à obtenir le financement de cet accompagnement éducatif lors de ce passage de relais pendant les premiers mois de l’inscription du jeune concerné dans les structures de Lutte contre l’Exclusion. AVEC LA Coopération de direction des Nouvelles Charmilles et de Latitudes 78 Au cours de l’année 2014, notre démarche a abouti à l’institutionnalisation de la coopération de direction élargie à l’ensemble des cadres hiérarchiques des deux établissements. Nous avons pu élaborer les règles de fonctionnement de cette coopération de direction dès janvier et mettre en place un comité de coopération mensuel. Cette instance de travail a permis dans un premier temps de se connaitre (projets, pratiques, organisation) et ensuite d’offrir un cadre d’échanges sur la fonction managériale. Ces réflexions communes permettent notamment de rechercher les complémentarités entre les deux établissements et d’enrichir les modalités de prise en charge de la population accueillie. L’organisation d’une réunion annuelle avec les cadres fonctionnels des Nouvelles Charmilles et latitudes 78 (psychologues, pédopsychiatre et intervenant familial) a eu notamment pour objectif de réfléchir à l’articulation Educatif/soin, de plus en plus indispensable à l’accompagnement des parcours des adolescents et à la prise en compte de leurs problématiques complexes. 46 47 « Les Nouvelles Charmilles » Service Educatif de Proximité (S.E.P) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directrice : Christine COLIN Chef de service : Sihame ABDEDDAÏM 16, impasse de Crimée 78800 HOUILLES Tel.: 01.39.57.71.48 / Fax : 01.39.57.91.08 [email protected] « Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque jeune, les moyens de se réaliser » ACCUEIL Le SEP (Service Educatif de Proximité) a une capacité d’accompagnement éducatif de 40 mesures administratives et/ou judiciaires. Les mesures concernent des garçons et des filles de 13/21 ans des secteurs de St Germain en Laye à Poissy, Sartrouville au Chesnay et Verneuil. Ces jeunes en situation de crise conjoncturelle ou structurelle, présentent des difficultés faisant apparaître des conduites dommageables à leur intégration sociale (conflit avec leurs parents, en rupture de scolarité ou de formation, en errance, …). AGREMENTS L’Etablissement a une compétence conjointe Aide Sociale à l’Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse au titre de : Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide Sociale : Protection Judiciaire Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance Educative Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs MISSIONS PRINCIPALES Le SEP (Service Educatif de Proximité) met en œuvre une prise en charge éducative sur un mode réactif, dans un temps court à partir d’aspects repérés de la problématique du jeune. Cette action nécessite un accompagnement très soutenu, inventif pour redynamiser des situations de jeunes le plus souvent figées. Les moyens employés peuvent être l’inscription dans une activité de jour (formation, scolarité, stage…) et la requalification du lien familial. Un hébergement ponctuel d’une nuit à trois au maximum, encadré par les éducateurs du SEP, peut aider à désamorcer la crise et éviter un placement. Ce travail d’accompagnement éducatif se fait dans le milieu naturel du jeune sur un secteur géographique délimité. BILAN DE L’ACTIVITE 2014 Les jeunes orientés et accompagnés par le service viennent des secteurs géographiques proches : Houilles, Sartrouville, Montesson, Conflans-Sainte-Honorine. Comme les années précédentes, on identifie des demandes de prises en charge de plus en plus fortes couvrant les secteurs comme Verneuil, Vernouillet, Triel, etc… Nous notons également aussi une demande d’intervention du service éducatif dans la ville des Mureaux et ses alentours. Sur l’année 2014, les prises en charge reçues et accompagnées par le service sont au nombre de 100. Une augmentation importante par rapport à l’année 2013. Ces adolescents reçus au service sont, pour la plupart, des jeunes qui vont si « mal » qu’ils ne parviennent pas à accepter l’idée de se faire aider, surtout lorsqu’ils sont en crise. La mission du SEP s’appuie alors sur plusieurs leviers pour atteindre l’objectif suivant : permettre au jeune et à sa famille de sortir de la crise, apaiser les tensions et construire un projet. La crise recouvre souvent des passages à l’acte et des conduites à risques ; elle concerne une grande majorité des jeunes suivis par le service, mais s’applique également à d’autres jeunes de plus en plus apathiques et dépressifs, ce qui représente plus de la moitié des prises en charge. Dans ce cadre, nous faisons le constat de difficultés à mobiliser ces jeunes autour d’un projet. Le premier travail de l’équipe est alors de travailler en première approche avec la famille à partir de visites régulières au domicile, ce qui représente la grande majorité du travail des éducateurs : aller au cœur des problèmes rencontrés par ces jeunes et aller au cœur de leur environnement de vie. Les problématiques dominantes sont identiques à celles identifiées lors des années précédentes : elles relèvent massivement de situation de crise avec une mise en danger, d’état limite, de désocialisation Expérimentation transversale pour un jeune en rupture suivi par TAGA sur le département Fin juin, un jeune nous a été orienté par le Conseil Général, pris en charge par l’ASE dans le cadre d’une expérimentation au SEP. On peut dire que ce jeune est arrivé « brutalement » dans le service dans l’engagement d’expérimentation au niveau de l’association. Ce jeune a été logé à l’hôtel durant plusieurs mois avec un éducateur de nuit de TAGA, sans qu’aucun projet d’insertion ne soit construit. Le travail demandé au SEP était de construire avec lui un véritable parcours d’insertion et de le faire accéder à un logement éducatif stable. Une rupture familiale et des maltraitances avérées apparaissaient comme l’une des origines de la grande difficulté de ce jeune à s’intégrer dans 48 une structure éducative : il a mis en échec toutes les propositions qui lui ont été faites. Pour arriver à l’acceptation d’une élaboration d’un projet, il a fallu mettre en œuvre la réactivité et l’intensivité de toute l’équipe dans les rapports que nous avions avec lui. C’est à dire prendre le temps avec lui afin qu’il puisse reprendre confiance en l’adulte, et surtout en ses capacités de réussite. Etant déscolarisé, il a ensuite fallu prendre le temps de construire avec lui un projet d’avenir incluant un appartement éducatif pour se poser. Ce jeune, qualifié « d’incasable », cumulant les difficultés, livré à lui-même depuis plusieurs années, a mis en difficulté les professionnels et les institutions dans lesquelles il est passé. Les différents changements d’hôtel ont été aussi particulièrement difficiles dans la mise en œuvre de la prise en charge. Cela a nécessité que chaque membre de l’équipe du service prenne en charge le jeune et ce parfois au détriment d’autres jeunes suivis par l’équipe. Cette instabilité a aussi perturbé le jeune dans sa capacité à se projeter. Toutefois, malgré le parcours chaotique et des difficultés liés aux problématiques du jeune, nous sommes parvenus à construire un projet d’insertion sociale et professionnelle. En effet, les différents outils mis à disposition aux Nouvelles Charmilles et la transversalité du travail engagé entre les différents services de l’établissement ont permis à ce jeune d’être à la fois inscrit en septembre dans une formation professionnelle, et d’être pris en charge par le service appartement des Nouvelles Charmilles en semi autonomie. L’analyse que l’on peut en faire est que le travail de reconstruction de la confiance et de repères par rapport à une institution lui a permis de se poser et de pouvoir enfin construire un vrai projet d’avenir. Les accueils de nuit pour répondre à la crise. Comme les années précédentes les astreintes éducatives de week-end ont été particulièrement sollicitées pour l’écoute à la fois des parents et des jeunes suivis, afin de les rassurer quand cela est nécessaire. Nous pouvons ajouter aux nuits accompagnées, des solutions d’hébergement dans la famille élargie ou dans le réseau relationnel du jeune. Les temps de crise en soirée ont permis, autour de repas, d’apaiser la crise et de permettre un retour au domicile. En effet, pour répondre à la crise du jeune, le projet proposé par le service est de permettre, une fois le jeune apaisé, de rencontrer la famille afin de travailler avec elle sur les causes du déclenchement de la crise pour ensuite mieux l’analyser et trouver ensemble des solutions. La psychologue peut aussi aller au domicile (2 entretiens à domicile ont pu être faits) pour rencontrer la famille et trouver ainsi les éléments de compréhension de la crise. Travail avec les familles A domicile, l’intervention des éducateurs peut contribuer à désamorcer certaines tensions, faciliter le dialogue et permettre que soient reconnues la place et les attentes de chacun. Il contribue en outre à consulter ou associer les familles au projet du jeune et à donner à l’équipe une vision claire des dynamiques familiales. Pratiquement au minima est proposée une visite à domicile pour chaque situation suivie. La part des visites à domicile est toujours en augmentation au regard des situations de familles de moins en moins mobilisables pour leur jeune. Les appels téléphoniques en soirée ou en week-end sont en réelle augmentation. Cette année, en novembre 2014, a vu la création d’un groupe de parole parents. C’est un groupe d’échanges et de réflexions autour de situations ou de thèmes exprimés spontanément par les parents. Dans un espace sécurisant et confidentiel, on y aborde tout ce qui concerne la famille, la relation parents ados, le vécu du parent. Ce groupe d’échanges permet de construire avec l’équipe et d’autres parents des réponses à leurs préoccupations. Malgré un début timide nous pensons, avec le retour de certains parents sur ce groupe de parole, l’ouvrir 2 fois par mois. COMPTE DE RESULTAT Le résultat d’exploitation de l’année 2014 présente un excédent comptable de 39 832.66 € augmenté de la provision de congés payés non retenue (2 377.80€) et de la reprise des résultats antérieurs prévue au budget prévisionnel (9 301.23 €). Le résultat à affecter est de 51 511.69 €. LE PERSONNEL L’année 2014 a été marquée par un arrêt maladie de 7 mois suite à un accident de travail d’un éducateur lors d’une activité collective avec des jeunes. Le poste a été remplacé par trois candidats successifs en CDD. Le service a accueilli une stagiaire éducatrice spécialisé, non gratifiée pendant 3 mois et un stagiaire universitaire de médiation par le sport gratifié sur 5 mois en début d’année. Nous avons fait appel ponctuellement à « Ami Service » pour l’entretien extérieur du pavillon. BILANS ET PERSPECTIVES L’année 2014 a été marquée par une demande accrue des juges pour enfants d’intervenir sur la ville des Mureaux. Mais la spécificité du SEP, qui est d’intervenir de manière intensive et réactive dans le cadre de la crise, ne nous permet pas une intervention efficiente, car la ville des Mureaux est trop éloignée géographiquement. Toutefois, nous sommes en cours de réflexion pour expérimenter des parcours de jeunes sur ce secteur dans le champ de la transversalité avec les autres établissements et service de l’ASEAY afin de faire force de proposition de réponses aux Mureaux. Continuer à nouer individuel et collectif reste l’enjeu du travail au service et ce dans une réactivité de proximité. Chaque prise en charge donne lieu à un travail de réflexion et de construction en lien avec le jeune, sa famille et les partenaires concernés. Les modes de prise en charge sont ajustés au fur et à mesure. Nous devons continuer ce travail réflexif tout en gardant la spécificité du service pour toujours être au cœur de l’action. 49 « La Maison » Foyer Educatif Spécialisé Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK Directrice : Christine VIGEAN - Directrice adjointe : Françoise TALON Chef de Service internat– école interne : Jean– François GAMBIER Résidence 12, rue E. Charton 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.24.02.52 / Fax. : 01.30.21.97.63 [email protected] Chef de service : Patrick MALARDE DIRECTION 1, rue Louis Massotte 78530 BUC Tél. : 01.39.56.34.08 / Fax : 01.39.56.51.31 [email protected] ACCUEIL L’établissement accueille 41 adolescents et jeunes majeurs de 14 à 21 ans, en conflit avec eux-mêmes et avec les autres, présentant des troubles du comportement et de la conduite, des difficultés cognitives sans déficience intellectuelle. L’établissement est agréé Aide Sociale à l’Enfance et Justice. L’internat à Buc accueille des garçons de 14 à 17 ans, les structures extérieures à Versailles accueillent filles et garçons de 17 à 21 ans. Une place d’accueil immédiat est prévue pour un garçon de 14 à 17 ans, pour une durée de 21 jours maximum. Une Ecole Interne d’Enseignement Général du second degré, hors contrat, est reconnue par l’Education Nationale. Une convention PPRE est passée avec l’Education Nationale. MISSION Par une prise en charge spécialisée adaptée aux difficultés affectives, familiales, scolaires et sociales des jeunes reçus dans l’établissement, l’objectif du Foyer la Maison est de les aider à combler leurs déficits, à mieux gérer leurs difficultés d’exister, à apaiser les tensions familiales et à accéder à une plus grande autonomie. RAPPORT D’ACTIVITE L’année 2014 se termine avec un déficit de 512 journées, dont 394 journées non financées du fait d’absences supérieures à 9 jours et du manque de candidatures à différents moments de l’année pour différents âges de jeunes accueillis. 67 jeunes ont été accompagnés, dont 62, soit 93 %, des Yvelines. 30 jeunes ont quitté l’établissement dans l’année, 30 jeunes ont été admis dont 10 au titre de l’accueil immédiat. Les jeunes sont un peu plus âgés qu’en 2013, 21% entre 13 et 15 ans et 67% de jeunes entre 16 et 19 ans Externalisation 2, rue Royale 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.51.34.04 / Fax : 01.39.50.27.80 [email protected] Chef de service : Patrick MALARDE ce qui s’explique par une durée plus longue des accueils. De ce fait si les accueils courts subsistent pour 33%, en lien avec les accueils immédiats, 20% des séjours ont une durée comprise entre un et trois ans. Les placements administratifs sur décision judiciaire restent la majorité des accueils mineurs. L’établissement a reçu 157 candidatures, soit une baisse de 20% par rapport à 2013. La chute des candidatures touche dans une moindre mesure, 8%, les Yvelines avec 125 candidatures, soit 79% des candidatures reçues. DYNAMIQUE DE L’ANNEE L’année 2014, comme l’année 2013, a été marquée par la stabilité des jeunes accueillis. Cette stabilité est le résultat d’une adaptation du personnel éducatif à des situations très dégradées au niveau de l’investissement scolaire et au niveau du comportement. Cette action dans la durée porte ses fruits, permettant entre autre à un jeune, au bout de plusieurs mois de refus, de réussir à s’inscrire dans la scolarité interne, à s’ouvrir aux autres, à accepter de penser par lui-même. L’établissement s’est ouvert, à l’internat comme dans ses services extérieurs, à des situations expérimentales. L’accueil à l’internat d’un jeune hébergé par TAGA dans un hôtel a dû s’interrompre au bout de 3 mois, du fait du danger qu’il faisait courir aux autres jeunes. Une ouverture à une prise en charge partagée entre le groupe qui l’accueillait et le service d’accompagnement afin d’éviter un nouveau rejet a été proposée, mais n’a pu aboutir du fait du refus du jeune. Dans le service en appartement une jeune fille qui venait de passer un an à l’hôpital de la Verrière a été admise. Un protocole précis associant l’ASE, l’hôpital et le Foyer a permis une prise en charge partagée tout au long de l’année, incluant des retours d’hospitalisations lors de temps d’incapacité à vivre en ville. 50 Par ailleurs, un pôle pédagogique incluant l’école interne, des modules de mobilisation scolaire pour les jeunes des services extérieurs et un dispositif transitionnel s’est mis en place à la rentrée de septembre. Ce dispositif transitionnel a pour objectif d'éviter un décrochage scolaire pour les jeunes qui suivent une scolarité collège, DIMA, lycée, qui reste très fragile. Il propose, en lien avec l’Education Nationale, des temps de remobilisation, stages, rattrapage de retards scolaires, afin de permettre au collège de conserver le jeune. Ces temps peuvent être en continu, quelques semaines, ou réguliers, organisant une répartition du temps de semaine. Ce dispositif se met en place et devrait être pleinement opérationnel en septembre prochain, avec la désignation de référents pédagogiques. Enfin la question des mineurs isolés a mobilisé les professionnels. Une très mauvaise information, une absence de coordination a fait craindre à un départ brutal des mineurs accueillis vers un dispositif relevant davantage de l’insertion. Malgré les interrogations que peuvent provoquer un tel dispositif, entre autre sur le regroupement de jeunes qui trouvaient un intérêt certain à une insertion de droit commun dans les établissements relevant de la protection de l’enfance, une certaine articulation dans un sens de parcours est en train de se mettre en place. L’évaluation externe, menée en 2014, confirme globalement la pertinence des moyens déployés par l’établissement et sa recherche permanente d’ajustement aux besoins repérés. SITUATION DU PERSONNEL L’année 2014 a été marquée de nouveau par plusieurs départs. Un éducateur de groupe ainsi qu’une éducatrice scolaire sont partis à la retraite et deux éducateurs, dont l’éducatrice de week-end ont quitté l’établissement pour ouvrir leur propre structure. Le départ de l’éducatrice de week-end a entrainé une forte utilisation des familles de parrainage sur le dernier trimestre. Plusieurs départs sont programmés en 2015 et 2016. L’établissement poursuit le renouvellement de son personnel anticipé depuis plusieurs années. Ces départs déstabilisent néanmoins l’équipe. Les embauches peuvent être longues ou difficiles, ainsi l’embauche d’une infirmière, la dernière ayant de nouveau démissionné. Des échanges sur les pratiques, mis en place avec une intervenante extérieure sont venus compléter le travail de transmission et d’écriture réalisé. Ce groupe favorise un dialogue et une co-construction de pratiques institutionnelles partagées par les 3 groupes d’internat. En lien avec le plan d’action de l’évaluation interne, il permet de favoriser la recherche des bonnes pratiques communes. La poursuite de la formation collective sur l’approche systémique a été mise en place. Une formation qualifiante à l’approche systémique a été terminée par une éducatrice, et une formation de maîtresse de maison a été débutée par une personne des services généraux. ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT Malgré le déficit important de journées, et si l’on ne prend pas en compte la provision retraite indiquée au compte administratif, le budget 2014 est en équilibre, du fait des postes non pourvus. PERSPECTIVES L’année 2015 nécessitera la mise en place d’une nouvelle Direction, le départ effectif de la Directrice étant prévu dans l’année. En lien avec les orientations du projet associatif, une réflexion est en cours pour permettre de renforcer l’inscription sur le Territoire et la coopération entre établissements Sauvegarde. Au niveau des axes du plan d’action le Projet de l’établissement a été validé par l’Association. Un quatre pages synthétique est en cours d’écriture. Le DUER a été finalisé. Le plan d’action a été construit en lien avec les professionnels de l’ACMS. Il doit désormais être transmis à l’inspecteur du travail. L’écriture des projets de service a débuté dans pratiquement chaque groupe et doit être finalisée au plus tard à la fin de l’année. Il restera à repérer, à étendre et pour certains à formaliser les partenariats à l’œuvre dans l’ensemble des services. La nouvelle évaluation interne devra alors être programmée, à partir de 2016. Une formation permettant aux professionnels de mieux comprendre le contexte des évolutions à l’œuvre dans le secteur et les préparant au changement est prévue au dernier trimestre 2015. Les expérimentations dans le cadre du projet associatif ont débouché sur une journée regroupant l’ensemble des personnels administratifs de l’Association et la décision de poursuivre un travail en commun, évitant l’isolement et facilitant le partage de ressources. Un processus plus transversal concernant les admissions intra associatives est en cours de finalisation. Enfin, un partenariat avec l’ASE et la DDCS devrait aboutir sur un dispositif aidant à accompagner les jeunes sortant du dispositif ASE. CONCLUSION Dans un contexte où la demande évolue, l’opportunité d’un changement d’organisation au Foyer est à saisir. De nouveaux besoins apparaissent, qu’il s’agisse de très jeunes filles en refus de collectif, mais qui pourraient bénéficier d’un petit pavillon en semi-autonomie, de jeunes en refus de placement, pour lesquels une réponse en séquentiel ou en placement à domicile pourrait être retenue, de jeunes incapables de se plier aux contraintes d’un placement. Si l’établissement veut rester dans cette adaptabilité et ce souci du sens de l’action entreprise soulignés par le rapport d’évaluation externe, ces nouveaux défis méritent d’être relevés. 51 « La Maison » Service d’Accompagnement Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK Directrice : Christine VIGEAN Directrice adjointe : Françoise TALON 2, rue Royale 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.51.02.32 / Fax : 01.39.51.29.47 [email protected] ACCUEIL 11 jeunes de 13 à 21 ans, garçons et filles, suite à l’extension du service acceptée en 2006 par le département des Yvelines. Le service est habilité Aide Sociale à l’Enfance et Justice, au titre de la protection de l’Enfance, mais également de l’ordonnance de février 45. MISSION Le service d’accompagnement a comme objectif d’aider des jeunes à partir de leur lieu d’insertion, mais aussi parfois de leur territoire d’errance par la mise en place d’un projet personnalisé. Les objectifs peuvent être variés et de plusieurs ordres: logement ou emploi moins précaire, mise en place d’une prise en charge thérapeutique, d’une scolarité ou d’une formation, accompagnement vers une décision de placement, réponse alternative face à un refus de placement ou à une accumulation d’échecs de placements. A travers ces objectifs concrets, il s’agit de permettre à ces jeunes de retrouver ou de consolider leur confiance dans leur capacité à évoluer, à trouver des issues, à renouer une communication. Le service ne fournit pas d’aide matérielle, mais assure une prise en charge soutenue, adaptée aux besoins de chaque situation. Lorsqu’une aide matérielle est malgré tout nécessaire, elle est négociée avec le département, en plus de la prise en charge. RAPPORT D’ACTIVITE L’année 2014 se termine avec une activité moindre que ne le prévoit le contrat passé en termes de journées de présence, mais conforme au contrat en ce qui concerne le nombre de jeunes accueillis. 29 jeunes ont été suivis, ce qui est plutôt inférieur au nombre de jeunes admis ces dernières années. Tous les jeunes venaient des Yvelines et, cette année encore, les jeunes filles sont les plus nombreuses : 59%. Les durées d’accompagnement ont été plus longues, seulement 50% des jeunes ont été suivis moins de 6 mois et 50% au-delà, le suivi pouvant aller jusqu’à 18 mois. Près de 25% des jeunes qui ont été admis avaient entre 14 et 15 ans. La totalité des jeunes a bénéficié de mesures administratives, dont 7 pour des jeunes majeurs. 68 % des mineurs ont été confiés à l’ASE par un magistrat. 20 jeunes ont quitté le service en 2014, 16 jeunes ont été admis. Le relevé des candidatures téléphoniques permet un suivi plus précis cette année. 53 candidatures ont été étudiées dont 43 par téléphone. 16 de ces candidatures ont abouti. Comme en 2013, les candidatures proposées à l’ASE après lecture d’un dossier proposé pour l’hébergement n’ont pas été acceptée par les référents. Toutes les candidatures sauf une venaient des Yvelines. DYNAMIQUE DE L ‘ANNEE Alors que les demandes d’admissions avaient été plutôt bien réparties au cours de l’année 2013, de nombreux départs, en particulier en début et en fin d’année, n’ont pas pu être rapidement compensés par des admissions. A l’inverse, un très fort afflux de demandes cet été, alors que le service était déjà en sureffectif, a conduit à mettre 11 situations en attente, et au final à ne pas pouvoir s’en saisir. Du fait de cette irrégularité, le service a réalisé un nombre moindre de journées cette année, bien qu’il ait accueilli 29 jeunes, ce qui se situe dans la moyenne du nombre de jeunes reçus. Le service d’accompagnement a été utilisé comme alternative ou comme suite au placement pour 7 jeunes du Foyer la Maison. A l’inverse, aucun jeune du service d’accompagnement n’a intégré le foyer en 2014. Le service a également été confronté au décès accidentel d’une jeune lors d’un voyage avec son père. Le service a suivi 12 jeunes à l’hôtel. Ces situations étaient généralement lourdes. Seule la moitié de ces jeunes a su se saisir de l’opportunité offerte. Les 6 autres sont retournés, ou ne sont pas vraiment sortis de l’errance et de l’inactivité. A ce sujet, le COPIL a débattu de l’intérêt de proposer le service d’accompagnement davantage en amont, afin de pouvoir contribuer à l’évitement d’un placement et aider les référents dans le diagnostic et l’évaluation à poser. Le Territoire Grand Versailles a mis en œuvre cette mesure pour 9 jeunes entre 14 et 15 ans. Ces situations posent d’autres problèmes, dont une déscolarisation massive. Parmi 6 jeunes inscrits en 52 scolarité, seuls 2 fréquentaient leur établissement scolaire. Le service doit de ce fait trouver de nouvelles solutions : accueils de jour, dispositif transitionnel du Foyer, alternance. Ces jeunes ne bénéficient pas tous d’un accueil dans leur famille, mais peuvent être hébergés de manière temporaire à l’hôtel. A cette déscolarisation vient alors se rajouter des problèmes d’errance, de mise en danger. Le service s’est mobilisé pour rencontrer ces jeunes chaque jour afin de leur donner un cadre minimum. Les éducateurs ont également mené un travail important auprès d’une dizaine de familles. Pour certains, il s’est surtout agit d’une régulation des conflits intra familiaux. Pour les autres, un travail sur une place d’autorité à reprendre, les moyens à trouver pour que les parents interviennent eux-mêmes dans la vie de leur enfant, s’est mis en place. Le service a reçu 8 jeunes relevant du soin. Pour 2 d’entre eux, le service était une réponse par défaut de tout autre type d’intervention, mais l’état des jeunes, sous traitement lourd, se situait en dehors des compétences du service. Les autres jeunes, s’ils sont à la marge, ont néanmoins pu profiter de l’accompagnement du fait de leur demande de lien et de suivi. dans le cas contraire serait de reproduire des tensions autour des demandes d’argent alors que le service, dans son projet, ne gère pas les aspects matériels pour lui permettre d’offrir un autre type de relations. SITUATION DU PERSONNEL L’année 2014 s’est déroulée avec la même équipe stable de professionnels. Le psychologue institutionnel a quitté l’établissement en décembre 2014. Un nouveau psychologue sera embauché début 2015. Malgré l’accord, obtenu au BP 2014 de l’embauche d’un nouveau professionnel venant compléter l’équipe à 0,5 ETP, le recrutement n’a pas été possible en 2014 du fait du petit nombre d’éducateurs qualifiés et expérimentés intéressés pour travailler à temps partiel. Des aménagements horaires de ce poste doivent rendre possible cette embauche en 2015. Enfin, un changement de local est envisagé, ce qui permettra aux 3 professionnels qui vont intervenir désormais d’avoir assez d’espace pour pouvoir mener plusieurs activités de front. ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT Le résultat 2014 est en équilibre. Le fond de solidarité a été suffisant, cette année encore, pour répondre aux sollicitations d’interventions du département. Il a même pu financer quelques jours en famille de parrainage nécessaires pour un jeune à l’hôtel. Il faut néanmoins rappeler que la gestion de l’argent pour ces jeunes à l’hôtel, désormais régulièrement confiée à l’accompagnement, doit rester marginale. Le risque PERSPECTIVES Tout au long de l’année 2014, le service a reçu des jeunes filles de moins de 16 ans en rupture, parfois multiples, de placement. Ces jeunes filles, en refus de collectif, ne sont pas non plus prêtes à une vie en semi-autonomie. A 15 ans, elles ont déjà un vécu marginal important qui leur donne une certaine maturité, qui cohabite comme elle peut avec une grande demande affective et un besoin d’éducatif. L’établissement réfléchit à la mise en place d’une structure qui pourrait tenter de répondre à ces besoins paradoxaux. La poursuite de recherche d’un partenariat nouveau, du côté de l’Education Nationale et des dispositifs alternatifs, sera également à développer durant l’année 2015 afin de trouver des réponses à une déscolarisation des adolescents encore sous obligation scolaire. CONCLUSION Le COPIL du service d’accompagnement a encore cette année mis l’accent sur les points fragiles dans la prise en charge des jeunes relevant de la Protection de l’Enfance dans les Yvelines : la déscolarisation des jeunes et la difficulté pour les MECS de garder des jeunes non scolarisés, des jeunes à l’interface de la psychiatrie et de la justice, des jeunes filles entre collectif et semi-autonomie. C’est pour ces jeunes que le service d’accompagnement est régulièrement sollicité. Pour certains, son intervention doit être relayée ou articulée avec des services qui vont développer de nouvelles réponses. La réflexion est donc à mener en collaboration, au niveau associatif, inter associatif et inter secteurs. Le service d’accompagnement reste engagé dans ces partages d’expériences et y contribue pleinement. 53 EMERGENCE Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN Directeur : Philippe de MULLENHEIM DIRECTION 22, rue Gustave Eiffel 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.30.88.65.50 / Fax : 01.34.83.39.06 [email protected] Foyer 44, rue des Fontaines 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.34.85.74.69 / Fax : 01.34.83.39.06 Chef de service : Mathieu DURAND ACCUEIL Capacité agréée de 34 adolescents et jeunes majeurs pour une capacité installée de 32 places. Foyer : 12 garçons - âge à l’admission 10 - 16 ans à la sortie ou réorientation, Appartements : 12 places mixtes - âge minimum 16 ans à l’admission, 18 ans (réorientation possible). Studios : 8 places mixtes, grands adolescents et jeunes majeurs - âge minimum à l’admission 17 ans 1/2 - 21 ans à la sortie. AGRÉMENTS Aide sociale à l’Enfance : article 221-1 du Code de l’Action Sociale et des familles. Justice : assistance éducative (article 375 et suivants du Code Civil), protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs (décret n° 75-96 du 18 février 1975), ordonnance n°45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante. MISSIONS PRINCIPALES L’établissement a pour objectif de favoriser le réaménagement social, familial et psychique du jeune afin de permettre son accession à l’autonomie, l’adaptation à l’environnement et le projet d’insertion sociale, en utilisant les activités du quotidien, la scolarité, l’apprentissage et l’insertion professionnelle. La prise en charge, dans le cadre du foyer, se sert du groupe comme d’un moyen éducatif. Pour les studios, la prise en charge est exclusivement individuelle (hébergement, entretiens, accompagnements…). Pour les appartements, la prise en charge se situe à la frontière de l’accompagnement individualisé et du cadre collectif (unité de vie de 2 personnes par appartement). Les jeunes ont une activité scolaire, préprofessionnelle ou Service Studios 14, rue de Dourdan 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.30.88.61.40 / Fax : 01.34.83.39.06 Chef de service : Catherine SY Service Appartements 14, rue de Dourdan 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.34.83.00.41 / Fax :01.34.83.39.06 Chef de service : Catherine SY professionnelle à l’extérieur de l’établissement en milieu ordinaire. Une présence adulte continue est toutefois prévue pour accompagner ceux-ci à l’occasion des phases difficiles empêchant tout investissement extérieur. Les contacts, les échanges réguliers et le suivi avec les divers organismes concernés (entreprises, lycées, sections spéciales d’enseignement…) sont assurés par les éducateurs. Sur le plan social et familial, des relations permanentes sont entretenues et favorisées avec le milieu naturel. La compréhension des éléments actuels ou historiques, dont le séjour favorise l’activation, est recherchée. Une assistante sociale est chargée de maintenir un contact, une aide et une transmission d’information auprès des parents des jeunes mineurs et des jeunes majeurs si nécessaire. En fonction des indications, des entretiens ponctuels à la demande soit du jeune ou à la demande des éducateurs, sont réalisés dans le cadre de l’établissement, par le psychiatre, afin de permettre de décoder des situations et d’en faciliter la compréhension ACTIVITE En 2014, l’activité « hébergement » a réalisé 9 036 journées pour une prévision de 9 450, soit un manque de 414 journées. Ceci est dû aux départs dits « normaux » pour les appartements / studios et un renouvellement plus difficile à faire. Les 56 jeunes accueillis relevaient majoritairement des secteurs du Sud-Yvelines, Mantes-la-Jolie et 2 étaient issus du département d’Eure-et-Loir. Enfin, le nombre de sollicitions reste assez stable mais avec des profils qui ne correspondent pas à ce que nous savons faire. L’équipe est stable dans le cadre des appartements / studios, cependant, on note une certaine instabilité au service du foyer où le turn-over est plus significatif. De plus, l’accueil des jeunes « agités » ou « difficiles » 54 démontre la fragilité du travail à faire avec l’environnement car il y a trop d’exclusions de l’Education Nationale. En ce qui concerne le personnel, Matthieu DURAND a commencé sa formation de chef de service « CAFERUIS », celle-ci se terminera en 2016. Les deux salariés du service entretien ont suivi une formation « habilitation électrique ». Une éducatrice du foyer a participé à quelques jours de séminaire sur les problématiques de l’adolescence. PERSPECTIVES Maintenir et amplifier le travail partenarial avec le territoire, le Conseil Général et surtout avec l’Education Nationale, Une modification du service des appartements / studios : nous avons rendu un appartement et loué deux studios. Au regard des dossiers que nous adresse l’ASE, se posera le problème de diversifier la possibilité d’accueil d’enfants plus jeunes. RESULTATS FINANCIERS Pour l’internat, l’analyse du compte de résultats 2014 fait apparaître un résultat comptable de 132 149 €. 55 EMERGENCE Service Educatif et Pédagogique de Jour (S.E.P.J.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN Directrice : Philippe de MULLENHEIM Chef de service : Alain LAZOU 22, rue Gustave Eiffel 78120 RAMBOUILLET Tél. : 01.30.88.74.74 / Fax : 01.30.88.74.84 [email protected] ACCUEIL Capacité d’accueil de 12 jeunes (garçons et filles), de 12 à 18 ans, en période de crise momentanée (dé-scolarisation ou dé-socialisation) et qui mettent en péril leur socialisation et leurs apprentissages. Tous les jeunes doivent être adressés, en priorité par l’éducation nationale, soit par un service de milieu ouvert ou par des assistantes sociales de secteur, exceptionnellement par un service d’hébergement etc. Ils doivent contacter les Responsables d’Action Sociale de Secteur du territoire concerné pour signifier une prise en charge. ACTIVITE En 2014, ce Service a réalisé 2 464 journées pour 2 000 journées prévues, avec 11 jeunes présents au 31/12/2014. Cela démontre que le service correspond bien à une demande précise des territoires de l’Aide Sociale à l’Enfance ou de l’Education Nationale. Le nombre de demandes est en augmentation (39 sollicitations). L’activité du service s’est réalisée au-delà du prévisionnel grâce à la stabilité des effectifs : parmi les jeunes sortis, 8 ont été accueillis sur une durée inférieure à 6 mois et 9 au-delà. Prise en charge d’une durée de 12 semaines, renouvelable une fois (temps de séjour maximum 6 mois). Le service est ouvert 51 semaines par an. Le travail en temps séquentiel est devenu un axe prioritaire de travail. La re-socialisation, tant au niveau de l’Education Nationale que professionnelle est importante. AGRÉMENTS Aide sociale à l’Enfance : article L222-4-2 du Code de l’Action Sociale et des familles. Justice : article 375.3 du Code Civil (assistance éducative). En matière de personnel, l’équipe a été globalement stable. L’éducateur technique a débuté une formation pour devenir éducateur technique diplômé. MISSIONS PRINCIPALES Renforcer les capacités, habiletés et compétences de chaque jeune Permettre la socialisation et éviter les ruptures Permettre la réinscription dans un parcours ordinaire d’insertion MOYENS Travail en ateliers par petits groupes (4 jeunes maximum) : Accompagnement scolaire Informatique Fer et Bois Sport et Culture Stages, Découverte du monde du travail PERSPECTIVES Développer le SEPJ pour accueillir des jeunes au regard des demandes possibles de territoires. Il y a des jeunes de 6/7 ans qui rencontrent déjà des difficultés dans le cadre de l’école primaire (agitation…), Engager une réflexion sur le profil de poste de l’assistante sociale suite à sa démission, Envisager de former le personnel pour les prises en charge des jeunes présentant des profils difficiles. RESULTATS FINANCIERS Pour le SEPJ, le compte de résultats de l’exercice 2014 laisse apparaître un résultat comptable de 117 817 €. 56 57 Latitudes 78 Service d’Accueil et d’Accompagnement Educatif Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER Directrice : Sylvie BONDOUX DIRECTION 21 bis, rue des Ecouvilliers - BP 322 78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE Tél. : 01.34.90.92.00 / Fax : 01.39.19.59.39 [email protected] www.latitudes78.fr Chef de Service : Pierrick VILLAIN Service d’Intervention Educative 5, rue Sainte Honorine 78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE Tél. : 01.39.72.91.19 / Fax : 01.39.19.59.39 [email protected] ACCUEIL 12 garçons (17 à 21 ans) et 6 filles (16 à 21 ans) en rupture sociale et/ou familiale, originaires de la région Ile-de-France et prioritairement du département des Yvelines vivent, seuls ou en cohabitation, dans des conditions de réalité de vie quotidienne autonome au moyen d'un accueil en hébergements diversifiés. AGRÉMENTS Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du Code de l’Action Sociale et des Familles. Justice : article 375 du Code Civil, ordonnance du 2 février 1945 et décret de février 1975 pour les jeunes majeurs. Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du Code de l’Action Sociale Famille MISSIONS PRINCIPALES Permettre aux jeunes, par un accompagnement et une aide personnalisée, de vivre des expériences positives favorisant une insertion sociale. Chaque jeune construit, avec l’équipe éducative, un projet personnel, social et professionnel. Sa famille est informée de son placement et est invitée à participer activement à l’accompagnement éducatif. Chaque jeune, lorsqu’il perçoit des revenus, est accompagné dans l'apprentissage de la participation aux frais de son placement. Objectifs : Accueillir les adolescents et leur souffrance Contenir leurs manifestations Accompagner leur apprentissage d’une vie adulte en les aidant à découvrir leurs capacités et en s’appuyant sur leurs ressources individuelles et familiales ACTIVITÉ GÉNÉRALE 5 346 journées ont été réalisées cette année. Le contrat d’activité fixé par nos financeurs a donc été rempli, nous présentons un excédent de 48 journées. 23 jeunes ont été pris en charge sur l’année. Le nombre de sollicitations reçues en 2014 est de 42 dossiers dont 35 yvelinois. Nous avons admis 10 jeunes : 4 filles (3 mineures, 1 majeure), 6 garçons (3 mineurs, 3 majeurs). Le nombre d’admissions représente 2/3 de l’effectif. 8 jeunes sont sortis. 6 au moment de leur 21ème anniversaire et à l’issue de 3 ans de prise en charge en moyenne. Il est important de remarquer que pour 2 d’entre deux, le CG du 78 a accepté de prolonger l’accompagnement éducatif après les 21 ans révolus, pour une durée de 3 mois, afin d’accompagner la sortie. Sur ces 6 sorties, 4 sont en autonomie complète au moment de leur départ (logement et travail). 1 est retourné dans sa famille installée en province, et le dernier est dans une situation précaire, hébergé par des amis. Concernant les 2 autres sorties de l’année, 1 jeune homme a souhaité interrompre sa prise en charge un an avant ses 21 ans pour deux raisons : son appartenance aux groupes des sortants et ses difficultés à poursuivre le travail personnel engagé et vécu de façon trop confrontante pour lui. Il est néanmoins parti avec un travail et une solution de logement. Quant à la 2ème, cette jeune fille est devenue maman peu avant sa 18ème année et nous n’avons pas pu obtenir du département la possibilité de continuer à l’accompagner malgré l’intérêt que représentait la poursuite du travail engagé. Ce renouvellement important de l’effectif (plus de 50 %) inscrit une dynamique particulière de travail. Il s’agit pour l’équipe éducative de faire le travail de séparation nécessaire avec les sortants qui, de fait, à l’issue de 3 années de prise en charge vont mieux, et de s’investir avec les adolescents qui arrivent et avec qui il faut mobiliser beaucoup d’énergie pour construire le lien et supporter les manifestations qu’ils présentent. Nous avons été amenés cette année à faire face de nouveau aux problématiques ayant trait à la prise de risque au niveau de la sexualité pour les filles notamment. 2 d’entre elles ont été victimes d’agressions graves (viols) et 3 autres se sont retrouvées enceintes (1 grossesse à terme, 1 grossesse pathologique et 1 IVG). Les problématiques des adolescents accueillis sont toujours marquées par l’expression aigue de manifestations violentes. Nous déplorons encore cette année de nombreux passage à 58 l’acte de dégradations volontaires de matériel et d’agression physique sur un professionnel. Au-delà du dépôt de plainte déjà institutionnalisé, ce dernier nous a mis au travail sur la nécessité de mettre en place une procédure particulière de sanction systématique face aux atteintes physiques (éloignement géographique des lieux institutionnels notamment et retour conditionné au travail d’élaboration sur la violence ainsi que l’exigence d’une réparation relationnelle vis-à-vis de l’institution dans son ensemble). Les séances de supervision bimensuelles sont un atout précieux pour supporter ce type d’attaques du cadre et de sa contenance. L’accueil d’une jeune fille mineure présentant des troubles importants de la personnalité (conduites toxicomaniaques, errance, mise en danger, troubles des conduites alimentaires) a beaucoup mobilisé et inquiété l’équipe pluridisciplinaire dans son ensemble. L’évolution du projet, avec la concrétisation de l’ouverture du lieu de vie et d’activités de jour au foyer la Maison, constitue une modification importante des pratiques professionnelles. Il s’agit, en effet, d’articuler de façon juste accompagnement individuel et construction d‘un collectif. Cette première année d’expérience nous permet toutefois de vérifier l’intérêt d’un tel espace qui constitue pour les adolescents accueillis un lien institutionnel à la fois repère et ressource. Beaucoup d’entre eux demandent d’ailleurs à être accueillis dans les appartements ou studios les plus proches de ce nouveau « cœur institutionnel ». Par ailleurs « l’infirmerie » s’est avérée très précieuse dans les situations de crise. FAITS MARQUANTS Les changements opérés fin 2013 (transformation du poste de Directeur adjoint en chef de service et création d’un poste de cadre fonctionnel intervenant familial) ont permis un travail important de restructuration de l’organisation institutionnelle. Celle-ci voit sa traduction notamment par la formalisation précise des processus d’intervention et de leur évaluation (procédure d’admission revisitée, mise en place de la coréférence éducative, meilleure cohérence des processus d’évaluation clinique grâce à la redéfinition des différentes instances de réunion) dans l’objectif de rendre plus lisible la prise en charge socio-thérapeutique mise en œuvre. La réalisation de l’évaluation externe a été un bon accompagnement de ce travail et nous a permis d’identifier les marges d’évolution à atteindre. Par ailleurs, l’équipe éducative, renouvelée de 50 %, a bénéficié de cette dynamique pour s’approprier le projet pédagogique d’intervention et s’engager dans la construction d’un véritable collectif de travail. En outre, les travaux partagés avec les professionnels des Nouvelles Charmilles dans le cadre de la coopération de Direction permettent de réunir et partager et compléter les compétences dans l’objectif d’un meilleur accompagnement des parcours de la population reçue. SITUATION DU PERSONNEL 3 nouveaux professionnels ont rejoint l’équipe éducative en remplacement d’un éducateur spécialisé promu chef de service, d’une éducatrice spécialisée promue cadre intervenant familial et d’une éducatrice spécialisée ayant intégré le service AEMO de l’association. La participation de ces nouveaux salariés à l’action de formation mise en place en intra-associatif pour la 2ème année sur le thème « Troubles relationnels chez les adolescents en difficulté » a contribué à leur intégration à l’institution bien sûr mais également à la dynamique du projet associatif à l’œuvre. ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT Le résultat comptable présente un excédent de 69 646,30 € lié partiellement à une légère suractivité (+ 48 j) et aux économies réalisées sur le groupe 2 (poste d’intervenant familial pourvu en octobre 2014 seulement). PERSPECTIVE/PROJET Concernant la dynamique institutionnelle : Nous nous attacherons à installer et consolider les effets des changements structurels engagés. L’appropriation du projet par les nouveaux professionnels de l’équipe n’est pas encore pleinement atteinte et demande la vigilance de l’ensemble des cadres hiérarchiques et fonctionnels pour y parvenir. Coopération de Direction : Au cours de l’année 2014, notre démarche a abouti à l’institutionnalisation de la coopération de Direction élargie à l’ensemble des cadres hiérarchiques des 2 établissements. Nous avons pu élaborer les règles de fonctionnement de cette coopération de Direction dès janvier et mettre en place un comité de coopération mensuel. Cette instance de travail a permis dans un 1er temps de se connaître (projet, pratiques, organisation) et ensuite d’offrir un cadre d’échanges sur la fonction managériale. Ces réflexions communes permettent notamment de rechercher les complémentarités entre les 2 établissements et d’enrichir les modalités de prise en charge de la population accueillie. L’organisation d’une réunion annuelle avec les cadres fonctionnels des Nouvelles Charmilles et de Latitudes 78 (psychologues, pédopsychiatre et intervenant familial) a eu notamment pour objectif de réfléchir à l’articulation éducatif/ soin, de plus en plus indispensable à l’accompagnement des parcours des adolescents et à la prise en compte de leurs problématiques complexes. En ce sens, il est apparu évident de prévoir les commissions de suivi et d’orientation Sauvegarde communes aux deux établissements inscrits sur le même territoire du Val de Seine. Construction du projet pour les jeunes sortants du dispositif protection de l’enfance : Le travail réalisé ces 2 dernières années dans le cadre du groupe expérimentation Val de Seine a abouti à la mise en place d’une commission de suivi réunissant les secteurs du Pôle Lutte contre l’Exclusion, de la Protection de l’Enfance et du Médico-Social. Cette commission d’envergure départementale au niveau Sauvegarde a pour fonction de mettre en lien, avec le soutien de la DDCS (financement de places d’accueil), les différents interlocuteurs (Protection de l’Enfance et Lutte contre l’Exclusion) qui accompagnent le jeune dès sa sortie du dispositif de Protection de l’Enfance vers les dispositifs de Lutte contre l’Exclusion afin d’éviter toute rupture dans son parcours d’évolution. Des professionnelles des 2 établissements sont membres permanents de cette commission. L’objectif à moyen terme consiste à obtenir le financement de cet accompagnement éducatif lors de ce passage de relais pendant les 1ers mois de l’inscription du jeune concerné dans les structures de Lutte contre l’Exclusion. Le paiement se ferait du lendemain du départ (physique) du jeune du dispositif P.E jusqu’à 3 mois maximum afin d’inscrire le jeune durablement dans le dispositif de L.C.E 59 Service de Soins psychologiques et d’Education Spécialisée A Domicile (S.S.E.S.A.D.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT Directrice : Anne REBELLER Directeur adjoint : Jérôme COIMET Antenne du Perray-en-Yvelines 26-28, rue du Chemin Vert 78610 LE PERRAY-EN-YVELINES Tél. : 01.34.83.02.13 / Fax. : 01.34.83.20.57 [email protected] Chef de service : Marie-Christine MELOU DIRECTION 28, avenue du Manet 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Tél. : 01.61.08.50.10 / Fax : 01.34.52.40.46 [email protected] Responsable antenne: Magalie JAUBERTY puis Monica JEBEREAN (depuis 09/2014) ACCUEIL Enfants et adolescents des deux sexes, âgés de 3 à 20 ans, d’intelligence normale présentant des retards scolaires, de compréhension, des difficultés relationnelles, avec troubles psychologiques ou du comportement. File active de 120 enfants. Ces jeunes sont originaires des Yvelines dans un rayon de 30 kms autour de leur secteur d’intervention, Ville Nouvelle de Saint Quentin, Rambouillet et le Pays Houdanais… AGREMENTS Annexes XXIV Sécurité Sociale, Mutuelles Paiement sous forme de dotation annuelle MISSIONS PRINCIPALES Prise en charge de type psychothérapeutique, guidance, entretien clinique en référence au projet élaboré en équipe autour de chaque histoire individuelle sous la forme du contrat passé entre l’enfant, l’adolescent ou la famille et les intervenants. Les entretiens se tiennent au service ou dans des locaux situés au plus près du domicile de la famille, à raison de 2 à 3 séances par semaine (écoles, centres sociaux, maisons de quartier…). Parallèlement aux entretiens individuels, les contacts à domicile avec les parents et des activités éducatives de groupe étayent l’élaboration du travail thérapeutique ou éducatif de l’enfant. Des conventions sont signées avec les écoles et un travail pluridisciplinaire en réseau accompagne la prise en charge. Antenne de Houdan ZA de la Prévôté - 17, route de Bû 78550 HOUDAN Tél. : 01.30.46.82.34 / Fax : 01.30.59.76.62 [email protected] Responsable Antenne : Jérôme COIMET BILAN GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ L’activité annuelle du SSESAD est fixée à 10 854 actes. En 2014, nous avons facturé 10 856 actes, pour une activité réalisée de 12 713 actes. 1 857 actes sont en effet non facturables car réalisés en doublons. Comme ces chiffres l’indiquent, l’activité réalisée par les professionnels des 3 équipes demeure soutenue. Notre liste d’attente est également importante (55 demandes au 31/12/2014) et concerne principalement l’antenne de Montigny (43 situations). Au cours de l’année, nous avons suivis 152 enfants, dont 49 filles pour 103 garçons. 31 jeunes ont quitté le SSESAD après des parcours positifs et/ou des projets d’orientations. 32 nouvelles situations ont été admises. Nous intervenons toujours très majoritairement auprès des adolescents et jeunes adultes (69% des prises en charges), dans le cadre de suivis dont la durée est conséquente : 65% de 4 à 5 ans et plus. Dix ans après la loi fondatrice de février 2005 «pour l’égalité des droits et des chances », le SSESAD est devenu la structure d’aide privilégiée qui rend possible l’intégration scolaire des enfants en difficultés d’adaptation et/ou en situation de handicap. En effet, tout enfant porteur de handicap a désormais le droit d’être inscrit en milieu ordinaire dans l’école la plus proche de son domicile. La notion d’école inclusive repose sur un principe éthique : celui du droit pour tout enfant, quel qu’il soit, à fréquenter l’école de son quartier. Elle s’oppose à l’exclusion ou à la mise à l’écart de certaines catégories d’enfants, en fonction de leurs caractéristiques. Chaque enfant que le SSESAD accompagne est différent et possède une histoire unique. Ses capacités d’apprentissage dépendent d’une adaptation 60 continue à son environnement, aux règles du jeu social, à ses conditions de vie familiale. Le SSESAD offre à ces enfants repérés en difficulté, les ressources et moyens indispensables au développement de leur autonomie. L’intervention des professionnels du SSESAD est un accompagnement au cas par cas, porté par l’envie d’aider chaque enfant à s’inscrire dans un lien social sécurisant FAITS MARQUANTS En ce qui concerne l’équipe de Montigny, le départ de la chef de service a été un moment important et, comme tout changement, facteur de déstabilisation. Nous avons pu rapidement recruter un nouveau cadre hiérarchique pour cette équipe, qui s’engage dans une nouvelle dynamique. Pour sa part, l’équipe de Houdan a été confrontée au décès d’une jeune enfant suivie par plusieurs professionnels, événement douloureux qui a grandement affecté l’équipe. Un temps spécifique de supervision a pu être proposé pour soutenir chacun. Au cours de cette année 2014, l’équipe du Perray-enYvelines a pu construire un nouveau projet de supervision, et a donc engagé une démarche d’analyse des pratiques sur un rythme mensuel. L’intervenant donne toute satisfaction et cette organisation nouvelle vient compenser la vacance du poste de psychiatre sur cette antenne. LE PERSONNEL 37 professionnels travaillent au sein des 3 équipes pluridisciplinaires du SSESAD. Les mouvements du personnel pour cette année 2014 sont les suivants : 1 congé maternité suivi d’un congé parental. 1 départ en retraite pour une psychologue : Ce poste (1 ETP) a été remplacé par un 0,50 ETP de psychologue + un 0,50 ETP de psychomotricien. 1 démission d’un psychologue, remplacé par un nouveau recrutement à 1 ETP. 1 démission d’un médecin psychiatre au 31/12/14. 1 démission de la chef de service de l’antenne de Montigny. Nouveau recrutement au 01/09/2014. Augmentation d’un poste d’orthophoniste à 0,80 ETP. Hormis pour les postes de psychiatres et d’orthophonistes, nous ne rencontrons aucune difficulté pour nos recrutements, le SSESAD demeurant un établissement médico-social attractif grâce à son organisation de travail en milieu ouvert et ses missions spécifiques. L’ÉVALUATION EXTERNE La mission d’évaluation externe a été réalisée par le cabinet COPAS (Conseil en pratiques et Analyses Sociales). Les investigations se sont déroulées auprès des équipes du SSESAD, des partenaires et des usagers, du 1er Avril au 12 Juin 2014. Appréciation globale de l’évaluateur : « Une évaluation largement positive : L’évaluation externe souligne la qualité des prises en charges proposées par le SSESAD. Ces dernières sont conduites par une équipe pluridisciplinaire, qualifiée et soucieuse de bien faire, et en questionnement permanent pour adapter et améliorer le service rendu. Les enfants/adolescents bénéficient d’un projet personnalisé qui combine différentes prises en charges, régulièrement évalué et réajusté en cas de besoin. L’appréciation des parents sur les suivis et plus globalement sur le SSESAD est très positive. Le SSESAD bénéficie d’une très bonne image auprès des partenaires. » RÉSULTATS FINANCIERS Le résultat comptable est déficitaire de 56 674€. Après reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de 20 831€. PERSPECTIVE/PROJET Dans les suites de l’évaluation externe, nous travaillons les axes d’améliorations suivants : Actualisation et évolution du projet de service Création d’un conseil à la vie sociale La sortie du SSESAD : Préparation, formalisation et suites possibles 3 comités de pilotage sont planifiés pour poursuivre cette réflexion au cours du premier semestre 2015. Nous projetons également d’engager un travail de recherche sur la question du devenir des enfants quelques années après la fin de leur prise en charge par le SSESAD. Des contacts sont en cours auprès du centre de formation BUC Ressources à ce sujet. Par ailleurs, dans le cadre de la nouvelle dynamique du projet associatif, le SSESAD souhaite renforcer son implication territoriale, en proposant des coopérations entre établissements pour adapter nos accompagnements et respecter une logique de parcours pour nos bénéficiaires. Cette évolution nécessaire va impliquer pour tous les professionnels de mieux connaitre les territoires, de se faire connaitre, et d’être en capacité de questionner nos pratiques actuelles. « L’aventure de l’accompagnement, comme expérience humaine certes difficile, mais passionnante, appelle un ajustement continuel et donc le nécessaire maillage du souci d’autrui avec une véritable éthique du souci de soi ». F. Poché, Philosophe. 61 Centre-Médico-Psycho-Pédagogique (C.M.P.P.) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT Directrice : Anne REBELLER Directeur adjoint : Jérôme COIMET Antenne de Montigny-le-Bretonneux 28, avenue du Manet 78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Tél. : 01.61.08.40.76 / Fax : 01.34.52.40.46 [email protected] Médecin Directeur : Jean-Luc MILCENT ACCUEIL Le CMPP est destiné à prendre en charge, dans un cadre de soin ambulatoire, des enfants et adolescents âgés de 3 à 20 ans présentant une inadaptation liée à des troubles psychologiques ou à des troubles du comportement. Ces jeunes sont en priorité domiciliés sur Montigny-leBretonneux. Le centre est conventionné par la sécurité sociale. Les familles assujetties au régime général bénéficient d’une prise en charge à 100%. AGREMENTS Annexe XXXII Arrêté préfectoral du 11 janvier 2006 Sécurité sociale, Mutuelles Paiement au forfait journalier. Les orientations techniques de l’équipe sont diversifiées et ouvertes aux évolutions actualisées des pratiques. La théorie et la pratique psychanalytique restent pour cette équipe une référence d’actualité. MISSIONS PRINCIPALES La pluridisciplinarité de l’équipe permet de proposer des modes de prise en charge spécifiques et variées, selon la problématique présentée par l’enfant ou l’adolescent : Consultations Psychothérapies Rééducations orthophoniques et psychomotrices Accompagnement social Les professionnels du CMPP assurent également une mission de soutien à la scolarisation qui implique un important travail de partenariat avec les équipes de l’Education Nationale. Avec l’accord des parents, l’assistante sociale ou les consultants représentent le CMPP lors des équipes éducatives proposées par les établissements scolaires et coordonnent les actions des différents partenaires. Antenne de Houdan ZAC de la Prévôté - 17, route de Bû 78550 HOUDAN Tél. : 01.30.46.82.10 / Fax : 01.30.59.76.62 [email protected] Médecin Directeur : Nathalie FERRANT- OTORMIN BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Le prévisionnel annuel d’activité fixé par l’agence régionale de santé est de 8 990 actes. En 2014, nous présentons une activité réalisée de 8 951 actes, et une facturation de 8 706 actes. Nous constatons donc un léger déficit d’activité lié à des mouvements de personnel sur les 2 équipes. (Congés maladie/maternité ; vacance de poste après licenciement). Le CMPP présente pour cette année une file active de 598 enfants, dont 407 suivis par l’équipe de Montigny et 191 par l’équipe de Houdan. Nous avons admis 155 nouvelles demandes de prises en charge (111 à Montigny et 44 à Houdan), alors que 140 enfants ont bénéficié d’une fin d’intervention (81 à Montigny et 59 à Houdan). Sur l’année 2014, le CMPP a été sollicité pour 164 nouvelles demandes de consultation. 135 demandes sont en attente de rendez-vous, dont 41 à Montigny et 94 à Houdan. La liste d’attente est donc conséquente et explique nos propositions de création de nouveaux postes, pour répondre à une demande de soins de plus en plus croissante. Le CMPP accueille, avec leurs familles, des enfants et des adolescents qui souffrent de difficultés diverses : Sur le plan affectif, comportemental ou relationnel : troubles du sommeil, du caractère, de la conduite… Sur le plan scolaire : troubles des apprentissages, phobies scolaires. Sur le plan psychomoteur et langagier : troubles du schéma corporel, de la latéralisation, troubles de la parole et du langage. Bien que l’accès en CMPP soit direct, le conseil de consulter est pratiquement toujours donné par un tiers. L’école est la principale source de cette orientation, car c’est là que l’enfant passe la majorité de son temps et que ses difficultés s’y révèlent. D’autres sources ont pris de l’importance : le milieu médical, les services sociaux, les familles elles-mêmes ou leurs proches. 62 Notre structure répond majoritairement à des demandes de consultations et de suivis pour des pré-adolescents (33% de 7-10 ans) et adolescents (45% de 11 à 15 ans), dont les troubles réactionnels et les difficultés d’apprentissage nécessitent souvent le recours à des prises en charge pluridisciplinaires. Nous regrettons de ne pouvoir développer des interventions précoces et préventives qui réduiraient les risques de fixer des symptomatologies à l’origine réactionnelles, ou l’expression de pathologies encore réversibles nos missions, à l’expression de souffrances ou de troubles psychiques générés ou aggravés par des difficultés multiples : familiales, sociales, économiques et de santé, difficultés accrues en situation d’isolement et de précarité. Cette détresse des enfants et de leurs familles, en lien avec les difficultés de l’existence, présentes et passées, ne relèvent pas seulement d’une prise en charge médicale, et notre structure médico-sociale par son identité spécifique, tient une place importante dans la prévention des problématiques de souffrance psychique. FAITS MARQUANTS En ce qui concerne l’organisation de l’équipe de Montigny, l’année 2014 a été marquée par une nouvelle gestion de la liste d’attente. Les familles adressent désormais un courrier ou un mail au médecin directeur en exposant les motifs de la demande de consultation. Cet écrit permet de mesurer la manière dont les parents perçoivent les difficultés de leur enfant, ainsi que l’adéquation de la demande au regard des missions du CMPP. Le deuxième point marquant concerne les pathologies précoces et graves (TED, TSA, autisme ou dysharmonies psychotiques graves). Comme l’indique le Dr Milcent, « l’engagement du CMPP dans un accompagnement de l’enfant et de sa famille, au-delà du travail diagnostique que nous pouvons réaliser, dépend maintenant plus nettement de la perception qu’ont les familles des troubles de leur enfant, et de leur possible engagement dans la recherche de structures adaptées. Autant nous pensons pouvoir accompagner ces pathologies dans un processus transitoire d’attente d’une disponibilité de place dans une structure spécialisée, autant le refus des parents d’envisager un traitement adapté, à moyen terme, confronte les équipes à un sentiment d’usure et d’inefficacité qui devient à terme pathogène ». Ce point est également souligné par le Dr Ferrant pour l’équipe de Houdan : « les services psychiatriques répondant moins vite que nous, (malgré notre liste d’attente de 9 à 12 mois), nous acceptons des demandes de suivi d’enfants psychotiques ou TED, qui, une fois les prises en charge démarrées sont difficiles à réadresser sur les services de secteur. Pourtant ces enfants nécessitent des prises en charge plusieurs fois par semaine, que nous ne pouvons proposer, faute de moyens suffisants en termes de professionnels. Les soins à proposer pour ces enfants s’apparentent à ceux d’un CATTP. Le secteur de Houdan est spécifique : Pas d’hôpital de jour à proximité, une région rurale et semi-rurale avec un déficit d’offres culturelles et sans moyens de transports publiques. Peu de professionnels de santé installés en libéral et donc un secteur saturé. Nous sommes fréquemment confrontés, dans l’exercice de SITUATION DU PERSONNEL 32 professionnels composent les 2 équipes du CMPP. Les mouvements de personnel réalisés au cours de l’année 2014 sont les suivants : 3 congés maternité suivis de congés parentaux recrutement de 2 psychologues à 0,50 ETP pour l’équipe de Montigny 1 congé sabbatique Tous ces postes ont pu bénéficier d’un remplacement rapide, dans le cadre d’embauches en CDI ou CDD, ce qui nous permet de souligner le caractère attractif de notre structure et de ses missions. ANALYSE COMPTE DE RESULTAT Le résultat comptable est déficitaire de 57 301 €. Après reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de 29 748€. PERSPECTIVES ET PROJETS Dans le cadre de l’évolution du projet associatif, le CMPP a participé avec intérêt aux expérimentations du groupe projet médico-social. Notre objectif est de renforcer notre inscription territoriale sur chaque secteur, en proposant un lieu de soins, un lieu de parole ouvert, libre d’accès, un lieu repéré par la population comme par l’ensemble de nos partenaires. La complexité des situations que nous prenons en charge engendrent la nécessité d’un travail en réseau et de partenariat, permettant une lecture transversale et une innovation réactive. « Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin » : le partage entre professionnels, la mise en commun de ressources, renforce la valeur des projets et leur crédibilité. C’est dans cet objectif de développement de projet (création d’un CATTP par exemple) que les équipes souhaitent se mobiliser pour répondre, avec des moyens adaptés, aux besoins des territoires. Autre perspective pour 2015, la recherche de locaux pour la structure de Montigny, celle-ci devant impérativement déménager au plus tard à l’été 2016. 63 « Le Bel Air » Institut Médico-Educatif (I.M.E) Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques AUGUSSEAU Directrice : Marie-Claire LEFER Directrice adjointe : Véronique CADART Chef de service pédagogique : Anne SARTORI DIRECTION Château du Haut du Bel Air 156, rue de Versailles 78150 LE CHESNAY Tél. : 01.39.54.32.62 / Fax : 01.39.55.20.51 [email protected] Service d’insertion 77 bis, rue de la Paroisse 78000 VERSAILLES Tél. : 01.39.53.03.36 / Fax : 01.39.55.20.51 [email protected] Chef de service : Carole GIQUEL L’ACCUEIL Agrément pour 77 adolescents, garçons et filles de 12 à 20 ans, présentant des déficiences intellectuelles avec un retard scolaire massif et/ou des troubles de la personnalité et du comportement, mais avec des potentialités permettant d’envisager à terme une autonomie suffisante pour une insertion sociale et/ou professionnelle en milieu ordinaire ou protégé. Les jeunes sont originaires du département des Yvelines et des zones limitrophes. IME : moyenne de 60 à 70 places Service d’Insertion : moyenne 10 à 15 places LES AGREMENTS Au titre d’un externat médico-éducatif et professionnel, Ecole interne sous contrat simple avec l’Education Nationale, Financement Sécurité Sociale, Admission après notification MDPH. LES MISSIONS PRINCIPALES Le handicap mental ne peut se réduire à un quotient d’efficience intellectuelle. Tous les adolescents disposent d’un potentiel qui n’a pu s’intégrer et se développer dans un cursus scolaire ordinaire. La mission de l’IME s’inscrit dans une dynamique d’insertion et vise à ce que chacun, au terme d’un séjour moyen de 3 ou 4 années, trouve dans la société la place qui lui convient. Au sein de l’établissement, en fonction des besoins individuels, l’équipe élabore le projet personnalisé de l’adolescent autour des axes éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques. L’accent est mis sur l’utilisation des acquis scolaires dans des situations concrètes et sur les apprentissages manuels et techniques en ateliers préprofessionnels. Les activités sportives, artistiques et d’expression sont valorisées. L’établissement est ouvert sur l’extérieur et favorise le développement personnel et la plus grande autonomie possible. Les prises en charge thérapeutiques préconisées en accord avec le médecin psychiatre permettent le suivi individuel des jeunes en rééducation psychomotrices, orthophoniques et thérapies individuelles. L’ensemble de ce dispositif favorise la participation de la famille à travers les échanges et rencontres souhaitées de part et d’autre. Des stages en milieu professionnel ordinaire ou protégé sont proposés à partir de 16 ans afin de préparer, le moment venu, l’orientation la plus pertinente. L’établissement dispose d’un service d’insertion qui s’adresse aux adolescents de l’IME pour lesquels une orientation professionnelle est envisagée, avec ou sans Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapée (RQTH). Les différents dispositifs de formation qualifiante ou diplômante sont également exploités. Des parcours vers une orientation non professionnelle sont aussi accompagnés. L’objectif est de préparer la sortie de l’établissement vers une embauche, une formation ou un relais nécessaire à la poursuite du projet. L’ACTIVITE 101 jeunes ont été pris en charge sur l’année 2014. Dossiers 58 dossiers nous ont été adressés par les Coordinations Handicap Locales (CHL) : 34 de l’Education Nationale : ULIS/ CLIS et Segpa/Collège (59 %), 17 d’établissements médicosociaux IME/ITEP (29 %) et 7 concernant des jeunes déscolarisés (12 %). Sur ces 58 dossiers, 40 n’ont pas été retenus pour des raisons diverses : 15 refus (pathologie, troubles importants 64 du comportement, trop jeune), 17 sans suite (choix autre établissement par la famille, distance domicile/établissement, sans contact de la famille), 1 effectif complet., 7 seront étudiés en 2015. Admissions 21 admissions ont été prononcées : 3 sur dossiers reçus en 2013 et 18 sur dossiers reçus en 2014. Sorties 17 sorties ont été réalisées : BEL AIR 11 sorties SERVICE D’INSERTION 6 sorties 4 orientations en ESAT 2 admissions en CAJ 2 admissions en CAVT 1 service de suite 1 ré-orientation vers un autre IME 2 suspensions de prise en charge 3 fins de période d’évaluation 2 sorties à la demande de la famille 1 admission CAJ 3 entrées en Centre de Formation Professionnelle pour préparer un CAP 1 emploi direct agence d’intérim en restauration 1 sortie à la demande de la famille, inscription à la Mission Locale Situation actuelle des jeunes accueillis par rapport aux déficiences qu’ils présentent : Selon les indicateurs renseignés par le médecin psychiatre, les 101 jeunes accueillis en 2014 présentent, pour : 56 %, un retard mental léger ou moyen, 40 %, une déficience du psychisme, 3 %, des troubles de la conduite et du comportement, 1 %, autres troubles (motricité, autre déficience). LES RESULTATS FINANCIERS Le résultat comptable pour l’année 2014 fait apparaître un déficit de 101 755 € dû à un déficit de 237 journées et à la reprise de l’excédent du Compte Administratif 2012 à hauteur de 72 595 €. LES PERSONNELS Prolongation du Contrat d’Avenir pour 2 ans jusqu’en 2016 et formation AMP à Buc Ressources. 1 CDI éducatrice spécialisée au Service des stages et des orientations. 1 CDD éducateur technique en remplacement d’un professionnel en formation qualifiante. 1 CDD psychomotricienne mi-temps en remplacement d’un professionnel en congé maternité. 1 CDD psychologue temps partiel en remplacement d’un professionnel en congé parental. 1 congé pour longue maladie d’un professionnel. Intérimaire en remplacement. Retour, après congé parental, d’un professionnel. LE PROJET D’ETABLISSEMENT ET L’EVALUATION EXTERNE Cette année, nous avons pu saisir l’opportunité concomitante de la réactualisation du Projet d’Etablissement et de l’évaluation externe pour en faire une lecture croisée. La réactualisation du Projet d’Etablissement 2009/2014 pour une version 2015/2020 a donné lieu à une démarche participative. Les professionnels réunis en 8 groupes de travail pluridisciplinaires ont pris acte et formalisé les évolutions tant sur le fond que dans la forme, tout en mesurant et analysant l’écart constaté. Différents points ont été identifiés : les nouvelles pratiques (Projet Personnalisé), nouvelles « prestations » (GAM - Groupe d’Accueil Médiatisé), actualisation des items scolaires, évolution du Service d’Insertion, forme plus accessible du document. : « Le rendu global est bien apprécié. Riche en implication et en échanges ». Les familles ont été associées à ce travail de réflexion, qui a pu se concrétiser par l’organisation d’une « porte ouverte » : « On a visité les locaux, très beaux, très bon accueil du personnel (…). Franchement pour nous c’était un soulagement, l’intégration a bien été faite ». Les adolescents ont été sollicités pour faire part de leur vécu et de leurs attentes dans l’institution : « L’amélioration de la circulation à la sortie du Bel Air, le passage piéton, etc. ça c’est pas fait, la mairie n’a pas fait ». D’autre part, l’évaluation externe a mis en valeur la qualité du Bel Air en matière de recueil et d’analyse des besoins individuels. Les prestations proposées Le travail transversal et pluridisciplinaire s’articule dans les différentes prises en charge, autour d’une finalité commune ; l’autonomie et l’insertion sociale et professionnelle adaptée à chaque futur jeune adulte. La fonction thérapeutique est claire et coordonnée à l’ensemble du projet du jeune. « On a des rendez-vous avec le psychiatre, il est disponible… On a mis 1 an à comprendre notre enfant et lui en 10 minutes il a tout compris. L’équipe est sympathique et compétente, la prise en compte de la spécificité de notre enfant est réelle, les demandes de dispenses sont accordées... ». L’organisation pédagogique favorise des conditions d’apprentissage de qualité (unités d’enseignement, ateliers techniques, sport, activités artistiques) : « Au niveau des cours et de leur organisation, c’est idéal ; des enseignants compétents, soucieux de s’adapter, à l’écoute, etc…) ». L’accompagnement éducatif dont les objectifs généraux se confondent avec la finalité même du parcours du jeune : « Le plus de l’IME, c’est qu’on sait que tout est analysé et on ne place pas les enfants pour passer le temps. Là, on a un travail, un projet, des ateliers pour découvrir des nouvelles choses. Rien n’est fait au hasard, tout est fait dans l’intérêt de notre enfant, pour qu’il avance… et acquière une certaine autonomie ». 65 La personnalisation de l’accompagnement Les outils de la Loi 2002-2 ont été mis en œuvre avec des supports pertinents dans leur contenu et leur forme. De l’avis des parents : « L’accueil et les premiers contacts ont été très positifs, on a eu des réponses à nos questions et à nos attentes qu’on découvrait un peu, on y allait à tâtons ». Les modalités d’élaboration du Projet d’Etablissement permettent une prise en compte de la parole des jeunes et de leur famille : « On a eu des entretiens avec des personnes de qualité pour élaborer le projet (…). Pour nous parents, ça reste difficile, les notions sont parfois abstraites, on arrive dans un monde différent et nouveau même si on est mis en confiance très vite ». La participation et l’association des familles à la prise en charge est une priorité des professionnels et une réalité chronophage (315 rendez-vous par an). Cette association est reconnue par les parents : « Toute l’équipe est présente en nous expliquant les différentes orientations possibles. On n’a jamais été dans le doute, dans le questionnement. On a toujours été concertés quand des choses ont été mises en place ». Elle favorise aussi leur expression au cours des Conseils de la Vie Sociale : « Le terrain de foot n’était pas droit, il a été refait ». Lors de la fin de prise en charge, il existe des modalités d’analyse pour étayer les propositions d’orientation et une grande préoccupation du Bel Air dans la relation aux familles à ce moment clé. « On a eu des entretiens avec des personnes de qualité pour élaborer le projet (…) pour nous parents, ça reste difficile, les notions sont parfois abstraites ». « J’ai beaucoup d’informations par courrier, c’est très bien organisé. Il y a beaucoup de communication et je suis globalement satisfaite. Je sais que si j’ai des questions, je sais que je peux aussi aller vers le Bel Air, vers les éducateurs qui sont là et disponibles parce qu’on ne peut pas seulement écouter notre ado, on ne peut pas seulement lui faire confiance ». L’établissement et son environnement Les activités hors les murs du Bel Air sont nombreuses et permettent aux jeunes « d’être dans la vie du droit commun ». La stratégie partenariale est toujours actualisée et formalisée dans le but de consolider et rendre pérenne la qualité du partenariat sur le terrain (Maison Départementale des Personnes Handicapées, Education Nationale, entreprises). « Une capacité à comprendre le pourquoi et d’organiser la compensation. Dans nos équipes pluridisciplinaires, ce n’est pas descendant, si un avis contradictoire est énoncé, il y a débat, c’est ce qu’on attend de ces équipes. L’importance est que chacun propose son angle de vue. Sur ce point l’IME a bien compris, se positionne correctement et participe à la création d’une culture commune ». En conclusion L’évaluation externe souligne la qualité des prises en charge proposées par l’IME. Ces dernières sont conduites par une équipe pluridisciplinaire, qui travaille collégialement et dans de bonnes conditions. Qualifiée et soucieuse de bien faire, l’équipe et l’organisation du travail favorisent un questionnement permanent (formations communes, « chantiers » de travail, etc…) pour adapter et améliorer le service rendu. Les jeunes bénéficient tous d’un projet personnalisé qui combine différentes prises en charge, régulièrement évalué et réajusté en cas de besoin ; l’articulation et les liens avec le service des stages et d’insertion permettent d’anticiper les ruptures et de travailler l’insertion sociale et professionnelle et plus globalement l’entrée dans le « monde adulte » et ce en y associant les familles. L’appréciation des parents et des jeunes sur les prises en charge et plus globalement sur l’IME est très positive (qualité des intervenants, sens de l’écoute, association au projet, effets constatés, disponibilités, etc…). L’IME bénéficie d’une très bonne image auprès des partenaires (expertise, rigueur, disponibilité, pertinence des prises en charge, évolution de l’offre, fiabilité et réactivité du secrétariat, etc…). « C’est aussi le projet évolutif de l’IME que je trouve vraiment intéressant. Le fait de s’adapter ou la volonté de s’adapter à des nouvelles problématiques : réputation d’un IME de bon niveau. Le Bel Air qui a un public avec des jeunes en grande fragilité psychique met en place des actions nouvelles ». PERSPECTIVES L’IME s’inscrit dans son projet en cohérence avec l’objectif associatif. A l’heure où la « désinstitutionnalisation » est de mise, il est nécessaire d’insister sur la réalité de la mission de l’IME qui s’inscrit dans une dynamique d’insertion afin que chaque usager trouve dans la société la place qui lui convient. Dans la globalité de son accompagnement, l’IME prend en compte tous les aspects de la problématique des adolescents et met en valeur leurs potentialités. Le projet met en évidence la dynamique de l’établissement et sa détermination à être une institution « vivante » inscrite dans le tissu social. Les orientations stratégiques de l’IME font l’objet de création ou d’adaptation des pratiques. Les objectifs principaux à plus ou moins long terme sont : Optimiser la qualité de l’accompagnement des usagers. Inscrire l’établissement dans son environnement et formaliser les partenariats. Promouvoir le travail avec les familles. Permettre une constante élaboration et formation des équipes. Développer des projets dynamiques : Se donner les moyens d’accueillir des publics différents et d’adapter les pratiques de l’IME, Enrichir l’offre du Service d’Insertion pour une extension et un service de suite. 66 67 I.T.E.P. « Jeanne Chevillotte » Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-Paul LAHARIE Directeur : Claude GUITTIN Directeur adjoint : Francis HANNION Direction et Unité enfants 4, rue de Poissy 78130 LES MUREAUX Tél. : 01.34.92.45.90 / Fax. : 01.34.92.45.94 [email protected] Unité adolescents 9, places des Pénitents 78250 MEULAN Tél. : 01.34.92.61.90 / Fax : 01.30.99.56.30 [email protected] L’ACCUEIL Pour des enfants (de 3 à 12 ans) et des adolescents (de 12 à 18 ans), garçons ou filles, d'intelligence normale, présentant des difficultés psychologiques dont l'expression, notamment l'intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l'accès aux apprentissages. L’orientation dans l’établissement se fait par notification de la Commission des Droits et de l’Autonomie (C.D.A.) de la M.D.P.H. Unité enfants 30 enfants accompagnés au Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) - 210 jours d’ouverture 9 enfants accueillis en journée au semi-internat avec une classe spécialisée installée dans un groupe scolaire primaire, l'école Pierre Brossolette aux Mureaux – 190 jours d’ouverture 15 places en Centre d'Accueil Familial Spécialisé (CAFS) – 210 jours d’ouverture Unité adolescents 20 adolescents accompagnés en externat, avec possibilité d’accueil en internat séquentiel pour 8 d’entre eux. – 210 jours d’ouverture LES AGREMENTS LES MISSIONS PRINCIPALES Le projet thérapeutique de l'établissement est fondé sur le triptyque: éducation, pédagogie et soin. Pour chaque enfant ou adolescent, en référence à son projet individualisé, dans une dialectique permanente entre les approches individuelles et Internat unité adolescents 7 rue de Poissy 78130 LES MUREAUX collectives, se crée un cadre dans lequel il peut puiser de quoi se construire. La famille est systématiquement associée au projet individuel de prise en charge de son enfant / adolescent selon les modalités propres à chacune des modalités d’accueil ou d’accompagnement de l'établissement. L’unité enfants de l’ITEP Jeanne Chevillotte est un dispositif institutionnel proposant une prise charge selon trois modalités d’accueil et d’accompagnement souples, modulables pouvant évoluer dans le temps et travaillant dans une proximité importante avec les différents services ou partenaires sociaux et médico-sociaux en fonction des difficultés de l’enfant ou de l’adolescent et des particularités de chaque situation familiale: une prise en charge de journée au Semi-Internat de neuf places agréées pour des garçons et des filles de 6 à 12 ans, avec une classe spécialisée installée dans un groupe scolaire de la commune des Mureaux. Les enfants sont pris en charge quotidiennement par deux éducateurs spécialisés et un enseignant spécialisé. Ils bénéficient d’une prise en charge de soins (psychothérapie, orthophonie et psychomotricité). une prise en charge en Centre d’Accueil Familial Spécialisé (C.A.F.S.) de quinze places, agréé pour des enfants de 3 à 12 ans. Les enfants sont accueillis chez des assistants familiaux en semaine afin de leur permettre de retrouver un statut d’enfant dans leur famille en fin de semaine car nous partons du principe que les allers retours fréquents de l’enfant entre sa famille et les parents d’accueil constituent en soi un outil thérapeutique, dans l’alternance entre les mouvements d’appartenance (maintien du lien parents-enfant) et d’autonomie (distanciation, construction d’autres repères éducatifs et affectifs). Les enfants sont scolarisés dans des dispositifs « ordinaires » ou spécialisés et bénéficient d’une prise en charge éducative et de soins (entretiens psychologiques ou psychothérapie, orthophonie et psychomotricité). Le dispositif a un caractère volontairement non judiciaire et suppose comme prérequis d’obtenir un certain niveau d’adhésion de la famille, et d’engagement de 68 celle-ci dans un travail à visée thérapeutique (éducatif, relationnel et psychologique). une prise en charge ambulatoire par le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (S.E.S.S.A.D.) de trente places, pour des enfants de 3 à 12 ans, par une intervention des professionnels du service auprès de l’établissement scolaire et du lieu de vie de la famille de l’enfant. Ces enfants bénéficient d’une prise en charge éducative et de soins (entretiens psychologiques ou psychothérapie, orthophonie et psychomotricité). L’unité adolescents de l’ITEP Jeanne Chevillotte permet une prise en charge en Externat pour vingt adolescents, garçons ou filles, âgés de 12 à 18 ans. Un emploi du temps spécialement aménagé leur permet de venir bénéficier chaque semaine à l’externat, à l’issue d’un bilan et en fonction des besoins identifiés, d’une prise en charge sur le plan éducatif, scolaire, psychologique, orthophonique et psychomoteur. Ce travail est mené à bien dans le cadre d’un partenariat étroit avec l’Education Nationale. Certains des adolescents accompagnés peuvent bénéficier d’un accueil dans l’internat séquentiel de la structure (8 places au maximum). L’ACTIVITE Pour l’Unité Enfants de l’ITEP, l’activité 2014 est très contrastée. Pour le S.E.S.S.A.D., 2 806 actes ont été réalisés en 2014. Compte-tenu du mode de calcul de la CPAM, qui ne permet pas de reconnaître le fait que plusieurs actes peuvent être réalisés le même jour, 2 351 « forfaits » ont été déclarés. Ce chiffre de 2 806 actes est inférieur à ce qui était. Cela est dû essentiellement à un nombre important de sorties d’enfants à la fin de l’année scolaire, insuffisamment compensé par le nombre de nouveaux suivis compte-tenu des délais nécessaires pour le démarrage. Il y a eu 16 sorties d’enfants et 10 entrées en 2014. Pour le semi-internat, l’activité est tout à fait conforme au contrat d’activité. 1 413 journées ont été réalisées alors que 1 411 avaient été prévues. L’effectif du service est resté constant pratiquement toute l’année à 9 enfants accueillis. Au C.A.F.S, le nombre de journées effectives est très inférieur aux prévisions (2 147 réalisées par rapport à 2 930 prévues.). L’activité a fortement chuté après l’été car les sept départs d’enfants n’ont été compensés par aucune admission dans ce service. Le C.A.F.S. a terminé l’année avec six jeunes présents au 31 décembre 2014. Et il faut noter qu’à la fin 2014, aucun dossier n’était à l’étude pour une admission. Pour l’Unité Adolescents (externat et internat séquentiel), l’activité est supérieure à celle prévue, l’effectif est de vingt-et-un adolescents à fin 2014 (sept sorties, sept nouveaux accueils). LES FAITS MARQUANTS L’année 2014 est marquée par le départ du directeur et fondateur de l’ITEP Jeanne Chevillote, Monsieur Gil AUGIS. Le directeur qui lui a succédé a trouvé un établissement déjà conçu comme un dispositif institutionnel et donc tout à fait préparé à l’expérimentation du fonctionnement en DITEP menée dans les Yvelines avec la MDPH, l’ARS, la CPAM, l’Education nationale et d’autre partenaires. L’arrivée du nouveau directeur a été l’occasion de lancer la recherche de coopération et de transversalité dans les prises en charge avec les autres établissements de la Sauvegarde de façon générale et plus particulièrement avec le Foyer SaintNicolas. Des perspectives concrètes de coopération seront proposées dans le courant de l’année 2015. A l’Unité Enfants Le Centre d’Accueil Familial Spécialisé de l’Unité Enfants a été confronté en 2014 à des difficultés importantes sur le plan de la gestion de l’activité puisque 7 enfants ont quitté cette structure pendant l’année, dans la plupart des cas pour cause de limite d’âge, sans que de nouvelles admissions n’aient pu se faire à la place en raison d’absence de nouveaux dossiers adressés par la MDPH. Le CAFS, qui avait un effectif de 12 enfants au 1er janvier 2014, n’en avait donc plus que 5 au 31 décembre 2014. Cette situation, particulièrement préoccupante, nous a bien sûr conduits à nous interroger et à amorcer une analyse approfondie de la situation. De l’avis des professionnels et des partenaires concernés que nous avons pu interroger, il ne semble pas que la pertinence de cette modalité de prise en charge soit en cause, pas plus que la qualité du travail effectué par l’équipe intervenant sur cette structure. La difficulté semble se situer beaucoup plus en amont, tant du côté des familles que du côté des professionnels susceptibles de proposer ou de recommander cette modalité de prise en charge. Du côté des parents, de nombreuses entraves viennent faire obstacle à leur adhésion à une prise en charge de leur enfant en CAFS : crainte de perdre leur place ou d’être considérés comme étant « mauvais parents », confusion avec la notion de « placement », culpabilité de voir leur enfant vivre au quotidien dans une autre famille. Il est à noter que, lorsqu’une proposition d’orientation est faite vers un internat, cela n’engendre pas nécessairement le même type de réticences. Du côté des professionnels intervenant en amont d’une prise en charge en ITEP (CMP, CMPP, médecins scolaires, travailleurs sociaux de la MDPH, enseignants référents, …) et donc susceptibles d’y orienter certains enfants, nous constatons que le CAFS n’est pas, contrairement au SESSAD par exemple, une structure suffisamment bien repérée, bien identifiée. Ils ne pensent que rarement, dans les cas où ce serait une bonne indication, à le proposer aux parents qui eux-mêmes en ignorent souvent l’existence. Il ressort de ces constats que l’ITEP va devoir se mobiliser auprès de ses différents partenaires pour mieux faire connaître cette modalité de prise en charge qu’est le centre d’accueil familial spécialisé afin qu’elle soit mieux repérée, et inscrite en bonne place dans l’éventail des propositions qui peuvent être faites pour certains enfants confrontés à des troubles du comportement. Il s’agit là d’un vaste chantier qui devra être mis en œuvre au cours de l’année 2015. A l’Unité Adolescents L’optimisation qualitative et quantitative de l’activité a été poursuivie pour l’année 2014 comme l’année dernière. Les entrées et les sorties sont sensiblement les mêmes que l’année précédente. En effet, en 2014, l’unité adolescents a accompagné 28 jeunes dont 4 filles et 24 garçons. Chaque sortie a été anticipée par une nouvelle admission afin d’éviter une diminution d’activité. Les nouveaux jeunes ont été 69 pris en charge tout au long de l’année en fonction des sorties. Comme l’année précédente les demandes d’admission parviennent des secteurs Val de Seine (CHL de Verneuil) et Seine et Mauldre (CHL de Meulan). Cela s’explique par la proximité géographique de l’unité adolescents. On peut observer que 20 jeunes étaient accompagnés au 1er janvier 2014, et 21 jeunes étaient présents au 31 décembre 2014.Nous disposons de 13 dossiers en liste d’attente au 31 décembre 2014. L’internat séquentiel. L’année 2014 a été marquée par l’ouverture de l’internat séquentiel qui permet un travail individualisé au sein d’un petit groupe, s’appuyant sur une adaptation plus grande aux besoins du jeune. Le remettant aussi, de fait, au centre de son projet (partie prenante et acteur : transposition, compréhension de l’internat, contrat, objectif...). C’est un outil supplémentaire éducatif, pour notre établissement, pouvant permettre d’adapter précisément les projets individualisés de chaque jeune accueilli en fonction de leurs besoins propres. Tout au long de cette année la fréquentation à l’internat séquentiel était de 7 jeunes répartis sur la semaine à raison de deux soirs par semaine. SITUATION DU PERSONNEL Outre le départ en retraite du Directeur, Monsieur Gil AUGIS, fin janvier 2014 et l’embauche de Monsieur Claude GUITTIN pour lui succéder, plusieurs mouvements sont à noter. Madame Florence BIGOIS, assistante de service social, a été embauchée en janvier 2014. Elle a succédé à Madame Louisa CHAUVELOT qui était partie en retraite fin 2013. Madame Laeticia de BESSES, psychologue clinicienne a été embauché à l’Unité Enfants pour succéder à Madame Fabienne BOYON qui a rejoint l’équipe du CMPP de la Sauvegarde dans le cadre d’une mutation interne. Madame Emilie BOUTILLIER, éducatrice spécialisée, a été recrutée pour le semi-internat de l’Unité Enfants. Madame Martine ZDENEK, assistante familiale, a fait valoir ses droits à la retraite au 31 décembre 2014. Stagiaires Dans la continuité des années précédentes, l’ITEP Jeanne Chevillotte a accueilli plusieurs stagiaires, en formation d’éducateurs spécialisés pour quatre d’entre eux et une autre en formation de psychomotricienne. Outre la dimension de formation, qu’elle soit dans le domaine de l’éducation spécialisée ou d’une discipline médico-sociale, ces stages contribuent à maintenir une grande dynamique dans les équipes. ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT Les mesures de garantie du financement accordé prises dans le cadre de l’expérimentation du fonctionnement des ITEP en « dispositif » ont permis que cette année 2014 soit une bonne année du point de vue des résultats même si l’activité a été très inégale. Le résultat comptable cumulé des quatre budgets (SESSAD, CAFS et SI pour l’Unité Enfants ainsi que le budget de l’Unité Adolescents) sera supérieur à 500K€. Cela témoigne, de notre point de vue, d’une gestion rigoureuse des fonds publics mis à la disposition de nos activités. Nous proposerons de surseoir à l’affectation des résultats 2014 et d’en discuter dans le cadre de la négociation sur la mise en place du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (C.P.O.M.) entre les établissements médico-sociaux de la Sauvegarde des Yvelines et l’ARS – DT78. PERSPECTIVES ET PROJETS Pendant l’année 2014, la question du travail en coopération entre l’ITEP Jeanne Chevillotte et le Foyer Saint-Nicolas a beaucoup avancé. Les équipes sont rassurées sur le fait que cette recherche de coopération n’entrainera pas de confusions quant aux missions respectives de chacun. Le groupe de travail transversal mis en place doit faire, courant 2015, des propositions concrètes de travail en coopération ou conjoint L’ITEP s’inscrit pleinement dans la démarche de l’Association de recherche de plus de globalité dans les financements, notamment dans la proposition de CPOM médico-social. La « fusion administrative » ou regroupement des 3 établissements (SESSAD, CAFS, semi-internat) constituant l’unité enfants de l’ITEP est une perspective qui nous permettrait de mieux nous inscrire comme un dispositif institutionnel. Il faut noter que la poursuite de l’expérimentation du fonctionnement des ITEP en dispositif est prévue jusqu’en 2017 avec un pilotage ARS et CNSA. Par ailleurs, la possibilité d’inclure plus les services de l’ASE dans cette nouvelle phase de l’expérimentation du DITEP rentre bien en écho avec notre projet de coopération avec la protection de l’enfance. Les difficultés d’activité du CAFS de l’ITEP nous amènent à réinterroger la façon de mettre en œuvre cette modalité d’accompagnement en ITEP qui, pourtant, nous semble toujours pertinente. Les équipes sont au travail pour complèter le projet actuel. Pendant l’année 2015, l’Association fera des propositions pour résoudre les questions d’activité du CAFS. La nécessité de compléter les propositions d’accompagnement faites à l’Unité Ados de l’ITEP par la création d’un (petit) service de type semi-internat pour des jeunes totalement déscolarisés doit être mise au travail. Actuellement, les jeunes accompagnés par l’unité Ados de l’ITEP Jeanne Chevillotte doivent être scolarisés pour pouvoir être admis dans le service. Nous pouvons apporter une réponse à ceux qui sont totalement déscolarisés en proposant un semi-internat « pré professionnel » avec des mises en stage en entreprise et de la re scolarisation partielle. Il faudrait intégrer cette modalité d’accueil « de jour » au dispositif existant qui combine actuellement de l’accompagnement en ambulatoire à Meulan et de l’accueil « du soir » à l’internat séquentiel. 70 71 Théâtre « Eurydice » Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON Directeur : Richard LETEURTRE Directeur adjoint : Nathalie LAVERGNE 110, rue Claude Chappe 78370 PLAISIR Tél. : 01.30.55.50.05 / Fax : 01.30.55.97.03 [email protected] ACCUEIL 64 travailleurs en situation de handicap psychique, originaire des Yvelines ou de la Région Ile de France. A quelques rares exceptions, certains viennent d'autres régions de France (comédiens par ex) AGREMENTS Etablissement et Service d'Aide par le Travail (ESAT) conformément à la loi du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées qui bénéficient d'une orientation de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Agrément (Agence Régionale de la Santé) ARS (budget global) MISSIONS PRINCIPALES Eurydice est un ESAT, c’est-à-dire que : c'est un lieu de travail, d'insertion et de d'accompagnement des personnes reconnues handicapées vers un projet de vie professionnelle. l'établissement dispose d'un environnement médico-social (psychologue, assistante sociale) et de dispositifs (projet individuel, activités extra professionnelles, synthèses, entretiens individuels) ainsi qu'une attention bienveillante et aidante de la part de tout le personnel dans le cadre de l'exercice de leur métier. LE NOUVEAU PROJET Le nouveau projet a été mis en place en septembre 2013 par le nouveau directeur et son adjointe. Il se caractérise par ses trois verbes : moderniser, professionnaliser et développer. Ce Triptyque se décline depuis maintenant un an et demi à tous les niveaux de l'établissement : Accompagnement des usagers, outils et matériels de travail, montée des compétences, améliorations des conditions de travail et management privilégiant le travail en équipe. LES METIERS DE L'ESAT Théâtre, lieu de création, de diffusion et d'actions culturelles : Eurydice est avant tout connu et reconnu comme un théâtre depuis sa création en 1986. Son activité englobe le champ de la création et de la diffusion et de l'action culturelle, c'est un lieu financé par le C G des Yvelines (Centre d'Action Culturel -CAC) en échange de missions à remplir. Lieu de création : L'enjeu des prochains mois est comme pour l'ensemble des ateliers de professionnaliser les comédiens. Pour ce faire, nous avons engagé un profond travail de formation avec l'intervention d'artistes extérieurs: metteurs en scène, chorégraphe, chanteur,... Ce programme est financé par une subvention de la Fondation de France, de la DRAC Ile-de-France et par l'utilisation d'une partie du poste de moniteur comédien laissé vacant suite au départ de ce dernier. Lieu de diffusion : la convention qui nous lie aux institutions culturelles nous "impose" d'accueillir des troupes professionnelles extérieures loin d'être une contrainte, nous avons intensifié l'accueil des compagnies qui nouent des relations avec les travailleurs. Le Théâtre Eurydice est un acteur reconnu du territoire. Il est maintenant régulièrement sollicité par les compagnies et par les théâtres alentour pour réaliser des opérations communes. Ce professionnalisme reconnu a bien entendu un effet positif, valorisant et constitue une formidable ouverture pour les travailleurs. Les ateliers communication, régie, décor et costume: Ils sont directement ou indirectement liés à la dynamique du théâtre. Le décor et, dans une moindre mesure, les costumes ont participé aux créations des compagnies. Ces ateliers ont contribué à rendre notre lieu chaleureux et précieux dans l'accompagnement des créations. Nous avons pu réaliser de nouvelles commandes issues de ces compagnies. L'effet est encore marginal mais significatif. L'atelier de service aux entreprises : L'atelier poursuit son activité de façon positive. De nouveaux objectifs lui sont donnés concernant la modernisation du service: utilisation de l'internet grâce au wifi installé depuis octobre. Nous avons l'objectif de tester des outils de gestion pour rationaliser la production. 72 BILAN FINANCIER Pour l'année 2014, le résultat budgétaire de l'Esat sur le social est excédentaire de 7 142.56 € (dont 5 491,03 € de reprise de résultat N-2), avec une absorption de CET et d’indemnités de retraite non financée en totalité… Pour le budget économique, notre excédent s'élève à 28 515,62 €. Ce résultat s'explique par un bon résultat du service aux entreprises et du théâtre (CAC et troupe), il y a aussi eu le report d'une partie des subventions de 2013 pour la création de Dandin. Pour le reste les autres ateliers ont rempli leurs objectifs. Nous poursuivons nos deux logiques de production et de subventions fléchées sur des actions. Le Pôle de développement continu sa structuration et nous attendons des effets pour 2015. MEDICO SOCIAL De nouveaux travailleurs ont été admis avec des profils plus ciblés par nos ateliers spécifiques. Nous devons poursuivre ce mouvement positif car plusieurs départs ont été constatés et nous savons que notre population est vieillissante et nous aurons à prendre en compte de plus en plus de départ dans un avenir proche. Nous avons mis l'accent sur la prévention en tentant de mieux identifier les évènements significatifs, de les écrire, de clarifier la procédure d'intervention en fonction du niveau des problèmes. Nous avons renforcé la position du CVS et instauré deux réunions de tous les travailleurs par an avec libre expression de la parole. Nous poursuivons l'objectif du travail en détachement ou de la mise à disposition. En 2015, nous pourrions avoir des propositions pour les régisseurs et les comédiens. PERSONNEL ET RH Les mouvements de personnel se sont poursuivis en 2014. Un nouveau moniteur à l'atelier de service suite à un départ, un nouveau régisseur, le contrat de professionnalisation a été changé en septembre. Ces renouvellements de l'équipe sont un atout pour accélérer la mise en place du nouveau projet. L'autonomie des moniteurs se poursuit avec du retard dû à des problèmes liés à l'informatique. Néanmoins, nous avons réussi à boucler les travaux d'installation d'un poste par moniteur câblé et raccordé à un serveur commun avec une boite mail par activité y compris pour le médico-social. Cette nouveauté qui n'a rien d'original est une véritable révolution et nous avons une année devant nous d'ajustement, de formation et d'acquisition de pratiques communes pour être totalement opérationnel. Cette mise à l'informatique a des conséquences pour toutes les activités de l'Esat. Sur le plan du médico-social, sa généralisation permet d'avoir une trace écrite de tous les évènements qui se produisent, elle permet aussi de rassembler et de tracer les informations auxquelles chacun pourra avoir accès. Nous avons aussi mis l'accent en 2014 sur la pratique du travail en équipe. Des petites réunions où les sujets sont traités à plusieurs et où chacun repart avec une partie à travailler (le qui fait quoi). Nous insistons aussi pour améliorer la communication montante et nous considérons l'information descendante comme un outil stratégique de management. Enfin, un effort a été mené pour que les cadres soient plus centrés sur leurs champs de compétences, au cœur de leur métier. Ce fut le cas de la psychologue qui s'était vu confier des missions d'encadrement et de management et qui a pu retrouver une place de psychologue à plein temps. Nous avons proposé une formation sur la posture de cadre qui devra être suivi en 2015 par une formation qualifiante pour l'adjoint technique qui n'avait pas pu prendre toutes ses fonctions d'adjoint par manque de légitimité et manque d'outils. Toutes les fiches de poste ont été examinées et elles seront réécrites après les entretiens professionnels. FAITS MARQUANTS La création du “Montreur de théâtre” avec les comédiens de la troupe et le metteur en scène Emmanuel Billy de la Compagnie de l’Escouad. Cette création est une première initiative d’un intervenant extérieur. à destination des écoliers en actions culturelles. Elle sera suivie d’une création jeune publique en 2015. L’installation de tout le système informatique qui est devenu opérationnel début 2015, ainsi que plusieurs travaux indispensables ajournés années après années: plafond de la couture, électricité, linoléum dans certains bureaux et la salle de réunion, travaux de peinture dans plusieurs pièces. Les premiers entretiens de l’évaluation externe. PERSPECTIVES ET PROJETS La mise en place effective de l’informatique avec un système de formation collective et un tutorat en interne: apprendre à se servir des mails correctement en adoptant les mêmes règles, apprendre à classer les documents, à utiliser le serveur commun, apprendre à s’informer entre collègues et en informant la direction. poursuivre le travail de professionnalisation des comédiens par les interventions extérieurs de même que pour les régisseurs avec les compagnies en résidences de création. Des détachements en “théâtre” sont prévus en début d’année 2015. la mise en place d’une convention avec la DRAC pour l’accueil des compagnies en résidence. la tenue d’une nouvelle journée d’étude : Egalité, H/F dans la culture et le handicap. La parution d’un article dans le “lien social” sur l’accessibilité. le travail de réseau à intensifier du fait de la vice-présidence de Créat’Yve par le directeur et le lancement du groupe de travail sur le handicap. L’étude de faisabilité du déménagement de l’ESAT et de son implantation dans une nouvelle commune. L’année 2015 sera elle aussi décisive, puisqu’elle devrait consacrer la mise en place du nouveau projet, la modernisation de l’ESAT, son développement et sa professionnalisation. 73 POLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire - Crèche Hôtel Social du Parc - Hôtel social Saint Benoit Labre Cap Santé Commission de suivi et d’orientation : Président : Madame Chantal SAUVET-GOICHON Membres de la Commission : Messieurs Jean-François GAUTHIER, Jacques HERVIER et Jean-Paul LAHARIE Directeur : Bruno ROMANETTO Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN 68, route d’Andrésy 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.67.96 [email protected] ORGANISATION ACTUELLE Depuis le 1er juillet 2014, le Pôle Lutte Contre les Exclusions, créé en 2008 à partir d’une juxtaposition de structures et services situés sur un périmètre géographique proche, a fusionné avec l’association MEDIANES située à Trappes. Il regroupe, sous une direction commune, trois centres d’hébergement situés sur Carrières-Sous-Poissy et Poissy, le CHRS Médianes, composé de 12 appartements situés à Trappes, Villepreux, St Cyr l’Ecole et La Verrière, une crèche ouverte aux familles de Carrières et du CHAT et le service Cap Santé (écoute psychologique) dont l’action se situe sur le Nord Yvelines. Le Pôle est doté d’un service administratif, d’un service de maintenance communs regroupés au CHAT et de trois postes éducatifs transversaux. Il relève principalement de la compétence de l’Etat, notamment en ce qui concerne les quatre CHRS. MISSIONS PRINCIPALES L’organisation en Pôle a pour objectifs : de développer la cohérence d’actions situées dans le champ réglementaire de la lutte contre les exclusions, tout en respectant la spécificité de chacune des structures liée principalement à la diversité du public accueilli de mutualiser les moyens dans tous les domaines possibles de penser le développement en lien avec les besoins repérés, soit en interne, soit en collaboration avec les réseaux et établissements extérieurs. PARTICULARITES L’ensemble de ce dispositif composé de 4 CHRS notamment, accueille, héberge, accompagne vers le relogement un public présentant des problématiques communes (désocialisation multifactorielle, grande précarité socio-économique). L’offre d’hébergement est diversifiée : personnes seules hommes et femmes, couples sans enfants, familles dans les structures regroupées au Nord des Yvelines, sans condition d’âge - femmes de 18 à 30 ans avec bébé sur le Sud des Yvelines. Les SIAO Urgence et Insertion orientent les usagers selon les places dédiées. Attaché à ce dispositif, le service Cap Santé (composé de 1, 3 ETP répartis sur deux psychologues et d’un coordinateur médiateur santé à 0,75 ETP), intervient dans les structures d’hébergement sur le nord du département des Yvelines, auprès des hébergés et en soutien aux équipes des structures. La crèche du CHAT, avec ses 20 berceaux dont 10 réservés à la ville de Carrières favorise la mixité sociale et la socialisation. FAITS MARQUANTS Au cours de l’année 2014, le Pôle a orienté les projets et les actions sur la base d’une transversalité inter-services/ structures, sur les coopérations, le développement de projets et de liens avec la lutte contre les exclusions, sur le questionnement de nos pratiques notamment au regard des politiques d’hébergement et d’accès au logement. Le bilan porte sur : l’entrée de Médianes dans le Pôle et notamment sur son organisation générale, la connaissance de son personnel, de son territoire, de la mission du CHRS et de la particularité du public accueilli. le développement des 10 places d’accueil de femmes victimes de violence en collaboration et dans le cadre de notre rapprochement avec ACCUEILLIR, et la rédaction du projet de service (projet Olympe) la rédaction du projet Jeunes sortant d’ASE, issu de besoins repérés au sein de l’ASEAY et les prémices de sa mise en place effective avec la DDCS la collaboration avec la « Petite Tribu », (rédaction 74 d’une convention) notamment par un prêt de salle à cette association chargée de prendre en compte les souffrances familiales pour un public extérieur à nos structures l’introduction progressive dans les projets individualisés des hébergés des différents volets portés par les trois travailleurs sociaux en transversal (parentalité, économie sociale et familiale, insertion professionnelle), la relocalisation de la crèche du CHAT dans la salle du restaurant suite à des travaux nécessaires, l’élaboration d’un nouveau projet architectural de réorganisation des locaux actuels l’évaluation externe dans les quatre CHRS et la révision des documents de la loi du 2 janvier 2002 suite à l’évaluation interne. Dans le cadre de l’insertion des hébergés, l’embauche d’un éducateur technique permet de renforcer ce volet, en partenariat avec l’AFPI (association pour la formation professionnelle, l’insertion et l’emploi) qui gère les contrats. Des actions d’insertion sont proposées sur sites, aux hébergés des trois structures dans le domaine de la maintenance, du ménage, de la lingerie et de la restauration : 13 CDD de 6 mois à heures variables ont été signés avec des hébergés du CHAT, 3 CDD sur l’Hôtel Social St Benoit Labre et 1 CDD sur le Parc. PARTENARIAT Toujours soutenu, il permet une participation active à la conférence des territoires organisée par l’ARS, aux COPIL des SIAO Urgence et Insertion, à Caplogy, au Gap 78 et à la FNARS 78. Par ailleurs, un partenariat s’est développé localement sur les volets qui touchent particulièrement l’accompagnement social des familles, tant au niveau du droit des femmes, de la parentalité, des orientations par les SIAO, du logement, du soutien psychologique avec Cap Santé. MOUVEMENTS DU PERSONNEL : Les mouvements portent sur 5 départs volontaires, 3 salariés bénéficient d’un arrêt de travail de plus d’un an, 4 salariés sont en congés parentaux complets ou partiels, 2 salariés sont partis suite à inaptitude. Tous ces salariés ont été remplacés ou le seront début 2015. L’Hôtel Social du Parc a été particulièrement impacté par ces mouvements. Ainsi l’équipe sociale est particulièrement renouvelée. PERSPECTIVES – PROJETS La fusion avec l’association ACCUEILLIR est prévue. Des locaux communs avec Médianes sont souhaitables. Le projet Olympe sera soutenu et développé en terme de capacité et aux vues des besoins. Une recherche de synergies est à entreprendre avec le secteur de l’insertion par l’économique. Par ailleurs, davantage de coopération avec les établissements de l’ASEAY est à promouvoir. Compte tenu de l’évolution du périmètre du Pôle, un projet de relocalisation de ses bureaux est nécessaire. Suite à la détérioration des boiseries de la Crèche, les travaux et la réflexion devront se poursuivre pour maintenir l’activité à la hauteur de son agrément. Des travaux de sécurisation du CHAT vont être entrepris ainsi que la poursuite et le suivi du chantier de relocalisation du Parc. 75 Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire (C.H.A.T.) Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Michelle VLAMYNCK 68, route d’Andrésy 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.90.40 / Fax : 01.39.70.51.87 [email protected] ACCUEIL L’établissement dispose de 22 logements répartis en 10 T1, 6 T2 et 6 T3. La capacité d’accueil est de 84 places. Les orientations sont faites par le SIAO Insertion pour 78 places et 6 sont réservées au dispositif « urgence »orientées par le SIAO Urgence. La remise en état des logements peut prendre quelques semaines du fait d’un bâti ancien, de la taille des logements (en l’occurrence, 3 T3 et 4T) et de la volonté inscrite dans l’établissement d’accueillir les nouvelles familles dans des locaux agréables tant au niveau du bâti que des aménagements. MISSIONS PRINCIPALES Le Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire accueille des familles (femme ou homme seuls avec enfant(s), couple avec enfant(s)), privées de logement et pour lesquelles un cumul de difficultés économiques, familiales et/ou de santé, rend impossible, à échéance brève, un accès au logement autonome du fait d’une altération de l’autonomie personnelle. Ces familles bénéficient d’un soutien au quotidien de l’ensemble du personnel et d’un accompagnement social global dispensé par une équipe de 4 travailleurs sociaux. Une adaptation à la vie active est rendue possible par le partenariat mis en place avec une association intermédiaire (AFPI) et par l’encadrement effectué par la maîtresse de maison et un éducateur technique. 18 familles sont sorties de l’établissement en 2014 parmi lesquelles 12 ont accédé au logement (11 familles dans le Parc locatif HLM et 1 famille dans le Parc locatif privé). BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE 2013 Les données pour 2014 sont relativement stables au regard de l’année 2013. On constate cependant une baisse importante du nombre de nuitées réalisées (- 1526). Nous avons réalisé 26981 nuitées sur une capacité théorique de 30660 nuitées, donc un taux d’occupation de 88%. 2014 2013 4 familles sont sorties vers des solutions personnelles. Il s’agit la plupart du temps d’un recul dans le parcours d’insertion (1 situation) ou d’une prise de conscience (2 situations) que le chemin à parcourir pour être autonome sera très long, voire trop difficile. Pour une famille (couple + 6 enfants), la situation a conduit à une saisine de la CCIP et au placement des enfants. Une famille, accueillie sur les 6 places d’Urgence en juillet 2013 a été positionnée sur le dispositif Insertion en avril 2014 les droits ayant été vite établis et le projet d’insertion ayant pu être construit. Ainsi, par ce changement de dispositif nous avons pu proposer 6 nouvelles places au SIAO Urgence. Une famille a été réorientée sur l’Hôtel Social du Parc du fait de l’obtention par Monsieur d’un récépissé sans autorisation de travail, bloquant ainsi tout projet d’insertion et d’accès au logement dans un délai raisonnable et prévisible. situations familiales personnes hébergées adultes enfants nouvelles familles accueillies familles sorties 39 145 61 84 dont 1 né pendant le séjour 19 18 12 mois 40 147 60 87 dont 2 nés 17 21 13 mois pendant le séjour Durée Durée moyenne moyenne des des séjours séjours (pour les sor- (familles tjrs ties) présentes) 8 mois 9 mois nuitées réalisées 26981 28507 76 Les sorties Famille Accès au logement Sortie pour non respect du règlement Solution personnelle (amis, famille) Changement dispositif Autre structure 12 0 4 1 1 Le temps moyen nécessaire au relogement est de 13 mois mais les écarts sont importants. Ainsi une famille qui arrive avec un emploi stable, une bonne connaissance des institutions et une maîtrise de son budget peut accéder au logement social après 6 mois d’hébergement, mais il s’agit là d’une situation rare. Une famille qui arrive sans aucune ouverture de droits sociaux, sans une bonne maîtrise de la langue française et pour laquelle un parcours d’insertion doit se construire au fil du temps, nécessitera 22 mois pour accéder au logement social. 11 familles sur 12 ont accédé au logement avec une garantie aux impayés locatifs (10 Locapass et 1 FSL) et 3 ont bénéficié d’une mesure d’AVDL (Accompagnement Vers et Dans le Logement). Accompagnements sociaux extérieurs : toute famille accédant à un logement a bénéficié d’un diagnostic affiné portant sur sa capacité à être autonome ou sur ses fragilités restant à étayer au moment du relogement. Dans ce dernier cas, les dispositifs de droit commun sont sollicités (ASLL, AVDL voire bail glissant) Lorsque la famille est suffisamment autonome, l’équipe sociale du Chat assure un accompagnement post relogement de quelques mois. Celui-ci vise à aider la famille à prendre ses repères dans son nouvel environnement, à garantir une installation dans les meilleures conditions puis à faire un relais avec les services sociaux du Conseil Général. FAITS MARQUANTS Au cours de l’année, plusieurs travaux ont été menés pour renforcer l’autonomie des familles. Ainsi, pour donner sens à la transversalité, les compétences spécifiques de chaque travailleur social (éducateur spécialisé, assistante de service social, conseillère en économie sociale et familiale, éducatrice de jeunes enfants, éducateur technique spécialisé) ont été intégrées dans le projet d’insertion des familles. L’ensemble des salariés s’est mobilisé pour faire équipe afin de mieux répondre aux besoins des familles. Une réflexion s’est engagée autour des fiches de fonctions des « nouveaux » salariés du Pôle (EJE, CESF et ETS), tous 3 rattachés à l’équipe éducative de l’établissement ; L’inscription de chaque professionnel dans le Projet Personnalisé signé avec la famille, chacun avec son domaine de compétences ; L’objectif à terme pour chacune des familles accueillies étant l’accès au logement, le logement a été repositionné comme le fil conducteur de tout projet d’accompagnement, dès l’arrivée et jusqu’à l’installation dans le nouveau lieu de vie, le nouveau quartier. Le « savoir habiter » a permis à certaines familles de s’inscrire dans une nouvelle dynamique et de mieux se projeter dans leur projet d’accès au logement autonome. Un processus a été réfléchi et mis en pratique pour redonner sens aux visites mensuelles des appartements en insistant sur l’accompagnement des apprentissages. L’établissement, avec quelques résidants, s’est inscrit dans une démarche d’économie d’énergie en relevant un défi via le dispositif « Familles à énergie positive ». L’intérêt porté à l’insertion professionnelle des résidants, en partenariat avec l’association AFPI, s’est accru. Dans un contexte économique difficile et avec l’arrivée d’un nouvel ETS, un travail pour renforcer l’employabilité des salariés AFPI a été entrepris. Des rencontres régulières entre l’équipe éducative et la chargée d’insertion professionnelle de l’AFPI ont également été mises en place pour échanger sur l’évolution des salariés et mieux connaitre les emplois à pourvoir auprès des structures d’Insertion par l’Activité Economique. 5320 heures AFPI ont été dédiées à l’insertion des résidants. Le groupe « Paroles de Parents » a été animé par un Travailleur Social et l’Educatrice de Jeunes Enfants. Cette co-animation a permis de renforcer la parentalité dans l’accompagnement social. Les fragilités psychologiques des résidants, de plus en plus nombreuses et complexes, ont continué à être prises en charge par Capsanté et le travail avec la médiatrice s’est développé, notamment à l’initiative de l’EJE et de la CESF. SITUATION DU PERSONNEL Un travailleur social a poursuivi sa formation CAFERUIS à Buc Ressources. Un travailleur social a quitté l’établissement et a été remplacé rapidement. L’ETS, parti en février n’a pu être remplacé qu’en novembre compte tenu de la difficulté de recrutement de ce type de qualification. L’équipe du Chat reste néanmoins stable et ce malgré deux absences pour maladie de très longue durée. PERSPECTIVES 2015 Les travaux réalisés en 2014 ont conduit à d’importantes modifications du règlement de fonctionnement (aujourd’hui à l’état de projet finalisé) qui auront des incidences sur le contrat de séjour (en cours de réflexion) et sur les modalités d’accompagnement, notamment pour les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants. Les résultats de l’évaluation externe vont orienter nos prochains chantiers sur l’actualisation du Projet d’Etablissement, et la bientraitance. PARTENARIAT L’équipe du Chat a continué à faire vivre son réseau partenarial dans un souci permanent et partagé d’une meilleure réponse aux besoins des résidants. Restée à l’écoute des actions mises en place par les partenaires, l’équipe a su aussi, poursuivre l’ouverture de l’établissement aux partenaires notamment ceux liés à l’insertion professionnelle (entreprises et chantiers d’insertion). 77 Cap Santé Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN 154, rue du Parc 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.27.24.18 / Fax : 01.39.70.53.06 [email protected] Coordinatrice : Bénédicte BRUYELLE PRÉSENTATION DU SERVICE Créé en 2002, Cap Santé 78 est un dispositif d’écoute psychologique destiné aux personnes accueillies dans les lieux d’hébergement social du nord des Yvelines. Le service est composé d’une équipe mobile de deux psychologues et d’une coordinatrice-médiatrice santé. MISSIONS PRINCIPALES Sur la base d’une demande émanant des équipes éducatives et leurs directions, le service réalise : Des entretiens psychosociaux avec les usagers dans le but d’évaluer les situations et d’orienter vers les structures de droit commun. Des rencontres avec les travailleurs sociaux chargés des accompagnements pour faire progresser les parcours d’insertion ainsi que des appuis techniques aux équipes. Des interventions au sein des équipes de travail sur des sujets en lien avec la santé mentale. Des actions en direction des acteurs locaux (CMP, hôpitaux, médecins, réseaux de santé,…) en vue de mettre en place ou renforcer des partenariats pour une meilleure prise en compte des usagers, en fonction des besoins repérés par la coordinatrice-médiatrice santé. BILAN GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ rendezvous pris 2013 2014 560 451 rendezvous effectifs 455 367 personnes suivies Age moyen personnes reçues 84 soit 5.4 entretiens/ pers 30-39 ans 60 soit 6 entretiens/ pers 30-39 ans Sexe F : 37 H : 47 F : 28 H : 32 L’exercice de CAP SANTE, auprès des personnes hébergées, a légèrement diminué (suspension ou non sollicitation des CADA) cependant la durée moyenne des suivis (6 entretiens/pers) est restée pratiquement équivalente. Le taux de fréquentation du service par les personnes hébergées est de 81%. La différence entre le nombre de rendez-vous pris et le nombre de rendez-vous effectifs tend à diminuer et traduit la capacité des personnes à se mobiliser dans le travail engagé avec l’équipe de Cap Santé. Les orientations Médecine générale Psychiatrie, CMP et urgences Consultations psy spécialisée Addicto- Total logie 2013 18 16 7 8 49 2014 15 14 4 4 37 Le nombre d’orientations est en augmentation et concerne plus de la moitié des personnes reçues. Une augmentation significative vers les CMP est à noter. Certaines personnes hébergées peuvent présenter des troubles associés (ex : troubles de l’humeur et conduites addictives) et amener les psychologues à établir parfois plusieurs orientations. Concernant le public non orienté, trois motifs sont à mettre en avant : la problématique psychosociale évaluée ne relève pas d’un parcours de soin psychiatrique, le déni de sa pathologie par l’hébergé et le refus de rencontrer un médecin psychiatre et, le début ou l’abandon de l’évaluation par Cap Santé. Les suivis par structures d'hébergement CADA CHRS CHU 2013 34 21 29 2014 11 20 29 Cette année, les suivis dans les CADA ont fortement diminué. Cette diminution s’explique d’une part, par la suspension, par Cap Santé, de son intervention au CADA des Mureaux où les conditions d’accueil n’étaient pas réunies et d’autre part, par les difficultés internes aux CADA. Les CHRS et les CHU interpellent le service de manière constante et régulière. Les psychologues interviennent dans 5 CHRS sur 6, Cap Santé a repris son activité au CHRS de 78 Gargenville et, 3 CHU sur 6. Les réunions d’appuis techniques aux équipes sont au nombre de 39 en 2014. Les interventions auprès des intervenants sociaux se déclinent aussi sous la forme de rencontres, d’appels téléphoniques, de réunions et de synthèses. Coordination-Médiation Santé Dix-sept structures travaillent avec la coordinatricemédiatrice santé à partir des besoins et limites rencontrées par chacune. Un CHU contacté doit être rencontré. Un partenariat « privilégié » avec le droit commun et des problématiques touchant les familles (adolescents et jeunes enfants) ont été des sollicitations nombreuses. Les contacts et réunions avec le droit commun organisés par la coordinatrice-médiatrice santé concernent aussi bien l’accompagnement d’une équipe éducative à élaborer un parcours de soins en direction du droit commun pour un usager en grande difficulté que, l’élaboration d’un partenariat effectif entre les structures d’insertion et les services de soins du droit commun. Cinq réunions entre des structures d’hébergement et des services de soins du droit commun ont été organisées, débouchant sur des modalités de travail partenarial. CMP Hôpitaux 25 5 Contrat locaux de santé 47 Médecins généralistes 2 Centre de consultations addictologie 5 Consultations psy spécialisées 13 Coordination : représentation du service aux CSO, comités de direction, réunion institutionnelle. Rédaction des rapports d’activité et des données qualitatives des dossiers COSA et des conventions d’objectifs et de moyens. FAITS MARQUANTS Augmentation des sollicitations des travailleurs sociaux et des équipes concernant des appuis techniques ayant pour sujet, des situations de personnes en souffrance psychique aigue ou en décompensation (éclairage, évaluation, soutien à l’orientation vers une prise en charge extérieure). Suspension temporaire de l’intervention de Cap Santé au CADA ADOMA des Mureaux, reprise du travail avec la Direction pour la refondation d’un partenariat efficient sur une période de 8 mois. Reprise du partenariat avec le Centre d’Accueil d’Urgence et le CHRS « la Maison verte », le CHRS ADOMA de Gargenville et mise en place d’un partenariat avec le CADA COALLIA de Sartrouville. Partenariat de la médiatrice avec trois référents CLS : Poissy, communauté d’agglomération des 2 rives de Seine et Mantes la Jolie. Besoins récurrents de soutien des professionnels des établissements face à la souffrance psychique des jeunes enfants et des adolescents hébergés en structures d’hébergement. ORIENTATIONS Le travail engagé par le service va se poursuivre. 4 projets sont en cours d’élaboration : Rédaction et signature de convention de partenariat entre le service et chaque structure partenaire. Mise en place d’ateliers auprès des usagers : adultes, adolescents et enfants. Mise en place d’un dispositif d’entretiens familiaux : adaptation du service aux problématiques psychosociales sur lesquelles se greffe une souffrance familiale. Elaboration et mise en place d’enquête de satisfaction/ évaluation. 79 Crèche « Les Chatons » Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Virginie TIXIER 68 route d’Andrésy 78955 CARRIERES SOUS POISSY Tel : 01 39 74 67 44 [email protected] ACCUEIL violence retransmise sans volonté de nuire ; violence La crèche du Centre d’hébergement est une structure multi transmise par les adultes à un enfant lui-même violent, accueil du Pôle Lutte contre les exclusions. Elle compte 8 recherche et dépistage des causes des comportements places pour les enfants du Centre, 2 pour l’Hôtel social du violents…. Parc et 10 places pour les enfants de la ville (cofinancées par Des orientations et des suivis spécifiques vers des la mairie). Elle a aussi une fonction d’insertion, tant pour les partenaires ciblés : éducatrice de jeunes enfants du Pôle, familles que pour les 3 salariés en contrat aidés de la crèche. travailleur social qui suit la famille au CHAT, CAMPS, Nous nous efforçons d’offrir un accueil personnalisé aux Psychologues, Médecins, Hôpital, Ecoles, PMI, Maison des enfants des familles. parents, atelier Paroles de parents Après la mise en place de la facturation par la crèche, en MISSION PRINCIPALE 2013, l’année 2014 passe à une gestion informatique toElle repose essentiellement sur les objectifs qui suivent : tale avec l’enregistrement et la gestion des dossiers. Favoriser l’épanouissement et le bien-être des enfants, Cette gestion est désormais, détachée des services de la ville Accompagner les familles hébergées dans leur parcours à qui il reste seulement l’inscription des familles. Fréquentation : A partir de septembre, deux évènements vers l’autonomie et la stabilité, Accompagner les professionnelles en contrat d’insertion vont provoquer une baisse de la fréquentation : (CAE) vers des apprentissages aux métiers de la Petite La lente reprise d’activité à la rentrée de septembre pour les familles de la ville suite à plusieurs désistements (47% Enfance. de fréquentation fin aout pour les enfants de la ville - 75% S’inscrire dans la dynamique du Pôle LCE et notamment pour le CHAT) sur le registre d’aide à la Parentalité via le groupe de parole « Paroles de Parents » et les partenaires extérieurs La découverte d’une dégradation subite des sols dans la crèche, la fermeture en urgence début septembre, l’accueil des enfants dans des locaux de la ville, la relocalisation BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE dans le restaurant du CHAT et la baisse obligatoire de Outre la mission principale d’accueil d’un enfant à la l’effectif possible passant de 8 puis 10 enfants sur 20, crèche, l’accent a été porté en 2014 sur : pendant un mois, puis de 17 sur 20 jusqu’à la fin de l’année Le soutien à la fonction parentale en établissement une et sur 2015. relation de confiance avec les parents tout en recherchant Plusieurs agréments ont été nécessaires pour faire face à la la juste distance, en répondant à leurs interrogations, en problématique évoquée ci-dessus (relocalisations successives les aidant à gérer leur anxiété ou leurs émotions, en les aidant au discernement pour qu’ils fassent des choix les de la crèche) : 53% de fréquentation enfants ville en septembre et 59% pour les enfants du CHAT. Au final, plus appropriés à leur enfant et à leur famille. La violence dans les relations familiales : travail spécifique l’incidence est de - 2.36% d’occupation sur l’année, pour les à partir de situations parentales remontant à l’enfance, enfants du CHAT et moins 4.58% pour les enfants de la ville. Heures réelles Heures facturées Taux de fréquentation /H.réelles Taux de fréquentation FINANCIER Norme > 70% avec CEJ Ecart H.présence / H.facturées Norme > ou = 85% 2014 CHAT/VILLE 12 242 17 297 12 278 21 520 49.46% 69.89% 49.61% 86.95% 99.71% 80.37% 2013 CHAT/VILLE 12 710 18 266 11 704 22 507 51,82% 74,47% 47,72% 91,76% 108,59% 81,16% 80 SITUATION DU PERSONNEL Le premier semestre de l’année a été marqué par le départ du médecin de la crèche, en retraite ; une auxiliaire en congés parental, une éducatrice pour congés maternité puis parental et la seconde éducatrice, en mai pour longue maladie. Ces deux éducatrices, ont été remplacées partiellement par : une EJE , deux auxiliaires de puériculture intérimaires pour un mois, une élève EJE ; puis embauche début juillet d’une EJE pour CDD. Deux CAE ont été remplacées pour fin de contrat de juin à septembre. Le 25 aout, l’équipe est complète. Les personnes en contrat d’apprentissage et en emploi d’avenir sont toujours en poste dans la structure. PERSPECTIVES En octobre 2014, nous nous sommes installés dans le restaurant du CHAT avec une autorisation d’accueil de 17 enfants : 10 de la ville et 7 du Pôle LCE. Nous bénéficions de deux salles de repos pour les enfants, aménagées dans deux algécos et d’une salle d’activité. Les plans de la « future » crèche ont été travaillés avec un architecte et le Médecin responsable du pôle médical Territoire Val de Seine et Oise dès la fin d’année ; le choix étant de saisir cette situation, de travaux, pour modifier et d’augmenter les surfaces de la crèche. Aujourd’hui, le partenariat avec la ville se poursuit dans la recherche d’un médecin commun, pour augmenter les chances d’assurer des suivis des enfants en crèche. 81 Hôtel Social « Saint-Benoît-Labre » Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Frédérique WILLMES 138, rue de la Bruyère 78300 POISSY Tél. : 01.30.06.39.00 / Fax : 01.30.06.39.01 [email protected] CAPACITE D’ACCUEIL L’Hôtel Social St Benoit Labre dispose depuis le 1er janvier 2013 de deux places supplémentaires soit 46 places réparties en 32 studettes pour personnes isolées, 5 studios pour couples sans enfant, 1 studio au rez- de- chaussée pour 1 personne ou 1 couple à mobilité réduite et une nouvelle chambre située à l’arrière du bâtiment créée dans le cadre de la veille hivernale et pérennisée au 1er juillet 2013. L’orientation des personnes est exclusivement faite par le S.I.A.O. Urgence. MISSIONS L’hôtel social accueille inconditionnellement toute personne orientée par le S.I.A.O. Le séjour repose sur deux objectifs principaux et l’élaboration d’un contrat de projet signé par le résident. Accueillir les personnes, dans un lieu sécurisé, de sérénité, et dans un environnement de qualité. Assurer les besoins de première nécessité. Etablir une relation de confiance et de respect mutuel avec pour objectif d’élaborer avec les résidants des stratégies adaptées et réalistes qui sont un préalable à une sortie vers le logement ou l’hébergement adapté. Par leur présence quotidienne le matin à l’accueil et leur implication dans l’accompagnement physique des résidents, les bénévoles de l’association St Benoit Labre apportent un soutien précieux aux professionnels permettant le renforcement du lien social et le bon fonctionnement de l’établissement. Personnes hébergées Hommes Femmes Nouvelles personnes accueillies 2013 70 53 17 27 2014 63 48 15 18 BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Caractéristiques des personnes accueillies : 63 personnes ont été hébergées en 2014 dont 8 couples (soit 48 hommes et 15 femmes). 60 personnes sont originaires des Yvelines. L’âge moyen des personnes présentes en 2014 est de 43 ans. 60% des personnes accueillies ont plus de 40 ans. Cependant on constate en 2014 une nouvelle augmentation des moins de 30 ans qui ont représenté 14% du public présent cette année. Cette augmentation pourrait s’expliquer par le profil du public admis en 2014 : sur les 18 personnes entrées sur l’établissement, 5 ont moins de 30 ans dont 3 ont moins de 25 ans. Le profil des personnes hébergées sur cette année est sensiblement le même à savoir 76% d’hommes et 11 % de femmes seules. Occupation des chambres : 365 jours d’ouverture représentent une capacité totale théorique de 16.790 nuitées. 16.162 nuitées ont été réalisées sur 2014. Le taux d’occupation reste donc à 96%. L’écart, correspond à la remise en état des studios à chaque départ. Cette année a été marquée par moins de mouvements (18 entrées et sorties) ce qui explique ce taux élevé. Nature des sorties : 18 personnes ont quitté la structure au cours de l’année 2014 dont 2 couples soit 16 ménages. Nuitées Sorties Durée de séjour des personnes présentes sur l’année 2013 (en mois) Durée de séjour des personnes sorties (en mois) 25 18 22 18 20 28 16167 soit un taux d’occupation de 96.2% 16162 soit un taux d’occupation de 96% 82 HLM Secteur Privé Résidence sociale 4 0 3 Maison Relais Foyer Logement 0 Incarcération Amis Famille Solution personnelle Etablissement de soins 1 2 1 La durée de séjour non limitée et les conditions d’accueil permettent à un certain nombre de résidents d’améliorer leur état de santé, de se construire un projet de vie et pour certains d’accéder à un logement autonome. Sur les 16 ménages sortis en 2014, 4 ont retrouvé leur pleine autonomie et ont accédé à un logement HLM. Trois personnes ont fait le choix de rentrer dans leur pays d’origine devant la difficulté de faire aboutir leur situation administrative sur le territoire français. Une orientation SIAO urgence a été faite pour un couple qui attendait un bébé pour lequel nous ne pouvions pas maintenir l’hébergement. Enfin, 5 personnes ont rencontré des difficultés pour s’inscrire dans une démarche d’insertion et ont quitté l’établissement ou ont été exclus par manque d’adhésion au projet de l’établissement et à ses règles. Problématiques des résidents Le principe de continuité de l’hébergement a des effets certains sur le suivi des personnes, notamment en ce qui concerne la restauration de l’estime de soi et des droits, l’amélioration substantielle des revenus et l’accès aux soins. Les résidents accueillis à l’hôtel social présentent des problématiques multiples et parfois cumulées telles que : Addictions Troubles psychiatriques et problématiques psychologiques Maladies graves diverses Ruptures familiales et sociales Situation irrégulière sur le territoire Perte des droits et absence de ressources Endettement Manque de qualification et difficultés d’accès à l’emploi La recherche d’une orientation vers une structure adaptée reste limitée pour : les personnes disposant de peu ou pas de ressources (personnes âgées, sans papiers) les personnes souffrant de pathologies psychiques pour lesquelles l’accès aux soins et aux droits est souvent compliqué. les personnes cumulant des problématiques psychiatriques et d’addiction pour lesquelles aucune structure n’est adaptée sans une stabilisation de l’un ou l’autre des problèmes. LES FAITS MARQUANTS Signature au dernier trimestre d’une convention avec l’Etat pour l’accueil d’une personne sortant de prison et l’accueil dès novembre d’une jeune femme. Avancement des travaux avec l’équipe sur la mise à jour des outils de la Loi 2002/2. Consultation des résidents Devenir non connu 5 dont 5 rupture de prise en charge Décès 0 TOTAL 16 lors d’une réunion d’expression des résidents. Finalisation d’une trame commune avec les chefs de service du Pôle. LES PARTENAIRES La diversité du public et des problématiques implique la recherche permanente d’un réseau de partenaires. Le S.I.A.O., les assistantes sociales des territoires d’action sociale et des C.C.A.S restent des interlocuteurs incontournables. Dans le cadre de l’accès aux soins, l’équipe sociale, en lien avec l’ANPAA (alcoologie), le CSAPA (addictions), le réseau PASS (accompagnement psychologique) et la Clinique Psychologique de Poissy mettent en œuvre les projets de soins ou de cure. Le psychologue de CAP SANTE assure une permanence une demi-journée par semaine pour les résidants et apporte un éclairage sur les situations à l’équipe éducative en fonction des besoins. Une collaboration avec la médiatrice CAP SANTE s’est instaurée pour répondre au mieux aux besoins des usagers en recherchant et en rencontrant de nouveaux partenaires dans le champ de la santé. Les associations caritatives de Poissy (Secours Catholique, Secours Populaire et Resto du Cœur) apportent une aide alimentaire et financière, proposent des vêtements et des cours de français à l’ensemble des résidents chaque fois que nécessaire. Enfin, pour quelques situations et dans le cadre de la convention « sortants de prison », l’équipe travaille avec le SPIP. Pour les personnes en situation de handicap, l’équipe est amenée à travailler en collaboration avec les représentants légaux désignés par le juge des tutelles et dans certains cas avec les SAVS en vue du relogement. Une collaboration avec les médecins de ville et un cabinet infirmier s’est mise en place pour assurer le suivi du traitement parfois quotidien de certaines personnes souffrant de problématiques psychiques. La CESF poursuit son action avec les partenaires dans les domaines de la santé, de la vie quotidienne et de la culture. LE PERSONNEL : L’équipe a été stable durant toute cette année. Un surveillant de nuit est toujours en arrêt de travail depuis juillet 2012. Il a été remplacé par deux CDD sur cette année et l’entreprise ASC. L’équipe sociale a reçu 2 stagiaires pour une durée de 6 semaines pour chacun. La chef de service a accueilli un stagiaire CAFERUIS durant 6 semaines pour un stage d’observation. La CESF a accueilli sur deux jours des jeunes de terminale ST2S en vue de l’élaboration de leur dossier projet pour l’épreuve du BAC. 83 Hôtel Social du Parc Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Nelly PEUVREL 154, rue du Parc 78955 CARRIERES-SOUS-POISSY Tél. : 01.39.74.85.81 / Fax : 01.39.70.98.61 [email protected] CAPACITED’ACCUEIL L’Hôtel social du Parc accueille toute l’année, de manière inconditionnelle, sur orientation exclusive du SIAO Urgence. L’établissement dispose de 84 places maximum réparties en 10 unités familiales pouvant accueillir entre 3 et 6 personnes, 9 chambres pour femmes seules avec un bébé, 7 chambres pour femmes seules, 2 chambres pour un couple avec un bébé, 1 chambre pour une femme et son bébé handicapé Par ailleurs 7 places en chambres individuelles à l’annexe de l’Hôtel Social du Parc sont réservées, au titre du CHU, pour des femmes seules autonomes. MISSIONS PRINCIPALES DU CHRS ET DU CHU Assurer le suivi social des hébergés en lien avec les services sociaux extérieurs : élaborer et réaliser un projet individualisé, le mettre en place concrètement en vue de réaliser une sortie vers une structure d’hébergement stable ou de soins ou vers un logement adapté. Conduire à l’autonomisation maximale les personnes hébergées. Consolider le parcours de 7 hébergées venant de St Benoit Labre et du Parc sur les places de l’annexe, en vue d’une sortie rapide du dispositif. Entretenir et développer un réseau partenarial sur différents volets touchant à l’insertion (emploi, administratif, logement, santé, services de l’enfance, éducation et aide à la parentalité). BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Ces 46 ménages arrivent suite à des ruptures conjugales, amicales ou familiales, des violences conjugales, des errances, des expulsions, des sorties de CADA et d’hôtels, de l’étranger. L’effectif moyen quotidien s’élève à 86,34 personnes (87,56 en moyenne en 2013) avec un total de 31516 nuitées (31960 en 2013) réalisées sur une base théorique de 33215 donnant ainsi un taux d’occupation de 94,8% L’effectif moyen élevé, bien que ne dépassant pas la limite du maximum autorisé par la commission de sécurité, (91 personnes) s’explique par le fait que le SIAO oriente des familles nombreuses de 2 à 4 enfants. L’effectif total subit donc de ce fait des fluctuations. De même, la continuité de la prise en charge des personnes en situation irrégulière pour lesquelles la régularisation est longue et difficile contribue à maintenir constamment un effectif élevé. La durée des séjours des personnes sorties évolue par rapport à celle de l’année dernière. Par contre, la moyenne des séjours pour les familles toujours présentes fin 2013 est de 24,5 mois. Cette durée a tendance à s’allonger compte tenu de la situation des personnes en attente de régularisation. C’est le cas notamment d’une famille qui est présente depuis février 2007 (pour laquelle nous sommes néanmoins sur le point de trouver une solution). On note cependant cette année une augmentation des régularisations permettant ainsi le relogement. Parmi les personnes isolées, deux personnes sont présentes depuis plus de 6 ans, sans droits ni titres dont une avec un enfant. La durée moyenne des femmes seules toujours présentes au 31 décembre 2014 est de 22,5 mois. LES SORTIES Les relogements sont effectués en partenariat avec CAPLOGY, le GIP et la Préfecture dans le cadre du DALO. Nombre d’enfants Nombre de nouveaux ménages accueillis Nombre de ménages sortis Durée moyenne des séjours (sorties) Durée moyenne des séjours (ménages tjrs présents) Nombre de nuitées réalisées 62 54 11 10 21 mois 24,5 mois 31516 60 56 14 13 16 mois 24 mois 31960 Nombre de ménages Nombre de personnes hébergées Nombre d’adultes 2014 46 116 2013 50 116 84 Accès au logement Parc Social Accès Logement Parc privé 2014 6 0 Solution personnelle (famille, amis) 2 2013 7 0 3 Nombre de ménages FAITS MARQUANTS L’exercice 2014 a été marqué par la poursuite d’actions collectives avec les familles, le suivi des relations avec les partenaires locaux, la réalisation de l’évaluation externe : Les familles du Parc se sont rendues régulièrement au CHAT à l’atelier mensuel « Paroles de Parents ». Les emplois transversaux - CESF et EJE – ont intégré l’équipe faisant valoir leur spécificité. La CESF a engagé des actions en direction des familles, notamment en les préparant à la sortie. L’EJE quant à elle est venue renforcer l’aide à la parentalité, les liens avec les écoles et les centres de loisirs. «L’Atelier Logement », animé par Caplogy et 1 travailleur social sous forme d’un jeu de l’Oie a permis de mieux appréhender l’accès et le maintien dans un logement du parc social ou privé. La troisième fête des voisins a rassemblé un grand nombre de familles en juin avec musique, chants, danses pour les enfants et plats exotiques au menu de la soirée. Par ailleurs, les enfants ont préparé les décorations de la fête de Noël qui s’est déroulée le 23 décembre avec remise de cadeaux issus d’une collecte effectuée par les travailleurs sociaux. D’autre part, plusieurs ont participé à la fête de fin d’année de la crèche du CHAT. Le partenariat local a été soutenu : participation sur les volets du logement (Cap Logy), de l’emploi (participation aux comités du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi), des associations de défense du droit des étrangers. Concernant le DUER, une mise à jour a été effectuée, en apportant des solutions aux situations repérées comme prioritaires. Dans le cadre des Orientations Associatives (2011-2016), suite à l’évaluation interne, la mise en place progressive d’un Conseil de la Vie Sociale (sur la base des dispositions en vigueur : élections, consultations, préparation des questions….) s’est concrétisée. Résidence sociale CHRS autres 1 0 0 2 1 0 L’harmonisation des documents de la loi du 2 janvier 2002 avec notamment l’élaboration d’un livret d’accueil incluant le règlement de fonctionnement et la révision du contrat de séjour s’est poursuivie L’évaluation externe a été menée par un cabinet extérieur. L’équipe s’est mobilisée en amont pour préparer les conditions optimales de l’étude. SITUATION DU PERSONNEL L’équipe dans sa globalité s’est particulièrement renouvelée. En ce qui concerne les accueillants, 2 nouvelles personnes ont été embauchées. Quant aux travailleurs sociaux, 2,5 ETP ont été recrutés et un travailleur social a repris à mi-temps dans le cadre d’un congé parental. Une nouvelle femme de ménage a intégré l’équipe. PERSPECTIVES Le projet de relocalisation se poursuit avec le promoteur Emmaüs Habitat. Parallèlement les équipes ont poursuivi une réflexion sur l’agencement futur des locaux en tenant compte de leur expérience actuelle quotidienne. Le travail va consister à mettre en œuvre les registres de l’évaluation externe dans ses préconisations : Réinterroger l’ensemble des règles, du fonctionnement de la structure en tenant compte de l’avis du personnel et des hébergés Réajuster la place de chacun dans un souci d’une meilleure dynamique d’équipe au service d’une prise en charge optimale des hébergés Approfondir la réflexion sur l’accueil et la prise en charge des enfants Terminer le réajustement des outils de la loi 2002 et permettre une appropriation par les salariés en tant que cadre de référence Comprendre et faire fonctionner les différents registres dans la cohérence et la régularité. 85 MLJ (MÉDIANES LOGEMENT JEUNES) Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN Chef de service : Céline KAZSEWSKI 3/4, square de la commune - BP 10071 78190 TRAPPES Tél. : 01.30.66.16.62 / Fax : 01.30.66.16.61 [email protected] CAPACITED’ACCUEIL Le Centre d’hébergement de réinsertion sociale Médianes Logement Jeunes dispose de 40 places dont 20 sur le dispositif « stabilisation », 16 sur «l’insertion » 4 sur « l’urgence ». L’accueil s’effectue par la mise à disposition d’un logement, dans des appartements de type F3, F4 en diffus et en cohabitation, implantés sur différentes communes (Trappes, La verrière, Saint Cyr l’école et Villepreux). L’hébergement s’adresse à des personnes âgées de 18 à 30 ans (en couple sans enfant, isolées ou familles monoparentales avec un enfant de moins de trois ans) en situation d’exclusion, connaissant de graves difficultés sociales et familiales. Les orientations et les admissions se font en lien avec les SIAO « Urgence » et « Insertion ». MISSIONS PRINCIPALES DU CHRS ET DU CHU Le CHRS Médianes Logement jeunes est chargé d’assurer l’accueil, l’hébergement, et propose un accompagnement éducatif axé sur : L’insertion sociale et professionnelle Le soutien à la parentalité La gestion budgétaire et administrative BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE Ces 43 situations familiales sont marquées, à leur arrivée, par des problématiques variées : situations de ruptures conjugales, amicales ou familiales, des arrivées récentes en France, des expulsions, des sorties de CADA et d’hôtels. En 2014, 16419 nuitées ont été réalisées sur une base théorique de 14600 pour 40 places, soit un taux d’occupation de 112%. Ce sureffectif s’explique par le fait que quelques familles monoparentales ont plusieurs enfants (alors qu’en théorie l’hébergement s’adresse à des femmes/ou couple situations familiales Personnes hébergées Adultes 2014 43 88 43 2013 37 76 38 Enfants 45 dont 2 nés en 2014 38 dont 3 nés en 2013 avec un seul enfant) et par la continuité de la prise en charge, notamment des personnes en situation irrégulière pour lesquelles nous n’avons pas de solution immédiate de sortie. La moyenne de séjour pour les familles sorties en 2014 est nettement plus importante, avec des écarts de temps de présence allant de 1 semaine à 42 mois dont 5 familles dépassant les 24 mois. Il est à noter, qu’une fois l’insertion professionnelle acquise avec des ressources financières stables, les effets de la stratégie nationale 2009-2012 sur le « logement d’abord » est opérante car les familles accèdent plus facilement à un logement autonome. LES SORTIES (tableau page suivante) Les relogements sont effectués en partenariat avec CAPLOGY et la Préfecture dans le cadre du DALO. FAITS MARQUANTS Nous menons depuis deux ans maintenant des démarches collectives avec l'association Marie Madeleine qui développe des actions de prévention du VIH et des autres maladies sexuellement transmissibles. Il apparait nécessaire de sensibiliser les personnes accueillies sur la question du VIH, car d'après cette association certaines personnes accueillies en CHRS, arrêteraient leur trithérapie à leur admission par crainte d'être stigmatisées et rejetées. L’autre aspect qui nous apparaît de plus en plus important à travailler est la relation mère/enfant. Force et de constater que si les mères "souffrent", leurs enfants souffrent aussi. Mais pris dans l'urgence de trouver un emploi ou de régulariser leur situation administrative, le bien-être et la place de l'enfant sont occultés voire niés. Pour cela nous nouvelles familles accueillies familles sorties Durée moyenne des séjours (sorties) 19 19 31,5 mois 17 14 15 mois Durée moyenne des séjours (familles tjrs présentes en 2014) 14,3 mois 21 mois Nuitées 16419 16445 86 Familles Accès Logement Parc Social Accès Logement Parc privé Solution personnelle (famille, amis) Résidence sociale CHRS 5 4 2 1 0 Sorties pour Fin de prise non respect du en charge règlement 3 4 réfléchissons actuellement sur un autre mode d'accompagnement des familles, axé sur le soutien à la parentalité qui consiste à : évaluer la relation mère/enfant dans tous les actes de la vie quotidienne, apporter une aide à la mère si besoin morale et psychologique en lui proposant de rencontrer le psychologue dans le cadre d’une démarche qui reste volontaire. autonome des jeunes), le Lien Yvelinois et d’autres structures d’hébergement. LES PARTENAIRES Nos premiers interlocuteurs sont tout d’abord le SIAO, et les travailleurs sociaux des services d’action sociale. Au cours de la prise en charge des personnes hébergées sur la question de l’insertion professionnelle nous collaborons avec la mission locale, le PLIE (plan local pour l’insertion et l’emploi), pôle emploi et les organismes de formation. SITUATION DU PERSONNEL L’équipe est constituée de 11 personnes : 1 chef de service, 1 psychologue (0.5 ETP), 1 secrétaire (0,75 ETP), 4 éducatrices spécialisées et, 1 aide-comptable (0.5 ETP), 1 CESF (dans le cadre de la mission AVDL), 1 femme de ménage, 1 homme de maintenance. Une personne a bénéficié d’un Congé Maternité en cours d’année. Elle été remplacée par 1 personne en CDD. Pour l’insertion sociale et la santé nous travaillons avec l’espace territorial, la PMI, les crèches, halte-garderie, le CCAS, les restos du cœur, l’espace solidarité, le secours populaire, la CAF, le planning familial, le centre de santé municipale, l’IPS (l’institut de promotion de la santé). Ce dernier réunit tous les acteurs médico-sociaux. Il coordonne les actions de prévention, d’éducation pour la santé et l’amélioration aux soins. En ce qui concerne les orientations à la sortie, nous travaillons avec le CCLAJ (Comité local pour le logement Nous collaborons également avec la Prévention spécialisée de Trappes attachée à l’ASEAY, notamment dans la réfection des appartements. Ces chantiers éducatifs permettent de travailler avec les jeunes des notions telles que le « faire avec » et les inscrire ou les réinscrire dans une logique d’insertion professionnelle. PERSPECTIVES L’évaluation externe s’est déroulée d’octobre à décembre 2014, dans le cadre de la démarche menée par la Sauvegarde des Yvelines. Des pistes de travail ont été proposées, certaines venant conforter nos réflexions déjà engagées, d’autres permettant de prendre conscience que certains supports écrits sont à réactualiser. Le réseau partenarial est à redynamiser bien qu’existant. Les modalités de participation collective et individuelles des usagers sont à repenser et à renforcer. 87 BUC Ressources Centre de formation en éducation spécialisée Accompagnement social et médico-social des pré-qualifications aux formations supérieures Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON Directeur Général : Michel HOCHART 1 bis, rue Louis Massotte 78530 BUC Tél. : 01.39.20.19.94 / Fax : 01.39.56.55.89 [email protected] www.buc-ressources.org BUC Ressources, Campus des métiers du social, né de l’Ecole d’éducateurs spécialisés de Versailles créée en 1964, est parvenu en 2014, dans un contexte de fortes turbulences et de réformes qui interrogent fondamentalement l’avenir des centres de formations en travail social, à atteindre les objectifs qualitatifs et quantitatifs fixés pour l’ensemble des domaines de l’activité formative et de recherche. Pour parvenir à ce résultat d’ensemble, au cours de cette année 2014 où nous avons aussi fêté officiellement le cinquantenaire du projet institutionnel, chacun des pôles d’activité du Campus, au titre de la formation initiale, continue ou de la recherche, s’est adapté, à moyens constants, pour répondre aux besoins récurrents ou émergents d’un millier de stagiaires accueillis et ceux plus singuliers encore des terrains professionnels. Comme nous l’avions anticipé sur le plan budgétaire et financier, le résultat 2014 est arrêté à un déficit d’environ 22K€. Rappelons que ce déficit conjoncturel est lié essentiellement depuis 2012, à « l’absence » d’une subvention du CRIF couvrant les charges imputables à la première promotion des éducateurs de jeunes enfants en formation sur notre antenne de Bécheville. Cependant au regard d’un marché de la formation professionnelle de plus en plus concurrentiel et par ailleurs d’une réelle augmentation des charges objectives liées au renforcement de la logique des parcours personnalisés de formation (impactée récemment par l’enjeu de la gratification des stages), de la concrétisation des ECTS et du transfert de la certification aux centres de formation notre résultat global d’activité est satisfaisant. Dans ce contexte, sans un véritable engagement de l’ensemble de l’équipe de permanents du campus, celui d’environ six cents intervenants occasionnels de notre réseau, et de nos partenaires régionaux nationaux et internationaux le projet Campus n’aurait pu maintenir sa culture et ses logiques d’ouverture, de diversification, de développement et d’innovation. Ce travail coopératif majeur qui a été stratégiquement soutenu permet toujours au projet Campus d’affirmer, par le développement d’activités pragmatiques et évaluables sur différents territoires d’intervention, les principes et valeurs d’une mission formative au service des personnes usagères et des acteurs professionnels de l’économie sociale et solidaire, de l’éducation, de l’aide à la personne, de la santé et du développement durable des territoires. Au cours de cette année notre engagement s’est aussi confirmé dans les projets de l’UNAFORIS, qui possède désormais une plate forme labellisée en IDF. C’est dans ce cadre que BUC Ressources s’est inscrit dans un schéma de coopération et de groupement avec d’autres établissements de formation pour créer à terme les conditions d’une Haute Ecole. In fine, Les résultats aux examens représentent à nouveau en 2014 un autre indicateur fiable de la qualité des enseignements dispensés à BUC Ressources. Plus de la moitié de nos effectifs sont en formation d’éducateur spécialisé ou de moniteur éducateur. Educateurs spécialisés: Etudiants présentés, 144 - il s’agit donc d’une promotion importante. 138 obtiennent leur diplôme (soit 95,80%) Moniteur éducateurs: 22 étudiants présentés sur 22, obtiennent leur diplôme. A ceci s’ajoute 100% de réussite des 9 accompagnements VAE – 8 ES et 1 ME Concernant la promotion CAFERUIS, 28 candidats présentés, 71,48% obtiennent leur diplôme. 88 Les CAFDES : 17 candidats présentés, 52,94% sont diplômés et pour les DEIS : 66.66 % de réussite, ce qui pour les trois formations représente une moyenne supérieure aux résultats régionaux et nationaux. Le pôle 5 présente en 2014, 62 candidats toutes formations confondues : au diplôme d’AMP. 17 candidats pour le site de Bécheville 100 % de réussite pour le site de BUC, 26 candidats présentés, 89 % de réussite. 14 Surveillants de Nuit Qualifiés et 5 Maitres et Maitresses de Maison sont présentés à la Certification. Toutes et tous obtiennent leur Certificat Professionnel. PERSPECTIVES L’année 2015 sera déterminante pour l’avenir des centres de formation, avec : la concrétisation des projets de groupement visant à la création de Hautes Ecoles la réingénierie annoncée de l’ensemble des formations vraisemblablement à l’issue de la mission en lien avec les Etats Généraux en Travail Social le nouveau schéma régional de formations du social la réforme de la formation professionnelle décrite par les spécialistes comme « révolutionnaire », une demande de formations de plus en plus modulaires et / ou par la formation ouverte à distance de la part de principaux syndicats employeurs de notre branche, la restructuration de l’UNAFORIS (statuts, finalités et objectifs) Pour conclure, les axes stratégiques 2015/2016 travaillés en référence au processus d’évaluation interne en cours, devraient nous permettre d’établir les modalités de réingénierie, de partenariat et de coopération en vue de créer les conditions d’un projet visant la création d’une Haute Ecole. Les changements en cours et à venir entraineront classiquement des mouvements interne et externe qu’il nous faudra accompagner tout en gérant un existant et un développement d’activités parvenu parfois cette année aux limites de l’utilisation de ses ressources humaines. Notre rapport d’activité 2014 exhaustif montre en partie combien et comment nous avons su « capitaliser » les atouts utiles et nécessaires pour aborder cette phase d’adaptation incontournable qui confortera l’existant de notre projet Campus. 89 Les comptes de l’exercice 2014 qui vous sont présentés et annexés au présent rapport ont été établis selon les mêmes formes et les mêmes méthodes que l’exercice précédent. DÉFINITIONS Rapport financier 2014 Définition des reprises de résultats : Lors de la négociation budgétaire de l’année N, le financeur contrôle les résultats de l’année N-2 et décide de leurs affectations. Soit il s’agit d’un excédent et le financeur diminue les produits du budget à la hauteur de la reprise de résultat arrêté. Soit il s’agit d’un déficit et le financeur augmente les produits du budget à la hauteur de la reprise de résultat tout en restant dans la limite d’un taux directeur. Cette procédure de financement, spécifique à notre secteur d'activité, avec reprise des résultats acceptés positifs ou négatifs, se fait uniquement pour les établissements en gestion dite « contrôlée », c'est-à-dire tarifés et financés par des collectivités publiques, ce qui est le cas pour la très grande majorité des établissements de l’association. Définition du résultat d’activité budgétaire : Le résultat d’activité budgétaire correspond aux résultats liés aux budgets accordés par nos autorités de contrôle, c’est-à-dire le résultat hors provisions non financées intégrant les reprises de résultats. Ce résultat est déterminant car c’est lui qui permet ou pas d’absorber les provisions non budgétées. Un résultat budgétaire d’activité déficitaire indique que le résultat comptable et le résultat budgétaire seront encore plus déficitaires. Définition du résultat budgétaire : Le résultat budgétaire correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et produits comptabilisés y compris les reprises de résultats. Par grand pôle de financeurs, l’ensemble des provisions est financé. L’approche par établissement fait apparaître des situations différentes, pour certaines déficitaires. Ces déficits seront négociés avec nos financeurs pour que certaines provisions soient néanmoins financées. Elles le sont généralement, tout en restant à l’équilibre. Le résultat comptable : Le résultat comptable correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et produits comptabilisés hors reprises de résultats. Ce résultat est celui validé par les commissaires aux comptes mais n’est pas représentatif de l’activité et de la réalité économique de l’établissement. C’est un résultat dit « juridique ». 90 1. Analyse globale des comptes de fonctionnement Les comptes de l’association enregistrent un total de produits de 50 778k€ et un total de charges de 51 044k€, qui génère un excédent comptable de 267 k€. REINTEGRA- Réintégration de TION réserves antéRESULTAT rieurs pour BUDGETAIRE charges spéci- 2014 À affecter fiques RESULTAT N-2 RESULTAT BUDGETAIRE D'ACTIVITE 2014 PROVISION RETRAITE PROVISION LITIGE CONGESPAYES AUTRES PROVISION CET RESULTAT COMPTABLE 2014 571 - -58 - 356 - 273 - - 273 FONDS PROPRES 15 - - - - - 15 - - 15 SIEGE 29 - - -6 - -68 68 30 4 103 S/TOTALPJJ 898 1 366 - 178 - 54 -6 3 - -43 2 43 -191 259 194 37 2 339 4 TOTAL PROTECTION ENFANCE 898 366 178 49 3 -41 -148 452 39 343 TOTAL MEDICO SOCIAL ESAT EURYDICE GLOBAL 668 40 124 - - 74 3 - 5 1 289 30 147 5 30 - 465 36 TOTAL .MEDICO SOCIAL et ESAT 708 124 - 77 - 6 319 152 30 501 TOTAL CHRS 125 4 84 -2 - 12 -71 81 18 28 (en K€) REGUL CONSO S/TOTAL ASE Conseil Général TOTAL Autres activités Lutte Contre L'Exclusion TOT.AL secteur Lutte Contre L'Exclusion -2 12 - -6 12 -10 -13 2 - -10 128 4 84 -2 - 12 -248 260 18 30 TOTAL ACTIVITES SSANS REPRISE DE RESULTAT -2 12 - -6 12 -10 -13 2 - -10 2 347 506 204 112 371 -101 267 897 91 1 255 TOTAL GENERAL Reprise de résultats En 2014 les reprises de résultats N-2 sont de 897K€. Les autres reprises de résultats pour 91k€ concernent : Les réserves de compensation des charges d’amortissements: 52K€, les réserves pour projets exceptionnels : 39K€. Le résultat d’activité budgétaire En 2014 l’ensemble des « pôles par financeur » sont excédentaires affichant un résultat de +2 347K€. Pour l’ASE, Seul le foyer Emergence a un résultat d’activité déficitaire dû à une sous activité importante (-414 journées). Les établissements ayant également une sous activité mais pour lequel le résultat d’activité est resté excédentaire sont : Le Foyer les marronniers (-113j), le foyer la maison (-512j), Le foyer saint Nicolas (-39j). Le placement familial a pu réaliser une belle suractivité (+451j). Pour l’ARS, le Sessad et le Cmpp ont un résultat d’activité déficitaire dû à des charges de groupe 2 supérieures au prévisionnel. Pour la DDCS, Seul MLJ (médianes) a un résultat budgétaire très légèrement déficitaire(-3k€). Les autres CHRS sont tous excédentaires. Buc Ressources affiche un déficit suite à la formation des EJE non financée par la Région. L’ensemble des autres établissements et services de la Sauvegarde ont été excédentaires et permettent de financer tout ou partie des provisions retraites, litiges et CET. Le résultat budgétaire (1 255K€) Les résultats budgétaires par établissement sont intégrés à l’annexe comptable à la fin du présent document . 91 2. Analyse par groupes fonctionnels REEL 2 013 2014 Ecart 2013/2014 Budget reel 1 420 949 7 320 275 33 625 960 3 047 985 52 773 146 506 9 702 720 55 317 167 1 471 542 8 693 576 32 802 551 3 162 884 43 000 57 480 3 349 457 49 580 491 1 471 542 8 693 575 32 869 024 3 085 271 47 268 66 445 6 440 795 52 674 191 50 594 1 373 300 -756 936 37 286 - 5 505 -80 060 - 3261 924 -2 642 976 3.56% 18.76% -2.25% 1.22% -10.43% -54.65% 33.62% -4.78% 1 932 610 446 342 199 787 449 164 356 195 866 931 4 251 028 2 024 751 476 181 275 990 450 859 399 090 910 976 4 537 847 1 927 456 456 521 223 632 494 022 392 977 951 693 4 446 301 - 5 154 10 180 23 844 44 858 36 782 84 762 195 273 -0.27% 2.28% 11.93% 9.99% 10.33% 9.78% 4.59% 828 239 162 477 29 182 56 763 25 599 50 932 34 946 203 22 567 834 2 451 532 9 593 796 63 670 269 371 35 936 919 765 046 165 425 61 394 32 473 26 000 45 559 37 897 383 24 291 726 2 628 883 10 554 788 75 456 346 530 38 827 854 979 992 207 284 31 867 50 200 24 100 101 117 37 013 191 23 893 022 2 568 091 10 263 598 62 593 225 887 38 200 467 151 753 44 807 2 685 -6 563 -1 499 50 185 2 066 988 1 325 188 116 559 669 802 -1 077 -43 484 2 263 548 18.32% 27.58% 9.20% -11.56% -5.86% 98.53% 5.91% 5.87% 4.75% 6.98% 1051.99% -16.14% 6.30% 1 976 411 101 916 495 998 127 041 301 087 250 087 29 964 106 677 69 301 4 472 97 442 1 918 869 46 043 285 991 1 212 978 1 762 151 8 786 426 6 342 742 2 105 421 131 199 464 854 130 179 332 099 280 996 36 800 133 414 55 666 3 414 97 807 1 873 038 63 173 0 1 342 265 92 887 7 143 213 -928 423 2 089 434 162 571 585 013 115 646 374 883 281 575 25 465 111 053 59 876 2 937 113 478 1 883 153 66 203 761 400 1 324 421 1 803 256 9 760 364 267 059 113 023 60 654 89 015 -11 395 73 796 31 488 -4 499 4 376 -9 425 -1 535 16 036 -35 715 20 160 475 409 111 443 41 105 973 938 -6 075 735 5.72% 59.51% 17.95% -8.97% 24.51 12.59% -15.01% 4.10% -13.60% -34.32% 16.46% -1.86% 43.78% 166.23% 9.19% 2.33% 11.08% -95.79% RESERVES A REPRENDRE Résultat n-2 634 728 898 624 896 970 262 241 41.32% Compensation-Ch Amortissement 28 621 11 730 51 783 23 162 Mesures Exploitations 18 455 18 068 39 005 20 551 681 804 928 422 987 758 305 954 7 024 598 0 1 254 817 -5 769 781 PRODUITS Frais de siège Dotation Globale Prix de journée Subvention Intérêt Financier Avantage en natures/remb frais vh Autres PRODUITS Grpe I Achats Services Extérieurs Transport d'usagers Voyages et déplacements , Missions et réceptions Frais de téléphone et postaux Autres TOTAL Grpe I Grpe II Personnel Extérieur Honoraire (attention formule) Dont CAC Dont Avocat Dont Cabinet du CE Autres honoraires Salaires (Attention formule) Dont Brut Dont Charges Fiscales Dont Charges Sociales apprentis CET - TRANSPORT-HORS PAUF TOTAL Grpe II Grpe III Location Charges Locatives Entretien Immobilier Entretien Mobiler Maintenance Informatique et autres Assurances Etudes et recherches Divers Publication Services Bancaires Autres Impot et taxe Autres charges de gestion courantes Charges Financières Charges Exeptionnelles Amortissement Provision TOTAL Grpe III RESULTAT COMPTABLE Compensation TOTAL RESULTAT Budgétaire 92 Les produits : Les produits sont en baisse de 2 643k€ soit –4.78%. Les frais de siège ont augmenté suite à l’absorption de l’association médianes. Les prix de journées diminuent suite à la forte sous activité des foyers ASE et des établissements du Médico social (CAFS, CMPP) ainsi qu’à une suractivité plus faible qu’en 2013 pour les autres établissements (Aemo, Itep). Les dotations globales augmentent suite à l’absorption de l’association médianes (1420K€). Les subventions sont stables. Enfin, la baisse des autres produits de 3261 k€ est liée à la vente en 2013 du terrain du Perray. Le groupe 1 : Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées à l’activité des établissements et services. Il est conforme au budget mais est en augmentation de 4.59% soit +195K€. La moitié de cette augmentation concerne la ligne des autres produits. Buc ressources a vu les lignes prestations alimentaires, nettoyage et informatique évoluer d’un montant total de 56k€. La ligne voyage et déplacement est également en augmentation de 45€. Une hausse significative des remboursements IK liée aux assistants familiaux consécutive à l’augmentation d’activité, explique cette évolution. Le groupe 2 : Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux personnels et honoraires des établissements et services. Le groupe est inférieur au budget mais augmente par rapport à 2013 de 6.30%. Suite à la fusion, 30 salariés ont rejoint notre Association en 2014. Certains postes vacants ont été pourvus, le nombre de postes vacants passant de 38.61 à 33.38 soit 5.23 etp pourvus. La ligne du personnel extérieur augmente de manière significative. Cette croissance essentiellement due à une augmentation du nombre de formateurs occasionnels à Buc Ressources est en partie compensée par une baisse des salariés occasionnels. D’autre part, la ligne « honoraire » a également augmenté suite à des litiges prud’hommaux, à des augmentations des lignes de supervision et d’interprétariat . Le groupe 3 : Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux charges fixes des établissements et services. Celui-ci augmente de 11.08% soit + 974k€ . Ce groupe est supérieur au budget. Cependant en retirant les provisions et les charges exceptionnelles non budgétées, ce groupe est conforme au budget. Les provisions concernent des charges exceptionnelles (retraitement du plan comptable médianes 400K€), des charges retraites à venir, des contentieux patrimoniaux et des contentieux prud’homaux. L’entretien immobilier a augmenté. Buc ressources et le pôle LCE ont engagé plus de dépenses que l’année dernière. Ce poste est toujours en dépassement mais reste incontournable et certainement insuffisamment budgété. 31 décembre 2014 31 décembre 2013 Fonds de roulement net global 18 129 K€ 17 888 K€ Besoins en fonds de roulement 3 793 K€ 5 368 K€ 3. Analyses du bilan Le fonds de roulement d’investissement augmente significativement entre 2014 et 2013 (+3 333k€) suite notamment à l’affectation en réserve pour investissement (3 500k€) de la plus value dégagée de la vente du terrain du Perray en Yvelines. Les Immobilisations sont en augmentation (+2 244K€ dont la construction de l’unité ados de l’ITEP) et ont comme contreparties des Réserves de charges d’amortissement pour 444K€ et des Excédents affectés à l’investissement pour 3 488K€. Le résultat de l’exercice +267 K€ affecte de façon positive le FRE, en conséquence le fonds de roulement net global augmente de 241 K€. Le besoins en fonds de roulement diminuent de 1 574 K€ dû principalement au paiement du solde de 1 760K€ de la vente du Perray encaissé en décembre 2014. Les placements financiers sont en augmentation de 1 816K€. Au 31.12.2014, la trésorerie correspond environ à quatre mois de fonctionnement. 93 4. Affectation des Résultats Nous proposons l’affectation des résultats de l’exercice 2014 de la manière suivante : Résultat comptable de la gestion contrôlée : -26 689€ Les affectations de résultats de la gestion contrôlée seront, quant à eux, arrêtés par les financeurs : dans le cadre de la reprise des résultats sur l’année N-1, l'association négociera auprès des financeurs des affectations spécifiques au cas par cas. Ils seront provisoirement comptabilisés en instance d’affectation des résultats sous contrôle des tiers financeurs. Résultat des activités dites « économiques » : +20 546€ Buc Ressources Chantier Ecole des Nouvelles Charmilles Caisse des Ecoles Bel Air Eurydice Budget économique FONDS PROPRES En report à nouveau En report à nouveau En report à nouveau En report à nouveau +62 263.51€ à la réserve de compensation des charges d'amortissement de Buc Ressources. Le solde - 47 038.50 € en report à nouveau créditeur -21 835 -1 235 -124 +28 516 +15 225 Résultat du Dossier de régularisation : + 273 202 € En retraite 44 780 En litige 294 567 En CET 4 270 En résultat en attente pour les Fonds dédiés -45 000 En provision réglementée 4 406 En report à nouveau débiteur 71 158 Le solde en Report à Nouveau -100 979 94 95 B ILAN GÉNÉRAL 96 COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014 ACTIF Montant Brut Actif Immobilisé Immobilisations Incorporelles Frais d'établissement Autres Immobilisations incorporelles 323 908.83 Exercice N 2014 Amort. et prov. Montant Net Exercice N-1 2013 Montant Net 312 645.51 11 263.32 13 143.19 Immobilisations Incorporelles en cours Immobilisations Corporelles Terrains Constructions Installations techniques, matériel et outillage Autres Immobilisations Corporelles Immobilisations Corporelles en cours Immobilisations Financières Participations et créances rattachées à des participations Autres titres immobilisés Prêts Autres Immobilisations financières TOTAL I Comptes de liaison (1) TOTAL II Actif circulant Stocks et en-cours Matières premières et fournitures Autres approvisionnements 943 075.54 12 787.54 930 288.00 760 312.41 13 528 367.71 7 537 248.70 5 991 119.01 5 452 855.41 65 207.01 50 840.73 14 366.28 369.80 9 103 576.14 5 834 429.08 3 269 147.06 2 722 258.31 135 468.90 135 468.90 1 167 353.18 99 500.00 99 500.00 944 795.78 944 795.78 227 590.00 25 371 489.91 227 590.00 13 747 951.56 11 623 538.35 776 761.71 207 001.40 11 100 055.41 En-cours de production (biens et services) Produits intermédiaires et finis Marchandises Avances et acomptes versés sur commande Créances (2) Créances redevables et comptes rattachés (3) 89 787.31 89 787.31 8 689.63 8 475 124.96 8 475 124.96 8 972 866.05 Autres créances 1 979 957.80 1 979 957.80 3 034 016.53 Valeurs mobilières de placement Disponibilités Charges constatées d'avance 4 989 323.79 4 989 323.79 6 851 030.11 9 490 463.84 9 490 463.84 5 811 965.82 220 584.88 220 584.88 188 229.26 25 245 242.58 24 866 797.40 13 747 951.56 36 868 780.93 35 966 852.81 TOTAL III 25 245 242.58 Charges à répartir sur plusieurs exercices TOTAL IV Primes de remboursement des obligations TOTAL V Ecart de conversion (actif) TOTAL VI TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI) 50 616 732.49 97 COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014 PASSIF 2014 2013 1 223 708.28 1 213 708.28 155 592.11 155 592.11 3 907 352.24 3 873 481.40 429 514.08 429 514.08 7 062 387.45 3 574 387.45 2 516 122.92 1 890 587.98 1 961 297.02 1 961 297.02 Fonds propres Fonds associatifs sans droit de reprise Dons et legs Subvention d'investissement sur biens renouvelables Ecart de réévaluation Réserves Excédents affectés à l'investissement Réserve de compensation Excédents affectés à la couverture du besoin en fonds de roulement Autres réserves Report à nouveau associatif Dépenses refusées par l'autorité de tarification ou inopposables aux financeurs Résultat de l'exercice Dont résultats sans droit de reprise TOTAL I Autres fonds associatifs Fonds associatifs avec droit de reprise Résultat sous contrôle de tiers financeurs Dépenses non opposables au tiers financeurs Subventions d'investissement sur biens non renouvelables 397 980.24 397 980.24 -576 170.39 -1 365 773.48 -11 151.24 -11 151.24 267 059.21 6 342 824.34 20 546.44 5 125 023.86 17 333 691.92 18 462 448.18 11 076.52 14 064.36 4 560 855.13 2 884 654.24 -3 444 627.74 -3 696 397.76 274 547.94 298 021.71 821 816.35 821 816.35 601 100.16 624 390.33 1 091 238.29 1 051 043.17 3 916 006.65 1 997 592.40 1 909 542.38 2 030 794.15 Provisions réglementées Couverture du besoin en fonds de roulement Amortissements dérogatoires & provisions pour renouvellement immobilisations Réserves des plus-values nettes d'actif Droit des propriétaires TOTAL II Comptes de liaison TOTAL III Provisions Provisions pour Risques Provisions pour Charges TOTAL IV Fonds dédiés Fonds dédiés sur subventions de fonctionnement Fonds Dédiés sur autres ressources TOTAL V 2 354 480.15 2 346 193.40 4 264 022.53 4 376 987.55 790 740 30 531 454.74 790 740.30 531 454.74 1 651 609.00 1 763 552.69 79 851.62 74 413.45 57 193.58 3 161.60 1 328 988.56 1 360 242.34 6 576 749.12 6 548 239.45 137 006.52 138 511.87 Dettes Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2) Emprunts et dettes financières divers (3) Avances et acomptes reçus sur commandes en cours Dettes fournisseurs et comptes rattachés (4) Dettes sociales et fiscales Dettes sur immobilisations et comptes rattachés Autres dettes (5) Produits constatés d'avance TOTAL VI 2 956.64 6 261.26 729 964.49 703 987.28 10 564 319.53 10 598 369.94 36 868 780.93 35 966 852.81 Ecart de conversion (passif) TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI) 98 99 C ompte de résultat consolidé 100 COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014 CHARGES Charges d'exploitation Achats de marchandise variation de stock Achats de matières premières et fournitures variation de stock Achats d'autres approvisionnements variation de stock Achats non stockés de matières et fournitures Sous-traitance Services extérieurs et autres Impôts, taxes et versements assimilés - sur rémunérations - autres Charges de personnel - salaires et traitements - charges sociales Dotations aux amortissements et provisions Dotations aux amortissements : - des immobilisations - des charges d'exploitation à répartir Dotations aux provisions : - sur actif circulant - pour risques et charges d'exploitation Autres charges (1) TOTAL I Charges financières Dotations aux amortissements et provisions Intérêts et charges assimilés Différences négatives de change Charges nettes sur cessions valeurs mobil. de placement TOTAL II Charges exceptionnelles Sur opérations de gestion Exercice courant Exercices antérieurs Sur opérations en capital Dotations aux amortissements et provisions - dotations aux provisions réglementées : réserve de trésorerie - dotations aux provisions réglementées : réserve des plus-values TOTAL III Autres engagements Engagements à réaliser sur ressources affectées TOTAL IV Impôts sur les sociétés TOTAL V TOTAL DES CHARGES RESULTAT CREDITEUR = Excédent TOTAL GENERAL (I + II + III) 2014 2013 1 927 456.21 1 932 651.50 7 485 085.74 6 728 363.27 2 568 090.92 2 453 213.66 113 478.43 97 704.65 23 898 928.57 22 495 279.87 10 488 509.86 9 849 797.86 1 324 420.87 1 212 977.51 1 108 238.69 1 380 628.64 411 877.85 429 345.70 49 326 087.14 46 579 962.66 66 202.84 46 043.01 66 202.84 46 043.01 508 567.30 78 111.17 253 326.40 207 879.65 64 983.24 56 033.07 826 876.94 342 023.89 549 088.80 294 086.34 549 088.80 294 086.34 9651 15456 9 651.00 15 456.00 50 777 906.72 47 277 571.90 267 059.21 6 342 824.34 51 044 965.93 53 620 396.24 101 COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014 PRODUITS 2014 2013 269.91 326.20 - prestations de services 1 449 886.97 1 397 117.15 - divers 1 230 751.98 1 167 423.74 Dotations et produits de tarification 41 588 268.10 40 267 178.90 Subventions d'exploitations et participations 3 154 590.33 3 074 156.40 Reprises sur amortissements et provisions 1 252 410.88 941 290.54 1 033 968.14 929 063.73 Produits d'exploitation Ventes de marchandises Production vendue Transferts de charges Autres produits TOTAL I 49 710 146.31 47 776 556.66 Produits financiers De participations et des immobilisations financières 42 046.55 42 233.84 47 443.22 34 549.83 89 489.77 76 783.67 515 394.21 138 159.64 360 687.72 5 409 880.78 48 078.29 54 554.89 924 160.22 5 602 595.31 321 169.63 164 460.60 Revenus des valeurs mobilières de placement, escomptes obtenus et autres produits financiers Reprises sur provisions Transferts de charges Différences positives de change Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement TOTAL II Produits exceptionnels Sur opérations de gestion (autres produits exceptionnels) - exercices antérieurs Sur opérations en capital Reprises sur provisions - reprises sur provisions réglementées : réserve de trésorerie - reprises sur provisions réglementées : réserve des plusvalues nettes d'actif - reprises sur autres provisions TOTAL III Autres engagements Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs TOTAL IV TOTAL DES PRODUITS 321 169.63 164 460.60 51 044 965.93 53 620 396.24 51 044 965.93 53 620 396.24 RESULTAT DEBITEUR = Déficit TOTAL GENERAL (I + II + III) 102 103 A NNEXE 104 1. REGLES ET METHODES COMPTABLES 1.1 Faits marquants Ce rapport concernant l’année 2014, comme le précédent, rend compte de l’avancée de la mise en œuvre des orientations 2011/2016 de notre projet associatif. En interne : A l’occasion du départ du Directeur de l’ITEP Jeanne Chevillotte, mise en place d’un Directeur chargé d’assurer la coordination d’un dispositif composé de l’ITEP et du foyer Saint-Nicolas. L’évaluation de ce dispositif se fera en juin 2015 par l’ARS. Départs et remplacements du Directeur et de la Directrice adjointe du Placement familial. Arrivée en mai de la Directrice des Affaires Immobilières (poste créé dans le cadre de la réorganisation du Siège, suite au départ du Secrétaire général). Mise en place d’une formation/action pour l’ensemble des cadres hiérarchiques avec pour objectif l’accompagnement du changement. Au niveau des projets : Réalisation d’une fusion-absorption avec l’Association Médianes ; Signature du traité de fusion le 1er juillet. Poursuite de la mise en œuvre de prises en charge, pour les sortants du dispositif ASE (grands adolescents et jeunes majeurs). Ces prises en charge devraient faire l’objet d’un dispositif Conseil général / DDCS. Inauguration de l’internat pour adolescents de l’ITEP Jeanne Chevillotte. Mise en perspective d’une réponse à appel à projets enfants et adolescents autistes, en lien avec l’APAJH78 et Handi Val de Seine. Mise en œuvre partielle de notre projet de décloisonnement institutionnel dans le cadre des réponses apportées aux situations TAGA, réponses sollicitées par le DEAFS du Conseil général. Mise en œuvre de l’évaluation externe pour tous les établissements pour lesquels cette évaluation s’imposait. Pour notre centre de formation et de recherche : 50ème anniversaire de BUC Ressources Lancement des travaux de construction d’un nouveau bâtiment d’enseignement (réception prévue rentrée 2015). Au niveau juridique: Une SCI a été crée dont l’actionnaire majoritaire est l’association SEAY78 pour 99.5% et Monsieur Bekelynck, administrateur, pour 0.5%. Cette SCI a pour objet la construction d’un bâtiment d’enseignement pour Buc Ressources. Une convention règlementée a été établie. Au niveau comptable : L’année 2014 est également marquée par la fusion avec l’association Médianes. La fusion fut effective au 01.07.2014 avec effet rétroactif au 01.01.2014. L’association Médianes n’appliquant pas le plan comptable de la M22 avant la fusion, l’association SEAY 78 a retraité les comptes Médianes en corrélation avec la M22 . Les écritures de fusion ont donc été retraitées pour faire apparaître les corrections d’erreurs dans les comptes de charges et produits exceptionnels au 31.12.2014. Montant des charges exceptionnelles : 409 040 € Montant des produits exceptionnels : 409 040 € Valeur nette de la correction : 0 105 1.2 Principes généraux et référentiel comptable Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2014 sont caractérisés par les données suivantes : Total du bilan Total du compte de résultat 36 869K€ 51 045K€ L’exercice a une durée de 12 mois recouvrant la période du 01/01/2014 au 31/12/2014. Les comptes annuels de l’exercice 2014 ont été élaborés et présentés conformément aux règles générales applicables en la matière dans le respect du principe de prudence. Les conventions suivantes ont été respectées : Continuité de l’exploitation Indépendance des exercices Il a été fait application des dispositions particulières résultant : Du règlement 99.01 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’établissement des comptes des associations et fondations ; Du décret n°2203-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux mentionnés au 1 de l’article L312-1 du code de l’action sociale et des familles, et des établissements mentionnés au 2° de l’article L6111-2 du code de la santé publique; De l’avis n° 2007-05 du 4 mai 2007 : Relatif aux règles comptables applicables aux établissements et services privés sociaux et médico-sociaux relevant de l’article R . 314-1 du code de l’action sociale et des familles appliquant l’instruction budgétaire et comptable M22, ainsi qu’aux associations et fondations gestionnaires des établissements sociaux et médico-sociaux privés qui appliquent les règlements n°99-01 et n°99-03 du CRC; Arrêté du 17 décembre 2013 relatif au plan comptable applicable aux établissements et services privés sociaux et médico-sociaux relevant du I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles. 1.3 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du bilan - ACTIF L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode dite « des coûts historiques ». La dépréciation des éléments du bilan est prise en compte le cas échéant par l’intermédiaire de provisions spécifiques. 1.3.1 Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles enregistrent l’acquisition des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 3 à 5 ans. 1.3.2 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais d’acquisition des immobilisations) ou à leur coût de production. Bâtiments & constructions 30 ans à 50 ans Agencements & installations 10 ans à 30 ans Matériels et outillages 5 ans à 10 ans Matériels de transport 6 ans Mobilier 5 ans à 10 ans Matériels de bureau 5 ans à 10 ans Matériels informatiques 3 ans 1.3.3 Filiales et participations La SCI 1 Bis rue Louis Massotte devient filiale à hauteur de 99.50% de l’association SEAY78. La SCI dégage un déficit de 48K€ en 2014. Aucun produit de loyer n’a été facturé à Buc Ressources car l’immeuble est en cours de construction. Une avance de trésorerie a été faite à hauteur de 200 000 euros qui devra être remboursée en fonction des disponibilités. Cette avance ne sera pas rémunérée. B. A. b. a. Dans des sociétés étrangères (ensemble) Renseignements globaux concernant les autres filiales ou participations. Filiales non reprises au § A. 1. Filiales françaises (ensemble) a. Filiales étrangères (ensemble) (4) b. Participations non reprises au § A. 2. Renseignements détaillés concernant les filiales et les participations ci-dessus (2) (3). Filiales (SCI 1 BIS RUE LOUIS MASSOTTE A BUC) 1. (+ de 50 % du capital détenu par la société). Participations (à détailler) 2. (10 à 50 % du capital détenu par la société). 0 0 0 0 0 0 99.50% 100 000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 99 500 0 0 0 0 0 0 200 000 0 0 0 0 0 0 Prêts et Valeurs comptables des Réserves et avances Montant titres détenus (7) (8) report à Quote-part consentis des caunouveau du capital par la socié- tions et Capital (6) avant affec- détenue (en té et non avals dontation des pourcenencore nés par la résultats (6) tage) remboursés société (7) (10) Brute Nette (7) (9) TABLEAU DES FILIALES ET DES PARTICIPATIONS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Chiffre Résultats Dividendes d’affaires (bénéfice encaissés hors taxes ou perte du par la sociédu dernier dernier té au cours exercice exercice de l’exerécoulé (7) clos) (7) cice (7) (10) (10) … … … … … … Observations 106 107 1.4 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du Bilan - PASSIF 1.4.1 Fonds propres Les fonds propres comprennent notamment : Les valeurs du patrimoine intégré Elles correspondent au montant calculé par différence entre l’actif et le passif pour l’établissement du premier bilan de l’association lors du passage d’une comptabilité « recettes/dépenses » à une comptabilité d’engagement. Ces opérations se sont réalisées dans l’association lors de l’application du plan comptable 1957. Les subventions d’investissement affectées à des biens renouvelables par l’organisme Ces subventions sont maintenues au passif du bilan dans les fonds associatifs avec ou sans droit de reprise. Celles-ci sont considérées comme des apports en capital, à maintenir durablement au bilan. Legs et donations avec contrepartie d’actifs immobilisés Les legs et donations sont enregistrés à la date de transfert de propriété pour les immeubles. Par assimilation, les immeubles ou terrains acquis au moyen du produit de legs financiers sont traités selon la même méthode. 1.4.2 Autres fonds Associatifs Ces fonds comprennent notamment : Résultats sous contrôle de tiers financeurs La majorité des établissements et services sont sous contrôle de tiers financeurs. Ils sont soumis à des règles de fonctionnement propres à la réglementation publique, traduits dans les comptes administratifs qui servent de base à leur financement. Les soldes excédentaires ou déficitaires concernant ces établissements et services sont, en principe, repris par les financeurs en N+1 ou N+2. Ils sont donc assimilés à des dettes et des créances à leur égard et n’entrent pas dans le résultat acquis à l’association, toutefois, à la clôture de l’exercice ils restent inscrits dans le compte de résultat. Les charges à financement différé correspondent au report de dettes pour congés à payer, engagements pour retraites, intérêts courus sur emprunts. Elles ne sont, en général, pas admises dans les comptes administratifs soumis au contrôle des financeurs, et sont intégrées dans les comptes agrégés de l’Association. Subventions d’investissement sur biens non renouvelables par l’organisme Sont inscrites à ce poste, les subventions reçues utilisées pour l’acquisition d’un actif, dont le renouvellement n’est pas envisagé. L’association inscrit à ce compte principalement, les subventions « taxes d’apprentissage » reçues par les établissements habilités à la percevoir. Celles-ci font l’objet d’une reprise au résultat, en produit d’exploitation, proportionnellement à la dotation aux amortissements des biens qu’elles ont servis à financer sur une durée de vie de 3 à 5 ans. 1.4.3 Méthodes de valorisation des provisions pour risques et charges Provisions liées aux retraites Conformément à l’avis N°00-A du 6 juillet 2000 du comité d’urgence du CNC, l’association a opté pour la possibilité de comptabilisation partielle des engagements retraites. Les indemnités de départ à la retraite sont prises en compte : D’une part, sous forme d’une dotation aux provisions inscrite au compte de résultat pour son montant cumulé au passif du bilan. Ce montant correspond aux indemnités dues aux salariés âgés de 55 ans et plus.(508K€) D’autre part, sous forme d’un engagement hors bilan pour les sommes dues aux autres salariés dont les indemnités n’ont pas fait l’objet de la provision précitée. (cf 5.1) Provisions liées aux litiges L’ensemble des évènements concernant les dossiers prudhommaux survenant après le 31/01/N+1, date d’arrêté des comptes dans les établissements, sont constatés sur l’exercice suivant. 108 1.4.4 Méthode de valorisation de cotisations CPM – BUC ressources Il n’y a pas eu de modification par rapport aux exercices précédents. 1.5 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du compte de résultat Comme chaque année 2014 est marquée par l’utilisation du dossier appelé « 90 – écritures de consolidation » nécessaire à l’établissement des comptes agrégés. Ce dossier a permis de comptabiliser : Les reprises de provisions initialement refusées par les financeurs. Les établissements ne peuvent reprendre une charge qui, pour les financeurs, n’existe pas. Cependant les règles comptables obligent à inscrire les dotations et les reprises de provision au compte de résultat. Afin de ne pas impacter les résultats comptables des établissements, chaque année les régularisations nécessaires sont imputées via ce dossier. Ces reprises représentent 732K€ pour l’année 2014 contre 518K€ en 2013. La variation entre N-1 et N concernant les Encours du SJIE/SRP pour 26K€, les financeurs n’acceptant pas que les encours apparaissent dans les comptes de l’établissement. 1.5.1 Subventions de fonctionnement Les subventions d’exploitation sont traitées conformément aux dispositions du règlement 99-01 du Comité de la réglementation comptable. La fraction attribuée au titre des exercices futurs est inscrite en « Produits constatés d’avance » L’éventuelle quote-part de l’exercice non utilisée à la clôture de l’exercice donne lieu au constat d’une charge « Engagement à réaliser sur ressources affectées » par la contrepartie d’un compte « fonds dédiés ». L’octroi de la subvention est formalisé par la signature de conventions ou arrêtés entre les financeurs et l’association bénéficiaire qui peuvent contenir : des conditions suspensives relatives à la mise en place et aux versements des subventions des conditions résolutoires relatives à la non utilisation des fonds ou à leur utilisation à des fins autres que celles pour lesquelles ils ont été versés. Une subvention assortie d’une condition suspensive non levée n’est pas acquise et n’est pas enregistrée en produit. En revanche, la condition résolutoire ne suspend pas l’enregistrement de la subvention qui se trouve acquise dès la décision d’octroi. 1.5.2 Produits des séjours Ce compte enregistre les opérations des frais de séjour de tous les établissements et services concernés. Il comprend : Les journées facturées, Les journées réalisées en attente de facturation. 109 2. NOTE RELATIVE AU BILAN ACTIF TABLEAU DES IMMOBILISATIONS Exercice clos le 31/12/2014 VALEUR BRUTE DÉBUT EXERCICE ACQUISITIONS CESSIONS RECLASSEMENT VALEUR BRUTE FIN D'EXERCICE 311 449 7 257 1 751 6 953 323 909 311 449 7 257 1 751 6 953 323 909 Terrains 753 105 171 528 Agcts Amen Terrains 18 443 IMMOBILISATIONS Frais d'établissement INCORPORELLES TOTAL 1 Autres immobilisations incorporelles Immo. incorporelles en cours TOTAL 2 18 443 Constructions 5 168 702 385 957 Installations générales et agencement construction 7 328 159 714 192 C O R P O R E L L E S Installations techniques, matériel et outillage 924 633 5 554 660 3 490 59 813 -65 153 7 973 708 5 394 65 207 Aménagement et installations diverses Matériel de transport 2 421 267 410 935 337 659 122 709 2 617 253 Matériel de bureau & mobilier 1 889 274 135 664 76 177 29 453 1 978 214 838 183 86 512 49 346 24 205 899 554 2 919 304 633 942 42 804 98 113 3 608 555 1 167 353 476 608 1 508 492 22 563 604 3 015 339 2 017 968 Informatique Autres - Taxe apprentissage Immo. Corporelles en cours 135 469 Avances et Acomptes TOTAL 3 FINANCIERES Participation et créances rattachées 214 721 99 500 23 775 695 99 500 Autres titres immo. 776 762 403 583 235 549 944 796 Prêts et autres immo. financières 207 001 25 352 4 763 227 590 983 763 528 435 240 312 0 1 271 886 23 858 816 3 551 030 2 260 032 221 675 25 371 490 TOTAL 4 TOTAL GÉNÉRAL 110 TABLEAU DES AMORTISSEMENTS Exercice clos le 31/12/2014 IMMOBILISATIONS AMORT.CUMULÉS DOTATIONS DIMINUTION DÉBUT d’exercice exercice exercice RECLASSEMENT AMORT.CUMULÉS FIN d'exercice Frais d'établissement INCORPORELLES TOTAL 1 Autres immobilisations incorporelles 298 306 9 414 1 751 6 677 312 646 298 306 9 414 1 751 6 677 312 646 11 235 1 553 Constructions 2 994 010 137 546 Installations générales et agencement construction 4 049 995 366 473 Installations techniques, matériel et outillage 59 443 373 Matériel de transport 1 379 184 335 912 Matériel de bureau & mobilier 1 458 244 Immo. incorporelles en cours TOTAL 2 Terrains Agcts Amen Terrains 12 788 3 131 556 3 116 CORPORELLES -7 660 4 405 693 5 391 65 207 319 900 89 024 1 484 219 119 855 75 748 21 080 1 523 431 672 084 90 201 45 439 17 141 733 987 1 836 260 263 095 42 311 21 382 2 078 426 TOTAL 3 12 460 455 1 315 007 486 513 146 357 13 435 306 TOTAL GÉNÉRAL 12 758 761 1 324 421 488 264 153 034 13 747 952 Aménagement et installations diverses Informatique Autres - Taxe apprentissage Immo. Corporelles en cours 111 2.1 Immobilisations incorporelles et Amortissements Les acquisitions de l’exercice ne concernent que : le coût des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 5 ans. 2.2 Immobilisations corporelles et Amortissements Les variations les plus significatives au cours de l’exercice concernent : Divers aménagements à BUC Ressources pour un montant de 257K€. Le raccordement au tarif jaune au foyer la maison pour 130K€ La fin de la construction de l’internat de l’unité Ados pour 1 126K€ La reprise des immobilisations de l’association Médianes Les immobilisations en cours pour 135K€ concernent essentiellement l’évaluation externe (100K€). 2.3 Immobilisations financières Les immobilisations financières comprennent principalement : Les dépôts et cautionnements versés Les fonds communs de placement à moyen et long terme Les titres de participation 2.4 Placements Financiers Ceux-ci font l’objet d’une dépréciation si la valeur d’inventaire devient inférieure à la valeur comptable à la clôture. Les valeurs mobilières de placements sont évaluées selon la méthode du coût moyen pondéré lors de la vente et concernent principalement des SICAV – Union+ placées au CIC. La trésorerie est surveillée de manière hebdomadaire. Les placements au 31.12.2014 sont les suivants : PLACEMENTS CIC CAISSE EPARGNE CAISSE EPARGNE Type de placements COMPTA 31.12.2014 SICAV 4 326 829 LIVRET ASSOCIATIF 2 015 250 LIVRET A 73 379 SICAV 662 495 CAISSE D'EPARGNE CAT CAPTIO PERFORMANCE 500 000 CAISSE D'EPARGNE CAT CAPTIO PERFORMANCE 500 000 CREDIT COOPERATIF COMPTE A TERME CREDIT COOPERATIF LIVRET INSTITUTIONNEL 951 907 CREDIT COOPERATIF PARTS SOCIALES 288 911 CREDIT COOPERATIF 1 000 000 10 318 771 Nombre Sicav 22.67 3410 112 2.5 Etat des créances et des dettes Au moment de leur entrée dans le bilan les créances ont été évaluées à leur valeur nominale. Exercice clos le 31/12/2014 CRÉANCES MONTANT DEGRÉ DE LIQUIDITÉ DE L'ACTIF à 1 an au plus DE L'ACTIF IMMOBILISÉ DE L'ACTIF CIRCULANT Créances rattachées à des participations Autres immo.financières 227 590 à plus d'1 an 227 590 Avances et acomptes versés sur commandes 89 787 89 787 Redevables et comptes rattachés 8 475 125 8 475 125 1 979 958 1 979 958 220 585 220 585 Usagers comp. Rattachés Autres créances Charges constatées d'avance TOTAL DETTES 10 993 045 MONTANT 10 765 455 DEGRÉ D'EXIGIBILITÉ 1 an au plus 1 651 609 116 127 EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERS 79 852 6 939 AVANCES & ACOMPTES SUR COMMANDES 57 194 57 194 FOURNISSEURS et COMPTES RATTACHES 1 328 989 1 328 989 DETTES FISCALES ET SOCIALES 6 576 749 137 007 6 576 749 137 007 2 957 2 957 729 964 496 717 10 564 320 8 722 678 EMPRUNTS ET DETTES ETABLISSEMENT DE CREDIT DETTES SUR IMMO ET COMPTES RATTACHES 227 590 1 an à 5 ans 478 510 A + de 5 ans 1 056 972 72 912 DEPOTS DES HEBERGES AUTRES DETTES PRODUITS CONSTATES D'AVANCE TOTAL * Fond propre - Bail Emmaüs 45 544* 524 055 187 703* 1 317 587 113 2.6 Produits à recevoir TABLEAU DES SUBVENTIONS ET DOTATIONS GLOBALES A RECEVOIR Exercice clos 31/12/2014 Montant total acquis Montant restant à recevoir CAF 71 400 20 520 Conseil Général 140 000 28 000 Justice 12 435 0 ARS - 67 500 13 500 DDCS - 67 500 0 2 194 700 0 602 793 100 466 235 534 131 893 175 182 0 Etablissements ARPE CAP SANTE Financeurs Buc Ressources Conseil Régional IDF Les Nouvelles Charmilles - SEP Dotation globale Conseil Général SA La Maison Foyer Saint Nicolas - APE Dotation globale Conseil Général des Yvelines Dotation globale Conseil Général des Yvelines SSESAD Dotation globale ARS 1 824 341 0 SSESAD - Itep les Mureaux Dotation globale ARS 561 326 0 La prévention Spécialisée Carrières-Sous-Poissy Conseil Général des Yvelines / Communes 322 480 30 403 La prévention Spécialisée Trappes Conseil Général des Yvelines / Communes 688 706 251 991 La prévention Spécialisée Fontenay / Saint Cyr Conseil Général des Yvelines / Communes 215 514 82 332 ESAT DRAC - Résidence térritoriale 7 500 0 CG78 - Politique départementale culturelle 4 500 0 CG78 - Aide aux centres d'action culturel 45 000 9 000 Dotation globale ARS 825 354 0 D.D.C.S - CHAT 995 517 0 D.D.C.S - HSSBL 657 376 0 D.D.C.S - HSP 1 073 629 0 D.D.C.S - MLJ 515 822 0 CAFY 115 958 34 545 CG78 19 899 4 274 DDCS - 7 Places CHU 91 000 DDCS - PTSH 26 000 DDCS - PTSH/FVV 10 833 CAF / ALT - DDCS 26 031 2 169 DDCS - REAPPY—Paroles de Parents 3 200 0 CASQY—MLJ 51 268 Fondation de France LCE - DOTATIONS GLOBALES Crèche LCE LCE Total 11 648 299 709 093 Une créance de 75 KE est inscrite au bilan en compte "Subvention et dotation globale". Elle correspond à la facturation de prix de journée de 1985 non réglée lors du passage du prix de journée à la dotation globale. L'apurement de cette créance s'effectue selon les modalités définies à l'article 34 du décret 88-279 du 24 mars 1988. 114 3. NOTE RELATIVE AU BILAN PASSIF 3.1 Fonds propres TABLEAU DE VARIATION DES FONDS PROPRES ET ASSIMILES Exercice clos le 31/12/2014 Solde au début Augmentation de Diminution Solde à la fin de l'exercice l'exercice de l'exercice de l'exercice Valeur du patrimoine intégré 931 678 Subventions d'investissement affectées à des biens renouvelables 931 678 3 873 481 35 404 Apports 282 031 10 000 292 031 Legs et donations avec contrepartie à l'actif immobilisé 155 592 0 155 592 Ecart de réévaluation sur des biens sans droit de reprise 429 514 Autres réserves Report à nouveau (cf. tableau explicatif page suivante - total B) Résultat de l'exercice TOTAL 1 533 3 907 352 429 514 7 824 253 4 340 321 226 786 11 937 788 -1 376 925 876 800 87 197 -587 322 6 342 824 267 059 6 342 824 267 059 18 462 448 5 529 584 6 658 341 17 333 692 L'augmentation des subventions de 35 K€ s’explique notamment par : 1. Subvention du CG78 pour la mise en sécurité du foyer la Maison pour 31K€ L’augmentation des apports de 10 K€ s’explique notamment par : 1. Un apport des autorités de contrôle au moment de la fusion Médianes. Ces 10K€ proviennent de la redistribution des bilans par financeurs (cf. traité de fusion) L’augmentation des réserves de 4 340 K€ s’explique notamment par : 1. 535K€ d'affectation à la réserve de compensation des charges d'amortissements dont 83K€ des Fonds Propres v e r s Buc Ressources selon AG 2. 3500k€ d'affectation à la réserve d'investissement des fonds propres suite à la vente du terrain du Perray 3. 305 K€ d'affectation à la réserve de compensation La diminution des réserves de 227 K€ s’explique notamment par : 1. 123 K€ de reprise sur la réserve de compensation afin « d’éteindre » les déficits antérieurs. 2. 92K€ de reprise sur la réserve de compensation pour charges d'amortissements. 115 TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT À NOUVEAU SUR 5 ANS Pour les activités « économiques » et autres Exercice clos 31/12/2014 RESULTATS 2010 2011 2012 2013 2014 Activités "Economiques" et autres Report à nouveau Buc Ressources Report à nouveau Eurydice Report à nouveau F. propre + écrit. conso Report à nouveau activités scolaires Report à nouveau Chantiers Ecole Report à nouveau Prévention Spécialisée 45 946 60 481 214 739 193 937 109 218 -575 378 -609 344 -578 772 -575 159 0 -1 366 903 -1 225 340 -748 912 -1 145 564 -843 953 12 359 12 124 13 172 12 926 12 956 103 881 113 944 112 502 110 709 108 232 37 377 37 377 37 377 37 377 37 377 Report à nouveau S.A.S -813 584 Charges refusées par les financeurs -113 863 -139 577 -105 811 -11 151 -11 151 -2 670 166 -1 750 336 -1 055 706 -1 376 925 -587 322 Total B 116 3.2 Autres fonds associatifs TABLEAU DE VARIATION DES AUTRES FONDS ASSOCIATIFS Exercice clos le 31/12/2014 Solde net au début de l'exercice Fonds associatif avec droit de reprise Augmentation Montants rapportés au résultat de l'exercice 14 064 Report à nouveau/Résultat sous contrôle de tiers -811 744 2 395 449 Subventions d'investissement sur biens non renouvelables* 298 022 44 253 2 497 250 64 983 1 997 592 2 504 686 Provisions réglementées** Total Diminution 2 988 11 077 467 478 1 116 227 67 727 67 727 Solde à la fin de l'exercice 274 548 48 078 2 514 155 518 544 3 916 007 Les mouvements constatés au compte "subventions d'investissement" s'expliquent par: 1) l'octroi de subventions de la taxe d'apprentissage reçues par les établissements habilités à la percevoir et affectées à l'investissement pour un montant de 44K€ (dont 7K€ Buc Ressources, 7K€ Foyer la Maison et 29K€ pour le Bel Air) 2) La quote-part de subventions virée au compte de résultat correspond principalement à l'amortissement de la subvention de la taxe d'apprentissage proportionnellement à la dotation aux amortissements des biens qu'elle a servi à financer. ** Les augmentions concernent : 1) Les mouvements constatés au compte "provisions réglementées" correspondent à la neutralisation des plus values nettes d'actif afin d'alimenter le FRI. 2) Des CNR d'investissement ont été accordés pour les COSA du pole LCE 25K€ et 40K€ ont été provisionnés afin de neutraliser les plus values de cession d’actifs. ** Les diminutions concernent : Les reprises des crédits non pérennes accordés les années précédentes et qui ont été reprises à hauteur des dotations aux amortissements. (9 K€ pour le Foyer la Maison, 11K€ pour Latitudes78, 21K€ pour le SESSAD/CMPP, 4K€ pour l’ITEP Jeanne Chevillotte, 4K€ pour le Pole LCE). 117 TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT A NOUVEAU SUR 5 ANS Des résultats sous contrôle de tiers financeurs RESULTATS Nature du Report à nouveau 2010 2011 2012 2013 2014 Report à nouveau affecté à l’exercice en cours à la réduction ou à l’augmentation des charges d’exploitation 926 894 370 330 232 317 634 728 896 970 Report à nouveau affecté dans les exercices suivants à la réduction ou à l’augmentation des charges d’exploitation 85 838 365 883 1 008 617 755 375 505 207 Résultats non affectés par les autorités tarifaires -13 838 -13 838 488 960 722 682 2 189 743 64 276 38 349 20 671 18 455 39 005 Report à nouveau affecté dans les exercices suivants au financement des mesures d'exploitation 509 225 555 720 621 251 753 415 929 931 Report à nouveau en attente de financement (Provisions congés à payer) -2 279 064 -2 223 554 -2 229 773 -2 317 393 -2 514 786 Report à nouveau en attente de financement (Provisions retraites) -1 594 408 -1 808 000 -1 596 371 -1 545 828 -1 076 747 Report à nouveau en attente de financement (autres provisions) 164 485 159 874 -145 312 166 823 146 906 -2 136 592 -2 555 237 -1 599 640 -811 744 1 116 227 Gestion contrôlée Report à nouveau: excédent affecté financement des mesures d'exploitation Total A au ***Serv gérés en communs & Dir Générale PLACEMENT FAMILIAL LES MARRONNIERS EMERGENCE Foyer EMERGENCE S.E.P La Maison -Foyer La Maison -S.A. NOUV CHARMILLES - Foyer NOUV CHARMILLES - SEPJ FOYER ST NICOLAS - FAO FOYER ST NICOLAS - APE LATITUDES 78 A.E.M.O PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy PREVENTION Spécialisée - Trappes PREVENTION Spécialisée - Fontenay/St Cyr ARPE S.J.I.E S.Réparation Pénale SESSAD CMPP BEL AIR ITEP JEANNE CHEVILLOTTE CAFS ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI ITEP JEANNE CHEVILLOTTE unité Ados ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat) CHAT CHRS CRECHE du CHAT HOTEL SOCIAL St Benoît Labre CHRS HOTEL SOCIAL DU PARC CHRS MEDIANES LOGEMENT JEUNES HOTEL SOCIAL DU PARC CHU FEMMES VISCTIMES DE VIOLENCE PTSH (2 places supp - HSSBL) + AVDL + PDP CAP SANTE Total I : Gestion Contrôlée - Reprise résultats par les fin BUC RESSOURCES CHANTIER ECOLE des N Charmilles Caisse des Ecoles BEL AIR EURYDICE Budget économique Total II : Gestion - résultats affectables CONSOLIDATION - DOSSIER 90 FONDS PROPRES Total III : Gestion Libre TOTAL Général (I+II+III) Avant Frais de Siège TOTAL Général (I+II+III) Après Frais de Siège Établissements 1 556 325 8 559 276 1 634 450 1 892 218 422 706 3 065 006 236 066 2 662 592 613 697 2 178 833 177 183 1 210 789 4 352 863 352 456 778 706 260 514 232 878 930 973 58 110 1 858 341 1 264 337 2 373 317 1 009 984 562 561 366 252 2 286 783 848 133 1 096 526 413 332 709 984 1 157 638 602 250 154 645 152 499 41 553 150 691 44 668 142 4 225 757 55 668 0 903 571 5 184 996 0 0 0 49 853 139 51 409 464 Montant du budget accordé pour 2014 1 603 491 8 910 603 1 618 131 1 986 970 405 146 3 150 875 201 533 2 715 837 571 506 2 143 601 174 198 1 207 647 4 381 120 309 819 731 202 231 947 251 054 953 764 59 110 2 025 319 1 285 717 2 633 429 809 505 589 632 391 376 1 217 396 867 598 1 153 053 426 376 704 337 1 152 467 664 169 150 286 159 396 132 847 150 817 44 517 784 4 431 902 71 952 394 804 123 5 308 371 893 904 83 581 568 446 50 803 641 52 407 132 Charges 1 671 372 8 637 364 1 664 949 1 845 351 522 963 3 126 864 236 006 2 746 970 611 339 2 179 407 175 992 1 277 294 4 509 305 328 598 697 533 223 302 261 630 772 011 49 729 1 968 644 1 228 415 2 531 674 1 063 719 601 856 398 524 1 448 672 869 249 1 128 956 426 376 701 547 1 128 323 643 774 124 077 33 310 124 367 135 125 44 423 214 4 410 067 70 717 270 832 639 5 313 693 1 167 106 98 806 856 872 51 002 819 52 674 191 Produits Réintégration de réserves antérieures 34 710 0 9 833 9 470 0 3 207 0 2 957 9 301 0 2 000 613 93 662 29 631 90 000 45 000 2 157 188 671 6 911 32 829 25 918 75 857 3 044 0 6 680 31 773 5 491 67 122 0 8 081 30 008 -5 943 26 209 126 086 10 786 15 692 953 048 0 0 0 0 0 0 0 0 953 048 987 758 RESULTAT 2014 102 591 -273 240 56 651 -132 149 117 817 -20 804 34 472 34 089 49 134 35 806 3 794 70 259 221 847 48 410 56 331 36 354 12 733 6 918 -2 469 -23 845 -31 383 -25 898 257 258 12 224 13 828 263 049 7 143 43 025 0 5 292 5 864 -26 338 0 0 2 307 0 858 478 -21 835 -1 235 -124 28 516 5 321 273 202 15 225 288 427 1 152 226 1 254 817 Excédent 57 800 7 950 9 450 2 000 13 225 3 614 17 100 13 000 9 746 0 5 298 365 000 0 0 0 1 600 336 70 10 854 8 990 14 460 2 930 3 402 1 411 3 780 13 558 26 487 0 13 651 24 455 14 235 2 555 0 0 0 646 957 Prévues 3% 18% 19% 0 -3% 2% 0% 0% 0% -3% -2% -27% -31% 0% 4% -9% 2% 1% 3% 1% -1% -4% 23% -4% -5% 1% 19% 0% TAUX de Réalisation ***Le montant des budgets et des charges et produits des comptes des frais gérés en commun n’est pas additionné. Les montants des charges et produits sont différents du compte de résultat, le résultat budgétaire ne tenant pas compte des éliminations des écritures inter-établissements. 58 251 7 837 9 036 2 464 12 713 3 419 17 243 15 529 9 707 0 5 346 377 532 0 0 0 1 627 336 70 10 856 8 695 14 223 2 147 2 351 1 413 4288 12 274 26 981 0 16 162 29 047 16 399 2 469 0 0 0 668 415 Réalisées Activité en Journées (P de J) 118 Résultats budgétaires 2014 par établissements et services 119 3.3 Affectation des résultats TABLEAU D'AFFECTATION DES RÉSULTATS COMPTABLES - EXERCICE 2014 1 )Formation du résultat 2010 Résultat comptable - Gestion Contrôlée 2011 2012 2013 2014 -470 520 710 217 519 858 1 554 050 - 94 570 Résultat comptable—Frais de Siège -84 164 48 226 94 932 -22 203 67 881 Résultat comptable—Régularisation des établissements 813 683 589 099 351 445 -314 046 273 202 Résultat comptable—Autres Activités 468 396 460 550 -66 525 5 125 024 20 546 Résultat net comptable 727 395 1 808 091 899 710 6 342 824 267 059 Hors reprise de résultat, la gestion contrôlée a un résultat comptable déficitaire, cependant 988 K€ de produits ne sont pas dans les produits mais repris en résultat ce qui explique ce résultat déficitaire. Les autres activités sont toutes excédentaires. 2 )Gestion contrôlée Passage du résultat comptable au résultat affectable Résultat comptable 2014 Frais de siège Réintégration des résultats antérieurs Réintégration des réserves de compensation de charges d’amortissement Réintégration des réserves de compensation Réintégration des résultats affectés à des mesures d’exploitation Résultat corrigé à affecter Frais de siège -94 570 67 881 896 970 51 783 39 005 858 478 102 591 Les résultats de la gestion contrôlée, étant soumis aux autorités de contrôle, ils ont un caractère provisoire dans l'attente de leur arrêté définitif par les organismes compétents. 3) TABLEAU EXPLICATIF DU RÉSULTAT BUDGÉTAIRE - EXERCICE 2014 Nature du Résultat A - Résultat budgétaire Gestion contrôlée + Frais de siège B - Autres activités Résultat Buc Ressources Résultat activités Eurydice Résultat Gestion libre + Conso Résultat activités scolaires Total B- Résultat Autres activités Total général (A + B) 961 069 - 21 835 28 516 288 427 -1 359 293 748 1 254 817 120 3.4 Réserves réglementées et provisions TABLEAU DES PROVISIONS ET RÉSERVES Exercice clos le 31/12/2014 NATURE DES PROVISIONS ET RÉSERVES MONTANT DEBUT DOTATIONS EXERCICE EXERCICE REPRISES EXERCICE Virement Poste à poste MONTANT DE FIN D'EXERCICE Réserves réglementées 3 574 387 3 500 000 12 000 7 062 387 -Compensation 1 890 588 840 321 214 786 2 516 123 -Trésorerie 1 961 297 1 961 297 Autres réserves 397 980 397 980 PROVISIONS RÉGLEMENTÉES Réserve de trésorerie 821 816 0 0 821 816 Provisions réglementées - immo 624 390 24 788 48 078 601 100 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Provisions pour litiges RÉSERVES -Investissement Amortissements dérogatoires Différences sur réalisations d'actif 0 TOTAL 1 Provisions pour retraite Provisions travaux et grosses réparations Provisions pour risques et charges TOTAL 2 0 PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION 1 051 043 40 195 0 1 091 238 10 321 503 4 405 304 274 865 365 155 197 418 362 635 2 277 912 505 941 492 888 68 281 18 190 25 563 1 665 639 386 690 371 325 28 600 1 709 604 4 376 988 1 108 239 1 252 411 31 207 4 264 023 14 698 490 5 513 543 1 527 275 31 207 18 715 965 0 14 451 942 199 938 2 607 2 293 572 60 908 Sur immobilisations incorporelles, corporelles & financières Sur stocks et encours Sur comptes clients Autres provisions pour dépréciation TOTAL 4 TOTAL GÉNÉRAL COMMENTAIRES SUR LES PROVISIONS Réserves Suivant les Affectations des résultats 2013 Provisions Réglementées Comme tous les ans, nous retrouvons les neutralisations des plus values nettes d'actif afin d'alimenter le FRI. Provisions pour Risques et Charges 1) Les dotations pour provisions litiges concernent des risques prudhommaux sur les établissements ( PF / Pole LCE). 2) Les autres provisions pour risques concernent : les loyers non encore régularisés d'Emmaüs pour le foyer Saint Nicolas. un complément de provisions pour le démontage des Bungalow à BUC Ressources une provision 2014 liée à la cotisation STIF, la reprise 2011 a été effectuée Les reprises concernent essentiellement des reprises liées au PSE du SAS pour les risques éteints lorsqu'il y a prescription. 121 3.5 Fonds dédiés TABLEAU DE SUIVI DES FONDS DEDIÉS Exercice clos le 31/12/2014 Nature des fonds dédiés Montant début exercice Dotations exercice Reprises exercice Virement poste à poste Montant de fin d'exercice FONDS DÉDIÉS FONDS SUR SUBVENTION DÉDIÉS FONCTIONNEMENT 531 455 549 089 321 170 31 366 790 740 TOTAL 531 455 549 089 321 170 31 366 790 740 Les dotations de 549 089 euros concernent principalement des crédits non pérennes dont : - 145K€ pour le pole LCE (CAE/CUI, formation) - 77K€ pour l'ITEP Jeanne Chevillotte (formation, travaux) - 112K€ pour le SSESAD/CMPP (orthophonistes, supervision, formation) - 169K€ pour le Bel Air (formation, travaux, CDD éducateur) - 9K€ pour MLJ Virement de poste à poste Il s’agit des a-nouveaux de l’association Médianes que nous avons absorbés le 01.07.2014 avec effet rétroactif au 01.01.2014 122 3.6 Dettes financières Organismes payeurs Etablissements Services Caisse d'Epargne C.I.C. Date Obtention Durée rembst Montant Capital restant Du Objet Garanties E.S.A.T Eurydice 11/09/1995 20 ans 225 625 22 210 Nouveaux locaux Caution de 135 374,40€ CHAT 20/11/2001 15 Ans 45 735 8 005 Travaux construction Promesse d’hypothèque (45 734€) Crédit Coopératif ITEP 21/01/2006 20 ans J Chevillotte 279 818 179 012 Acquisition d'un pavillon Souscription capital du crédit Coop / Garantie FGMOSS Crédit Coopératif ITEP 08/12/2006 15 Ans J Chevillotte 345 182 168 434 Aménagement de locaux Souscription capital du crédit Coop. Garantie FGMOSS 14/12/2006 15 Ans 72 000 39 347 Aménagement de locaux CAISSE DES DEPOTS LES 31/12/2013 25ANS MUREAUX 600 000 587 801 Travaux construction Promesse d'affectation hypothécaire (600 000€) C.D.C ITEP 15/10/2010 25 ANS J Chevillotte 650 000 546 000 Acquisition Locaux Caution de 650000€ CDC assortie d’une promesse hypothécaire de 1er rang 120 000 100 800 Travaux construction Caution de 120000€ CDC assortie d’une promesse hypothécaire de 1er rang C.I.C. C.D.C E.S.A.T Eurydice SSESAD 23/11/2010 25 ANS 3.7 Détail des charges à payer CHARGES SOCIALES ET FISCALES Charges de personnel & congés payés & CET Charges sociales, congés payés & CET Charges fiscales & congés payés & CET 3 106 703 € 2 722 608 € 747 438 € 6 576 749€ AUTRES CHARGES À PAYER Factures non parvenues Autres charges à Payer 408 750 € 544 € 409 294€ 123 4. NOTE RELATIVE AU COMPTE DE RÉSULTAT Détail des produits liés à l'activité de l'Association et autres Exercice clos 31/12/2014 Nature des financements Etablissements Frais de séjour PLACEMENT FAMILIAL Spécialisé 8 567 625 € LES MARRONNIERS 1 607 040 € EMERGENCE Foyer 1 796 979 € Dotation Globale Subventions 522 490 € EMERGENCE S. Educatif et Pédagogique de Jour 2 916 459 € La Maison -Foyer 235 534 € La Maison -Service Accompagnement 2 645 670 € NOUV CHARMILLES - Foyer 602 793 € NOUV CHARMILLES - S.Educatif de Proximité 2 166 356 € FOYER ST NICOLAS - FAO 175 182 € FOYER ST NICOLAS - APE LATITUDES 78 1 202 968 € A.E.M.O 4 390 694 € 223 835 € ARPE PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy 322 480 € PREVENTION Spécialisée - Trappes 688 706 € PREVENTION Spécialisée - Fontenay/St Cyr 215 514 € 738 976 € S.J.I.E 49 695 € S. Réparation Pénale 1 824 341 € SESSAD CMPP 1 199 847 € BEL AIR 2 249 172 € ITEP JEANNE CHEVILLOTTE Centre d'Accueil Familial Spécialisé 1 035 684 € 561 326 € ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD 360 732 € ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI 1 418 638 € ITEP JEANNE CHEVILLOTTE EXT ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat) 825 354 € CHAT Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale 888 470 € 29 636 € CRECHE du CHAT 107 047 € 141 618 € 657 376 € 1 073 629 € HOTEL SOCIAL St Benoît Labre Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale 113 296 € HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement d'Urgence 515 822 € MEDIANES MLJ 77 786 € Femmes Victimes de Violences (1/12/2013-30/09/2014) 23 929 € PTSH (2 places suppl. - HSSBL) 32 935 € 135 000 € CAP SANTE 32 869 024 € Total des Financements 8 693 575 € 778 036 € 41 562 599 € Total des financements 2 307 235 € Autres (section économique) Total des produits 41 562 599 € 3 085 271 € 124 DÉTAIL DES COMPTES EXCEPTIONNELS EXERCICE 2014 Détail des charges exceptionnelles Dotation différence de réalisation actif Dotation provision réglementée Cessions, disparitions immobilisations Cessions, Compte Epargne Temps Autres charges Charges sur exercice antérieur Charges de personnel Ajustement loyers et charges locatives Formations Charges de structures Ecritures de fusion Trop perçu sur subventions 40 195 € 24 788 € 21 590 € 231 737 € 0€ Détail 508 567€ 28 719 € 23 281 € 12 825€ 19 268 € 409 040 € 15 434 € Total Général des charges exceptionnelles 826 877 € Détail des produits exceptionnels Cessions d' éléments d'actifs Cessions, Compte Epargne Temps Quote-part de subventions d'investissement virée au compte de résultat Autres Produits Quote-part annuelle - évaluation des biens immobiliers dans le cadre des baux à construction 60 871€ 227 779 € 67 727 € 48 078 € 4 310 € Produits sur exercices antérieurs Formations Ecritures de fusion Charges locatives Produits courants Journées Détail 8 417 € 409 040 € 41 803 € 42 991 € 13 144 € Total Général des produits exceptionnels 515 394€ 924 160 € 125 5. AUTRES INFORMATIONS 5.1 Engagements retraite hors bilan Les engagements de retraite concernent les indemnités de départ des salariés qui n’ont pas fait l’objet d’une provision pour charges. Les provisions retraite s’élèvent à 5 008€ dont 2 294 K€ sont comptabilisés dans le bilan. Les engagements de retraite hors bilan s’élèvent à 2 714K€. Hypothèses retenues pour le calcul de la provision « Indemnités de départ à la retraite » : Hypothèses retenues par A.S.E.A.Y Date d’évaluation 31/12/2014 Taux d’actualisation 2% Taux d’augmentation des salaires (inflation comprise) 2% pour l’ensemble du personnel Convention collective Accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif (annexe 2) Taux de charges sociales & fiscales Table de mortalité Taux de sorties des effectifs Conditions de départ en fin de carrière 60% pour l’ensemble du personnel (52% + 8%) INSEE 2003/2005 Courbes décroissantes par âge Départ à l’initiative du salarié à 62 ans pour l’ensemble du personnel avec versement de l’indemnité de départ volontaire soumise à charges sociales 5.2 Engagement dans le cadre du DIF Dans l’esprit de la loi du 4 mai 2004 et de l’objectif de l’accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif, relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie du 7 janvier 2005, les partenaires sociaux se sont engagés dans une politique dynamique de formation du personnel de l’association. Le droit individuel à la formation est en principe ouvert à tous les salariés à hauteur maximale de 20 heures par an capitalisées dans la limite de 120 heures (six ans). « En 2014, 85 salariés / 635 salariés (pour un volume global de 8 334h) ont bénéficié de formations financées dans le cadre des différents dispositifs de formation (Périodes de Professionnalisation, Plan de Formation, CBC, CIF, CVAE, et DIF) ». 126 FORMATIONS EFFECTUEES EN 2014 DIF Nb salariés 85 Nb formations 85 Nb heures 2055 Autres dispositifs Nb salariés de formation Nb formations BFA* - PP* - CIF* CBC* - CVAE* Nb heures Autres dispositifs de formation BFA 64 64 5678 Nb salariés 486 Nb de formations 32 Nb heures 601 Nb total des formations effectuées en 2014 Nb total d’heures * BFA PP CBC Budget Formation Adhérent Période de Professionnalisation Congé Bilan de Compétences 181 8334 CVAE Congé de Validation des Acquis de l’Expérience CIF Congé Individuel de Formation 5.3 Rémunération des administrateurs Les administrateurs agissent dans le cadre du bénévolat. A ce titre, ils ne touchent aucun émolument. 5.4 Ventilation de l’effectif salarié de l’association Effectif des salariés présents Catégories au 31/12/2014 Cadres hiérarchiques 72 Effectif des salariés présents au 31/12/2013 69 Cadres fonctionnels Administratifs Educatifs 110 84 307 104 80 298 Paramédicaux 22 23 Services généraux 112 110 Assistants familiaux 106 99 813 783 Total L’échelle des salaires entre les différentes catégories salariales est de 1 à 5. 5.5 Rémunération des dirigeants En vertu de l’article 20 de la loi 2006-586 du 23 mai 2006, relative au volontariat associatif et à l’engagement associatif, le montant total des 3 plus hauts cadres dirigeants salariés ou bénévoles s’élève à 222 710.62€. 5.6 Honoraires du commissaire aux comptes Le montant total des honoraires du commissaire aux comptes figurant au compte de résultat, au titre du contrôle légal des comptes s’élève à 30 180 €.