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Master de Spécialisation
Gestion intégrée des Risques Sanitaires dans les pays du Sud
(MS GIRIS, 60 ECTS)
Partenaires Université de Liège – Université Libre de Bruxelles – Université de Namur – Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) – Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), UR Animal et Gestion Intégrée des Risques (AGIRs) – Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) Présentation générale Le master de spécialisation en gestion intégrée des risques sanitaires dans les pays du Sud (GIRIS) aborde spécifiquement les risques sanitaires à l’interface entre l’homme, l’animal et l’environnement. Il s’agit d’un master en 60 crédits ects organisé sur une année académique (septembre à août). Son approche s’intègre dans le concept One Health promu par l’OMS, l’OIE et la FAO. Par l’abord de thématiques de terrain sous l’angle de différentes disciplines en interaction, le programme vise explicitement à la stimulation d’une aptitude à l’interdisciplinarité ainsi qu’à l’acquisition d’une palette de techniques, de savoir-­‐faire et de savoir-­‐être pratiques. Ce master en partenariat réunit, au sein de trois universités de la Fédération Wallonie-­‐Bruxelles et de leurs partenaires (CIRAD, AFSCA et ENVT), des spécialistes en santé animale, santé publique, sciences humaines et sociales et sciences de l’environnement. Elle rassemble des spécialistes ayant des parcours très divers avec un même intérêt pour le développement d’une démarche interdisciplinaire des problématiques de santé, humaine, animale et environnementale, appliquée aux pays du Sud.
Programme Les enseignements se basent sur l’abord de problématiques sanitaires concrètes. Les cinq thématiques définies sont : • L’antibiorésistance et la gestion médicamenteuse (en ce compris les antiparasitaires en élevage, la problématique de l’émergence de chémorésistances et de leur impact environnemental) ; • Les maladies zoonotiques, qui sont des maladies affectant à la fois l’homme et l’animal, en ce compris les différentes classes actuellement considérées sous les vocables de maladies émergentes, réémergentes et négligées ; • La sécurité et la salubrité alimentaires, comprenant des notions quantitatives et qualitatives de la nutrition humaine et leur interaction avec les questions d’environnement, de production végétale, d’élevage et de santé animale ; • L’urbanisation et la gestion des zones marginalisées, abordant les questions sanitaires dans un contexte d’aménagement du territoire et de gestion publique de celui-­‐ci ; • Les bouleversements écosystémiques et leurs effets sur la santé animale et humaine. Ces bouleversements comprennent les effets locaux des changements globaux ainsi que les actions locales modifiant l’interface entre l’homme, l’animal et leur environnement. La formation comprend un stage de 2 mois dans un pays du Sud (hors pays d’origine du candidat) associé à un travail de fin d’étude (TFE) à défendre publiquement, sanctionnant ensemble 20 crédits ECTS. Le master présente une orientation vers l’action et la recherche. Les sujets traités lors de ces stages et TFE peuvent relever d’applications de terrain, de questions de recherche scientifique, de l’élaboration de rapports d’expertise approfondie, d’élaboration de projets à soumettre pour financement ou d’une acquisition d’expérience professionnelle nouvelle hors champs d’expertise d’origine du candidat. Le détail du programme est donné ci-­‐dessous, incluant les Unités d’Enseignements, enseignants et crédits y associés, ainsi que leur répartition en activités d’apprentissage (Cours théoriques et Travaux Pratiques). Conditions d’accès et sélection Sont éligibles les détenteurs d’un diplôme de docteur en médecine, docteur en médecine vétérinaire ou tout autre diplôme jugé équivalent par le comité de gestion du master. L’équivalence sera prononcée par le comité de gestion sur base de l’analyse du programme détaillé des formations concernées. Dix bourses sont annuellement attribuées par l’ARES-­‐CCD. Sont éligibles les ressortissants des pays suivants : Bénin, Bolivie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cuba, Équateur, Haïti, Indonésie, Madagascar, Mali, Maroc, Niger, Pérou, Philippines, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Vietnam. Voir sur le site de l’ARES-­‐CCD pour les critères de recevabilité des candidatures et modalités d’introduction (http://www.cud.be/content/view/335/204/lang,/) (NB : l’appel 2016-­‐2017 sera lancé prochainement). Au total, un maximum de 20 étudiants sera accepté par année. D’autres organismes finançant des bourses d’études peuvent être trouvés sur www.studyinbelgium.be. Annuellement, la sélection privilégiera la constitution de groupes d’apprentissage mixtes, selon le parcours professionnel, la discipline principale (médecine humaine, médecine vétérinaire) et le genre. Les dossiers à fournir pour toute candidature incluront un curriculum vitae (5 pages maximum), une lettre de motivation, deux lettres de recommandation (employeur, enseignant d’université,…), un bref descriptif (une page maximum) du projet personnel en vue du stage/travail de fin d’études (projet professionnel, recherche, développement,…). Les renseignements pratiques quant aux modalités d’inscription peuvent être obtenus à l’adresse de contact reprise ci-­‐dessous. Concernant les candidatures aux bourses ARES-­‐CCD, celles-­‐ci devront être introduites selon les modalités qui seront précisées dans l’appel (à venir). Lieu et langue d’enseignement La formation se déroule à Liège, Belgique. Certaines activités d’apprentissages se dérouleront au sein du Centre de Recherches Ovines de l’Université de Namur et au sein du laboratoire de Biologie Clinique du CHU St-­‐Pierre de l’Université Libre de Bruxelles. Les enseignements de 2016-­‐2017 se dérouleront en français. Certaines interventions en anglais pourront être planifiées. La maîtrise de la lecture de l’anglais scientifique est nécessaire. Contact Coordination Université de Liège – [email protected]