rapport d`activité 2014 - Sauvegarde des Yvelines

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rapport d`activité 2014 - Sauvegarde des Yvelines
RAPPORT D’ACTIVITÉ
2014
Respect, solidarité, capacité d’agir
Pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie
Sauvegarde de l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines
9bis, avenue Jean Jaurès - 78000 VERSAILLES
Téléphone:01.39.23.19.19 - Télécopie:01.39.54.94.34
Email : [email protected] - Site internet : www.sauvegarde-yvelines.org
Association reconnue d’utilité publique par décret du 23 février 1898
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SOMMAIRE
PRÉSENTATIONDEL’ASSOCIATION
Carte des établissements et services ...............................................................................................
Valeurs de l’association ....................................................................................................................
Bureau, Conseil d’administration, Direction générale et Directions des établissements et services .
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RAPPORTGÉNÉRAL
Rapport moral du Président ..............................................................................................................
Rapport d’activité du Directeur général.............................................................................................
Les personnes accueillies .................................................................................................................
Le personnel .....................................................................................................................................
La formation professionnelle .............................................................................................................
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RAPPORTDESÉTABLISSEMENTSETSERVICES
Siège-Direction Générale et services gérés en commun .................................................................
A.E.M.O. - Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert ...................................................................
A.R.P.E. - Service d’Aide à la rencontre parent-enfant .....................................................................
Services de Prévention Spécialisée..................................................................................................
S.J.I.E./S.R.P. - Service Judiciaire d’Investigation Educative, Service de Réparation Pénale ..........
Placement Familial ...........................................................................................................................
Foyer Saint-Nicolas ..........................................................................................................................
Maisons d’enfants «Les Marronniers» ..............................................................................................
Foyer «Les Nouvelles Charmilles» ...................................................................................................
S.E.P. - Service Éducatif de Proximité des «Nouvelles Charmilles» ................................................
Foyer éducatif spécialisé «La Maison» .............................................................................................
Service d’Accompagnement «La Maison» ........................................................................................
Emergence .......................................................................................................................................
S.E.P.J.—Service Educatif et Pédagogique de Jour «Emergence» .................................................
Latitudes 78 - Service d’accueil et d’accompagnement éducatif.......................................................
S.S.E.S.A.D. - Service de Soins Psychologiques et d’Éducation Spécialisée à Domicile .................
C.M.P.P. - Centre Médico-Psycho-Pédagogique…………................................................................
Externat Médico-Éducatif et professionnel «Le Bel Air» ...................................................................
Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique Jeanne Chevillotte .................................................
ESAT théâtre «Eurydice» .................................................................................................................
Pôle Lutte contre les exclusions .......................................................................................................
C.H.A.T. - Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire ..............................................................
Cap Santé............................................................................................................ ............................
C.H.A.T. - Crèche «LesChatons» .....................................................................................................
Hôtel social «Saint-Benoît-Labre» ....................................................................................................
Hôtel social du Parc ..........................................................................................................................
Médianes Logement Jeunesse .........................................................................................................
BUC Ressources - École d’éducateurs et de cadres du social .........................................................
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RAPPORT FINANCIER
Rapportf inancier ..............................................................................................................................
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P R É S E N TAT I O N D E
L’ A S S O C I AT I O N
4
Respect, solidarité, capacité d’agir...
5
… pour permettre à chacun de devenir acteur de sa vie
PROTECTION DE L’ENFANCE
Notre mission : par un accompagnement préventif ou par une prise
en charge adaptée, protéger et éduquer des enfants et des adolescents en danger, en soutien aux familles en difficulté et aider les
autorités compétentes dans les choix éducatifs.
-1- Service d’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO)
Intervention éducative, sur mandat judiciaire, auprès du jeune dans
sa famille (970 jeunes et 700 familles).
-2- Service d’Aide à la Rencontre Parent-Enfant (ARPE)
Soutien à la parentalité en cas de séparation conflictuelle.
-3- Service de Prévention Spécialisée
Actions éducatives individualisées et collectives de médiation et de
promotion sociale en faveur des jeunes et des familles des quartiers
situés à Carrières-sous-Poissy.
-4- Service judiciaire d’investigation éducative (SJIE)
-5- Réparation pénale (RP)
Mesures d’évaluation au service des magistrats, mesures de sanctions éducatives pour les primo-délinquants.
-6- Service de Placement Familial
Prise en charge de 192 enfants et adolescents accueillis chez des
assistants familiaux.
-7- Foyer Saint-Nicolas
Accueil en internat d’enfants de 3 à 12 ans pour évaluation de leur
situation sur une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois.
Espace accueil parents-enfants ouvert 7 jours/7.
-8- Maison d’Enfants Les Marronniers
Hébergement et scolarisation de 24 enfants de 4 à 13 ans – École
interne.
-9- Les Nouvelles Charmilles
Hébergements diversifiés, pôle pédagogique et d’insertion pour
accompagner 51 adolescents et jeunes majeurs en difficultés
familiales et sociales.
-10- Service Educatif de Proximité (SEP) des Nouvelles
Charmilles
Accompagnement éducatif renforcé avec hébergement
ponctuel pour répondre à la crise des adolescents sur le secteur
Val-de-Seine (40 mesures).
-11- La Maison
Hébergement et scolarisation de 40 adolescents et jeunes
majeurs.
Service d’accompagnement éducatif, individualisé et soutenu, sans
hébergement, pour 11 adolescents et jeunes majeurs.
-12- Émergence
Foyer, appartements et studios éducatifs pour 34 adolescents et
jeunes majeurs.
Service Éducatif et Pédagogique de Jour (SEPJ) : travail
pédagogique adapté afin de permettre à 16 jeunes adolescents de
renouer avec la connaissance, la rescolarisation et la socialisation.
-13- Latitudes 78
Accueil et accompagnement éducatif de 18 adolescents et jeunes
majeurs en hébergement diversifié, à Conflans-Sainte-Honorine.
-14- Service de Soins Psychologiques et d’Éducation Spécialisée à Domicile (SSESAD)
120 enfants et adolescents autour de Rambouillet, Montigny-leBretonneux, Houdan et Centre Médico-Psycho-Pédagogique
(CMPP) pour enfants et adolescents autour de Montigny-leBretonneux et Houdan.
-15- Le Bel Air
Insertion scolaire et professionnelle de 77 adolescents de 12 à 20
ans présentant des déficiences intellectuelles et/ou des troubles de
la personnalité et du comportement.
-16- Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP)
Jeanne Chevillotte
54 places aux Mureaux pour des enfants de 3 à 12 ans en semiinternat, SESSAD, centre d’accueil familial spécialisé et 20 places
pour adolescents en externat à Meulan.
-17- ESAT – Théâtre Eurydice
Insertion sociale et professionnelle de 64 personnes handicapées au
travers d’une spécialisation sur les métiers du théâtre (comédiens,
costumes, décors) et le service aux entreprises (culturel ou autre).
LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Notre mission : accueillir, héberger et aider des personnes en
grande précarité, par l’écoute, l’hébergement et l’accompagnement
social, afin de favoriser leur insertion ou leur orientation.
-18- Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire (CHAT)
Accueil en appartements autonomes de femmes ou hommes seuls
avec enfants et couples avec enfants, 84 places.
Crèche : 20 places, dont 10 pour les habitants de Carrières-sousPoissy.
Cap Santé : service de consultation psychosociale.
-19- L’hôtel Social Saint-Benoît-Labre
CHRS, accueil en studios individuels de 44 adultes hommes ou
femmes sans enfants envoyés par le 115.
-20- L’hôtel Social du Parc
CHRS (84 places) CHU (7 places d’urgence), accueil de femmes ou
couples avec enfants envoyés par le 115.
-21- MLJ
CHRS (40 places), accueil sur le principe de la cohabitation de
célibataires, couples sans enfant et familles monoparentales
(enfants de moins de 3 ans).
FORMATION
Notre mission : former aux métiers du travail social et médico social
et aux fonctions d’encadrement. Développer de la
recherche appliquée en sciences humaines et sociales.
Accompagner les changements de notre secteur.
-22- BUC Ressources
Formation initiale et continue des cadres (DEIS – CAFDES –
CAFERUIS), éducateurs spécialisés, moniteurs-éducateurs,
éducateurs de jeunes enfants, aides médico-psychologiques,
assistants familiaux, auxiliaires de vie sociale, maîtresses de
MEDICO-SOCIAL
maison, surveillants de nuit qualifiés, mandataires (MJPM), référents
Notre mission : par des approches éducatives, pédagogiques et de de sites qualifiants. Journées d’étude, service de documentation,
soins, en lien avec les familles, accompagner vers la meilleure interventions sur site, projets de recherche.
autonomie possible jeunes et adultes présentant des handicaps et/
ou des troubles psychiques variés.
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Respect, solidarité et capacité d’agir sont des valeurs à travers
lesquelles l’Association s’inscrit dans un projet de société plus solidaire
• qui considère les personnes les plus fragiles comme des
personnes à part entière,
• qui prend en compte la diversité des modes de vie et
appartenances culturelles,
• qui recherche, in fine, une plus grande cohésion sociale.
Développer la capacité de chacun à se prendre en charge contribue au
« vivre ensemble » et construit aujourd’hui la société de demain.
Tout près de nous, des enfants, des adolescents, des adultes
traversent des moments de grandes difficultés familiales,
sociales, de santé. Nous en connaissons les effets : échec
Les accueillir, les accompagner, les
scolaire, drogue, délinquance, isolement, exclusion ...
protéger et former les
professionnels dévoués à ces
missions, mobilise la
Sauvegarde de l’Enfant, de
l’Adolescent et de l’Adulte en
Yvelines depuis plus de
130 ans.
Compétence et créativité
à l’écoute des besoins émergents
Association laïque, reconnue d’utilité publique, à but non lucratif,
la Sauvegarde est solidement implantée sur son territoire et se met au service des
réalités locales. Avec ses partenaires, elle propose des réponses destinées à
sécuriser le parcours des personnes en danger, handicapées ou exclues, qui lui sont
confiées. Cet accompagnement doit être une étape clé pour permettre à chacun de
devenir acteur de sa vie.
Financée par le Conseil Général des Yvelines, l’Agence Régionale de Santé, la
Direction de la Cohésion Sociale, la Protection Judiciaire de la Jeunesse, des
Mairies, la Caisse d’Allocations familiales, etc., la Sauvegarde des Yvelines
démontre chaque jour sa capacité à monter des projets au service des besoins
émergents.
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Le Conseil d’Administration
LE BUREAU
Yann BEHEREC
Président
Ancien Directeur de
département d’audit
Jean-François GAUTHIER
Vice-président
Ingénieur, en retraite
Chantal SAUVET-GOICHON
Vice-présidente
Directrice régionale HLM, en retraite
Jean-Claude SOMMAIRE
Secrétaire
Administrateur civil honoraire
Xavier FROMANTIN
Trésorier
Expert-comptable
LES MEMBRES
Jacques AUGUSSEAU
Commissaire Général Armée de Terre (CR)
Edouard BEKELYNCK
Notaire, en retraite
Alain BOBET
DRH, en retraite
Pierre-Michel CHAUDRU
Ingénieur, en retraite
Geneviève CHOPLIN
Educatrice spécialisée, en retraite
Jean DAUPHIN
Responsable informatique, en retraite
Marc DIEMUNSCH
Avocat, en retraite
Jacques GUILLARD
Ingénieur, en retraite
Stanislas HELDT
Huissier de justice
Jacques HERVIER
Ingénieur, en retraite
Jean-Paul LAHARIE
Administrateur de biens
Clotilde MAUGENDRE
Magistrate
Anne NEGRE
Avocate
Nadine RESSE
Consultante, en retraite
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DIRECTION GENERALE
Philippe RATINAUD : Directeur Général - Véronique de PREVILLE : Directrice Générale Adjointe
Denis GROJEAN : Secrétaire Général (—> mars 2014) - Florence DESLIAS : Directrice des Ressources Humaines
Edwige GOLETTO : Chef Comptable / Depuis avril 2014 : Directrice Administrative et Financière
Dorine BILBAULT : Directrice des Affaires Immobilières (depuis mai 2014)
Emmanuelle RICHARD : Assistante de Direction
Établissements
Directeurs/Directrices
Administrateurs Membres des
Commissions de Suivi et d’Orientation
Service d’Action Éducative en Milieu
Ouvert (AEMO) - Versailles
Daniel POTTIEZ
Mesdames Maugendre et Choplin,
Service d’Aide à la Rencontre Parent-Enfant
(ARPE) - Versailles
Daniel POTTIEZ
Monsieur Diemunsch
Mesdames Maugendre et Choplin,
Service Judiciaire d’Investigation Éducative,
Réparation Pénale - Le Chesnay
Corinne VASSAUX
Mesdames Maugendre et Choplin
Service de Prévention Spécialisée
Carrières sous Poissy/Fontenay sous Bois/
Saint-Cyr l’Ecole/Trappes
Daniel POTTIEZ
Monsieur Gauthier et Sommaire
Madame Sauvet-Goichon
Emergence - Rambouillet
Philippe de MULLENHEIM
Messieurs Fromantin et Sommaire
Foyer Saint-Nicolas - Mantes-la-Jolie
Claude GUITTIN
Messieurs Guillard et Diemunsch
Latitudes 78 - Conflans-Sainte-Honorine
Sylvie BONDOUX
Messieurs Gauthier et Sommaire
Service de Placement Familial
Versailles
Serge DOMENICHINI—> 03/2014
Martine TOPIN —> Interim entre
avril et juin 2014
Depuis juin 2014 : Didier
POUPPEVILLE
Messieurs Diemunsch et Heldt
Foyer La Maison - Buc
Christine VIGEAN
Messieurs Bekelynck et Bobet
Madame Nègre
Maison d’Enfants Les Marronniers
Versailles
Christine LASSUS – LALANNE
Madame Sauvet-Goichon et Monsieur Heldt
Foyer Les Nouvelles Charmilles
Saint-Germain-en-Laye
Christine COLIN
Messieurs Gauthier, Sommaire et Dauphin
C. P. P. I. Le Bel Air - Le Chesnay
Marie-Claire LEFER
Messieurs Augusseau et Heldt et Madame Nègre
ESAT– Théâtre Eurydice - Plaisir
Richard LETEURTRE
Mesdames Sauvet-Goichon et Resse
Monsieur Beherec
ITEP « Jeanne Chevillotte » - Les Mureaux
Claude GUITTIN
Messieurs Laharie et Guillard
SSESAD/CMPP - Montigny-le-Bretonneux
Anne REBELLER
Mesdames Choplin et Aragou
Monsieur Heldt
PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Centre d’Hébergement et d’Accueil
Temporaire (CHAT) Carrières/Poissy
Hôtel Social Saint-Benoît Labre - Poissy
Bruno ROMANETTO
Madame Sauvet-Goichon
Messieurs Gauthier, Hervier, Laharie et Dauphin
Hôtel Social du Parc - Carrières/Poissy
MLJ
BUC Ressources - Buc
Michel HOCHART
Mesdames Sauvet-Goichon et Nègre
Monsieur Beherec
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Le rapport moral du Président
Le monde de fortes contraintes dans lequel nous vivons doit d'autant plus nous inciter à utiliser notre liberté et en
particulier celle d'agir : là où certains peuvent penser que ces contraintes justifient un certain immobilisme, une
certaine frilosité, nous pensons au contraire qu'elles constituent une raison supplémentaire, voire une opportunité
pour faire évoluer notre manière d'appréhender nos missions et de les réaliser. C'est souvent dans ces situations
difficiles qu'émergent des idées nouvelles qui permettent d'explorer des solutions innovantes, sources de
dynamisme et de créativité pour notre Association et d'espoir pour nos usagers.
A ce sujet je souhaiterais rappeler la phrase de Jean-Paul Sartre : « l'être libre est celui qui peut réaliser ses
projets ».
C'est pour notre Association le choix que nous avons fait.
Cette liberté revendiquée ne méconnait pas les contraintes, bien au contraire et se donne les moyens de les identifier de manière aussi précise que possible pour agir en conséquence.
Entre conviction et responsabilité, utopie et réalisme, l'avancée et la réalisation de notre projet construisent le cadre
de nos actions de demain.
Cette volonté de liberté pour nous-même, association, nous la considérons comme vitale pour chacune des
personnes que nous accompagnons ; c’est la capacité d’agir que notre projet associatif propose comme manière de
penser le rapport des personnes au monde qui les entoure.
L’année 2014 aura été une nouvelle étape vers la réalisation de notre projet.
« le chemin est long du projet à la chose » écrivait Molière ; cela dépend de la volonté de tous et de chacun.
Continuons à oser ensemble!
Soyez tous remerciés d'y prendre votre part.
Yann BEHEREC
Président
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Le rapport d’activité du Directeur Général
Le rapport d’activité est présenté, comme l’année
précédente, en référence aux orientations 2011/2016 du
projet associatif ; il décrit leur niveau de réalisation pour
l’année 2014.
1. Adapter l’organisation associative au service du
parcours des personnes et à l’inscription territoriale
de nos actions.
 Une nouvelle étape de la démarche projet :
 Les expérimentations engagées en 2013 ont pris fin en
juin 2014. Ce travail de mise à l’épreuve de nos axes de
formalisation de coopération, d’inscription territoriale des
actions et de développement de projet, il en ressort :
Le groupement de l’ITEP Jeanne Chevillotte et du foyer
Saint Nicolas afin d’institutionnaliser les coopérations
entre un établissement médico-social et une MECS
concernant des enfants présentant des problématiques
complémentaires de services et de protection.
 La mise en perspective d’un dispositif assurant la
continuité de l’intervention pour des grands adolescents
et jeunes majeurs sortant du dispositif ASE.
Un projet articulant nos MECS concernées par cette
population et notre Pôle lutte contre les exclusions, a été
présenté aux services du Conseil général et à la Direction
de la Cohésion Sociale.
 Le projet CYRED (Centre Yvelinois de Ressources,
d’Evaluation et de Diagnostic) a été présenté et donné à
la Direction Territoriale de l’ARS.
 Le personnel administratif poursuit ses réflexions sur la
caractérisation de ses différentes fonctions, en lien avec
la transversalité du projet et des actions.
 En juin, nous avons répondu favorablement à une
sollicitation du Conseil général concernant les situations
TAGA (mineurs incasables suivis à l’hôtel).
Cela a été pour notre Association, l’occasion de réaliser
pour une vingtaine de situations, la mise en œuvre de son
projet de transversalité des actions.
L’ensemble des établissements et services, tous champs
confondus, se sont mobilisés pour élaborer des réponses
adaptées à chaque situation. A cet égard, je tiens à
remercier les équipes et les Directions pour la réactivité ,
la compétence, la créativité dont ils ont fait preuve.
Cette expérience conforte le bien fondé de notre projet.
Elle pourrait refonder les formes d’intervention sociales et
médico-sociales d’une nouvelle politique départementale ;
c’est dans ce sens que notre Association échange
régulièrement avec nos financeurs.
 Une modification de la dirigeance : Bureau/CA/
Direction générale/Conseil des Directeurs
Installation du conseil des Directeurs comme instance de
pilotage de l’ensemble des projets, sous la responsabilité de
la Direction générale : la transversalité se gère à ce niveau.
Ce pilotage s’appuie sur deux commissions :
Evolution des organisations et des formes de Direction,
Ressources humaines.
Ce travail, auquel seront associés, l’ensemble des cadres,
adjoints et chefs de service, est lui-même restitué dans le
cadre du bureau et du Conseil d’administration, qui en retour
formulent leurs attentes.
Cette dynamique doit permettre que l’ensemble des
instances de l’Association soit intégré dans la réalisation du
projet.
Cette démarche doit s’appuyer également sur les IRP (CE/
CHSCT), les réflexions entreprises sur les questions de
prévention des risques psycho-sociaux participeront à ce
mouvement.
 Les rencontres avec les décideurs publics
Notre projet s’accompagne, depuis le début de son
élaboration, de la construction de liens étroits avec nos
finances. La nature et les changements que contient ce
projet ne peuvent se concrétiser sans leur accord.
Cette année a été marqué, dans la poursuite de notre
démarche, de nombreuses rencontres avec l’ensemble des
décideurs publics concernés par les actions de notre
Association. Ces rencontres permettent de manière régulière
de :
 Actualiser la réalisation du projet,
 Entendre les attentes et les remarques formulées par
ceux qui financent nos actions et les utilisent,
 Faire part de nos observations de témoins/experts,
 Modifier des éléments de notre fonctionnement pour les
adapter aux orientations liées à la transversalité des
actions.
 C’est dans ce sens que nous avons engagé avec le
Conseil général, l’ARS et la Direction de la Cohésion
Sociale, l’élaboration en 2015 de CPOM afin de permettre
le financement global de nos actions.
 Evoquer de nouveaux projets
 L’inter associatif
De la même manière que nous nous engageons dans un
travail de lien avec les décideurs publics, nous avons
maintenu notre participation aux inter-associatifs constitués
dans le domaine de la Protection de l’Enfance, du secteur du
handicap et de la lutte contre les exclusions.
Nous avons conforté des liens d’échange avec l’ADSEA 77.
2. Inscrire l’Association dans le développement de
projet, pour répondre aux besoins du département en
matière d’action sociale.
 L’Association a répondu à l’appel à projet concernant
des places pour enfants et adolescents autistes.
 Ce projet comporte un volet commun avec l’APAJH78
et Handy Val de Seine, il concerne la formation des
professionnels.
 A ce jour, notre Président n’a toujours pas de réponse
du Maire de Poissy quant à son accord ou pas, de
11
signer la Convention nous permettant de mettre en
place des actions de Prévention spécialisée sur sa
commune.
 Nous rappelons que notre Association a été retenue
par le Conseil général pour assurer cette mission et
ce en 2013.
 Le projet CYRED devrait faire partie de la négociation
du CPOM qui sera engagée avec l’ARS.
 Trois projets feront partie également de négociations
CPOM avec le Conseil général :
Visites médiatisées sur le secteur Versailles Ville
Nouvelle (AEMO/les Marronniers).
MAIDOM : mesures d’AEMO renforcées pour les
mamans seules avec des enfants en bas âge.
Cette nouvelle mesure pourrait s’intégrer à titre expérimental à un dispositif petite enfance, sur le sud
du département et sur le secteur des Mureaux.
Une rencontre avec le Procureur de la République est
prévue afin d’évoquer les besoins de la juridiction de
mineurs, en matière pénale et civile.
3. Soutenir, lorsque cela est possible, les Associations
qui le demandent
 Nous avons signé le 1er juillet 2014, le traité de fusion par
absorption de l’Association Médianes.
Les salariés de cette association sont aujourd’hui des
salariés Sauvegarde. Les missions de Prévention
spécialisée sur Trappes et Saint Cyr l’Ecole, le CHRS
Médianes Logement Jeunes sont parties intégrantes des
activités de la Sauvegarde et rattachées comme telles, à
notre Service de Prévention spécialisée et notre Pôle lutte
contre les Exclusions.
 Une démarche identique devrait se formaliser fin 2015
avec l’Association Accueillir.
Cette démarche participe du développement de
l’Association et du renforcement de ses activités sur
certains territoires (Ville nouvelle de Saint Quentin en
Yvelines).
Elle a également participé de l’augmentation pour 2014
de son activité.
4. Une recomposition de l’équipe des cadres de
Direction

Pour la Direction générale :
Suite au départ de Denis Grojean (Secrétaire général),
l’organisation de la Direction générale a été modifiée :
 Edwige Goletto, anciennement Chef comptable de
l’Association, est devenue DAF le 1er avril 2014.
 Dorine Bilbault, Directrice des Affaires Immobilières, a
pris ses fonctions en mai 2014.

Pour les Directeurs :
 Départ de Gil Augis (ITEP Jeanne Chevillotte) :
Monsieur Claude Guittin assure la Direction commune
de l’ITEP et du Foyer Saint-Nicolas.
 Départ de Serge Domenichini (Placement Familial)
remplacé par Monsieur Didier Pouppeville.
De nouveaux cadres intègrent donc la dynamique nouvelle
lancée cette année. Nous devons être vigilants, dans
l’ensemble de ce mouvement, à garder en partie notre
culture professionnelle et à créer les conditions, avec
l’arrivée de ces nouveaux cadres, de soutien aux nouvelles
orientations.
5. Perspectives 2015
L’année 2015 présentera évidemment une nouvelle étape de
la mise en œuvre de notre projet.
Celle-ci concernera la dimension organisationnelle de ce
projet.
Qu’en sera-t-il d’une nouvelle organisation qui permette, de
formaliser les coopérations, de les inscrire territorialement et
de développer des projets, au service des personnes
confiées et plus largement des besoins repérés sur un
territoire.
Fort heureusement la page n’est pas totalement blanche :
 L’articulation de différentes réponses organisées
institutionnellement pour répondre aux besoins d’une
personne, montre le bien fondé de notre démarche au
travers de nos multiples expérimentations.
 L’engagement du rapprochement sous une même direction de deux établissements (ITEP/Foyer Saint-Nicolas)
 Cette démarche de rapprochement se renouvellera au
départ de la directrice du foyer La Maison, à Buc, en
juillet 2015. Cet établissement sera dirigé conjointement
avec les Marronniers.
 Deux établissements, les Nouvelles Charmilles et
Latitudes 78 expérimentent depuis deux ans maintenant
un modèle de co-direction.
 Le départ du Directeur d’Emergence dans le premier
trimestre 2015, nous amène également à prévoir un
remplacement, au périmètre plus large, intégrant les projets de développement sur le Sud Yvelines.
L’ensemble de ces démarches doivent nous fournir les
éléments qui dessineront ce que sera l’organisation à venir
de la Sauvegarde.
Ce projet de changement de l’organisation n’a de sens que si
il soutient une finalité d’utilité sociale. L’évaluation externe
menée cette année met en avant les avancées et les progrès
à réaliser concernant la prise en compte des
« usagers » (versus loi 2002-2), des personnes que nous
accompagnons dans la dynamique de nos projets.
Mobiliser la capacité d’agir des personnes là où elles sont,
dans le respect de leur absolue dignité, pour en faire des
citoyens à part entière, voilà la finalité à ne pas oublier.
Je sais pouvoir compter sur chacune et chacun d’entre vous
pour réaliser ce projet.
Je vous remercie pour votre intelligence, votre engagement,
votre professionnalisme. Que ce soit le cœur de métier ou
les personnes qui assurent le fonctionnement de notre
Association, Soyez remerciés.
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Les personnes accueillies
Eléments statistiques
Nombre de personnes accueillies par pôles :
2013
2014
Pôle Protection de l’enfance
3430
3569
Pôle Médico– social
935
990
Pôle Lutte contre les exclusions
333
412
Total
4698
4971
PÔLE PROTECTION DE L’ENFANCE
78
Année
Nb
usagers
reçus
Sollicitations
Admissions
Sorties Durée de Tranches
séjour
d’âges
Nature
juridique du
placement
Direct
AEMO
ARPE
2014
1784
178
628
670
2013
1881
164
769
744
%
-5.15%
8.5%
-18.33
-9.9%
2014
498
341
325
336
-1 mois à
+ 5 ans
1628
0 à 19 ans
1718
-5.2%
- de 1
mois à
1 an
SJIE
Réparation
Pénale
0 à 19 ans
0 à 19 ans
- de 1
mois à
1 an
2013
491
392
359
338
%
1.42%
-13%
-9.5%
-0.6%
2014
101
92
91
70
- de 1
mois à
1 an
2013
84
131
79
75
1 mois à
1 an
%
20.2%
-29.7%
15.2%
-6.7%
10 à 19
ans
Ase
Délinquants
Jeunes
Majeurs
PJM
CAFS
13
Protection de l’Enfance (suite)
78
Nb
Sollici- AdmisAnnée usagers
tations sions
reçus
2014
Hébergement
réponses
séquentielles *
Observation Accueil
d’urgence
**
Prévention
Spécialisée
624
1064
197
Sorties Durée de séjour
Tranche
d’âge
249
- de 1 mois
à + de 5 ans
Nature
juridique du
placement
Direct
ASE
79
321
Délinquants
Jeunes
Majeurs
PJM
CAFS
/
/
202
De 0 à
24 ans
2013
587
1161
210
225
75
301
/
/
211
%
6.3%
-8.35%
-6.2%
10.6%
5.3%
6.64%
/
/
-4.3%
2014
200
281
121
117
5
183
1
102
- de 1 mois
à + de 5 ans
De 0 à
19 ans
2013
205
295
120
131
%
-2.4%
-4.7%
0.8%
-10.7%
2014
362
/
25
26
/
De 11 à
34 ans
2013
182
/
50
73
/
De 11 à
29 ans
%
-25.3%
/
-50%
-64.4%
+500% 79.4%
*Concernent les établissements Emergence (Int /SEPJ), Latitudes 78, La Maison (Internat et Service d’accompagnement), Les Marronniers, Les
Nouvelles Charmilles et le SEP, le Placement Familial (classique et adolescents)
** Concernent les établissements Foyer Saint-Nicolas Accueil Observation, accueil d’urgence et APE, le SAU des Nouvelles Charmilles, l’Accueil
Observation Petite Enfance et adolescents du Placement Familial
14
PÔLE MÉDICO - SOCIAL
Yvelines
Année
Personnes Solliciaccueillies tations
AdmisSorties
sions
Durée de séjour en
moyenne
Tranche
d’âge
Nature de la
décision
CDAPH CDAPH
Enfants Adultes
SSESAD
C.M.P.P.
ITEP Jeanne
Chevillotte
EMP
Bel Air
ESAT
Eurydice
2014
152
77
32
31
De 1 mois à + de 5 ans
2013
151
56
18
30
- de 1 mois à + de 5
ans
%
0.6%
37.5%
77.8%
3.3%
2014
598
164
44
59
2013
547
191
137
176
%
9.32%
2014
77
37
19
22
2013
80
66
21
22
%
-3.75%
-43.9%
-9.5%
0%
2014
101
58
21
23
2013
97
58
15
17
%
4.1%
0%
40%
35.3%
2014
62
69
4
2
-14.14% -67.9%
152
5 à 24 ans
100
52%
De 1 mois à + de 5 ans 0 à 24 ans
66.48%
2013
60
60
1
2
%
3.3%
15%
400%
0%
De 1 mois à + de 5 ans
77
5 à 19 ans
80
-3.75%
- de 1 mois à + de 5
ans
7 à 19 ans
101
11 à 24 ans
97
4.1%
+ de 5 ans
62
20 à + 40
ans
60
3.3%
15
PÔLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Personnes
Sollicitations Admissions
accueillies
Yvelines
Année
Accueil et
hébergement
d’urgence (1)
2014
189
/
46
51
2013
197
/
64
56
%
-4.06%
/
-21.1%
-8.9%
2014
223
/
100
101
- de 1 mois à 3 ans
2013
136
/
59
66
- de 1 mois à 3 ans
%
64%
/
69.5%
53%
Hébergement
et réinsertion
sociale
CHAT + MLJ
Sorties
Durée de séjour
Tranche d’âge
- de 1 mois à + 5 ans
De 0 à + de 40 ans
1) Chat Urgence - Hôtel Social Saint-Benoît-Labre - Hôtel Social du Parc
L’activité 2014, en augmentation sensible (+273 personnes accueillies) est essentiellement dû aux effets de l’absorption de
l’Association Médianes (impact Prévention spécialisée et Hébergement et insertion sociale).
16
Le Personnel
 Une augmentation des effectifs qui se confirme
La tendance d’augmentation des effectifs amorcée il y a deux ans se confirme (+ 3.83% par rapport à 2013)
Evolution effectif total
& effectif moyen
820
815
810
805
800
795
790
785
780
775
770
765
760
755
750
745
740
735
730
725
720
715
710
Effectif total
Effectif moyen
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
La répartition entre les hommes et les femmes est régulière d’une année sur l’autre, les femmes représentent en
moyenne 73 % des salariés. Nous retrouvons approximativement le même rapport dans toutes les catégories
professionnelles, à l’exception du personnel administratif (89%) et des assistantes familiales (92%), catégories
professionnelles encore très féminisées.
L’âge moyen pour 2014 est de 45 ans depuis maintenant au moins 2006, même si nous constatons un vieillissement
progressif de la population salariale. La tranche d'âge 36-55 augmente de 4% tandis que la tranche d'âge des + de 55 ans
augmente, elle, de 7% .
La classe d'âge des plus de 55 ans représente 25.84 % de l'effectif en moyenne ; tendance particulièrement notable chez les
cadres hiérarchiques (39%) ainsi que pour les assistants familiaux (56%), ce qui nécessite d'anticiper au mieux les futurs
départs à la retraite dans ces catégories professionnelles, ainsi que d’organiser la transmission de savoir sur leurs
compétences-clefs.
L’ancienneté inférieure à 5 ans est toujours prédominante en particulier chez les « éducatifs » dont 49% ont moins de 5
ans d’ancienneté. 69 % de l’effectif a une ancienneté inférieure à 10 ans. Ce constat, nous oblige à nous intéresser aux
moyens de transmettre, de « porter » le projet associatif et de développer le sentiment d’appartenance non seulement à
l’établissement de rattachement, mais aussi d’une manière plus large à l’Association.
L’effectif du personnel éducatif reste stable, avec toujours un excellent niveau de qualification (94 % de diplômés dans
cette catégorie professionnelle).
Calculé hors CDD, le turn-over est de 15% en 2014, marquant une légère augmentation, un peu supérieure au taux de
12% constaté dans l’Economie Sociale et Solidaire en 2013.

les embauches CDI sont effectivement très stables : + 1.45% par rapport à 2013 (70 en 2014 contre 69 en 2013).

alors que les départs CDI sont en hausse par rapport à 2013, 86 contre 73 (+ 17.81%).
Le nombre de CDD augmente (312 en 2014 ; 266 en 2013), sachant que le recours aux CDD concerne encore
essentiellement des remplacements de personnel absent (maladie, congés annuels ou autres)...même si nous commençons à
voir poindre des motifs pour « surcroît de travail » ou « missions particulières ».
30.00%
25.00%
20.00%
Turn-Over
15.00%
10.00%
2005
2007
2009
2011
2013
17
 Une attention particulière portée aux conditions de travail
Nous constatons une stabilité du nombre d’accidents du travail (52 en 2014 contre 53 en 2013), même si leur nombre reste
bien entendu toujours trop important.
Par contre, le nombre de journées d’absence liée à la maladie a fortement augmenté (+17.66%), sans corrélation
apparente avec l’augmentation de l’effectif moyen (+3.52%).
NOMBRE DE JOURNEES D'ABSENCE
14000
12000
11945
10608
10000 10602
7661
8000
7579
7130
6278
6000
4000
2591
2130
2844
2000
0
Maladie
06
10152
9548
2938
Accident
07 du Travail08 Maternité09
3420
2870
10
2210
11
12
2935
2138
13
14
Par ailleurs, 24.16 % des salariés ont un contrat à temps partiel, ce qui est une caractéristique du secteur. Les métiers
les plus concernés par le travail à temps partiel sont les cadres fonctionnels (psychologues en particulier), les salariés du
secteur paramédical, ainsi que la plupart des surveillants de nuit.
Le nombre de salariés reconnus travailleurs handicapés continue d’augmenter progressivement (29 en 2014 contre 27
en 2013). Au-delà du seul intérêt qu’elle peut y trouver en tant qu’employeur (en se rapprochant de son obligation légale en la
matière, soit théoriquement 6% de son effectif), l’Association rappelle qu’obtenir le statut de « travailleur handicapé » permet
également au salarié lui-même de bénéficier de mesures pouvant contribuer à sécuriser son parcours professionnel, tout en
restant reconnu pour ses compétences, et non pour son handicap : aménagement de poste, adaptation des formations au
handicap, bilan de compétences spécifique, accompagnement reconversion professionnelle, etc.
 Quelques éléments de valorisation
Le rapport entre les 10 rémunérations les plus élevées (hors indemnité de retraite, paiement de congés dus à des
obligations de service, paiement de congés dus au départ, paiement des CET) et les 10 plus faibles est de 3.52. La
rémunération moyenne en 2014 est de 2 217 € au lieu de 2 163 € en 2013, soit une augmentation de 3.52%.
En 2014, 34 salariés ont été concernés par une
mobilité professionnelle :
Indicateur de la dynamique

12 salariés ont souhaité bouger d’un
promotionnelle
établissement à un autre (mutations)
29

22 salariés sont passés dans une catégorie
19
professionnelle supérieure (promotions).
9
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
 Un dialogue social constructif
L’ensemble des instances du personnel a fonctionné normalement en 2014 :

Plus de 140 réunions animées par les directions d’établissement pour l’ensemble des 33 délégués du personnel
(titulaires et suppléants) sur les 12 établissements qui en sont dotés

16 réunions plénières du comité d’établissement, dont 4 extraordinaires (fusion-absorption MEDIANES et cabinet
CE)

10 réunions plénières du CHSCT, dont 4 extraordinaires (MEDIANES et risques-psycho-sociaux)

Les 6 membres du CHSCT, par binôme, ont organisé conjointement avec les directions concernées 4 visites dans 3
établissements (Nouvelles Charmilles, ESAT, Emergence). D’autres visites plus « impromptues », ainsi que des
rendez-vous individuels ont également pu être effectués au gré des sollicitations de salariés ou d’incidents particuliers.

9 réunions avec les organisations syndicales ont permis d’aboutir notamment à la signature de 3 nouveaux accords
d’entreprise portant sur les thématiques suivantes : égalité professionnelle le 12 février (CFDT), transferts le 18 juin
(CGT-CFDT) et contrat génération le 22 octobre (CGT-CFDT).
18
La formation professionnelle
ORIENTATIONS ASSOCIATIVES 2014
 Mise en œuvre de la loi du 4 mai 2004, concernant la formation professionnelle tout au long de la vie, et, singulièrement,
de l’accord d’entreprise agréé le 23 février 2006.
Pour 2013 :
- 163 entretiens professionnels ont été réalisés, dont 33 entretiens de 2ème partie de carrière et 6 entretiens de retour congé
Maternité.
- 89 demandes de DIF, dont 4 annulées.
 En ce qui concerne les besoins de formation pour l’Association :
- Formation visant à l’adaptation des évolutions législatives et réglementaires et à leur traduction technique (évolution des
logiciels existants, acquisition de nouveaux logiciels, etc.) ;
- Renouvellement de la réserve DIF, intégrant une augmentation des demandes ;
- Renouvellement de la réserve pour congrès et colloques.
Pour 2014, les priorités retenues sont les suivantes :
1. En ce qui concerne les actions relevant du plan de formation
a. Les actions d’adaptation au poste de travail, c’est-à-dire les actions de formation qui visent l’acquisition de savoir-faire
requis pour le poste de travail du salarié.
b. Les actions liées à l’évolution des emplois ou au maintien dans l’emploi, c’est-à-dire des actions de formation qui visent
l’acquisition de savoir-faire requis dans l’emploi du salarié.
Ces actions peuvent être individuelles ou collectives.
2. En ce qui concerne les actions relevant du DIF
a. Les actions de formation pouvant être demandées dans le cadre du DIF sont celles éligibles au titre de l’accord de
branche :
- actions de formation ayant pour objet de permettre d’acquérir une qualification plus élevée inscrite au RNCP
(Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles : www.cncp.gouv.fr) ;
- actions de première qualification professionnelle inscrite au RNCP ;
- actions de formation qualifiante professionnelle d’un niveau supérieur dont la certification figure sur la liste de la CPNE
(Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi).
b. Les autres formations également éligibles au titre du DIF :
- actions d’alphabétisation,
- actions de formation visant à l’acquisition de techniques et compétences spécifiques s’inscrivant dans le cadre de
l’activité professionnelle exercée,
- actions de perfectionnement aux langues étrangères, s’inscrivant dans le cadre de l’activité professionnelle exercée.
3. Etude pour chaque demande de formation du meilleur montage juridique et budgétaire possible
- Action du plan
- Action du plan + période de professionnalisation
- Action du plan + période de professionnalisation + DIF
- Action du plan + DIF
- Etc...
19
PLAN DE FORMATION
(partie financière)
Le montant affecté au Prévisionnel/Plan de Formation
(PPF) correspond à 1,60 % de la masse salariale, soit
350 832,44 € dont il faut déduire 25 654,62 € affectés au
F.P.S.P.P. - Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours
Professionnels (10% de 0,90% de la masse salariale) et
20% affectés à la mutualisation d’UNIFAF.
Le montant affecté au titre de la Professionnalisation
correspond à 0,50% de la masse salariale,
soit 109 632,14 € versés à UNIFAF.
Le montant affecté au Congé Individuel de Formation
(CIF) correspond à 0,20% de la masse salariale,
soit 43 854,05 € et 1% de la masse salariale des salariés
en contrat à durée déterminée, soit 8 541,93 €.
Nombre de stages
individuels
Nombre de
stages collectifs
Formations liées à l'intervention socio-éducative
33
6
Formations liées à l'activité thérapeutique
14
2
Formations liées à l'activité éducative
29
1
Disciplines universitaires (sociologie, psychologie…)
19
0
Formations à l'exercice des fonctions de cadres
3
4
Informatique - Bureautique
8
6
Gestion - Comptabilité
7
1
Maintenance - Services Généraux
8
1
Bilan de Compétences / VAE
1
0
Formation Assistants familiaux
16
1
Divers (Alphabétisation - Auto-Ecole - Secourisme)
4
11
142
33
Type de formation
TOTAL
Dispositifs de Formation
Nombre de salariés
 BFA (Budget Formation Adhérent)
- Formations individuelles
- Formations collectives
 Période de professionnalisation
142
489
- Master 2
- DEIS
- CAFERUIS
- Maîtresse de Maison
1
2
5
2
1
 CIF
 CVAE
 CBC
3
1
1
 Contrat d’apprentissage
- Educateurs spécialisés
- Agent administratif
- Cuisinier
 Actions Prioritaires Régionales organisées
par UNIFAF
7
2
1
13
20
21
Siège - Direction Générale
et services gérés en commun
Directeur Général : Philippe RATINAUD
Directrice Générale Adjointe : Véronique de PREVILLE - Secrétaire Général : Denis GROJEAN -> 03/2014
Directrice Ressources Humaines : Florence DESLIAS
Chef Comptable : Edwige GOLETTO ->03/2014 (DAF depuis le 1er avril 2014)
Directrice Affaires Immobilières : Dorine BILBAULT (depuis le 12 mai 2014)
9 bis, avenue Jean Jaurès
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.23.19.19 / Fax : 01.39.54.94.34
[email protected]
1. Le Siège de l’Association est le lieu de la vie
politique de l’Association, c’est à cet endroit que se déroule l’activité de toutes les instances qui l’organisent
(bureau, conseil d’administration, commissions …).
Fonctionnement de la vie associative
Les mandats de six administrateurs ont été renouvelés au
cours de l’assemblée générale du 5 juin : Yann BEHEREC,
X. FROMANTIN, J. GUILLARD, S. HELDT, J.C. SOMMAIRE
et P.M. CHAUDRU.
Le conseil d’administration du 19 juin a procédé à la
réélection de son bureau pour une durée de deux ans :
président, Yann BEHEREC - vice-présidents, Jean-François
GAUTHIER, Chantal SAUVET-GOICHON - secrétaire,
Jean-Claude SOMMAIRE – trésorier, Xavier FROMANTIN.
 Les réunions statutaires ont été réparties en 2014 de la
façon suivante :
 trois assemblées générales ordinaires (dont une
permettant l’approbation de la fusion par absorption de
l’Association Médianes),
 six conseils d’administration,
 dix réunions de bureau.
Ces réunions permettent de définir la politique de
l’Association dans différents domaines et de prendre toutes
décisions concernant :
 les aspects financiers et budgétaires,
 la politique patrimoniale,
 les relations avec les financeurs,
 les relations avec les autres associations,
 la démarche de réorganisation,
 la politique de communication…
 Deux « samedis des administrateurs » ont été
consacrés :
 l’un au fonctionnement des Commissions de suivi et
d’orientation ;
 l’autre à la présentation des orientations 2015 de
l’Association avec, entre autre, une présentation des
enjeux actuels de notre secteur d’activité, réalisée par
une intervenante de l’URIOPSS.
 La commission « Patrimoine » : Compte tenu de
l’importance des dossiers immobiliers et patrimoniaux, la
commission du Patrimoine a traité :
 Le projet de construction du bâtiment d’enseignement
pour BUC Ressources ;
 La finalisation de la construction de l’internat de l’ITEP
Jeanne Chevillotte ;
 La poursuite du projet de relocalisation de l’Hôtel Social
du Parc ;
 Le dossier de l’IME du Bel Air ;
 Le dossier de la crèche du CHAT.
 La commission des « Finances »
présentation des BP ainsi que les CA.
a préparé la
 Les commissions de suivi et d’orientation des
établissements et services regroupant des
administrateurs désignés, les responsables des
structures et des membres de la DG se sont réunies régulièrement. Elles sont un lieu d’échanges entre les professionnels et les administrateurs permettant à ces derniers de pouvoir suivre au plus près l’établissement ou le
service.
2. La direction générale assure l’exécutif des
instances politiques, elle est chargée d’assurer la
cohérence de la mise en œuvre et de l’évolution du projet associatif, en interne comme en externe.
 En interne
 L’équipe de direction générale se réunit une fois par
semaine.
22
 Un conseil des directeurs s’est tenu tous les mois (à
l’exception des mois de juillet et août).
Cette année, la journée des cadres hiérarchiques a été
consacrée aux effets des expérimentations et de la
démarche d’accompagnement des cadres.
Le séminaire des Directeurs a permis une réflexion sur le
soutien aux projets émergents et plus largement sur le
fonctionnement du Conseil des Directeurs. Dans ce cadre,
plusieurs commissions ont été mises en place :
 Commission « Evolution des organisations » destinée à
penser des organisations prenant en compte l’évolution
des différents projets territoriaux.
 Commission « Evolution de la fonction de Direction »
issue du groupe d’expérimentation « Diriger sur un mode
coopératif » qui travaille sur les différents modes de
direction.
 Fusion de ces 2 commissions à partir de décembre
2014.
 Commission « Ressources Humaines » dont la réflexion
s’articule autour des périmètres des différentes fonctions.
 Commission « Sortants du dispositif protection de
l’enfance » qui étudie des dossiers de jeunes en fin de
prise en charge.
 La lettre d’information aux salariés de la Sauvegarde des
Yvelines, « Actualités associatives », a fait l’objet de
quatre numéros en 2014.
Cette lettre est l’occasion de présenter dans chaque
numéro un établissement ou un service en particulier et/ou
un métier spécifique. Une rubrique sur les orientations
associatives, une autre sur les initiatives transversales se
retrouvent régulièrement dans les numéros de cette lettre
d’information.
 Rencontres régulières avec l’ensemble de nos financeurs.
 Consolidation des liens inter-associatifs (Protection de
l’Enfance et Médico-social).
Instances Représentatives du Personnel
12 réunions ordinaires du Comité d'Entreprise se sont
tenues en 2014. Parmi les sujets abordés :
 points d'étape sur la démarche projet de réorganisation de
l'Association
 commission formation (renouvellement des membres)
 exercice des mandats : frais de déplacements et question
portant sur la mutualisation budgétaire des heures de
délégation générées par les mandats associatifs (CE,
CHSCT)
 bilan financier CE
 présentation du budget 2014 de l'Association
 accord d'entreprise sur l'égalité professionnelle Hommes/
Femmes (Avis consultatif)
 Points d'information sur un certain nombre de structures :
Cap Santé (retour sur la rencontre avec l'A.R.S) ;
Emergence (renouvellement de son habilitation du SEPJ
de Emergence) ; Les Nouvelles Charmilles (analyse d'un
cabinet extérieur/organisation comptable) ; Foyer Saint
Nicolas et ITEP Jeanne Chevillotte (organisation de la
direction commune) ; Placement familial (recrutement du
nouveau directeur) ; siège (présentation nouvelle
organisation)
 transferts des établissements (avis consultatif)
 bilan social (avis consultatif)
 bilan logement (avis consultatif)
 formation continue : bilan 2013, orientations 2015, plan de
formation 2014 (avis consultatif)
 accueil de travailleurs handicapés dans l'Association et
accidentés du travail (avis consultatif)
 points mutuelle CCMO
Par ailleurs, 3 réunions extraordinaires ont été
organisées concernant la fusion-absorption MEDIANES,
et 1 pour la restitution du cabinet d'expertise mandaté
par le CE sur l'analyse des comptes 2012.
 6 réunions ordinaires du CHSCT se sont tenues en
2014. Parmi les sujets abordés :
 Restitutions des visites d’établissements et lien avec les
DUER
 Points de vigilance santé & sécurité sur certaines
structures (ex: désamiantage La Maison, RPS Hôtel Social
du Parc, conditions de déménagement AEMO…)
 Alertes sur certaines situations individuelles difficiles
 Réflexion concernant la démarche associative sur les RPS
Par ailleurs, 3 réunions extraordinaires ont été
organisées concernant la fusion-absorption MEDIANES,
et 1 concernant la politique RPS
 En externe
Les services gérés en commun sont chargés
d’assurer et de contrôler les grandes fonctions supports
de l’organisation associative au service des projets
d’établissements et de services (RH – gestion –
comptabilité - patrimoine - informatique - achats
groupés ).
 Service Ressources Humaines
Quelques indicateurs reflétant l’activité 2014 :
 réalisation de 800 paies/mois (35 déclarations
mensuelles, administratif des dossiers maladie sur toute
l’Association)
 465 contrats de travail et avenants
 gestion du plan formation (d’environ 250k€)
 Accompagnement de 8 établissements sur le logiciel de
gestion des temps OCTIME
 préparation des réunions IRP (CE, CHSCT, NAO)
 suivi du disciplinaire et dossiers contentieux en cours,
 préparation des groupe II pour la campagne budgétaire
2015,
 Réalisation des bilans social et CHSCT 2014
Les principales réalisations particulières du service RH
sur 2014 ont été les suivantes :
23
 PAIE & ADMINISTRATION DU PERSONNEL
 Intégration administrative des salariés MEDIANES
(01/07/2014)
 Recrutement nouvelle gestionnaire Paie et préparation
changement Responsable paie (service RH)
 Préparation au passage en DSN (Déclaration Sociale
Nominative) sur 2015
 CONDITIONS DE TRAVAIL
 Préparation démarche RPS associative et
accompagnement de quelques établissements sollicités
par la DIRECCTE
 Études organisationnelles ponctuelles
 Un comité de pilotage portant sur les Risques-PsychoSociaux (RPS), composé de cadres de direction (DGA,
DRH, directrice en charge de l’évaluation interne, chefs de
service…) et de représentants du personnel (membres du
CHSCT et délégués du personnel), se sont réunis fin novembre afin d’étudier les modalités de diffusion d’une démarche de prévention RPS sur l’ensemble de
l’Association.
 ETUDES JURIDIQUES
 Préparation future fusion-absorption ACCUEILLIR (2016)
 Appropriation et déclinaison loi réforme portant sur la
formation d’août 2014 pour le plan formation 2015
(DIF -> CPF, notamment).
 Révision contrat collectif mutuelle non obligatoire CCMO
pour 2015 et préparation du dossier mutuelle obligatoire
pour 2016.
 Organisation de 3 élections partielles : St Nicolas, Buc et
ITEP JC et 1 désignation partielle CHSCT.
 Préparation des 3 accords signés en 2014 : EGALITE
PROFESSIONNELLE, TRANSFERTS (avec un avenant
sur 2015) et CONTRAT GENERATION.
 Préparation technique de toutes les réunions CE et
CHSCT.

38
38
20
208 570
5 149
3
Service
ervice administratif et financier
budgets
comptes Administratifs
demandes de subventions
lignes comptables
factures de séjour
interventions de suppléance auprès des
structures
Résultats comptables 2014 (voir le rapport de gestion
détaillé)
Le compte administratif 2014 présente un résultat budgétaire
positif de 96 891.98€.
L’abattement sur les salaires de l’ASEAY 78 est passé de
6000€ à 20 000€, la totalité émarge sur le siège.
L’intégration de Médianes au 01.07.2014 permet également
de percevoir un abattement supplémentaire de 20 000€
constaté en produits exceptionnels.
D’autre part les produits financiers de Médianes ont
également été « rapatriés » sur le siège, la trésorerie étant
globalisée y compris pour l’absorbée.
Le groupe 1 (72 562€) a peu évolué sur les 3 dernières
années.
Le groupe 2 (1 202 174€) est stable par rapport à 2013
(départ en retraite également en 2013) mais les éléments
suivants sont à noter :
 Création d’un poste de Directrice des Affaires
Immobilières
 Indemnités de départ à la retraite du secrétaire général
 Nomination de la chef comptable au poste de Directrice
Administrative et Financière
Le groupe 3 (329 036€) augmente en raison de la cession
des CET, de la neutralisation des fonds dédiés liée à la
fusion avec l’Association Médianes, de l’impôt sur les
sociétés dû aux intérêts financiers.
Le service comptabilité/gestion a travaillé sur les dossiers
suivants :
 Changement d’organigramme suite à la nomination de la
Chef comptable en Directrice Administrative et Financière.
 Redéfinition des fiches de fonctions des 6 collaborateurs
du service
 Absorption de l’association Médianes avec les tables de
correspondances afin de pouvoir reprendre la comptabilité
des 3 structures.
 Intégration à la commission DAF de l’Uriopss
 Création et suivi de nouveaux tableaux de bord consolidés
des budgets pour approcher un contrôle de gestion social
 Rencontre avec les principaux financeurs pour évoquer et
mettre en place les CPOM. Une commission
« financements globaux » a été créée pour mettre en
œuvre ces CPOM
 Mise en place d’un Copil afin de pouvoir basculer sur le
nouveau logiciel Alfa Cegi au 01.01.2016
 Recrutement de 3 comptables
 Rupture conventionnelle avec 1 comptable
 1er liasse fiscale avec sectorisation des activités dites
lucratives pour Buc Ressources
 Création d’une SCI pour la construction d’un bâtiment
d’enseignement pour Buc Ressources
 Procédure sur la mise en place d’une double signature
24
25
Service d’Action Educative en Milieu Ouvert (A.E.M.O.)
Antenne de Mantes
27, rue d’Alsace
78200 MANTES-LA-JOLIE
Tél. : 01.30.94.58.81 / Fax : 01.30.33.26.26
[email protected]
Chef de service : André QUERCY
Antenne de Versailles
58, avenue des Etats-Unis
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.50.37.53 / Fax : 01.30.21.39.37
[email protected]
Chef de service : Josée MERCIER
Présidente de la Commission de suivi
et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE
Directeur : Daniel POTTIEZ
Antenne de Rambouillet
35, rue Chasles
78 120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.34.85.06.90 / Fax : 01.30.41.96.26
[email protected]
Chef de service : Eliane RICORDEL
Antenne de Carrières-sous-Poissy
6, route d’Andrésy
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.45.86 / Fax :01.39.75.12.57
[email protected]
Chef de service : Béatrice MUNSCH
→
(depuis juin 2014)
Antenne de Houilles
77, rue Hoche
78800 HOUILLES
Tél. : 01.39.68.48.44/ Fax : 01.39.13.26.46
[email protected]
Chef de service : Anne MORICE GLASSON
DIRECTION
1, rue Ménard
78000 VERSAILLES
Tel : 01.39.24.85.70 / Fax :01.39.24.85.75
[email protected]
(Depuis avril 2014)
ACCUEIL
Apporter aide et conseil à environ 700 familles, concernant
1000 mineurs et jeunes majeurs, dont les difficultés des
parents mettent en danger la situation de leurs enfants. Cette
intervention éducative, dans le cadre exclusif de missions
judiciaires, couvre l’ensemble du département des Yvelines, à
partir des 6 antennes du Service.
AGREMENTS
 Articles 375 à 375-8 du Code Civil concernant les
mineurs,
 Décret 75-96 du 18 février 1975 (modifié) fixant les
modalités de mise en œuvre d’une action de protection
judiciaire en faveur des jeunes majeurs.
DES OBJECTIFS, DES ACTIONS
Restaurer les capacités d’exercice des fonctions parentales,
afin de permettre à l’enfant et à sa famille de trouver en son
sein et auprès de son environnement, les conditions les plus
satisfaisantes de son développement et de son inscription
sociale. L’intervention éducative judiciaire en milieu ouvert
s’organise à partir de la confrontation d’une famille à un
discours énoncé au nom de la loi. Il s’agit alors :
 à partir d’entretiens réguliers de favoriser, pour la famille, la
reconnaissance de ses difficultés et de ses potentialités
pour assurer, à chacun de ses membres, et
particulièrement l’enfant ou les enfants bénéficiaires de la
mesure d’AEMO, la place qu’il doit ou peut occuper,
 à partir de rencontres et de démarches adaptées, de (re)
mettre en lien cette famille avec le réseau institutionnel
duquel elle dépend (école, PMI, service social, CAF,
mairie, etc...),
 dans le cadre d’un dispositif de travail précis, d’élaborer et
de contrôler le contenu de ces interventions.
Cette démarche d’intervention s’appuie sur l’apriori éthique,
qu’outre les difficultés qu’elles présentent, les familles ont un
Antenne des Mureaux
62, rue de la Haye
78130 LES MUREAUX
Tél. : 01.30.22.35.10 / Fax : 01.34.92.94.50
[email protected]
Chef de service : Emmanuel BUJIRIRI
potentiel de ressources qui peut leur permettre, si possible,
d’être actrices de leur changement.
BILAN GENERAL
En cette année 2014 le Service s’adapte au contexte social
(précarité des familles, rigueur budgétaire, etc.…), sans
bouleversement majeur de son projet. La loi de protection de
l’enfance suggère une « déjudiciarisation accrue », à partir de
laquelle se profile la notion de « subsidiarité ». En résumé,
cette notion signifie que les situations qui parviennent à la
saisine des Juges des enfants, sont par déduction les situations les plus difficiles à gérer sur un plan administratif, ou pour
le moins, dont l’impossibilité d’une contractualisation à minima
génère une inquiétude telle, que le recours au
judiciaire s’impose. Le Service adapte là encore son
approche technique à ces nouvelles situations, sur fond
d’opposition de la famille à une aide éducative. Cependant,
comme ce fut le cas en 2012 et 2013, nous n’avons pas
constaté en 2014 de baisse sensible des sollicitations du
tribunal. Nous terminons l’année avec une liste d’attente qui
reste malgré tout en décembre 2014 inférieure à ce qu’elle
était en décembre 2013.
PERSONNEL - ACTIVITE
Le ralentissement des mouvements du personnel est
toujours d’actualité. 3 arrivées pour 2 départs pour personnels
éducatifs . Sur le mouvement des effectifs, le service
enregistre 535 admissions et 567 sorties (670 admissions pour
640 sorties en 2013). Le nombre de sorties est supérieur au
nombre d’admissions (ce que nous n’avions pas connu depuis
6 ans) . Cela est en cohérence avec le point vu précédemment.
Cette « pause » devrait permettre de ralentir le « turn over », et
de stabiliser les procédures de travail qui garantissent aux
usagers un minimum de réflexion, d’analyse de leur situation,
avec le concours de l’ensemble des personnels mis à leur
disposition.
26
400 000
380 000
360 000
340 000
journées prévues
320 000
300 000
Evolution annuelle de l'activite
280 000
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 étal.
En 2014 l’activité prévue est réalisée :
377524 journées, pour 365000
prévues, soit 12524 journées d’excédent - résultat d’une « pression » très
forte du tribunal et des territoires quant
aux mesures différées. Cela pose la
question de l’intervention en amont du
judiciaire, c’est-à-dire des suivis
éducatifs de type admiratif (AED).
Depuis plusieurs années nous constatons un maintien à « haut
niveau » du nombre de mineurs suivis, malgré un léger
fléchissement à noter en 2014. En effet, l’année 2014 ne
confirme plus l’augmentation constante du nombre de mineurs
suivis. Cela aura des effets quant à une pose de cette
accélération du « turn over » des mesures depuis plusieurs
années… « enfin » pourrait-on dire !
PROFIL DES ENFANTS ACCUEILLIS
Les différentes composantes qui caractérisent la population
suivie sont relativement constantes. En voici les principales :
détresse sociale ou précarité affirmée de la famille - échec
scolaire, carences affectives - dysfonctionnements familiaux
souvent graves - problématiques d’abus, de mauvais
traitements psychologiques-troubles d’ordre psychiatrique, etc.
LOCALISATION DES MINEURS
Le Service intervient toujours sur un nombre de communes
relativement important : 127 communes (128 en 2013) pour
1628 mineurs (sur un total de 258 communes). Nous
maintenons ce constat d’une intervention sur une multiplicité
des « milieux de vie » avec comme raisons essentielles : des
saisines judiciaires qui concernent le plus souvent un enfant,
parfois deux, plus rarement une fratrie nombreuse, et des lieux
différents d’intervention dus aux séparations de couple. Ainsi, à
ces nombreux « milieux de vie » correspondent des
déplacements importants pour les Travailleurs Sociaux, pour
un effectif de mineurs toujours identique en terme de norme.
RESULTATS FINANCIERS
En termes de résultats comptables, l’année 2014 se
caractérise par une augmentation, mois par mois, de manière
très linéaire, d’un excédent financier, dû essentiellement aux
non dépenses en groupe 2 (charge du personnel) et pour
partie à une suractivité. Avec reprise des résultats antérieurs,
le résultat comptable 2014 se présente une nouvelle fois
comme excédentaire (128000 €).
DES AXES DE TRAVAIL SPECIFIQUES
Réécriture du Projet de Service : en début d’année, un
« chantier » particulier, mais essentiel, s’est imposé à l’équipe
de direction, au service, et, au-delà, à l’Association : celui de la
« refonte » du projet de service. Déjà ancien, le projet de
service n’avait fait l’objet que de « retoilettages » successifs,
au gré des années. Contexte aidant (loi de protection de l’enfance et autres évènements de la période), il devenait urgent
de repenser ce projet. Ainsi, deux chefs de service ont organisé un groupe d’une dizaine de travailleurs sociaux représentants chaque antenne. 15 rencontres furent nécessaires à cette
élaboration, sans omettre les multiples allers-retours avec les
équipes éducatives et l’équipe de direction. Le nouveau projet
a été présenté lors de la journée annuelle de Service du mois
de décembre 2014.
Recherche sur le devenir des jeunes suivis : « Les trajectoires
et le devenir des enfants et jeunes suivis en AEMO » - En lien,
trop souvent chaotique avec une autre Association, « l’ANEF »,
notre Service a poursuivi et terminé une phase importante de
la recherche menée quant au devenir des enfants suivis dans
ce département. Une journée de travail, tous services et antennes confondus, (IFSI décembre 2014) a ainsi permis une
restitution passionnante des travaux menés d’un dernier point
d’étape. Ce fut l’occasion pour les professionnels de l’AEMO
d’exprimer
l’importance de cette aide à domicile, si prometteuse en terme
de projets d’avenir souples, au bénéfice des personnes en
situation de grande détresse.
Une inscription territoriale résolue : Le service a développé, en
le déclinant au niveau des antennes, le projet associatif. Des
efforts d’adaptation ont permis de raffermir les liens entre les
différents établissements de la Sauvegarde. De même, un
travail partenarial institutionnel s’est poursuivi avec nos
collègues du département. Ainsi, les contacts par territoires, au
niveau de chacune des antennes concernées, sont toujours
biens installés. D’autre part, un partenariat quasi quotidien de
l’ensemble du personnel éducatif s’est maintenu avec tous les
magistrats pour enfants. Ce lien, en partie institutionnalisé,
demeure l’une des clefs essentielles afin de conduire l’exercice
de la mesure éducative. Par contre, malgré nos demandes,
nous n’avons pu poursuivre quelques démarches
« transversales » qui pourtant furent parfois opérationnelles les
années précédentes avec nos partenaires, dont le CG dont ce
« travail d’élaboration et mise en œuvre d’un référentiel
d’articulation entre les services d’AEMO judiciaires et les
services du Conseil Général des Yvelines ».
PERSPECTIVES : LE PROJET « SAUVEGARDE »
Dans son fonctionnement actuel, le Service garanti les prises
en charge de mineurs qui lui sont confiés. Les contraintes liées
à la réalisation de l’activité sont prises en compte de manière
optimum. L’effort constant d’adaptation du Service est supporté
par l’ensemble des salariés, sans déstabilisation majeure. Ces
contraintes d’activité ne sacrifient en rien l’aspect qualitatif des
prises en charge. Le niveau d’élaboration d’une gestuelle
professionnelle spécifique reste élevé et la réactualisation du
projet de service en 2014, en rappelle d’ailleurs les
« fondamentaux ». Coordination de tout instant et/ou gestion
centralisée demeurent dans ce type d’organisation
indispensables afin d’atteindre ces objectifs.
A nouveau, l’état des lieux du Service AMEO, nous invite à
renouveler auprès du Conseil Général des Yvelines notre
proposition d’extension de notre activité vers, entre autres, une
intervention spécifique en faveur de la toute petite enfance :
Mesure d’Aide Educative Intensive à Domicile
« MAIDom » (Nous aborderons ici la situation de la petite
enfance, c’est-à-dire les mesures de protection qui concernent
les enfants âgés de 0 à 3 ans, mesures que nous voudrions
labéliser « intensives ») et des mesures AED (interventions de
type administratif).
En ce qui concerne les prévisions d’activité du Service, nous
nous devons de respecter ce principe qui suppose que ce ne
soient pas les usagers qui doivent s’adapter à l’organisation
27
« AEMO », mais bien le Service AEMO qui s’adapte aux
usagers. C’est dans ce contexte que le Service AEMO décline
les
différentes
orientations
du
Projet
Sauvegarde :
En interne :
 Collaborations et suivis des jeunes concernés institués
entre les services AEMO/Prévention/ARPE,
 Participation active et développements de plus en plus
concrets de collaborations à partir des groupes projets :
orientation des enfants, travail sur les sorties du dispositif
pour les jeunes majeurs, « plateforme d’orientations/
admission structures d’hébergement, harmonisation inter
service des personnels administratifs, etc…,
 Intégration progressive des transversalités à l’œuvre au
sein de la SEAAY (par participation à différents groupes
de travail - salariés et encadrement)
 Développement d’une « mobilité » du personnel entre les
établissements Sauvegarde
En externe :
 Détermination à mener des actions en commun, toujours
en faveur d’une continuité et d’une adaptation optimum
des prises en charge, avec les différents territoires
(Conseil général), et autres instances : (organisation de
journées - information/échange avec Elus et
professionnels à l’initiative Sauvegarde/CG, mise en place
de séquence de formation commune AEMO/CG – Les
Mureaux, etc...)
 Implication des Chefs de Service au Local raffermie et
soutenue par des délégations assumées
A l’heure où les notions d’évaluation, d’habilitation, etc. se
conjuguent dorénavant avec des temps plus difficiles encore
pour les enfants et familles que nous côtoyons, il est heureux
que l’ensemble du personnel AEMO manifeste résolument
ses engagements professionnels.
28
29
Service d’Aide à la Rencontre Parents-Enfants (A.R.P.E)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH
Directeur : Daniel POTTIEZ
Chef de service : Perrine LE MAIGNAN (depuis octobre 2014)
58, avenue des Etats—Unis
78000 VERSAILLES
Tel : 01.39.50.55.90 / Fax : 01.39.51.63.57
[email protected]
UNE FINALITE - UN DISPOSITIF
L’Aide à la Rencontre Parent-Enfant est une prestation
proposée à des parents et à leurs enfants en situation de
séparation rendue conflictuelle. S’inscrivant dans le soutien à
la parentalité, il s’agit de favoriser la reprise des relations
entre l’enfant et le parent séparé, le soutien à l’exercice de
fonction parentale dans la situation particulière de séparation
et cela, dans le cadre de l’exercice du droit de visite et/ou du
besoin de l’enfant d’entretenir une relation avec ses deux
parents, ou parfois d’autres membres proches (grands
parents, oncle…).
De par sa nature, ce service œuvre au maintien ou à la
reconstruction du lien pouvant permettre une élaboration sur
ce qui fait conflit. Il garantit à l’enfant une sécurité suffisante
dans la rencontre qui va avoir lieu avec le parent avec lequel
il ne vit pas.
ARPE se développe dorénavant à partir de quatre lieux de
rencontre sur le département :
58, avenue des EtatsUnis - 78000 VERSAILLES
62, rue de La Haye
78130 LES MUREAUX
35, rue Chasles
78120 RAMBOUILLET
27 rue d’Alsace
78200 MANTES LA JOLIE
Les familles reçues viennent de leur plein gré. Ce sont les
parents qui gardent l’initiative de la demande d’accès à la
prestation, seuls ou soutenus par un travailleur social, ou tout
autre accompagnateur (mairie, etc.). Tout habitant du département des Yvelines peut s’adresser à ARPE directement, à
partir d’informations que la structure s’emploie à diffuser le
plus largement possible (Mairie, CCAS, Services du département, etc…). L’organisation, le rythme, la durée des rencontres et le montant de leur participation financière (sur la
base d’un barème CAFY), sont définis avec chacun des parents et contractualisés par un protocole d’accord. Outre
l’exercice de la mission première qu’il s’est fixé, ce service
peut également proposer une possible orientation vers
d’autres services ou structures.
ACTIVITE
Quelques remarques sur le niveau d’activité 2014 :
 Le maintien d’un nombre d’actes réalisés juste supérieur à
l’activité « prévisionnelle » soit 1627 actes pour 1600
prévus.
 Un niveau de sollicitations toujours élevé, soit 157.
En 2014, le mouvement des effectifs demeure presqu’aussi
important qu’en 2013, malgré la fermeture du site de Mantes
soit : 93 admissions pour 103 sorties
PERSONNEL
En fin d’année 2014, l’équipe était constituée de 14
personnes (3,44 ETP). Les 12 intervenants assurant
l’essentiel des plages d’ouverture sont tous diplômés
(psychologues, assistantes sociales, éducateurs). Chacun
exerce une même fonction « d’intervenant ». Ces travailleurs
sociaux sont souvent employés par ailleurs, dans d’autres
structures (PJJ, Education Nationale, Association, etc…) La
Chef de Service, (temps partiel) assure un encadrement
technique et administratif du Service, en sus d’entretiens
avec les familles. Elle assure également avec la Direction du
Service une « astreinte » les samedis d’ouverture, et /ou des
interventions directes sur sites. Elle est aidée dans sa
fonction par une Coordinatrice de l’activité. Une secrétaire, à
temps partiel assure les taches administratives, mais aussi,
la mission fondamentale d’accueil téléphonique du public.
Elle doit gérer administrativement les interventions, ayant
lieu sur les trois sites, aujourd’hui, ouverts aux familles.
DES MOYENS POUR L’ACTION - RESULTAT FINANCIER
Les subventions de fonctionnement, auxquelles il faut
rajouter la participation des familles, soit pour 2014, 5826 €
se décomposent ainsi :
2010
2011
2012
2013
2014
C.A.F.
66000
66000
66000
68400
71400
C. G.
139983
139983
139983
139983
140000
5000
3500
3500
2500
REAPPY
Justice
12150
12919
11435
11435
12435
223133
222402
220918
222318
223835
Le niveau de subvention pour l’année 2014 reste
relativement stable (désengagement du REAAPY compensé
30
par l’augmentation de la subvention CAF). Les niveaux
différents de ces subventions suggèrent ce commentaire :
 la subvention CAF, qui se réfère, jusqu’à présent, pour
partie, au coût de l’acte, et pour partie aux charges de
« pilotage » de l’action, permet d’asseoir l’activité en
maintenant les plages d’ouverture (davantage de
réponses aux sollicitations de prise en charge). Un
nouveau mode de calcul introduit désormais les nombres
d’heures d’ouverture. Cela devrait avoir des incidences
sur la dotation globale.
 la Justice contribue également à un soutien financier de
l’activité, mais ce soutien, s’il est bien entendu précieux à
ARPE, reste modeste, comme nous le réaffirmons chaque
année, compte tenu des besoins du Tribunal, tels qu’ils
s’expriment au travers des multiples sollicitations, directes
ou indirectes, des magistrats, (JAF, Cour d’ Appel,
Tribunal correctionnel) et des avocats
 la subvention Conseil Général /DASDY est la plus
importante et assure les deux tiers du fonctionnement de
ARPE. Cette subvention, absolument incontournable,
permet l’installation hebdomadaire de l’activité sur les trois
sites de Versailles, des Mureaux, et de Rambouillet.
Notre « équilibre budgétaire » est atteint malgré cette tension
constante générée au sein des équipes et de l’institution, par
cette volonté de répondre aux besoins des usagers.
(réponses aux sollicitations), et les « retours » de demandes
de subvention qui nous parviennent en cours de réalisation
de l’exercice budgétaire annuel, et pour lesquels les effets
sont à prendre en compte parfois en fin d’année.
La masse salariale demeure la principale dépense qui
émarge au Budget de ARPE. En effet, ce Service utilise des
locaux d’autres services, inoccupés le samedi (charges
structurelles réduites à une simple quote-part d’entretien).
En comptes de charges, les faibles dépenses de cette
structure sont très directement liées à l’accueil du public, des
enfants (petit matériel pédagogique par exemple).
PROSPECTIVE - PROJET
Objectifs du service :
 Réaliser le nombre d’actes prévus, mise en place effective de rencontres parents-enfants, et des entretiens
préparatoires y afférant
 Limiter la « file active » de situations qui ne doit excéder
une soixantaine sous peine d’une dérive : « faire du
chiffre » nuirait immanquablement à la qualité des
interventions, et à la relation aux usagers.
 Préserver une « qualité » d’intervention : la gestion du
conflit impose du temps passé, de la discussion, de la
négociation. Ce « travail de fond », indispensable, intègre
ces notions de parentalité et d’accompagnement.
Ces engagements, fondamentaux, sont indissociables au
regard de l’actualisation du projet de service prévue en
2015 : il aura à prendre en compte l’évolution de paramètres
institutionnels comme l’agrément du Ministère de la Justice
en 2014 et l’évolution, entre autre, du mode de financement
par la CAF en 2015.
Orientations du Projet Sauvegarde :
 En interne :
 Prise en compte du « parcours de l’enfant » comme point
d’appui fondamental de la démarche ARPE
 Intégration progressive des transversalités à l’œuvre au
sein de la SEAAY Hébergement de parents, accueil
différencié de l’espace rencontre, etc.
 Actualisation du Projet de service et du Règlement de
fonctionnement
 En externe :
 Détermination à mener des actions en commun, toujours
en faveur d’une continuité et d’une adaptation optimum
des prises en charge, avec les différents territoires
(Conseil général), et autres instances : (organisation de
journées - information/échange avec Elus et
professionnels à l’initiative Sauvegarde/CG/Tribunal aux
affaires familiales
 Développement d’actions « parentalités » – échelon
communes/agglomérations
Forts de cette dynamique, conscients du contexte et des
contraintes budgétaires, nous nous devons néanmoins
d’émettre le souhait de voir cette structure se pérenniser à
minima. Cette perspective d’avenir demeure la préoccupation
première de notre Association et de ce Service, d’autant plus
qu’elle correspond à une véritable demande de nos
partenaires et des usagers. Un accord cadre entre les
différents financeurs de la structure qui pourrait nous donner
quelques garanties utiles quant au maintien et au
développement de l’activité nous semble nécessaire. Il ne
s’agit pas d’installer ARPE dans une durée « illimitée » mais
de lui donner un minimum de stabilité et de favoriser un
engagement optimum auprès des usagers. Le
positionnement de chacun, en référence aux deux décrets
récemment promulgués (administratif et judiciaire),
concernant une meilleure reconnaissance des espaces de
rencontres sera aussi l’occasion de favoriser plus
sereinement l’activité de ce Service. De même, toujours en
termes d’adaptation, il nous faudra toujours maintenir cet
effort d’une meilleure adéquation entre les besoins repérer,
l’instance JAF du Tribunal, et l’organisation mise en place
pour y répondre. Enfin, à l’heure où les notions d’évaluation,
d’habilitation, etc. se conjuguent dorénavant avec des temps
plus difficiles encore pour les enfants et familles que nous
côtoyons, il est heureux que l’ensemble du personnel ARPE
manifeste résolument ses engagements professionnels.
Les flux « entrées – sorties » du dispositif ont été
moindres en 2014, principalement les entrées, ce
qui ramène l’activité à son niveau de 2010.
Aux 54 enfants présents au 31 décembre 2014,
correspondent 45 familles.
31
Service de Prévention Spécialisée
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directeur : Daniel POTTIEZ
Directeur adjoint : Emmanuel VERQUIN
Direction
1, rue Ménard
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.24.85.72 / Fax :01.39.24.85.75
[email protected]
Antenne de Carrières-sous-Poissy
158, rue du Maréchal Foch
78300 POISSY
Tél. : 01.30.65.76.70 / Fax : 01.30.74.13.86
[email protected]
Chef de service : Danielle PEDRON
Antenne de Fontenay-Saint Cyr
2, rue Alfred Dreyfus
78210 SAINT CYR L’ECOLE
Tél. : 01.30.07.06.71
[email protected]
Chef de service : Raoul COLLOT
PREAMBULE
Entre évolution de l’association, mutations des pratiques
professionnelles, fusion, contexte socio-économique et
politique tendue, une question est posée aujourd’hui à la
prévention spécialisée : à quoi sert-elle ?
Si ce mode d’intervention a bien intégré le champ de la protection de l’enfance, elle reste néanmoins toujours empreinte
à des mouvements cycliques liés aux politiques locales et/ou
départementales.
Cette question est doublement légitime :
- L’adaptabilité des travailleurs sociaux sur un secteur
« habité professionnellement » nécessite un équilibre entre
les problématiques repérées de notre public et les pratiques
professionnelles mises en oeuvre pour tenter d’y répondre.
- Dans un contexte économique et social tel que nous le
connaissons aujourd’hui, l’intervention singulière de la
prévention spécialisée garde plus que jamais sa pertinence.
Ce bilan 2014, fait état d’un changement important lié à la
fusion de l’association Médianes avec la Sauvegarde de
l’Enfant, de l’Adolescent et de l’Adulte en Yvelines, faisant
ainsi passer de une à trois le nombre d’antennes de
prévention spécialisée sur le service AEMO / ARPE /
Prévention. Il est important de spécifier que les outils de
suivis Sauvegarde ont été mis en place progressivement sur
cette année 2014 (ce qui explique certaines décalages dans
le rendu compte de l’activité des antennes), afin de préparer
2015 autour de représentations et d’outils communs à
l’ensemble du service.
Mais au-delà du rendu compte classique de notre activité,
nous avons toujours pour objectifs de mieux faire percevoir
les enjeux de cette prestation qui, rappelons-le, s’adresse à
une population de jeunes les plus en difficulté, et de rendre
plus visible les actions menées.
Nous noterons ici l’implication singulière et le travail quotidien
de qualité des professionnels qui font face, avec tous nos
Antenne de Trappes
5, rue Pavlov
78190 TRAPPES
Tél. : 01.82.84.00.56
[email protected]
Chef de service : Catherine LAVIGNAS
partenaires, en premier lieu la ville de Trappes-en-Yvelines
et les services du Conseil Général, aux problèmes
rencontrés par le public concerné, trop souvent en souffrance
de toutes projections d’avenir.
Le service de prévention spécialisée comprend un directeur,
un directeur adjoint, une assistante de direction et trois
antennes :
 l’antenne de Trappes constituée d’un ETP de chef de
service et 9 ETP de postes éducatifs.
 L’antenne de Carrières s/s Poissy constituée d’un ETP de
chef de service, 1 ETP de secrétaire de direction et 3
ETP de postes éducatifs.
 L’antenne de St Cyr l’Ecole constituée d’un ETP de chef
de service et 3 ETP de postes éducatifs ?
La Prévention Spécialisée est une forme d’action éducative
en faveur des jeunes et des groupes de jeunes se trouvant
en rupture ou en souffrance, en voie de marginalisation ou
déjà marginalisés. Cette action est menée dans leur milieu
de vie.
La Prévention Spécialisée intervient dans l’espace mouvant
qu’est la rue, là où précisément les institutions publiques ne
sont pas toujours présentes et où, parfois, les associations
n’ont pas pu ou n’ont pas pu ou su s’implanter.
Le service de Prévention Spécialisée de la Sauvegarde des
Yvelines qui œuvre sur Carrières Sous Poissy, Saint Cyr
l’école et Trappes, travaille avec les jeunes âgés de 10 à 25
ans en lien étroit avec l’ensemble des familles.
Aujourd’hui, plus qu’hier, la situation économique et sociale
que traverse la France renforce une partie de la jeunesse
des «quartiers » dans son mal être et dans son enracinement
dans la cité.
Bien plus qu’hier, ces jeunes s’ancrent dans un immobilisme
où les mots « projets » et « perspectives » semblent avoir été
éradiqués, ou du moins tellement éloignés de leur réalité,
32
qu’ils se trouvent enfouis au plus profond d’eux mêmes.
Cet état de fait renforce les conduites à risques, l'errance, le
manque d’envie et de projection, les difficultés d'insertion
sociale et/ou professionnelle. Il renforce aussi la peur de
l’autre, l‘impossibilité de sortir du quartier, la « victimisation »,
les radicalisations.
Nous assistons à une constante augmentation d'usage de
produits pas forcément illicites mais néanmoins toxiques, de

comportements inadaptés, de comportements à risque,
d’agressivité...
Parce qu’au quotidien ces jeunes seront salués, seront
reconnus comme des individus respectés et respectables,
qu’un lien avec l’adulte, en l’occurrence le travailleur de rue,
va se tisser et tenter de leur faire retrouver de l’espoir. Notre
présence deviendra opérante si elle est régulière et d’un
intérêt désintéressé pour l’autre.
ANTENNE DE CARRIÈRES-SOUS-POISSY
La convention a été signée fin de l’année 2010 entre le
Conseil Général des Yvelines, la Commune de Carrières
sous Poissy et l’association la Sauvegarde de l’Enfant de
l’Adolescent et de l’Adulte pour une période de cinq ans.
La convention précise les objectifs opérationnels et actions à
mener.
« L’équipe de Prévention Spécialisée travaillera avec les
jeunes de 15 à 25 ans, en intervenant ponctuellement sur les
10/14 ans notamment dans les collèges…
 renforcer le travail de rue…,
 développer des actions de socialisation…,
 développer des partenariats avec les autres structures
locales…,
 accompagner les jeunes vers les structures de droit
commun…,
 développer le travail d'articulation et de relais vers le
SAS,
 tendre vers la mixité grâce à la mise en place d'actions
auprès des filles,
 évaluer l'action séjour de rupture…»
Nombre de jeunes accompagnés **
Accompagnement éducatif INDIVIDUEL
Année
Nombre de
Jeunes connus*
Nombre de jeunes accompagnés **
Accompagnement éducatif COLLECTIF
(Elaboration et réalisation de projets collectifs (séjours,
chantiers, loisirs) – Travail avec les familles)
(Entretien individuel avec un jeune – Accompagnement dans les
démarches – Orientation – Mise en lien et accompagnement avec
les partenaires et les structures – Travail avec les familles)
2013
444
60
109
2014
446
90
110
(Rue – Présence Sociale)
Compléments d’informations sur les intitulés du tableau

Jeunes connus*. Ce sont les jeunes rencontrés plusieurs fois, avec lesquels l’éducateur a déjà échangé à plusieurs reprises. Nous connaissons leurs prénoms, leurs
âges, les quartiers où ils vivent, leurs situations et leurs groupes de pairs. Un lien commence à se tisser, mais ils n’ont pas encore fait de demandes explicites.

Jeunes accompagnés**. Ce sont les jeunes ayant fait l’objet d’un accompagnement et d’un travail sur un projet collectif ou individuel. Ils mobilisent le temps, l’énergie et
les compétences du travailleur social. Ils ont en demande et acceptent de rentrer dans un processus de remobilisation.
LE PERSONNEL
Trois postes éducatifs (3ETP), un poste de chef de service
(1ETP), un poste de secrétariat (1 ETP) et un temps partiel de
psychologue composent l’équipe de Prévention Spécialisée à
Carrières sous Poissy.
 Chef de service : Danielle Pédron
 Educateurs Spécialisés : Mina Afellah, Bénédicte Le Page
Se sont succédés sur le troisième poste et ont démissionné :
Olivier Vincennes et Théo Pointillard. Les démissions
masculines s’expliquent par le fait que les éducateurs hommes,
peu nombreux dans le social, se voient de plus en plus offrir
des postes avec certains avantages les amenant à saisir des
opportunités.
Mais
il
faut
bien
l’avouer
si
l’importance d’une équipe mixte en Prévention Spécialisée
n’est pas à démontrer, cette profession, comme bien d’autres,
tend à se féminiser de plus en plus.
Baptiste Detallante a été recruté en CDD pour palier à
l’absence d’une éducatrice en congé pathologique, puis en
congé maternité jusqu’à la fin du mois de juin 2015.
 Secrétaire de Direction : Sylvie Chaigneau
 Psychologue : Séverine Derrey. Cette dernière intervient
sur les réunions d’équipes à raison d’une fois par semaine,
pour soutenir et permettre l’analyse des situations vécues
par l’équipe.
Il ne faut pas le nier, le recrutement en Prévention Spécialisée
est de plus en plus compliqué. Outre le fait que durant le
D.E.E.S. cette pratique soit peu abordée par les enseignants,
la Prévention Spécialisée présente aussi un côté très aléatoire.
Elle se trouve, d’une part, soumise à des appels d’offres
renouvelés et émis par le Conseil général tous les 5 ans, et
d’autre part, elle est également soumise aux désidératas des
municipalités.
33

ANTENNE DE TRAPPES
La Convention a été initialement signée fin de l’année 2010
entre le Conseil Général des Yvelines, la Commune de
Trappes et l’association Médianes pour une période 5 ans.
La convention précise les objectifs opérationnels et actions à
mener.
 renforcer le travail de rue et renouveler le public jeune
rencontré…,
 développer des actions de socialisation…,
 développer et renforcer des partenariats avec les autres
structures locales…,
 accompagner les jeunes vers les structures de droit
commun…,
 développer le travail d'articulation et de relais vers les
SAS concernés (2 sur la ville de Trappes).
L’année 2014 a été une année riche en changements pour
l’équipe du service de prévention spécialisée de Trappes,
tant sur un plan identitaire que sur un plan organisationnel.
Médianes avait une forte identité et une histoire sur le
territoire ; la fusion effective au cours du mois de juillet a
changé l’histoire de ce service. La SEAAY a pris le relais,
proposant une autre manière de travailler, une autre manière
d’appartenir à une institution. Les salariés ont dû traverser ce
changement qui, comme tout changement était à
accompagner, car empreint de doutes, d’angoisses et
d’incertitudes.
Sur le plan organisationnel, si les missions étaient les
mêmes, l’organisation a connu des transformations,
Année
notamment par rapport à l’organisation des réunions et à la
place du psychologue sur les temps de réunion d’équipe. De
nouveaux outils d’évaluation de l’activité ont été mis en
place, les éducateurs ont dû apprivoiser ce nouveau mode
de travail qui actuellement est pleinement intégré.
L’arrivée d’un nouveau chef de service en mai 2014 a permis
de rendre plus visible le service de prévention spécialisée au
niveau institutionnel et de remettre en place les coopérations
partenariales (participation à la « semaine de l’effort »,
rencontre avec les principaux des collèges, participation aux
réunions de la Réussite éducative, présence au Conseil des
Droits et des Devoirs des Familles…).
Cette présence a permis dans certains cas, de faire des
allers retours sur des situations individuelles, mais aussi de
participer à la dynamique partenariale propre au territoire
d’implantation.
Le quotidien de l’équipe éducative a été ponctué par la
présence sociale, les suivis individuels, la mise en place
d’actions collectives etc. même si au cours de l’année,
certains des supports collectifs ont disparu (Yvelines
Campus). Les actions collectives ont permis de toucher des
plus jeunes et donc de renouveler le public du service.
Ce rapport rend compte de l’activité de 2014 qui, malgré les
nombreux changements a mobilisée l’équipe sur ces
missions. Les éducateurs ont participé activement à ce
rapport, en faisant remonter leurs données du terrain et en
s’impliquant dans la rédaction d’écrits venant décrire leur
action sur un plan plus qualitatif.
Nombre de Jeunes
Nombre de jeunes accompagnés **
connus*
Accompagnement éducatif COLLECTIF
Nombre de jeunes accompagnés **
Accompagnement éducatif INDIVIDUEL
(Rue – Présence
Sociale)
(Elaboration et réalisation de projets collectifs (séjours,
chantiers, loisirs) – Travail avec les familles)
(Entretien individuel avec un jeune – Accompagnement dans les
démarches – Orientation – Mise en lien et accompagnement avec les
partenaires et les structures – Travail avec les familles)
151
38
69
2014
Compléments d’informations sur les intitulés du tableau

Jeunes connus*. Ce sont les jeunes rencontrés plusieurs fois, avec lesquels l’éducateur a déjà échangé à plusieurs reprises. Nous connaissons leurs prénoms, leurs
âges, les quartiers où ils vivent, leurs situations et leurs groupes de pairs. Un lien commence à se tisser, mais ils n’ont pas encore fait de demandes explicites.

Jeunes accompagnés**. Ce sont les jeunes ayant fait l’objet d’un accompagnement et d’un travail sur un projet collectif ou individuel. Ils mobilisent le temps, l’énergie
et les compétences du travailleur social. Ils ont en demande et acceptent de rentrer dans un processus de remobilisation.
Activité
TRAVAIL DE L'EQUIPE 2014
26%
25%
74%
32%
8%
2%
33%
Réunion, organisation… Présence Sociale
Activités sur le milieu
Garçons
Filles
LE PERSONNEL
Actions Collectives
Intervention Sociale
Dix postes éducatifs dont 1 ETP gelé, un poste de cadre (1
ETP) et un temps partiel de psychologue
composent l’équipe de Prévention Spécialisée de Trappes.
 Chef de service : Catherine LAVIGNAS
 Educateurs
spécialisés :
BOUROU
Guillaume,
Scolarité formation : 16%
Hébergement : 3%
Justice : 7%
Santé : 4%
Isolement : 3%
Insertion / emploi : 34%
Famille : 9%
Administratif : 7%
Loisirs : 17%
ELARBI Yamina, MENDY Claude, MONGREVILLE
LEONE Claire, MONTARIEN Claudine, PARIS Lucky,
RAFFOUX Lilian,
 Moniteurs éducateurs : FAGGIANELLI Madeleine, EL
OUEZ RHANI Khalid
 Psychologue : MAKSIMENKO Valéri
34

ANTENNE DE SAINT CYR L’ÉCOLE
La Convention a été signée fin de l’année 2010 entre le
Conseil Général des Yvelines, les Communes de St Cyr
l’Ecole et Fontenay et l’association Médianes pour une
période de cinq ans.
La convention précise les objectifs opérationnels et actions à
mener auprès de jeunes de 10 à 25 ans.
 renforcer le travail de rue, autour d’un renouvellement du
public visé et d’un équilibre de cette activité sur les deux
villes,…
 développer des partenariats avec les autres structures
locales…,
 accompagner les jeunes vers les structures de droit
commun…,
 développer le travail d'articulation et de relais vers le
SAS.
Lors du comité de pilotage du 30 janvier 2014, il a été
rappelé de prioriser la présence sociale éducative sur les
territoires par le travail de rue. Parallèlement, nous avons
intensifié et développé notre relation avec les différents
services municipaux de chaque commune. Les chantiers
éducatifs espaces verts menés avec les services techniques
en sont les premiers exemples.
Année
2014
L’organisation entre l’association Médianes et la Sauvegarde
dans le cadre du processus de fusion absorption est
progressive. Cela va permettre dès le début de l’année
d’engager un travail pour une meilleure lisibilité de l’action de
prévention spécialisée. Pour cela, la conduite régulière du
comité technique au local de l’association vient affiner les
orientations du comité de pilotage en tenant compte des
nécessités et des besoins du territoire. Les conflits entre
jeunes des deux communes seront un levier sur lequel les
professionnels de l’antenne vont s’appuyer afin d’organiser
une première rencontre entre les services qui interviennent
sur la jeunesse. L’objectif est double : pouvoir identifier et
partager des informations lors d’évènements conjoncturels et
développer la communication entre acteurs sur les actions
menées par chacun en direction de la jeunesse. Cette
instance (réunion comité ville/jeunesse) s’est créée autour
des services Jeunesse, le CCAS de Saint-Cyr-l’Ecole et la
sécurité publique de Fontenay-le-Fleury.
Malgré l’ensemble du travail amorcé sur ces deux
communes, nous apprenons en Octobre 2014, le
désengagement de la ville de Fontenay pour 2015.
Après de longs échanges entre la ville de St CYR l’Ecole et
le Conseil Général, la prévention spécialisée seront
maintenues pour 2015.
Nombre de jeunes accompagnés **
Nombre de jeunes accompagnés **
Accompagnement éducatif INDIVIDUEL
Nombre de
Accompagnement éducatif COLLEC(Entretien individuel avec un jeune – AccomJeunes connus*
TIF
pagnement dans les démarches – Orienta(Rue – Présence (Elaboration et réalisation de projets
tion – Mise en lien et accompagnement avec
Sociale)
collectifs (séjours, chantiers, loisirs) –
les partenaires et les structures – Travail
Travail avec les familles)
avec les familles)
143
31
57
Compléments d’informations sur les intitulés du tableau

Jeunes connus*. Ce sont les jeunes rencontrés plusieurs fois, avec lesquels l’éducateur a déjà échangé à plusieurs reprises. Nous connaissons leurs prénoms, leurs
âges, les quartiers où ils vivent, leurs situations et leurs groupes de pairs. Un lien commence à se tisser, mais ils n’ont pas encore fait de demandes explicites.

Jeunes accompagnés**. Ce sont les jeunes ayant fait l’objet d’un accompagnement et d’un travail sur un projet collectif ou individuel. Ils mobilisent le temps, l’énergie
et les compétences du travailleur social. Ils ont en demande et acceptent de rentrer dans un processus de remobilisation.
2%
Présence sociale année 2014
5%
22%
51%
Structures municipales, 3%
Travail de rue, 48%
Autres interventions éducatives, 49%
20%
Présence sociale
Intervention sociale
Actions collectives
Activités sur le milieu
Partenariat
LE PERSONNEL
Trois postes éducatifs (2 ETP et 1 à 80%), un poste de chef
de service (1 ETP) et un temps partiel de psychologue
composent l’antenne de St Cyr l’Ecole.
 Chef de service : Raoul COLLOT
 Educateurs spécialisés : Basile NONOTTE, Karim
MENANI
 Educatrice en formation : Néné DIARRA
 Psychologue : Valéri MAKSIMENKO
Néné DIARRA, a pris ses fonctions le 17 mars, en
remplacement d’Emilie CADORET qui était en poste depuis
juillet 2008. Elle entrera en formation d’éducatrice spécialisée
en Septembre 2015.
35
Service Judiciaire d’Investigation Educative (S.J.I.E.)
Service de Réparation Pénale (S.R.P.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Clotilde MAUGENDRE
Directrice : Corinne VASSAUX
Chef de Service : Julie DERANCOURT
13, rue Pottier
78150 LE CHESNAY
Tél. : 01.39.23.96.40 / Fax : 01.39.54.83.24
[email protected]
ACCUEIL
L’établissement est habilité :
 dans le cadre de la protection de l’enfance pour le SJIE
 dans le cadre de l’ordonnance du 2 Février 1945 relative
à la délinquance des mineurs pour le SJIE et pour le SRP
MISSIONS PRINCIPALES
Le SJIE et le SRP exercent leurs missions sur l’ensemble du
département des Yvelines en réponse aux huit Magistrats du
Siège et au Parquet des mineurs .
Le S.J.I.E
Le Service Judiciaire d’Investigation Educative doit permettre
au Magistrat de décider sur la nécessité ou non d’une aide
éducative et/ou d’une protection judiciaire.
Le Service est chargé d’évaluer la nature des difficultés
relationnelles au sein de la famille, les conditions permettant
la mobilisation des ressources familiales et de préciser
quelles dynamiques d’aide, si nécessaire, pourraient
s’envisager à partir des institutions d’un territoire pour
favoriser et accompagner une amorce de changement dans
le fonctionnement familial.
Le Service Judiciaire d’Investigation Educative est habilité
pour une activité à 336 mineurs et 241 ordonnances.
Agrément au titre :
- La circulaire d’orientation du 31/12/2010 NOR/
JUSF1034029C, relative à la mesure judiciaire d’investigation
éducative modifiée le 14 avril 2011.
- Article 375 du CC et 1183, 1184 du NCPC traitant de
l’assistance éducative pour les mineurs en danger.
- Article 8 et article 8-1 de l’ordonnance du 2 février 1945,
modifiée relative à l’enfance délinquante et le code de la
procédure pénale.
- La loi n°2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention
de la délinquance.
- Articles L311-3 et L311-8 du code de l’action sociale et des
familles.
- Article L 312-1 IV du CASF depuis 2005 (ordonnance n°
2005-1477 du 1er décembre 2005).
Le S.R.P
Le Service de Réparation Pénale évalue la compréhension
par le mineur des effets sur la victime, sur la société civile,
sur lui et sa famille (parents et fratrie) de l’infraction commise.
Il s’agit d’accompagner le mineur aux fins de réparation
directe auprès de la victime ou indirecte et de vérifier
l’évolution possible de sa place de citoyen responsable. Cette
mesure vise au processus de prévention de la récidive.
Le SRP a comme principe d’action de mobiliser les
ressources (institutionnelles et des associations caritatives)
du territoire pour engager la mise en œuvre de la mesure de
réparation pénale.
Le service de réparation pénale habilité pour 54 mesures, a
été autorisé à un dépassement de sa capacité à 70 mesures
en 2013.
Agréments au titre :
- Loi n° 93-2 du 4 janvier 1993
- Ordonnance du 2 février 1945, modifiée par la loi du 7 mars
2007, relative à l’enfance délinquante.
BILAN GENERAL D’ACTIVITE
Sollicitations
Les deux Services ont été sollicités en 2014 pour 460
mineurs
Pour le SJIE : 367 mineurs
Pour le SRP : 93 mineurs (49 mesures du Parquet et 36
mesures des Juges des Enfants).
Ces sollicitations ont dépassé la capacité autorisée des 2
Services.
ACTIVITE REALISEE SUR 2014
L’équipe du SJIE a pris en charge 506 mineurs et le SRP 105
mineurs (en 2013, l’activité avait été de 491 mineurs au SJIE
et 75 mineurs au SRP): les deux services ont donc
rencontrés sur l’année 611 mineurs (en 2013, 566 mineurs
avaient été rencontrés) dans un cadre temps très contraint
(de15 jours à 6 mois). Comme en 2013, les capacités
d’activités des deux services sont inférieures aux besoins de
la juridiction.
36
Pour le SJIE, la sollicitation des magistrats a été homogène
sur l’ensemble des cabinets et a plus concerné des
préadolescents et adolescents et à plus de 50% des
situations familiales de parents séparés. Les problématiques
familiales dominantes concernent les situations de conflit
conjugal dans le contexte de séparation, de violences intra
familiale et de situation de maltraitances et d’inceste. Une
partie de l’équipe a pu participer à des journées d’études
(l’inceste maternelle, la relation d’aide éducative dans le
cadre de placement à domicile, les violences conjugales, la
« bonne distance » dans la relation d’aide) et une formation à
l’initiation informatique a pu être réalisée.
Pour le SRP, les sollicitations ont été plus orientées vers des
passages à l’acte concernant le vol et usage et/ou détention
de stupéfiants.
MOUVEMENT DU PERSONNEL
L’année 2014 a été marquée par le départ en retraite en
juillet et en décembre 2014 des deux secrétaires présentes
dans le service depuis 1997 pour l’une et 2001 pour la
seconde. Le recrutement en Avril 2014 d’une Educatrice a
permis de compléter l’équipe en attente de cette collègue
depuis 6 mois. La chef de service a quitté ses fonctions en
septembre 2014 ce qui a relancé en cette fin d’année deux
recrutements.
FAITS MARQUANTS DE 2014
L’évaluation externe du SRP (le SJIE n’a pas été concerné,
la circulaire fixant le cadre réglementaire et pédagogique de
la MJIE date de 2012) a permis de mobiliser l’équipe
collectivement sur une réflexion concernant les modalités de
mise en œuvre favorisant l’expression des parents et des
enfants. Si il est confirmé que le projet de service doit être
réactualisé (l’actuel projet date de plus de 5 ans),
globalement, le rapport d’EE souligne « Une organisation
adaptée aux situations particulières, qui dénote un
engagement de l’équipe, malgré un volume de ressources
humaines insuffisant. Un management judicieux, qui mobilise
de manière optimale les ressources d’une petite équipe. Des
modalités d’entrée et de contractualisation globalement
adaptées au type de mesure. Des supports mis en place,
adaptés à la réalité des mesures, favorables à l’expression
des jeunes et de leur famille …»
La dynamique du SRP a pu être soutenue en 2014 par la
remise en place de la commission justice des mineurs de
Citoyen Justice. La participation cette commission a ainsi
permis à l’équipe d’’intégrer le groupe Ile de France du SAH
et de participer à un groupe de travail concernant le projet de
refonte de l’ord 45 (avec la proposition d’une mesure
éducative modulable y intégrant justice restaurative,
évaluation, réparation pénale..).
2014 a été aussi marquée par la demande forte de l’équipe
du SJIE d’harmoniser l’intervention du binôme dans le travail
d’évaluation du fonctionnement familial. La charge de chacun
(20 familles en continu sur une période maximale de 6 mois),
les déplacements sur l’ensemble du département, dans le
cadre de mesures quelque fois courtes (3 mois) sont autant
d’éléments de vigilance à prendre en compte pour soutenir
les espaces d’élaboration professionnelle individuelle et
collective. L’engagement de l’équipe pour infléchir cette réflexion, le soutien du médecin psychiatre du service, Frédéric
Mauriac ainsi que l’intervention dans le cadre de l’analyse de
pratiques de Patrick Entras a permis de revisiter la
dynamique du travail à « 2 ». Chaque membre de l’équipe a
pu mettre en avant ses expériences et compétences afin
d’inscrire l’intervention dans un contexte de changement au
profit des parents.
Au niveau territorial : nous avons poursuivi nos rencontres de
complémentarité avec la DTPJJ à propos de l’activité et des
champs d’actualité. Trois éducateurs ont pu bénéficier de
formation au centre PJJ de Pantin sur la MJIE sur un module
de 3 fois 2 jours.
Au niveau du projet associatif : nous avons poursuivi notre
participation aux 5 groupes d’expérimentations dans le
champ de la protection de l’enfance souhaitant soutenir la
réflexion de projets transversaux. Des rencontres inter
établissements (IME le Bel AIR, foyer St Nicolas et les
Marronniers) se sont organisées pour une présentation de la
nouvelle Mesure d’investigation.
L’équipe des magistrats du Tribunal pour enfants de
Versailles a été particulièrement modifiée : deux magistrats
ne sont pas remplacés depuis septembre et décembre, un
troisième a été remplacé provisoirement et un cabinet (1/2
secteur judiciaire) a été fermé. Mr Richard a succédé à Mme
Borrel à la fonction de coordinateur du TE.
PERSPECTIVES 2015
La réactualisation du projet de service du SRP sera la
priorité de l’année et la préparation pour l’évaluation interne
concernant le SJIE également.
Les formations collectives (et inter établissement
Sauvegarde) seront favorisées pour soutenir la cohésion du
travail d’équipe, pour créer des espaces de soutien à la
dynamique et favoriser la territorialisation de nos actions.
La participation du service aux instances régionales des
Fédérations apparait être plus que nécessaire notamment au
vu de la réforme territoriale.
37
Service de Placement Familial
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Marc DIEMUNSCH
Directeur : Serge DOMENICHINI → mars 2014 / juin 2014 → Didier POUPPEVILLE
Directrice adjointe : Martine TOPIN (intérim comme directrice d’avril à juin 2014)
DIRECTION
58, avenue des Etats-Unis
78000 VERSAILLES
Tél. :01.30.83.98.74 / Fax:01.39.51.86.64
Antenne Adolescents
23, rue Henri Simon
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.30.97.09.80 / Fax : 01.30.97.09.89
[email protected]
[email protected]
Chef de service : Perrine LAIR
Antenne de Versailles
58, avenue des Etats-Unis
78000 VERSAILLES
Antenne de Mantes
24, rue Alphonse Durand
78200 MANTES-LA-JOLIE
Tél. :01.30.83.98.70 / Fax : 01.30.83.98.89
[email protected]
Chef de service : Pepita LOUIS
ACCUEIL
Le Service est agréé pour l'accueil de 192 jeunes, garçons et
filles de 0 à 21 ans, confiés en Protection Administrative ou
Judiciaire de l'Enfance.
MISSIONS
Dans le cadre de sa mission de protection et dans le respect
des droits des enfants ainsi que ceux de leurs parents,
l’établissement met en œuvre pour chaque jeune un projet
personnalisé qui vise à :
 favoriser son développement personnel, éducatif et social
 accroître son autonomie ainsi que ses capacités
d’insertion sociale et professionnelle
 maintenir, améliorer et rétablir des relations familiales
suffisamment satisfaisantes pour assurer son évolution
 préparer son retour au sein de la famille chaque fois que
cela s’avère possible
BILAN GENERAL DE L'ACTIVITE
L’activité prévisionnelle 2014 du Placement Familial a été
fixée à 57 800 journées pour un effectif de 160 jeunes
présents. L’activité réalisée, liée au nombre de jeunes
confiés et pris en charge, correspond à 58 251 journées soit
un effectif moyen sur l’année de 160 jeunes présents.
L’activité facturée est donc excédentaire de 451 journées.
L’ensemble des demandes d’admissions a représenté 334
dossiers dont 218 issus des Yvelines soit 65 %. Le nombre
des entrées sur l’année 2014 est supérieur à celui des
sorties. Le service a réalisé 56 admissions (27 en 2013, 44
en 2012, 33 en 2011) qui correspondent à 68% de jeunes
issus des Yvelines. En ce qui concerne les sorties, 44 jeunes
ont quitté le service au cours de l’année. Le nombre de
jeunes issus du département des Yvelines représente 75%
des sorties.
 Mouvement global des effectifs
En 2014, le Placement Familial a pris en charge 212 jeunes
(206 en 2013, 213 en 2012, 198 en 2011). 202 jeunes l’ont
Tél. : 01.34.77.15.39 / Fax : 01.34.77.40.27
[email protected]
Chef de service : Sylvie DUBOIS-MOREL
été dans le cadre d’un placement judiciaire à l’ASE et 10
dans le cadre d’un placement administratif : 169 sont
originaires des Yvelines, 43 d’un autre département. Les
prises en charge sur 2014 émanent à 80 % du département
des Yvelines.
 Résultat d’exploitation
Avec un décompte de 451 journées supplémentaires pour un
montant de 65 812,31 €, le résultat de l’exercice budgétaire
de l’activité est excédentaire de 31 208,35 €. Après
imputation des provisions non budgétées (congés payés
pour 23 809 €, provisions retraites pour 109 279,98 €) le
résultat comptable de l’année 2014 est déficitaire de
101 871,63 €.
DETAIL DE L’ACTIVITE DU SERVICE PAR ACCUEIL
 L’Accueil familial « 0-21 ans »
158 jeunes ont été pris en charge en 2014. Le nombre de
jeunes suivis dans le cadre de cette activité reste stable par
rapport à l’année passée (164 en 2013, 160 en 2012).
Pour cette année nous avons eu 28 entrées (20 du 78) pour
34 sorties (26 du 78). L’antenne de Mantes a procédé à 10
orientations et celle de Versailles à 24. Les demandes
d’admission sont toujours en augmentation par rapport aux
années précédentes :127 sur le secteur de Versailles (139
en 2013, 122 en 2012), 47 sur le secteur de Mantes (55 en
2013, 44 en 2012). Les demandes de prise en charge de très
jeunes enfants (jusqu’à 2 ans) sont en progression. Il s’agit
parfois de demandes en urgence. Le service s’efforce d’y
répondre dans les limites de ses capacités d’accueil.
 L’Accueil Observation Petite Enfance
En 2014, seulement un accueil a été réalisé pour un enfant
entré en 2013. La sollicitation de cette activité a été
beaucoup moins importante en 2014 (19 demandes en 2013,
dont 18 émanant du78). Sur les 9 demandes d’accueil
émises par le département des Yvelines en 2014, aucun
38
dossier n’a été retenu (erreur d’orientation, classé sans suite,
situation
familiale, disponibilité d’accueil). Cela confirme la baisse
significative des demandes faites au placement familial,
comme la tendance des juges à signer des placements
directs pour une durée d’un an renouvelable.
Ainsi, l’activité de nos antennes classiques s’oriente
d’avantage vers un travail d’évaluation des besoins de
l’enfant en termes d’accompagnement au sein d’une famille
d’accueil, qu’un diagnostic d’orientation. Pour l’essentiel, la
demande concernant les très jeunes enfants est en fait une
demande de prise en charge classique inscrite dans la durée
et formulée souvent dans l’urgence. Une réflexion s’impose à
l’évolution de ce projet AOPE, afin de répondre au mieux aux
besoins du territoire tout en gardant la caractéristique d’un
travail de proximité pour de très jeunes enfants.
 L’Accueil Familial Adolescents
Le nombre de demandes adressées au service est stable car
l’année 2014 enregistre un nombre identique à l’année
précédente (134 en 2013, 143 en 2012, 132 en 2011). 70 %
des demandes (93 dossiers) sont issues du 78.
Au cours de cette année, 53 jeunes ont été suivis dans le
cadre de cette activité. L’antenne a réalisé 28 admissions
(dont 18 du 78) pour 9 départs (3 vers d’autres structures
d’accompagnement, 2 mains levées et retour en famille, 2
fins de prise en charge et 2 accueils de courte durée).
Une nouvelle répartition de la charge de travail sur
l’ensemble du service nous a amené à pratiquer une
politique de glissement de situations d’enfants devenus
adolescents vers cette antenne, mais aussi à accueillir de
nouveaux dossiers mis en concordance avec de nouveaux
dossiers d’assistants familiaux. Cela confirme l’impossibilité
d’inscrire cette antenne dans l’urgence. Urgence que nous
avons malgré tout réussi à honorer dans une certaine
proportion en se chargeant de 2 dossiers TAGA.
 L’Accueil Observation Adolescents
La demande en accueil observation adolescents est en
diminution de 26% (17 demandes en 2014 pour 23 en 2013).
82% des demandes concernent des jeunes issus des
Yvelines. Le manque de places d’accueil au moment des
demandes rapides n’a pas permis d’y répondre
favorablement. La notion d’urgence n’étant pas toujours en
adéquation avec le rythme de recrutement des assistants
familiaux comme de leur technicité. Par conséquent, aucune
admission dans ces conditions n’a pu être réalisée sur
l’année 2014.
ELEMENTS MARQUANTS DANS LA VIE DU SERVICE
La participation de l’ensemble des salariés pour la démarche
projet engagée par l’association a inscrit de façon
significative la vie et le fonctionnement du service.
Le changement de directeur au 1er juin 2014, suite au départ
en retraite de Monsieur Serge DOMINICHINI, a permis de
réinterroger le fonctionnement du service. La mise en place
d’une démarche technique de rééquilibrage de la charge de
travail au niveau des trois antennes a permis de mieux
questionner le travailler ensemble en favorisant une montée
en charge et une réorganisation de l’activité de l’antenne
adolescents. Cette réorganisation doit favoriser une gestion
économique et financière plus pérenne pour les années à
venir. La finalisation de l’évaluation externe à partir des
groupes actions mis en place dans le cadre de
l’évaluation interne, ainsi que la constitution d’un plan
d’amélioration des pratiques professionnelles, s’est poursuivi
tout au long de l’année 2014.
La journée annuelle d’étude du Placement Familial ayant
pour thème « l’attachement au placement familial » a
remporté un vif succès auprès des assistants familiaux et
des travailleurs sociaux. Cette action s’est prolongée par la
mise en place d’une formation concernant le « travailler
ensemble » ainsi que par la continuité de celle portant sur
l’utilisation des nouvelles technologies.
4 assistants familiaux ont obtenu leur diplôme d’état, ce qui
porte à 37 le nombre des assistants familiaux diplômés. 9
assistants familiaux ont été embauchés et ont bénéficié d’un
accompagnement. 4 d’entre eux ont bénéficié d’un stage de
60 heures afin de découvrir les spécificités du placement
familial dans une approche transversale des compétences.
Fin 2014, le service compte 97 assistants familiaux.
A partir de groupes d’échanges pluridisciplinaires (réunion de
service, réunion de préparation à la journée d’étude, analyse
des pratiques, réunions techniques, groupes actions
concernant l’évaluation externe, suivi de prises en charge), le
service a favorisé une plus grande implication de ces
professionnels.
PERSPECTIVES
 Placer l’enfant et sa famille comme l’intérêt général
 Développer le travail avec les familles
 Poursuivre l’évolution de la qualité des prises en charge
pour une permanence du sentiment d’exister
 Travailler à la qualification du lieu d’accueil des enfants,
épicentre de la démarche pluridisciplinaire
 Développer le principe du travailler-ensemble
 Mise en place d’un nouvel organigramme et d’instances
techniques pluridisciplinaires
 Développer la coopération technique entre les antennes
 Poursuivre l’accompagnement des assistants familiaux
dans le cadre de leur activité quotidienne
 Poursuivre une gestion des ressources humaines
équilibrée et sereine
 Proposer, adapter des formations pour répondre aux
différents besoins des personnes accueillies
 Poursuivre une gestion économique et financière
rigoureuse
 Développer la coopération technique entre les différents
services et établissements de l’association
 Accroître et enrichir notre partenariat
 Mettre en place une nouvelle organisation spatiale pour
l’antenne accueillant les adolescents
 Mettre en place une nouvelle organisation spatiale et
technique de la direction du service
39
Foyer Saint-Nicolas
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques GUILLARD
Directeur : Claude GUITTIN
Directrice adjointe - : Anita SCHIREFF
Responsable Accueil d’Urgence / Accueil Parents-Enfants : Stéphanie PENARD
Chef de service Foyer Accueil Observation : Christophe QUINTAL
30,rue Saint-Nicolas
78200 MANTES-LA-JOLIE
Tél. : 01.30.92.51.85 / Fax : 01.34.97.53.48
[email protected]
LA PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT
Un service d’accueil d’urgence (S.A.U.) accueillant en
internat 10 garçons et filles de 3 à 12 ans pour une durée de 3
mois maximum.
Un foyer d’accueil, d’observation et d’orientation (F.A.O.)
accueillant en internat, sur deux groupes de 10 enfants
chacun, 20 enfants de 3 à 12 ans, pour une durée de 6 mois
maximum.
Un espace Accueil parents enfants (A.P.E.) ouvert en journée
du lundi au dimanche. Cet espace favorise la rencontre entre
les enfants et leur famille et permet d’évaluer la qualité du lien
parents enfants.
LA POPULATION ACCUEILLIE
Trente places sont disponibles pour accueillir des enfants de 3 à
12 ans, réparties comme suit :
 20 places en accueil observation orientation ;
 10 places en accueil d’urgence.
A titre exceptionnel, nous pouvons recevoir des enfants âgés de
12 à 14 ans dans le cadre d’accueil de plusieurs enfants d’une
même fratrie. Les enfants accueillis, garçons ou filles, le sont
lorsqu’une séparation du milieu familial ou d’accueil est
nécessaire. Les causes du placement sont généralement liées à
des carences éducatives voire affectives, à la négligence, à la
maltraitance, à un environnement psychosocial préjudiciable à
l’enfant.
partagée, un espace sécurisant et favorable à l’expression.
Les parents sont sollicités pour participer à la préparation et à
l’organisation du placement de leur enfant, quelles que soient
les modalités particulières liées à leur situation familiale. Le
service social ayant mission d’accompagner les parents doit
rester présent pendant la durée de l’accueil.
A l’issue du temps d’accueil, limité à 6 mois, l’enfant peut rentrer
dans sa famille ou être orienté vers un service de Placement
Familial ou une Maison d’Enfants à Caractère Social.
Le Service d’Accueil d’Urgence (S.A.U.) apporte une
réponse immédiate à une situation de crise nécessitant une
séparation rapide du milieu familial. Le S.A.U. propose une
évaluation de la situation familiale. A l’issue de ce temps d’accueil, limité à trois mois, les propositions d’orientation sont faites
en collaboration avec la famille et les services demandeurs.
LES AGRÉMENTS ET AUTORISATIONS
 L’établissement est autorisé à fonctionner par le Conseil
Général des Yvelines au titre des articles L.312-1 et L.313-1
à L.313-9 du Code de l’Action Sociale et des
Familles,
 L’établissement est habilité au titre des articles L.375 à
L.375-9 du Code Civil par arrêté préfectoral du 8 avril 2011
L’Accueil Parents Enfants (A.P.E.) est un espace de
rencontre parents-enfants permettant la mise en œuvre des
droits de visite des parents auprès de leurs enfants,
notamment quand ceux-ci sont limités par le juge des
enfants. La présence des professionnelles du service constitue
un outil de soutien et d’étayage pour les parents. Le service est
également accessible aux familles dont les enfants ne sont pas
accueillis dans l’établissement, sur sollicitation de nos
partenaires de protection de l’enfance des Yvelines. Il leur
permet d’exercer leur droit de visite, et a également pour
fonction de rassurer parents et enfants quant à la permanence
du lien qui les unit au-delà du placement. L’APE apporte la sécurité d’une présence professionnelle, dont la capacité d’écoute
et le fonctionnement s’adaptent à la diversité des situations. Le
service a acquis, au fil des années, une compétence reconnue
concernant l’évaluation de la qualité du lien parents enfants et
l’accompagnement de l’évolution des relations familiales.
LES MISSIONS PRINCIPALES
Le Foyer d’Accueil, d’Observation et d’Orientation
(F.A.O.) est spécialisé dans l’accueil d’enfants dont les
familles présentent des difficultés importantes pour exercer leur
mission éducative. Il offre un lieu temporaire d’accueil à l’enfant,
dans le respect des compétences et possibilités de sa famille.
Le foyer propose à l’enfant, au travers d’une vie quotidienne
LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2014
L’année 2014 est marquée par la mise en place de la
nouvelle organisation de l’équipe de direction. Claude GUITTIN
a pris la direction de l’ITEP, tout en poursuivant son implication
au sein de l’équipe de direction du foyer Saint Nicolas. Pour ce
faire, Stéphanie PÉNARD a été recrutée fin mars, au poste de
chef de service du SAU et de l’APE. Anita SCHIREFF, dégagée
40
de l’encadrement de ces deux équipes, assure à son poste de
directrice adjointe, la représentation de l’équipe de direction au
quotidien, en collaboration avec M.GUITTIN. Cette nouvelle
organisation est une opportunité de pouvoir réfléchir et mettre
en œuvre les collaborations possibles entre ces 2
établissements. En effet, l’accueil d’enfants à la marge du
médico-social est toujours une constante (28% des admissions
en 2014) et reste un questionnement important pour l’établissement dans la prise en charge quotidienne d’enfants en grande
difficulté (relationnelle, cognitive, psychologique…), au sein d’un
groupe. Il est donc nécessaire de penser différemment l’accompagnement des enfants mais aussi le soutien des équipes,
notamment par la connaissance mutuelle des secteurs protection de l’enfance et médico-social. C’est également la 1ère année
où s’applique un prix de journée unique au SAU et au FAO.
L’ACTIVITÉ EN 2014
 L’Accueil Parents Enfants
l’A.P.E. du Foyer Saint-Nicolas est, depuis un an, agréé en tant
qu’ « espace de rencontre parents-enfants ».
En 2014, 963 rencontres ont eu lieu au sein de ce service, dont
près de 75% de rencontres parents-enfants « en présence d’un
tiers ». 60% des visites réalisées correspondent aux situations
d’enfants accueillis au foyer Saint-Nicolas. Les 40% restants
concernent des situations extérieures qui, pour la plupart, sont
des visites en présence d’un tiers. Bien que l’activité de notre
service d’Accueil Parents-Enfants soit supérieure à celle de
2013, les moyens alloués ne permettent pas une grande
augmentation d’activité, d’autant qu’il y a toujours un nombre
conséquent de rencontres « en présence d’un tiers ».
Le changement de rythme scolaire en septembre 2014, avec la
scolarité du mercredi matin, n’est pas sans incidence
concernant la répartition des visites sur l’ensemble de la
semaine. La grosse concentration de l’activité concerne toujours
les journées sans scolarité. Désormais, ce nouveau rythme
scolaire alourdit d’autant les visites des mercredis après-midi et
des week-ends. Il y aura sans doute nécessité de repenser les
bases horaires, tant d’ouverture du service que des
professionnels y travaillant.
 Le Service d'Accueil d'Urgence
Notre activité a été proche du contrat à réaliser, puisque nous
terminons 2014 avec « – 39 journées » pour l’ensemble de
l’hébergement (SAU et FAO). Notre creux d’activité a été situé
sur l’été, en raison d’un nombre important d’orientations
réalisées en fin juin et juillet. Parallèlement, les demandes
d’admissions sont moins importantes voire rares en juillet et
août.54 enfants ont été admis cette année, dont plus de 50% au
SAU. Quatre de ces enfants accueillis dans l’urgence, sont
passés sur le FAO (le projet initial correspondant davantage à
une demande d’évaluation sur 6 mois). Nous avons accueillis
cette année un nombre important de très jeunes enfants. En
effet, plus d’1/3 des admissions concernait des enfants de
moins de 6 ans. Sur les 83 enfants suivis en 2014, 34% étaient
scolarisés en maternelle. La prise en charge quotidienne a
demandé une attention toute particulière pour accompagner ces
jeunes enfants, et une vigilance accrue liée à ce rajeunissement
du public accueilli.
Parallèlement, l’accueil d’enfants à la marge « du médicosocial » demeure une réalité, puisque près de 28% des
admissions ont concernés des enfants en grande
difficulté personnelle, sans pour autant bénéficier de mesure
d’aide psychologique, ou qu’un diagnostic soit affiné :
difficultés relationnelles, comportementales, cognitives,
psychomotrices… (25% des 83 situations suivies en 2014 : 50%
sur le SAU, 50% sur le FAO). La pratique quotidienne des
éducateurs s’en trouve parfois questionnée (tensions plus
fréquentes au sein d’un groupe), et confirme la nécessité
d’inventer des modes de prise en charge très variées,
permettant de conjuguer protection et soins psychologiques. La
question des orientations pour ces situations complexes
continue de préoccuper, d’autant qu’elle allonge parfois
significativement les temps de séjours, tant au SAU qu’au FAO.
SITUATION DU PERSONNEL
Comme chaque année, les mouvements de personnel sont
d’origine diverses. Une éducatrice du FAO a bénéficié d’une
mutation interne, pour un poste à l’AEMO des Mureaux. Une
autre, après un congé maternité, a trouvé un poste
correspondant mieux à sa nouvelle vie de famille. Une
éducatrice est partie travailler à l’ANEF. Une éducatrice du SAU
a déménagé dans le Nord. Un éducateur du SAU a démissionné
pour s’installer en Australie. Un poste du SAU a successivement
été occupé par trois personnes : les deux premières sont
retournées dans leur région d’origine. Au final, nous avons
recruté 5 éducatrices spécialisées et un éducateur spécialisé en
CDI (SAU et FAO réunis). Il faut également noter le recrutement
de Stéphanie PÉNARD, en qualité de chef de service du SAU et
de l’APE. Nous rencontrons depuis des mois, des soucis
grandissants en termes d’absences importantes, voire
récurrentes, pour arrêt maladie concernant les maitresses de
maisons. Nous espérons que nous pourrons trouver des
solutions pour pouvoir pallier à ce souci, tant financier
qu’organisationnel. En effet, au-delà du coût significatif
qu’engendrent les remplacements des maitresses de maison
par une société prestataire de service, la place et les fonctions
occupées par les remplaçantes n’est pas celle que devraient
incarner nos maitresses de maison titulaires. C’est une question
sur laquelle nous aurons à travailler rapidement.
ANALYSE COMPTE DE RESULTAT
Les comptes 2014 font apparaitre un équilibre global pour l’APE
et un résultat excédentaire à l’hébergement (SAU et FAO) pour
plus de 30 000 €. La politique de gestion prudente des fonds
publics mise en œuvre dans l’établissement, explique ces résultats alors que l’activité est globalement conforme aux prévisions.
PERSPECTIVE / PROJET
Un travail commun de réflexion entre le Foyer Saint Nicolas et
l’ITEP Jeanne Chevillotte va débuter début 2015. Il s’agira
d’apprendre à se connaitre et de repérer les périmètres
d’interventions de chacune des structures. A partir des constats
et de cette connaissance mutuelle, l’objectif sera de réfléchir
aux collaborations souhaitables et possibles afin d’optimiser le
contexte d’accueil évaluation au Foyer Saint Nicolas pour les
situations complexes, et d’enrichir les réflexions pour les jeunes
de l’ITEP dépendants de l’Aide Sociale à l’Enfance à partir de
notre connaissance du secteur. L’expérience de l’APE pourrait
aussi enrichir le travail d’accompagnement auprès des familles
des jeunes suivis à l’ITEP.
41
« Les Marronniers »
Maison d’Enfants à Caractère Social (M.E.C.S)
Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON
Directrice : Christine LASSUS-LALANNE
Chef de service : Marc BLANCHARD
10 bis, rue Jean Mermoz
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.30.83.91.40 / Fax : 01.30.83.91.42
[email protected]
ACCUEIL
Au titre de ses agréments et habilitations (Aide Sociale à
l'Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse) la maison
d'enfants " Les Marronniers " accueille 24 enfants (garçons et
filles) âgés de 4 à 13 ans, d'intelligence normale et
présentant des troubles du comportement et de la relation.
Une école primaire spécialisée sous contrat avec l'Education
Nationale scolarise, en annexe de l'établissement, 10/12
enfants exclus du milieu ordinaire.
MISSIONS PRINCIPALES
La maison d'enfants, est un établissement de moyens et
longs séjours, qui organise une séparation temporaire entre
la famille et l'enfant. Séparation dont la durée sera
suffisamment significative pour que l'enfant investisse
affectivement l'institution et s'y sente protégé.
Distinguons quatre missions principales :
 Mission de protection : L'établissement offre un cadre
sécurisant et contenant pour des enfants victimes de
maltraitance physique ou psychologique.
 Mission d'éducation : Un projet individualisé quant à la vie
quotidienne, la scolarité, la famille, le soutien
psychologique est ajusté à chaque enfant et évalué deux
fois par an. La maison d'enfants est un lieu
d'apprentissage de la vie en collectivité.
 Mission de scolarisation : Par un enseignement
individualisé et adapté, l'école spécialisée a pour objectif
de réconcilier l'enfant avec la scolarité, de donner du
sens à la connaissance. L'école ne scolarise pas l'enfant
durant tout le cycle mais elle se veut être un lieu de
rattrapage et d'intégration au milieu scolaire ordinaire.
 Mission de soutien à la parentalité : L'équipe rencontre
les parents pour expliquer les stratégies éducatives et
accompagner les parents dans l'exercice d'une
parentalité au quotidien.
BILAN GÉNÉRAL DE L'ACTIVITÉ
En 2014, nous avons réalisé 7837 journées, soit 113
journées en deçà de notre contrat (7950 journées) d’où un
taux d’occupation de 89.46 %.
LES BÉNÉFICIAIRES
L’ensemble des sorties a entrainé un renouvellement
important de l’effectif (41.6%). L’effectif était complet au 1er
septembre 2014. Durant l’année, 33 enfants ont séjourné aux
Marronniers dont 26 sont domiciliés dans le département
des Yvelines, soit un pourcentage de 78.79 %
 Scolarisation extérieure : 19 enfants fréquentent 5 groupes
scolaires de Versailles.
 Scolarité interne : 9 élèves jusqu’en juillet - 5 élèves au
1/09/14.
La rentrée scolaire a débuté avec une nouvelle enseignante
et un nouvel éducateur scolaire. 3 élèves ont des dossiers en
cours pour une prise en charge de soins. Un élève est en
classe à mi-temps, et un autre élève est à 75 % de temps, lié
à son état de santé.
Les équipes éducatives mises en place avec la référente de
scolarité de l’inspection académique permettent aux familles
de faire partie intégrante du projet d’orientation scolaire de
leur enfant (différencié, ainsi du placement).
LES PARTENARIATS EN 2013
L'établissement a établi des collaborations administratives : 8
juges pour enfants, 17 Responsables de l’Action Sociale de
Secteur (RASS) du département des Yvelines,
Partenariats scolaires : nous avons institué un partenariat
avec les écoles.
Partenariats thérapeutiques : nous entretenons un
partenariat tant avec le CMP de Versailles que le service
psychiatrique infanto juvénile de l’hôpital MIGNOT.
La prise en charge de la santé des enfants nécessite des
collaborations avec de nombreux rééducateurs.
Partenariats éducatifs et de loisirs : une majorité des enfants
sont inscrits, selon leurs projets, dans une activité de la ville
de Versailles, en soirée, le mercredi ou durant le week-end
pour les compétitions sportives.
LE CONSEIL DE VIE SOCIALE
Le C.V.S. s'est réuni 2 fois dans l'année. Les enfants
s’investissent dans leur rôle de délégué. Les familles
déléguées participent activement à ce CVS.
42
LES TRANSFERTS
En 2014, les 2 équipes éducatives ont organisé un séjour
pour leur groupe d’enfants. Ces temps de partage sont essentiels à la prise en charge des enfants, tant individuelle
que collective.
SITUATION DU PERSONNEL
 Personnel éducatif et social :
Une éducatrice, en formation CAFERUIS, depuis juin
2012, a terminé sa formation en février 2014, diplômée.
 Personnel Pédagogique :
Embauche d’un éducateur scolaire en CDI à compter du
25/08/14.
Embauche d’une enseignante depuis septembre 2014.
 Services Généraux :
Arrêt maladie d’un agent de service intérieur depuis le 15
mars 2012, prolongé jusqu’au 28/02/2015.
La surveillante de nuit, en arrêt maladie depuis le 13 juillet
2012, a été reconnue invalide depuis juin 2014.
 Bénévolat :
La même bénévole continue d’apporter une aide à la
scolarité. Nous avons accueilli 14 jeunes dans le cadre de
la bourse au permis de conduire pour des heures d’actions
citoyennes.
 Stagiaires :
Nous avons accueillis 15 stagiaires dans le domaine
éducatif. Nous avons accueilli 2 jeunes du foyer
La Maison sur les services généraux.
 Contrat emploi avenir :
Le contrat de d’agent d’entretien a pris fin le 8 décembre
2014.
FORMATION
Formations collectives
 Développer la bientraitance en institution : Vers les
bonnes pratiques professionnelles (Organisme EPE)
 Formation collective transversale avec le foyer SAINT
NICOLAS à l’attention de l’équipe éducative
 « L’intime et le collectif en MECS – De l’individuation à la
socialisation »…
 Matinées de réflexion Cette année a été consacrée à la
construction d’un projet personnalisé.
 Relations avec les familles : sur site avec Buc Ressources
pour mener une réflexion sur les relations avec les familles
et leur implication dans le projet personnalisé de leur
enfant.
 Manipulations des extincteurs : formation sur site pour les
salariés nouvellement embauchés.
 Alarme incendie : formation sur site de l’ensemble des
salariés par le prestataire de service.
Formations individuelles
2 salariés (services généraux) ont bénéficié de la « formation
aux premiers secours » organisée par la Sauvegarde
L’assistante de direction a suivi une formation : « Devenir un
spécialiste de la relation »
L’assistante de direction et l’agent technique ont participé à
la formation pour les tuteurs.
1 psychologue a suivi la formation intitulée : « Relaxation
chez l’enfant ».
FAITS MARQUANTS
Sur l’année 2014, 17% des enfants ont nécessité faire appel
aux urgences. Cette intervention a été suivie d’une
hospitalisation. Différents aménagements ont été pensés
pour ne pas être dans une exclusion des enfants difficiles.
ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT
Malgré un déficit de journées de 113 journées, nous
terminons l’année avec un excédent de 46817 €. Il est
essentiellement lié aux différentes régularisations de charges
avec EMMAUS.
PERSPECTIVE ET PROJET
La transversalité médico-social/Protection de l’enfance s’est
concrétisée par la mise en place d’un relais pour
accompagner le retour d’un jeune à son domicile. Quel que
soit l’issue de ce montage, le résultat de cette
expérimentation est tout à fait positif sur les échanges qui ont
pu avoir lieu entre les 2 services.
Un tiers du personnel a participé à la démarche-projet
associative, par les groupes projets et/ou les
expérimentations.
Les équipes de cadres du foyer La Maison et des
Marronniers se sont rencontrés pour échanger autour d’outils
communs comme les projets personnalisés.
Un projet personnalisé est réalisé suite à un travail collectif et
pluridisciplinaire. Il est mis en place depuis septembre.
Le DUER est finalisé suite aux commissions de travail mises
en place et le plan de prévention et d’amélioration est fixé.
Des actions ont déjà été menées.
L’évaluation externe s’est terminée en juin 2014. Une
restitution a été faite à l’ensemble des salariés par
l’évaluateur externe. Deux salariés ont participé aux
séminaires territoriaux sur la participation des usagers,
échange qu’ils ont beaucoup apprécié.
43
« Les Nouvelles Charmilles »
Hébergement éducatif diversifié - Pôle Pédagogique et d’Insertion (PPI)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directrice : Christine COLIN
Service Appartements diversifiés
16 bis, rue Léo Delibes
78500 SARTROUVILLE
Tél. : 01.39.14.05.86 / Fax : 01.39.13.31.58
[email protected]
Chef de service : Jérôme FERNANDEZ
DIRECTION :
12, rue Félicien David
78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
Tél.: 01.34.51.29.30 / Fax:01.39.21.95.75
[email protected]
Pôle Pédagogique et d’Insertion
Chef de service : Elisabeth AILHAUD
« Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque
jeune, les moyens de se réaliser »
ACCUEIL
Institution rattachée à l’association Sauvegarde des Yvelines
(SEAY), l’établissement des Nouvelles Charmilles propose
un accueil mandaté pour les adolescents, garçons et filles
âgés de 14 à 21 ans, qui se trouvent confrontés à des
dysfonctionnements familiaux, mettant en danger leur
équilibre personnel. 51 jeunes sont accueillis en
hébergement éducatif diversifié sur deux services :
 Service foyer et appartements associés (25 jeunes) :
17 en foyer collectif à Saint-Germain-en-Laye dont un
accueil réactif d’observation sur 15 jours (fille de 13-18
ans),
8 en appartement passerelle sur le secteur de Marly-leRoi (jeunes filles venant du foyer de 16-19 ans).
 Service appartements diversifiés (26 jeunes) :
26 en appartements diversifiés, répartis sur le secteur de
Sartrouville, Houilles et Poissy (filles et garçons de 17-21
ans)
AGREMENTS
L’Etablissement a une compétence Aide Sociale à l’Enfance
et Protection judiciaire de la Jeunesse au titre de :
 Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide
Sociale : Protection Judiciaire
 Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance
Educative
 Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs
L’établissement avec son service « Pôle Pédagogique et
d’Insertion » est reconnu ECOLE TECHNIQUE PRIVEE avec
INTERNAT par le Ministère de l’Education Nationale sous le
numéro 0780782 B.
MISSION PRINCIPALE
Par l’accompagnement dont bénéficie le jeune, le lien social
indispensable se recréé, lui permettant de s’insérer à la
Service Foyer/ Appartements associés
12, rue Félicien David
78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
Tél. : 01.34.51.29.30 / Fax : 01.39.21.95.75
[email protected]
Chef de service : Nathalie PETIT
société, et d’accéder à l’autonomie dont il a besoin. La
mission de l’établissement se situe dans ce processus par le
biais de moyens qui se développent en quatre axes :
 EDUCATIF, avec comme support tous les aspects de la
vie quotidienne, traités aussi bien en interne qu’en
externe, grâce à un réseau de services et de personnes
impliquées.
 SCOLARITE - EMPLOI - FORMATION en externe ou en
interne avec le PPI (Pôle Pédagogique et d’Insertion).
 FAMILIAL et SOCIAL dans le travail d’éducation partagée
et du lien avec l’environnement familial.
 SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE et SUIVI MEDICAL avec
nos partenaires.
Le DIPC (Document Individuel de Prise en Charge) du jeune
est élaboré à partir de ces quatre axes, suivi du projet
personnalisé.
L’ACTIVITE 2014
La porte d’entrée aux Nouvelles Charmilles dans le projet
d’établissement est « les dysfonctionnements familiaux ». On
constate que les familles des jeunes accueillis sont de plus
en plus démunies, dans une précarité économique, culturelle
et, par voie de conséquence, intellectuelle. Ces
problématiques les emmènent dans l’abandon ne sachant
plus tenir leur responsabilité, préoccupé par leurs besoins
vitaux.
En hébergement sur le service du collectif, les jeunes filles
sont plus jeunes à l’admission (dès 14 ans) et pour certaines,
c’est leur premier placement sans préparation avec la famille.
C’est une forme de réponse à la crise. Ces jeunes ne
supportent pas bien les contraintes du collectif ni la rupture
que cela occasionne avec leur environnement. Une
admission sur 10 aboutit, ce qui n’est pas forcément gage de
stabilité puisque ¾ des admissions ne dépassent pas 6 mois
à l’occasion de fugues pour rentrer chez elles. Ces jeunes
sont encore scolarisées mais se mettent en danger dans les
44
relations aux autres et à leur environnement. Elles n’ont pour
certaine pas intégrée leur corps dans cette transition
vulnérable de l’adolescence à cause d’une enfance abimée.
On découvre par des mises en danger d’ordre sexuelle que
des attouchements voire plus dans leur famille, n’ont pas été
dénoncés. Ces actes se remettent en scène à l’adolescence.
Les familles des jeunes accueillis ont une histoire elle-même
qui n’est pas réparée (ancien placement, toxicomanie, SDF,
errance…) une génération sacrifiée de parents qui n’ont pas
eu la chance d’être accompagnés.
Dès les premières frustrations en collectif, les jeunes fuguent
pour rentrer en famille dans le meilleur des cas. Nous
pouvons travailler à partir de la fugue pour tenir le fil de la
relation éducative. Le référent famille de l’établissement se
déplace à domicile. Avec le décompte des journées à 9 jours,
nous ne sommes pas dans le biorythme des jeunes et des
familles. Il nous faudrait plus de temps. Pendant ce temps de
retrouvailles forcées, la famille n’est pas en capacité de
prendre des décisions dans la majorité des cas. C’est dans
ce contexte que les services de l’Aide Sociale à l’Enfance
interrompent le mandat administratif sur une base de
manque de motivation de la jeune et de sa famille pour le
placement. En réalité, la famille n’est pas encore dans la
capacité à exprimer ses besoins. Dès lors que le jeune
approche la majorité, la notion de temps pour l’accès à
l’autonomie est entendue par les partenaires mandataires.
En 2014, 77 jeunes (63 filles et 14 garçons) ont été accueillis
pour 51 places d’hébergements éducatifs diversifiés. Le
mouvement des passages des jeunes se confirme sur des
temps courts pour les très jeunes mineurs. La place d’accueil
réactif d’observation quand un lit est libre au niveau du
collectif, permet une admission immédiate pour un temps
d’observation de 15 jours renouvelables. Cela a été souvent
le cas puisque le mouvement des jeunes est très rapide. La
place a été occupée par 12 jeunes filles, majoritairement
issues des Yvelines. Certains accueils immédiats ont
débouché sur des admissions au foyer dès lors que le
placement s’avère utile dans nos regards croisés avec l’ASE
qui n’avait pas pu préparer le placement (2 jeunes).
Le département des Yvelines représente 58% des
sollicitations d’admissions de l’Ile de France. Ce qui
représente une baisse signifiante comparée aux années
précédentes d’une moyenne d’environ 80%. Nous repérons
une augmentation de refus pour des orientations pas
adaptées à notre établissement : des jeunes de moins de 14
ans y compris des garçons (15 situations) des dossiers de
jeunes trop lourds pris en charge par la MDPH ou psychiatrie
(22 situations) et des mauvaises orientations pour
uniquement le week-end ou internat scolaire (11 situations).
Les dossiers des jeunes originaires du 78, traités en priorité
représentent 70% des admissions cette année.
Le nombre de demandes de jeunes en contrat « jeunes
majeurs » sont stables. Ces contrats concernent les tout
justes « jeunes majeurs », bénéficiant d’une continuité de
prise en charge sur un temps court. Notre inquiétude se
porte sur la sortie de ces jeunes majeurs du dispositif
protection de l’enfance par défaut et sans qu’une préparation
ait pu se mettre en œuvre. Les mandats en placement direct
sont toujours en nette diminution au profit des mandats
judiciaires confiant le jeune à l’aide sociale à l’enfance.
La majorité des jeunes suivis se situe dans la tranche d’âge
16/19 ans. L’admission au foyer des plus jeunes 13/15 ans
se maintient.
L’activité 2014 pour 17100 journées, se termine avec un
excédent de 108 journées. 490 journées pendant la prise en
charge des jeunes ont été déduites pour majoritairement le
retour en famille pendant les congés scolaires ou fugues de
la jeune pour aller dans sa famille (389 journées) puis 54
journées pour hospitalisation en séjour psychiatrique et 47
journées pour fugue en errance. La durée des mandats
administratifs pour les mineurs en collectif est encore courte
(4 à 6 mois). Le turn-over sur ce service a été compensé en
partie par le service des grands adolescents et jeunes
majeurs, plus stable. Pour ne pas rompre avec le jeune, nous
avons fait appel à des lieux alternatifs voire hôtel pour 147
journées principalement pour les jeunes en collectif.
COMPTE DE RESULTAT
Le résultat comptable de l’exercice 2014 présente un
excédent de 31 132.91 €, augmenté de la provision congés
payés non retenue à hauteur de 9 511.20 € et d’une reprise
sur les excédents (pour immobilisations C.N.R.) de
2 956.51 €. Il n’y a eu pas de reprise de résultat prévue au
budget prévisionnel. Le résultat à affecter est donc de
43 600.62 €.
LE PERSONNEL
Nous avons dû faire appel aux services de l’association
« St Germain Service » pour la partie ménage de
l’établissement pendant les absences de la maîtresse de
maison avant son remplacement en CDD.
Le poste comptable a partiellement été remplacé en CDD
jusqu’à la prise de poste en CDD d’une nouvelle comptable
en avril 2014.
Le poste de secrétariat du service foyer passerelle et
standard de l’établissement a encore connu deux CDD
pendant l’année. Une rupture conventionnelle avec la
personne titulaire de ce poste a été signée en fin d’année.
Ce poste devenait précaire dans la succession de CDD
depuis cinq ans. Nous avons pu recruter la candidate
secrétaire pour la création de poste mi-temps sur l’antenne
hébergement de Sartrouville. La secrétaire de direction est
alors passée à la catégorie assistante de direction. Elle
coordonne l’ensemble des secrétariats pour tous les dossiers
Ressources Humaines.
Nous avons ouvert l’accueil de stagiaires de l’université de
Nanterre pour développer des supports de médiation par le
sport. Le « contrat avenir » de l’association avec un aide
cuisinier au restaurant d’insertion du Pôle Pédagogique et
d’Insertion se terminait en juin.
45
Des salariés ont pu participer aux formations collectives
transversales à l’association comme sur le thème des
problèmes psycho-pathologiques des adolescents.
En ce sens, il est apparu évident de prévoir les commissions
de suivi et d’orientation Sauvegarde, communes aux deux
établissements inscrits sur le même territoire Val de Seine.
BILAN ET PERSPECTIVES EN LIEN
DEMARCHE DU PROJET ASSOCIATIF
Construction d’un projet pour les jeunes sortants du
dispositif Protection de l’Enfance
Le travail réalisé ces deux dernières années, dans le cadre
du groupe d’expérimentation Val de Seine, a abouti à la mise
en place d’une commission de suivi réunissant les secteurs
du Pôle Lutte contre l’Exclusion, de la protection de
l’Enfance et du médico-social. Cette commission
d’envergure départementale au niveau sauvegarde, a pour
fonction de mettre en lien, avec le soutien de la DDCS
(financement de places d’accueil), les différents
interlocuteurs (Protection de l’Enfance et lutte contre
l’Exclusion) qui accompagnent le jeune dès sa sortie du
dispositif de la Protection de l’Enfance vers les dispositifs de
Lutte contre l’Exclusion afin d’éviter toute rupture dans son
parcours d’évolution. Des professionnels de nos deux
établissements sont membres permanents de cette
commission. L’objectif à moyen terme consiste à obtenir le
financement de cet accompagnement éducatif lors de ce
passage de relais pendant les premiers mois de l’inscription
du jeune concerné dans les structures de Lutte contre
l’Exclusion.
AVEC
LA
Coopération de direction des Nouvelles Charmilles et de
Latitudes 78
Au cours de l’année 2014, notre démarche a abouti à
l’institutionnalisation de la coopération de direction élargie à
l’ensemble des cadres hiérarchiques des deux
établissements. Nous avons pu élaborer les règles de
fonctionnement de cette coopération de direction dès janvier
et mettre en place un comité de coopération mensuel.
Cette instance de travail a permis dans un premier temps de
se connaitre (projets, pratiques, organisation) et ensuite d’offrir un cadre d’échanges sur la fonction managériale. Ces
réflexions communes permettent notamment de
rechercher les complémentarités entre les deux
établissements et d’enrichir les modalités de prise en charge
de la population accueillie. L’organisation d’une réunion
annuelle avec les cadres fonctionnels des Nouvelles
Charmilles et latitudes 78 (psychologues, pédopsychiatre et
intervenant familial) a eu notamment pour objectif de
réfléchir à l’articulation Educatif/soin, de plus en plus
indispensable à l’accompagnement des parcours des
adolescents et à la prise en compte de leurs problématiques
complexes.
46
47
« Les Nouvelles Charmilles »
Service Educatif de Proximité (S.E.P)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directrice : Christine COLIN
Chef de service : Sihame ABDEDDAÏM
16, impasse de Crimée
78800 HOUILLES
Tel.: 01.39.57.71.48 / Fax : 01.39.57.91.08
[email protected]
« Les Nouvelles Charmilles, c’est donner à chaque jeune,
les moyens de se réaliser »
ACCUEIL
Le SEP (Service Educatif de Proximité) a une capacité
d’accompagnement éducatif de 40 mesures administratives
et/ou judiciaires. Les mesures concernent des garçons et des
filles de 13/21 ans des secteurs de St Germain en Laye à
Poissy, Sartrouville au Chesnay et Verneuil. Ces jeunes en
situation de crise conjoncturelle ou structurelle, présentent
des difficultés faisant apparaître des conduites dommageables à leur intégration sociale (conflit avec leurs parents,
en rupture de scolarité ou de formation, en errance, …).
AGREMENTS
L’Etablissement a une compétence conjointe Aide Sociale à
l’Enfance et Protection Judiciaire de la Jeunesse au titre de :
 Articles 40 et suivants du Code de la Famille et de l’Aide
Sociale : Protection Judiciaire
 Articles 375 et suivants du Code Civil : Assistance
Educative
 Décret du 18 février 1975 : Jeunes majeurs
MISSIONS PRINCIPALES
Le SEP (Service Educatif de Proximité) met en œuvre une
prise en charge éducative sur un mode réactif, dans un temps
court à partir d’aspects repérés de la problématique du jeune.
Cette action nécessite un accompagnement très soutenu,
inventif pour redynamiser des situations de jeunes le plus
souvent figées. Les moyens employés peuvent être
l’inscription dans une activité de jour (formation, scolarité,
stage…) et la requalification du lien familial. Un hébergement
ponctuel d’une nuit à trois au maximum, encadré par les
éducateurs du SEP, peut aider à désamorcer la crise et éviter
un placement. Ce travail d’accompagnement éducatif se fait
dans le milieu naturel du jeune sur un secteur géographique
délimité.
BILAN DE L’ACTIVITE 2014
Les jeunes orientés et accompagnés par le service viennent
des secteurs géographiques proches : Houilles, Sartrouville,
Montesson, Conflans-Sainte-Honorine.
Comme les années précédentes, on identifie des demandes
de prises en charge de plus en plus fortes couvrant les
secteurs comme Verneuil, Vernouillet, Triel, etc… Nous
notons également aussi une demande d’intervention du
service éducatif dans la ville des Mureaux et ses alentours.
Sur l’année 2014, les prises en charge reçues et
accompagnées par le service sont au nombre de 100. Une
augmentation importante par rapport à l’année 2013.
Ces adolescents reçus au service sont, pour la plupart, des
jeunes qui vont si « mal » qu’ils ne parviennent pas à accepter
l’idée de se faire aider, surtout lorsqu’ils sont en crise.
La mission du SEP s’appuie alors sur plusieurs leviers pour
atteindre l’objectif suivant : permettre au jeune et à sa famille
de sortir de la crise, apaiser les tensions et construire un
projet. La crise recouvre souvent des passages à l’acte et des
conduites à risques ; elle concerne une grande majorité des
jeunes suivis par le service, mais s’applique également à
d’autres jeunes de plus en plus apathiques et dépressifs, ce
qui représente plus de la moitié des prises en charge.
Dans ce cadre, nous faisons le constat de difficultés à
mobiliser ces jeunes autour d’un projet. Le premier travail de
l’équipe est alors de travailler en première approche avec la
famille à partir de visites régulières au domicile, ce qui
représente la grande majorité du travail des éducateurs : aller
au cœur des problèmes rencontrés par ces jeunes et aller au
cœur de leur environnement de vie.
Les problématiques dominantes sont identiques à celles
identifiées lors des années précédentes : elles relèvent
massivement de situation de crise avec une mise en danger,
d’état limite, de désocialisation
Expérimentation transversale pour un jeune en rupture
suivi par TAGA sur le département
Fin juin, un jeune nous a été orienté par le Conseil Général,
pris en charge par l’ASE dans le cadre d’une expérimentation
au SEP. On peut dire que ce jeune est arrivé « brutalement »
dans le service dans l’engagement d’expérimentation au
niveau de l’association.
Ce jeune a été logé à l’hôtel durant plusieurs mois avec un
éducateur de nuit de TAGA, sans qu’aucun projet d’insertion
ne soit construit.
Le travail demandé au SEP était de construire avec lui un
véritable parcours d’insertion et de le faire accéder à un
logement éducatif stable. Une rupture familiale et des
maltraitances avérées apparaissaient comme l’une des
origines de la grande difficulté de ce jeune à s’intégrer dans
48
une structure éducative : il a mis en échec toutes les
propositions qui lui ont été faites.
Pour arriver à l’acceptation d’une élaboration d’un projet, il a
fallu mettre en œuvre la réactivité et l’intensivité de toute
l’équipe dans les rapports que nous avions avec lui. C’est à
dire prendre le temps avec lui afin qu’il puisse reprendre
confiance en l’adulte, et surtout en ses capacités de réussite.
Etant déscolarisé, il a ensuite fallu prendre le temps de
construire avec lui un projet d’avenir incluant un appartement
éducatif pour se poser.
Ce jeune, qualifié « d’incasable », cumulant les difficultés,
livré à lui-même depuis plusieurs années, a mis en difficulté
les professionnels et les institutions dans lesquelles il est
passé.
Les différents changements d’hôtel ont été aussi
particulièrement difficiles dans la mise en œuvre de la prise
en charge. Cela a nécessité que chaque membre de l’équipe
du service prenne en charge le jeune et ce parfois au
détriment d’autres jeunes suivis par l’équipe.
Cette instabilité a aussi perturbé le jeune dans sa capacité à
se projeter.
Toutefois, malgré le parcours chaotique et des difficultés liés
aux problématiques du jeune, nous sommes parvenus à
construire un projet d’insertion sociale et professionnelle.
En effet, les différents outils mis à disposition aux Nouvelles
Charmilles et la transversalité du travail engagé entre les
différents services de l’établissement ont permis à ce jeune
d’être à la fois inscrit en septembre dans une formation
professionnelle, et d’être pris en charge par le service
appartement des Nouvelles Charmilles en semi autonomie.
L’analyse que l’on peut en faire est que le travail de
reconstruction de la confiance et de repères par rapport à
une institution lui a permis de se poser et de pouvoir enfin
construire un vrai projet d’avenir.
Les accueils de nuit pour répondre à la crise.
Comme les années précédentes les astreintes éducatives de
week-end ont été particulièrement sollicitées pour l’écoute à
la fois des parents et des jeunes suivis, afin de les rassurer
quand cela est nécessaire.
Nous pouvons ajouter aux nuits accompagnées, des
solutions d’hébergement dans la famille élargie ou dans le
réseau relationnel du jeune. Les temps de crise en soirée ont
permis, autour de repas, d’apaiser la crise et de permettre un
retour au domicile.
En effet, pour répondre à la crise du jeune, le projet proposé
par le service est de permettre, une fois le jeune apaisé, de
rencontrer la famille afin de travailler avec elle sur les causes
du déclenchement de la crise pour ensuite mieux l’analyser et
trouver ensemble des solutions.
La psychologue peut aussi aller au domicile (2 entretiens à
domicile ont pu être faits) pour rencontrer la famille et trouver
ainsi les éléments de compréhension de la crise.
Travail avec les familles
A domicile, l’intervention des éducateurs peut contribuer à
désamorcer certaines tensions, faciliter le dialogue et
permettre que soient reconnues la place et les attentes de
chacun. Il contribue en outre à consulter ou associer les
familles au projet du jeune et à donner à l’équipe une vision
claire des dynamiques familiales.
Pratiquement au minima est proposée une visite à domicile
pour chaque situation suivie. La part des visites à domicile
est toujours en augmentation au regard des situations de
familles de moins en moins mobilisables pour leur jeune. Les
appels téléphoniques en soirée ou en week-end sont en
réelle augmentation.
Cette année, en novembre 2014, a vu la création d’un groupe
de parole parents. C’est un groupe d’échanges et de
réflexions autour de situations ou de thèmes exprimés
spontanément par les parents. Dans un espace sécurisant et
confidentiel, on y aborde tout ce qui concerne la famille, la
relation parents ados, le vécu du parent.
Ce groupe d’échanges permet de construire avec l’équipe et
d’autres parents des réponses à leurs préoccupations.
Malgré un début timide nous pensons, avec le retour de
certains parents sur ce groupe de parole, l’ouvrir 2 fois par
mois.
COMPTE DE RESULTAT
Le résultat d’exploitation de l’année 2014 présente un
excédent comptable de 39 832.66 € augmenté de la provision
de congés payés non retenue (2 377.80€) et de la reprise des
résultats antérieurs prévue au budget prévisionnel
(9 301.23 €). Le résultat à affecter est de 51 511.69 €.
LE PERSONNEL
L’année 2014 a été marquée par un arrêt maladie de 7 mois
suite à un accident de travail d’un éducateur lors d’une
activité collective avec des jeunes. Le poste a été remplacé
par trois candidats successifs en CDD. Le service a accueilli
une stagiaire éducatrice spécialisé, non gratifiée pendant 3
mois et un stagiaire universitaire de médiation par le sport
gratifié sur 5 mois en début d’année. Nous avons fait appel
ponctuellement à « Ami Service » pour l’entretien extérieur du
pavillon.
BILANS ET PERSPECTIVES
L’année 2014 a été marquée par une demande accrue des
juges pour enfants d’intervenir sur la ville des Mureaux. Mais
la spécificité du SEP, qui est d’intervenir de manière intensive
et réactive dans le cadre de la crise, ne nous permet pas une
intervention efficiente, car la ville des Mureaux est trop
éloignée géographiquement.
Toutefois, nous sommes en cours de réflexion pour
expérimenter des parcours de jeunes sur ce secteur dans le
champ de la transversalité avec les autres établissements et
service de l’ASEAY afin de faire force de proposition de
réponses aux Mureaux.
Continuer à nouer individuel et collectif reste l’enjeu du travail
au service et ce dans une réactivité de proximité. Chaque
prise en charge donne lieu à un travail de réflexion et de
construction en lien avec le jeune, sa famille et les
partenaires concernés. Les modes de prise en charge sont
ajustés au fur et à mesure. Nous devons continuer ce travail
réflexif tout en gardant la spécificité du service pour toujours
être au cœur de l’action.
49
« La Maison »
Foyer Educatif Spécialisé
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK
Directrice : Christine VIGEAN - Directrice adjointe : Françoise TALON
Chef de Service internat– école interne : Jean– François GAMBIER
Résidence
12, rue E. Charton
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.24.02.52 / Fax. : 01.30.21.97.63
[email protected]
Chef de service : Patrick MALARDE
DIRECTION
1, rue Louis Massotte
78530 BUC
Tél. : 01.39.56.34.08 / Fax : 01.39.56.51.31
[email protected]
ACCUEIL
L’établissement accueille 41 adolescents et jeunes majeurs
de 14 à 21 ans, en conflit avec eux-mêmes et avec les
autres, présentant des troubles du comportement et de la
conduite, des difficultés cognitives sans déficience
intellectuelle. L’établissement est agréé Aide Sociale à
l’Enfance et Justice. L’internat à Buc accueille des garçons
de 14 à 17 ans, les structures extérieures à Versailles
accueillent filles et garçons de 17 à 21 ans. Une place
d’accueil immédiat est prévue pour un garçon de 14 à 17
ans, pour une durée de 21 jours maximum.
Une Ecole Interne d’Enseignement Général du second
degré, hors contrat, est reconnue par l’Education Nationale.
Une convention PPRE est passée avec l’Education
Nationale.
MISSION
Par une prise en charge spécialisée adaptée aux difficultés
affectives, familiales, scolaires et sociales des jeunes reçus
dans l’établissement, l’objectif du Foyer la Maison est de les
aider à combler leurs déficits, à mieux gérer leurs difficultés
d’exister, à apaiser les tensions familiales et à accéder à une
plus grande autonomie.
RAPPORT D’ACTIVITE
L’année 2014 se termine avec un déficit de 512 journées,
dont 394 journées non financées du fait d’absences
supérieures à 9 jours et du manque de candidatures à
différents moments de l’année pour différents âges de jeunes
accueillis.
67 jeunes ont été accompagnés, dont 62, soit 93 %, des
Yvelines. 30 jeunes ont quitté l’établissement dans l’année,
30 jeunes ont été admis dont 10 au titre de l’accueil
immédiat. Les jeunes sont un peu plus âgés qu’en 2013,
21% entre 13 et 15 ans et 67% de jeunes entre 16 et 19 ans
Externalisation
2, rue Royale
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.51.34.04 / Fax : 01.39.50.27.80
[email protected]
Chef de service : Patrick MALARDE
ce qui s’explique par une durée plus longue des accueils. De
ce fait si les accueils courts subsistent pour 33%, en lien
avec les accueils immédiats, 20% des séjours ont une durée
comprise entre un et trois ans.
Les placements administratifs sur décision judiciaire restent
la majorité des accueils mineurs. L’établissement a reçu 157
candidatures, soit une baisse de 20% par rapport à 2013. La
chute des candidatures touche dans une moindre mesure,
8%, les Yvelines avec 125 candidatures, soit 79% des
candidatures reçues.
DYNAMIQUE DE L’ANNEE
L’année 2014, comme l’année 2013, a été marquée par la
stabilité des jeunes accueillis. Cette stabilité est le résultat
d’une adaptation du personnel éducatif à des situations très
dégradées au niveau de l’investissement scolaire et au
niveau du comportement. Cette action dans la durée porte
ses fruits, permettant entre autre à un jeune, au bout de
plusieurs mois de refus, de réussir à s’inscrire dans la
scolarité interne, à s’ouvrir aux autres, à accepter de penser
par lui-même.
L’établissement s’est ouvert, à l’internat comme dans ses
services extérieurs, à des situations expérimentales.
L’accueil à l’internat d’un jeune hébergé par TAGA dans un
hôtel a dû s’interrompre au bout de 3 mois, du fait du danger
qu’il faisait courir aux autres jeunes. Une ouverture à une
prise en charge partagée entre le groupe qui l’accueillait et le
service d’accompagnement afin d’éviter un nouveau rejet a
été proposée, mais n’a pu aboutir du fait du refus du jeune.
Dans le service en appartement une jeune fille qui venait de
passer un an à l’hôpital de la Verrière a été admise.
Un protocole précis associant l’ASE, l’hôpital et le Foyer a
permis une prise en charge partagée tout au long de l’année,
incluant des retours d’hospitalisations lors de temps
d’incapacité à vivre en ville.
50
Par ailleurs, un pôle pédagogique incluant l’école interne,
des modules de mobilisation scolaire pour les jeunes des
services extérieurs et un dispositif transitionnel s’est mis en
place à la rentrée de septembre. Ce dispositif transitionnel a
pour objectif d'éviter un décrochage scolaire pour les jeunes
qui suivent une scolarité collège, DIMA, lycée, qui reste très
fragile. Il propose, en lien avec l’Education Nationale, des
temps de remobilisation, stages, rattrapage de retards
scolaires, afin de permettre au collège de conserver le jeune.
Ces temps peuvent être en continu, quelques semaines, ou
réguliers, organisant une répartition du temps de semaine.
Ce dispositif se met en place et devrait être pleinement
opérationnel en septembre prochain, avec la désignation de
référents pédagogiques.
Enfin la question des mineurs isolés a mobilisé les
professionnels. Une très mauvaise information, une absence
de coordination a fait craindre à un départ brutal des mineurs
accueillis vers un dispositif relevant davantage de l’insertion.
Malgré les interrogations que peuvent provoquer un tel
dispositif, entre autre sur le regroupement de jeunes qui
trouvaient un intérêt certain à une insertion de droit commun
dans les établissements relevant de la protection de
l’enfance, une certaine articulation dans un sens de parcours
est en train de se mettre en place.
L’évaluation externe, menée en 2014, confirme globalement
la pertinence des moyens déployés par l’établissement et sa
recherche permanente d’ajustement aux besoins repérés.
SITUATION DU PERSONNEL
L’année 2014 a été marquée de nouveau par plusieurs
départs. Un éducateur de groupe ainsi qu’une éducatrice
scolaire sont partis à la retraite et deux éducateurs, dont
l’éducatrice de week-end ont quitté l’établissement pour
ouvrir leur propre structure. Le départ de l’éducatrice de
week-end a entrainé une forte utilisation des familles de
parrainage sur le dernier trimestre. Plusieurs départs sont
programmés en 2015 et 2016. L’établissement poursuit le
renouvellement de son personnel anticipé depuis plusieurs
années. Ces départs déstabilisent néanmoins l’équipe. Les
embauches peuvent être longues ou difficiles, ainsi
l’embauche d’une infirmière, la dernière ayant de nouveau
démissionné.
Des échanges sur les pratiques, mis en place avec une
intervenante extérieure sont venus compléter le travail de
transmission et d’écriture réalisé. Ce groupe favorise un
dialogue et une co-construction de pratiques institutionnelles
partagées par les 3 groupes d’internat. En lien avec le plan
d’action de l’évaluation interne, il permet de favoriser la
recherche des bonnes pratiques communes.
La poursuite de la formation collective sur l’approche
systémique a été mise en place. Une formation qualifiante à
l’approche systémique a été terminée par une éducatrice, et
une formation de maîtresse de maison a été débutée par une
personne des services généraux.
ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT
Malgré le déficit important de journées, et si l’on ne prend
pas en compte la provision retraite indiquée au compte
administratif, le budget 2014 est en équilibre, du fait des
postes non pourvus.
PERSPECTIVES
L’année 2015 nécessitera la mise en place d’une nouvelle
Direction, le départ effectif de la Directrice étant prévu dans
l’année. En lien avec les orientations du projet associatif, une
réflexion est en cours pour permettre de renforcer
l’inscription sur le Territoire et la coopération entre
établissements Sauvegarde.
Au niveau des axes du plan d’action le Projet de
l’établissement a été validé par l’Association. Un quatre
pages synthétique est en cours d’écriture. Le DUER a été
finalisé. Le plan d’action a été construit en lien avec les
professionnels de l’ACMS. Il doit désormais être transmis à
l’inspecteur du travail. L’écriture des projets de service a
débuté dans pratiquement chaque groupe et doit être
finalisée au plus tard à la fin de l’année. Il restera à repérer, à
étendre et pour certains à formaliser les partenariats à
l’œuvre dans l’ensemble des services. La nouvelle évaluation
interne devra alors être programmée, à partir de 2016.
Une formation permettant aux professionnels de mieux
comprendre le contexte des évolutions à l’œuvre dans le
secteur et les préparant au changement est prévue au
dernier trimestre 2015.
Les expérimentations dans le cadre du projet associatif ont
débouché sur une journée regroupant l’ensemble des
personnels administratifs de l’Association et la décision de
poursuivre un travail en commun, évitant l’isolement et
facilitant le partage de ressources. Un processus plus
transversal concernant les admissions intra associatives est
en cours de finalisation. Enfin, un partenariat avec l’ASE et la
DDCS devrait aboutir sur un dispositif aidant à accompagner
les jeunes sortant du dispositif ASE.
CONCLUSION
Dans un contexte où la demande évolue, l’opportunité d’un
changement d’organisation au Foyer est à saisir. De
nouveaux besoins apparaissent, qu’il s’agisse de très jeunes
filles en refus de collectif, mais qui pourraient bénéficier d’un
petit pavillon en semi-autonomie, de jeunes en refus de
placement, pour lesquels une réponse en séquentiel ou en
placement à domicile pourrait être retenue, de jeunes
incapables de se plier aux contraintes d’un placement. Si
l’établissement veut rester dans cette adaptabilité et ce souci
du sens de l’action entreprise soulignés par le rapport
d’évaluation externe, ces nouveaux défis méritent d’être
relevés.
51
« La Maison »
Service d’Accompagnement
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Edouard BEKELYNCK
Directrice : Christine VIGEAN
Directrice adjointe : Françoise TALON
2, rue Royale
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.51.02.32 / Fax : 01.39.51.29.47
[email protected]
ACCUEIL
11 jeunes de 13 à 21 ans, garçons et filles, suite à
l’extension du service acceptée en 2006 par le département
des Yvelines.
Le service est habilité Aide Sociale à l’Enfance et Justice, au
titre de la protection de l’Enfance, mais également de
l’ordonnance de février 45.
MISSION
Le service d’accompagnement a comme objectif d’aider des
jeunes à partir de leur lieu d’insertion, mais aussi parfois de
leur territoire d’errance par la mise en place d’un projet
personnalisé. Les objectifs peuvent être variés et de
plusieurs ordres: logement ou emploi moins précaire, mise
en place d’une prise en charge thérapeutique, d’une scolarité
ou d’une formation, accompagnement vers une décision de
placement, réponse alternative face à un refus de placement
ou à une accumulation d’échecs de placements.
A travers ces objectifs concrets, il s’agit de permettre à ces
jeunes de retrouver ou de consolider leur confiance dans leur
capacité à évoluer, à trouver des issues, à renouer une
communication.
Le service ne fournit pas d’aide matérielle, mais assure une
prise en charge soutenue, adaptée aux besoins de chaque
situation. Lorsqu’une aide matérielle est malgré tout
nécessaire, elle est négociée avec le département, en plus
de la prise en charge.
RAPPORT D’ACTIVITE
L’année 2014 se termine avec une activité moindre que ne le
prévoit le contrat passé en termes de journées de présence,
mais conforme au contrat en ce qui concerne le nombre de
jeunes accueillis. 29 jeunes ont été suivis, ce qui est plutôt
inférieur au nombre de jeunes admis ces dernières années.
Tous les jeunes venaient des Yvelines et, cette année
encore, les jeunes filles sont les plus nombreuses : 59%. Les
durées d’accompagnement ont été plus longues, seulement
50% des jeunes ont été suivis moins de 6 mois et 50%
au-delà, le suivi pouvant aller jusqu’à 18 mois. Près de 25%
des jeunes qui ont été admis avaient entre 14 et 15 ans.
La totalité des jeunes a bénéficié de mesures
administratives, dont 7 pour des jeunes majeurs. 68 % des
mineurs ont été confiés à l’ASE par un magistrat. 20 jeunes
ont quitté le service en 2014, 16 jeunes ont été admis. Le
relevé des candidatures téléphoniques permet un suivi plus
précis cette année. 53 candidatures ont été étudiées dont 43
par téléphone. 16 de ces candidatures ont abouti. Comme en
2013, les candidatures proposées à l’ASE après lecture d’un
dossier proposé pour l’hébergement n’ont pas été
acceptée par les référents. Toutes les candidatures sauf une
venaient des Yvelines.
DYNAMIQUE DE L ‘ANNEE
Alors que les demandes d’admissions avaient été plutôt bien
réparties au cours de l’année 2013, de nombreux départs, en
particulier en début et en fin d’année, n’ont pas pu être
rapidement compensés par des admissions. A l’inverse, un
très fort afflux de demandes cet été, alors que le service était
déjà en sureffectif, a conduit à mettre 11 situations en
attente, et au final à ne pas pouvoir s’en saisir. Du fait de
cette irrégularité, le service a réalisé un nombre moindre de
journées cette année, bien qu’il ait accueilli 29 jeunes, ce qui
se situe dans la moyenne du nombre de jeunes reçus.
Le service d’accompagnement a été utilisé comme
alternative ou comme suite au placement pour 7 jeunes du
Foyer la Maison. A l’inverse, aucun jeune du service
d’accompagnement n’a intégré le foyer en 2014.
Le service a également été confronté au décès accidentel
d’une jeune lors d’un voyage avec son père.
Le service a suivi 12 jeunes à l’hôtel. Ces situations étaient
généralement lourdes. Seule la moitié de ces jeunes a su se
saisir de l’opportunité offerte. Les 6 autres sont retournés, ou
ne sont pas vraiment sortis de l’errance et de l’inactivité. A ce
sujet, le COPIL a débattu de l’intérêt de proposer le service
d’accompagnement davantage en amont, afin de pouvoir
contribuer à l’évitement d’un placement et aider les référents
dans le diagnostic et l’évaluation à poser. Le Territoire Grand
Versailles a mis en œuvre cette mesure pour 9 jeunes entre
14 et 15 ans. Ces situations posent d’autres problèmes, dont
une déscolarisation massive. Parmi 6 jeunes inscrits en
52
scolarité, seuls 2 fréquentaient leur établissement scolaire. Le
service doit de ce fait trouver de nouvelles solutions : accueils
de jour, dispositif transitionnel du Foyer, alternance. Ces
jeunes ne bénéficient pas tous d’un accueil dans leur famille,
mais peuvent être hébergés de manière temporaire à l’hôtel.
A cette déscolarisation vient alors se rajouter des problèmes
d’errance, de mise en danger. Le service s’est mobilisé pour
rencontrer ces jeunes chaque jour afin de leur donner un
cadre minimum. Les éducateurs ont également mené un
travail important auprès d’une dizaine de familles. Pour
certains, il s’est surtout agit d’une régulation des conflits intra
familiaux. Pour les autres, un travail sur une place d’autorité à
reprendre, les moyens à trouver pour que les parents
interviennent eux-mêmes dans la vie de leur enfant, s’est mis
en place.
Le service a reçu 8 jeunes relevant du soin. Pour 2 d’entre
eux, le service était une réponse par défaut de tout autre type
d’intervention, mais l’état des jeunes, sous traitement lourd,
se situait en dehors des compétences du service. Les autres
jeunes, s’ils sont à la marge, ont néanmoins pu profiter de
l’accompagnement du fait de leur demande de lien et de suivi.
dans le cas contraire serait de reproduire des tensions autour
des demandes d’argent alors que le service, dans son projet,
ne gère pas les aspects matériels pour lui permettre d’offrir un
autre type de relations.
SITUATION DU PERSONNEL
L’année 2014 s’est déroulée avec la même équipe stable de
professionnels. Le psychologue institutionnel a quitté
l’établissement en décembre 2014. Un nouveau psychologue
sera embauché début 2015.
Malgré l’accord, obtenu au BP 2014 de l’embauche d’un
nouveau professionnel venant compléter l’équipe à 0,5 ETP,
le recrutement n’a pas été possible en 2014 du fait du petit
nombre d’éducateurs qualifiés et expérimentés intéressés
pour travailler à temps partiel. Des aménagements horaires
de ce poste doivent rendre possible cette embauche en 2015.
Enfin, un changement de local est envisagé, ce qui permettra
aux 3 professionnels qui vont intervenir désormais d’avoir
assez d’espace pour pouvoir mener plusieurs activités de
front.
ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT
Le résultat 2014 est en équilibre. Le fond de solidarité a été
suffisant, cette année encore, pour répondre aux sollicitations
d’interventions du département. Il a même pu financer
quelques jours en famille de parrainage nécessaires pour un
jeune à l’hôtel. Il faut néanmoins rappeler que la gestion de
l’argent pour ces jeunes à l’hôtel, désormais régulièrement
confiée à l’accompagnement, doit rester marginale. Le risque
PERSPECTIVES
Tout au long de l’année 2014, le service a reçu des jeunes
filles de moins de 16 ans en rupture, parfois multiples, de
placement. Ces jeunes filles, en refus de collectif, ne sont pas
non plus prêtes à une vie en semi-autonomie. A 15 ans, elles
ont déjà un vécu marginal important qui leur donne une
certaine maturité, qui cohabite comme elle peut avec une
grande demande affective et un besoin d’éducatif.
L’établissement réfléchit à la mise en place d’une structure qui
pourrait tenter de répondre à ces besoins paradoxaux.
La poursuite de recherche d’un partenariat nouveau, du côté
de l’Education Nationale et des dispositifs alternatifs, sera
également à développer durant l’année 2015 afin de trouver
des réponses à une déscolarisation des adolescents encore
sous obligation scolaire.
CONCLUSION
Le COPIL du service d’accompagnement a encore cette
année mis l’accent sur les points fragiles dans la prise en
charge des jeunes relevant de la Protection de l’Enfance dans
les Yvelines : la déscolarisation des jeunes et la difficulté pour
les MECS de garder des jeunes non scolarisés, des jeunes à
l’interface de la psychiatrie et de la justice, des jeunes filles
entre collectif et semi-autonomie. C’est pour ces jeunes que le
service d’accompagnement est régulièrement sollicité. Pour
certains, son intervention doit être relayée ou articulée avec
des services qui vont développer de nouvelles réponses. La
réflexion est donc à mener en collaboration, au niveau associatif, inter associatif et inter secteurs. Le service
d’accompagnement reste engagé dans ces partages
d’expériences et y contribue pleinement.
53
EMERGENCE
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN
Directeur : Philippe de MULLENHEIM
DIRECTION
22, rue Gustave Eiffel
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.30.88.65.50 / Fax : 01.34.83.39.06
[email protected]
Foyer
44, rue des Fontaines
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.34.85.74.69 / Fax : 01.34.83.39.06
Chef de service : Mathieu DURAND
ACCUEIL
Capacité agréée de 34 adolescents et jeunes majeurs pour
une capacité installée de 32 places.
 Foyer : 12 garçons - âge à l’admission 10 - 16 ans à la
sortie ou réorientation,
 Appartements : 12 places mixtes - âge minimum 16 ans
à l’admission, 18 ans (réorientation possible).
 Studios : 8 places mixtes, grands adolescents et jeunes
majeurs - âge minimum à l’admission 17 ans 1/2 - 21 ans
à la sortie.
AGRÉMENTS
 Aide sociale à l’Enfance : article 221-1 du Code de
l’Action Sociale et des familles.
 Justice : assistance éducative (article 375 et suivants du
Code Civil), protection judiciaire en faveur des jeunes
majeurs (décret n° 75-96 du 18 février 1975), ordonnance
n°45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance
délinquante.
MISSIONS PRINCIPALES
L’établissement a pour objectif de favoriser le
réaménagement social, familial et psychique du jeune afin de
permettre son accession à l’autonomie, l’adaptation à
l’environnement et le projet d’insertion sociale, en utilisant les
activités du quotidien, la scolarité, l’apprentissage et
l’insertion professionnelle.
La prise en charge, dans le cadre du foyer, se sert du groupe
comme d’un moyen éducatif. Pour les studios, la prise en
charge est exclusivement individuelle (hébergement,
entretiens, accompagnements…). Pour les appartements, la
prise en charge se situe à la frontière de l’accompagnement
individualisé et du cadre collectif (unité de vie de 2
personnes par appartement).
Les jeunes ont une activité scolaire, préprofessionnelle ou
Service Studios
14, rue de Dourdan
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.30.88.61.40 / Fax : 01.34.83.39.06
Chef de service : Catherine SY
Service Appartements
14, rue de Dourdan
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.34.83.00.41 / Fax :01.34.83.39.06
Chef de service : Catherine SY
professionnelle à l’extérieur de l’établissement en milieu
ordinaire. Une présence adulte continue est toutefois prévue
pour accompagner ceux-ci à l’occasion des phases difficiles
empêchant tout investissement extérieur. Les contacts, les
échanges réguliers et le suivi avec les divers organismes
concernés (entreprises, lycées, sections spéciales
d’enseignement…) sont assurés par les éducateurs.
Sur le plan social et familial, des relations permanentes sont
entretenues et favorisées avec le milieu naturel.
La compréhension des éléments actuels ou historiques, dont
le séjour favorise l’activation, est recherchée. Une assistante
sociale est chargée de maintenir un contact, une aide et une
transmission d’information auprès des parents des jeunes
mineurs et des jeunes majeurs si nécessaire.
En fonction des indications, des entretiens ponctuels à la
demande soit du jeune ou à la demande des éducateurs,
sont réalisés dans le cadre de l’établissement, par le
psychiatre, afin de permettre de décoder des situations et
d’en faciliter la compréhension
ACTIVITE
En 2014, l’activité « hébergement » a réalisé 9 036 journées
pour une prévision de 9 450, soit un manque de 414
journées. Ceci est dû aux départs dits « normaux » pour les
appartements / studios et un renouvellement plus difficile à
faire. Les 56 jeunes accueillis relevaient majoritairement des
secteurs du Sud-Yvelines, Mantes-la-Jolie et 2 étaient issus
du département d’Eure-et-Loir. Enfin, le nombre de
sollicitions reste assez stable mais avec des profils qui ne
correspondent pas à ce que nous savons faire.
L’équipe est stable dans le cadre des appartements /
studios, cependant, on note une certaine instabilité au
service du foyer où le turn-over est plus significatif.
De plus, l’accueil des jeunes « agités » ou « difficiles »
54
démontre la fragilité du travail à faire avec l’environnement
car il y a trop d’exclusions de l’Education Nationale.
En ce qui concerne le personnel, Matthieu DURAND a
commencé sa formation de chef de service « CAFERUIS »,
celle-ci se terminera en 2016.
Les deux salariés du service entretien ont suivi une formation
« habilitation électrique ».
Une éducatrice du foyer a participé à quelques jours de
séminaire sur les problématiques de l’adolescence.
PERSPECTIVES
 Maintenir et amplifier le travail partenarial avec le
territoire, le Conseil Général et surtout avec l’Education
Nationale,
 Une modification du service des appartements / studios :
nous avons rendu un appartement et loué deux studios.
 Au regard des dossiers que nous adresse l’ASE, se
posera le problème de diversifier la possibilité d’accueil
d’enfants plus jeunes.
RESULTATS FINANCIERS
Pour l’internat, l’analyse du compte de résultats 2014 fait
apparaître un résultat comptable de 132 149 €.
55
EMERGENCE
Service Educatif et Pédagogique de Jour (S.E.P.J.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Xavier FROMANTIN
Directrice : Philippe de MULLENHEIM
Chef de service : Alain LAZOU
22, rue Gustave Eiffel
78120 RAMBOUILLET
Tél. : 01.30.88.74.74 / Fax : 01.30.88.74.84
[email protected]
ACCUEIL
Capacité d’accueil de 12 jeunes (garçons et filles), de 12 à
18 ans, en période de crise momentanée (dé-scolarisation ou
dé-socialisation) et qui mettent en péril leur socialisation et
leurs apprentissages.
Tous les jeunes doivent être adressés, en priorité par
l’éducation nationale, soit par un service de milieu ouvert ou
par des assistantes sociales de secteur, exceptionnellement
par un service d’hébergement etc. Ils doivent contacter les
Responsables d’Action Sociale de Secteur du territoire
concerné pour signifier une prise en charge.
ACTIVITE
En 2014, ce Service a réalisé 2 464 journées pour 2 000
journées prévues, avec 11 jeunes présents au 31/12/2014.
Cela démontre que le service correspond bien à une
demande précise des territoires de l’Aide Sociale à l’Enfance
ou de l’Education Nationale.
Le nombre de demandes est en augmentation (39
sollicitations). L’activité du service s’est réalisée au-delà du
prévisionnel grâce à la stabilité des effectifs : parmi les
jeunes sortis, 8 ont été accueillis sur une durée inférieure à 6
mois et 9 au-delà.
Prise en charge d’une durée de 12 semaines, renouvelable
une fois (temps de séjour maximum 6 mois). Le service est
ouvert 51 semaines par an.
Le travail en temps séquentiel est devenu un axe prioritaire
de travail. La re-socialisation, tant au niveau de l’Education
Nationale que professionnelle est importante.
AGRÉMENTS
 Aide sociale à l’Enfance : article L222-4-2 du Code de
l’Action Sociale et des familles.
 Justice : article 375.3 du Code Civil (assistance éducative).
En matière de personnel, l’équipe a été globalement stable.
L’éducateur technique a débuté une formation pour devenir
éducateur technique diplômé.
MISSIONS PRINCIPALES
 Renforcer les capacités, habiletés et compétences de
chaque jeune
 Permettre la socialisation et éviter les ruptures
 Permettre la réinscription dans un parcours ordinaire
d’insertion
MOYENS
Travail en ateliers par petits groupes (4 jeunes maximum) :
 Accompagnement scolaire
 Informatique
 Fer et Bois
 Sport et Culture
 Stages, Découverte du monde du travail
PERSPECTIVES
 Développer le SEPJ pour accueillir des jeunes au regard
des demandes possibles de territoires. Il y a des jeunes
de 6/7 ans qui rencontrent déjà des difficultés dans le
cadre de l’école primaire (agitation…),
 Engager une réflexion sur le profil de poste de l’assistante
sociale suite à sa démission,
 Envisager de former le personnel pour les prises en
charge des jeunes présentant des profils difficiles.
RESULTATS FINANCIERS
Pour le SEPJ, le compte de résultats de l’exercice 2014
laisse apparaître un résultat comptable de 117 817 €.
56
57
Latitudes 78
Service d’Accueil et d’Accompagnement Educatif
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-François GAUTHIER
Directrice : Sylvie BONDOUX
DIRECTION
21 bis, rue des Ecouvilliers - BP 322
78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE
Tél. : 01.34.90.92.00 / Fax : 01.39.19.59.39
[email protected]
www.latitudes78.fr
Chef de Service : Pierrick VILLAIN
Service d’Intervention Educative
5, rue Sainte Honorine
78700 CONFLANS-SAINTE-HONORINE
Tél. : 01.39.72.91.19 / Fax : 01.39.19.59.39
[email protected]
ACCUEIL
12 garçons (17 à 21 ans) et 6 filles (16 à 21 ans) en rupture
sociale et/ou familiale, originaires de la région Ile-de-France
et prioritairement du département des Yvelines vivent, seuls
ou en cohabitation, dans des conditions de réalité de vie
quotidienne autonome au moyen d'un accueil en
hébergements diversifiés.
AGRÉMENTS
 Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du Code de
l’Action Sociale et des Familles.
 Justice : article 375 du Code Civil, ordonnance du 2
février 1945 et décret de février 1975 pour les jeunes
majeurs. Aide Sociale à l’Enfance : articles 46 et 61 du
Code de l’Action Sociale Famille
MISSIONS PRINCIPALES
Permettre aux jeunes, par un accompagnement et une aide
personnalisée, de vivre des expériences positives favorisant
une insertion sociale.
Chaque jeune construit, avec l’équipe éducative, un projet
personnel, social et professionnel. Sa famille est informée de
son placement et est invitée à participer activement à
l’accompagnement éducatif.
Chaque jeune, lorsqu’il perçoit des revenus, est accompagné
dans l'apprentissage de la participation aux frais de son
placement.
Objectifs :
 Accueillir les adolescents et leur souffrance
 Contenir leurs manifestations
 Accompagner leur apprentissage d’une vie adulte en les
aidant à découvrir leurs capacités et en s’appuyant sur
leurs ressources individuelles et familiales
ACTIVITÉ GÉNÉRALE
5 346 journées ont été réalisées cette année. Le contrat
d’activité fixé par nos financeurs a donc été rempli, nous
présentons un excédent de 48 journées.
23 jeunes ont été pris en charge sur l’année. Le nombre de
sollicitations reçues en 2014 est de 42 dossiers dont 35
yvelinois. Nous avons admis 10 jeunes : 4 filles (3 mineures,
1 majeure), 6 garçons (3 mineurs, 3 majeurs). Le nombre
d’admissions représente 2/3 de l’effectif.
8 jeunes sont sortis. 6 au moment de leur 21ème anniversaire
et à l’issue de 3 ans de prise en charge en moyenne. Il est
important de remarquer que pour 2 d’entre deux, le CG du 78
a accepté de prolonger l’accompagnement éducatif après les
21 ans révolus, pour une durée de 3 mois, afin
d’accompagner la sortie. Sur ces 6 sorties, 4 sont en
autonomie complète au moment de leur départ (logement et
travail). 1 est retourné dans sa famille installée en province,
et le dernier est dans une situation précaire, hébergé par des
amis. Concernant les 2 autres sorties de l’année, 1 jeune
homme a souhaité interrompre sa prise en charge un an
avant ses 21 ans pour deux raisons : son appartenance aux
groupes des sortants et ses difficultés à poursuivre le travail
personnel engagé et vécu de façon trop confrontante pour
lui. Il est néanmoins parti avec un travail et une solution de
logement. Quant à la 2ème, cette jeune fille est devenue
maman peu avant sa 18ème année et nous n’avons pas pu
obtenir du département la possibilité de continuer à
l’accompagner malgré l’intérêt que représentait la poursuite
du travail engagé.
Ce renouvellement important de l’effectif (plus de 50 %)
inscrit une dynamique particulière de travail. Il s’agit pour
l’équipe éducative de faire le travail de séparation nécessaire
avec les sortants qui, de fait, à l’issue de 3 années de prise
en charge vont mieux, et de s’investir avec les adolescents
qui arrivent et avec qui il faut mobiliser beaucoup d’énergie
pour construire le lien et supporter les manifestations qu’ils
présentent. Nous avons été amenés cette année à faire face
de nouveau aux problématiques ayant trait à la prise de
risque au niveau de la sexualité pour les filles notamment. 2
d’entre elles ont été victimes d’agressions graves (viols) et 3
autres se sont retrouvées enceintes (1 grossesse à terme,
1 grossesse pathologique et 1 IVG).
Les problématiques des adolescents accueillis sont toujours
marquées par l’expression aigue de manifestations violentes.
Nous déplorons encore cette année de nombreux passage à
58
l’acte de dégradations volontaires de matériel et d’agression
physique sur un professionnel. Au-delà du dépôt de plainte
déjà institutionnalisé, ce dernier nous a mis au travail sur la
nécessité de mettre en place une procédure particulière de
sanction systématique face aux atteintes physiques
(éloignement géographique des lieux institutionnels
notamment et retour conditionné au travail d’élaboration sur
la violence ainsi que l’exigence d’une réparation relationnelle
vis-à-vis de l’institution dans son ensemble). Les séances de
supervision bimensuelles sont un atout précieux pour
supporter ce type d’attaques du cadre et de sa contenance.
L’accueil d’une jeune fille mineure présentant des troubles
importants de la personnalité (conduites toxicomaniaques,
errance, mise en danger, troubles des conduites
alimentaires) a beaucoup mobilisé et inquiété l’équipe
pluridisciplinaire dans son ensemble.
L’évolution du projet, avec la concrétisation de l’ouverture du
lieu de vie et d’activités de jour au foyer la Maison, constitue
une modification importante des pratiques professionnelles. Il
s’agit, en effet, d’articuler de façon juste accompagnement
individuel et construction d‘un collectif. Cette première année
d’expérience nous permet toutefois de vérifier l’intérêt d’un
tel espace qui constitue pour les adolescents accueillis un
lien institutionnel à la fois repère et ressource. Beaucoup
d’entre eux demandent d’ailleurs à être accueillis dans les
appartements ou studios les plus proches de ce nouveau
« cœur institutionnel ». Par ailleurs « l’infirmerie » s’est
avérée très précieuse dans les situations de crise.
FAITS MARQUANTS
Les changements opérés fin 2013 (transformation du poste
de Directeur adjoint en chef de service et création d’un poste
de cadre fonctionnel intervenant familial) ont permis un
travail important de restructuration de l’organisation
institutionnelle. Celle-ci voit sa traduction notamment par la
formalisation précise des processus d’intervention et de leur
évaluation (procédure d’admission revisitée, mise en place
de la coréférence éducative, meilleure cohérence des
processus d’évaluation clinique grâce à la redéfinition des
différentes instances de réunion) dans l’objectif de rendre
plus lisible la prise en charge socio-thérapeutique mise en
œuvre. La réalisation de l’évaluation externe a été un bon
accompagnement de ce travail et nous a permis d’identifier
les marges d’évolution à atteindre. Par ailleurs, l’équipe
éducative, renouvelée de 50 %, a bénéficié de cette
dynamique pour s’approprier le projet pédagogique
d’intervention et s’engager dans la construction d’un véritable
collectif de travail. En outre, les travaux partagés avec les
professionnels des Nouvelles Charmilles dans le cadre de la
coopération de Direction permettent de réunir et partager et
compléter les compétences dans l’objectif d’un meilleur
accompagnement des parcours de la population reçue.
SITUATION DU PERSONNEL
3 nouveaux professionnels ont rejoint l’équipe éducative en
remplacement d’un éducateur spécialisé promu chef de
service, d’une éducatrice spécialisée promue cadre
intervenant familial et d’une éducatrice spécialisée ayant
intégré le service AEMO de l’association. La participation de
ces nouveaux salariés à l’action de formation mise en place
en intra-associatif pour la 2ème année sur le thème « Troubles
relationnels chez les adolescents en difficulté » a contribué à
leur intégration à l’institution bien sûr mais également à la
dynamique du projet associatif à l’œuvre.
ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT
Le résultat comptable présente un excédent de 69 646,30 €
lié partiellement à une légère suractivité (+ 48 j) et aux
économies réalisées sur le groupe 2 (poste d’intervenant
familial pourvu en octobre 2014 seulement).
PERSPECTIVE/PROJET
Concernant la dynamique institutionnelle : Nous nous
attacherons à installer et consolider les effets des
changements structurels engagés. L’appropriation du projet
par les nouveaux professionnels de l’équipe n’est pas encore
pleinement atteinte et demande la vigilance de l’ensemble
des cadres hiérarchiques et fonctionnels pour y parvenir.
Coopération de Direction : Au cours de l’année 2014, notre
démarche a abouti à l’institutionnalisation de la coopération
de Direction élargie à l’ensemble des cadres hiérarchiques
des 2 établissements. Nous avons pu élaborer les règles de
fonctionnement de cette coopération de Direction dès janvier
et mettre en place un comité de coopération mensuel. Cette
instance de travail a permis dans un 1er temps de se
connaître (projet, pratiques, organisation) et ensuite d’offrir
un cadre d’échanges sur la fonction managériale. Ces
réflexions communes permettent notamment de rechercher
les complémentarités entre les 2 établissements et d’enrichir
les modalités de prise en charge de la population accueillie.
L’organisation d’une réunion annuelle avec les cadres
fonctionnels des Nouvelles Charmilles et de Latitudes 78
(psychologues, pédopsychiatre et intervenant familial) a eu
notamment pour objectif de réfléchir à l’articulation éducatif/
soin, de plus en plus indispensable à l’accompagnement des
parcours des adolescents et à la prise en compte de leurs
problématiques complexes. En ce sens, il est apparu évident
de prévoir les commissions de suivi et d’orientation
Sauvegarde communes aux deux établissements inscrits sur
le même territoire du Val de Seine.
Construction du projet pour les jeunes sortants du dispositif
protection de l’enfance : Le travail réalisé ces 2 dernières
années dans le cadre du groupe expérimentation Val de
Seine a abouti à la mise en place d’une commission de suivi
réunissant les secteurs du Pôle Lutte contre l’Exclusion, de la
Protection de l’Enfance et du Médico-Social. Cette
commission d’envergure départementale au niveau
Sauvegarde a pour fonction de mettre en lien, avec le
soutien de la DDCS (financement de places d’accueil), les
différents interlocuteurs (Protection de l’Enfance et Lutte
contre l’Exclusion) qui accompagnent le jeune dès sa sortie
du dispositif de Protection de l’Enfance vers les dispositifs de
Lutte contre l’Exclusion afin d’éviter toute rupture dans son
parcours d’évolution. Des professionnelles des 2 établissements sont membres permanents de cette commission.
L’objectif à moyen terme consiste à obtenir le financement de
cet accompagnement éducatif lors de ce passage de relais
pendant les 1ers mois de l’inscription du jeune concerné
dans les structures de Lutte contre l’Exclusion.
Le paiement se ferait du lendemain du départ (physique) du
jeune du dispositif P.E jusqu’à 3 mois maximum afin
d’inscrire le jeune durablement dans le dispositif de L.C.E
59
Service de Soins psychologiques et d’Education
Spécialisée A Domicile (S.S.E.S.A.D.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT
Directrice : Anne REBELLER
Directeur adjoint : Jérôme COIMET
Antenne du Perray-en-Yvelines
26-28, rue du Chemin Vert
78610 LE PERRAY-EN-YVELINES
Tél. : 01.34.83.02.13 / Fax. : 01.34.83.20.57
[email protected]
Chef de service : Marie-Christine MELOU
DIRECTION
28, avenue du Manet
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Tél. : 01.61.08.50.10 / Fax : 01.34.52.40.46
[email protected]
Responsable antenne: Magalie JAUBERTY
puis Monica JEBEREAN (depuis 09/2014)
ACCUEIL
Enfants et adolescents des deux sexes, âgés de 3 à 20 ans,
d’intelligence normale présentant des retards scolaires, de
compréhension, des difficultés relationnelles, avec troubles
psychologiques ou du comportement.
File active de 120 enfants.
Ces jeunes sont originaires des Yvelines dans un rayon de
30 kms autour de leur secteur d’intervention, Ville Nouvelle
de Saint Quentin, Rambouillet et le Pays Houdanais…
AGREMENTS
 Annexes XXIV
 Sécurité Sociale, Mutuelles
 Paiement sous forme de dotation annuelle
MISSIONS PRINCIPALES
 Prise en charge de type psychothérapeutique, guidance,
entretien clinique en référence au projet élaboré en
équipe autour de chaque histoire individuelle sous la
forme du contrat passé entre l’enfant, l’adolescent ou la
famille et les intervenants.
 Les entretiens se tiennent au service ou dans des locaux
situés au plus près du domicile de la famille, à raison de
2 à 3 séances par semaine (écoles, centres sociaux,
maisons de quartier…).
 Parallèlement aux entretiens individuels, les contacts à
domicile avec les parents et des activités éducatives de
groupe étayent l’élaboration du travail thérapeutique ou
éducatif de l’enfant.
 Des conventions sont signées avec les écoles et un
travail pluridisciplinaire en réseau accompagne la prise
en charge.
Antenne de Houdan
ZA de la Prévôté - 17, route de Bû
78550 HOUDAN
Tél. : 01.30.46.82.34 / Fax : 01.30.59.76.62
[email protected]
Responsable Antenne : Jérôme COIMET
BILAN GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ
L’activité annuelle du SSESAD est fixée à 10 854 actes. En
2014, nous avons facturé 10 856 actes, pour une activité
réalisée de 12 713 actes. 1 857 actes sont en effet non
facturables car réalisés en doublons. Comme ces chiffres
l’indiquent, l’activité réalisée par les professionnels des 3
équipes demeure soutenue. Notre liste d’attente est
également importante (55 demandes au 31/12/2014) et
concerne principalement l’antenne de Montigny (43
situations).
Au cours de l’année, nous avons suivis 152 enfants, dont 49
filles pour 103 garçons. 31 jeunes ont quitté le SSESAD
après des parcours positifs et/ou des projets d’orientations.
32 nouvelles situations ont été admises.
Nous intervenons toujours très majoritairement auprès des
adolescents et jeunes adultes (69% des prises en charges),
dans le cadre de suivis dont la durée est conséquente : 65%
de 4 à 5 ans et plus.
Dix ans après la loi fondatrice de février 2005 «pour l’égalité
des droits et des chances », le SSESAD est devenu la
structure d’aide privilégiée qui rend possible l’intégration
scolaire des enfants en difficultés d’adaptation et/ou en
situation de handicap. En effet, tout enfant porteur de
handicap a désormais le droit d’être inscrit en milieu ordinaire
dans l’école la plus proche de son domicile. La notion d’école
inclusive repose sur un principe éthique : celui du droit pour
tout enfant, quel qu’il soit, à fréquenter l’école de son
quartier. Elle s’oppose à l’exclusion ou à la mise à l’écart de
certaines catégories d’enfants, en fonction de leurs
caractéristiques. Chaque enfant que le SSESAD
accompagne est différent et possède une histoire unique.
Ses capacités d’apprentissage dépendent d’une adaptation
60
continue à son environnement, aux règles du jeu social, à
ses conditions de vie familiale. Le SSESAD offre à ces
enfants repérés en difficulté, les ressources et moyens
indispensables au développement de leur autonomie.
L’intervention des professionnels du SSESAD est un
accompagnement au cas par cas, porté par l’envie d’aider
chaque enfant à s’inscrire dans un lien social sécurisant
FAITS MARQUANTS
En ce qui concerne l’équipe de Montigny, le départ de la chef
de service a été un moment important et, comme tout
changement, facteur de déstabilisation. Nous avons pu
rapidement recruter un nouveau cadre hiérarchique pour
cette équipe, qui s’engage dans une nouvelle dynamique.
Pour sa part, l’équipe de Houdan a été confrontée au décès
d’une jeune enfant suivie par plusieurs professionnels,
événement douloureux qui a grandement affecté l’équipe. Un
temps spécifique de supervision a pu être proposé pour
soutenir chacun.
Au cours de cette année 2014, l’équipe du Perray-enYvelines a pu construire un nouveau projet de supervision, et
a donc engagé une démarche d’analyse des pratiques sur un
rythme mensuel. L’intervenant donne toute satisfaction et
cette organisation nouvelle vient compenser la vacance du
poste de psychiatre sur cette antenne.
LE PERSONNEL
37 professionnels travaillent au sein des 3 équipes
pluridisciplinaires du SSESAD.
Les mouvements du personnel pour cette année 2014 sont
les suivants :
 1 congé maternité suivi d’un congé parental.
 1 départ en retraite pour une psychologue : Ce poste (1
ETP) a été remplacé par un 0,50 ETP de psychologue +
un 0,50 ETP de psychomotricien.
 1 démission d’un psychologue, remplacé par un nouveau
recrutement à 1 ETP.
 1 démission d’un médecin psychiatre au 31/12/14.
 1 démission de la chef de service de l’antenne de
Montigny. Nouveau recrutement au 01/09/2014.
 Augmentation d’un poste d’orthophoniste à 0,80 ETP.
Hormis pour les postes de psychiatres et d’orthophonistes,
nous ne rencontrons aucune difficulté pour nos recrutements,
le SSESAD demeurant un établissement médico-social
attractif grâce à son organisation de travail en milieu ouvert
et ses missions spécifiques.
L’ÉVALUATION EXTERNE
La mission d’évaluation externe a été réalisée par le cabinet
COPAS (Conseil en pratiques et Analyses Sociales).
Les investigations se sont déroulées auprès des équipes du
SSESAD, des partenaires et des usagers, du 1er Avril au 12
Juin 2014.
Appréciation globale de l’évaluateur :
« Une évaluation largement positive : L’évaluation externe
souligne la qualité des prises en charges proposées par le
SSESAD. Ces dernières sont conduites par une équipe
pluridisciplinaire, qualifiée et soucieuse de bien faire, et en
questionnement permanent pour adapter et améliorer le
service rendu. Les enfants/adolescents bénéficient d’un
projet personnalisé qui combine différentes prises en
charges, régulièrement évalué et réajusté en cas de besoin.
L’appréciation des parents sur les suivis et plus globalement
sur le SSESAD est très positive. Le SSESAD bénéficie d’une
très bonne image auprès des partenaires. »
RÉSULTATS FINANCIERS
Le résultat comptable est déficitaire de 56 674€. Après
reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour
congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de
20 831€.
PERSPECTIVE/PROJET
Dans les suites de l’évaluation externe, nous travaillons les
axes d’améliorations suivants :
 Actualisation et évolution du projet de service
 Création d’un conseil à la vie sociale
 La sortie du SSESAD : Préparation, formalisation et
suites possibles
3 comités de pilotage sont planifiés pour poursuivre cette
réflexion au cours du premier semestre 2015.
Nous projetons également d’engager un travail de recherche
sur la question du devenir des enfants quelques années
après la fin de leur prise en charge par le SSESAD. Des
contacts sont en cours auprès du centre de formation BUC
Ressources à ce sujet.
Par ailleurs, dans le cadre de la nouvelle dynamique du
projet associatif, le SSESAD souhaite renforcer son
implication territoriale, en proposant des coopérations entre
établissements pour adapter nos accompagnements et
respecter une logique de parcours pour nos bénéficiaires.
Cette évolution nécessaire va impliquer pour tous les
professionnels de mieux connaitre les territoires, de se faire
connaitre, et d’être en capacité de questionner nos pratiques
actuelles.
« L’aventure de l’accompagnement, comme expérience
humaine certes difficile, mais passionnante, appelle un
ajustement continuel et donc le nécessaire maillage du souci
d’autrui avec une véritable éthique du souci de soi ».
F. Poché, Philosophe.
61
Centre-Médico-Psycho-Pédagogique (C.M.P.P.)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Stanislas HELDT
Directrice : Anne REBELLER
Directeur adjoint : Jérôme COIMET
Antenne de Montigny-le-Bretonneux
28, avenue du Manet
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
Tél. : 01.61.08.40.76 / Fax : 01.34.52.40.46
[email protected]
Médecin Directeur : Jean-Luc MILCENT
ACCUEIL
Le CMPP est destiné à prendre en charge, dans un cadre de
soin ambulatoire, des enfants et adolescents âgés de 3 à 20
ans présentant une inadaptation liée à des troubles
psychologiques ou à des troubles du comportement.
Ces jeunes sont en priorité domiciliés sur Montigny-leBretonneux. Le centre est conventionné par la sécurité
sociale. Les familles assujetties au régime général
bénéficient d’une prise en charge à 100%.
AGREMENTS
Annexe XXXII
Arrêté préfectoral du 11 janvier 2006
 Sécurité sociale, Mutuelles
Paiement au forfait journalier.
Les orientations techniques de l’équipe sont diversifiées et
ouvertes aux évolutions actualisées des pratiques. La théorie
et la pratique psychanalytique restent pour cette équipe une
référence d’actualité.
MISSIONS PRINCIPALES
La pluridisciplinarité de l’équipe permet de proposer des
modes de prise en charge spécifiques et variées, selon la
problématique présentée par l’enfant ou l’adolescent :
Consultations
 Psychothérapies
 Rééducations orthophoniques et psychomotrices
 Accompagnement social
Les professionnels du CMPP assurent également une
mission de soutien à la scolarisation qui implique un
important travail de partenariat avec les équipes de
l’Education Nationale. Avec l’accord des parents, l’assistante
sociale ou les consultants représentent le CMPP lors des
équipes éducatives proposées par les établissements
scolaires et coordonnent les actions des différents
partenaires.
Antenne de Houdan
ZAC de la Prévôté - 17, route de Bû
78550 HOUDAN
Tél. : 01.30.46.82.10 / Fax : 01.30.59.76.62
[email protected]
Médecin Directeur : Nathalie FERRANT- OTORMIN
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
Le prévisionnel annuel d’activité fixé par l’agence régionale
de santé est de 8 990 actes. En 2014, nous présentons une
activité réalisée de 8 951 actes, et une facturation de 8 706
actes. Nous constatons donc un léger déficit d’activité lié à
des mouvements de personnel sur les 2 équipes. (Congés
maladie/maternité ; vacance de poste après licenciement).
Le CMPP présente pour cette année une file active de 598
enfants, dont 407 suivis par l’équipe de Montigny et 191 par
l’équipe de Houdan. Nous avons admis 155 nouvelles
demandes de prises en charge (111 à Montigny et 44 à
Houdan), alors que 140 enfants ont bénéficié d’une fin
d’intervention (81 à Montigny et 59 à Houdan). Sur l’année
2014, le CMPP a été sollicité pour 164 nouvelles demandes
de consultation.
135 demandes sont en attente de rendez-vous, dont 41 à
Montigny et 94 à Houdan. La liste d’attente est donc
conséquente et explique nos propositions de création de
nouveaux postes, pour répondre à une demande de soins de
plus en plus croissante.
Le CMPP accueille, avec leurs familles, des enfants et des
adolescents qui souffrent de difficultés diverses :
Sur le plan affectif, comportemental ou relationnel : troubles
du sommeil, du caractère, de la conduite…
Sur le plan scolaire : troubles des apprentissages, phobies
scolaires.
Sur le plan psychomoteur et langagier : troubles du schéma
corporel, de la latéralisation, troubles de la parole et du
langage.
Bien que l’accès en CMPP soit direct, le conseil de consulter
est pratiquement toujours donné par un tiers. L’école est la
principale source de cette orientation, car c’est là que l’enfant
passe la majorité de son temps et que ses difficultés s’y
révèlent. D’autres sources ont pris de l’importance : le milieu
médical, les services sociaux, les familles elles-mêmes ou
leurs proches.
62
Notre structure répond majoritairement à des demandes de
consultations et de suivis pour des pré-adolescents (33% de
7-10 ans) et adolescents (45% de 11 à 15 ans), dont les
troubles réactionnels et les difficultés d’apprentissage
nécessitent souvent le recours à des prises en charge
pluridisciplinaires. Nous regrettons de ne pouvoir développer
des interventions précoces et préventives qui réduiraient les
risques de fixer des symptomatologies à l’origine
réactionnelles, ou l’expression de pathologies encore
réversibles
nos missions, à l’expression de souffrances ou de troubles
psychiques générés ou aggravés par des difficultés
multiples : familiales, sociales, économiques et de santé,
difficultés accrues en situation d’isolement et de précarité.
Cette détresse des enfants et de leurs familles, en lien avec
les difficultés de l’existence, présentes et passées, ne
relèvent pas seulement d’une prise en charge médicale, et
notre structure médico-sociale par son identité spécifique,
tient une place importante dans la prévention des
problématiques de souffrance psychique.
FAITS MARQUANTS
En ce qui concerne l’organisation de l’équipe de Montigny,
l’année 2014 a été marquée par une nouvelle gestion de la
liste d’attente. Les familles adressent désormais un courrier
ou un mail au médecin directeur en exposant les motifs de la
demande de consultation. Cet écrit permet de mesurer la
manière dont les parents perçoivent les difficultés de leur
enfant, ainsi que l’adéquation de la demande au regard des
missions du CMPP. Le deuxième point marquant concerne
les pathologies précoces et graves (TED, TSA, autisme ou
dysharmonies psychotiques graves). Comme l’indique le Dr
Milcent, « l’engagement du CMPP dans un accompagnement
de l’enfant et de sa famille, au-delà du travail diagnostique
que nous pouvons réaliser, dépend maintenant plus
nettement de la perception qu’ont les familles des troubles de
leur enfant, et de leur possible engagement dans la
recherche de structures adaptées. Autant nous pensons
pouvoir accompagner ces pathologies dans un processus
transitoire d’attente d’une disponibilité de place dans une
structure spécialisée, autant le refus des parents d’envisager
un traitement adapté, à moyen terme, confronte les équipes
à un sentiment d’usure et d’inefficacité qui devient à terme
pathogène ».
Ce point est également souligné par le Dr Ferrant pour
l’équipe de Houdan : « les services psychiatriques répondant
moins vite que nous, (malgré notre liste d’attente de 9 à 12
mois), nous acceptons des demandes de suivi d’enfants
psychotiques ou TED, qui, une fois les prises en charge
démarrées sont difficiles à réadresser sur les services de
secteur. Pourtant ces enfants nécessitent des prises en
charge plusieurs fois par semaine, que nous ne pouvons
proposer, faute de moyens suffisants en termes de
professionnels. Les soins à proposer pour ces enfants
s’apparentent à ceux d’un CATTP.
Le secteur de Houdan est spécifique : Pas d’hôpital de jour à
proximité, une région rurale et semi-rurale avec un déficit
d’offres culturelles et sans moyens de transports publiques.
Peu de professionnels de santé installés en libéral et donc un
secteur saturé.
Nous sommes fréquemment confrontés, dans l’exercice de
SITUATION DU PERSONNEL
32 professionnels composent les 2 équipes du CMPP. Les
mouvements de personnel réalisés au cours de
l’année 2014 sont les suivants :
 3 congés maternité suivis de congés parentaux
 recrutement de 2 psychologues à 0,50 ETP pour l’équipe
de Montigny
 1 congé sabbatique
Tous ces postes ont pu bénéficier d’un remplacement rapide,
dans le cadre d’embauches en CDI ou CDD, ce qui nous
permet de souligner le caractère attractif de notre structure et
de ses missions.
ANALYSE COMPTE DE RESULTAT
Le résultat comptable est déficitaire de 57 301 €. Après
reprise du résultat N-2 et neutralisation des dépenses pour
congés payés, le résultat budgétaire est déficitaire de
29 748€.
PERSPECTIVES ET PROJETS
Dans le cadre de l’évolution du projet associatif, le CMPP a
participé avec intérêt aux expérimentations du groupe projet
médico-social. Notre objectif est de renforcer notre inscription
territoriale sur chaque secteur, en proposant un lieu de soins,
un lieu de parole ouvert, libre d’accès, un lieu repéré par la
population comme par l’ensemble de nos partenaires.
La complexité des situations que nous prenons en charge
engendrent la nécessité d’un travail en réseau et de
partenariat, permettant une lecture transversale et une
innovation réactive.
« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin » :
le partage entre professionnels, la mise en commun de
ressources, renforce la valeur des projets et leur crédibilité.
C’est dans cet objectif de développement de projet (création
d’un CATTP par exemple) que les équipes souhaitent se
mobiliser pour répondre, avec des moyens adaptés, aux
besoins des territoires.
Autre perspective pour 2015, la recherche de locaux pour la
structure de Montigny, celle-ci devant impérativement
déménager au plus tard à l’été 2016.
63
« Le Bel Air »
Institut Médico-Educatif (I.M.E)
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jacques AUGUSSEAU
Directrice : Marie-Claire LEFER
Directrice adjointe : Véronique CADART
Chef de service pédagogique : Anne SARTORI
DIRECTION
Château du Haut du Bel Air
156, rue de Versailles
78150 LE CHESNAY
Tél. : 01.39.54.32.62 / Fax : 01.39.55.20.51
[email protected]
Service d’insertion
77 bis, rue de la Paroisse
78000 VERSAILLES
Tél. : 01.39.53.03.36 / Fax : 01.39.55.20.51
[email protected]
Chef de service : Carole GIQUEL
L’ACCUEIL
Agrément pour 77 adolescents, garçons et filles de 12 à 20
ans, présentant des déficiences intellectuelles avec un retard
scolaire massif et/ou des troubles de la personnalité et du
comportement, mais avec des potentialités permettant
d’envisager à terme une autonomie suffisante pour une
insertion sociale et/ou professionnelle en milieu ordinaire ou
protégé. Les jeunes sont originaires du département des
Yvelines et des zones limitrophes.
IME : moyenne de 60 à 70 places
Service d’Insertion : moyenne 10 à 15 places
LES AGREMENTS
Au titre d’un externat médico-éducatif et professionnel,
Ecole interne sous contrat simple avec l’Education
Nationale,
Financement Sécurité Sociale,
Admission après notification MDPH.
LES MISSIONS PRINCIPALES
Le handicap mental ne peut se réduire à un quotient
d’efficience intellectuelle. Tous les adolescents disposent
d’un potentiel qui n’a pu s’intégrer et se développer dans un
cursus scolaire ordinaire.
La mission de l’IME s’inscrit dans une dynamique d’insertion
et vise à ce que chacun, au terme d’un séjour moyen de 3 ou
4 années, trouve dans la société la place qui lui convient.
Au sein de l’établissement, en fonction des besoins
individuels, l’équipe élabore le projet personnalisé de
l’adolescent autour des axes éducatifs, pédagogiques et
thérapeutiques.
L’accent est mis sur l’utilisation des acquis scolaires dans
des situations concrètes et sur les apprentissages manuels
et techniques en ateliers préprofessionnels.
Les activités sportives, artistiques et d’expression sont
valorisées.
L’établissement est ouvert sur l’extérieur et favorise le
développement personnel et la plus grande autonomie
possible.
Les prises en charge thérapeutiques préconisées en accord
avec le médecin psychiatre permettent le suivi individuel des
jeunes en rééducation psychomotrices, orthophoniques et
thérapies individuelles.
L’ensemble de ce dispositif favorise la participation de la
famille à travers les échanges et rencontres souhaitées de
part et d’autre.
Des stages en milieu professionnel ordinaire ou protégé sont
proposés à partir de 16 ans afin de préparer, le moment
venu, l’orientation la plus pertinente.
L’établissement dispose d’un service d’insertion qui
s’adresse aux adolescents de l’IME pour lesquels une
orientation professionnelle est envisagée, avec ou sans
Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapée
(RQTH).
Les différents dispositifs de formation qualifiante ou
diplômante sont également exploités.
Des parcours vers une orientation non professionnelle sont
aussi accompagnés. L’objectif est de préparer la sortie de
l’établissement vers une embauche, une formation ou un
relais nécessaire à la poursuite du projet.
L’ACTIVITE
101 jeunes ont été pris en charge sur l’année 2014.
Dossiers
58 dossiers nous ont été adressés par les Coordinations
Handicap Locales (CHL) : 34 de l’Education Nationale : ULIS/
CLIS et Segpa/Collège (59 %), 17 d’établissements médicosociaux IME/ITEP (29 %) et 7 concernant des jeunes
déscolarisés (12 %).
Sur ces 58 dossiers, 40 n’ont pas été retenus pour des
raisons diverses : 15 refus (pathologie, troubles importants
64
du comportement, trop jeune), 17 sans suite (choix autre
établissement par la famille, distance domicile/établissement,
sans contact de la famille), 1 effectif complet., 7 seront
étudiés en 2015.
 Admissions
21 admissions ont été prononcées : 3 sur dossiers reçus en
2013 et 18 sur dossiers reçus en 2014.
 Sorties
17 sorties ont été réalisées :
BEL AIR
11 sorties
SERVICE D’INSERTION
6 sorties
 4 orientations en ESAT
 2 admissions en CAJ
 2 admissions en CAVT
 1 service de suite
 1 ré-orientation vers un
autre IME
 2 suspensions de prise en
charge
 3 fins de période
d’évaluation
 2 sorties à la demande de
la famille
 1 admission CAJ
 3 entrées en Centre de
Formation Professionnelle
pour préparer un CAP
 1 emploi direct agence
d’intérim en restauration
 1 sortie à la demande de
la famille, inscription à la
Mission Locale
 Situation actuelle des jeunes accueillis par rapport
aux déficiences qu’ils présentent :
Selon les indicateurs renseignés par le médecin psychiatre,
les 101 jeunes accueillis en 2014 présentent, pour :
 56 %, un retard mental léger ou moyen,
 40 %, une déficience du psychisme,
 3 %, des troubles de la conduite et du comportement,
 1 %, autres troubles (motricité, autre déficience).
LES RESULTATS FINANCIERS
Le résultat comptable pour l’année 2014 fait apparaître un
déficit de 101 755 € dû à un déficit de 237 journées et à la
reprise de l’excédent du Compte Administratif 2012 à hauteur
de 72 595 €.
LES PERSONNELS
 Prolongation du Contrat d’Avenir pour 2 ans jusqu’en
2016 et formation AMP à Buc Ressources.
 1 CDI éducatrice spécialisée au Service des stages et
des orientations.
 1 CDD éducateur technique en remplacement d’un
professionnel en formation qualifiante.
 1 CDD psychomotricienne mi-temps en remplacement
d’un professionnel en congé maternité.
 1 CDD psychologue temps partiel en remplacement d’un
professionnel en congé parental.
 1 congé pour longue maladie d’un professionnel.
Intérimaire en remplacement.
 Retour, après congé parental, d’un professionnel.
LE PROJET D’ETABLISSEMENT ET L’EVALUATION
EXTERNE
Cette année, nous avons pu saisir l’opportunité concomitante
de la réactualisation du Projet d’Etablissement et de
l’évaluation externe pour en faire une lecture croisée.
La réactualisation du Projet d’Etablissement 2009/2014 pour
une version 2015/2020 a donné lieu à une démarche
participative.
Les professionnels réunis en 8 groupes de travail
pluridisciplinaires ont pris acte et formalisé les évolutions tant
sur le fond que dans la forme, tout en mesurant et analysant
l’écart constaté. Différents points ont été identifiés : les
nouvelles pratiques (Projet Personnalisé), nouvelles
« prestations » (GAM - Groupe d’Accueil Médiatisé),
actualisation des items scolaires, évolution du Service
d’Insertion, forme plus accessible du document. : « Le rendu
global est bien apprécié. Riche en implication et en
échanges ».
Les familles ont été associées à ce travail de réflexion, qui a
pu se concrétiser par l’organisation d’une « porte ouverte » :
« On a visité les locaux, très beaux, très bon accueil du
personnel (…). Franchement pour nous c’était un
soulagement, l’intégration a bien été faite ».
Les adolescents ont été sollicités pour faire part de leur vécu
et de leurs attentes dans l’institution : « L’amélioration de la
circulation à la sortie du Bel Air, le passage piéton, etc. ça
c’est pas fait, la mairie n’a pas fait ».
D’autre part, l’évaluation externe a mis en valeur la qualité du
Bel Air en matière de recueil et d’analyse des besoins
individuels.
Les prestations proposées
Le travail transversal et pluridisciplinaire s’articule dans les
différentes prises en charge, autour d’une finalité commune ;
l’autonomie et l’insertion sociale et professionnelle adaptée à
chaque futur jeune adulte.
La fonction thérapeutique est claire et coordonnée à
l’ensemble du projet du jeune. « On a des rendez-vous avec
le psychiatre, il est disponible… On a mis 1 an à comprendre
notre enfant et lui en 10 minutes il a tout compris. L’équipe
est sympathique et compétente, la prise en compte de la
spécificité de notre enfant est réelle, les demandes de
dispenses sont accordées... ».
L’organisation pédagogique favorise des conditions
d’apprentissage de qualité (unités d’enseignement, ateliers
techniques, sport, activités artistiques) : « Au niveau des
cours et de leur organisation, c’est idéal ; des enseignants
compétents, soucieux de s’adapter, à l’écoute, etc…) ».
L’accompagnement éducatif dont les objectifs généraux se
confondent avec la finalité même du parcours du jeune : « Le
plus de l’IME, c’est qu’on sait que tout est analysé et on ne
place pas les enfants pour passer le temps. Là, on a un
travail, un projet, des ateliers pour découvrir des nouvelles
choses. Rien n’est fait au hasard, tout est fait dans l’intérêt
de notre enfant, pour qu’il avance… et acquière une certaine
autonomie ».
65
La personnalisation de l’accompagnement
Les outils de la Loi 2002-2 ont été mis en œuvre avec des
supports pertinents dans leur contenu et leur forme.
De l’avis des parents : « L’accueil et les premiers contacts
ont été très positifs, on a eu des réponses à nos questions et
à nos attentes qu’on découvrait un peu, on y allait à tâtons ».
Les modalités d’élaboration du Projet d’Etablissement
permettent une prise en compte de la parole des jeunes et
de leur famille : « On a eu des entretiens avec des
personnes de qualité pour élaborer le projet (…). Pour nous
parents, ça reste difficile, les notions sont parfois abstraites,
on arrive dans un monde différent et nouveau même si on
est mis en confiance très vite ».
La participation et l’association des familles à la prise en
charge est une priorité des professionnels et une réalité
chronophage (315 rendez-vous par an). Cette association
est reconnue par les parents : « Toute l’équipe est présente
en nous expliquant les différentes orientations possibles. On
n’a jamais été dans le doute, dans le questionnement. On a
toujours été concertés quand des choses ont été mises en
place ». Elle favorise aussi leur expression au cours des
Conseils de la Vie Sociale : « Le terrain de foot n’était pas
droit, il a été refait ».
Lors de la fin de prise en charge, il existe des modalités
d’analyse pour étayer les propositions d’orientation et une
grande préoccupation du Bel Air dans la relation aux familles
à ce moment clé.
« On a eu des entretiens avec des personnes de qualité pour
élaborer le projet (…) pour nous parents, ça reste difficile, les
notions sont parfois abstraites ».
« J’ai beaucoup d’informations par courrier, c’est très bien
organisé. Il y a beaucoup de communication et je suis
globalement satisfaite. Je sais que si j’ai des questions, je
sais que je peux aussi aller vers le Bel Air, vers les
éducateurs qui sont là et disponibles parce qu’on ne peut
pas seulement écouter notre ado, on ne peut pas seulement
lui faire confiance ».
L’établissement et son environnement
Les activités hors les murs du Bel Air sont nombreuses et
permettent aux jeunes « d’être dans la vie du droit
commun ».
La stratégie partenariale est toujours actualisée et formalisée
dans le but de consolider et rendre pérenne la qualité du
partenariat sur le terrain (Maison Départementale des
Personnes Handicapées, Education Nationale, entreprises).
« Une capacité à comprendre le pourquoi et d’organiser la
compensation. Dans nos équipes pluridisciplinaires, ce n’est
pas descendant, si un avis contradictoire est énoncé, il y a
débat, c’est ce qu’on attend de ces équipes. L’importance est
que chacun propose son angle de vue. Sur ce point l’IME a
bien compris, se positionne correctement et participe à la
création d’une culture commune ».
En conclusion
L’évaluation externe souligne la qualité des prises en charge
proposées par l’IME. Ces dernières sont conduites par une
équipe pluridisciplinaire, qui travaille collégialement et dans
de bonnes conditions. Qualifiée et soucieuse de bien faire,
l’équipe et l’organisation du travail favorisent un
questionnement permanent (formations communes,
« chantiers » de travail, etc…) pour adapter et améliorer le
service rendu.
Les jeunes bénéficient tous d’un projet personnalisé qui
combine différentes prises en charge, régulièrement évalué
et réajusté en cas de besoin ; l’articulation et les liens avec le
service des stages et d’insertion permettent d’anticiper les
ruptures et de travailler l’insertion sociale et professionnelle
et plus globalement l’entrée dans le « monde adulte » et ce
en y associant les familles.
L’appréciation des parents et des jeunes sur les prises en
charge et plus globalement sur l’IME est très positive (qualité
des intervenants, sens de l’écoute, association au projet,
effets constatés, disponibilités, etc…).
L’IME bénéficie d’une très bonne image auprès des
partenaires (expertise, rigueur, disponibilité, pertinence des
prises en charge, évolution de l’offre, fiabilité et réactivité du
secrétariat, etc…).
« C’est aussi le projet évolutif de l’IME que je trouve vraiment
intéressant. Le fait de s’adapter ou la volonté de s’adapter à
des nouvelles problématiques : réputation d’un IME de bon
niveau. Le Bel Air qui a un public avec des jeunes en grande
fragilité psychique met en place des actions nouvelles ».
PERSPECTIVES
L’IME s’inscrit dans son projet en cohérence avec l’objectif
associatif.
A l’heure où la « désinstitutionnalisation » est de mise, il est
nécessaire d’insister sur la réalité de la mission de l’IME qui
s’inscrit dans une dynamique d’insertion afin que chaque
usager trouve dans la société la place qui lui convient.
Dans la globalité de son accompagnement, l’IME prend en
compte tous les aspects de la problématique des
adolescents et met en valeur leurs potentialités.
Le projet met en évidence la dynamique de l’établissement et
sa détermination à être une institution « vivante » inscrite
dans le tissu social.
Les orientations stratégiques de l’IME font l’objet de création
ou d’adaptation des pratiques.
Les objectifs principaux à plus ou moins long terme sont :
 Optimiser la qualité de l’accompagnement des usagers.
 Inscrire l’établissement dans son environnement et
formaliser les partenariats.
 Promouvoir le travail avec les familles.
 Permettre une constante élaboration et formation des
équipes.
 Développer des projets dynamiques :
 Se donner les moyens d’accueillir des publics
différents et d’adapter les pratiques de l’IME,
 Enrichir l’offre du Service d’Insertion pour une
extension et un service de suite.
66
67
I.T.E.P. « Jeanne Chevillotte »
Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique
Président de la Commission de suivi et d’orientation : Jean-Paul LAHARIE
Directeur : Claude GUITTIN
Directeur adjoint : Francis HANNION
Direction et Unité enfants
4, rue de Poissy
78130 LES MUREAUX
Tél. : 01.34.92.45.90 / Fax. : 01.34.92.45.94
[email protected]
Unité adolescents
9, places des Pénitents
78250 MEULAN
Tél. : 01.34.92.61.90 / Fax : 01.30.99.56.30
[email protected]
L’ACCUEIL
Pour des enfants (de 3 à 12 ans) et des adolescents (de 12 à 18
ans), garçons ou filles, d'intelligence normale, présentant des
difficultés psychologiques dont l'expression, notamment l'intensité
des troubles du comportement, perturbe gravement la
socialisation et l'accès aux apprentissages. L’orientation dans
l’établissement se fait par notification de la Commission des
Droits et de l’Autonomie (C.D.A.) de la M.D.P.H.
Unité enfants
 30 enfants accompagnés au Service d'Education Spéciale et
de Soins à Domicile (SESSAD) - 210 jours d’ouverture
 9 enfants accueillis en journée au semi-internat avec une
classe spécialisée installée dans un groupe scolaire primaire,
l'école Pierre Brossolette aux Mureaux – 190 jours
d’ouverture
 15 places en Centre d'Accueil Familial Spécialisé (CAFS) –
210 jours d’ouverture
Unité adolescents
 20 adolescents accompagnés en externat, avec possibilité
d’accueil en internat séquentiel pour 8 d’entre eux. – 210
jours d’ouverture
LES AGREMENTS
LES MISSIONS PRINCIPALES
Le projet thérapeutique de l'établissement est fondé sur le
triptyque: éducation, pédagogie et soin. Pour chaque enfant ou
adolescent, en référence à son projet individualisé, dans une
dialectique permanente entre les approches individuelles et
Internat unité adolescents
7 rue de Poissy
78130 LES MUREAUX
collectives, se crée un cadre dans lequel il peut puiser de quoi se
construire. La famille est systématiquement associée au projet
individuel de prise en charge de son enfant / adolescent selon les
modalités propres à chacune des modalités d’accueil ou
d’accompagnement de l'établissement.
L’unité enfants de l’ITEP Jeanne Chevillotte est un dispositif
institutionnel proposant une prise charge selon trois modalités
d’accueil et d’accompagnement souples, modulables pouvant
évoluer dans le temps et travaillant dans une proximité
importante avec les différents services ou partenaires sociaux et
médico-sociaux en fonction des difficultés de l’enfant ou de
l’adolescent et des particularités de chaque situation familiale:
 une prise en charge de journée au Semi-Internat de neuf
places agréées pour des garçons et des filles de 6 à 12 ans,
avec une classe spécialisée installée dans un groupe scolaire
de la commune des Mureaux. Les enfants sont pris en charge
quotidiennement par deux éducateurs spécialisés et un
enseignant spécialisé. Ils bénéficient d’une prise en charge de
soins (psychothérapie, orthophonie et psychomotricité).
 une prise en charge en Centre d’Accueil Familial Spécialisé
(C.A.F.S.) de quinze places, agréé pour des enfants de 3 à 12
ans. Les enfants sont accueillis chez des assistants familiaux
en semaine afin de leur permettre de retrouver un statut
d’enfant dans leur famille en fin de semaine car nous partons
du principe que les allers retours fréquents de l’enfant entre
sa famille et les parents d’accueil constituent en soi un outil
thérapeutique, dans l’alternance entre les mouvements
d’appartenance (maintien du lien parents-enfant) et
d’autonomie (distanciation, construction d’autres repères
éducatifs et affectifs). Les enfants sont scolarisés dans des
dispositifs « ordinaires » ou spécialisés et bénéficient d’une
prise en charge éducative et de soins (entretiens
psychologiques ou psychothérapie, orthophonie et
psychomotricité). Le dispositif a un caractère volontairement
non judiciaire et suppose comme prérequis d’obtenir un
certain niveau d’adhésion de la famille, et d’engagement de
68
celle-ci dans un travail à visée thérapeutique (éducatif,
relationnel et psychologique).
 une prise en charge ambulatoire par le Service d’Education
Spéciale et de Soins à Domicile (S.E.S.S.A.D.) de trente
places, pour des enfants de 3 à 12 ans, par une intervention
des professionnels du service auprès de l’établissement
scolaire et du lieu de vie de la famille de l’enfant. Ces enfants
bénéficient d’une prise en charge éducative et de soins
(entretiens psychologiques ou psychothérapie, orthophonie et
psychomotricité).
L’unité adolescents de l’ITEP Jeanne Chevillotte permet une
prise en charge en Externat pour vingt adolescents, garçons ou
filles, âgés de 12 à 18 ans. Un emploi du temps spécialement
aménagé leur permet de venir bénéficier chaque semaine à
l’externat, à l’issue d’un bilan et en fonction des besoins
identifiés, d’une prise en charge sur le plan éducatif, scolaire,
psychologique, orthophonique et psychomoteur. Ce travail est
mené à bien dans le cadre d’un partenariat étroit avec l’Education
Nationale. Certains des adolescents accompagnés peuvent
bénéficier d’un accueil dans l’internat séquentiel de la structure
(8 places au maximum).
L’ACTIVITE
Pour l’Unité Enfants de l’ITEP, l’activité 2014 est très
contrastée.
 Pour le S.E.S.S.A.D., 2 806 actes ont été réalisés en 2014.
Compte-tenu du mode de calcul de la CPAM, qui ne permet
pas de reconnaître le fait que plusieurs actes peuvent être
réalisés le même jour, 2 351 « forfaits » ont été déclarés. Ce
chiffre de 2 806 actes est inférieur à ce qui était. Cela est dû
essentiellement à un nombre important de sorties d’enfants à
la fin de l’année scolaire, insuffisamment compensé par le
nombre de nouveaux suivis compte-tenu des délais
nécessaires pour le démarrage. Il y a eu 16 sorties d’enfants
et 10 entrées en 2014.
 Pour le semi-internat, l’activité est tout à fait conforme au
contrat d’activité. 1 413 journées ont été réalisées alors que
1 411 avaient été prévues. L’effectif du service est resté
constant pratiquement toute l’année à 9 enfants accueillis.
 Au C.A.F.S, le nombre de journées effectives est très
inférieur aux prévisions (2 147 réalisées par rapport à 2 930
prévues.). L’activité a fortement chuté après l’été car les sept
départs d’enfants n’ont été compensés par aucune admission
dans ce service. Le C.A.F.S. a terminé l’année avec six
jeunes présents au 31 décembre 2014. Et il faut noter qu’à la
fin 2014, aucun dossier n’était à l’étude pour une admission.
Pour l’Unité Adolescents (externat et internat séquentiel),
l’activité est supérieure à celle prévue, l’effectif est de vingt-et-un
adolescents à fin 2014 (sept sorties, sept nouveaux accueils).
LES FAITS MARQUANTS
L’année 2014 est marquée par le départ du directeur et fondateur
de l’ITEP Jeanne Chevillote, Monsieur Gil AUGIS. Le directeur
qui lui a succédé a trouvé un établissement déjà conçu comme
un dispositif institutionnel et donc tout à fait préparé à
l’expérimentation du fonctionnement en DITEP menée dans les
Yvelines avec la MDPH, l’ARS, la CPAM, l’Education nationale et
d’autre partenaires.
L’arrivée du nouveau directeur a été l’occasion de lancer la
recherche de coopération et de transversalité dans les prises en
charge avec les autres établissements de la Sauvegarde de
façon générale et plus particulièrement avec le Foyer SaintNicolas. Des perspectives concrètes de coopération seront
proposées dans le courant de l’année 2015.
A l’Unité Enfants
Le Centre d’Accueil Familial Spécialisé de l’Unité Enfants a été
confronté en 2014 à des difficultés importantes sur le plan de la
gestion de l’activité puisque 7 enfants ont quitté cette structure
pendant l’année, dans la plupart des cas pour cause de limite
d’âge, sans que de nouvelles admissions n’aient pu se faire à la
place en raison d’absence de nouveaux dossiers adressés par la
MDPH. Le CAFS, qui avait un effectif de 12 enfants au 1er janvier
2014, n’en avait donc plus que 5 au 31 décembre 2014.
Cette situation, particulièrement préoccupante, nous a bien sûr
conduits à nous interroger et à amorcer une analyse approfondie
de la situation.
De l’avis des professionnels et des partenaires concernés que
nous avons pu interroger, il ne semble pas que la pertinence de
cette modalité de prise en charge soit en cause, pas plus que la
qualité du travail effectué par l’équipe intervenant sur cette
structure.
La difficulté semble se situer beaucoup plus en amont, tant du
côté des familles que du côté des professionnels susceptibles de
proposer ou de recommander cette modalité de prise en charge.
Du côté des parents, de nombreuses entraves viennent faire
obstacle à leur adhésion à une prise en charge de leur enfant en
CAFS : crainte de perdre leur place ou d’être considérés comme
étant « mauvais parents », confusion avec la notion de
« placement », culpabilité de voir leur enfant vivre au quotidien
dans une autre famille. Il est à noter que, lorsqu’une proposition
d’orientation est faite vers un internat, cela n’engendre pas
nécessairement le même type de réticences.
Du côté des professionnels intervenant en amont d’une prise en
charge en ITEP (CMP, CMPP, médecins scolaires, travailleurs
sociaux de la MDPH, enseignants référents, …) et donc
susceptibles d’y orienter certains enfants, nous constatons que le
CAFS n’est pas, contrairement au SESSAD par exemple, une
structure suffisamment bien repérée, bien identifiée. Ils ne
pensent que rarement, dans les cas où ce serait une bonne
indication, à le proposer aux parents qui eux-mêmes en ignorent
souvent l’existence.
Il ressort de ces constats que l’ITEP va devoir se mobiliser
auprès de ses différents partenaires pour mieux faire connaître
cette modalité de prise en charge qu’est le centre d’accueil
familial spécialisé afin qu’elle soit mieux repérée, et inscrite en
bonne place dans l’éventail des propositions qui peuvent être
faites pour certains enfants confrontés à des troubles du
comportement. Il s’agit là d’un vaste chantier qui devra être mis
en œuvre au cours de l’année 2015.
A l’Unité Adolescents
L’optimisation qualitative et quantitative de l’activité a été
poursuivie pour l’année 2014 comme l’année dernière. Les
entrées et les sorties sont sensiblement les mêmes que l’année
précédente. En effet, en 2014, l’unité adolescents a accompagné
28 jeunes dont 4 filles et 24 garçons.
Chaque sortie a été anticipée par une nouvelle admission afin
d’éviter une diminution d’activité. Les nouveaux jeunes ont été
69
pris en charge tout au long de l’année en fonction des sorties.
Comme l’année précédente les demandes d’admission
parviennent des secteurs Val de Seine (CHL de Verneuil) et
Seine et Mauldre (CHL de Meulan). Cela s’explique par la
proximité géographique de l’unité adolescents.
On peut observer que 20 jeunes étaient accompagnés au 1er
janvier 2014, et 21 jeunes étaient présents au 31 décembre
2014.Nous disposons de 13 dossiers en liste d’attente au
31 décembre 2014.
L’internat séquentiel. L’année 2014 a été marquée par
l’ouverture de l’internat séquentiel qui permet un travail
individualisé au sein d’un petit groupe, s’appuyant sur une
adaptation plus grande aux besoins du jeune. Le remettant aussi,
de fait, au centre de son projet (partie prenante et acteur :
transposition, compréhension de l’internat, contrat, objectif...).
C’est un outil supplémentaire éducatif, pour notre établissement,
pouvant permettre d’adapter précisément les projets
individualisés de chaque jeune accueilli en fonction de leurs
besoins propres.
Tout au long de cette année la fréquentation à l’internat
séquentiel était de 7 jeunes répartis sur la semaine à raison de
deux soirs par semaine.
SITUATION DU PERSONNEL
Outre le départ en retraite du Directeur, Monsieur Gil AUGIS, fin
janvier 2014 et l’embauche de Monsieur Claude GUITTIN pour lui
succéder, plusieurs mouvements sont à noter.
 Madame Florence BIGOIS, assistante de service social, a été
embauchée en janvier 2014. Elle a succédé à Madame Louisa
CHAUVELOT qui était partie en retraite fin 2013.
 Madame Laeticia de BESSES, psychologue clinicienne a été
embauché à l’Unité Enfants pour succéder à Madame
Fabienne BOYON qui a rejoint l’équipe du CMPP de la
Sauvegarde dans le cadre d’une mutation interne.
 Madame Emilie BOUTILLIER, éducatrice spécialisée, a été
recrutée pour le semi-internat de l’Unité Enfants.
 Madame Martine ZDENEK, assistante familiale, a fait valoir
ses droits à la retraite au 31 décembre 2014.
Stagiaires
Dans la continuité des années précédentes, l’ITEP Jeanne
Chevillotte a accueilli plusieurs stagiaires, en formation
d’éducateurs spécialisés pour quatre d’entre eux et une autre en
formation de psychomotricienne. Outre la dimension de
formation, qu’elle soit dans le domaine de l’éducation spécialisée
ou d’une discipline médico-sociale, ces stages contribuent à
maintenir une grande dynamique dans les équipes.
ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT
Les mesures de garantie du financement accordé prises dans le
cadre de l’expérimentation du fonctionnement des ITEP en
« dispositif » ont permis que cette année 2014 soit une bonne
année du point de vue des résultats même si l’activité a été très
inégale. Le résultat comptable cumulé des quatre budgets
(SESSAD, CAFS et SI pour l’Unité Enfants ainsi que le budget de
l’Unité Adolescents) sera supérieur à 500K€.
Cela témoigne, de notre point de vue, d’une gestion rigoureuse
des fonds publics mis à la disposition de nos activités.
Nous proposerons de surseoir à l’affectation des résultats 2014
et d’en discuter dans le cadre de la négociation sur la mise en
place du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (C.P.O.M.)
entre les établissements médico-sociaux de la Sauvegarde des
Yvelines et l’ARS – DT78.
PERSPECTIVES ET PROJETS
 Pendant l’année 2014, la question du travail en coopération
entre l’ITEP Jeanne Chevillotte et le Foyer Saint-Nicolas a
beaucoup avancé. Les équipes sont rassurées sur le fait que
cette recherche de coopération n’entrainera pas de
confusions quant aux missions respectives de chacun. Le
groupe de travail transversal mis en place doit faire, courant
2015, des propositions concrètes de travail en coopération
ou conjoint
 L’ITEP s’inscrit pleinement dans la démarche de l’Association
de recherche de plus de globalité dans les financements,
notamment dans la proposition de CPOM médico-social. La
« fusion administrative » ou regroupement
des 3
établissements (SESSAD, CAFS, semi-internat) constituant
l’unité enfants de l’ITEP est une perspective qui nous
permettrait de mieux nous inscrire comme un dispositif
institutionnel. Il faut noter que la poursuite de
l’expérimentation du fonctionnement des ITEP en dispositif
est prévue jusqu’en 2017 avec un pilotage ARS et CNSA. Par
ailleurs, la possibilité d’inclure plus les services de l’ASE dans
cette nouvelle phase de l’expérimentation du DITEP rentre
bien en écho avec notre projet de coopération avec la
protection de l’enfance.
 Les difficultés d’activité du CAFS de l’ITEP nous amènent à
réinterroger la façon de mettre en œuvre cette modalité
d’accompagnement en ITEP qui, pourtant, nous semble
toujours pertinente. Les équipes sont au travail pour
complèter le projet actuel. Pendant l’année 2015,
l’Association fera des propositions pour résoudre les
questions d’activité du CAFS.
 La nécessité de compléter les
propositions
d’accompagnement faites à l’Unité Ados de l’ITEP par la
création d’un (petit) service de type semi-internat pour des
jeunes totalement déscolarisés doit être mise au travail.
Actuellement, les jeunes accompagnés par l’unité Ados de
l’ITEP Jeanne Chevillotte doivent être scolarisés pour pouvoir
être admis dans le service. Nous pouvons apporter une
réponse à ceux qui sont totalement déscolarisés en proposant
un semi-internat « pré professionnel » avec des mises en
stage en entreprise et de la re scolarisation partielle. Il
faudrait intégrer cette modalité d’accueil « de jour » au
dispositif existant qui combine actuellement de
l’accompagnement en ambulatoire à Meulan et de l’accueil
« du soir » à l’internat séquentiel.
70
71
Théâtre « Eurydice »
Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT)
Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON
Directeur : Richard LETEURTRE
Directeur adjoint : Nathalie LAVERGNE
110, rue Claude Chappe
78370 PLAISIR
Tél. : 01.30.55.50.05 / Fax : 01.30.55.97.03
[email protected]
ACCUEIL
64 travailleurs en situation de handicap psychique, originaire
des Yvelines ou de la Région Ile de France. A quelques rares
exceptions, certains viennent d'autres régions de France
(comédiens par ex)
AGREMENTS
 Etablissement et Service d'Aide par le Travail (ESAT)
conformément à la loi du 30 juin 1975 en faveur des
personnes handicapées qui bénéficient d'une orientation
de la Maison Départementale des Personnes
Handicapées (MDPH).
 Agrément (Agence Régionale de la Santé) ARS (budget
global)
MISSIONS PRINCIPALES
Eurydice est un ESAT, c’est-à-dire que :
 c'est un lieu de travail, d'insertion et de
d'accompagnement des personnes reconnues
handicapées vers un projet de vie professionnelle.
 l'établissement dispose d'un environnement médico-social
(psychologue, assistante sociale) et de dispositifs (projet
individuel, activités extra professionnelles, synthèses,
entretiens individuels) ainsi qu'une attention bienveillante
et aidante de la part de tout le personnel dans le cadre de
l'exercice de leur métier.
LE NOUVEAU PROJET
Le nouveau projet a été mis en place en septembre 2013 par
le nouveau directeur et son adjointe. Il se caractérise par ses
trois verbes :
 moderniser,
 professionnaliser
 et développer.
Ce Triptyque se décline depuis maintenant un an et demi à
tous les niveaux de l'établissement :
Accompagnement des usagers, outils et matériels de travail,
montée des compétences, améliorations des conditions de
travail et management privilégiant le travail en équipe.
LES METIERS DE L'ESAT
Théâtre, lieu de création, de diffusion et d'actions culturelles :
Eurydice est avant tout connu et reconnu comme un théâtre
depuis sa création en 1986. Son activité englobe le champ
de la création et de la diffusion et de l'action culturelle, c'est
un lieu financé par le C G des Yvelines (Centre d'Action
Culturel -CAC) en échange de missions à remplir.
 Lieu de création : L'enjeu des prochains mois est comme
pour l'ensemble des ateliers de professionnaliser les
comédiens. Pour ce faire, nous avons engagé un profond
travail de formation avec l'intervention d'artistes extérieurs:
metteurs en scène, chorégraphe, chanteur,... Ce
programme est financé par une subvention de la
Fondation de France, de la DRAC Ile-de-France et par
l'utilisation d'une partie du poste de moniteur comédien
laissé vacant suite au départ de ce dernier.
 Lieu de diffusion : la convention qui nous lie aux
institutions culturelles nous "impose" d'accueillir des
troupes professionnelles extérieures loin d'être une
contrainte, nous avons intensifié l'accueil des compagnies
qui nouent des relations avec les travailleurs. Le Théâtre
Eurydice est un acteur reconnu du territoire. Il est
maintenant régulièrement sollicité par les compagnies et
par les théâtres alentour pour réaliser des opérations
communes. Ce professionnalisme reconnu a bien entendu
un effet positif, valorisant et constitue une formidable
ouverture pour les travailleurs.
 Les ateliers communication, régie, décor et costume: Ils
sont directement ou indirectement liés à la dynamique du
théâtre. Le décor et, dans une moindre mesure, les
costumes ont participé aux créations des compagnies.
Ces ateliers ont contribué à rendre notre lieu chaleureux
et précieux dans l'accompagnement des créations. Nous
avons pu réaliser de nouvelles commandes issues de ces
compagnies. L'effet est encore marginal mais significatif.
 L'atelier de service aux entreprises : L'atelier poursuit son
activité de façon positive. De nouveaux objectifs lui sont
donnés concernant la modernisation du service: utilisation
de l'internet grâce au wifi installé depuis octobre. Nous
avons l'objectif de tester des outils de gestion pour
rationaliser la production.
72
BILAN FINANCIER
Pour l'année 2014, le résultat budgétaire de l'Esat sur le
social est excédentaire de 7 142.56 € (dont 5 491,03 € de
reprise de résultat N-2), avec une absorption de CET et
d’indemnités de retraite non financée en totalité…
Pour le budget économique, notre excédent s'élève à
28 515,62 €.
Ce résultat s'explique par un bon résultat du service aux
entreprises et du théâtre (CAC et troupe), il y a aussi eu le
report d'une partie des subventions de 2013 pour la création
de Dandin. Pour le reste les autres ateliers ont rempli leurs
objectifs.
Nous poursuivons nos deux logiques de production et de
subventions fléchées sur des actions.
Le Pôle de développement continu sa structuration et nous
attendons des effets pour 2015.
MEDICO SOCIAL
 De nouveaux travailleurs ont été admis avec des profils
plus ciblés par nos ateliers spécifiques. Nous devons
poursuivre ce mouvement positif car plusieurs départs ont
été constatés et nous savons que notre population est
vieillissante et nous aurons à prendre en compte de plus
en plus de départ dans un avenir proche.
 Nous avons mis l'accent sur la prévention en tentant de
mieux identifier les évènements significatifs, de les écrire,
de clarifier la procédure d'intervention en fonction du
niveau des problèmes.
 Nous avons renforcé la position du CVS et instauré deux
réunions de tous les travailleurs par an avec
libre expression de la parole.
 Nous poursuivons l'objectif du travail en détachement ou
de la mise à disposition. En 2015, nous pourrions avoir
des propositions pour les régisseurs et les comédiens.
PERSONNEL ET RH
Les mouvements de personnel se sont poursuivis en 2014.
Un nouveau moniteur à l'atelier de service suite à un départ,
un nouveau régisseur, le contrat de professionnalisation a été
changé en septembre. Ces renouvellements de l'équipe sont
un atout pour accélérer la mise en place du nouveau projet.
L'autonomie des moniteurs se poursuit avec du retard dû à
des problèmes liés à l'informatique. Néanmoins, nous avons
réussi à boucler les travaux d'installation d'un poste par
moniteur câblé et raccordé à un serveur commun avec une
boite mail par activité y compris pour le médico-social. Cette
nouveauté qui n'a rien d'original est une véritable révolution et
nous avons une année devant nous d'ajustement, de
formation et d'acquisition de pratiques communes pour être
totalement opérationnel. Cette mise à l'informatique a des
conséquences pour toutes les activités de l'Esat.
Sur le plan du médico-social, sa généralisation permet d'avoir
une trace écrite de tous les évènements qui se produisent,
elle permet aussi de rassembler et de tracer les informations
auxquelles chacun pourra avoir accès.
Nous avons aussi mis l'accent en 2014 sur la pratique du
travail en équipe. Des petites réunions où les sujets sont
traités à plusieurs et où chacun repart avec une partie à
travailler (le qui fait quoi).
Nous insistons aussi pour améliorer la communication
montante et nous considérons l'information descendante
comme un outil stratégique de management.
Enfin, un effort a été mené pour que les cadres soient plus
centrés sur leurs champs de compétences, au cœur de leur
métier. Ce fut le cas de la psychologue qui s'était vu confier
des missions d'encadrement et de management et qui a pu
retrouver une place de psychologue à plein temps.
Nous avons proposé une formation sur la posture de cadre
qui devra être suivi en 2015 par une formation qualifiante
pour l'adjoint technique qui n'avait pas pu prendre toutes ses
fonctions d'adjoint par manque de légitimité et manque
d'outils.
Toutes les fiches de poste ont été examinées et elles seront
réécrites après les entretiens professionnels.
FAITS MARQUANTS
 La création du “Montreur de théâtre” avec les comédiens
de la troupe et le metteur en scène Emmanuel Billy de la
Compagnie de l’Escouad. Cette création est une
première initiative d’un intervenant extérieur. à destination
des écoliers en actions culturelles. Elle sera suivie d’une
création jeune publique en 2015.
 L’installation de tout le système informatique qui est
devenu opérationnel début 2015, ainsi que plusieurs
travaux indispensables ajournés années après années:
plafond de la couture, électricité, linoléum dans certains
bureaux et la salle de réunion, travaux de peinture dans
plusieurs pièces.
 Les premiers entretiens de l’évaluation externe.
PERSPECTIVES ET PROJETS
 La mise en place effective de l’informatique avec un
système de formation collective et un tutorat en interne:
apprendre à se servir des mails correctement en adoptant
les mêmes règles, apprendre à classer les documents, à
utiliser le serveur commun, apprendre à s’informer entre
collègues et en informant la direction.
 poursuivre le travail de professionnalisation des
comédiens par les interventions extérieurs de même que
pour les régisseurs avec les compagnies en résidences
de création. Des détachements en “théâtre” sont prévus
en début d’année 2015.
 la mise en place d’une convention avec la DRAC pour
l’accueil des compagnies en résidence.
 la tenue d’une nouvelle journée d’étude : Egalité, H/F
dans la culture et le handicap. La parution d’un article
dans le “lien social” sur l’accessibilité.
 le travail de réseau à intensifier du fait de la
vice-présidence de Créat’Yve par le directeur et le
lancement du groupe de travail sur le handicap.
 L’étude de faisabilité du déménagement de l’ESAT et de
son implantation dans une nouvelle commune.
L’année 2015 sera elle aussi décisive, puisqu’elle devrait
consacrer la mise en place du nouveau projet, la
modernisation de l’ESAT, son développement et sa
professionnalisation.
73
POLE LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire - Crèche
Hôtel Social du Parc - Hôtel social Saint Benoit Labre
Cap Santé
Commission de suivi et d’orientation :
Président : Madame Chantal SAUVET-GOICHON
Membres de la Commission : Messieurs Jean-François GAUTHIER, Jacques HERVIER et Jean-Paul LAHARIE
Directeur : Bruno ROMANETTO
Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
68, route d’Andrésy
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.67.96
[email protected]
ORGANISATION ACTUELLE
Depuis le 1er juillet 2014, le Pôle Lutte Contre les Exclusions,
créé en 2008 à partir d’une juxtaposition de structures et
services situés sur un périmètre géographique proche, a
fusionné avec l’association MEDIANES située à Trappes.
Il regroupe, sous une direction commune, trois centres
d’hébergement situés sur Carrières-Sous-Poissy et Poissy, le
CHRS Médianes, composé de 12 appartements situés à
Trappes, Villepreux, St Cyr l’Ecole et La Verrière, une crèche
ouverte aux familles de Carrières et du CHAT et le service
Cap Santé (écoute psychologique) dont l’action se situe sur
le Nord Yvelines.
Le Pôle est doté d’un service administratif, d’un service de
maintenance communs regroupés au CHAT et de trois
postes éducatifs transversaux.
Il relève principalement de la compétence de l’Etat,
notamment en ce qui concerne les quatre CHRS.
MISSIONS PRINCIPALES
L’organisation en Pôle a pour objectifs :
 de développer la cohérence d’actions situées dans le
champ réglementaire de la lutte contre les exclusions, tout
en respectant la spécificité de chacune des structures liée
principalement à la diversité du public accueilli
 de mutualiser les moyens dans tous les domaines
possibles
 de penser le développement en lien avec les besoins
repérés, soit en interne, soit en collaboration avec les
réseaux et établissements extérieurs.
PARTICULARITES
L’ensemble de ce dispositif composé de 4 CHRS
notamment, accueille, héberge, accompagne vers le
relogement un public présentant des problématiques
communes (désocialisation multifactorielle, grande précarité
socio-économique).
L’offre d’hébergement est diversifiée : personnes seules
hommes et femmes, couples sans enfants, familles dans les
structures regroupées au Nord des Yvelines, sans condition
d’âge - femmes de 18 à 30 ans avec bébé sur le Sud des
Yvelines. Les SIAO Urgence et Insertion orientent les
usagers selon les places dédiées.
Attaché à ce dispositif, le service Cap Santé (composé de
1, 3 ETP répartis sur deux psychologues et d’un coordinateur
médiateur santé à 0,75 ETP), intervient dans les structures
d’hébergement sur le nord du département des Yvelines,
auprès des hébergés et en soutien aux équipes des
structures.
La crèche du CHAT, avec ses 20 berceaux dont 10 réservés
à la ville de Carrières favorise la mixité sociale et la
socialisation.
FAITS MARQUANTS
Au cours de l’année 2014, le Pôle a orienté les projets et les
actions sur la base d’une transversalité inter-services/
structures, sur les coopérations, le développement de projets
et de liens avec la lutte contre les exclusions, sur le
questionnement de nos pratiques notamment au regard des
politiques d’hébergement et d’accès au logement. Le bilan
porte sur :
 l’entrée de Médianes dans le Pôle et notamment sur
son organisation générale, la connaissance de son
personnel, de son territoire, de la mission du CHRS et de
la particularité du public accueilli.
 le développement des 10 places d’accueil de femmes
victimes de violence en collaboration et dans le cadre
de notre rapprochement avec ACCUEILLIR, et la
rédaction du projet de service (projet Olympe)
 la rédaction du projet Jeunes sortant d’ASE, issu de
besoins repérés au sein de l’ASEAY et les prémices de
sa mise en place effective avec la DDCS
 la collaboration avec la « Petite Tribu », (rédaction
74
d’une convention) notamment par un prêt de salle à cette
association chargée de prendre en compte les souffrances familiales pour un public extérieur à nos
structures
 l’introduction progressive dans les projets
individualisés des hébergés des différents volets
portés par les trois travailleurs sociaux en transversal
(parentalité, économie sociale et familiale, insertion
professionnelle),
 la relocalisation de la crèche du CHAT dans la salle
du restaurant suite à des travaux nécessaires,
l’élaboration d’un nouveau projet architectural de
réorganisation des locaux actuels
 l’évaluation externe dans les quatre CHRS et la
révision des documents de la loi du 2 janvier 2002 suite
à l’évaluation interne.
Dans le cadre de l’insertion des hébergés, l’embauche
d’un éducateur technique permet de renforcer ce volet,
en partenariat avec l’AFPI (association pour la formation
professionnelle, l’insertion et l’emploi) qui gère les contrats.
Des actions d’insertion sont proposées sur sites, aux
hébergés des trois structures dans le domaine de la
maintenance, du ménage, de la lingerie et de la restauration :
13 CDD de 6 mois à heures variables ont été signés avec
des hébergés du CHAT, 3 CDD sur l’Hôtel Social St Benoit
Labre et 1 CDD sur le Parc.
PARTENARIAT
Toujours soutenu, il permet une participation active à la
conférence des territoires organisée par l’ARS, aux COPIL
des SIAO Urgence et Insertion, à Caplogy, au Gap 78 et à la
FNARS 78.
Par ailleurs, un partenariat s’est développé localement sur
les volets qui touchent particulièrement l’accompagnement
social des familles, tant au niveau du droit des femmes, de la
parentalité, des orientations par les SIAO, du logement, du
soutien psychologique avec Cap Santé.
MOUVEMENTS DU PERSONNEL :
Les mouvements portent sur 5 départs volontaires, 3 salariés
bénéficient d’un arrêt de travail de plus d’un an, 4 salariés
sont en congés parentaux complets ou partiels, 2 salariés
sont partis suite à inaptitude. Tous ces salariés ont été
remplacés ou le seront début 2015. L’Hôtel Social du Parc a
été particulièrement impacté par ces mouvements. Ainsi
l’équipe sociale est particulièrement renouvelée.
PERSPECTIVES – PROJETS
La fusion avec l’association ACCUEILLIR est prévue. Des
locaux communs avec Médianes sont souhaitables.
Le projet Olympe sera soutenu et développé en terme de
capacité et aux vues des besoins.
Une recherche de synergies est à entreprendre avec le
secteur de l’insertion par l’économique. Par ailleurs,
davantage de coopération avec les établissements de
l’ASEAY est à promouvoir.
Compte tenu de l’évolution du périmètre du Pôle, un projet
de relocalisation de ses bureaux est nécessaire.
Suite à la détérioration des boiseries de la Crèche, les
travaux et la réflexion devront se poursuivre pour maintenir
l’activité à la hauteur de son agrément.
Des travaux de sécurisation du CHAT vont être entrepris
ainsi que la poursuite et le suivi du chantier de relocalisation
du Parc.
75
Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire
(C.H.A.T.)
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Michelle VLAMYNCK
68, route d’Andrésy
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.90.40 / Fax : 01.39.70.51.87
[email protected]
ACCUEIL
L’établissement dispose de 22 logements répartis en 10 T1,
6 T2 et 6 T3. La capacité d’accueil est de 84 places. Les
orientations sont faites par le SIAO Insertion pour 78 places
et 6 sont réservées au dispositif « urgence »orientées par le
SIAO Urgence.
La remise en état des logements peut prendre quelques
semaines du fait d’un bâti ancien, de la taille des logements
(en l’occurrence, 3 T3 et 4T) et de la volonté inscrite dans
l’établissement d’accueillir les nouvelles familles dans des
locaux agréables tant au niveau du bâti que des
aménagements.
MISSIONS PRINCIPALES
Le Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire accueille
des familles (femme ou homme seuls avec enfant(s), couple
avec enfant(s)), privées de logement et pour lesquelles un
cumul de difficultés économiques, familiales et/ou de santé,
rend impossible, à échéance brève, un accès au logement
autonome du fait d’une altération de l’autonomie personnelle.
Ces familles bénéficient d’un soutien au quotidien de
l’ensemble du personnel et d’un accompagnement social
global dispensé par une équipe de 4 travailleurs sociaux.
Une adaptation à la vie active est rendue possible par le
partenariat mis en place avec une association intermédiaire
(AFPI) et par l’encadrement effectué par la maîtresse de
maison et un éducateur technique.
18 familles sont sorties de l’établissement en 2014 parmi
lesquelles 12 ont accédé au logement (11 familles dans le
Parc locatif HLM et 1 famille dans le Parc locatif privé).
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE 2013
Les données pour 2014 sont relativement stables au regard
de l’année 2013.
On constate cependant une baisse importante du nombre de
nuitées réalisées (- 1526).
Nous avons réalisé 26981 nuitées sur une capacité théorique
de 30660 nuitées, donc un taux d’occupation de 88%.
2014
2013
4 familles sont sorties vers des solutions personnelles. Il
s’agit la plupart du temps d’un recul dans le parcours
d’insertion (1 situation) ou d’une prise de conscience (2
situations) que le chemin à parcourir pour être autonome
sera très long, voire trop difficile. Pour une famille (couple + 6
enfants), la situation a conduit à une saisine de la CCIP et au
placement des enfants.
Une famille, accueillie sur les 6 places d’Urgence en juillet
2013 a été positionnée sur le dispositif Insertion en avril 2014
les droits ayant été vite établis et le projet d’insertion ayant
pu être construit. Ainsi, par ce changement de dispositif nous
avons pu proposer 6 nouvelles places au SIAO Urgence.
Une famille a été réorientée sur l’Hôtel Social du Parc du fait
de l’obtention par Monsieur d’un récépissé sans autorisation
de travail, bloquant ainsi tout projet d’insertion et d’accès au
logement dans un délai raisonnable et prévisible.
situations
familiales
personnes
hébergées
adultes
enfants
nouvelles
familles
accueillies
familles
sorties
39
145
61
84 dont 1
né pendant
le séjour
19
18
12 mois
40
147
60
87 dont 2 nés
17
21
13 mois
pendant le
séjour
Durée
Durée
moyenne
moyenne des
des séjours
séjours
(pour les sor- (familles tjrs
ties)
présentes)
8 mois
9 mois
nuitées
réalisées
26981
28507
76
Les sorties
Famille
Accès
au
logement
Sortie
pour non
respect
du règlement
Solution
personnelle
(amis,
famille)
Changement
dispositif
Autre
structure
12
0
4
1
1
Le temps moyen nécessaire au relogement est de 13
mois mais les écarts sont importants. Ainsi une famille qui
arrive avec un emploi stable, une bonne connaissance des
institutions et une maîtrise de son budget peut accéder au
logement social après 6 mois d’hébergement, mais il s’agit là
d’une situation rare. Une famille qui arrive sans aucune
ouverture de droits sociaux, sans une bonne maîtrise de la
langue française et pour laquelle un parcours d’insertion doit
se construire au fil du temps, nécessitera 22 mois pour
accéder au logement social.
11 familles sur 12 ont accédé au logement avec une garantie
aux impayés locatifs (10 Locapass et 1 FSL) et 3 ont
bénéficié d’une mesure d’AVDL (Accompagnement Vers et
Dans le Logement).
Accompagnements sociaux extérieurs : toute famille
accédant à un logement a bénéficié d’un diagnostic affiné
portant sur sa capacité à être autonome ou sur ses fragilités
restant à étayer au moment du relogement. Dans ce dernier
cas, les dispositifs de droit commun sont sollicités (ASLL,
AVDL voire bail glissant)
Lorsque la famille est suffisamment autonome, l’équipe sociale du Chat assure un accompagnement post relogement
de quelques mois. Celui-ci vise à aider la famille à prendre
ses repères dans son nouvel environnement, à garantir une
installation dans les meilleures conditions puis à faire un
relais avec les services sociaux du Conseil Général.
FAITS MARQUANTS
Au cours de l’année, plusieurs travaux ont été menés pour
renforcer l’autonomie des familles. Ainsi, pour donner sens à
la transversalité, les compétences spécifiques de chaque
travailleur social (éducateur spécialisé, assistante de service
social, conseillère en économie sociale et familiale,
éducatrice de jeunes enfants, éducateur technique
spécialisé) ont été intégrées dans le projet d’insertion des
familles. L’ensemble des salariés s’est mobilisé pour faire
équipe afin de mieux répondre aux besoins des familles.
 Une réflexion s’est engagée autour des fiches de
fonctions des « nouveaux » salariés du Pôle (EJE, CESF
et ETS), tous 3 rattachés à l’équipe éducative de
l’établissement ;
 L’inscription de chaque professionnel dans le Projet
Personnalisé signé avec la famille, chacun avec son
domaine de compétences ;
 L’objectif à terme pour chacune des familles accueillies
étant l’accès au logement, le logement a été repositionné
comme le fil conducteur de tout projet
d’accompagnement, dès l’arrivée et jusqu’à l’installation
dans le nouveau lieu de vie, le nouveau quartier.
 Le « savoir habiter » a permis à certaines familles de
s’inscrire dans une nouvelle dynamique et de mieux se
projeter dans leur projet d’accès au logement autonome.
 Un processus a été réfléchi et mis en pratique pour
redonner sens aux visites mensuelles des
appartements en insistant sur l’accompagnement des
apprentissages.
 L’établissement, avec quelques résidants, s’est inscrit
dans une démarche d’économie d’énergie en relevant
un défi via le dispositif « Familles à énergie positive ».
 L’intérêt porté à l’insertion professionnelle des résidants,
en partenariat avec l’association AFPI, s’est accru. Dans
un contexte économique difficile et avec l’arrivée d’un
nouvel ETS, un travail pour renforcer l’employabilité des
salariés AFPI a été entrepris. Des rencontres régulières
entre l’équipe éducative et la chargée d’insertion
professionnelle de l’AFPI ont également été mises en
place pour échanger sur l’évolution des salariés et mieux
connaitre les emplois à pourvoir auprès des structures
d’Insertion par l’Activité Economique. 5320 heures AFPI
ont été dédiées à l’insertion des résidants.
 Le groupe « Paroles de Parents » a été animé par un
Travailleur Social et l’Educatrice de Jeunes Enfants.
Cette co-animation a permis de renforcer la parentalité
dans l’accompagnement social.
 Les fragilités psychologiques des résidants, de plus en
plus nombreuses et complexes, ont continué à être prises
en charge par Capsanté et le travail avec la médiatrice
s’est développé, notamment à l’initiative de l’EJE et de la
CESF.
SITUATION DU PERSONNEL
Un travailleur social a poursuivi sa formation CAFERUIS à
Buc Ressources. Un travailleur social a quitté l’établissement
et a été remplacé rapidement. L’ETS, parti en février n’a pu
être remplacé qu’en novembre compte tenu de la difficulté de
recrutement de ce type de qualification. L’équipe du Chat
reste néanmoins stable et ce malgré deux absences pour
maladie de très longue durée.
PERSPECTIVES 2015
Les travaux réalisés en 2014 ont conduit à d’importantes
modifications du règlement de fonctionnement (aujourd’hui à
l’état de projet finalisé) qui auront des incidences sur le
contrat de séjour (en cours de réflexion) et sur les modalités
d’accompagnement, notamment pour les femmes victimes
de violences conjugales et leurs enfants.
Les résultats de l’évaluation externe vont orienter nos
prochains chantiers sur l’actualisation du Projet d’Etablissement, et la bientraitance.
PARTENARIAT
L’équipe du Chat a continué à faire vivre son réseau partenarial dans un souci permanent et partagé d’une meilleure
réponse aux besoins des résidants. Restée à l’écoute des
actions mises en place par les partenaires, l’équipe a su
aussi, poursuivre l’ouverture de l’établissement aux
partenaires notamment ceux liés à l’insertion professionnelle
(entreprises et chantiers d’insertion).
77
Cap Santé
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
154, rue du Parc
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.27.24.18 / Fax : 01.39.70.53.06
[email protected]
Coordinatrice : Bénédicte BRUYELLE
PRÉSENTATION DU SERVICE
Créé en 2002, Cap Santé 78 est un dispositif d’écoute psychologique destiné aux personnes accueillies dans les lieux
d’hébergement social du nord des Yvelines. Le service est
composé d’une équipe mobile de deux psychologues et
d’une coordinatrice-médiatrice santé.
MISSIONS PRINCIPALES
Sur la base d’une demande émanant des équipes éducatives
et leurs directions, le service réalise :
 Des entretiens psychosociaux avec les usagers dans le
but d’évaluer les situations et d’orienter vers les structures
de droit commun.
 Des rencontres avec les travailleurs sociaux chargés des
accompagnements pour faire progresser les parcours
d’insertion ainsi que des appuis techniques aux équipes.
 Des interventions au sein des équipes de travail sur des
sujets en lien avec la santé mentale.
 Des actions en direction des acteurs locaux (CMP, hôpitaux, médecins, réseaux de santé,…) en vue de mettre
en place ou renforcer des partenariats pour une meilleure
prise en compte des usagers, en fonction des besoins
repérés par la coordinatrice-médiatrice santé.
BILAN GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ
rendezvous pris
2013
2014
560
451
rendezvous
effectifs
455
367
personnes
suivies
Age
moyen
personnes
reçues
84 soit 5.4
entretiens/ pers
30-39 ans
60 soit 6
entretiens/ pers
30-39 ans
Sexe
F : 37
H : 47
F : 28
H : 32
L’exercice de CAP SANTE, auprès des personnes
hébergées, a légèrement diminué (suspension ou non
sollicitation des CADA) cependant la durée moyenne des
suivis (6 entretiens/pers) est restée pratiquement
équivalente. Le taux de fréquentation du service par les
personnes hébergées est de 81%. La différence entre le
nombre de rendez-vous pris et le nombre de rendez-vous
effectifs tend à diminuer et traduit la capacité des personnes
à se mobiliser dans le travail engagé avec l’équipe de Cap
Santé.
 Les orientations
Médecine
générale
Psychiatrie, CMP
et urgences
Consultations psy
spécialisée
Addicto-
Total
logie
2013
18
16
7
8
49
2014
15
14
4
4
37
Le nombre d’orientations est en augmentation et concerne
plus de la moitié des personnes reçues. Une augmentation
significative vers les CMP est à noter. Certaines personnes
hébergées peuvent présenter des troubles associés (ex :
troubles de l’humeur et conduites addictives) et amener les
psychologues à établir parfois plusieurs orientations.
Concernant le public non orienté, trois motifs sont à mettre
en avant : la problématique psychosociale évaluée ne relève
pas d’un parcours de soin psychiatrique, le déni de sa
pathologie par l’hébergé et le refus de rencontrer un médecin
psychiatre et, le début ou l’abandon de l’évaluation par Cap
Santé.
 Les suivis par structures d'hébergement
CADA
CHRS
CHU
2013
34
21
29
2014
11
20
29
Cette année, les suivis dans les CADA ont fortement
diminué. Cette diminution s’explique d’une part, par la
suspension, par Cap Santé, de son intervention au CADA
des Mureaux où les conditions d’accueil n’étaient pas réunies
et d’autre part, par les difficultés internes aux CADA. Les
CHRS et les CHU interpellent le service de manière
constante et régulière. Les psychologues interviennent dans
5 CHRS sur 6, Cap Santé a repris son activité au CHRS de
78
Gargenville et, 3 CHU sur 6. Les réunions d’appuis
techniques aux équipes sont au nombre de 39 en 2014. Les
interventions auprès des intervenants sociaux se déclinent
aussi sous la forme de rencontres, d’appels téléphoniques,
de réunions et de synthèses.
 Coordination-Médiation Santé
Dix-sept structures travaillent avec la coordinatricemédiatrice santé à partir des besoins et limites rencontrées
par chacune. Un CHU contacté doit être rencontré. Un
partenariat « privilégié » avec le droit commun et des
problématiques touchant les familles (adolescents et jeunes
enfants) ont été des sollicitations nombreuses.
Les contacts et réunions avec le droit commun organisés par
la coordinatrice-médiatrice santé concernent aussi bien
l’accompagnement d’une équipe éducative à élaborer un
parcours de soins en direction du droit commun pour un
usager en grande difficulté que, l’élaboration d’un partenariat
effectif entre les structures d’insertion et les services de soins
du droit commun. Cinq réunions entre des structures
d’hébergement et des services de soins du droit commun ont
été organisées, débouchant sur des modalités de travail
partenarial.
CMP
Hôpitaux
25
5
Contrat
locaux
de
santé
47
Médecins
généralistes
2
Centre de
consultations addictologie
5
Consultations psy
spécialisées
13
Coordination : représentation du service aux CSO, comités
de direction, réunion institutionnelle. Rédaction des rapports
d’activité et des données qualitatives des dossiers COSA et
des conventions d’objectifs et de moyens.
FAITS MARQUANTS
 Augmentation des sollicitations des travailleurs sociaux et
des équipes concernant des appuis techniques ayant
pour sujet, des situations de personnes en souffrance
psychique aigue ou en décompensation (éclairage,
évaluation, soutien à l’orientation vers une prise en
charge extérieure).
 Suspension temporaire de l’intervention de Cap Santé au
CADA ADOMA des Mureaux, reprise du travail avec la
Direction pour la refondation d’un partenariat efficient sur
une période de 8 mois.
 Reprise du partenariat avec le Centre d’Accueil
d’Urgence et le CHRS « la Maison verte », le CHRS
ADOMA de Gargenville et mise en place d’un partenariat
avec le CADA COALLIA de Sartrouville.
 Partenariat de la médiatrice avec trois référents CLS :
Poissy, communauté d’agglomération des 2 rives de
Seine et Mantes la Jolie.
 Besoins récurrents de soutien des professionnels des
établissements face à la souffrance psychique des jeunes
enfants et des adolescents hébergés en structures
d’hébergement.
ORIENTATIONS
Le travail engagé par le service va se poursuivre. 4 projets
sont en cours d’élaboration :
 Rédaction et signature de convention de partenariat entre
le service et chaque structure partenaire.
 Mise en place d’ateliers auprès des usagers : adultes,
adolescents et enfants.
 Mise en place d’un dispositif d’entretiens familiaux :
adaptation du service aux problématiques psychosociales
sur lesquelles se greffe une souffrance familiale.
 Elaboration et mise en place d’enquête de satisfaction/
évaluation.
79
Crèche « Les Chatons »
Centre d’Hébergement et d’Accueil Temporaire
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Virginie TIXIER
68 route d’Andrésy
78955 CARRIERES SOUS POISSY
Tel : 01 39 74 67 44
[email protected]
ACCUEIL
violence retransmise sans volonté de nuire ; violence
La crèche du Centre d’hébergement est une structure multi
transmise par les adultes à un enfant lui-même violent,
accueil du Pôle Lutte contre les exclusions. Elle compte 8
recherche et dépistage des causes des comportements
places pour les enfants du Centre, 2 pour l’Hôtel social du
violents….
Parc et 10 places pour les enfants de la ville (cofinancées par  Des orientations et des suivis spécifiques vers des
la mairie). Elle a aussi une fonction d’insertion, tant pour les
partenaires ciblés : éducatrice de jeunes enfants du Pôle,
familles que pour les 3 salariés en contrat aidés de la crèche.
travailleur social qui suit la famille au CHAT, CAMPS,
Nous nous efforçons d’offrir un accueil personnalisé aux
Psychologues, Médecins, Hôpital, Ecoles, PMI, Maison des
enfants des familles.
parents, atelier Paroles de parents
Après la mise en place de la facturation par la crèche, en
MISSION PRINCIPALE
2013, l’année 2014 passe à une gestion informatique toElle repose essentiellement sur les objectifs qui suivent :
tale avec l’enregistrement et la gestion des dossiers.
 Favoriser l’épanouissement et le bien-être des enfants,
Cette gestion est désormais, détachée des services de la ville
 Accompagner les familles hébergées dans leur parcours à qui il reste seulement l’inscription des familles.
Fréquentation : A partir de septembre, deux évènements
vers l’autonomie et la stabilité,
 Accompagner les professionnelles en contrat d’insertion vont provoquer une baisse de la fréquentation :
(CAE) vers des apprentissages aux métiers de la Petite  La lente reprise d’activité à la rentrée de septembre pour
les familles de la ville suite à plusieurs désistements (47%
Enfance.
de fréquentation fin aout pour les enfants de la ville - 75%
 S’inscrire dans la dynamique du Pôle LCE et notamment
pour le CHAT)
sur le registre d’aide à la Parentalité via le groupe de
parole « Paroles de Parents » et les partenaires extérieurs  La découverte d’une dégradation subite des sols dans la
crèche, la fermeture en urgence début septembre, l’accueil
des enfants dans des locaux de la ville, la relocalisation
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
dans le restaurant du CHAT et la baisse obligatoire de
Outre la mission principale d’accueil d’un enfant à la
l’effectif possible passant de 8 puis 10 enfants sur 20,
crèche, l’accent a été porté en 2014 sur :
pendant un mois, puis de 17 sur 20 jusqu’à la fin de l’année
 Le soutien à la fonction parentale en établissement une
et sur 2015.
relation de confiance avec les parents tout en recherchant
Plusieurs
agréments ont été nécessaires pour faire face à la
la juste distance, en répondant à leurs interrogations, en
problématique
évoquée ci-dessus (relocalisations successives
les aidant à gérer leur anxiété ou leurs émotions, en les
aidant au discernement pour qu’ils fassent des choix les de la crèche) : 53% de fréquentation enfants ville en
septembre et 59% pour les enfants du CHAT. Au final,
plus appropriés à leur enfant et à leur famille.
 La violence dans les relations familiales : travail spécifique l’incidence est de - 2.36% d’occupation sur l’année, pour les
à partir de situations parentales remontant à l’enfance, enfants du CHAT et moins 4.58% pour les enfants de la ville.
Heures réelles
Heures facturées
Taux de fréquentation
/H.réelles
Taux de fréquentation
FINANCIER
Norme > 70% avec CEJ
Ecart H.présence /
H.facturées
Norme > ou = 85%
2014
CHAT/VILLE
12 242
17 297
12 278
21 520
49.46%
69.89%
49.61%
86.95%
99.71%
80.37%
2013
CHAT/VILLE
12 710
18 266
11 704
22 507
51,82%
74,47%
47,72%
91,76%
108,59%
81,16%
80
SITUATION DU PERSONNEL
Le premier semestre de l’année a été marqué par le départ
du médecin de la crèche, en retraite ; une auxiliaire en
congés parental, une éducatrice pour congés maternité puis
parental et la seconde éducatrice, en mai pour longue
maladie. Ces deux éducatrices, ont été remplacées
partiellement par : une EJE , deux auxiliaires de puériculture
intérimaires pour un mois, une élève EJE ; puis embauche
début juillet d’une EJE pour CDD.
Deux CAE ont été remplacées pour fin de contrat de juin à
septembre. Le 25 aout, l’équipe est complète.
Les personnes en contrat d’apprentissage et en emploi
d’avenir sont toujours en poste dans la structure.
PERSPECTIVES
En octobre 2014, nous nous sommes installés dans le
restaurant du CHAT avec une autorisation d’accueil de 17
enfants : 10 de la ville et 7 du Pôle LCE. Nous bénéficions
de deux salles de repos pour les enfants, aménagées dans
deux algécos et d’une salle d’activité. Les plans de la
« future » crèche ont été travaillés avec un architecte et le
Médecin responsable du pôle médical Territoire Val de Seine
et Oise dès la fin d’année ; le choix étant de saisir cette
situation, de travaux, pour modifier et d’augmenter les
surfaces de la crèche. Aujourd’hui, le partenariat avec la ville
se poursuit dans la recherche d’un médecin commun, pour
augmenter les chances d’assurer des suivis des enfants en
crèche.
81
Hôtel Social « Saint-Benoît-Labre »
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Frédérique WILLMES
138, rue de la Bruyère
78300 POISSY
Tél. : 01.30.06.39.00 / Fax : 01.30.06.39.01
[email protected]
CAPACITE D’ACCUEIL
L’Hôtel Social St Benoit Labre dispose depuis le 1er janvier
2013 de deux places supplémentaires soit 46 places
réparties en 32 studettes pour personnes isolées, 5 studios
pour couples sans enfant, 1 studio au rez- de- chaussée pour
1 personne ou 1 couple à mobilité réduite et une nouvelle
chambre située à l’arrière du bâtiment créée dans le cadre
de la veille hivernale et pérennisée au 1er juillet 2013.
L’orientation des personnes est exclusivement faite par le
S.I.A.O. Urgence.
MISSIONS
L’hôtel social accueille inconditionnellement toute personne
orientée par le S.I.A.O. Le séjour repose sur deux objectifs
principaux et l’élaboration d’un contrat de projet signé par le
résident.
 Accueillir les personnes, dans un lieu sécurisé, de
sérénité, et dans un environnement de qualité. Assurer
les besoins de première nécessité.
 Etablir une relation de confiance et de respect mutuel
avec pour objectif d’élaborer avec les résidants des
stratégies adaptées et réalistes qui sont un préalable à
une sortie vers le logement ou l’hébergement adapté.
Par leur présence quotidienne le matin à l’accueil et leur
implication dans l’accompagnement physique des résidents,
les bénévoles de l’association St Benoit Labre apportent un
soutien précieux aux professionnels permettant le
renforcement du lien social et le bon fonctionnement de
l’établissement.
Personnes
hébergées
Hommes
Femmes
Nouvelles
personnes
accueillies
2013
70
53
17
27
2014
63
48
15
18
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
 Caractéristiques des personnes accueillies :
63 personnes ont été hébergées en 2014 dont 8 couples
(soit 48 hommes et 15 femmes). 60 personnes sont
originaires des Yvelines.
L’âge moyen des personnes présentes en 2014 est de 43
ans. 60% des personnes accueillies ont plus de 40 ans.
Cependant on constate en 2014 une nouvelle augmentation
des moins de 30 ans qui ont représenté 14% du public
présent cette année.
Cette augmentation pourrait s’expliquer par le profil du public
admis en 2014 : sur les 18 personnes entrées sur
l’établissement, 5 ont moins de 30 ans dont 3 ont moins de
25 ans.
Le profil des personnes hébergées sur cette année est
sensiblement le même à savoir 76% d’hommes et 11 % de
femmes seules.
 Occupation des chambres :
365 jours d’ouverture représentent une capacité totale
théorique de 16.790 nuitées. 16.162 nuitées ont été réalisées
sur 2014. Le taux d’occupation reste donc à 96%. L’écart,
correspond à la remise en état des studios à chaque départ.
Cette année a été marquée par moins de mouvements (18
entrées et sorties) ce qui explique ce taux élevé.
 Nature des sorties :
18 personnes ont quitté la structure au cours de l’année 2014
dont 2 couples soit 16 ménages.
Nuitées
Sorties
Durée de séjour des
personnes présentes
sur l’année 2013
(en mois)
Durée de séjour
des personnes
sorties
(en mois)
25
18
22
18
20
28
16167 soit un taux
d’occupation de
96.2%
16162 soit un taux
d’occupation de
96%
82
HLM
Secteur
Privé
Résidence
sociale
4
0
3
Maison
Relais
Foyer
Logement
0
Incarcération
Amis Famille
Solution
personnelle
Etablissement
de soins
1
2
1
La durée de séjour non limitée et les conditions d’accueil
permettent à un certain nombre de résidents d’améliorer leur
état de santé, de se construire un projet de vie et pour
certains d’accéder à un logement autonome. Sur les 16
ménages sortis en 2014, 4 ont retrouvé leur pleine
autonomie et ont accédé à un logement HLM. Trois
personnes ont fait le choix de rentrer dans leur pays d’origine
devant la difficulté de faire aboutir leur situation
administrative sur le territoire français. Une orientation SIAO
urgence a été faite pour un couple qui attendait un bébé pour
lequel nous ne pouvions pas maintenir l’hébergement. Enfin,
5 personnes ont rencontré des difficultés pour s’inscrire dans
une démarche d’insertion et ont quitté l’établissement ou ont
été exclus par manque d’adhésion au projet de
l’établissement et à ses règles.
 Problématiques des résidents
Le principe de continuité de l’hébergement a des effets
certains sur le suivi des personnes, notamment en ce qui
concerne la restauration de l’estime de soi et des droits,
l’amélioration substantielle des revenus et l’accès aux soins.
Les résidents accueillis à l’hôtel social présentent des
problématiques multiples et parfois cumulées telles que :
 Addictions
 Troubles psychiatriques et problématiques psychologiques
 Maladies graves diverses
 Ruptures familiales et sociales
 Situation irrégulière sur le territoire
 Perte des droits et absence de ressources
 Endettement
 Manque de qualification et difficultés d’accès à l’emploi
La recherche d’une orientation vers une structure adaptée
reste limitée pour :
 les personnes disposant de peu ou pas de ressources
(personnes âgées, sans papiers)
 les personnes souffrant de pathologies psychiques pour
lesquelles l’accès aux soins et aux droits est souvent
compliqué.
 les
personnes
cumulant
des
problématiques
psychiatriques et d’addiction pour lesquelles aucune
structure n’est adaptée sans une stabilisation de l’un ou
l’autre des problèmes.
LES FAITS MARQUANTS
 Signature au dernier trimestre d’une convention avec
l’Etat pour l’accueil d’une personne sortant de prison et
l’accueil dès novembre d’une jeune femme.
 Avancement des travaux avec l’équipe sur la mise à jour
des outils de la Loi 2002/2. Consultation des résidents
Devenir non
connu
5 dont 5 rupture
de prise en
charge
Décès
0
TOTAL
16
lors d’une réunion d’expression des résidents. Finalisation
d’une trame commune avec les chefs de service du Pôle.
LES PARTENAIRES
La diversité du public et des problématiques implique la
recherche permanente d’un réseau de partenaires.
Le S.I.A.O., les assistantes sociales des territoires d’action
sociale et des C.C.A.S restent des interlocuteurs
incontournables.
Dans le cadre de l’accès aux soins, l’équipe sociale, en lien
avec l’ANPAA (alcoologie), le CSAPA (addictions), le réseau
PASS (accompagnement psychologique) et la Clinique
Psychologique de Poissy mettent en œuvre les projets de
soins ou de cure.
Le psychologue de CAP SANTE assure une permanence
une demi-journée par semaine pour les résidants et apporte
un éclairage sur les situations à l’équipe éducative en
fonction des besoins. Une collaboration avec la médiatrice
CAP SANTE s’est instaurée pour répondre au mieux aux
besoins des usagers en recherchant et en rencontrant de
nouveaux partenaires dans le champ de la santé.
Les associations caritatives de Poissy (Secours Catholique,
Secours Populaire et Resto du Cœur) apportent une aide
alimentaire et financière, proposent des vêtements et des
cours de français à l’ensemble des résidents chaque fois que
nécessaire.
Enfin, pour quelques situations et dans le cadre de la
convention « sortants de prison », l’équipe travaille avec le
SPIP. Pour les personnes en situation de handicap, l’équipe
est amenée à travailler en collaboration avec les
représentants légaux désignés par le juge des tutelles et
dans certains cas avec les SAVS en vue du relogement.
Une collaboration avec les médecins de ville et un cabinet
infirmier s’est mise en place pour assurer le suivi du traitement parfois quotidien de certaines personnes souffrant de
problématiques psychiques.
La CESF poursuit son action avec les partenaires dans les
domaines de la santé, de la vie quotidienne et de la culture.
LE PERSONNEL :
L’équipe a été stable durant toute cette année.
Un surveillant de nuit est toujours en arrêt de travail depuis
juillet 2012. Il a été remplacé par deux CDD sur cette année
et l’entreprise ASC.
L’équipe sociale a reçu 2 stagiaires pour une durée de 6 semaines pour chacun. La chef de service a accueilli un stagiaire CAFERUIS durant 6 semaines pour un stage d’observation. La CESF a accueilli sur deux jours des jeunes de
terminale ST2S en vue de l’élaboration de leur dossier projet
pour l’épreuve du BAC.
83
Hôtel Social du Parc
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Nelly PEUVREL
154, rue du Parc
78955 CARRIERES-SOUS-POISSY
Tél. : 01.39.74.85.81 / Fax : 01.39.70.98.61
[email protected]
CAPACITED’ACCUEIL
L’Hôtel social du Parc accueille toute l’année, de manière
inconditionnelle, sur orientation exclusive du SIAO Urgence.
L’établissement dispose de 84 places maximum réparties en
10 unités familiales pouvant accueillir entre 3 et 6 personnes,
9 chambres pour femmes seules avec un bébé, 7 chambres
pour femmes seules, 2 chambres pour un couple avec un
bébé, 1 chambre pour une femme et son bébé handicapé
Par ailleurs 7 places en chambres individuelles à l’annexe de
l’Hôtel Social du Parc sont réservées, au titre du CHU, pour
des femmes seules autonomes.
MISSIONS PRINCIPALES DU CHRS ET DU CHU
 Assurer le suivi social des hébergés en lien avec les
services sociaux extérieurs : élaborer et réaliser un projet
individualisé, le mettre en place concrètement en vue de
réaliser une sortie vers une structure d’hébergement
stable ou de soins ou vers un logement adapté. Conduire
à l’autonomisation maximale les personnes hébergées.
 Consolider le parcours de 7 hébergées venant de
St Benoit Labre et du Parc sur les places de l’annexe, en
vue d’une sortie rapide du dispositif.
 Entretenir et développer un réseau partenarial sur
différents volets touchant à l’insertion (emploi,
administratif, logement, santé, services de l’enfance,
éducation et aide à la parentalité).
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
Ces 46 ménages arrivent suite à des ruptures conjugales,
amicales ou familiales, des violences conjugales, des
errances, des expulsions, des sorties de CADA et d’hôtels,
de l’étranger.
L’effectif moyen quotidien s’élève à 86,34 personnes (87,56
en moyenne en 2013) avec un total de 31516 nuitées
(31960 en 2013) réalisées sur une base théorique de 33215
donnant ainsi un taux d’occupation de 94,8% L’effectif
moyen élevé, bien que ne dépassant pas la limite du
maximum autorisé par la commission de sécurité, (91
personnes) s’explique par le fait que le SIAO oriente des
familles nombreuses de 2 à 4 enfants. L’effectif total subit
donc de ce fait des fluctuations. De même, la continuité de
la prise en charge des personnes en situation irrégulière
pour lesquelles la régularisation est longue et difficile
contribue à maintenir constamment un effectif élevé.
La durée des séjours des personnes sorties évolue par
rapport à celle de l’année dernière. Par contre, la moyenne
des séjours pour les familles toujours présentes fin 2013 est
de 24,5 mois. Cette durée a tendance à s’allonger compte
tenu de la situation des personnes en attente de
régularisation. C’est le cas notamment d’une famille qui est
présente depuis février 2007 (pour laquelle nous sommes
néanmoins sur le point de trouver une solution). On note
cependant cette année une augmentation des régularisations
permettant ainsi le relogement.
Parmi les personnes isolées, deux personnes sont présentes
depuis plus de 6 ans, sans droits ni titres dont une avec un
enfant. La durée moyenne des femmes seules toujours
présentes au 31 décembre 2014 est de 22,5 mois.
LES SORTIES
Les relogements sont effectués en partenariat avec
CAPLOGY, le GIP et la Préfecture dans le cadre du DALO.
Nombre
d’enfants
Nombre de
nouveaux
ménages
accueillis
Nombre de
ménages
sortis
Durée
moyenne
des séjours
(sorties)
Durée
moyenne des
séjours
(ménages tjrs
présents)
Nombre
de nuitées
réalisées
62
54
11
10
21 mois
24,5 mois
31516
60
56
14
13
16 mois
24 mois
31960
Nombre
de ménages
Nombre de
personnes
hébergées
Nombre
d’adultes
2014
46
116
2013
50
116
84
Accès au logement
Parc Social
Accès Logement
Parc privé
2014
6
0
Solution
personnelle
(famille, amis)
2
2013
7
0
3
Nombre
de ménages
FAITS MARQUANTS
L’exercice 2014 a été marqué par la poursuite d’actions
collectives avec les familles, le suivi des relations avec les
partenaires locaux, la réalisation de l’évaluation externe :
 Les familles du Parc se sont rendues régulièrement au
CHAT à l’atelier mensuel « Paroles de Parents ». Les
emplois transversaux - CESF et EJE – ont intégré
l’équipe faisant valoir leur spécificité. La CESF a engagé
des actions en direction des familles, notamment en les
préparant à la sortie. L’EJE quant à elle est venue
renforcer l’aide à la parentalité, les liens avec les écoles
et les centres de loisirs.
 «L’Atelier Logement », animé par Caplogy et 1 travailleur
social sous forme d’un jeu de l’Oie a permis de mieux
appréhender l’accès et le maintien dans un logement du
parc social ou privé.
 La troisième fête des voisins a rassemblé un grand
nombre de familles en juin avec musique, chants, danses
pour les enfants et plats exotiques au menu de la soirée.
Par ailleurs, les enfants ont préparé les décorations de la
fête de Noël qui s’est déroulée le 23 décembre avec
remise de cadeaux issus d’une collecte effectuée par les
travailleurs sociaux. D’autre part, plusieurs ont participé à
la fête de fin d’année de la crèche du CHAT.
 Le partenariat local a été soutenu : participation sur les
volets du logement (Cap Logy), de l’emploi (participation
aux comités du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi),
des associations de défense du droit des étrangers.
 Concernant le DUER, une mise à jour a été effectuée, en
apportant des solutions aux situations repérées comme
prioritaires.
 Dans le cadre des Orientations Associatives
(2011-2016), suite à l’évaluation interne, la mise en place
progressive d’un Conseil de la Vie Sociale (sur la base
des dispositions en vigueur : élections, consultations,
préparation des questions….) s’est concrétisée.
Résidence
sociale
CHRS
autres
1
0
0
2
1
0
L’harmonisation des documents de la loi du 2 janvier
2002 avec notamment l’élaboration d’un livret d’accueil
incluant le règlement de fonctionnement et la révision du
contrat de séjour s’est poursuivie
 L’évaluation externe a été menée par un cabinet
extérieur. L’équipe s’est mobilisée en amont pour
préparer les conditions optimales de l’étude.
SITUATION DU PERSONNEL
L’équipe dans sa globalité s’est particulièrement renouvelée.
En ce qui concerne les accueillants, 2 nouvelles personnes
ont été embauchées. Quant aux travailleurs sociaux, 2,5 ETP
ont été recrutés et un travailleur social a repris à mi-temps
dans le cadre d’un congé parental. Une nouvelle femme de
ménage a intégré l’équipe.
PERSPECTIVES
Le projet de relocalisation se poursuit avec le promoteur
Emmaüs Habitat. Parallèlement les équipes ont poursuivi
une réflexion sur l’agencement futur des locaux en tenant
compte de leur expérience actuelle quotidienne.
Le travail va consister à mettre en œuvre les registres de
l’évaluation externe dans ses préconisations :
 Réinterroger l’ensemble des règles, du fonctionnement de
la structure en tenant compte de l’avis du personnel et
des hébergés
 Réajuster la place de chacun dans un souci d’une
meilleure dynamique d’équipe au service d’une prise en
charge optimale des hébergés
 Approfondir la réflexion sur l’accueil et la prise en charge
des enfants
 Terminer le réajustement des outils de la loi 2002 et
permettre une appropriation par les salariés en tant que
cadre de référence
 Comprendre et faire fonctionner les différents registres
dans la cohérence et la régularité.
85
MLJ (MÉDIANES LOGEMENT JEUNES)
Directeur : Bruno ROMANETTO - Directrice adjointe : Brigitte GROJEAN
Chef de service : Céline KAZSEWSKI
3/4, square de la commune - BP 10071
78190 TRAPPES
Tél. : 01.30.66.16.62 / Fax : 01.30.66.16.61
[email protected]
CAPACITED’ACCUEIL
Le Centre d’hébergement de réinsertion sociale
Médianes Logement Jeunes dispose de 40 places dont 20
sur le dispositif « stabilisation », 16 sur «l’insertion » 4 sur
« l’urgence ». L’accueil s’effectue par la mise à disposition
d’un logement, dans des appartements de type F3, F4 en
diffus et en cohabitation, implantés sur différentes communes
(Trappes, La verrière, Saint Cyr l’école et Villepreux).
L’hébergement s’adresse à des personnes âgées de 18 à 30
ans (en couple sans enfant, isolées ou familles
monoparentales avec un enfant de moins de trois ans) en
situation d’exclusion, connaissant de graves difficultés
sociales et familiales. Les orientations et les admissions se
font en lien avec les SIAO « Urgence » et « Insertion ».
MISSIONS PRINCIPALES DU CHRS ET DU CHU
Le CHRS Médianes Logement jeunes est chargé d’assurer
l’accueil, l’hébergement, et propose un accompagnement
éducatif axé sur :
 L’insertion sociale et professionnelle
 Le soutien à la parentalité
 La gestion budgétaire et administrative
BILAN GENERAL DE L’ACTIVITE
Ces 43 situations familiales sont marquées, à leur arrivée,
par des problématiques variées : situations de ruptures
conjugales, amicales ou familiales, des arrivées récentes en
France, des expulsions, des sorties de CADA et d’hôtels.
En 2014, 16419 nuitées ont été réalisées sur une base
théorique de 14600 pour 40 places, soit un taux d’occupation
de 112%. Ce sureffectif s’explique par le fait que quelques
familles monoparentales ont plusieurs enfants (alors qu’en
théorie l’hébergement s’adresse à des femmes/ou couple
situations
familiales
Personnes
hébergées
Adultes
2014
43
88
43
2013
37
76
38
Enfants
45 dont
2 nés en 2014
38 dont
3 nés en 2013
avec un seul enfant) et par la continuité de la prise en
charge, notamment des personnes en situation irrégulière
pour lesquelles nous n’avons pas de solution immédiate de
sortie.
La moyenne de séjour pour les familles sorties en 2014 est
nettement plus importante, avec des écarts de temps de
présence allant de 1 semaine à 42 mois dont 5 familles
dépassant les 24 mois. Il est à noter, qu’une fois l’insertion
professionnelle acquise avec des ressources financières
stables, les effets de la stratégie nationale 2009-2012 sur le
« logement d’abord » est opérante car les familles accèdent
plus facilement à un logement autonome.
LES SORTIES
(tableau page suivante)
Les relogements sont effectués en partenariat avec
CAPLOGY et la Préfecture dans le cadre du DALO.
FAITS MARQUANTS
Nous menons depuis deux ans maintenant des démarches
collectives avec l'association Marie Madeleine qui
développe des actions de prévention du VIH et des
autres maladies sexuellement transmissibles. Il apparait
nécessaire de sensibiliser les personnes accueillies sur la
question du VIH, car d'après cette association certaines
personnes accueillies en CHRS, arrêteraient leur trithérapie
à leur admission par crainte d'être stigmatisées et rejetées.
L’autre aspect qui nous apparaît de plus en plus important à
travailler est la relation mère/enfant. Force et de constater
que si les mères "souffrent", leurs enfants souffrent aussi.
Mais pris dans l'urgence de trouver un emploi ou de
régulariser leur situation administrative, le bien-être et la
place de l'enfant sont occultés voire niés. Pour cela nous
nouvelles
familles
accueillies
familles
sorties
Durée
moyenne
des séjours
(sorties)
19
19
31,5
mois
17
14
15 mois
Durée moyenne
des séjours
(familles tjrs
présentes en
2014)
14,3 mois
21 mois
Nuitées
16419
16445
86
Familles
Accès
Logement
Parc Social
Accès
Logement
Parc privé
Solution
personnelle
(famille, amis)
Résidence
sociale
CHRS
5
4
2
1
0
Sorties pour Fin de prise
non respect du en charge
règlement
3
4
réfléchissons actuellement sur un autre mode
d'accompagnement des familles, axé sur le soutien à la
parentalité qui consiste à :
 évaluer la relation mère/enfant dans tous les actes de la
vie quotidienne,
 apporter une aide à la mère si besoin morale et
psychologique en lui proposant de rencontrer le
psychologue dans le cadre d’une démarche qui reste
volontaire.
autonome des jeunes), le Lien Yvelinois et d’autres
structures d’hébergement.
LES PARTENAIRES
Nos premiers interlocuteurs sont tout d’abord le SIAO, et les
travailleurs sociaux des services d’action sociale. Au cours
de la prise en charge des personnes hébergées sur la
question de l’insertion professionnelle nous collaborons avec
la mission locale, le PLIE (plan local pour l’insertion et
l’emploi), pôle emploi et les organismes de formation.
SITUATION DU PERSONNEL
L’équipe est constituée de 11 personnes : 1 chef de service,
1 psychologue (0.5 ETP), 1 secrétaire (0,75 ETP), 4
éducatrices spécialisées et, 1 aide-comptable (0.5 ETP), 1
CESF (dans le cadre de la mission AVDL), 1 femme de
ménage, 1 homme de maintenance.
Une personne a bénéficié d’un Congé Maternité en cours
d’année. Elle été remplacée par 1 personne en CDD.
Pour l’insertion sociale et la santé nous travaillons avec
l’espace territorial, la PMI, les crèches, halte-garderie, le
CCAS, les restos du cœur, l’espace solidarité, le secours
populaire, la CAF, le planning familial, le centre de santé
municipale, l’IPS (l’institut de promotion de la santé). Ce
dernier réunit tous les acteurs médico-sociaux. Il coordonne
les actions de prévention, d’éducation pour la santé et
l’amélioration aux soins.
En ce qui concerne les orientations à la sortie, nous
travaillons avec le CCLAJ (Comité local pour le logement
Nous collaborons également avec la Prévention
spécialisée de Trappes attachée à l’ASEAY, notamment
dans la réfection des appartements. Ces chantiers éducatifs
permettent de travailler avec les jeunes des notions telles
que le « faire avec » et les inscrire ou les réinscrire dans une
logique d’insertion professionnelle.
PERSPECTIVES
L’évaluation externe s’est déroulée d’octobre à décembre
2014, dans le cadre de la démarche menée par la
Sauvegarde des Yvelines. Des pistes de travail ont été
proposées, certaines venant conforter nos réflexions déjà
engagées, d’autres permettant de prendre conscience que
certains supports écrits sont à réactualiser. Le réseau
partenarial est à redynamiser bien qu’existant. Les modalités
de participation collective et individuelles des usagers sont à
repenser et à renforcer.
87
BUC Ressources
Centre de formation en éducation spécialisée
Accompagnement social et médico-social
des pré-qualifications aux formations supérieures
Présidente de la Commission de suivi et d’orientation : Chantal SAUVET-GOICHON
Directeur Général : Michel HOCHART
1 bis, rue Louis Massotte
78530 BUC
Tél. : 01.39.20.19.94 / Fax : 01.39.56.55.89
[email protected]
www.buc-ressources.org
BUC Ressources, Campus des métiers du social, né de
l’Ecole d’éducateurs spécialisés de Versailles créée en 1964,
est parvenu en 2014, dans un contexte de fortes turbulences
et de réformes qui interrogent fondamentalement l’avenir des
centres de formations en travail social, à atteindre les
objectifs qualitatifs et quantitatifs fixés pour l’ensemble des
domaines de l’activité formative et de recherche.
Pour parvenir à ce résultat d’ensemble, au cours de cette
année 2014 où nous avons aussi fêté officiellement le
cinquantenaire du projet institutionnel, chacun des pôles
d’activité du Campus, au titre de la formation initiale,
continue ou de la recherche, s’est adapté, à moyens
constants, pour répondre aux besoins récurrents ou
émergents d’un millier de stagiaires accueillis et ceux plus
singuliers encore des terrains professionnels.
Comme nous l’avions anticipé sur le plan budgétaire et
financier, le résultat 2014 est arrêté à un déficit d’environ
22K€. Rappelons que ce déficit conjoncturel est lié
essentiellement depuis 2012, à « l’absence » d’une
subvention du CRIF couvrant les charges imputables à la
première promotion des éducateurs de jeunes enfants en
formation sur notre antenne de Bécheville. Cependant au
regard d’un marché de la formation professionnelle de plus
en plus concurrentiel et par ailleurs d’une réelle
augmentation des charges objectives liées au renforcement
de la logique des parcours personnalisés de formation
(impactée récemment par l’enjeu de la gratification des
stages), de la concrétisation des ECTS et du transfert de la
certification aux centres de formation notre résultat global
d’activité est satisfaisant.
Dans ce contexte, sans un véritable engagement de
l’ensemble de l’équipe de permanents du campus, celui
d’environ six cents intervenants occasionnels de notre
réseau, et de nos partenaires régionaux nationaux et
internationaux le projet Campus n’aurait pu maintenir sa
culture et ses logiques d’ouverture, de diversification, de
développement et d’innovation. Ce travail coopératif majeur
qui a été stratégiquement soutenu permet toujours au projet
Campus d’affirmer, par le développement d’activités
pragmatiques et évaluables sur différents territoires
d’intervention, les principes et valeurs d’une mission
formative au service des personnes usagères et des acteurs
professionnels de l’économie sociale et solidaire, de
l’éducation, de l’aide à la personne, de la santé et du
développement durable des territoires.
Au cours de cette année notre engagement s’est aussi
confirmé dans les projets de l’UNAFORIS, qui possède
désormais une plate forme labellisée en IDF. C’est dans ce
cadre que BUC Ressources s’est inscrit dans un schéma de
coopération et de groupement avec d’autres établissements
de formation pour créer à terme les conditions d’une Haute
Ecole.
In fine, Les résultats aux examens représentent à nouveau
en 2014 un autre indicateur fiable de la qualité des
enseignements dispensés à BUC Ressources.
Plus de la moitié de nos effectifs sont en formation
d’éducateur spécialisé ou de moniteur éducateur.
 Educateurs spécialisés: Etudiants présentés, 144 - il
s’agit donc d’une promotion importante. 138 obtiennent
leur diplôme (soit 95,80%)
 Moniteur éducateurs: 22 étudiants présentés sur 22,
obtiennent leur diplôme.
A ceci s’ajoute 100% de réussite des 9 accompagnements
VAE – 8 ES et 1 ME
Concernant la promotion CAFERUIS, 28 candidats
présentés, 71,48% obtiennent leur diplôme.
88
Les CAFDES : 17 candidats présentés, 52,94% sont
diplômés et pour les DEIS : 66.66 % de réussite, ce qui pour
les trois formations représente une moyenne supérieure aux
résultats régionaux et nationaux.
Le pôle 5 présente en 2014, 62 candidats toutes formations
confondues :
 au diplôme d’AMP. 17 candidats pour le site de Bécheville
100 % de réussite
 pour le site de BUC, 26 candidats présentés, 89 % de
réussite.
 14 Surveillants de Nuit Qualifiés et 5 Maitres et Maitresses
de Maison sont présentés à la Certification. Toutes et tous
obtiennent leur Certificat Professionnel.
PERSPECTIVES
L’année 2015 sera déterminante pour l’avenir des centres de
formation, avec :
 la concrétisation des projets de groupement visant à la
création de Hautes Ecoles
 la réingénierie annoncée de l’ensemble des formations
vraisemblablement à l’issue de la mission en lien avec les
Etats Généraux en Travail Social
 le nouveau schéma régional de formations du social
 la réforme de la formation professionnelle décrite par les
spécialistes comme « révolutionnaire », une demande de
formations de plus en plus modulaires et / ou par la
formation ouverte à distance de la part de principaux
syndicats employeurs de notre branche,
 la restructuration de l’UNAFORIS (statuts, finalités et
objectifs)
Pour conclure, les axes stratégiques 2015/2016 travaillés
en référence au processus d’évaluation interne en cours,
devraient nous permettre d’établir les modalités de
réingénierie, de partenariat et de coopération en vue de
créer les conditions d’un projet visant la création d’une Haute
Ecole. Les changements en cours et à venir entraineront
classiquement des mouvements interne et externe qu’il nous
faudra accompagner tout en gérant un existant et un
développement d’activités parvenu parfois cette année aux
limites de l’utilisation de ses ressources humaines. Notre
rapport d’activité 2014 exhaustif montre en partie combien et
comment nous avons su « capitaliser » les atouts utiles et
nécessaires pour aborder cette phase d’adaptation
incontournable qui confortera l’existant de notre projet
Campus.
89
Les comptes de l’exercice 2014 qui vous sont présentés et annexés au présent rapport ont été
établis selon les mêmes formes et les mêmes méthodes que l’exercice précédent.
DÉFINITIONS
Rapport financier 2014
 Définition des reprises de résultats :
Lors de la négociation budgétaire de l’année N, le financeur contrôle les résultats de l’année
N-2 et décide de leurs affectations.
Soit il s’agit d’un excédent et le financeur diminue les produits du budget à la hauteur de la
reprise de résultat arrêté.
Soit il s’agit d’un déficit et le financeur augmente les produits du budget à la hauteur de la
reprise de résultat tout en restant dans la limite d’un taux directeur.
Cette procédure de financement, spécifique à notre secteur d'activité, avec reprise des
résultats acceptés positifs ou négatifs, se fait uniquement pour les établissements en
gestion dite « contrôlée », c'est-à-dire tarifés et financés par des collectivités publiques, ce
qui est le cas pour la très grande majorité des établissements de l’association.
 Définition du résultat d’activité budgétaire :
Le résultat d’activité budgétaire correspond aux résultats liés aux budgets accordés par nos
autorités de contrôle, c’est-à-dire le résultat hors provisions non financées intégrant les reprises de résultats.
Ce résultat est déterminant car c’est lui qui permet ou pas d’absorber les provisions non
budgétées. Un résultat budgétaire d’activité déficitaire indique que le résultat comptable et le
résultat budgétaire seront encore plus déficitaires.
 Définition du résultat budgétaire :
Le résultat budgétaire correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et
produits comptabilisés y compris les reprises de résultats. Par grand pôle de financeurs,
l’ensemble des provisions est financé. L’approche par établissement fait apparaître des
situations différentes, pour certaines déficitaires. Ces déficits seront négociés avec nos
financeurs pour que certaines provisions soient néanmoins financées. Elles le sont
généralement, tout en restant à l’équilibre.
 Le résultat comptable :
Le résultat comptable correspond aux résultats intégrant l’ensemble des charges et
produits comptabilisés hors reprises de résultats. Ce résultat est celui validé par les
commissaires aux comptes mais n’est pas représentatif de l’activité et de la réalité
économique de l’établissement. C’est un résultat dit « juridique ».
90
1. Analyse globale des comptes de fonctionnement
Les comptes de l’association enregistrent un total de produits de 50 778k€ et un total de charges de 51 044k€, qui
génère un excédent comptable de 267 k€.
REINTEGRA- Réintégration de
TION
réserves antéRESULTAT
rieurs pour
BUDGETAIRE
charges spéci- 2014 À affecter
fiques
RESULTAT N-2
RESULTAT
BUDGETAIRE
D'ACTIVITE
2014
PROVISION
RETRAITE
PROVISION
LITIGE
CONGESPAYES
AUTRES
PROVISION
CET
RESULTAT
COMPTABLE
2014
571
-
-58
-
356
-
273
-
-
273
FONDS PROPRES
15
-
-
-
-
-
15
-
-
15
SIEGE
29
-
-
-6
-
-68
68
30
4
103
S/TOTALPJJ
898
1
366
-
178
-
54
-6
3
-
-43
2
43
-191
259
194
37
2
339
4
TOTAL PROTECTION
ENFANCE
898
366
178
49
3
-41
-148
452
39
343
TOTAL MEDICO SOCIAL
ESAT EURYDICE GLOBAL
668
40
124
-
-
74
3
-
5
1
289
30
147
5
30
-
465
36
TOTAL .MEDICO SOCIAL et
ESAT
708
124
-
77
-
6
319
152
30
501
TOTAL CHRS
125
4
84
-2
-
12
-71
81
18
28
(en K€)
REGUL CONSO
S/TOTAL ASE Conseil Général
TOTAL Autres activités Lutte
Contre L'Exclusion
TOT.AL secteur Lutte Contre
L'Exclusion
-2
12
-
-6
12
-10
-13
2
-
-10
128
4
84
-2
-
12
-248
260
18
30
TOTAL ACTIVITES SSANS
REPRISE DE RESULTAT
-2
12
-
-6
12
-10
-13
2
-
-10
2 347
506
204
112
371
-101
267
897
91
1 255
TOTAL GENERAL
 Reprise de résultats
En 2014 les reprises de résultats N-2 sont de 897K€. Les autres reprises de résultats pour 91k€ concernent :
Les réserves de compensation des charges d’amortissements: 52K€, les réserves pour projets exceptionnels : 39K€.
 Le résultat d’activité budgétaire
En 2014 l’ensemble des « pôles par financeur » sont excédentaires affichant un résultat de +2 347K€.
Pour l’ASE, Seul le foyer Emergence a un résultat d’activité déficitaire dû à une sous
activité importante (-414 journées). Les établissements ayant également une sous activité mais pour lequel le résultat d’activité est resté excédentaire sont : Le Foyer les marronniers (-113j), le foyer la maison (-512j), Le foyer saint Nicolas (-39j).
Le placement familial a pu réaliser une belle suractivité (+451j).
Pour l’ARS, le Sessad et le Cmpp ont un résultat d’activité déficitaire dû à des charges de groupe 2 supérieures au prévisionnel.
Pour la DDCS, Seul MLJ (médianes) a un résultat budgétaire très légèrement déficitaire(-3k€). Les autres CHRS sont tous
excédentaires.
Buc Ressources affiche un déficit suite à la formation des EJE non financée par la Région.
L’ensemble des autres établissements et services de la Sauvegarde ont été excédentaires et permettent de financer tout ou
partie des provisions retraites, litiges et CET.
 Le résultat budgétaire (1 255K€)
Les résultats budgétaires par établissement sont intégrés à l’annexe comptable à la fin du présent document .
91
2. Analyse par groupes fonctionnels
REEL
2 013
2014
Ecart 2013/2014
Budget
reel
1 420 949
7 320 275
33 625 960
3 047 985
52 773
146 506
9 702 720
55 317 167
1 471 542
8 693 576
32 802 551
3 162 884
43 000
57 480
3 349 457
49 580 491
1 471 542
8 693 575
32 869 024
3 085 271
47 268
66 445
6 440 795
52 674 191
50 594
1 373 300
-756 936
37 286
- 5 505
-80 060
- 3261 924
-2 642 976
3.56%
18.76%
-2.25%
1.22%
-10.43%
-54.65%
33.62%
-4.78%
1 932 610
446 342
199 787
449 164
356 195
866 931
4 251 028
2 024 751
476 181
275 990
450 859
399 090
910 976
4 537 847
1 927 456
456 521
223 632
494 022
392 977
951 693
4 446 301
- 5 154
10 180
23 844
44 858
36 782
84 762
195 273
-0.27%
2.28%
11.93%
9.99%
10.33%
9.78%
4.59%
828 239
162 477
29 182
56 763
25 599
50 932
34 946 203
22 567 834
2 451 532
9 593 796
63 670
269 371
35 936 919
765 046
165 425
61 394
32 473
26 000
45 559
37 897 383
24 291 726
2 628 883
10 554 788
75 456
346 530
38 827 854
979 992
207 284
31 867
50 200
24 100
101 117
37 013 191
23 893 022
2 568 091
10 263 598
62 593
225 887
38 200 467
151 753
44 807
2 685
-6 563
-1 499
50 185
2 066 988
1 325 188
116 559
669 802
-1 077
-43 484
2 263 548
18.32%
27.58%
9.20%
-11.56%
-5.86%
98.53%
5.91%
5.87%
4.75%
6.98%
1051.99%
-16.14%
6.30%
1 976 411
101 916
495 998
127 041
301 087
250 087
29 964
106 677
69 301
4 472
97 442
1 918 869
46 043
285 991
1 212 978
1 762 151
8 786 426
6 342 742
2 105 421
131 199
464 854
130 179
332 099
280 996
36 800
133 414
55 666
3 414
97 807
1 873 038
63 173
0
1 342 265
92 887
7 143 213
-928 423
2 089 434
162 571
585 013
115 646
374 883
281 575
25 465
111 053
59 876
2 937
113 478
1 883 153
66 203
761 400
1 324 421
1 803 256
9 760 364
267 059
113 023
60 654
89 015
-11 395
73 796
31 488
-4 499
4 376
-9 425
-1 535
16 036
-35 715
20 160
475 409
111 443
41 105
973 938
-6 075 735
5.72%
59.51%
17.95%
-8.97%
24.51
12.59%
-15.01%
4.10%
-13.60%
-34.32%
16.46%
-1.86%
43.78%
166.23%
9.19%
2.33%
11.08%
-95.79%
RESERVES A REPRENDRE
Résultat n-2
634 728
898 624
896 970
262 241
41.32%
Compensation-Ch Amortissement
28 621
11 730
51 783
23 162
Mesures Exploitations
18 455
18 068
39 005
20 551
681 804
928 422
987 758
305 954
7 024 598
0
1 254 817
-5 769 781
PRODUITS
Frais de siège
Dotation Globale
Prix de journée
Subvention
Intérêt Financier
Avantage en natures/remb frais vh
Autres
PRODUITS
Grpe I
Achats
Services Extérieurs
Transport d'usagers
Voyages et déplacements , Missions et réceptions
Frais de téléphone et postaux
Autres
TOTAL Grpe I
Grpe II
Personnel Extérieur
Honoraire (attention formule)
Dont CAC
Dont Avocat
Dont Cabinet du CE
Autres honoraires
Salaires (Attention formule)
Dont Brut
Dont Charges Fiscales
Dont Charges Sociales
apprentis
CET - TRANSPORT-HORS PAUF
TOTAL Grpe II
Grpe III
Location
Charges Locatives
Entretien Immobilier
Entretien Mobiler
Maintenance Informatique et autres
Assurances
Etudes et recherches
Divers
Publication
Services Bancaires
Autres Impot et taxe
Autres charges de gestion courantes
Charges Financières
Charges Exeptionnelles
Amortissement
Provision
TOTAL Grpe III
RESULTAT COMPTABLE
Compensation
TOTAL
RESULTAT Budgétaire
92
 Les produits :
Les produits sont en baisse de 2 643k€ soit –4.78%.
Les frais de siège ont augmenté suite à l’absorption de l’association médianes.
Les prix de journées diminuent suite à la forte sous activité des foyers ASE et des établissements du Médico social
(CAFS, CMPP) ainsi qu’à une suractivité plus faible qu’en 2013 pour les autres établissements (Aemo, Itep).
Les dotations globales augmentent suite à l’absorption de l’association médianes (1420K€).
Les subventions sont stables.
Enfin, la baisse des autres produits de 3261 k€ est liée à la vente en 2013 du terrain du Perray.
 Le groupe 1 :
Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées à l’activité des établissements et services.
Il est conforme au budget mais est en augmentation de 4.59% soit +195K€.
La moitié de cette augmentation concerne la ligne des autres produits. Buc ressources a vu les lignes prestations alimentaires, nettoyage et informatique évoluer d’un montant total de 56k€.
La ligne voyage et déplacement est également en augmentation de 45€. Une hausse significative des remboursements IK
liée aux assistants familiaux consécutive à l’augmentation d’activité, explique cette évolution.
 Le groupe 2 :
Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux personnels et honoraires des établissements et services.
Le groupe est inférieur au budget mais augmente par rapport à 2013 de 6.30%.
Suite à la fusion, 30 salariés ont rejoint notre Association en 2014. Certains postes vacants ont été pourvus, le nombre de
postes vacants passant de 38.61 à 33.38 soit 5.23 etp pourvus.
La ligne du personnel extérieur augmente de manière significative. Cette croissance essentiellement due à une augmentation du nombre de formateurs occasionnels à Buc Ressources est en partie compensée par une baisse des salariés occasionnels.
D’autre part, la ligne « honoraire » a également augmenté suite à des litiges prud’hommaux, à des augmentations des
lignes de supervision et d’interprétariat .
 Le groupe 3 :
Ce groupe comptabilise toutes les dépenses liées aux charges fixes des établissements et services.
Celui-ci augmente de 11.08% soit + 974k€ . Ce groupe est supérieur au budget. Cependant en retirant les provisions et les
charges exceptionnelles non budgétées, ce groupe est conforme au budget. Les provisions concernent des charges exceptionnelles (retraitement du plan comptable médianes 400K€), des charges retraites à venir, des contentieux patrimoniaux et des contentieux prud’homaux.
L’entretien immobilier a augmenté. Buc ressources et le pôle LCE ont engagé plus de dépenses que l’année dernière. Ce
poste est toujours en dépassement mais reste incontournable et certainement insuffisamment budgété.
31 décembre 2014
31 décembre 2013
Fonds de roulement net global
18 129 K€
17 888 K€
Besoins en fonds de roulement
3 793 K€
5 368 K€
3. Analyses du bilan
Le fonds de roulement d’investissement augmente significativement entre 2014 et 2013 (+3 333k€) suite notamment à
l’affectation en réserve pour investissement (3 500k€) de la plus value dégagée de la vente du terrain du Perray en Yvelines.
Les Immobilisations sont en augmentation (+2 244K€ dont la construction de l’unité ados de l’ITEP) et ont comme contreparties des Réserves de charges d’amortissement pour 444K€ et des Excédents affectés à l’investissement pour 3 488K€.
Le résultat de l’exercice +267 K€ affecte de façon positive le FRE, en conséquence le fonds de roulement net global augmente de 241 K€.
Le besoins en fonds de roulement diminuent de 1 574 K€ dû principalement au paiement du solde de 1 760K€ de la
vente du Perray encaissé en décembre 2014.
Les placements financiers sont en augmentation de 1 816K€. Au 31.12.2014, la trésorerie correspond environ à quatre
mois de fonctionnement.
93
4. Affectation des Résultats
Nous proposons l’affectation des résultats de l’exercice 2014 de la manière suivante :
 Résultat comptable de la gestion contrôlée : -26 689€
Les affectations de résultats de la gestion contrôlée seront, quant à eux, arrêtés par les financeurs : dans le cadre de la
reprise des résultats sur l’année N-1, l'association négociera auprès des financeurs des affectations spécifiques au cas
par cas. Ils seront provisoirement comptabilisés en instance d’affectation des résultats sous contrôle des tiers financeurs.
 Résultat des activités dites « économiques » : +20 546€
Buc Ressources
Chantier Ecole des Nouvelles Charmilles
Caisse des Ecoles Bel Air
Eurydice Budget économique
FONDS PROPRES
En report à nouveau
En report à nouveau
En report à nouveau
En report à nouveau
+62 263.51€ à la réserve de compensation des
charges d'amortissement de Buc Ressources.
Le solde - 47 038.50 € en report à nouveau
créditeur
-21 835
-1 235
-124
+28 516
+15 225
 Résultat du Dossier de régularisation : + 273 202 €
En retraite
44 780
En litige
294 567
En CET
4 270
En résultat en attente pour les Fonds dédiés
-45 000
En provision réglementée
4 406
En report à nouveau débiteur
71 158
Le solde en Report à Nouveau
-100 979
94
95
B
ILAN GÉNÉRAL
96
COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014
ACTIF
Montant
Brut
Actif Immobilisé
Immobilisations Incorporelles
Frais d'établissement
Autres Immobilisations incorporelles
323 908.83
Exercice N
2014
Amort.
et prov.
Montant
Net
Exercice N-1
2013
Montant
Net
312 645.51
11 263.32
13 143.19
Immobilisations Incorporelles en cours
Immobilisations Corporelles
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et
outillage
Autres Immobilisations Corporelles
Immobilisations Corporelles en cours
Immobilisations Financières
Participations et créances rattachées à
des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres Immobilisations financières
TOTAL I
Comptes de liaison (1)
TOTAL II
Actif circulant
Stocks et en-cours
Matières premières et fournitures
Autres approvisionnements
943 075.54
12 787.54
930 288.00
760 312.41
13 528 367.71
7 537 248.70
5 991 119.01
5 452 855.41
65 207.01
50 840.73
14 366.28
369.80
9 103 576.14
5 834 429.08
3 269 147.06
2 722 258.31
135 468.90
135 468.90
1 167 353.18
99 500.00
99 500.00
944 795.78
944 795.78
227 590.00
25 371 489.91
227 590.00
13 747 951.56 11 623 538.35
776 761.71
207 001.40
11 100 055.41
En-cours de production (biens et services)
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances et acomptes versés sur
commande
Créances (2)
Créances redevables et comptes rattachés
(3)
89 787.31
89 787.31
8 689.63
8 475 124.96
8 475 124.96
8 972 866.05
Autres créances
1 979 957.80
1 979 957.80
3 034 016.53
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Charges constatées d'avance
4 989 323.79
4 989 323.79
6 851 030.11
9 490 463.84
9 490 463.84
5 811 965.82
220 584.88
220 584.88
188 229.26
25 245 242.58
24 866 797.40
13 747 951.56 36 868 780.93
35 966 852.81
TOTAL III 25 245 242.58
Charges à répartir sur plusieurs exercices
TOTAL IV
Primes de remboursement des
obligations
TOTAL V
Ecart de conversion (actif)
TOTAL VI
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI) 50 616 732.49
97
COMPTE DE BILAN DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014
PASSIF
2014
2013
1 223 708.28
1 213 708.28
155 592.11
155 592.11
3 907 352.24
3 873 481.40
429 514.08
429 514.08
7 062 387.45
3 574 387.45
2 516 122.92
1 890 587.98
1 961 297.02
1 961 297.02
Fonds propres
Fonds associatifs sans droit de reprise
Dons et legs
Subvention d'investissement sur biens
renouvelables
Ecart de réévaluation
Réserves
Excédents affectés à l'investissement
Réserve de compensation
Excédents affectés à la couverture du
besoin en fonds de roulement
Autres réserves
Report à nouveau associatif
Dépenses refusées par l'autorité de tarification ou
inopposables aux financeurs
Résultat de l'exercice
Dont résultats sans droit de reprise
TOTAL I
Autres fonds associatifs
Fonds associatifs avec droit de reprise
Résultat sous contrôle de tiers financeurs
Dépenses non opposables au tiers financeurs
Subventions d'investissement sur biens non renouvelables
397 980.24
397 980.24
-576 170.39
-1 365 773.48
-11 151.24
-11 151.24
267 059.21
6 342 824.34
20 546.44
5 125 023.86
17 333 691.92
18 462 448.18
11 076.52
14 064.36
4 560 855.13
2 884 654.24
-3 444 627.74
-3 696 397.76
274 547.94
298 021.71
821 816.35
821 816.35
601 100.16
624 390.33
1 091 238.29
1 051 043.17
3 916 006.65
1 997 592.40
1 909 542.38
2 030 794.15
Provisions réglementées
Couverture du besoin en fonds de roulement
Amortissements dérogatoires & provisions pour
renouvellement immobilisations
Réserves des plus-values nettes d'actif
Droit des propriétaires
TOTAL II
Comptes de liaison
TOTAL III
Provisions
Provisions pour Risques
Provisions pour Charges
TOTAL IV
Fonds dédiés
Fonds dédiés sur subventions de fonctionnement
Fonds Dédiés sur autres ressources
TOTAL V
2 354 480.15
2 346 193.40
4 264 022.53
4 376 987.55
790 740 30
531 454.74
790 740.30
531 454.74
1 651 609.00
1 763 552.69
79 851.62
74 413.45
57 193.58
3 161.60
1 328 988.56
1 360 242.34
6 576 749.12
6 548 239.45
137 006.52
138 511.87
Dettes
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (2)
Emprunts et dettes financières divers (3)
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés (4)
Dettes sociales et fiscales
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes (5)
Produits constatés d'avance
TOTAL VI
2 956.64
6 261.26
729 964.49
703 987.28
10 564 319.53
10 598 369.94
36 868 780.93
35 966 852.81
Ecart de conversion (passif)
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V+VI)
98
99
C
ompte de résultat
consolidé
100
COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014
CHARGES
Charges d'exploitation
Achats de marchandise
variation de stock
Achats de matières premières et fournitures
variation de stock
Achats d'autres approvisionnements
variation de stock
Achats non stockés de matières et fournitures
Sous-traitance
Services extérieurs et autres
Impôts, taxes et versements assimilés
- sur rémunérations
- autres
Charges de personnel
- salaires et traitements
- charges sociales
Dotations aux amortissements et provisions
Dotations aux amortissements :
- des immobilisations
- des charges d'exploitation à répartir
Dotations aux provisions :
- sur actif circulant
- pour risques et charges d'exploitation
Autres charges (1)
TOTAL I
Charges financières
Dotations aux amortissements et provisions
Intérêts et charges assimilés
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions valeurs mobil. de
placement
TOTAL II
Charges exceptionnelles
Sur opérations de gestion
Exercice courant
Exercices antérieurs
Sur opérations en capital
Dotations aux amortissements et provisions
- dotations aux provisions réglementées :
réserve de trésorerie
- dotations aux provisions réglementées :
réserve des plus-values
TOTAL III
Autres engagements
Engagements à réaliser sur ressources affectées
TOTAL IV
Impôts sur les sociétés
TOTAL V
TOTAL DES CHARGES
RESULTAT CREDITEUR = Excédent
TOTAL GENERAL (I + II + III)
2014
2013
1 927 456.21
1 932 651.50
7 485 085.74
6 728 363.27
2 568 090.92
2 453 213.66
113 478.43
97 704.65
23 898 928.57
22 495 279.87
10 488 509.86
9 849 797.86
1 324 420.87
1 212 977.51
1 108 238.69
1 380 628.64
411 877.85
429 345.70
49 326 087.14
46 579 962.66
66 202.84
46 043.01
66 202.84
46 043.01
508 567.30
78 111.17
253 326.40
207 879.65
64 983.24
56 033.07
826 876.94
342 023.89
549 088.80
294 086.34
549 088.80
294 086.34
9651
15456
9 651.00
15 456.00
50 777 906.72
47 277 571.90
267 059.21
6 342 824.34
51 044 965.93
53 620 396.24
101
COMPTE DE RESULTAT DE L'ASSOCIATION AU 31 DECEMBRE 2014
PRODUITS
2014
2013
269.91
326.20
- prestations de services
1 449 886.97
1 397 117.15
- divers
1 230 751.98
1 167 423.74
Dotations et produits de tarification
41 588 268.10
40 267 178.90
Subventions d'exploitations et participations
3 154 590.33
3 074 156.40
Reprises sur amortissements et provisions
1 252 410.88
941 290.54
1 033 968.14
929 063.73
Produits d'exploitation
Ventes de marchandises
Production vendue
Transferts de charges
Autres produits
TOTAL I 49 710 146.31
47 776 556.66
Produits financiers
De participations et des immobilisations financières
42 046.55
42 233.84
47 443.22
34 549.83
89 489.77
76 783.67
515 394.21
138 159.64
360 687.72
5 409 880.78
48 078.29
54 554.89
924 160.22
5 602 595.31
321 169.63
164 460.60
Revenus des valeurs mobilières de placement, escomptes
obtenus et autres produits financiers
Reprises sur provisions
Transferts de charges
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
TOTAL II
Produits exceptionnels
Sur opérations de gestion (autres produits exceptionnels)
- exercices antérieurs
Sur opérations en capital
Reprises sur provisions
- reprises sur provisions réglementées : réserve de trésorerie
- reprises sur provisions réglementées : réserve des plusvalues nettes d'actif
- reprises sur autres provisions
TOTAL III
Autres engagements
Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs
TOTAL IV
TOTAL DES PRODUITS
321 169.63
164 460.60
51 044 965.93
53 620 396.24
51 044 965.93
53 620 396.24
RESULTAT DEBITEUR = Déficit
TOTAL GENERAL (I + II + III)
102
103
A
NNEXE
104
1. REGLES ET METHODES COMPTABLES
1.1 Faits marquants
Ce rapport concernant l’année 2014, comme le précédent, rend compte de l’avancée de la mise en œuvre des orientations 2011/2016 de
notre projet associatif.

En interne :
A l’occasion du départ du Directeur de l’ITEP Jeanne Chevillotte, mise en place d’un Directeur chargé d’assurer la coordination d’un
dispositif composé de l’ITEP et du foyer Saint-Nicolas. L’évaluation de ce dispositif se fera en juin 2015 par l’ARS.
Départs et remplacements du Directeur et de la Directrice adjointe du Placement familial.
Arrivée en mai de la Directrice des Affaires Immobilières (poste créé dans le cadre de la réorganisation du Siège, suite au départ du
Secrétaire général).
Mise en place d’une formation/action pour l’ensemble des cadres hiérarchiques avec pour objectif l’accompagnement du changement.

Au niveau des projets :
Réalisation d’une fusion-absorption avec l’Association Médianes ; Signature du traité de fusion le 1er juillet.
Poursuite de la mise en œuvre de prises en charge, pour les sortants du dispositif ASE (grands adolescents et jeunes majeurs).
Ces prises en charge devraient faire l’objet d’un dispositif Conseil général / DDCS.
Inauguration de l’internat pour adolescents de l’ITEP Jeanne Chevillotte.
Mise en perspective d’une réponse à appel à projets enfants et adolescents autistes, en lien avec l’APAJH78 et Handi Val de Seine.
Mise en œuvre partielle de notre projet de décloisonnement institutionnel dans le cadre des réponses apportées aux situations TAGA,
réponses sollicitées par le DEAFS du Conseil général.
Mise en œuvre de l’évaluation externe pour tous les établissements pour lesquels cette évaluation s’imposait.

Pour notre centre de formation et de recherche :
50ème anniversaire de BUC Ressources
Lancement des travaux de construction d’un nouveau bâtiment d’enseignement (réception prévue rentrée 2015).

Au niveau juridique:
Une SCI a été crée dont l’actionnaire majoritaire est l’association SEAY78 pour 99.5% et Monsieur Bekelynck, administrateur, pour 0.5%.
Cette SCI a pour objet la construction d’un bâtiment d’enseignement pour Buc Ressources.
Une convention règlementée a été établie.

Au niveau comptable :
L’année 2014 est également marquée par la fusion avec l’association Médianes. La fusion fut effective au 01.07.2014 avec effet
rétroactif au 01.01.2014.
L’association Médianes n’appliquant pas le plan comptable de la M22 avant la fusion, l’association SEAY 78 a retraité les comptes
Médianes en corrélation avec la M22 . Les écritures de fusion ont donc été retraitées pour faire apparaître les corrections d’erreurs dans
les comptes de charges et produits exceptionnels au 31.12.2014.
Montant des charges exceptionnelles : 409 040 €
Montant des produits exceptionnels :
409 040 €
Valeur nette de la correction :
0
105
1.2 Principes généraux et référentiel comptable
Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2014 sont caractérisés par les données suivantes :


Total du bilan
Total du compte de résultat
36 869K€
51 045K€
L’exercice a une durée de 12 mois recouvrant la période du 01/01/2014 au 31/12/2014.
Les comptes annuels de l’exercice 2014 ont été élaborés et présentés conformément aux règles générales applicables en la
matière dans le respect du principe de prudence.
Les conventions suivantes ont été respectées :

Continuité de l’exploitation

Indépendance des exercices
Il a été fait application des dispositions particulières résultant :

Du règlement 99.01 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’établissement des comptes des
associations et fondations ;

Du décret n°2203-1010 du 22 octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux
modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et
médico-sociaux mentionnés au 1 de l’article L312-1 du code de l’action sociale et des familles, et des
établissements mentionnés au 2° de l’article L6111-2 du code de la santé publique;

De l’avis n° 2007-05 du 4 mai 2007 : Relatif aux règles comptables applicables aux établissements et
services privés sociaux et médico-sociaux relevant de l’article R . 314-1 du code de l’action sociale et des
familles appliquant l’instruction budgétaire et comptable M22, ainsi qu’aux associations et
fondations gestionnaires des établissements sociaux et médico-sociaux privés qui appliquent les
règlements n°99-01 et n°99-03 du CRC;

Arrêté du 17 décembre 2013 relatif au plan comptable applicable aux établissements et services
privés sociaux et médico-sociaux relevant du I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles.
1.3 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du bilan - ACTIF
L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode dite « des coûts
historiques ». La dépréciation des éléments du bilan est prise en compte le cas échéant par l’intermédiaire de provisions spécifiques.
1.3.1 Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles enregistrent l’acquisition des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 3 à 5 ans.
1.3.2 Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais
d’acquisition des immobilisations) ou à leur coût de production.

Bâtiments & constructions
30 ans à 50 ans

Agencements & installations
10 ans à 30 ans

Matériels et outillages
5 ans à 10 ans

Matériels de transport
6 ans

Mobilier
5 ans à 10 ans

Matériels de bureau
5 ans à 10 ans

Matériels informatiques
3 ans
1.3.3 Filiales et participations
La SCI 1 Bis rue Louis Massotte devient filiale à hauteur de 99.50% de l’association SEAY78.
La SCI dégage un déficit de 48K€ en 2014. Aucun produit de loyer n’a été facturé à Buc Ressources car l’immeuble est en
cours de construction. Une avance de trésorerie a été faite à hauteur de 200 000 euros qui devra être remboursée en fonction
des disponibilités. Cette avance ne sera pas rémunérée.
B.
A.
b.
a.
Dans des sociétés
étrangères
(ensemble)
Renseignements globaux concernant
les autres
filiales ou participations.
Filiales non reprises au § A.
1.
Filiales françaises
(ensemble)
a.
Filiales étrangères
(ensemble) (4)
b.
Participations non reprises au
§ A.
2.
Renseignements détaillés concernant
les filiales et
les participations ci-dessus
(2) (3).
Filiales (SCI 1 BIS RUE
LOUIS MASSOTTE A BUC)
1.
(+ de 50 % du capital détenu
par la société).
Participations (à
détailler)
2.
(10 à 50 % du capital détenu
par la société).
0
0
0
0
0
0
99.50%
100 000
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
99 500
0
0
0
0
0
0
200 000
0
0
0
0
0
0
Prêts et
Valeurs comptables des
Réserves et
avances
Montant
titres détenus (7) (8)
report à
Quote-part
consentis
des caunouveau
du capital
par la socié- tions et
Capital (6) avant affec- détenue (en
té et non
avals dontation des
pourcenencore
nés par la
résultats (6)
tage)
remboursés société (7)
(10)
Brute
Nette
(7) (9)
TABLEAU DES FILIALES ET DES PARTICIPATIONS
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Chiffre
Résultats
Dividendes
d’affaires
(bénéfice
encaissés
hors taxes ou perte du
par la sociédu dernier
dernier
té au cours
exercice
exercice
de l’exerécoulé (7)
clos) (7)
cice (7)
(10)
(10)
…
…
…
…
…
…
Observations
106
107
1.4 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du Bilan - PASSIF
1.4.1 Fonds propres
Les fonds propres comprennent notamment :

Les valeurs du patrimoine intégré
Elles correspondent au montant calculé par différence entre l’actif et le passif pour l’établissement du premier bilan de l’association lors du passage d’une comptabilité « recettes/dépenses » à une comptabilité d’engagement.
Ces opérations se sont réalisées dans l’association lors de l’application du plan comptable 1957.

Les subventions d’investissement affectées à des biens renouvelables par l’organisme
Ces subventions sont maintenues au passif du bilan dans les fonds associatifs avec ou sans droit de reprise.
Celles-ci sont considérées comme des apports en capital, à maintenir durablement au bilan.

Legs et donations avec contrepartie d’actifs immobilisés
Les legs et donations sont enregistrés à la date de transfert de propriété pour les immeubles.
Par assimilation, les immeubles ou terrains acquis au moyen du produit de legs financiers sont traités selon la même
méthode.
1.4.2 Autres fonds Associatifs
Ces fonds comprennent notamment :

Résultats sous contrôle de tiers financeurs
La majorité des établissements et services sont sous contrôle de tiers financeurs. Ils sont soumis à des règles de
fonctionnement propres à la réglementation publique, traduits dans les comptes administratifs qui servent de base à leur financement.
Les soldes excédentaires ou déficitaires concernant ces établissements et services sont, en principe, repris par les
financeurs en N+1 ou N+2. Ils sont donc assimilés à des dettes et des créances à leur égard et n’entrent pas dans le
résultat acquis à l’association, toutefois, à la clôture de l’exercice ils restent inscrits dans le compte de résultat.
Les charges à financement différé correspondent au report de dettes pour congés à payer, engagements pour retraites, intérêts courus sur emprunts. Elles ne sont, en général, pas admises dans les comptes administratifs soumis au contrôle des financeurs, et sont intégrées dans les comptes agrégés de l’Association.

Subventions d’investissement sur biens non renouvelables par l’organisme
Sont inscrites à ce poste, les subventions reçues utilisées pour l’acquisition d’un actif, dont le renouvellement n’est pas envisagé.
L’association inscrit à ce compte principalement, les subventions « taxes d’apprentissage » reçues par les établissements
habilités à la percevoir.
Celles-ci font l’objet d’une reprise au résultat, en produit d’exploitation, proportionnellement à la dotation aux
amortissements des biens qu’elles ont servis à financer sur une durée de vie de 3 à 5 ans.
1.4.3 Méthodes de valorisation des provisions pour risques et charges

Provisions liées aux retraites
Conformément à l’avis N°00-A du 6 juillet 2000 du comité d’urgence du CNC, l’association a opté pour la possibilité de comptabilisation partielle des engagements retraites.
Les indemnités de départ à la retraite sont prises en compte :


D’une part, sous forme d’une dotation aux provisions inscrite au compte de résultat pour son montant cumulé au
passif du bilan. Ce montant correspond aux indemnités dues aux salariés âgés de 55 ans et plus.(508K€)
D’autre part, sous forme d’un engagement hors bilan pour les sommes dues aux autres salariés dont les
indemnités n’ont pas fait l’objet de la provision précitée. (cf 5.1)

Provisions liées aux litiges
L’ensemble des évènements concernant les dossiers prudhommaux survenant après le 31/01/N+1, date d’arrêté des comptes
dans les établissements, sont constatés sur l’exercice suivant.
108
1.4.4 Méthode de valorisation de cotisations CPM – BUC ressources
Il n’y a pas eu de modification par rapport aux exercices précédents.
1.5 Règles et méthodes comptables relatives aux postes du compte de résultat
Comme chaque année 2014 est marquée par l’utilisation du dossier appelé « 90 – écritures de consolidation »
nécessaire à l’établissement des comptes agrégés.
Ce dossier a permis de comptabiliser :

Les reprises de provisions initialement refusées par les financeurs. Les établissements ne peuvent
reprendre une charge qui, pour les financeurs, n’existe pas. Cependant les règles comptables obligent à inscrire
les dotations et les reprises de provision au compte de résultat. Afin de ne pas impacter les
résultats comptables des établissements, chaque année les régularisations nécessaires sont imputées via ce
dossier.
Ces reprises représentent 732K€ pour l’année 2014 contre 518K€ en 2013.

La variation entre N-1 et N concernant les Encours du SJIE/SRP pour 26K€, les financeurs n’acceptant pas que
les encours apparaissent dans les comptes de l’établissement.
1.5.1 Subventions de fonctionnement
Les subventions d’exploitation sont traitées conformément aux dispositions du règlement 99-01 du Comité de la
réglementation comptable.
La fraction attribuée au titre des exercices futurs est inscrite en « Produits constatés d’avance »
L’éventuelle quote-part de l’exercice non utilisée à la clôture de l’exercice donne lieu au constat d’une charge « Engagement
à réaliser sur ressources affectées » par la contrepartie d’un compte « fonds dédiés ».
L’octroi de la subvention est formalisé par la signature de conventions ou arrêtés entre les financeurs et l’association bénéficiaire qui peuvent contenir :

des conditions suspensives relatives à la mise en place et aux versements des subventions

des conditions résolutoires relatives à la non utilisation des fonds ou à leur utilisation à des fins autres que
celles pour lesquelles ils ont été versés.
Une subvention assortie d’une condition suspensive non levée n’est pas acquise et n’est pas enregistrée en produit.
En revanche, la condition résolutoire ne suspend pas l’enregistrement de la subvention qui se trouve acquise dès la
décision d’octroi.
1.5.2 Produits des séjours
Ce compte enregistre les opérations des frais de séjour de tous les établissements et services concernés. Il comprend :


Les journées facturées,
Les journées réalisées en attente de facturation.
109
2. NOTE RELATIVE AU BILAN ACTIF
TABLEAU DES IMMOBILISATIONS
Exercice clos le 31/12/2014
VALEUR BRUTE
DÉBUT EXERCICE
ACQUISITIONS
CESSIONS
RECLASSEMENT
VALEUR BRUTE
FIN D'EXERCICE
311 449
7 257
1 751
6 953
323 909
311 449
7 257
1 751
6 953
323 909
Terrains
753 105
171 528
Agcts Amen Terrains
18 443
IMMOBILISATIONS
Frais d'établissement
INCORPORELLES
TOTAL 1
Autres immobilisations
incorporelles
Immo. incorporelles en cours
TOTAL 2
18 443
Constructions
5 168 702
385 957
Installations générales et
agencement construction
7 328 159
714 192
C O R P O R E L L E S
Installations techniques, matériel
et outillage
924 633
5 554 660
3 490
59 813
-65 153
7 973 708
5 394
65 207
Aménagement et installations
diverses
Matériel de transport
2 421 267
410 935
337 659
122 709
2 617 253
Matériel de bureau & mobilier
1 889 274
135 664
76 177
29 453
1 978 214
838 183
86 512
49 346
24 205
899 554
2 919 304
633 942
42 804
98 113
3 608 555
1 167 353
476 608
1 508 492
22 563 604
3 015 339
2 017 968
Informatique
Autres - Taxe
apprentissage
Immo. Corporelles
en cours
135 469
Avances et Acomptes
TOTAL 3
FINANCIERES
Participation et créances rattachées
214 721
99 500
23 775 695
99 500
Autres titres immo.
776 762
403 583
235 549
944 796
Prêts et autres immo. financières
207 001
25 352
4 763
227 590
983 763
528 435
240 312
0
1 271 886
23 858 816
3 551 030
2 260 032
221 675
25 371 490
TOTAL 4
TOTAL GÉNÉRAL
110
TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Exercice clos le 31/12/2014
IMMOBILISATIONS
AMORT.CUMULÉS DOTATIONS DIMINUTION
DÉBUT d’exercice exercice
exercice
RECLASSEMENT
AMORT.CUMULÉS
FIN d'exercice
Frais d'établissement
INCORPORELLES
TOTAL 1
Autres immobilisations
incorporelles
298 306
9 414
1 751
6 677
312 646
298 306
9 414
1 751
6 677
312 646
11 235
1 553
Constructions
2 994 010
137 546
Installations générales et
agencement construction
4 049 995
366 473
Installations techniques,
matériel et outillage
59 443
373
Matériel de transport
1 379 184
335 912
Matériel de bureau &
mobilier
1 458 244
Immo. incorporelles en
cours
TOTAL 2
Terrains
Agcts Amen Terrains
12 788
3 131 556
3 116
CORPORELLES
-7 660
4 405 693
5 391
65 207
319 900
89 024
1 484 219
119 855
75 748
21 080
1 523 431
672 084
90 201
45 439
17 141
733 987
1 836 260
263 095
42 311
21 382
2 078 426
TOTAL 3
12 460 455
1 315 007
486 513
146 357
13 435 306
TOTAL GÉNÉRAL
12 758 761
1 324 421
488 264
153 034
13 747 952
Aménagement et
installations diverses
Informatique
Autres - Taxe
apprentissage
Immo. Corporelles
en cours
111
2.1 Immobilisations incorporelles et Amortissements
Les acquisitions de l’exercice ne concernent que :

le coût des droits d’utilisation des logiciels de gestion amortis sur une durée de 5 ans.
2.2 Immobilisations corporelles et Amortissements
Les variations les plus significatives au cours de l’exercice concernent :

Divers aménagements à BUC Ressources pour un montant de 257K€.

Le raccordement au tarif jaune au foyer la maison pour 130K€

La fin de la construction de l’internat de l’unité Ados pour 1 126K€

La reprise des immobilisations de l’association Médianes
Les immobilisations en cours pour 135K€ concernent essentiellement l’évaluation externe (100K€).
2.3 Immobilisations financières
Les immobilisations financières comprennent principalement :

Les dépôts et cautionnements versés

Les fonds communs de placement à moyen et long terme

Les titres de participation
2.4 Placements Financiers
Ceux-ci font l’objet d’une dépréciation si la valeur d’inventaire devient inférieure à la valeur comptable à la clôture.
Les valeurs mobilières de placements sont évaluées selon la méthode du coût moyen pondéré lors de la vente et
concernent principalement des SICAV – Union+ placées au CIC. La trésorerie est surveillée de manière hebdomadaire.
Les placements au 31.12.2014 sont les suivants :
PLACEMENTS
CIC
CAISSE EPARGNE
CAISSE EPARGNE
Type de
placements
COMPTA
31.12.2014
SICAV
4 326 829
LIVRET ASSOCIATIF
2 015 250
LIVRET A
73 379
SICAV
662 495
CAISSE D'EPARGNE
CAT CAPTIO
PERFORMANCE
500 000
CAISSE D'EPARGNE
CAT CAPTIO
PERFORMANCE
500 000
CREDIT COOPERATIF
COMPTE A TERME
CREDIT COOPERATIF
LIVRET
INSTITUTIONNEL
951 907
CREDIT COOPERATIF
PARTS SOCIALES
288 911
CREDIT COOPERATIF
1 000 000
10 318 771
Nombre
Sicav
22.67
3410
112
2.5 Etat des créances et des dettes
Au moment de leur entrée dans le bilan les créances ont été évaluées à leur valeur nominale.
Exercice clos le 31/12/2014
CRÉANCES
MONTANT
DEGRÉ DE LIQUIDITÉ
DE L'ACTIF
à 1 an au plus
DE L'ACTIF
IMMOBILISÉ
DE L'ACTIF
CIRCULANT
Créances rattachées à des
participations
Autres immo.financières
227 590
à plus d'1 an
227 590
Avances et acomptes
versés sur commandes
89 787
89 787
Redevables et comptes
rattachés
8 475 125
8 475 125
1 979 958
1 979 958
220 585
220 585
Usagers comp. Rattachés
Autres créances
Charges constatées d'avance
TOTAL
DETTES
10 993 045
MONTANT
10 765 455
DEGRÉ D'EXIGIBILITÉ
1 an au plus
1 651 609
116 127
EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES DIVERS
79 852
6 939
AVANCES & ACOMPTES SUR COMMANDES
57 194
57 194
FOURNISSEURS et COMPTES RATTACHES
1 328 989
1 328 989
DETTES FISCALES ET SOCIALES
6 576 749
137 007
6 576 749
137 007
2 957
2 957
729 964
496 717
10 564 320
8 722 678
EMPRUNTS ET DETTES ETABLISSEMENT DE CREDIT
DETTES SUR IMMO ET COMPTES RATTACHES
227 590
1 an à 5 ans
478 510
A + de 5 ans
1 056 972
72 912
DEPOTS DES HEBERGES
AUTRES DETTES
PRODUITS CONSTATES D'AVANCE
TOTAL
* Fond propre - Bail Emmaüs
45 544*
524 055
187 703*
1 317 587
113
2.6 Produits à recevoir
TABLEAU DES SUBVENTIONS ET DOTATIONS GLOBALES A RECEVOIR
Exercice clos 31/12/2014
Montant total acquis
Montant restant à
recevoir
CAF
71 400
20 520
Conseil Général
140 000
28 000
Justice
12 435
0
ARS -
67 500
13 500
DDCS -
67 500
0
2 194 700
0
602 793
100 466
235 534
131 893
175 182
0
Etablissements
ARPE
CAP SANTE
Financeurs
Buc Ressources
Conseil Régional IDF
Les Nouvelles Charmilles - SEP
Dotation globale Conseil Général
SA La Maison
Foyer Saint Nicolas - APE
Dotation globale Conseil Général des Yvelines
Dotation globale Conseil Général des Yvelines
SSESAD
Dotation globale ARS
1 824 341
0
SSESAD - Itep les Mureaux
Dotation globale ARS
561 326
0
La prévention Spécialisée Carrières-Sous-Poissy
Conseil Général des Yvelines / Communes
322 480
30 403
La prévention Spécialisée Trappes
Conseil Général des Yvelines / Communes
688 706
251 991
La prévention Spécialisée Fontenay / Saint Cyr
Conseil Général des Yvelines / Communes
215 514
82 332
ESAT
DRAC - Résidence térritoriale
7 500
0
CG78 - Politique départementale culturelle
4 500
0
CG78 - Aide aux centres d'action culturel
45 000
9 000
Dotation globale ARS
825 354
0
D.D.C.S - CHAT
995 517
0
D.D.C.S - HSSBL
657 376
0
D.D.C.S - HSP
1 073 629
0
D.D.C.S - MLJ
515 822
0
CAFY
115 958
34 545
CG78
19 899
4 274
DDCS - 7 Places CHU
91 000
DDCS - PTSH
26 000
DDCS - PTSH/FVV
10 833
CAF / ALT - DDCS
26 031
2 169
DDCS - REAPPY—Paroles de Parents
3 200
0
CASQY—MLJ
51 268
Fondation de France
LCE - DOTATIONS GLOBALES
Crèche
LCE
LCE
Total

11 648 299
709 093
Une créance de 75 KE est inscrite au bilan en compte "Subvention et dotation globale". Elle correspond à la
facturation de prix de journée de 1985 non réglée lors du passage du prix de journée à la dotation globale. L'apurement de cette
créance s'effectue selon les modalités définies à l'article 34 du décret 88-279 du 24 mars 1988.
114
3. NOTE RELATIVE AU BILAN PASSIF
3.1 Fonds propres
TABLEAU DE VARIATION DES FONDS PROPRES ET ASSIMILES
Exercice clos le 31/12/2014
Solde au début Augmentation de Diminution Solde à la fin
de l'exercice
l'exercice
de l'exercice de l'exercice
Valeur du patrimoine intégré
931 678
Subventions d'investissement affectées à des
biens renouvelables
931 678
3 873 481
35 404
Apports
282 031
10 000
292 031
Legs et donations avec contrepartie à l'actif immobilisé
155 592
0
155 592
Ecart de réévaluation sur des biens sans droit de
reprise
429 514
Autres réserves
Report à nouveau
(cf. tableau explicatif page suivante - total B)
Résultat de l'exercice
TOTAL
1 533
3 907 352
429 514
7 824 253
4 340 321
226 786
11 937 788
-1 376 925
876 800
87 197
-587 322
6 342 824
267 059
6 342 824
267 059
18 462 448
5 529 584
6 658 341
17 333 692
L'augmentation des subventions de 35 K€ s’explique notamment par :
1.
Subvention du CG78 pour la mise en sécurité du foyer la Maison pour 31K€
L’augmentation des apports de 10 K€ s’explique notamment par :
1.
Un apport des autorités de contrôle au moment de la fusion Médianes. Ces 10K€ proviennent de la redistribution des
bilans par financeurs (cf. traité de fusion)
L’augmentation des réserves de 4 340 K€ s’explique notamment par :
1.
535K€ d'affectation à la réserve de compensation des charges d'amortissements dont 83K€ des Fonds Propres v e r s
Buc Ressources selon AG
2.
3500k€ d'affectation à la réserve d'investissement des fonds propres suite à la vente du terrain du Perray
3.
305 K€ d'affectation à la réserve de compensation
La diminution des réserves de 227 K€ s’explique notamment par :
1.
123 K€ de reprise sur la réserve de compensation afin « d’éteindre » les déficits antérieurs.
2.
92K€ de reprise sur la réserve de compensation pour charges d'amortissements.
115
TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT À NOUVEAU SUR 5 ANS
Pour les activités « économiques » et autres
Exercice clos 31/12/2014
RESULTATS
2010
2011
2012
2013
2014
Activités "Economiques" et autres
Report à nouveau Buc Ressources
Report à nouveau Eurydice
Report à nouveau F. propre + écrit. conso
Report à nouveau activités scolaires
Report à nouveau Chantiers Ecole
Report à nouveau Prévention Spécialisée
45 946
60 481
214 739
193 937
109 218
-575 378
-609 344
-578 772
-575 159
0
-1 366 903
-1 225 340
-748 912
-1 145 564
-843 953
12 359
12 124
13 172
12 926
12 956
103 881
113 944
112 502
110 709
108 232
37 377
37 377
37 377
37 377
37 377
Report à nouveau S.A.S
-813 584
Charges refusées par les financeurs
-113 863
-139 577
-105 811
-11 151
-11 151
-2 670 166
-1 750 336
-1 055 706
-1 376 925
-587 322
Total B
116
3.2 Autres fonds associatifs
TABLEAU DE VARIATION DES AUTRES FONDS ASSOCIATIFS
Exercice clos le 31/12/2014
Solde net au
début de
l'exercice
Fonds associatif avec droit de
reprise
Augmentation
Montants
rapportés au
résultat de
l'exercice
14 064
Report à nouveau/Résultat sous
contrôle de tiers
-811 744
2 395 449
Subventions d'investissement sur
biens non renouvelables*
298 022
44 253
2 497 250
64 983
1 997 592
2 504 686
Provisions réglementées**
Total
Diminution
2 988
11 077
467 478
1 116 227
67 727
67 727
Solde à la fin
de l'exercice
274 548
48 078
2 514 155
518 544
3 916 007
Les mouvements constatés au compte "subventions d'investissement" s'expliquent par:
1) l'octroi de subventions de la taxe d'apprentissage reçues par les établissements habilités à la percevoir et affectées à
l'investissement pour un montant de 44K€ (dont 7K€ Buc Ressources, 7K€ Foyer la Maison et 29K€ pour le Bel Air)
2) La quote-part de subventions virée au compte de résultat correspond principalement à l'amortissement de la subvention de la taxe d'apprentissage proportionnellement à la dotation aux amortissements des biens qu'elle a servi à financer.
** Les augmentions concernent :
1) Les mouvements constatés au compte "provisions réglementées" correspondent à la neutralisation des plus values
nettes d'actif afin d'alimenter le FRI.
2) Des CNR d'investissement ont été accordés pour les COSA du pole LCE 25K€ et 40K€ ont été provisionnés afin de
neutraliser les plus values de cession d’actifs.
** Les diminutions concernent :
Les reprises des crédits non pérennes accordés les années précédentes et qui ont été reprises à hauteur des dotations
aux amortissements. (9 K€ pour le Foyer la Maison, 11K€ pour Latitudes78, 21K€ pour le SESSAD/CMPP, 4K€ pour
l’ITEP Jeanne Chevillotte, 4K€ pour le Pole LCE).
117
TABLEAU EXPLICATIF DU REPORT A NOUVEAU SUR 5 ANS
Des résultats sous contrôle de tiers financeurs
RESULTATS
Nature du Report à nouveau
2010
2011
2012
2013
2014
Report à nouveau affecté à l’exercice en cours à la
réduction ou à l’augmentation des charges
d’exploitation
926 894
370 330
232 317
634 728
896 970
Report à nouveau affecté dans les exercices suivants
à la réduction ou à l’augmentation des charges
d’exploitation
85 838
365 883
1 008 617
755 375
505 207
Résultats non affectés par les autorités tarifaires
-13 838
-13 838
488 960
722 682
2 189 743
64 276
38 349
20 671
18 455
39 005
Report à nouveau affecté dans les exercices suivants
au financement des mesures d'exploitation
509 225
555 720
621 251
753 415
929 931
Report à nouveau en attente de financement
(Provisions congés à payer)
-2 279 064
-2 223 554
-2 229 773
-2 317 393
-2 514 786
Report à nouveau en attente de financement
(Provisions retraites)
-1 594 408
-1 808 000
-1 596 371
-1 545 828
-1 076 747
Report à nouveau en attente de financement (autres
provisions)
164 485
159 874
-145 312
166 823
146 906
-2 136 592
-2 555 237
-1 599 640
-811 744
1 116 227
Gestion contrôlée
Report à nouveau: excédent affecté
financement des mesures d'exploitation
Total A
au
***Serv gérés en communs & Dir Générale
PLACEMENT FAMILIAL
LES MARRONNIERS
EMERGENCE Foyer
EMERGENCE S.E.P
La Maison -Foyer
La Maison -S.A.
NOUV CHARMILLES - Foyer
NOUV CHARMILLES - SEPJ
FOYER ST NICOLAS - FAO
FOYER ST NICOLAS - APE
LATITUDES 78
A.E.M.O
PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy
PREVENTION Spécialisée - Trappes
PREVENTION Spécialisée - Fontenay/St Cyr
ARPE
S.J.I.E
S.Réparation Pénale
SESSAD
CMPP
BEL AIR
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE CAFS
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE unité Ados
ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat)
CHAT CHRS
CRECHE du CHAT
HOTEL SOCIAL St Benoît Labre CHRS
HOTEL SOCIAL DU PARC CHRS
MEDIANES LOGEMENT JEUNES
HOTEL SOCIAL DU PARC CHU
FEMMES VISCTIMES DE VIOLENCE
PTSH (2 places supp - HSSBL) + AVDL + PDP
CAP SANTE
Total I : Gestion Contrôlée - Reprise résultats par les fin
BUC RESSOURCES
CHANTIER ECOLE des N Charmilles
Caisse des Ecoles BEL AIR
EURYDICE Budget économique
Total II : Gestion - résultats affectables
CONSOLIDATION - DOSSIER 90
FONDS PROPRES
Total III : Gestion Libre
TOTAL Général (I+II+III) Avant Frais de Siège
TOTAL Général (I+II+III) Après Frais de Siège
Établissements
1 556 325
8 559 276
1 634 450
1 892 218
422 706
3 065 006
236 066
2 662 592
613 697
2 178 833
177 183
1 210 789
4 352 863
352 456
778 706
260 514
232 878
930 973
58 110
1 858 341
1 264 337
2 373 317
1 009 984
562 561
366 252
2 286 783
848 133
1 096 526
413 332
709 984
1 157 638
602 250
154 645
152 499
41 553
150 691
44 668 142
4 225 757
55 668
0
903 571
5 184 996
0
0
0
49 853 139
51 409 464
Montant
du budget accordé pour 2014
1 603 491
8 910 603
1 618 131
1 986 970
405 146
3 150 875
201 533
2 715 837
571 506
2 143 601
174 198
1 207 647
4 381 120
309 819
731 202
231 947
251 054
953 764
59 110
2 025 319
1 285 717
2 633 429
809 505
589 632
391 376
1 217 396
867 598
1 153 053
426 376
704 337
1 152 467
664 169
150 286
159 396
132 847
150 817
44 517 784
4 431 902
71 952
394
804 123
5 308 371
893 904
83 581
568 446
50 803 641
52 407 132
Charges
1 671 372
8 637 364
1 664 949
1 845 351
522 963
3 126 864
236 006
2 746 970
611 339
2 179 407
175 992
1 277 294
4 509 305
328 598
697 533
223 302
261 630
772 011
49 729
1 968 644
1 228 415
2 531 674
1 063 719
601 856
398 524
1 448 672
869 249
1 128 956
426 376
701 547
1 128 323
643 774
124 077
33 310
124 367
135 125
44 423 214
4 410 067
70 717
270
832 639
5 313 693
1 167 106
98 806
856 872
51 002 819
52 674 191
Produits
Réintégration de
réserves antérieures
34 710
0
9 833
9 470
0
3 207
0
2 957
9 301
0
2 000
613
93 662
29 631
90 000
45 000
2 157
188 671
6 911
32 829
25 918
75 857
3 044
0
6 680
31 773
5 491
67 122
0
8 081
30 008
-5 943
26 209
126 086
10 786
15 692
953 048
0
0
0
0
0
0
0
0
953 048
987 758
RESULTAT 2014
102 591
-273 240
56 651
-132 149
117 817
-20 804
34 472
34 089
49 134
35 806
3 794
70 259
221 847
48 410
56 331
36 354
12 733
6 918
-2 469
-23 845
-31 383
-25 898
257 258
12 224
13 828
263 049
7 143
43 025
0
5 292
5 864
-26 338
0
0
2 307
0
858 478
-21 835
-1 235
-124
28 516
5 321
273 202
15 225
288 427
1 152 226
1 254 817
Excédent
57 800
7 950
9 450
2 000
13 225
3 614
17 100
13 000
9 746
0
5 298
365 000
0
0
0
1 600
336
70
10 854
8 990
14 460
2 930
3 402
1 411
3 780
13 558
26 487
0
13 651
24 455
14 235
2 555
0
0
0
646 957
Prévues
3%
18%
19%
0
-3%
2%
0%
0%
0%
-3%
-2%
-27%
-31%
0%
4%
-9%
2%
1%
3%
1%
-1%
-4%
23%
-4%
-5%
1%
19%
0%
TAUX de Réalisation
***Le montant des budgets et des charges et produits
des comptes des frais gérés en commun n’est pas
additionné.
Les montants des charges et produits sont différents du compte de résultat, le résultat budgétaire
ne tenant pas compte des éliminations des écritures
inter-établissements.
58 251
7 837
9 036
2 464
12 713
3 419
17 243
15 529
9 707
0
5 346
377 532
0
0
0
1 627
336
70
10 856
8 695
14 223
2 147
2 351
1 413
4288
12 274
26 981
0
16 162
29 047
16 399
2 469
0
0
0
668 415
Réalisées
Activité en Journées
(P de J)
118
Résultats budgétaires 2014 par établissements et services
119
3.3 Affectation des résultats
TABLEAU D'AFFECTATION DES RÉSULTATS COMPTABLES - EXERCICE 2014
1 )Formation du résultat
2010
Résultat comptable - Gestion Contrôlée
2011
2012
2013
2014
-470 520
710 217
519 858
1 554 050
- 94 570
Résultat comptable—Frais de Siège
-84 164
48 226
94 932
-22 203
67 881
Résultat comptable—Régularisation des établissements
813 683
589 099
351 445
-314 046
273 202
Résultat comptable—Autres Activités
468 396
460 550
-66 525
5 125 024
20 546
Résultat net comptable
727 395
1 808 091
899 710
6 342 824
267 059
Hors reprise de résultat, la gestion contrôlée a un résultat comptable déficitaire, cependant 988 K€ de produits ne sont pas dans les produits
mais repris en résultat ce qui explique ce résultat déficitaire.
Les autres activités sont toutes excédentaires.
2 )Gestion contrôlée
Passage du résultat comptable au résultat affectable
Résultat comptable 2014
Frais de siège
Réintégration des résultats antérieurs
Réintégration des réserves de compensation de
charges d’amortissement
Réintégration des réserves de compensation
Réintégration des résultats affectés à des mesures
d’exploitation
Résultat corrigé à affecter
Frais de siège
-94 570
67 881
896 970
51 783
39 005
858 478
102 591
Les résultats de la gestion contrôlée, étant soumis aux autorités de contrôle, ils ont un caractère provisoire dans l'attente de leur
arrêté définitif par les organismes compétents.
3) TABLEAU EXPLICATIF DU RÉSULTAT BUDGÉTAIRE - EXERCICE 2014
Nature du Résultat
A - Résultat budgétaire
Gestion contrôlée + Frais de siège
B - Autres activités
Résultat Buc Ressources
Résultat activités Eurydice
Résultat Gestion libre + Conso
Résultat activités scolaires
Total B- Résultat Autres activités
Total général (A + B)
961 069
- 21 835
28 516
288 427
-1 359
293 748
1 254 817
120
3.4 Réserves réglementées et provisions
TABLEAU DES PROVISIONS ET RÉSERVES
Exercice clos le 31/12/2014
NATURE DES PROVISIONS ET RÉSERVES
MONTANT DEBUT DOTATIONS
EXERCICE
EXERCICE
REPRISES
EXERCICE
Virement
Poste à
poste
MONTANT DE
FIN
D'EXERCICE
Réserves réglementées
3 574 387
3 500 000
12 000
7 062 387
-Compensation
1 890 588
840 321
214 786
2 516 123
-Trésorerie
1 961 297
1 961 297
Autres réserves
397 980
397 980
PROVISIONS RÉGLEMENTÉES
Réserve de trésorerie
821 816
0
0
821 816
Provisions réglementées - immo
624 390
24 788
48 078
601 100
PROVISIONS POUR RISQUES
ET CHARGES
Provisions pour litiges
RÉSERVES
-Investissement
Amortissements dérogatoires
Différences sur
réalisations d'actif
0
TOTAL 1
Provisions pour retraite
Provisions travaux et
grosses réparations
Provisions pour risques et charges
TOTAL 2
0
PROVISIONS POUR
DÉPRÉCIATION
1 051 043
40 195
0
1 091 238
10 321 503
4 405 304
274 865
365 155
197 418
362 635
2 277 912
505 941
492 888
68 281
18 190
25 563
1 665 639
386 690
371 325
28 600
1 709 604
4 376 988
1 108 239
1 252 411
31 207
4 264 023
14 698 490
5 513 543
1 527 275
31 207
18 715 965
0
14 451 942
199 938
2 607
2 293 572
60 908
Sur immobilisations incorporelles,
corporelles & financières
Sur stocks et encours
Sur comptes clients
Autres provisions pour dépréciation
TOTAL 4
TOTAL GÉNÉRAL
COMMENTAIRES SUR LES PROVISIONS
Réserves
Suivant les Affectations des résultats 2013
Provisions Réglementées
Comme tous les ans, nous retrouvons les neutralisations des plus values nettes d'actif afin d'alimenter le FRI.
Provisions pour Risques et Charges
1) Les dotations pour provisions litiges concernent des risques prudhommaux sur les établissements ( PF / Pole LCE).
2) Les autres provisions pour risques concernent :

les loyers non encore régularisés d'Emmaüs pour le foyer Saint Nicolas.

un complément de provisions pour le démontage des Bungalow à BUC Ressources

une provision 2014 liée à la cotisation STIF, la reprise 2011 a été effectuée
Les reprises concernent essentiellement des reprises liées au PSE du SAS pour les risques éteints lorsqu'il y a prescription.
121
3.5 Fonds dédiés
TABLEAU DE SUIVI DES FONDS DEDIÉS
Exercice clos le 31/12/2014
Nature des fonds
dédiés
Montant
début
exercice
Dotations
exercice
Reprises
exercice
Virement
poste à
poste
Montant de fin d'exercice
FONDS DÉDIÉS
FONDS
SUR SUBVENTION
DÉDIÉS
FONCTIONNEMENT
531 455
549 089
321 170
31 366
790 740
TOTAL
531 455
549 089
321 170
31 366
790 740
Les dotations de 549 089 euros concernent principalement des crédits non pérennes dont :
- 145K€ pour le pole LCE (CAE/CUI, formation)
- 77K€ pour l'ITEP Jeanne Chevillotte (formation, travaux)
- 112K€ pour le SSESAD/CMPP (orthophonistes, supervision, formation)
- 169K€ pour le Bel Air (formation, travaux, CDD éducateur)
- 9K€ pour MLJ
Virement de poste à poste
Il s’agit des a-nouveaux de l’association Médianes que nous avons absorbés le 01.07.2014 avec effet rétroactif au 01.01.2014
122
3.6 Dettes financières
Organismes
payeurs
Etablissements
Services
Caisse d'Epargne
C.I.C.
Date
Obtention
Durée
rembst
Montant
Capital restant Du
Objet
Garanties
E.S.A.T Eurydice
11/09/1995 20 ans
225 625
22 210
Nouveaux locaux
Caution de 135 374,40€
CHAT
20/11/2001 15 Ans
45 735
8 005
Travaux construction
Promesse d’hypothèque (45 734€)
Crédit Coopératif
ITEP
21/01/2006 20 ans
J Chevillotte
279 818
179 012
Acquisition d'un pavillon
Souscription capital du crédit Coop /
Garantie FGMOSS
Crédit Coopératif
ITEP
08/12/2006 15 Ans
J Chevillotte
345 182
168 434
Aménagement de locaux
Souscription capital du crédit Coop.
Garantie FGMOSS
14/12/2006 15 Ans
72 000
39 347
Aménagement de locaux
CAISSE DES
DEPOTS
LES
31/12/2013 25ANS
MUREAUX
600 000
587 801
Travaux construction
Promesse d'affectation hypothécaire
(600 000€)
C.D.C
ITEP
15/10/2010 25 ANS
J Chevillotte
650 000
546 000
Acquisition Locaux
Caution de 650000€ CDC assortie d’une
promesse hypothécaire de 1er rang
120 000
100 800
Travaux construction
Caution de 120000€ CDC assortie d’une
promesse hypothécaire de 1er rang
C.I.C.
C.D.C
E.S.A.T Eurydice
SSESAD
23/11/2010 25 ANS
3.7 Détail des charges à payer
CHARGES SOCIALES ET FISCALES
Charges de personnel & congés payés & CET
Charges sociales, congés payés & CET
Charges fiscales & congés payés & CET
3 106 703 €
2 722 608 €
747 438 €
6 576 749€
AUTRES CHARGES À PAYER
Factures non parvenues
Autres charges à Payer
408 750 €
544 €
409 294€
123
4. NOTE RELATIVE AU COMPTE DE RÉSULTAT
Détail des produits liés à l'activité de l'Association et autres
Exercice clos 31/12/2014
Nature des financements
Etablissements
Frais de séjour
PLACEMENT FAMILIAL Spécialisé
8 567 625 €
LES MARRONNIERS
1 607 040 €
EMERGENCE Foyer
1 796 979 €
Dotation Globale
Subventions
522 490 €
EMERGENCE S. Educatif et Pédagogique de Jour
2 916 459 €
La Maison -Foyer
235 534 €
La Maison -Service Accompagnement
2 645 670 €
NOUV CHARMILLES - Foyer
602 793 €
NOUV CHARMILLES - S.Educatif de Proximité
2 166 356 €
FOYER ST NICOLAS - FAO
175 182 €
FOYER ST NICOLAS - APE
LATITUDES 78
1 202 968 €
A.E.M.O
4 390 694 €
223 835 €
ARPE
PREVENTION Spécialisée - Carrières-sous-Poissy
322 480 €
PREVENTION Spécialisée - Trappes
688 706 €
PREVENTION Spécialisée - Fontenay/St Cyr
215 514 €
738 976 €
S.J.I.E
49 695 €
S. Réparation Pénale
1 824 341 €
SESSAD
CMPP
1 199 847 €
BEL AIR
2 249 172 €
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE Centre d'Accueil Familial Spécialisé
1 035 684 €
561 326 €
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SSESAD
360 732 €
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE SI
1 418 638 €
ITEP JEANNE CHEVILLOTTE EXT
ESAT EURYDICE Budget Social (Financement Etat)
825 354 €
CHAT Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale
888 470 €
29 636 €
CRECHE du CHAT
107 047 €
141 618 €
657 376 €
1 073 629 €
HOTEL SOCIAL St Benoît Labre Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale
HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale
113 296 €
HOTEL SOCIAL DU PARC Centre d'Hébergement d'Urgence
515 822 €
MEDIANES MLJ
77 786 €
Femmes Victimes de Violences (1/12/2013-30/09/2014)
23 929 €
PTSH (2 places suppl. - HSSBL)
32 935 €
135 000 €
CAP SANTE
32 869 024 €
Total des Financements
8 693 575 €
778 036 €
41 562 599 €
Total des financements
2 307 235 €
Autres (section économique)
Total des produits
41 562 599 €
3 085 271 €
124
DÉTAIL DES COMPTES EXCEPTIONNELS EXERCICE 2014
Détail des charges exceptionnelles
Dotation différence de réalisation actif
Dotation provision réglementée
Cessions, disparitions immobilisations
Cessions, Compte Epargne Temps
Autres charges
Charges sur exercice antérieur
Charges de personnel
Ajustement loyers et charges locatives
Formations
Charges de structures
Ecritures de fusion
Trop perçu sur subventions
40 195 €
24 788 €
21 590 €
231 737 €
0€
Détail
508 567€
28 719 €
23 281 €
12 825€
19 268 €
409 040 €
15 434 €
Total Général des charges exceptionnelles
826 877 €
Détail des produits exceptionnels
Cessions d' éléments d'actifs
Cessions, Compte Epargne Temps
Quote-part de subventions d'investissement virée au compte de résultat
Autres Produits
Quote-part annuelle - évaluation des biens immobiliers dans le cadre des baux à construction
60 871€
227 779 €
67 727 €
48 078 €
4 310 €
Produits sur exercices antérieurs
Formations
Ecritures de fusion
Charges locatives
Produits courants
Journées
Détail
8 417 €
409 040 €
41 803 €
42 991 €
13 144 €
Total Général des produits exceptionnels
515 394€
924 160 €
125
5.
AUTRES INFORMATIONS
5.1 Engagements retraite hors bilan
Les engagements de retraite concernent les indemnités de départ des salariés qui n’ont pas fait l’objet d’une provision pour
charges.
Les provisions retraite s’élèvent à 5 008€ dont 2 294 K€ sont comptabilisés dans le bilan. Les engagements de retraite hors
bilan s’élèvent à 2 714K€.
Hypothèses retenues pour le calcul de la provision « Indemnités de départ à la retraite » :
Hypothèses retenues par A.S.E.A.Y
Date d’évaluation
31/12/2014
Taux d’actualisation
2%
Taux d’augmentation
des salaires
(inflation comprise)
2% pour l’ensemble du personnel
Convention collective
Accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif (annexe 2)
Taux de charges
sociales & fiscales
Table de mortalité
Taux de sorties des
effectifs
Conditions de départ
en fin de carrière
60% pour l’ensemble du personnel
(52% + 8%)
INSEE 2003/2005
Courbes décroissantes par âge
Départ à l’initiative du salarié à 62 ans pour l’ensemble du personnel avec versement de
l’indemnité de départ volontaire soumise à charges sociales
5.2 Engagement dans le cadre du DIF
Dans l’esprit de la loi du 4 mai 2004 et de l’objectif de l’accord de branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif, relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie du 7 janvier 2005, les partenaires sociaux se sont
engagés dans une politique dynamique de formation du personnel de l’association.
Le droit individuel à la formation est en principe ouvert à tous les salariés à hauteur maximale de 20 heures par an
capitalisées dans la limite de 120 heures (six ans).
« En 2014, 85 salariés / 635 salariés (pour un volume global de 8 334h) ont bénéficié de formations financées dans le cadre
des différents dispositifs de formation (Périodes de Professionnalisation, Plan de Formation, CBC, CIF, CVAE, et DIF) ».
126
FORMATIONS EFFECTUEES EN 2014
DIF
Nb salariés
85
Nb formations
85
Nb heures
2055
Autres dispositifs Nb salariés
de formation Nb formations
BFA* - PP* - CIF* CBC* - CVAE*
Nb heures
Autres dispositifs
de formation BFA
64
64
5678
Nb salariés
486
Nb de formations
32
Nb heures
601
Nb total des formations effectuées en 2014
Nb total d’heures
* BFA
PP
CBC
Budget Formation Adhérent
Période de Professionnalisation
Congé Bilan de Compétences
181
8334
CVAE Congé de Validation des Acquis de l’Expérience
CIF
Congé Individuel de Formation
5.3 Rémunération des administrateurs
Les administrateurs agissent dans le cadre du bénévolat. A ce titre, ils ne touchent aucun émolument.
5.4 Ventilation de l’effectif salarié de l’association
Effectif des salariés présents
Catégories
au 31/12/2014
Cadres hiérarchiques
72
Effectif des salariés présents
au 31/12/2013
69
Cadres fonctionnels
Administratifs
Educatifs
110
84
307
104
80
298
Paramédicaux
22
23
Services généraux
112
110
Assistants familiaux
106
99
813
783
Total
L’échelle des salaires entre les différentes catégories salariales est de 1 à 5.
5.5 Rémunération des dirigeants
En vertu de l’article 20 de la loi 2006-586 du 23 mai 2006, relative au volontariat associatif et à l’engagement associatif, le
montant total des 3 plus hauts cadres dirigeants salariés ou bénévoles s’élève à 222 710.62€.
5.6 Honoraires du commissaire aux comptes
Le montant total des honoraires du commissaire aux comptes figurant au compte de résultat, au titre du contrôle légal des
comptes s’élève à 30 180 €.