L`ESSENTIEL D`UN MARCHE
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L`ESSENTIEL D`UN MARCHE
L ' E S S E N T I E L D ' U N e x p o r t e r M A R C H E e n RÉPUBLIQUE TCHÈQUE Rédigé en collaboration avec Nicolas Iung, Adjoint au chef de la Mission économique L ' E S S E N T I E L e x p o r t e r D ' U N M A R C H E e n RÉPUBLIQUE TCHÈQUE SOUS LA DIRECTION DE FLORENCE DOBELLE CHEF DE LA MISSION ECONOMIQUE DE PRAGUE Responsable de la collection : Bertrand Duhesme Photos de couverture : 1) Le pont Charles sur la Vltava à Prague 2) Chaîne de montage automobile 3) Place de la Vieille Ville à Prague © UBIFRANCE - 2005 Toute reproduction, représentation, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, faite sans le consentement exprès de l’Agence UBIFRANCE est illicite et constitue un délit de contrefaçon sanctionné par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ Les Missions économiques ne peuvent en aucun cas être tenues responsables de l'utilisation et de l'interprétation de l'information contenue dans cette publication qui vise à informer et non à délivrer des conseils personnalisés. ISBN : 2-279-41623-9 Préface Avec la révolution de velours en 1989, puis la naissance de la République tchèque issue de l’ex-Tchécoslovaquie en 1993 et l’adhésion à l’Union européenne en mai 2004, les échanges entre la République tchèque et la France se sont considérablement intensifiés sur les quinze dernières années, progressant à un rythme annuel de près de 15%. Si la France a bénéficié de la réorientation des échanges commerciaux de la République tchèque vers l’Union européenne, sa part de marché – d’environ 5% en 2003 – ne la place qu’en cinquième position, loin derrière l’Allemagne (33% de part de marché) et après l’Italie, la Chine et la Slovaquie. Des facteurs historiques et géographiques peuvent expliquer ce classement. La marge de progression de la France est importante et les caractéristiques du marché tchèque sont particulièrement intéressantes pour les exportateurs français : - Un marché proche o Prague se situe à 500 km de Strasbourg et à 1 000 km de Paris. o Depuis mai 2004, le marché tchèque fait partie du marché unique. Commercer avec la République tchèque s’est donc considérablement simplifié. Il n’existe plus de barrières tarifaires ou non tarifaires pouvant faire obstacle aux échanges. En outre, la reprise de l’acquis communautaire s’est traduite par l’adoption d’un cadre juridique favorable aux affaires (notamment via l’adoption d’une nouvelle loi sur les marchés publics). - Un marché où la France jouit d’une bonne image de marque o La France bénéficie d’un capital de sympathie élevé auprès de la population tchèque. o La bonne image de la France tient également au dynamisme des 300 filiales de groupes français implantées et qui sont leader de leur marché dans de nombreux secteurs (services aux collectivités locales, banque, automobile, agroalimentaire, construction). - Un marché porteur o Si la taille de son marché est modeste (10,2 millions d’habitants), la République tchèque est le pays le plus riche des nouveaux entrants (Slovénie exceptée) et va progressivement rattraper les anciens pays membres. Le PIB par habitant tchèque est déjà équivalent en parité de pouvoir d’achat à 63% de celui de ces derniers. La hausse du pouvoir d’achat des ménages tchèques et les besoins générés par les investissements étrangers – la République tchèque est le pays de la zone qui en a attiré le plus – sont des facteurs de soutien aux exportations françaises. o Les besoins en infrastructures de transport et en équipements liés à l’environnement sont considérables et pourront bénéficier de cofinancements européens. o Les produits agroalimentaires français (vins, préparations alimentaires, produits bio…), qui jouissent d’une excellente réputation, vont devenir progressivement accessibles à une plus grande partie de la population, via la hausse progressive des salaires. o Les parts de marché élevées détenues dans les secteurs où la France détient des avantages comparatifs (automobile, aéronautique, énergie, médicaments, parfums et cosmétiques…) devraient permettre de bénéficier pleinement de la croissance constatée sur ces marchés.* - … mais un marché exigeant o Le prix est un critère d’achat prépondérant en République tchèque, comme en témoigne la percée fulgurante des produits chinois. La concurrence en prix des produits fabriqués localement ou importés d’autres pays européens (Italie, Pologne...) est également redoutable. o Le rapport qualité/prix doit être démontré auprès des clients et consommateurs tchèques. o Le respect des codes culturels tchèques (importance des sciences appliquées dans la société, nécessité de la démonstration technique et pratique de la supériorité d’un produit, ponctualité) est indispensable. Ce recueil vous donnera les conseils utiles et évoquera les erreurs à éviter. Florence Dobelle Chef de la Mission Economique de Prague Rédaction achevée en janvier 2005 Comprendre la République tchèque Territoire et ressources Par sa position géographique, la République tchèque occupe en Europe une place privilégiée, étant frontalière de quatre pays : l'Allemagne (810 km de frontières communes), la Pologne (762 km), l’Autriche (462 km) et la Slovaquie (265 km). Les principales villes du pays sont Prague (capitale de la République tchèque, avec près de 1,2 million d'habitants), Brno (capitale de la Moravie avec 369 560 habitants), Ostrava (313 090 habitants) et Plzen (164180 habitants). La densité de la population est de 129 habitants/km², pour une superficie de 78 864 km². Les régions Le pays est composé de 14 régions (kraj) : Capitale Nombre d’habitants Prague (Bohême centrale) Prague 1 165 661 Stredocesky région de Prague (Bohême centrale) Prague 1 136 744 Liberecky région de Liberec (Bohême du Nord) Liberec 427 510 région de Usti nad Labem (Bohême du NOrd) Usti nad Labem 820 702 Karlovarsky région de Karlovy Vary (Bohême de l’Ouest) Karlovy Vary 303 750 Plzensky région de Plzen/Pilsen (Bohême de l’Ouest) Plzen 549 855 Jihočeský région de Ceske Budejovice (Bohême du Sud) Ceske Budejovice 625 505 Vysocina région de Jihlava (Moravie du Sud) Jihlava 108 333 région de Brno (Moravie du Sud) Brno 1 122 727 Régions Hlavni mesto Praha Ustecky Jihomoravsky Comprendre la République Tchèque Repères essentiels Régions Zlinsky Moravskoslezsky région de Zlin (Moravie du Sud) Capitale Nombre d’habitants Zlin 591 617 région d’Ostrava (Moravie-Silésie) Ostrava 1 259 478 Olomoucky région d’Olomouc (Moravie du Nord) Olomouc 635 780 Pardubicky région de Pardubice (Bohême Orientale) Pardubice 505 234 région de Hradec Kralové (Bohême Orientale) Hradec Kralove 547 265 Kralovehradecky Les régions de Bohême Les régions de Karlovy Vary et Plzen représentent l’ancienne Bohême occidentale, qui a conservé d’importantes ressources forestières. La région de Plzen possède le 2ème PIB/habitant du pays grâce à son industrie. 70% de son PIB est réalisé par l’industrie manufacturière. La proximité de l'Allemagne favorise les investissements des entreprises étrangères. Depuis 1989, les industries légères, comme l’automobile ou l’électronique, tendent à se développer aux côtés de l’industrie minière et des industries lourdes. La région est également connue pour son industrie agroalimentaire (bière de Plzen). La région de Karlovy Vary est, quant à elle, centrée sur le tourisme, avec des villes d'eau comme Karlovy Vary (Karlsbad) et Marianske Lazne (Marienbad). Elle est également réputée pour son industrie du verre et de la porcelaine. Anciens bastions de l’industrie textile, les régions de Liberec et d’Usti nad Labem composent la Bohême du Nord et demeurent très industrialisées.Les principales activités de la région de Liberec sont désormais la fabrication de composants automobiles, la production de machinesoutils, l’ingénierie électrique et la production de plastique. Outre une importante production d’énergie (qui utilise les ressources de la Bohême du Nord en charbon), la région d’Usti nad Labem est, quant à elle, largement tournée vers l’industrie minière et l’industrie lourde. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE L’économie de la région de Hradec Kralové est dominée par la production d’équipements agroalimentaires et de matériels de transport. Les principales industries de la région de Pardubice sont l’électronique, la chimie et la pétrochimie, l’agroalimentaire et le textile. La Bohême centrale constitue le coeur économique de la République tchèque. En relation étroite avec Prague, la région est la plus développée du pays. Le secteur automobile, et ses sous-traitants, représente une part importante de la production et de l’emploi. La longue tradition industrielle de Prague est incarnée par l’importance de secteurs comme la fabrication de véhicules de transport, l’ingénierie électrique et électronique. Le secteur des services croît rapidement, en particulier le commerce, les services financiers et les télécommunications. La région de Ceske Budejovice est avant tout une région agricole, mais, comme dans le reste du pays, l’emploi décline dans ce secteur. Les principales branches de l’industrie locale sont l’agroalimentaire, la transformation du bois et du papier, l’imprimerie et l’industrie textile. Les ressources issues du tourisme ont atteint un niveau élevé ces dernières années et leur potentiel de développement reste important, notamment avec le site classé par l’UNESCO de Cesky Krumlov. Les régions moraves Les régions de Brno, Zlin et Jihlava représentent l’ancienne Moravie du Sud, dont l’économie est structurée autour des centres industriels de Brno et de Zlin. Brno, deuxième ville du pays, se situe à proximité de Prague (208 km), Vienne (58 km) et Bratislava (135 km). Elle abrite les principales juridictions du pays : la Cour Constitutionnelle, la Cour suprême administrative et l’Office de Protection de la Concurrence. C’est un centre universitaire et de recherche. Le sud de la région de Brno est célèbre pour son vin. Brno est internationalement réputée pour ses foires commerciales. Comprendre la République Tchèque Les régions de Hradec Kralové et Pardubice constituent la Bohême orientale, qui possède des ressources en pyrite et en uranium. Le coeur de l’économie de la région de Zlin réside dans les grandes entreprises de l’industrie du caoutchouc, de la chaussure et du textile. Zlin compte le plus grand nombre de start-up en République tchèque. La région des hauts plateaux moraves (Vysocina), dont la capitale est Jihlava, est réputée pour son industrie agroalimentaire et forestière. Les régions d’Ostrava et d’Olomouc forment l’ancienne Moravie du Nord. La région d’Ostrava, connue pour être le centre de l’industrie lourde du pays (dont la restructuration se poursuit), présente une concentration inégalée dans les domaines sidérurgiques, miniers et dans la production d’énergie. Son PIB est le 2ème du pays. La région d’Olomouc dispose d’une activité plus diversifiée dans le domaine des industries de transformation, de la pharmacie et de l’agroalimentaire. L’ingénierie mécanique est prédominante. La géographie du pays Le relief Le relief de la République tchèque est très varié; il fait alterner plaines et paysages accidentés. A l'ouest, la Bohême forme un plateau entouré de chaînes de montagnes –le «quadrilatère de Bohême»- d’une altitude maximale de 1 600 m (Mont Snezka au nord-est). La Moravie, riche en plaines, s'incline légèrement de la plaine de l'Odra (Oder), au nord, vers le bassin de la Moravie méridionale, au sud. Le climat La République tchèque, située en plein coeur de l'Europe, doit la rigueur de son climat à son éloignement des mers. Ce climat fait la transition entre le climat océanique, typique de l'Europe occidentale, et le climat continental des régions orientales : il est semi-continental. La présence de montagnes entraîne des différences sensibles d'une région à l'autre, d'autant que la disposition du relief tend à "fermer" le pays. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE L’hydrographie « Où est le centre de l’Europe, où est le nœud de ses eaux » (Paul Claudel) Nombre de fleuves et rivières ont leur source en République tchèque. L'Elbe (Labe), qui prend sa source en Bohême, traverse l’Allemagne (via le port de Hambourg) et se jette dans la mer du Nord. Son principal affluent, la Vltava, qui coule à Prague, est la rivière la plus longue du pays (433 km). L'Odra (Oder) et la Visla (Vistule) prennent leur source dans le nord de la Moravie et se jettent dans la Baltique. La Morava, qui traverse la Moravie et se jette dans le Danube, est la principale rivière de l’est du pays. La République tchèque exploite largement ses richesses hydrauliques, ainsi que des étangs poissonneux en Bohême méridionale. Du fait des précipitations, les fleuves et rivières de la République tchèque sont bien alimentés en eau et sont en partie navigables. La République tchèque est très riche en sources d'eau minérale, qui ont permis l’essor de stations thermales. Les ressources naturelles L’agriculture est favorisée par la superficie des terres cultivables, représentant aujourd’hui 41% du territoire. L'étendue des forêts, qui représentent 34% du territoire tchèque, constitue la base d`une industrie du bois très active. Les réserves de charbon et de lignite, principales sources d'énergie, sont abondantes et sont complétées par quelques gisements de minerai d'ura- Comprendre la République Tchèque La température moyenne est de 20 °C en été et de – 5 °C en hiver. Les précipitations sont en moyenne de 675 mm par an. nium. La République tchèque a également d'importantes réserves de matières brutes pour les industries de la céramique et du verre. L’industrie du bâtiment est alimentée par les nombreuses carrières de pierres, et l’abondance du gravier et des matières brutes pour la fabrication de briques. L’environnement Sous le régime communiste, la Tchécoslovaquie était l'un des pays les plus pollués d’Europe. Les forêts de Bohême du Nord et du Nord-Est ont été en grande partie détruites, et la qualité de l’air s’est très fortement dégradée. La région qui se trouve aux frontières entre la République tchèque, l’Allemagne et la Pologne a été qualifiée de « triangle des pluies acides ». Des séquelles de la politique d’« agriculture intensive », du développement de l’industrie lourde, des activités minières ou de l’industrie chimique existent encore. Les inondations sont fréquentes; certaines sont même catastrophiques, comme celles d’août 2002. L’adhésion à l’UE depuis mai 2004 est bénéfique pour l’environnement grâce à l’harmonisation des normes : elle permet au pays d’atteindre des standards plus élevés de pureté de l'air, de réduire les quantités de déchets déversés dans les décharges et d'augmenter la quantité de déchets recyclés. Les normes européennes contribuent à réduire la pollution issue de l'industrie automobile, l'une des importantes sources de pollution. Population et société La population de la République tchèque s'élève à 10,2 millions d'habitants dont 5,2 millions de femmes (taux de fécondité : 1,2). Le vieillissement de la population est net : de 1990 à 2002, la part des moins de 20 ans est passée de 29,6% à 22,1%, la part des plus de 60 ans augmentant de 17,6% à 18,9%. L'espérance de vie à la naissance est de 72,1 ans pour les hommes et 78,5 ans pour les femmes. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE (en pourcentage) 1990 1996 1999 2002 0-19 29,6 26,2 24,2 22,1 20-29 13,3 15,2 13 16,5 30-39 14,8 13,2 13,1 14 40-49 14,6 15,8 15,1 13,7 50-59 10,1 11,6 13,2 14,9 60-69 10 9,2 8,9 9,1 70-79 5,1 6,1 7 7,1 80 2,5 2,7 2,3 2,7 Source : Office tchèque des Statistiques - CSU Minorités nationales en République tchèque Les étrangers résidant en République tchèque représentent officiellement 2,3% de la population totale. Les principales minorités nationales recensées sont : les Ukrainiens (70 500, soit 28% des étrangers), les Slovaques (61 700, 26% des étrangers), les Vietnamiens (31 500, 12%), les Polonais (17 100, 7%) et les Russes (13 400, 6%). Religion La majorité des Tchèques se déclarent athées (45% de la population). Le pays compte environ 30% de catholiques, 15% de protestants et 8% de hussites. Population active La population active est de 5,1 millions d'habitants dont 2,3 millions de femmes. Celle-ci est en diminution depuis 1990. Elle est principalement répartie dans les secteurs de l'industrie et du commerce. Comprendre la République Tchèque Répartition de la population par tranche d'âge Répartition de la population par secteurs d’activité (en pourcentage de la population active) 1993 1998 2003 Agriculture 7,7 5,5 4,6 Industrie 34,2 31,3 29,9 Construction 8,7 9,7 9,3 Commerce 13,6 16,8 17 Transports 8 7,8 7,7 Finances 1,4 2 2 Immobilier 4,5 5,1 6.1 Administration publique et défense 6,3 6,6 7 Education et santé 12,3 11,4 12.4 Autres 3,3 3,8 4 Total 100 100 100 Source : Office tchèque des Statistiques – CSU Histoire et culture Avec le coup d’Etat communiste en février 1948, une société communiste a été mise en place : la vie culturelle a été encadrée par le régime, de même que la vie économique, marquée par de grandes campagnes de collectivisation. Alexandre Dubcek, qui a pris dans les années 1960 la tête du Parti communiste, s'est efforcé de créer un "socialisme à visage humain". Cette phase de libéralisation a culminé au printemps 1968 (« Printemps de Prague ») et s'est terminée le 21 août 1968 par l'invasion du pays par les troupes du pacte de Varsovie et par la présence permanente de 80 000 soldats étrangers sur le sol tchécoslovaque. Les tensions politiques ont de nouveau culminé en 1977 avec le mouvement « Charte 77 », qui réclamait l’exercice des libertés individuelles et dont Vaclav Havel a été le porte-parole. Le 17 novembre 1989, la répression brutale d'une manifestation d'étudiants a déclenché les événements connus sous le nom de « Révolution de velours ». Tous les changements se sont déroulés quasiment sans violence : la création du premier gouvernement sans majorité communiste depuis 41 ans, l'abolition des restrictions des déplacements à C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Les élections législatives de juin 1990 ont porté au pouvoir le Forum Civique de Vaclav Havel. Largement vainqueur, il a remporté 87 sièges sur les 150 de la Chambre du Peuple et 82 sièges sur les 150 de la Chambre des Nations. Ces élections avaient pour objet de créer les structures législatives et administratives de la République fédérale tchécoslovaque nécessaires au passage à l'économie de marché. Ces assemblées avaient le statut d'assemblées constituantes, élues pour deux années seulement. De nouvelles élections ont eu lieu en juin 1992 amenant la victoire de l'ODS (Parti démocrate civique) en République fédérée tchèque, et conduisant ainsi à la formation d'un gouvernement libéral dirigé par Vaclav Klaus, et d’un gouvernement nationaliste en République fédérée slovaque, dirigé par Vladimir Meciar. Au 1er janvier 1993, la partition de la République fédérale tchécoslovaque en deux Etats indépendants donne naissance à la République tchèque et à la République slovaque. En République tchèque, l’ODS gagne de nouveau les élections en 1996 et Vaclav Klaus reste à la tête du gouvernement. Néanmoins, au cours du mois de novembre 1997, le gouvernement de Vaclav Klaus est contraint de démissionner suite à un scandale lié au financement du parti ODS. Un gouvernement intérimaire, chargé de la gestion des affaires courantes jusqu'aux élections de juin 1998 et dirigé par Josef Tosovsky (non affilié à un parti politique), gouverneur de la Banque centrale, lui succède en janvier 1998. Les législatives de juin 1998 n’ayant pas permis de dégager une majorité claire, c'est un gouvernement de coalition social-démocrate dirigé par Milos Zeman, qui est formé après de longues tractations, marquant la fin de la période libérale et le départ de la coalition gouvernementale de centre-droit, au pouvoir depuis 1992. Comprendre la République Tchèque l'étranger, l'adoption de lois garantissant les libertés d'expression, d'association et de conscience, la libération des prisonniers politiques et le passage progressif à une économie de marché. Les législatives de juin 2002 ont été remportées par le Parti socialdémocrate de Vladimir Spidla, qui a formé un gouvernement de coalition avec l’Union chrétienne-démocrate et l’Union de la liberté. Le Parti communiste, qui représente 18% des voix mais ne participe pas à la coalition, est la troisième puissance politique du pays. En 2003, après 13 années passées par Vaclav Havel au sommet de l’Etat, Vaclav Klaus devient président de la République. En juin 2003, à l’issue d’un référendum dont le taux de participation atteint 55%, 77% des Tchèques se prononcent en faveur de l’entrée dans l’UE. Le 1er mai 2004, la République tchèque devient membre de l’UE. Chef du Gouvernement depuis 2002, Vladimir Spidla a décidé de quitter ses fonctions de Premier ministre et de Président du Parti socialdémocrate (CSSD), suite aux mauvais résultats de son parti aux élections européennes de juin 2004, pour devenir le premier Commissaire européen tchèque, en charge de l’Emploi et des Affaires sociales. Le 26 juillet 2004, le président tchèque, Vaclav Klaus, a désigné comme Premier ministre Stanislav Gross (CSSD – parti social-démocrate). Stanislav Gross a formé un nouveau cabinet sur la base de l’ancienne coalition de centre gauche. Le remaniement ministériel a introduit peu de changements : sur les 18 anciens ministres du gouvernement Spidla, 12 sont restés membres du gouvernement Gross. Le gouvernement Gross – comme l’ancien gouvernement Spidla – ne dispose que d’une majorité d’une voix (101 sièges sur 200 à la Chambre des députés). Environnement géopolitique La République tchèque est désormais parfaitement intégrée aux organismes économiques, politiques et militaires internationaux. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Comme neuf autres pays d’Europe centrale et orientale, la République tchèque a signé un Accord d’Association avec l’Union européenne en octobre 1993 (reprenant l’accord conclu en décembre 1991 avec l’exTchécoslovaquie), entré en vigueur le 1er février 1995. Cet accord devait préparer la République tchèque au processus d’adhésion à l’Union européenne. Le gouvernement de Vaclav Klaus a officiellement déposé la candidature de la République tchèque à l’UE en janvier 1996. La seconde moitié des années quatre-vingt-dix a vu la République tchèque déployer des efforts considérables de mise en conformité aux traités et directives communautaires en vigueur afin de satisfaire au processus d’adhésion au Marché unique et à l’Union européenne : élimination progressive des restrictions quantitatives aux échanges pour les marchandises, adaptation du cadre législatif et juridique des entreprises notamment en matière de marchés publics, règles de concurrence, encadrement des aides publiques. Cette mise en conformité avec les normes européennes a permis l’adhésion du pays au 1er mai 2004. La République tchèque est membre du « Groupe de Visegrad ». Créée le 15 février 1991 et comprenant originellement la Tchécoslovaquie (République tchèque et Slovaquie après la partition de 1993), la Pologne et la Hongrie, l’association vise d’abord à mettre en place un processus d’intégration totale dans l'Europe politique, tout en coordonnant la suppression et le démantèlement des anciennes structures d’associations soviétiques. Les quatre pays membres ont réaffirmé que l’association n’est pas concurrente de l’Union européenne dans ses objectifs, mais qu’elle constitue simplement un échelon local de coopération régionale en Europe centrale. Le 21 décembre 1992, cette association politique s’est doublée d’un volet économique par la signature à Cracovie d’un accord de libre-échange entre les pays membres du « Groupe de Visegrad », bientôt rejoints par la Slovénie (1996), la Roumanie (1997) et la Bulgarie (1999). Comprendre la République Tchèque Organismes régionaux La République tchèque, afin d’optimiser son attractivité et sa compétitivité via la protection de ses innovations, est également membre de l’Office européen des brevets depuis le 1er juillet 2002. La Banque Européenne d’Investissements (BEI), institution de financement à long terme de l'Union européenne, appuie depuis 1990 en République tchèque des projets d'investissement relevant des secteurs public et privé (transports et télécommunications, production et distribution d’énergie, industrie, environnement, santé et éducation). 0 De 1990 à fin 2003, la République tchèque a bénéficié d’environ 4 664 millions € de prêts de la part de la BEI (2e bénéficiaire d’Europe centrale derrière la Pologne avec environ 6 306 millions €), dont 400 millions € pour les travaux de réparation des dégâts occasionnés par les inondations d’août 2002. Organismes économiques mondiaux ou plurilatéraux La République tchèque est devenue membre du GATT (devenu OMC en 1995) après la signature d'un protocole le 15 avril 1993 assurant la continuation des accords signés par l'ex-Tchécoslovaquie en 1947. A ce titre, elle a participé activement aux négociations de l'Uruguay Round. La République tchèque est membre de la Banque mondiale depuis 1993, toutefois le pays bénéficie d’aides depuis 1991. Le montant total des prêts accordés sur la période 1991-2003 se monte à 626 millions $, afin de financer notamment des réformes structurelles dans le secteur des transports, des télécommunications et de l’énergie. La République tchèque est également membre du Fonds Monétaire International (FMI) depuis le 1er janvier 1993. Le pays bénéficie de l’aide de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) depuis 1991, au même titre que l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Slovénie. L’action de la BERD a été dirigée vers la transition de ces pays vers l’économie de marché et leur rattrapage afin d’accéder au Marché unique. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Organismes militaires multilatéraux La République tchèque, ancien pays membre du Pacte de Varsovie (dissout en avril 1991) a adhéré à l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), organisation civile, le 1er juin 1993, ainsi qu’à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en mars 1999. La République tchèque a pu participer à de nombreuses missions internationales en Bosnie-Herzégovine, en Yougoslavie, Albanie, Kosovo, Macédoine, ainsi qu'au Koweït et en Afghanistan. Le pays a accueilli le sommet de l’OTAN à Prague en décembre 2002. Comprendre la République Tchèque La République tchèque est membre de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) depuis décembre 1995. Les points clés Situation et perspectives Après avoir ralenti en 2001 et 2002 dans un contexte international difficile, la croissance tchèque s’est accélérée en 2003, soutenue principalement par la consommation des ménages et s’est établie à 3,1%. La croissance, poussée par les investissements et les exportations, devrait continuer à s’accélérer en 2004 pour atteindre environ 3,8%. La principale faiblesse de l’économie tchèque reste l’évolution de ses finances publiques (le déficit public tchèque est de 6% en 2003 – hors garanties d’Etat – et l’endettement public représente 37,8% du PIB en 2004). Des réformes structurelles du système des retraites et de santé pour garantir l’équilibre à long terme des finances publiques sont nécessaires. Taux de croissance du PIB 5% 3,9% 4% 3,8% 3,6% 3,7% 3,8% 3,1% 3% 2,6% 2% 1,5% 1,2% 1% 0% 1997 -1% 1998 1999 2000 2001 2002 2003 -0,7% -1,1% -2% * prévisions (Ministère tchèque des Finances) 2004* 2005* 2006* 2007* Comprendre la République Tchèque Données et tendances de l’économie Au cours de la décennie 90, la convergence économique avec les pays de l’Union européenne a été bridée par la restructuration tardive du secteur industriel et ses relations trop étroites avec le secteur financier (les banques ayant été souvent actionnaires de leurs propres clients, conséquence du mode de privatisation retenu, par coupons). Cette situation peu saine, conjuguée à un ancrage de la monnaie à un panier dollar/mark, a conduit à l’apparition d’un fort déséquilibre extérieur (perte de compétitivité par la forte appréciation réelle de la monnaie liée au différentiel d’inflation et nette détérioration de la balance courante). Des attaques sur la monnaie sont intervenues en 1997, qui ont contraint les autorités à laisser flotter la couronne et à relever les taux d’intérêts, ce qui a mis en difficulté l’ensemble du secteur bancaire. La demande interne s’est contractée et l’économie est entrée en récession (de 1997 à 1998). Après l’assainissement de son secteur bancaire, la République tchèque a renoué avec une croissance soutenue en 2000 (+ 3,9%), tirée initialement par les exportations, puis relayée par l’investissement, sous l’impulsion de flux importants d’investissements étrangers. Après avoir ralenti en 2001 et 2002 – sous l’effet notamment de la dégradation de la conjoncture dans l’Union européenne, qui a pesé sur les exportations – la croissance s’est accélérée en 2003, soutenue principalement par la consommation des ménages et a atteint 3,1%. La consommation des ménages a été stimulée par la hausse des salaires réels (+ 7,7%) et par un recours accru aux crédits à la consommation et aux crédits hypothécaires. En 2004, la consommation des ménages, bridée par les hausses de TVA notamment, est en ralentissement. Les principaux moteurs sont l’investissement et les exportations. La forte croissance de l’investissement est liée notamment à l’amélioration des perspectives de débouchés commerciaux et à des taux réels avantageux (le taux directeur de la banque centrale tchèque a oscillé entre 2% et 2,5% en 2003 et 2004). Globalement, la croissance s’établirait à environ 3,8%. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Après avoir progressé en 2003, le chômage pourrait décroître en 2004 (à 9,3% contre + 10,3% en 2003) bénéficiant de la vigueur de l’économie. Néanmoins, il reste élevé, en raison notamment de la poursuite de la restructuration de certains secteurs (sidérurgie, mines, textile…). D’autres facteurs sont également à l’oeuvre : faible mobilité des travailleurs entre régions, manque d’adéquation entre offre et demande pour certaines qualifications, importance du travail non déclaré. Données financières et risque pays Le déficit courant tchèque dépasse les 5% depuis 2001 mais s’explique notamment par l’importance des bénéfices réinvestis. Le déficit de la balance commerciale - en valeur rapportée au PIB - est en baisse tendancielle depuis 2000 et pourrait atteindre 1,8% du PIB en 2004 (contre 5,6% en 2000), ce qui témoigne de la compétitivité grandissante du pays à l’exportation. En dépit de cette évolution très favorable du déficit commercial, le déficit courant dépasse les 5% depuis 2001 : 5,4% en 2001, 6,2% en 2003 et environ 6% en 2004. Il est à noter que le dépassement du seuil des 5% est généralement associé à un degré de risque qui peut préoccuper. Néanmoins, le déficit courant tchèque ne pose pour l’heure pas de problème dans la mesure où il s’explique en grande partie par le déficit de la balance des revenus, conséquence des versements de dividendes par les filiales aux maisons mères et des bénéfices réinvestis qui sont comptabilisés deux fois : ils aggravent le déficit courant via la balance des revenus et augmentent les investissements étrangers. Ils ne sont donc pas un facteur de déséquilibre de la balance des paiements. Ainsi, au pre- Comprendre la République Tchèque Pour les années suivantes, le ministère des Finances tchèque table sur une croissance comprise entre 3,6 et 3,8%. Il demeure que la croissance de la République tchèque – petit pays très ouvert sur l’extérieur – est fortement tributaire de la conjoncture européenne. Son taux d’ouverture est important : (Importations+Exportations)/PIB = 117% en 2003. mier semestre 2004, le déficit courant hors bénéfices réinvestis n’est que de 1,5% du PIB. En outre, l’attractivité de la République tchèque a permis au pays d’attirer d’importants investissements étrangers et d’équilibrer aisément sa balance des paiements ces dernières années. Les flux d’investissements étrangers ont ainsi oscillé autour de 10% du PIB entre 1999 et 2002, ce qui a permis de couvrir aisément le déficit courant. Les flux d’IDE représentent désormais, hors grandes privatisations, près de 5% du PIB. La crédibilité de la politique monétaire de la Banque centrale est forte. En 2002 et 2003, l’inflation s’est établie à de faibles niveaux (+ 1,8% et + 0,1%). La maîtrise de l’inflation s’explique notamment par le caractère très concurrentiel de l’économie – forte compétition dans la distribution – et sa très large ouverture sur l’extérieur, ainsi que par la crédibilité de la politique monétaire de la Banque centrale. Après deux années d’inflation faible, des pressions inflationnistes sont à l’œuvre en 2004. L’inflation pourrait atteindre 2,9% en 2004 et 3,3% en 2005, selon le ministère des Finances. Ces pressions inflationnistes sont notamment liées aux hausses des cours mondiaux des matières premières (pétrole et métaux), à des hausses de TVA et à leurs effets inflationnistes induits. Le programme de convergence de la République tchèque vise à réduire le déficit public à 4% en 2006. L’endettement public est encore modéré mais s’accroît fortement (37,8% du PIB en 2004 contre 28,8% en 2002), étant donné l’amplification des déficits publics enregistrée sur les dernières années. Selon la norme ESA95, le déficit public tchèque est de 6% en 2003 (hors garanties d’Etat). Le programme de convergence – programme auquel les autorités tchèques se sont engagées devant la Commission européenne – vise à ramener le déficit public à 4% en 2006 et 3,5% en 2007. Ce scénario reporte l’adhésion de la République tchèque à la zone euro à l’horizon C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Les réformes budgétaires initiées par le gouvernement Spidla vont se traduire par une hausse de la fiscalité et de meilleures rentrées fiscales (hausses de TVA et des droits d’accise partiellement compensées par une baisse de l’impôt sur les sociétés de 28% en 2004 à 24% en 2006 pour favoriser la compétitivité des entreprises dans un contexte de compétition fiscale exacerbée). Parallèlement, les dépenses publiques devraient être réduites via la limitation des transferts sociaux et des dépenses administratives. Les réformes structurelles dans le domaine social restent à conduire. Les analystes financiers s’accordent à penser que les mesures budgétaires votées jusqu’ici devraient être approfondies, notamment par une réforme du système des retraites et de santé pour garantir l’équilibre à long terme des finances publiques qui pâtiront du vieillissement de la population. Le nouveau Gouvernement Gross va étudier ces dossiers. Des réformes structurelles sont cependant peu probables, avant les échéances parlementaires de 2006. En septembre 2004, le rating de la dette long terme en couronnes de la République tchèque a d’ailleurs été baissé d’un cran par Standard&Poor’s (de A+ à A) qui invoque la détérioration des finances publiques et les incertitudes pesant sur les ajustements budgétaires nécessaires pour inverser cette tendance. Un secteur bancaire qui s’est progressivement assaini. La phase de restructuration du secteur bancaire est à présent achevée, ce qui devrait favoriser une allocation plus efficace des ressources. Le sec- Comprendre la République Tchèque 2010- 2011 au plus tôt (avec un passage du déficit public sous les 3% du PIB et une entrée dans le MCE2 – mécanisme de change européen – en 2008/2009). On note d’ailleurs que les autorités tchèques privilégient une adhésion à la zone euro à un stade avancé de convergence de leur économie et considèrent que les risques liés à une adhésion prématurée sont plus importants que ceux liés à une adhésion moins rapide comparée aux pays voisins. teur est à 95% contrôlé par les investisseurs étrangers, ce qui rend le pays moins vulnérable à des chocs domestiques. Le rachat en octobre 2001 de la Komerčni Banka – première banque d’affaires tchèque – par la Société Générale à hauteur de 60% - est susceptible de faciliter l’implantation des firmes françaises. Par ailleurs, les problèmes passés (consanguinité entre banques et entreprises, détournement d’actifs...) et qui étaient largement liés au système de privatisation par coupons, sont désormais révolus et la reprise économique a amélioré la solvabilité des entreprises. Enfin, les règles bancaires (règles comptables, règles prudentielles, protection des clients...) correspondent aux standards européens et les aides d’Etat qui ont été accordées pour permettre les privatisations ont été acceptées par les autorités européennes chargées du respect des règles concurrentielles. L’amélioration du climat des affaires doit être poursuivie. Certaines lenteurs administratives et judiciaires, ainsi que les difficultés à recouvrer les créances brident encore le potentiel de croissance du pays. Principaux indicateurs 2003 2004* Taux de croissance du PIB 3,1% 3,8% Indice des prix à la consommation (CPI) 0,1% 2,9% Salaire brut nominal moyen 16 917 CZK 17 542 CZK Salaire minimum, CZK 6 200 CZK 6 700 CZK Taux de chômage enregistré 9,9% 10,3% Principal taux directeur de la Banque nationale De 2,5% en début d’année à 2% en fin d’année De 2% en début d’année à 2,5% en fin d’année 31,844 31,904 Taux de change moyen CZK/EUR * prévisions (Office tchèque des statistiques et ministère tchèque des Finances) C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Les grands axes De 1998 à 2002, le gouvernement minoritaire de centre-gauche du Premier ministre Milos Zeman (CSSD) a souhaité mettre fin à la politique budgétaire et monétaire restrictive des gouvernements précédents afin de relancer l’économie. Suite aux élections législatives de 2002, la nouvelle coalition gouvernementale est à nouveau menée par le parti social-démocrate (CSSD), associé à l’Union chrétienne-démocrate (KDU-CSL), et l’Union de la liberté – Union démocratique (US-DEU). Le Premier ministre M. Vladimir Spidla a succédé à M. Milos Zeman, les actions du nouveau gouvernement s’inscrivant dans la continuité du gouvernement précédent en terme d’objectifs de politique économique : harmonisation des lois nationales avec les lois européennes garantissant l’entrée du pays dans l’Union européenne ; réforme de l’administration centrale via le transfert de compétences aux collectivités locales; renforcement des conditions de développement et de croissance du pays. Néanmoins, la situation structurellement déficitaire des finances publiques a contraint le gouvernement à mener des réformes impopulaires qui ont contribué à sa chute (cf. « choix budgétaires »). Le nouveau gouvernement de M. GROSS est arrivé au pouvoir en juillet 2004 (cf. « histoire et culture ») et a gardé ces objectifs de politique économique en soulignant l’importance des réformes des finances publiques. Des réformes en profondeur seront toutefois difficiles à mettre en œuvre avant les élections parlementaires de juin 2006, étant donné que le gouvernement ne dispose que d’une majorité d’une voix à la Chambre des députés. Au titre des fonds structurels, la République tchèque doit bénéficier pour la période 2004-2006, de 1 584,4 millions €. Les régions d’objectif n°1 (ne comprenant pas Prague) recevront 1 454,3 millions €, alors que les régions d’objectif n°2, en l’occurrence Prague recevra Comprendre la République Tchèque La politique économique 130,1 millions €. Ces aides, cofinancées par l’Etat tchèque, sont déclinées selon cinq programmes opérationnels : développement régional, ressources humaines, industries et entreprises, infrastructures, développement rural et agriculture. A ceux-ci s’ajoutent 945,3 millions € au titre du fonds de cohésion finançant les grands projets d’infrastructures, de transports et d’environnement (de plus de 10 millions €), ainsi que 100,8 millions € des Programmes d’initiative communautaire pour l’industrie et les entreprises (INTERREG et EQUAL). En matière de soutien aux PME, la République tchèque ne pratique aucune discrimination en faveur de ses entreprises locales et développe une politique de soutien au développement des PME via ses organismes spécialisés (CzechInvest et la Banque tchéco-morave de garanties et de développement – CMZRB). Ces organismes proposent des lignes de crédits, des garanties bancaires et un ensemble de prestations et programmes de soutien au développement de projets. Le gouvernement tchèque poursuit également une politique de soutien aux exportations dans le cadre des structures tchèques d’assurancescrédits : « EGAP » (homologue de la COFACE) et la Banque tchèque des exportations (ČEB) dont les critères d’éligibilité et les aides sont conformes au consensus OCDE et aux règlements de l’Union européenne. Par ailleurs, l’agence CzechTrade, fondée par le ministère de l’Industrie et du Commerce en 1997, a pour vocation d’assurer la promotion des relations commerciales internationales et la collaboration entre les sociétés tchèques et étrangères. La lutte contre la corruption et plus largement contre « l’économie grise » est devenue une priorité nationale depuis 1998 et fait l’objet d’un rapport annuel. L’objectif est de réduire les foyers de corruptibilité persistants dans les rouages administratifs ou dans la société civile (projets de timbres fiscaux pour l’alcool, de certification des caisses enregistreuses, et d’une amende égale à 50% de la valeur de tout actif non déclaré d’une valeur supérieure à 1,5 millions CZK, soit 50 000 €, afin de limiter l’évasion fiscale). C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Une politique résolue de promotion des investissements étrangers L’entrée des capitaux étrangers a tout d’abord été stimulée par l’ambitieuse politique de privatisations initiée par le gouvernement du Premier ministre M. ZEMAN. Des grandes banques ont été privatisées – CSOB rachetée par KBC (Belgique) en 1999, Ceska sporitelna par Erste Bank (Autriche) en 2000 et Komercni Banka acquise par la Société Générale en 2001. Hormis le secteur bancaire, les privatisations ont essentiellement été réalisées dans le secteur des services et des infrastructures (« Ceske radiokomunikace » racheté par Bibideon B.V., Transgas repris par la firme allemande RWE). De nombreuses sociétés privatisées au cours des années précédentes et qui se sont trouvées en difficulté économique ont été restructurées (CKD DS, Zetor, Tatra etc.). Cette politique de privatisations a été poursuivie par le gouvernement du Premier ministre M. SPIDLA qui a décidé de privatiser le groupe pétrochimique Unipetrol (racheté par la firme polonaise PKN Orlen en 2004). Le nouveau gouvernement du Premier ministre M. GROSS a décidé de vendre à l’automne 2004 la part minoritaire détenue par l’Etat dans la société minière OKD au groupe tchèque Karbon Invest et décidé de privatiser la société de télécommunications Cesky Telecom et Vitkovice Steel en 2005. Les futures privatisations devraient toucher le transport aérien (compagnie aérienne CSA et aéroport de Prague) et le secteur énergétique (CEZ ainsi que les distributeurs d’électricité). Une politique d’incitation à l’investissement a été instaurée en 1998 et étendue en 2000 et 2002. L’Agence tchèque de promotion des investissements CzechInvest - placée sous la tutelle du ministre de l’Industrie et du Commerce - est chargée de mettre en oeuvre un dispositif d’incitations gouvernementales aux investissements, qu’ils soient étrangers ou domestiques. Comprendre la République Tchèque L’ouverture aux investissements Originellement, ces aides d’Etat ne concernaient que les entreprises du secteur manufacturier nouvellement implantées dans le pays, avant qu’une loi entrée en vigueur le 1er mai 2000 ne les étende aux entreprises du même secteur adoptant une stratégie d’expansion. Enfin, le gouvernement a lancé le 5 juin 2002 un nouveau programme d’incitations destinées aux centres stratégiques et/ou technologiques Toutes les incitations gouvernementales sont allouées en accord avec les normes européennes sur les aides d’Etat. Chaque dossier est soumis à l’examen et à l’approbation de l’Office de protection de la concurrence situé à Brno. Les incitations gouvernementales aux investissements ont deux principaux objectifs : * faire diminuer le chômage dans les zones économiquement moins avancées et réduire le différentiel de croissance entre des régions connaissant un niveau de développement parfois très contrasté. La région de Prague connaît un taux de chômage de 3,6%, contre 22,3% dans la région de Most (nord du pays) ou 16,2% dans celle d’Ostrava (est du pays). * encourager l’implantation d’activités dégageant une forte valeur ajoutée Les choix budgétaires Le niveau élevé du déficit public constitue le principal déséquilibre macroéconomique en République tchèque. Son augmentation quasi continue sur la période récente, stimulée par la progression des dépenses à caractère obligatoire (santé, retraites), impose la mise en œuvre d’un resserrement budgétaire, d’autant plus qu’à moyen terme les recettes de privatisation seront amenées à s’épuiser. Le gouvernement du Premier ministre Vladimir SPIDLA a réussi à lancer une première série de réformes visant à stabiliser le déficit à court terme, comme il s’y était engagé. Ces mesures d’austérité ont contribué à sa chute. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Cette réduction du déficit s’opère : - à hauteur de 75 milliards CZK (soit environ 2,5 milliards €) par une augmentation de la taxation : hausse des droits d’accise sur les cigarettes, l’alcool et le carburant, taxation de certains services à 19% au lieu de 5%, hausse de la taxe foncière, hausse des contributions sociales des salariés indépendants (en revanche, baisse progressive de l’impôt sur les sociétés – qui passe de 31% en 2003 à 28% en 2004 et devrait passer à 26% en 2005 et 24 % en 2006) et - à hauteur de 200 milliards CZK (soit environ 6,5 milliards €) par des réductions de dépenses. Les économies prévues concernent les dépenses sociales (augmentation de l’âge de la retraite, baisse des indemnités pour congés maladie, durcissement des conditions d’octroi des avantages sociaux, baisse des aides à la construction de logement) et administratives (moindre augmentation salariale dans la fonction publique). Un deuxième paquet fiscal a été voté en avril 2004, complétant la première série de mesures prises à l'automne 2003. Ces nouvelles mesures, dont l'effet est globalement inflationniste, ont porté à 19% (au lieu de 22%) le taux le plus élevé de TVA en République tchèque et fait passer à 19% certains biens et services qui auparavant bénéficiaient du taux réduit de 5% (tels que la restauration, la coiffure, la cordonnerie, les cafétérias d’entreprise, la télévision câblée et les tickets sportifs). La première série de mesures lancées par le gouvernement a mis un frein à la dérive des finances publiques. Des réformes structurelles des dépenses obligatoires à caractère social sont désormais nécessaires pour faire face aux conséquences du vieillissement de la population. Les dépenses liées au système de retraite représentent déjà en effet 10% du PIB (7% pour les dépenses de santé). Comprendre la République Tchèque Alors que peu d’analystes politiques l’en croyaient capable, le gouvernement du Premier ministre SPIDLA a réussi à faire passer au cours de l’automne 2003 une première série de réformes. Ces réformes visent à réduire le déficit public à 4% en 2006 (contre 5,8% en 2003, hors transferts exceptionnels et recettes de privatisations). Le nouveau gouvernement du Premier ministre Gross a déclaré sa volonté de poursuivre une politique de rigueur budgétaire. Entretien Kamil Janacek Chef Economiste de la Komercni Banka (Groupe Société Générale) 1. Quelles sont les forces et faiblesses de l’économie tchèque ? Les avantages comparatifs de la République tchèque sont nombreux : la qualité de sa main-d’oeuvre et le niveau relativement bas des salaires (une vingtaine d’année sera nécessaire pour que les salaires tchèques convergent vers les salaires des anciens pays-membres de l’UE), la qualité des infrastructures de transport et de télécommunication, la position géographique centrale du pays. Le système bancaire étant désormais assaini, la principale faiblesse de l’économie tchèque est l’état de ses finances publiques. Des réformes structurelles du système de retraites et de santé sont nécessaires, mais elles ne seront pas menées dans un avenir proche. Il n’y a pas de volonté réelle du gouvernement de mettre en place ces réformes et aucun consensus politique ne se dégage. Par ailleurs, le système judiciaire devrait continuer à s’améliorer et les pratiques de corruption à se résorber. En revanche, la lutte contre la bureaucratie reste difficile. La Confédération de l’Industrie tchèque et les Chambres de Commerce étrangères auront un rôle prépondérant à jouer pour limiter les excès. 2. Quels sont les secteurs de l’économie qui restent à restructurer ? Le secteur de l’acier doit encore se restructurer. Les réductions d’emplois pourraient s’élever à 10 000 postes selon certaines analyses, mais la forte demande mondiale adressée actuellement au secteur devrait faciliter sa restructuration. Le secteur textile devrait connaître sa dernière phase de restructuration avec l’élimination des quotas qui protégeaient le marché européen. Le secteur agroalimentaire est quant à lui désormais quasi-restructuré. 3. Quels sont les secteurs où le risque de crédit et les problèmes de recouvrement des créances se posent ? C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE 4. Comment s’explique la croissance modérée de l’économie tchèque, alors que ce pays a attiré le stock d’IDE/habitant le plus élevé de la zone ? L’excès de régulation en est la principale cause. La complexité des tâches administratives, la lenteur des processus judiciaires – en partie liée au manque de formation des juges – sont d’importants facteurs de ralentissement. A titre d’exemple, il faut 88 jours en République tchèque pour créer une société... En ce qui concerne les comparaisons internationales, le rattrapage plus rapide de la Pologne s’explique par un effet de base – la Pologne partant d’un niveau de richesse moins élevée – et la croissance de la Hongrie bénéficie du fort esprit d’initiative de ses habitants. 5. Quel est le calendrier probable de l’adhésion à la zone euro ? Etant donné l’état des finances publiques, une adhésion de la République tchèque à la zone euro ne me paraît pas réaliste avant 2011. 6. Quelle est l’évolution du taux change couronne/euro à prévoir avant cette adhésion ? Durant cette période, je prévois une légère appréciation de la couronne tchèque par rapport à l’euro d’environ 2% par an. Repères BERD, stratégie pour la République tchèque 2004 La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement propose un certain nombre de réformes pour renforcer la compétitivité de la République tchèque et maîtriser le déficit budgétaire : - Améliorer le climat des affaires, notamment par une meilleure efficacité dans l’application de la loi, par la révision des procédures d’attribution des licences et des permis, et par l’amélioration du droit des faillites - Accroître la transparence dans l’attribution des contrats publics, y compris à l’échelon municipal, et améliorer le processus de privatisation afin de mieux lutter contre la corruption Comprendre la République Tchèque Le secteur textile/cuir est à considérer avec circonspection mais avant tout ces questions sont à traiter au cas par cas. - Réformer la fiscalité pour assurer une stabilité fiscale de long terme et pérenniser le financement des services publics, ce qui passe par la refonte du système de sécurité sociale et tout particulièrement de l’assurance-maladie - Privatiser des entreprises publiques telles que Cesky Telecom, Unipetrol et CEZ - Recourir au cofinancement de projets, en particulier pour utiliser de manière optimale les fonds européens - Développer de nouveaux produits financiers et encourager le développement des institutions financières non bancaires, comme les sociétés de crédit-bail, les fonds de pension et les fonds d’investissement - Développer les instruments financiers accessibles aux petites et moyennes entreprises et favoriser l’action de ces dernières Rapport 2004 du FMI Le FMI salue le plan de limitations des dépenses des autorités tchèques qui doit permettre une baisse du déficit budgétaire, pour atteindre 4% du PIB en 2006 (contre 5,4% en 2003). Il se prononce néanmoins en faveur d’un objectif de 1,5 à 2% du PIB, ce qui aurait l’avantage d’offrir une marge de sécurité pour respecter les critères de Maastricht même en cas de mauvaise conjoncture, et d’anticiper sur la pression croissante due au vieillissement de la population. Le FMI juge raisonnable l’intention du gouvernement et de la Banque nationale tchèque (CNB) de passer à l’euro vers 2010. Cette date laisse du temps pour améliorer le degré de préparation de l’économie tchèque, par une consolidation fiscale et par l’introduction de plus de flexibilité dans l’économie, notamment sur le marché du travail. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Le commerce extérieur global Balance et structure des échanges Balance commerciale de la République tchèque (en milliards €) Importations de biens 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 22 24,1 25,4 26,4 34,9 40,7 43 45,3 + 9,4 + 5,2 +4 + 32 + 16,7 + 5,8 + 5,3 19,8 23,1 24,6 31,5 37,3 40,7 43,1 + 13 + 16,4 + 6,8 + 27,8 + 18,3 + 9,3 + 5,8 - 4,3 - 2,3 - 1,8 - 3,4 - 3,4 - 2,3 - 2,2 Variation (%) Exportations de biens 17,5 Variation (%) Balance commerciale - 4,5 2003 Source : CSU La République tchèque est un pays très ouvert sur l’extérieur, qui participe pleinement au mouvement de globalisation des économies. Son taux d’ouverture1 atteint 117% en 2003 et plus de 40% des ventes de l’industrie sont destinées à l’exportation. En 10 ans (1993-2003), les exportations comme les importations ont connu une augmentation de près de 70%. L’entrée de la République tchèque dans l’Union européenne continuera à l’avenir à favoriser les échanges commerciaux du pays, de même qu’elle pourrait contribuer à pérenniser les flux d’investissements entrants. 1 Le taux d’ouverture est ici calculé selon la formule suivante : taux = Importations + Exportations/ PIB (prix courants) Comprendre la République Tchèque Echanges et investissements En 2003 la République tchèque a importé des marchandises pour un montant de 45 milliards €. Les importations ont progressé en valeur de 5,3% contre 5,8% en 2002. Malgré ce léger ralentissement, elles conservent leur dynamisme grâce au raffermissement de la demande intérieure tchèque. Le dynamisme des importations tchèques est lié à l’importance de la demande intérieure ainsi qu’à la forte élasticité des imports aux exportations industrielles (de l’ordre de 0,7). Les exportations quant à elles se sont élevées à 43 milliards € en 2003. Leur progression en valeur a été de 5,8% en 2003, en fort ralentissement depuis 2000. Les ventes de la République tchèque à l’étranger restent tributaires de la conjoncture des principaux pays partenaires (Allemagne notamment), aujourd’hui confrontés à une stagnation de leur activité. Le dynamisme des exportations est néanmoins toujours soutenu par la compétitivité des produits tchèques ; il s’explique aussi par l’importance des flux intra-groupes entre des filiales implantées en République tchèque et leur maison mère, flux qui, à court terme, sont peu influencés par la conjoncture économique. Le déficit de la balance commerciale tchèque s’est fortement réduit depuis l’ouverture du pays, passant de 4,5 milliards € en 1996 à 2,2 milliards € en 2003. La progression des exportations est liée aux importants investissements étrangers réalisés dans le pays ; les industriels étrangers réalisant 72% des exportations industrielles tchèques. Structure des échanges Structure géographique des importations de la République tchèque CAF/FAB (%) 1999 2003 Union européenne à 15 64,2 59,2 Pays d’Europe centrale et orientale 18,2 17 Pays asiatiques 7,9 14,4 Source : CSU C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Répartition sectorielle des échanges Exportations Importations 2002 2003 Agroalimentaire 3,3 4,8 Matières premières, hors hydrocarbures 2,8 2,8 Hydrocarbures, lubrifiants 2,9 7,6 Produits chimiques 5,9 11,4 Biens manufacturés 34,9 30,7 Machines et équipements de transports 50,1 42,7 Total (dont divers) 100 100 CAF/FAB (%) Source : CSU La structure sectorielle des échanges a fortement évolué au cours de la dernière décennie. A l’export, le pays s’est repositionné sur des produits à plus forte valeur ajoutée. La part des matières premières et des produits chimiques a ainsi fortement diminué, de 20,1% des exportations en 1994 à 11,6% en 2003. A l’inverse la part des machines et équipements de transport a connu une importante augmentation, passant de 28,7% des exportations en 1994 à plus de 50% en 2003, progression qui témoigne de l’amélioration continue de la technologie tchèque. Ce progrès tient notamment aux transferts technologiques liés aux investissements étrangers dans le pays et à la qualité technique de la main-d’œuvre locale. Comprendre la République Tchèque Le pays a massivement réorienté ses échanges vers l’Ouest depuis son ouverture. L’Union européenne (à 25) avec quasiment 87% des exportations tchèques et plus de 74% des importations est de loin le premier partenaire commercial du pays. Sur les cinq dernières années, ce sont les pays asiatiques et principalement la Chine qui viennent bouleverser la structure géographique des importations de la République tchèque. En 2003 14,4% des importations tchèques étaient d’origine asiatique, contre 7,9% en 1999. Principaux excédents commerciaux de la République tchèque (2003) Produits Excédent commercial (millions €) Voitures 1 866,7 Pièces et accessoires de véhicules routiers 1 181,9 Meubles Machines de traitement de données 658 651 Verrerie 527,2 Machinerie électrique 411,9 Pneumatiques 397 Source : CSU La République tchèque dispose d’avantages comparatifs dans le secteur de l’automobile (qualification de la main-d’œuvre, tradition industrielle forte, transferts technologiques via les investissements étrangers, réseaux d’équipementiers...) et dégage ses principaux excédents commerciaux dans la production de voitures, d’équipements automobiles et dans les pneumatiques. En 2003, les exportations des machines et équipements de transport ont représenté 50,1% du total des exportations tchèques. D’autres secteurs dégagent également des excédents conséquents (meubles, ordinateurs, verrerie, machines électriques, cf. tableau). Principaux déficits commerciaux de la République tchèque (2003) Produits Circuits intégrés, valves et tubes cathodiques Déficit commercial (millions €) - 1 223,5 Gaz naturel - 1 124,2 Pétrole (brut) - 1 121,2 Médicaments - 876,3 Agroalimentaire - 802 Pétrole (non brut, préparations) - 448,2 Plaques, films, feuilles et bandes de plastique - 331,6 Aluminium - 315,9 Source : CSU C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Taux de change Taux de change CZK/Euro 38 36,88 37 35,81 36 35 34 36,16 35,61 34,08 34,01 33 31,84 32 30,81 32,01 31,1 31 30 29 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004* 2005* * prévisions (Ministère tchèque des Finances) Le régime de change est un flottement impur ou accompagné. Si la Banque centrale n’a pas d’objectif de change affiché, elle peut intervenir sur les marchés de change, notamment pour tempérer des mouvements trop brutaux. Les évolutions de la couronne tchèque (CZK) par rapport à l’euro sont, à l’instar des autres parités, difficiles à prévoir et peuvent être brutales, les évolutions des fondamentaux économiques pouvant être contrecarrées ou amplifiées par des mouvements spéculatifs. Ainsi, en 2002, la couronne s’est appréciée de 10,6%, cette appréciation brutale étant suivie d’une correction en 2003, année où la couronne s’est effritée de 3,2%. Comprendre la République Tchèque A l’inverse, le déficit commercial de la République tchèque pâtit de la facture énergétique (pétrole et gaz). En outre, des déficits importants sont enregistrés dans les médicaments et certains biens intermédiaires (plastiques, aluminium) ; ces créneaux sont susceptibles d’être exploités par les producteurs français. Si les variations à court terme sont difficiles à prévoir, on note sur une longue période l’appréciation tendancielle de la couronne : alors qu’il fallait près de 37 couronnes pour acheter 1 euro en 1999, il n’en faut plus que 30,65 en décembre 2004. Cette appréciation s’inscrit dans un processus de convergence progressive des prix tchèques vers les niveaux de prix de l’UE15. Cette convergence implique en effet une appréciation de la monnaie tchèque et/ou une inflation plus forte en République tchèque. L’adhésion à la zone euro n’aura pas lieu avant 2010/2011 (voir « données financières et risque pays »), étant donné les délais nécessaires à la restauration des finances publiques. Pour pallier ces mouvements de change, de nombreux contrats commerciaux se réalisent d’ores et déjà en euros. Les principaux partenaires Importations tchèques Les huit premiers fournisseurs (millions € et %) en 2002 et 2003 2002 2003 Importations (% total) Importations (% total) Total 43 029 100 Total 45 308 100 1. Allemagne 13 973 32,5 1. Allemagne 14 750 32,6 2 .Italie 2 324 5,4 2. Italie 2 403 5,3 3 .Slovaquie 2 250 5,2 3. Chine 2 365 5,2 4 .France 2 062 4,8 4. Slovaquie 2 346 5,2 5. Chine 1 991 4,6 5. France 2 229 4,9 6 .Russie 1 947 4,5 6. Russie 2 062 4,6 7. Autriche 1 868 4,3 7. Autriche 1 941 4,3 8. Pologne 1 726 4 8. Pologne 1 875 4,1 Total UE 15 25 903 60,2 Total UE 15 26 829 59,2 Source : CSU C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE 35 32,6 29,1 1993 30 2003 25 20 15,9 % 15 8,7 10 4,5 5 0 5,2 5,3 5,2 3,4 4,9 4,6 0,5 Allemagne Italie Chine Slovaquie France Russie Source: Office tchèque des statistiques (CSU ) Avec 32,6% de parts de marché en 2003, l’Allemagne demeure le premier fournisseur de la République tchèque. Suivent l’Italie (5,3%), la Chine (5,2%), la Slovaquie (5,2%) et la France (4,9%). L’Allemagne : premier fournisseur Avec une part de marché de près d’un tiers, l’Allemagne est évidemment très présente dans les secteurs où la République tchèque réalise d’importants achats à l’étranger : produits manufacturés transformés, biens d’équipement et matériel de transport (plus de 70% des exportations allemandes sont concentrées dans ces trois secteurs et 10% dans l’industrie chimique). Les excédents commerciaux les plus importants de l’Allemagne avec la République tchèque sont réalisés sur les moteurs à combustion interne (169 millions €), les machines pour l’industrie (140 millions €), les médicaments (135 millions €), les véhicules pour le transport de marchandises (130 millions €). Comprendre la République Tchèque Part de marché des principaux fournisseurs en 1993 et 2003 L’Italie : deuxième fournisseur En termes de produits, l’offre italienne est caractérisée par quelques points forts bien identifiés (part de marché supérieure à 10% et balance commerciale excédentaire) : laine, fruits, machines diverses pour l’industrie, véhicules utilitaires, chaussures, équipement électroménager (machines à laver, lavevaisselle, fours). La Chine : troisième fournisseur Encore en 5ème position en 2002 derrière la France, la Chine est devenue en 2003 le 3ème fournisseur de la République tchèque. La croissance des importations de produits chinois a été remarquable au cours des dix dernières années. De 0,5% en 1993 à 1,8% en 1998, la part de la Chine dans les importations totales de la République tchèque est ensuite passée à 5,2% en 2003. La République tchèque enregistre avec la Chine son plus gros déficit commercial bilatéral (2,1 milliards € en 2003). En 2003, la Chine a ainsi exporté vers la République tchèque pour plus de 869 millions € de matériel de bureautique et d’informatique, 365 millions € d’équipement en télécommunications et 280 millions € de machines électriques (notamment valves et tubes cathodiques, circuits intégrés, équipement électroménager). Un certain nombre de biens de consommation courante permettent également à la Chine de dégager d’importants excédents commerciaux avec la République tchèque, notamment les jouets, les vêtements et chaussures, les articles de voyage... En outre, on peut s’attendre à ce que la libéralisation du marché textile à partir du 1er janvier 2005 (fin de l’accord OMC textile et vêtements) accroisse les ventes chinoises. La Slovaquie : quatrième fournisseur La Slovaquie a vu sa part de marché fortement diminuer au cours de la dernière décennie, comme celle des pays voisins, ce qui illustre la réorientation des échanges tchèques au profit des anciens pays-membres de l’UE et au détriment des anciens partenaires du Comecon. Avec 5,2% des importations en 2003 (contre 15,9% en 1993), ce pays reste néanmoins le 4ème fournisseur de la République tchèque. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Exportations tchèques Les 8 premiers clients (millions d’euros et %) en 2002 et 2003 2002 2003 Exportations (% total) Exportations (% total) Total 40 714 100 Total 43 072 100 1.Allemagne 14 833 36,4 1.Allemagne 15 926 37 2.Slovaquie 3 137 7,7 2.Slovaquie 3 428 8 3.Royaume-Uni 2 363 5,8 3. Autriche 2 689 6,2 4. Autriche 2 253 5,5 4.Royaume-Uni 2 321 5,4 5.Pologne 1 922 4,7 5.Pologne 2 063 4,8 6.France 1 897 4,7 6.France 2 037 4,7 7.Italie 1 648 4,0 7.Italie 1 910 4,4 8.Pays-Bas 1 590 3,9 8.Pays-Bas 1 781 4,1 Total UE 15 27 850 68,4 Total UE 15 30 074 69,8 Source : CSU L’Allemagne, premier partenaire du pays, absorbe à elle seule 37% des exportations tchèques, loin devant la Slovaquie (8%), l’Autriche (6,2%), le Royaume-Uni (5,4%), la Pologne (4,8%), la France (4,7 %) et l’Italie (4,4%). Comme en témoignent ses excédents commerciaux avec ses voisins (Slovaquie, Pologne, Hongrie…), la République tchèque constitue une plateforme à l’exportation pour la région, la Slovaquie demeurant son partenaire privilégié dans la zone. Le rôle primordial des investissements directs étrangers (IDE) dans l’économie tchèque Les IDE jouent un rôle important dans la couverture du déficit courant, qui représente 6,5% du PIB en 2003 (3,9% hors bénéfices réinvestis). Comprendre la République Tchèque La France : cinquième fournisseur (voir paragraphe La place de la France) Ils contribuent également de manière significative au transfert de technologies, à l’accélération de la restructuration de l’économie tchèque et à la dynamisation des exportations. La forte attractivité de la République tchèque Les flux d’investissements étrangers ont oscillé autour de 10% du PIB entre 1999 et 2002. Ils sont tombés à 3% du PIB en 2003 mais cette chute tient au rachat par Cesky Telecom (l’opérateur de téléphonie tchèque) d’actions détenues par des investisseurs étrangers ; ce rachat étant compté comme un désinvestissement. Les flux massifs d’investissements ont été suscités par les avantages comparatifs décisifs du pays : sa population bénéficie d’un haut niveau d’éducation, en particulier dans les domaines scientifiques et techniques, et le coût du travail qualifié reste compétitif. Sa position géographique centrale confère enfin à la République tchèque un attrait indéniable, en tant que plate-forme d’exportations. Perspectives Les fortes hausses de salaires qui oscillent autour de 5 à 7% par an depuis 2001 vont rapidement dissuader les investisseurs focalisés sur une recherche de coûts salariaux bas, d’autant que dans certains secteurs (automobiles notamment, premier secteur de l’industrie mais qui a déjà attiré des investissements massifs), des tensions sur le marché du travail apparaissent. On note d’ailleurs que le pays a connu en 2002 l’une de ses premières délocalisations (l’entreprise américaine Flextronics International, qui a choisi de délocaliser sa production hors de République tchèque). Il est ainsi probable que les nouveaux investissements se réalisent dans des secteurs à plus haute valeur ajoutée que par le passé (R&D, nouvelles technologies…). Selon Czechinvest, la République tchèque abrite les filiales de plus de 1600 compagnies industrielles (en 2003). C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE - réalisent 48% de la production totale - produisent 72% des exportations industrielles tchèques - représentent 16,5% de l’emploi industriel en République tchèque (en employant 338 000 personnes). Par ailleurs, 95 % des actifs bancaires sont détenus par des capitaux étrangers. La place de la France Solde, excédents et déficits Forte croissance des échanges franco-tchèques La France a largement bénéficié de la réorientation des échanges commerciaux de la République tchèque vers l’Union européenne. Notre pays était, en 2003, le 5ème fournisseur de la République tchèque et son 6ème client. Les échanges franco-tchèques ont progressé de 14% en moyenne annuelle (de 1994 à 2003), en partant, il est vrai, de niveaux relativement peu élevés. Les importations françaises d’origine tchèques ont, quant à elles, progressé de 21,8% en moyenne sur la même période Echanges commerciaux France/République tchèque caf/fab hors matériel militaire (en millions €) 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 576 740 981 1 065 1 109 1 301 1 816 2 105 2 079 2 110 Variation (%) _ 28,5 32,6 8,6 4,1 17,3 39,6 16 -1,2 1,5 Imports 294 363 449 601 797 998 1 275 1 547 1 725 1 734 Variation (%) _ 23,5 23,7 33,9 32,6 25,2 27,8 21,3 11,5 0,5 282 284 532 464 312 303 541 558 354 376 Exports Solde Source : Douanes françaises Comprendre la République Tchèque On estime que les industriels à capitaux étrangers : La croissance des importations françaises étant plus vigoureuse que celle de nos ventes, notre excédent oscille autour des 400 millions € (+ 376 millions € en 2003). Balance commerciale de la France avec la République tchèque 600 541 532 464 500 400 € millions 300 558 282 284 1994 1995 354 312 303 1998 1999 376 200 100 0 1996 1997 2000 2001 2002 2003 Source: Douanes françaises Part considérable d'échanges intra-branches Les échanges commerciaux franco-tchèques se caractérisent par une part considérable d'échanges intra-branches. Sur les quatre premiers produits exportés par la France et la République tchèque, trois sont communs. La France exporte ainsi vers la République tchèque, par ordre décroissant : véhicules automobiles (13,2% des exportations françaises totales), équipements automobiles (6,6%), préparations pharmaceutiques (6,2%), pneumatiques (3,6%). La République tchèque, de son côté, exporte vers la France : automobiles (12,7% des exportations tchèques), équipements pour automobiles (12,4%), composants électroniques (4,6%) et pneumatiques (4,1%). Principaux excédents et déficits bilatéraux En 2003, la France a réalisé ses principaux excédents avec la République tchèque dans les secteurs où elle dispose traditionnellement d’avantages C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Inversement, les principaux déficits enregistrés avec la République tchèque en 2003 ont été : les ordinateurs (- 144 millions €), les équipements automobiles (- 99 millions €), le matériel de pompage (- 99 millions €), les pneumatiques (- 45 millions €), le matériel de télécommunications (- 31 millions €). Analyse de la concurrence et perspectives d’évolution Secteurs où la France détient d’importantes parts de marché Secteurs où la France détient d’importantes parts de marché Imports tchèques (2003, en millions €) Gain/perte de part de marché de la France (1999/2003) Part de marché de la France en 2003 Produits pharmaceutiques (médicaments) 1 041 - 0,7% 12,7% Véhicules (hors transport ferroviaire) 3 983 0,7% 11,1% Autres produits chimiques 447 - 0,3% 10,7% Parfumerie/cosmétique 293 - 0,7% 10,6% Boissons, vins et spiritueux 148 - 0,3% 10,2% Aéronautique 345 - 4,0% 9,1% Verrerie 412 1,6% 7,3% Caoutchouc 800 0,7% 6,2% Chimie organique 380 - 3,3% 6,1% Viande/préparations à base de viande 107 0,7% 6,0% Source : Douanes tchèques • Les achats tchèques de médicaments sont en forte progression (+ 15,7% par an). La valeur des exportations françaises vers la République tchèque reste assez élevée (132,4 millions d’€) par rapport à ses concurrents. Comprendre la République Tchèque comparatifs : médicaments (132 millions €), automobiles (69 millions €), oeuvres d’art (29 millions €), parfumerie/cosmétique (22 millions €), acier (20 millions €), aéronautique (19 millions €). Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 Pharmaceutique Allemagne 16% Autre 28% France 13% Suisse 11% Royaume-Uni 7% Slovaquie 7% Pays-Bas 6% Italie 6% Etats-Unis 6% Source : Douanes tchèques • Le secteur des véhicules est également porteur : les importations tchèques augmentent à un rythme de 17,4% par an et la part de marché de la France a progressé de 0,7% sur la période 1999-2003 pour atteindre 11,1% en 2003. A l’intérieur de ce secteur, deux segments s’avèrent dominants : les voitures particulières et les poids lourds. Les voitures particulières françaises représentent depuis plusieurs années plus de 15% de la valeur des importations (17,75% en 2003 soit 217,8 millions d’€). En 2003, la France est passée de la 3ème à la 2ème place dans les importations de poids lourds en dépassant l’Italie. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Voitures particulières Autres 17% Espagne Corée du Sud 4% 5% Belgique 5% Royaume-Uni 6% Japon 7% France 18% Allemagne 38% Poids lourds Autriche 6% Autres 17% Belgique 6% Pays-Bas 8% Italie 11% Allemagne 38% France 14% Source : Douanes tchèques Comprendre la République Tchèque Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 • Dans l’industrie chimique, la France détient une position dominante dans les produits chimiques divers comme graphite artificiel, charbons activés, goudrons de bois, etc. regroupés sous le code douanier Chapitre 38. Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 Autres produits chimiques Autres 15% Slovaquie Italie Belgique 5% 3% 5% Pays-Bas 5% Etats-Unis 5% Allemagne 36% Autriche 7% France 11% Royaume-Uni 8% Source : Douanes tchèques A l’intérieur de ce secteur, 67,4% des exportations concerne les insecticides, antirongeurs, fongicides, herbicides, inhibiteurs de germination et régulateurs de croissance pour plantes, désinfectants et produits similaires, présentés dans des formes ou emballages de vente au détail ou à l'état de préparations ou sous forme d'articles tels que rubans, mèches et bougies soufrés. Dans ce segment, la France détient la première position, devant l’Allemagne, parmi tous les fournisseurs de la République tchèque. C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Insecticides, fongicides, herbicides,… Autres 10% France 26% Italie 4% Autriche Suisse 4% 4% Etats-Unis 5% Espagne 5% Rouayme-Uni Belgique 8% 10% Allemagne 24% Source : Douanes tchèques • Dans le secteur parfumerie & cosmétique, la France détient une part de marché très élevée (10,6%) - même si elle s’effrite sur les quatre dernières années - et les importations tchèques augmentent de plus de 9% par an. En 2003, l’Allemagne a conforté sa position de premier fournisseur de la République tchèque en parfums et cosmétiques avec 28,8% de parts de marché. Avec 10,6% de part de marché (contre 10,0% en 2002), la France est en 2003 le 3ème fournisseur avec 25,2 millions d’€ (+11% par rapport à 2002). Les exportations françaises de parfums et cosmétiques qui n’étaient que de 15,5% en 1999, ont connu un taux de croissance annuel moyen de 13,3% depuis cette date. Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 Parfums & cosmétiques Autres 29% Allemagne 29% Pologne 13% Italie 8% France 11% Royaume-Uni 10% Source : Douanes tchèques Comprendre la République Tchèque Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 • Le secteur des boissons & vins & spiritueux est en très forte progression en lien avec la progression du pouvoir d’achat des ménages tchèques et la diversification de leur consommation. Avec une valeur d’exportations de 14,99 millions d’€, la France profite pleinement de cette évolution. Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 Boissons, vins et spiritueux Slovaquie 22% Italie 14% Autriche 14% Autres 23% Etats-Unis 4% Royaume-Uni Hongrie 5% France 6% 12% Source : Douanes tchèques Dans le segment des vins, la part de la France représente 5,4 millions d’€, ce qui représente 4,4 % en volume et 12,7 % en valeur des importations totales tchèques de vins. (A titre de comparaison : l’Italie qui est l’un des premiers fournisseur des pays de l’UE, représente 20,4 % en volume et 20 % en valeur.) Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 Vins Autres 16% Autriche 26% Italie 21% Espagne 14% France 4% Hongrie Slovaquie 8% 11% Source: douanes françaises, CFCE/Direction Agro-Alimentaire C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Les parts de marché de la France et de ses principaux concurrents en 2003 Verrerie Autres 25% Allemagne 40% Royaume-Uni 5% Belgique 11% Slovaquie France 6% 7% Pologne 6% Source : Douanes tchèques Principales importations tchèques Dans les secteurs où les importations tchèques sont les plus importantes, on note : - Une consolidation de nos parts de marché dans les biens intermédiaires suivants : aluminium, plastique, acier, caoutchouc, papier. - Une baisse de notre part de marché dans le secteur des machines électriques et appareils d’enregistrement du son. La part de marché de la France dans ce secteur en 2003 n’était que de 4,6%, contre 34,2% pour l’Allemagne et 9,1% pour la Chine. - Une relative stabilité de nos parts de marché dans les autres secteurs. Comprendre la République Tchèque • Dans les biens intermédiaires, la part de marché de la France se consolide dans la verrerie. Les ventes françaises du verre en République tchèque n’ont augmenté que de 2% en valeur entre 2002 et 2003, mais de 122.3% depuis 2000. La France, avec 30,14 millions d’€ d’exportation conforte ainsi sa part de marché. Ce dynamisme est le fait particulier des ventes de verres de sécurité, de glaces armées ou non (en feuilles ou plaques, réfléchissantes ou non), de fibres de verre et de verrerie de signalisation et d’éléments optique en verre. A noter, seules les ventes françaises de verre d’usage courant (vaisselle…) diminuent entre 2000 et 2003. Les ventes de verre de transport et d’emballage progressent elles aussi de manière relativement dynamiques. Les seuls secteurs importants où nos parts de marché dépassent celles des exportateurs allemands sont : les oeuvres d’art, l’aéronautique, les fruits et les boissons & vins & spiritueux. En outre, la Chine détient déjà des parts de marché nettement supérieures à la France dans de nombreux secteurs, notamment : les vêtements (parts de marché de la France de 1,6% contre 21,8% pour la Chine), les machines et appareils mécaniques (4,7% contre 11,9%), les meubles (2,6% contre 5,2%), les machines électriques et d’enregistrement du son (4,6% contre 9,1%), les instruments d’optique (3,1% contre 5,6%)... La compétitivité prix des produits chinois et la forte sensibilité au prix des consommateurs tchèques expliquent ces écarts, qui pourraient dans certains cas continuer à se creuser. Néanmoins, la hausse du niveau de vie des tchèques devrait leur permettre de diversifier leur consommation et de réduire l’importance du coût d’achat dans leurs critères de décision. Implantation et investissements français La France est le quatrième investisseur en stocks du pays : 300 filiales de groupes français sont implantées. En 2003, en termes de stocks, les premiers investisseurs sont les Pays-Bas (34,1%) et l’Allemagne (22,1%), suivis de l’Autriche (11,4%), de la France (6% avec un montant total de 3,258 milliards €) et des Etats-Unis (4,9%). La position des Pays-Bas s’explique notamment en raison des investissements réalisés par les holdings de grands groupes internationaux que ce pays abrite pour des raisons fiscales. Alors que les investissements directs étrangers totaux en République tchèque ont fortement baissé en 2003 (2,3 milliards € contre 9,0 milliards € en 2002), les flux d’investissements français ont progressé (de 151 à 462 millions € entre 2002 et 2003) mais restent loin du record enregistré en 2001, lié au rachat de 60% de la Komercni Banka – première banque d’affaires du pays – par la Société générale. On note que 59% des investissements français sont des bénéfices réalisés par les filiales implantées en République tchèque et réinvestis sur place, C o m p r e n d r e RÉPUBLIQUE l a TCHÈQUE Globalement, près de 300 filiales de groupes français emploient environ 60 000 personnes en République tchèque. Par ordre alphabétique, les plus importants employeurs français dans le pays sont les suivants : - Alstom - Carrefour Ceska Republika (grande distribution) - Danone, avec entre autres Opavia Lu A.S (agroalimentaire) - Saint-Gobain, dont Saint-Gobain Vertex, Saint-Gobain Abrasives, Saint-Gobain Advanced Ceramics... (industrie de transformation dans les domaines du verre, des matériaux de construction...) - Société générale, avec la Komercni Banka (services bancaires) - Sodexho : Sodexho Spolecne Stravovani a Sluzby (restauration) - Suez, avec Severomoravske Vodovody a Kanalizace Ostrava, Vodarenska Akciova Spol, etc. (gestion des eaux) - Veolia Environnement et ses filiales, Veolia Water (gestion des eaux), Dalkia (réseaux de chaleur, électricité), Connex (transport), Marius Petersen (traitement des déchets) - Vinci : Stavby Silnic a Zeleznic – SSZ (infrastructures routières et ferroviaires) Enfin, on rappelle l’investissement de PSA associé à Toyota en 2002, pour la construction d’une usine sur le site de Kolin, près de Prague, d’un montant global de 1,5 milliard € et qui devrait générer 3 000 emplois. Comprendre la République Tchèque ce qui témoigne à la fois de la réussite de ces filiales et de leur volonté de continuer à développer leurs activités dans le pays. Vendre en République tchèque Réglementation des échanges En adhérant à l’Union européenne le 1er mai 2004, la République tchèque est entrée dans l’Union douanière. Il n’existe désormais aucune barrière tarifaire pour les produits en provenance de l’Union européenne. Les seules dispositions contraignantes concernent certaines catégories de produits, soumises à des licences d’importation (médicaments, armes, munitions, matières radioactives...). En règle générale, le principe de reconnaissance mutuelle s’applique2. Conformément à la législation européenne en matière d’harmonisation technique et de normalisation, une garantie de conformité aux exigences de sécurité (telles que définies dans les directives européennes) est requise pour certains produits3. Echanges intra-communautaires Les échanges de biens entre la République tchèque et les autres Etatsmembres sont, depuis le 1er mai 2004, des échanges intracommunautaires et ne sont plus contrôlés aux postes de douanes. Les entreprises françaises souhaitant commercer avec la République tchèque doivent remplir une déclaration d’échange de biens (DEB). 2 Un produit légalement fabriqué dans un État-membre peut être librement importé dans un autre État-membre. 3 Jouets, cosmétiques, textiles, appareils électriques, transports, etc. Cf. directives européennes d’harmonisation technique : http://europa.eu.int/scadplus/leg/fr Vendre en République Tchèque L’accès au marché La DEB répond à un double objectif : l’établissement des statistiques du commerce extérieur et la surveillance du respect des règles fiscales concernant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). INTRASTAT permet d’enregistrer les informations relatives aux expéditeurs et aux destinataires des marchandises à l’intérieur de l’Union européenne et sert de base aux statistiques du commerce intracommunautaire. Les données INTRASTAT-CZ (présentation du système, application, statistiques...) peuvent être consultées sur le site de l’Office tchèque des statistiques (CSU) : http://www.czso.cz/csu/redakce.nsf/i/intrastat_new. Les entreprises étrangères non résidentes intéressées par la récupération de la TVA en République tchèque peuvent directement en faire la demande auprès de l’Office des impôts de Prague (Financni Uřad pro Prahu 1, Stepanska 28, Praha 1). Pour des raisons pratiques, les entreprises ont en général recours à un mandataire fiscal tchèque (le fichier à remplir étant rédigé en tchèque). Les taux de TVA en République tchèque sont : 19% (taux de base) et 5% (taux réduit) TVA en République tchèque Taux réduit 5% Alimentation Animaux Nourriture pour animaux Semences Médicaments/Produits pharmaceutiques Matériel médical Sièges pour enfants dans les voitures Couches-culottes Papier braille Livres Presse écrite Chauffage Taux de base 19% Tout ce qui n’est pas soumis au taux réduit de 5% Exemples : Vêtements Meubles Produits électroménagers Depuis janvier 2004* Télécommunications Vente de biens immobiliers Vente et location de véhicules automobiles V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Services de surveillance et sécurité Services de santé Services sociaux (garde d’enfants, Depuis mai 2004 de personnes âgées...) Construction Transports en commun Conseil juridique Traitement des eaux Services culturels Restauration Coiffure Pompes funèbres Hôtellerie (devra passer à 19% au 1er janvier 2006) Construction de logements résidentiels (devra passer à 19% au 1er janvier 2007 conformément au Traité d’adhésion – le gouvernement tchèque pourrait souhaiter obtenir une dérogation permanente qui permettrait de conserver le taux de 5%) * le taux de base était alors de 22% ; il est passé à 19% en mai 2004 Echanges entre la République tchèque et les pays non membres de l’Union européenne Les contrôles douaniers systématiques avec présentation du document administratif unique (DAU) ne concernent que les échanges avec les Etats tiers, non membres de l’Union européenne. Concernant les importations provenant de pays tiers, c’est le tarif extérieur commun (TEC) qui leur est appliqué lors de leur entrée en République tchèque. Le système TARIC (Tarif Intégré Communautaire) formalise l’application de la législation sur le commerce extérieur et sur les tarifs pour les flux commerciaux des pays membres de l’Union européenne avec des pays tiers. Depuis le 1er mai 2004, ce système est en place en République tchèque. Le système TARIC peut être consulté sur le site Internet suivant : http://europa.eu.int/comm/taxation_customs/dds/fr Protection de la propriété intellectuelle et industrielle Le dispositif juridique en matière de protection de la propriété intellectuelle et industrielle en République tchèque est conforme à l’acquis communautaire. Vendre en République Tchèque Services De plus, la République tchèque a signé les principales conventions internationales en matière de droits d’auteurs et droits voisins, brevets d’invention, dessins industriels, modèles et marques. Elle est membre de l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle). Membre de l’OMC, elle met en vigueur l’Accord sur les Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle qui touchent au commerce. En outre, la République tchèque applique le Traité de coopération en matière de brevet (Patent Cooperation Treaty) et a signé la Convention de Munich instituant le brevet européen en 2002. Elle respecte les procédures prévues par l’Office européen des brevets en matière de délivrance des brevets et leur protection. La République tchèque veille à la protection des appellations d’origine protégées (AOP) et des indications géographiques protégées (IGP) et a des intérêts stratégiques tant sur les vins (vignobles des rives de l’Elbe et de Moravie du Sud), que sur la bière. Il n’existe pas en République tchèque de législation spécifique sur la propriété industrielle dans le domaine des pièces détachées automobiles. Cependant, leur protection peut être assurée au triple titre de la protection des dessins et modèles industriels, des inventions appliquées à l’industrie et des droits d’auteur. Sont également protégés les schémas de configurations (topographies) de circuits intégrés déposés et inscrits dans le Registre des topographies géré par l’Office tchèque de la propriété industrielle. L’Office de protection de la propriété industrielle (UPV : Uřad průmyslového vlastnictví) est un organisme public indépendant, responsable de l’enregistrement des demandes de brevets, dessins industriels et modèles, marques, etc. (site Internet avec version anglaise : www.upv.cz). La base de données des droits intellectuels protégés tenue par l’Office est mise à disposition de tous les organismes chargés en aval de la lutte contre la contrefaçon et le piratage. Il n’existe pas en République tchèque de tribunal spécialisé en droit de la propriété intellectuelle et industrielle, ce qui peut expliquer en partie la lenteur des procédures et le manque de formation de certains juges dans V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE La lutte anti-contrefaçon et contre le piratage en République tchèque a connu récemment d’importantes améliorations liées à l’existence de puissants intérêts économiques locaux (industrie automobile, industrie du logiciel, production audiovisuelle et musicale, producteurs de bières et de vins), ainsi qu’au renforcement du corpus juridique et des dispositifs opérationnels, liés à l’entrée dans l’Union européenne. Les principaux produits contrefaits en République tchèque sont : - les produits textiles de marques connues (qui représentent 45% des produits contrefaits), - les enregistrements pirates – DVD, vidéo, CD – (49% des produits contrefaits). Tandis que la région d’Europe centrale et de l’Est connaît un pourcentage de 67% de logiciels illégaux, la République tchèque affiche un taux de 43% (statistiques 2003). Ce résultat relativement positif est lié à la présence d’une puissante industrie locale du logiciel, soucieuse de défendre ses intérêts. Les titulaires des droits de propriété intellectuelle peuvent demander aux douanes de prendre des mesures à l’égard des biens sur lesquels ils disposent d’un droit ; ils doivent alors donner aux douanes tous les moyens possibles pour reconnaître les contrefaçons ou les biens piratés : identification exacte du produit protégé (photos, accès aux bases de données d’identification, hologrammes ou carte à puce...) et contacts immédiats avec le titulaire du droit de Propriété intellectuelle. La Directive européenne, qui est entrée en vigueur le 1/07/2004, prévoit la mise en place d’un formulaire unique pour tous les pays membres de l’UE. Pour déposer une demande de protection de ses droits auprès des douanes, le titulaire des droits de propriété intellectuelle doit remplir un seul formulaire (dans lequel il doit préciser les pays dans lesquels il souhaite que ses droits soient protégés) et signer une déclaration de paie- Vendre en République Tchèque ce domaine. Les tribunaux régionaux sont chargés de l’application du droit. Les poursuites sont possibles tant au plan pénal, que civil. ment des coûts en cas de saisie par la douane de biens contrefaits (paiement des formalités administratives, coûts de stockage...) Après réception du formulaire de demande, l’Office des douanes saisi par le titulaire envoie une copie du formulaire aux douanes des autres pays concernés. Si rien n’empêche les douaniers ou l’Inspection tchèque du Commerce (Ceska obchodni Inspekce – COI) d’agir seuls, il est désormais très fréquent que les opérations sur les marchés de gros ou de détail s’effectuent par des brigades mobiles renforcées composées de policiers, de douaniers et d’inspecteurs de la COI, pouvant dépasser 200 personnes. Ces brigades contrôlent les marchés et opèrent des vérifications sur place et sur pièce pouvant durer plusieurs jours. L’implantation de ces brigades mobiles répond à la nécessité de renforcer le dispositif de contrôle des flux de marchandises à l’intérieur des pays après la suppression des postes frontières intervenue le 1er mai 2004. Sanctions administratives, civiles, pénales Procédure administrative Au moment de l’importation, exportation, réexportation : Les personnes physiques (à l’exclusion des entrepreneurs), violant la loi sur l’importation, l’exportation et réexportation des marchandises contrefaites et piratées, font l’objet de sanctions passibles d’amendes pouvant aller jusqu’à 100 000 CZK – soit environ 3230 € (prescription : 6 ans). Les biens incriminés sont confisqués. Les entrepreneurs et les personnes morales violant la loi commettent un délit administratif, dont les sanctions (amendes et confiscation des biens par les douanes) sont beaucoup plus lourdes. La loi définit précisément l’échelle des sanctions financières que peuvent imposer les douanes, et qui peuvent s’élever jusqu’à 20 millions de CZK pour les violations les plus graves (soit environ 650 000 €). Le délai de prescription est le même que dans le cadre des infractions mineures (6 ans). V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE L’Inspection tchèque du Commerce peut saisir les biens contrefaits et les détruire. Elle agit en collaboration avec les titulaires des droits. Elle peut également imposer des amendes, mais celles-ci se limitent à un plafond de 2 millions de CZK (environ 65 000 €). Procédure pénale Les fabricants et distributeurs des produits contrefaits ou piratés peuvent être poursuivis au pénal. Les articles 150 et suivants du code pénal tchèque définissent la violation des droits de propriété intellectuelle comme un crime. Si la culpabilité est prouvée, elle entraîne de lourdes sanctions financières, voire des peines de prison pouvant aller jusqu’à 6 mois en cas de violation du droit des marques (art.150), à 1 an pour les atteintes au droit de propriété industrielle (art.151 du code pénal : brevets d’invention, dessins, modèles, etc.) et à deux ans, voire cinq dans certains cas pour les droits d’auteur (art.152). Suite à la saisie des biens par les douaniers, l’affaire est transférée devant le Juge pénal. Des dysfonctionnements dans la mise en oeuvre de la protection des droits de PI peuvent apparaître, en raison des délais de jugement, souvent très longs (en général plusieurs années). Procédure civile Les titulaires de droits de propriété intellectuelle peuvent engager des poursuites au civil et demander des dommages et intérêts. Cependant, les lenteurs procédurales et les imperfections du système judiciaire ont rendu jusqu’à présent très difficile pour les personnes lésées l’obtention effective de dédommagements. Un tribunal tchèque a pour la première fois accordé en avril 2003 des dommages et intérêts dans une affaire de logiciels piratés. Les circuits de distribution La grande distribution Depuis 1996, date de l’implantation des premiers hypermarchés en République tchèque, l’expansion de cette nouvelle forme de distribution Vendre en République Tchèque Une fois les biens sur le marché : s’est accélérée considérablement. Aujourd’hui, 145 hypermarchés sont implantés sur le territoire tchèque. Ces implantations correspondent à un ratio de 14,1 hypermarchés pour 1 million d’habitants. La République tchèque rattrape progressivement la France qui affiche une moyenne de 18,8. L’expansion des hypermarchés est amenée à ralentir compte tenu de la densité actuelle du réseau. Les groupes se livrent une forte concurrence sur les prix. La concentration du secteur se poursuit à un rythme soutenu. La part de marché des dix premiers groupes (Makro, Ahold, Kaufland, Rewe, Tesco, Globus, Tengelmann, Delvita, Carrefour, Spar) était de 55% en 2003 et devrait être de 67% en 2006. Les grandes surfaces représentent 60% du commerce de détail. Après huit années d’existence, les hypermarchés sont devenus le lieu principal d’achat pour beaucoup de consommateurs. D’après une étude réalisée par Incoma Research, 37% des ménages préfèrent effectuer leurs achats dans les hypermarchés. Il y a cinq ans, ils n’étaient que 30% à afficher ce choix. L’évolution des préférences est également due aux changements d’habitudes : 59% des ménages tchèques utilisent régulièrement la voiture pour leurs achats, achètent donc plus, moins fréquemment, selon un mode de consommation qui se rapproche de celui observé en France. La tendance actuelle est le développement des magasins discount, comme Kaufland (une formule hybride entre hypermarché et discount) ou Lidl (entré sur le marché tchèque en 2003). Lieu principal d’achat de produits alimentaires (en %) 1998 2001 Hypermarché 4 29 2004 37 Supermarché 26 26 19 Discount 13 18 19 Supérette 40 20 18 Magasin traditionnel 11 5 5 Autres 6 2 2 Source : Incoma, GfK, 2004 V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE La franchise a été reconnue comme forme commerciale en 1993, époque où les chaînes étrangères sont arrivées en force. La franchise permet à de nombreuses entreprises tchèques de poursuivre leur développement à moindre coût comparativement à un réseau de distribution propre. En 2003, selon l’Association tchèque de la Franchise (désormais membre de la Fédération européenne de la Franchise), 90 réseaux de franchise opéraient en République tchèque en 2004. Les principaux franchiseurs présents en République tchèque sont américains (restauration rapide et hôtellerie), allemands (prêt-à-porter, bricolage) et français (prêt-à-porter, cosmétiques, coiffure). La République tchèque a également développé ses propres réseaux de franchise (Oréa pour l’hôtellerie, Benzina pour les stations service, Paneria pour la boulangerie…). Compte tenu du développement de la franchise en République tchèque (de 51 réseaux en 2001, à 90 réseaux en 2004), de nouveaux segments de marché devraient avoir le vent en poupe : les services liés à l’automobile (réparation rapide, station de lavage, pièces détachées), les secteurs liés à l’enfant (jouets), aux loisirs… Le marketing direct : un autre mode d’accès au marché Depuis son apparition en République tchèque il y a environ huit ans, le marketing direct est devenu un mode de distribution courant en République tchèque, avec un CA de 2,8 milliards CZK (environ 90,3 millions €) et 122 000 personnes employées, la plupart dans des sociétés étrangères. Le commerce électronique Le commerce électronique se développe, la proportion d’acheteurs en ligne sur la population totale est passée de 3% en 2002 à 11% en 2003 (contre 14% en moyenne dans l’Union européenne). Vendre en République Tchèque La franchise La vente à distance En République tchèque, la vente à distance dispose d’un avantage comparatif important par rapport à la grande distribution : elle couvre l’ensemble du territoire. (Voir encadré : La vente à distance en République tchèque) L’entrée dans l’UE redistribue les cartes Certains importateurs spécialisés seront amenés à s’adapter au nouveau contexte du marché unique. Sur le marché du vin par exemple, la suppression des barrières douanières incite de nouveaux acteurs comme la grande distribution à importer directement. Entretien Jean-Pierre Hansen, Président de Magnet La vente à distance (VAD) en République tchèque La VAD est-elle un canal de distribution développé en République tchèque ? Contrairement à un pays comme la Pologne, il existe en République tchèque une réelle tradition de la VAD depuis les années 60. La VAD représente environ 1,6% des ventes globales. Son CA est en progression et sa part dans le marché de la distribution est en croissance grâce à une offre mieux ciblée qu’il y a quelques années et au développement d’outils de marketing direct adaptés aux besoins d’une population exigeante. Quels sont les avantages de la VAD par rapport aux autres formes de distribution en République tchèque ? La VAD offre en République tchèque ses avantages traditionnels : pas de contrainte territoriale, facilité et confort d’achat, rapidité de livraison, économie de temps pour le consommateur, prix bas et des produits de qualité. Ces avantages compensent l’absence de contact commercial entre le client et son produit. Le développement important d’Internet et de la téléphonie mobile (10 millions de portables pour 10 millions d’habitants contre 60% en France) sont des outils favorables à la VAD. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Il y a un cloisonnement très net entre B2B et B2C. Quatre sociétés généralistes de taille comparable dominent le B2C : 1 société française MAGNET (filiale de 3 Suisses International) et 3 entreprises allemandes (Quelle, Otto et Neckermann). Les barrières à l’entrée sont fortes, car la VPC requiert des investissements importants concernant principalement la logistique, l’informatique et les outils de communication. Quels sont les produits qui marchent le mieux par correspondance ? La structure des ventes est comparable à celle de la France. Plus de 50% du CA est réalisé par les produits textiles et 20% par le linge de maison. La VPC n’est pas un marché de tendances alimenté par des produits très typés. Mettre en avant dans sa communication une touche française fait la différence notamment pour les produits textiles destinés à une clientèle féminine. Les ventes de linge de maison connaissent également un développement rapide. Les Tchèques sont très sensibles à la qualité et assez conservateurs dans leurs achats. Quelle est la clientèle principale de la VAD ? La clientèle locale type se situe entre 28 et 55 ans. Contrairement aux entreprises d’Europe de l’Ouest qui ciblent une clientèle senior au pouvoir d’achat relativement élevé, le faible revenu actuel des Tchèques d’environ 60 ans est un obstacle important au développement de la VAD pour cette catégorie de population. En revanche, la VAD touche toutes les catégories socioprofessionnelles, elle est présente autant dans les villes que dans les campagnes. Sa cible naturelle reste malgré tout les femmes, travaillant et appartenant à la classe moyenne. Quel canal de distribution privilégier lorsque l’on souhaite exporter en République tchèque ? Il est crucial d’avoir une bonne connaissance du marché local et régional. Le marché tchèque est relativement petit ; il est donc nécessaire d’inclure dans sa stratégie commerciale un élargissement rapide aux autres marchés d’Europe centrale. Un intermédiaire sur place, capable de mener une prospection ciblée et un suivi logistique est indispensable. Un support juridique de qualité est nécessaire pour composer avec une administration encore trop pesante. Il est donc utile de créer un partenariat avec un distributeur local établi. Vendre en République Tchèque Quels sont vos concurrents principaux ? Que change l’entrée dans l’UE ? La totale liberté de circulation des produits simplifie nettement la gestion des flux de marchandises. Le marché tchèque de la VAD est-il un marché d’avenir ? Oui, car l’évolution économique de la classe moyenne s’accélère rapidement et l’ouverture des frontières de l’UE favorise les importations. Ce marché devra en contrepartie répondre à une demande plus sélective (développement d’enseignes spécialisées) et plus exigeante tant au niveau des produits que des services. Les moyens de paiement Le moyen de paiement le plus utilisé dans les transactions entre partenaires réguliers français et tchèques est de loin le virement bancaire international, et en particulier le virement SWIFT (Society For Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Toutefois, lors des premières transactions ou dans le cas de gros contrats, il convient de privilégier le crédit documentaire. Globalement, les paiements se font dans des délais standard de 30 jours en moyenne. Enfin, les monnaies à privilégier sont l’euro et la couronne tchèque. Monnaie et réglementation des changes Depuis la loi sur le régime des Changes entrée en vigueur le 1er octobre 1995, la couronne tchèque est convertible. Cette loi garantit l’absence totale de contrôle de change sur les transactions commerciales. Les transactions internationales de compte à compte, en devises ou en couronnes, sont libres et dispensées de toute déclaration. Elles doivent cependant être effectuées par l’intermédiaire d’un établissement bancaire possédant une licence idoine. Les transports ou transferts de fonds sont libres mais doivent faire l’objet d’une simple déclaration à la frontière pour des montants en couronnes ou en devises dépassant 200 000 CZK. Par ailleurs, une loi sur le blanchiment de l’argent oblige les institutions financières à V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Organismes à contacter pour obtenir des renseignements de notoriété Intercredit Praha s.r.o (Filiale du groupe Intercrédit Information Holding du Groupe COFACE) Seifertova 9, 130 000 Praha 3 Fax : (00 420) 222 54 04 46 Tél. : (00 420) 221 08 81 61 Mél. : [email protected] www.intercredit.cz Credit Reform Revolucni 30, 110 00 Praha 1 Fax : (00 420) 222 31 64 59 Tél. : (00 420) 221 77 88 11 Mél. : [email protected] www.creditreform.cz Census s.r.o Zenclova 54, Praha 8 Tél. : (00 420) 226 84 24 88 Fax : (00 420) 226 84 25 32 Interact Krkonosska 17, Praha 2 Tél. : (00 420) 226 27 44 91 Fax : (00 420) 226 27 46 13 Albertina Data, s.r.o Nad Boticem 593/8, 102 000 Praha 10 www.albertina.cz Tél. : (00 420) 271 96 01 66-9 Fax : (00 420) 271 96 01 61 Mél. : [email protected] Dun & Bradstreet, spol s.r.o Konevova 2747/99, 130 000 Praha 3 www.dbis.cz Tél. : (00 420) 271 03 15 00 Fax : (00 420) 271 03 15 10 Mél. : [email protected] Vendre en République Tchèque identifier les auteurs de transactions supérieures à 500 000 CZK et à signaler les transactions inhabituelles au Ministère des Finances. Moyens de paiement à conseiller 1. Le virement bancaire SWIFT, rapide, sûr et économique est très utilisé. 2. Le crédit documentaire. Il convient de privilégier le crédit documentaire irrévocable et confirmé. Le crédit documentaire non confirmé n’est à conseiller qu’avec le concours de banques tchèques filiales de groupes étrangers (ex. : Komercni Banka : filiale de la Société générale, Calyon Bank Czech Republic, CSOB : filiale de KBC, Volksbank dont le capital est détenu à 24,5% par les Banques populaires...). 3. La lettre de crédit standby : moyen sûr de paiement mais relativement peu utilisé. Moyens de paiement à éviter 1. Le chèque, très peu employé d’ailleurs. 2. La lettre de change, en raison de la faible sécurité qu’elle procure à l’exportateur. 3. Le billet à ordre. C’est un moyen de paiement que les acheteurs tchèques ne proposent pas naturellement et qui ne présente pas des garanties suffisantes de sécurité. Signalons qu’il existe d’autres moyens de paiement comme l’affacturage (en développement), le compte à l’étranger (si votre banque dispose d’une filiale ou d’une succursale en République tchèque). Garanties bancaires Les garanties bancaires standard, reconnues internationalement, peuvent être obtenues en République tchèque (caution de soumission, de bonne fin, de restitution d’acomptes...). La rapidité de l’émission des lettres de garantie est quant à elle variable : les délais dépendent de la banque, dépassant parfois deux semaines. Les transferts entre banques tchèques peuvent être longs. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Les délais de paiement sont fixés par le contrat de vente. Des dépassements sont fréquents pour deux raisons : l’importateur, qui doit acquitter l’intégralité des taxes au moment du dédouanement, attend d’être payé par ses clients avant de pouvoir payer le fournisseur. Les clients paient en général à trente jours, mais des dépassements peuvent se produire. Travailler avec la COFACE et s’appuyer sur des garanties bancaires permet de s’assurer contre les risques de défaillance du débiteur (Site Internet de la COFACE : www.coface.fr) Le risque tchèque est faible : la République tchèque est classée A par Standard & Poor’s et par Fitch et A1 par Moody’s. En cas de non paiement, diverses voies peuvent être utilisées afin de régler le litige : Règlement amiable Pour être efficace, la démarche de recouvrement à l’amiable doit être engagée dès que le délai de paiement est écoulé. Procédure judiciaire Une procédure judiciaire peut être engagée en cas de non paiement. Cependant, la lenteur de la procédure constitue souvent un élément de dissuasion. L'évolution du droit va vers une responsabilisation des différents acteurs du marché et vers une pénalisation des comportements frauduleux. Arbitrage Il convient de prévoir toutes les dispositions relatives à un éventuel arbitrage lors de la conclusion du contrat. L’arbitrage, qui permet de régler les litiges plus rapidement que la procédure judiciaire, est de plus en plus utilisé. Vendre en République Tchèque Délais de paiement et risques de défaillance du débiteur Signalons que les instances compétentes en cas de litige sont : - les Tribunaux régionaux de Commerce - la Cour d’arbitrage auprès de la Chambre de commerce et d’industrie tchèque Affacturage et vente de créance La vente de créance est parfois utilisée par les créanciers tchèques à l'égard de leurs clients. La banque, au prix d'une commission, encaisse la créance pour son compte. Le service d'affacturage pour des créances d'un montant limité se développe et certaines sociétés et banques assurent cette prestation. Canaux promotionnels Principaux salons et foire en République tchèque Périodicité : a = annuelle b = biennale (tous les 2 ans) 2 = bi-annuelle (2 fois par an) Ville : P = Prague B = Brno O = Olomouc Agroalimentaire Salon TECHAGRO (B) www.bvv.cz/techagro.gb SILVA REGINA (B) Visiteurs4 Exposants’ Produit 60 096 – dont 4818 étrangers 537 – dont 13 Français (16 pays) Techniques agricoles 73 Professionnels de la forêt 59 940 5 pays www.bvv.cz/silva-regina SALIMA (B) www.bvv.cz/salima-gb 4 41 406 (dont 53,6% de visiteurs professionnels – de 53 pays) 713 – dont 3 Français (40% d’étrangers de 34 pays) Périodicité Prochain salon B avril 2006 mars 2006 Alimentation B mars 2006 Lors du dernier salon V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE 41 406 MBK (B) 41 406 www.bvv.cz/vinex-gb www.bvv.cz/salima-gb 183 – dont 1 Français (38% d’étrangers de 15 pays) Industrie du vin 124 – dont 4 Français (33% d’étrangers de 12 pays) Boulangerie, pâtisserie, traiteurs B mars 2006 B mars 2006 En parallèle avec SALIMA G+H (B) 30 870 – de 23 pays Gastronomie, restauration www.bvv.cz B mai 2005 En parallèle avec EMBAXPRINT VINO A DESTILATY (P) 13 000 259 Vins et spiritueux PRAGA AGRO (P) 11 853 85 www.pragaagro.cz FLORA OLOMOUC (O) A mai www.vegoprag.cz Non mentionné Non mentionné Agriculture et élevage Plantes, fleurs www.flora-ol.cz A oct-nov. A variable Biens d’équipements Automobile / Construction mécanique Salon Visiteurs1 Exposants1 Produit AUTOSALON (B) 124 585 307 (de 10 pays) Automobile Périodicité Prochain salon B juin 2005 www.bvv.cz/autosalongb MSV (B) IMT (B) En parallèle avec MSV www.bvv.cz/msv 105 586 105 586 2 215 (30% d’étrangers -de 36 pays) Construction mécanique 370 (de 23 pays) Machines-outils A sept B sept 2004 Vendre en République Tchèque VINEX (B) En parallèle avec SALIMA AUTOTEC (B) 68 385 (en 2004 : 64 550 visiteurs – de 32 pays) 53 437 NEW SIMET (B) 562 – dont 2 Français (de 22 pays) Véhicule utilitaire, camion, services 87 Equipements, outils pour artisans mai 2006 Pièces détachées, équipement automobile oct. 2006 (de 7 pays) En parallèle avec FOND-EX B juin 2006 B www.bvv.cz/simet ASA PRAHA (P) 42 841 Non mentionné www.incheba.cz B En parallèle avec TRANSPED-COMMA Défense/Equipement militaire TOOLTEC En parallèle avec PRAGOLIGNA IDET (B) 11 000 (de 14 pays) 154 Machines-outils A fév-mars 21 797 272 www.bvv.cz/idet-gb 24 pays 24 pays B mai 2005 Industrie du gaz INTERGAS (P) www.arrowtrade.cz ENVIBRNO (B) En parallèle avec IBF 8 735 (de 9 pays) 79 (de 9 pays) 94 502 (de 42 pays) 90 28 421 220 Nouvelles technologies, utilisation du gaz Protection de l’environnement A mars B avril 2006 www.bvv.cz/envibrno-gb ECOCITY (P) En parallèle avec FOR HABITAT Environnement et économie d’énergie A mars www.ecocity.cz VOVODY A KANALIZACE (P) 8 128 228 (de 14 pays) Industrie aquicole A avril www.vystava-vodka.cz V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Vendre en République Tchèque Biens intermédiaires Construction/Bâtiment Salon Visiteurs1 Exposants1 Produit FOR ARCH (P) 109 276 1013 (dont 87 étrangers) de 15 pays Machines et équipements pour le bâtiment 94 502 (de 42 pays) 887 Construction 94 502 115 www.forarch.cz IBF (B) www.bvv.cz/ibf-gb URBIS (B) A sept A avril En parallèle avec IBF www.bvv.cz/urbis-gb FOR HABITAT (P) Périodicité Prochain salon 28 421 220 En parallèle avec ECOCITY Technologie, équipement et services pour le développement urbain Construction, équipement intérieur A avril A mars www.forhabitat.cz Chauffage/Climatisation/Eclairage/Electronique ELEKTRO (B) 94 502 35 En parallèle avec IBF www.bvv.cz/elektro-gb SHK (B) 94 502 194 En parallèle avec IBF www.bvv.cz/shk-gb AMPER (P) 49 421 www.amper.cz AQUATERM (P) 43 930 www.ppa.cz PRAGOREGULA/ ELEXPO (P) En parallèle avec PRAGOTHERM www.incheba.cz Sanitaire, chauffage, air conditionné 698 (dont 97 étrangers) Electrotechnique et électronique 454 Chauffage, climatisation (de 16 pays) 9 225 Equipement électrique, technologie d'éclairage 96 (de 6 pays) Mesure et contrôle, électrotechnique automatisation électronique A avril A avril A mars-avr A nov. A fév.-mars PRAGOTHERM / FRIGOTHERM (P) 9 225 96 En parallèle avec PRAGOREGULA (de 6 pays) Chauffage et isolation thermique dans le bâtiment, sanitaire 148 Fonderie A fév.-mars Industrie du métal FOND-EX (B) 53 437 (de 13 pays) www.bvv.cz/fond-ex WELDING (B) 53 437 122 En parallèle avec FOND-EX B mai 2006 Soudure (de 12 pays) B mai 2006 www.bvv.cz Sécurité ISET/ INTERPROTEC/ PYROS (B) 53 437 53 (de 2 pays) www.bvv.cz/iset Sécurité, protection de l'individu au travail, équipement contre le feu B mai 2006 Emballage/Imprimerie EMBAX-PRINT (B) www.bvv.cz/embax-printgb POLYGRAF (P) En parallèle avec REKLAMA 30 870 594 (de 36 pays) (de 25 pays) Emballage et imprimerie 12 948 – dont 1089 étrangers 331 – dont 34 étrangers (de 13 pays) Polygraphie, papier, emballage 267 Equipements pour l'industrie et le traitement du bois B mai 2005 A mars www.mip.cz Industrie du bois WOOD-TEC (B) 22 467 www.bvv.cz/wood-tec-gb PRAGOLIGNA (P) En parallèle avec TOOLTEC www.incheba.cz (de 13 pays) 11 000 (de 14 pays) 154 Travail du bois, machines et équipements B oct. 2005 A fév-mars . V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Vendre en République Tchèque Biens de consommation Aménagement de la maison Salon Visiteurs1 Exposants1 Produit Périodicité Prochain salon DOMO (B) 57 007 130 (de 9 pays) Matériel domestique www.bvv.cz/domo-gb MOBITEX (B) A mars 57 007 218 (de 10 pays) En parallèle avec DOMO Ameublement, textiles, décoration, accessoires A mars www.bvv.cz/mobitex-de PRO DITE (B) 57 007 Non mentionné Produits pour enfants En parallèle avec DOMO A mars www.bvv.cz/x-art-gb TENDENCE (P) PRAGO 30 000 estimation 407 28 550 493 (dont 21 étrangers) INTERIER (P) Décoration A octobre Ameublement, décoration 2 sept./fév. Mode STYL – KABO (B) 35 054 Mode, habillement, chaussures www.bvv.cz/styl-gb SPORT Life (B) www.bvv.cz/sport-life MODA Praha (P) www.incheba.cz 38 831 – de 26 pays 199 Sport (de 6 pays) 2 fév/août A nov Non mentionné Non mentionné Mode 20 196 212 Cosmétique A sept-oct Cosmétiques LA BELLA DONNA (P) BEAUTY (P) www.expona.cz A mars-avr www.expona.cz 20 000 estimation 220 (dont 20% d’étrangers) Cosmétique 19 357 – de 19 pays 676 – dont 21 Français (de 26 pays) Médecine et pharmacie A sept. Santé MEFA (B) www.bvv.cz/mefa-gb A nov REHAPROTEX (B) 19 357 En parallèle avec MEFA 141 Prothèses, orthopédie (de 14 pays) A nov www.bvv.cz/rehaprotex PRAGOMEDICA/ PRAGOFARMA/ PRAGOPTIK/ PRAGOLABORA (P) 302 – dont 33 étrangers (de 14 pays) Médecine 159 Appareillage dentaire a 4 565 226 – dont 20 Français (de 21 pays) Ophtalmologie, optique a Visiteurs1 Exposants1 Produit Périodicité 16 584 A avril www.incheba.cz PRAGODENT (P) 7 520 oct. OPTA (B) février Services Tourisme Salon Prochain salon GO- REGION-TOUR (B) 37 038 320 (de 12 pays) Voyages A www.bvv.cz/go-gb HOLIDAY WORLD (P) janv. 31 500 Non mentionné www.holidayworld.cz Voyages, industrie du tourisme A février Transport/Logistique TRANSPORT A LOGISTIKA (B) En parallèle avec MSV 105 586 170 (de 15 pays) Transport, logistique B sept 2005 www.bvv.cz/translog-gb TRANSPED / COMMA (P) 42 841 Non mentionné Transport, logistique En parallèle avec ASA PRAHA A oct. www.incheba.cz V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE INVEX (B) 135 026 487 (de 16 pays) www.bvv.cz/invex REKLAMA (P) En parallèle avec POLYGRAF 12 948 – dont 1089 étrangers Informatique, techniques de communication 331 – dont 35 étrangers A oct. Publicité, média www.mip.cz A mars Entretien Ryda Tekaïa, Directeur du FED (French & European Desk) au sein de la Komercni Banka (groupe Société Générale) Quel est le rôle du French & European Desk ? Il s’agit d’une équipe qui a en charge l’accueil des PME-PMI à capitaux étrangers, désirant s’implanter ou commercer avec la République tchèque. Le FED sert d’interface avec ces nouveaux arrivants pour : - informer sur le contexte économique et financier du pays - les accompagner dans leurs premières démarches financières au sein du réseau Komercni Banka. Quels conseils donneriez-vous à des exportateurs souhaitant prospecter le marché tchèque ? Parler au moins l‘anglais et venir sonder le marché pour vérifier que le produit est bien adapté. Attention : Prague n’est pas représentative du pays. Pour une bonne approche des spécificités locales, il convient de visiter également quelques régions. Ne pas hésiter à consulter des cabinets juridiques, comptables, ME, CCI et bien entendu le FED de la KB. Le contrat écrit reste un élément clé et globalement fiable et respecté. D’où l’intérêt de bien le négocier et d’y consacrer les ressources nécessaires dès le départ. Quelles sont les spécificités du marché tchèque ? Au niveau bancaire, les règlements par chèques ou effets de commerces étant extrêmement rares, les virements et les transferts électroniques domestiques ou internationaux sont très usités. De ce fait, les premières exportations peuvent se Vendre en République Tchèque Informatique/Communication/Publicité négocier par prépaiement ou bien par l’ouverture d’une Lettre de Crédit ou d’un Crédit Documentaire. On constate que très vite la confiance s’installe entre les partenaires et des facilités sont consenties. Les délais de règlements sont généralement courts, de l’ordre de 15 à 45 jours. Toutefois, ils ont tendance à croître à l’exemple des délais pratiqués dans les autres pays de l’UE. Le client tchèque reste attaché à la notion de prix qui se révèle souvent comme le premier élément d’accroche. Néanmoins, la ponctualité dans les livraisons et, de plus en plus, l’aspect qualité influencent les tendances consuméristes. Votre appréciation sur le climat des affaires ? La République tchèque est à part entière dans l’Europe. Le management local est bien formé et est en mesure de relayer une politique commerciale efficace, d’éviter les pièges conjoncturels ou linguistiques. Surtout, il connaît les lourdeurs administratives qui subsistent encore et sait y faire face avec patience et persévérance. Néanmoins, ces difficultés ont tendance à s’estomper depuis l’entrée du pays dans l’UE (procédures douanières…). Quels sont les secteurs porteurs et les tendances à prendre en compte ? Bien sûr, les secteurs industriels traditionnels, automobiles et électroménagers restent prépondérants. Après l’installation des grandes multinationales suivies par leurs sous-traitants (premier et second cercle), les nouveaux investissements tendent à se ralentir même si nous continuons à enregistrer de nouvelles arrivées à la demande des grands donneurs d’ordres qui souhaitent disposer de fournisseurs à proximité des centres de production. A côté de cela, on relève une activité soutenue des transporteurs et logisticiens et la création de plates-formes européennes de stockage de marchandises motivée par la position centrale de la République tchèque (électroménager, alimentation…). Parallèlement, la mutation du secteur de la distribution se poursuit. Après les géants de la distribution et les grandes enseignes, on observe une forte progression du secteur de la franchise. Le commerce de détail tchèque est encore peu structuré et le développement de la franchise paraît être un moyen efficace de doter les entrepreneurs de petite et moyenne taille, d’un produit ou concept clairement défini, d’un circuit d’approvisionnement et d’une organisation administrative éprouvées et d’une politique commerciale coordonnée à l’échelon européen. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Le développement des PPP sera très certainement moteur dans les prochaines années, notamment dans les secteurs du tourisme et des loisirs, ce qui laisse une place importante aux opérateurs étrangers ayant une forte expérience en la matière. Quelles sont les perspectives de développement de la franchise en République tchèque ? Nous participons au développement avec quelques partenaires, d’une offre complète destinée aux franchiseurs souhaitant s’implanter en République tchèque et ne disposant pas d’une structure locale ou ne souhaitant pas entretenir une telle structure dans un premier temps. Les aspects juridiques, comptables et fiscaux sont des points importants de l’offre compte tenu de certaines spécificités locales. En particulier, l’absence de notion de fonds de commerce spécifique à la République tchèque est un élément important dans le plan de financement qui pénalise de fait le financement du pas de porte et le soustrait des garanties envisageables. La Komercni Banka est en relation avec 300 000 entreprises individuelles et 16 000 PME, ce qui constitue un réservoir important dans la sélection de candidats à la franchise. Pour les exportateurs étrangers, le canal de la franchise est un moyen pérenne pour organiser et coordonner un circuit de distribution des produits, avec une prise de risque partagée avec des acteurs locaux ayant une bonne connaissance de leur marché. Le secteur cosmétique a été précurseur mais il reste des pans entiers de la distribution à doter du fait de l’évolution de la réglementation (secteur alimentaire, boulangeries…), du niveau économique (accessoires pour automobile et entretien, vêtements, cadeaux, gadgetterie, loisirs, culture...) ou de l’évolution des habitudes (équipements de la maison, bricolage…). Contact : R. TEKAIA, [email protected] , Téléphone : (00 420) 222 432 783 Vendre en République Tchèque Enfin, soulignons que l’entrée dans l’UE a ouvert l’accès aux fonds structurels et de cohésion et par là à toute une série de projets d’aménagements, sociaux et environnementaux. Autant de pistes de croissance qui s’offrent dans différents secteurs d’activité : transport, traitement des eaux et des déchets… La Komercni Banka a développé le Programme Ponté, destiné à co-financer ces projets et au besoin à assurer le crédit-relais. Structure de la population La République tchèque : deuxième marché intérieur des nouveaux membres Au 1er janvier 2004, la République tchèque compte 10,2 millions d’habitants. Parmi les nouveaux membres de l’UE, il s’agit du deuxième pays en termes de population, après la Pologne. 40 38,2 Population des nouveaux Etats membres de l'Union européenne en 2004 Population (en millions d'habitants) 30 21,7 20 10,2 10,1 10 0 e gn lo Po ie an m ou R ue liq ub ép R e qu hè Tc ie gr on H ie ar lg Bu 7,8 e ui aq ov Sl 5,4 3,4 ie an tu Li 2,3 e ni tto Le ie én ov Sl 2 1,3 ni to Es e Source: DREE - Elargissement, 2004 En 2003, les moins de 15 ans représentaient 15,4% de la population, et les plus de 65 ans 13,9%. Depuis 1994, l’accroissement naturel est négatif (- 16 300 habitants en 2003), et ce vieillissement tend à s’accentuer : depuis le début des années 1990, le renouvellement des générations n’est plus assuré, chaque femme ayant en moyenne 1,2 enfant en 2002. En parallèle, l’espérance de vie augmente. En 2003, elle est de 72,2 ans pour les hommes et de 78,7 ans pour les femmes. A titre de comparaison, elle est en France de 75,6 ans pour les hommes, et de 82,9 ans pour les femmes. Vendre en République Tchèque Modes et tendances de consommation Un taux de chômage voisin de celui de la France (10,8% contre 9,8% en France en mars 2004) Si l’on excepte un léger repli en 2000, le chômage augmente constamment depuis le début de la décennie 1990. En 2004, il concerne 10,8% de la population, touchant avant tout les femmes et les moins de 25 ans (18,3% d’entre eux). A noter que l’emploi partiel est une pratique encore très peu répandue, même chez les femmes : elles n’y sont employées qu’à 8,3%, contre une moyenne de 33,5% dans l’Europe des 15. La part des services continue d’augmenter mais l’industrie occupe encore une place importante Depuis une dizaine d’années, les services en République tchèque (environ 56% de la population active en 2003) gagnent en importance par rapport à l’agriculture et à l’industrie. Toutefois, l’industrie y est encore nettement plus importante que dans l’Europe des 15 (39,3% de la population active tchèque est employée dans l’industrie contre 29% dans l’UE à 15). Il est à noter que la République tchèque n’est pas un pays à forte tradition agricole, à la différence de la plupart des autres pays d’Europe centrale et orientale : l’agriculture n’emploie que 4,3% de la population active. Des disparités géographiques fortes Nombre d'habitants au 31/12/2004 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 400 000 200 000 Li C be es re ke c B ud ej ov H ic ra e de c Kr ál ov Ú st é ín ad La be m Pa rd ub ice O lo m ou c O st ra va B rn o P ra gu e 0 Source: Office tchèque des statistiques (CSU) V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Cinq villes sont situées dans la fourchette entre 90 000 et 100 000 habitants : Liberec (99 588), Ceske Budejovice (98 926), Hradec Kralove (98 700), Usti Nad Labem (96 070) et Pardubice (92 069). La population est citadine à 70% (80% en France). Elle n’est cependant pas répartie de manière égale sur tout le territoire. Les densités de population sont les plus importantes à Prague et sa banlieue, à Plzen, qui profite de sa position favorable sur l’autoroute reliant Prague à l’Allemagne, et enfin à Brno. Si le chômage est très bas à Prague (autour de 4%), il dépasse en revanche les 15% dans les anciens bassins miniers du Nord et du Nord-Est. Plusieurs facteurs permettent de comprendre les disparités régionales. Certaines régions à traditions sidérurgique et minière n’ont pas encore achevé leur restructuration et toutes les régions ne bénéficient pas des mêmes infrastructures (enclavement de la région d’Ostrava, qui n’est pas encore reliée par autoroute au reste du pays). Ces problèmes ont été perçus par les autorités tchèques, qui ont lancé un système d’incitation à l’investissement ciblé sur les régions à fort taux de chômage, via CzechInvest, l’agence gouvernementale chargée d’attirer les investisseurs étrangers. La mobilité de la population reste basse, en raison notamment de l’existence de loyers réglementés : de nombreux appartements sont encore loués à des sommes nettement plus faibles que ce que le marché imposerait. Cinq millions de touristes qui visitent avant tout Prague En 2003, il y a eu au total 95 millions de visiteurs, dont 5 millions de touristes. Les 90 autres millions sont en fait des «journaliers», qui franchissent la frontière uniquement pour quelques heures, notamment pour faire quelques achats. Vendre en République Tchèque Cinq villes comportent plus de cent mille habitants : Prague (1,2 million d’habitants), Brno (369 560 habitants), Ostrava (313 090), Plzen (164 180) et Olomouc (101 270). Le tourisme est surtout développé à Prague : 48% des immigrés y résident, et 52% des touristes ayant séjourné dans le pays ont résidé dans cette ville (contre 48% des touristes en 2002). Suite à l’entrée dans l’UE, les compagnies aériennes low-cost ont développé les liaisons entre Prague et les autres capitales européennes (Londres, Paris, Madrid, Rome, Amsterdam, etc.). Les autres régions attirent encore peu les touristes : la deuxième région la plus visitée est celle de Karlovy Vary, en raison des établissements de balnéothérapie. Toutefois, cette région n’a attiré en 2003 que 7% des touristes, parmi lesquels 65% étaient allemands. Ce sont de loin les touristes allemands qui sont les plus nombreux. En 2003 ils représentaient quasiment 30% des visiteurs du pays. Les touristes anglais deviennent de plus en plus nombreux, notamment grâce aux vols très fréquents, pour la plupart à bas coût, assurés entre Prague et différentes villes du Royaume-Uni. Le gouvernement tchèque a adopté en 2004 un plan de développement de l’industrie touristique tchèque d’un budget de 145 millions €. La plus grande partie du plan devrait être financée par les Fonds structurels : 110 millions €. Ce financement, approuvé par la Commission Européenne, devrait être disponible au cours de la période 2004 – 2007, les 35 millions € restants devant être financés par le budget d’Etat. De nouvelles mesures législatives visant à améliorer le cadre juridique du secteur touristique sont prévues (introduction d’un système unique de catégorisation des hôtels et des restaurants, contrôle de la qualité des services, etc.). Afin d’assurer la compétitivité du secteur touristique tchèque, le gouvernement a décidé de prolonger en 2005 l’application du taux de TVA le plus bas pour les services hôteliers (5 % contre 19 % de taux normal). V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Vendre en République Tchèque Niveau de vie, pouvoir d’achat et habitudes de consommation Le 2ème pays le plus riche des nouveaux membres PIB en milliards d'euros courants - 2003 200 198,8 milliards € 150 100 75,6 75,5 49,9 50 28 24,8 Slovaquie Slovénie 0 Pologne République tchèque Hongrie Roumanie Source: Eurostat, 2004 Le PIB global de la République tchèque a atteint 75,6 milliards € en 2003, se classant ainsi au 2ème rang des nouveaux membres. Avec un PIB par habitant d’environ 7 420 € (236 714 CZK), la République tchèque occupe la 2ème place (juste après la Slovénie) parmi les nouveaux membres. PIB par habitant en € courants - 2003 14 000 12 371 12 000 10 000 7 476 8 000 7 298 5 429 6 000 4 628 4 000 2 000 0 Slovénie République tchèque Hongrie Source: Eurostat, 2004 Slovaquie Pologne PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat en 2003 (UE des 15 = 100) en % (UE des 15 = 100) 80 69,7 62,7 55,3 60 49,1 42,9 42,2 41,4 36,6 40 20 Le tto ni e Li tu an ie Es to ni e P ol og ne Sl ov aq ui e H on gr ie R ép ub liq ue Sl ov én ie tc hè qu e 0 Source: Eurostat, 2004 Le PIB par habitant augmente constamment et tend à converger vers le niveau du PIB par habitant des autres pays européens : aux taux de change du marché, il représentait en 1995 22% du PIB par habitant dans l’Europe des 15, contre 30% en 2003. En parité de pouvoir d’achat, le PIB par habitant en République tchèque représente en 2003 62,7% de celui de l’Europe des 15. En effet, le niveau des prix dans le pays n’atteint que 51% des prix dans l’Europe des 15. Des disparités géographiques fortes PIB par habitant selon les régions en € (en 2003) 20000 PIB/hab. (€) 16799 16000 12000 8000 6 958 6830 6618 6436 6207 6147 6081 6077 5952 5856 5844 5748 5685 4000 de B R rn ég o io n de de C P es R lz ke ég en io Bu n de de j o H vi ra ce de c Kr al R ov ég e io n R d' ég O st io r n av de a P ar du R ég bi ce io n de P R ra ég gu R io ég e n io de n Li de be U r st ec in ad R ég La io be n Ka m rl o vy Va R ry ég io n d ré e Zl gi on in de Ji R hl ég av io a n d' O lo m ou c R ég io n R ég io n Vi ll e de Pr ag ue 0 Source: Office tchèque des statistiques (CSU), 2003 V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Des salaires en forte progression En 2003, le salaire nominal moyen est de 16 917 couronnes (530 €). Depuis 1997, les salaires nominaux moyens augmentent à des rythmes compris entre 6,4 et 9,9% par an. Cette forte augmentation des salaires permet aux ménages tchèques de diversifier leur consommation et de se tourner progressivement vers des produits de consommation courante d’un « luxe raisonnable » (autour de 8-10 €). Cette tendance est favorable à terme aux produits français. En matière de salaires, les disparités régionales sont importantes, en particulier entre Prague et la province. Salaire moyen mensuel selon les régions en € (en 2003) 1000 832 800 601 600 588 574 572 571 563 562 559 555 551 551 543 525 400 200 P R R ilz ég ég en on io n d e d' U B rn st in o ad R La ég be io n m d' O st ra R ég va io n R de ég io Zl n in d' O R lo ég R m ég io ou n io c de n de Li be H R ra re ég de c io c n Kr de al ov K ar e R lo ég R vy io ég Va n io de ry n de P ar C du es bi ke ce Bu de R ég jo io vi ce n de Ji hl av a ra gu e de P ég io n e de R R Vi ll ég io n de Pr ag ue 0 Source: Office tcèque des statistiques (CSU) (Année 2003: 1 EUR = 31,844 CZK) Vendre en République Tchèque Les différences régionales sont marquées. Ainsi, à Prague, le PIB par habitant représente 226% de la moyenne nationale, contre 77% seulement pour la région d’Olomouc. C’est à Prague que les salaires sont les plus élevés, alors qu’on trouve les salaires les moins élevés dans les régions du sud-ouest (régions de Ceske Budejovice et de Jihlava, qui sont des régions agricoles). Une différenciation sociale forte Répartition de la population selon les salaires (%) 20 15,9 en % 16 12,7 12,1 12,1 10,3 10 12 9,5 7,4 8 6,7 3,4 4 € de 78 5 de pl us à 78 5 94 0 94 0 € € € à 63 0 de de 56 5 à 63 0 56 5 à 50 0 de 50 0 à 44 0 de € € € 44 0 € à 37 5 de 37 5 à 31 5 de 31 5 à 25 0 de ju sq u' à 25 0 € € 0 Source: CSU, 2003 Les disparités de salaires sont marquées en République tchèque. Environ 10% de la population gagne plus de 940 € alors que les 10% les plus pauvres sont cantonnés à des salaires de moins de 300 €. Les tranches de salaire au sein desquelles on trouve le plus de salariés vont de 375 € à 785 €. Une consommation des ménages en augmentation La consommation des ménages a bénéficié ces dernières années de la hausse des salaires et du développement des crédits à la consommation. Elle a ainsi progressé de 3,6% en 2002 et 4,2% en 2003 en prix courants. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE En outre, le taux d’épargne des ménages a fortement baissé : alors que ce taux s’élevait à 10,9% en 1997, il n’est plus que de 5,6% de leur revenu disponible brut en 2003. Les critères d’achat Dépenses moyennes des foyers tchèques (en 2003) Alimentaire 21% Restaurants et hôtels 4% Loyer, énergie 20% Habillement 6% Divers 18% Loisirs et cultures 10% Equipement et entretien du foyer 7% Transports et communication 14% Les foyers tchèques dépensent le cinquième de leur budget dans l’alimentaire. Cette proportion se rapproche de ce que l’on peut trouver dans certains pays d’Europe, comme le Portugal ou la Grèce. En revanche, en France, la part du budget allouée à l’alimentaire est seulement de 14,3%. Les ménages tchèques sont encore peu équipés en biens de premier équipement type lave-vaisselle. En revanche, l’attrait pour les technologies les plus récentes est extrêmement développé. Ainsi, environ 80% des tchèques possèdent un téléphone portable. Vendre en République Tchèque Depuis 1997, plus du tiers des foyers tchèques ont eu au moins une fois recours au crédit à la consommation. Le prix, ainsi que l’origine tchèque des produits sont des critères d’achat déterminants pour le consommateur. Cet attachement aux produits tchèques s’exprime notamment dans l’alimentaire ou les boissons (on rappelle que les Tchèques sont les premiers consommateurs de bière au monde, avec 160 litres par an et par personne), et dans l’automobile. Ainsi, la part de marché de Skoda avoisine les 47% dans le pays. En revanche, pour les produits peu fabriqués par les entreprises tchèques, le principal critère de sélection est le prix, comme en témoigne l’évolution de la part de marché de la Chine (voir sections sur les échanges commerciaux). Une progression des commerces de grande surface Les grandes surfaces représentent aujourd’hui 60% du commerce de détail. De plus en plus, les consommateurs achètent leurs produits alimentaires en hypermarchés : ils sont 37% en 2003 contre seulement 4% en 1998. La popularité des discounts s’accroît également, il s’agit du principal lieu d’achat pour 20% des foyers tchèques en 2003 (13% en 1998). L’importance du tourisme En 2003, les touristes ont dépensé en République tchèque 3,1 milliards €. Ces dépenses représentent 4,2% du PIB. Les dépenses d’un touriste se répartissent en moyenne entre : le logement (33%), la nourriture (22%), les courses (25%) et le transport (11%). Si les Japonais, les Espagnols et les Israéliens sont les touristes les plus dépensiers, les recettes touristiques globales sont surtout réalisées grâce aux achats des Allemands, qui en 2003 ont dépensé 639,14 millions €. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Quels sont les critères d’achat en République tchèque ? Le consommateur tchèque est d’abord sensible au facteur prix. Ce qui explique son caractère volatile : il aime essayer en permanence des produits nouveaux et moins chers. Il est particulièrement sensible aux techniques marketing de promotion. L’effet captif d’une marque peut néanmoins prévaloir pour les produits de valeur élevée et à fort contenu en technologie, comme les voitures ou les appareils électroniques, mais aussi pour certains produits de grande consommation comme les produits de soin et de beauté. Le consommateur tchèque n’hésite pas, sur ces marchés, à faire confiance aux marques et au savoir-faire international. Mettre en avant une marque étrangère n’apporte, en revanche, généralement aucune valeur ajoutée pour les produits de grande consommation de faible valeur unitaire. Quels sont les médias utilisés par la publicité ? La publicité a d’autant plus d’impact que le réseau de médias, hérité du système communiste, est très développé en République tchèque. La «consommation» de médias est très élevée, qu’il s’agisse de la télévision, de la radio ou de la presse. La télévision est le vecteur de communication le plus puissant, mais il est très cher, et n’est accessible qu’aux marques réalisant un CA suffisant. Les consommateurs tchèques sont-ils influençables ? Le rapport du consommateur tchèque à la publicité et plus généralement au produit est rationnel et organisé. Facilement sceptique, désireux de ne pas se laisser influencer trop rapidement, il ne fonctionne pas par impulsion et cherche toujours à s’informer. D’où l’importance du bouche à oreille (amis et famille), et de la presse écrite, qui a une grande influence via quelques journaux de bonne qualité et très respectés. Les activités de « Public Relation », destinées à assurer la présence de ses produits dans les articles de presse, sont essentielles. Quelles sont les attentes du consommateur tchèque ? L’évolution de la consommation sur le marché tchèque suit deux tendances lourdes. Le positionnement marketing «santé» est très efficace. C’est un axe de communication très utilisé dans l’agroalimentaire, qui a aussi permis le développement des ventes, entre autres, de produits de soin de la peau comme les crèmes solaires. L’autre tendance forte, plus typiquement tchèque, c’est la Vendre en République Tchèque Les modes de consommation et la publicité en République tchèque capacité des produits à simplifier la vie. Les succès fulgurants des hypermarchés, ou encore de la téléphonie mobile sont directement liés à cette attente. Dans l’agroalimentaire se développent les produits qui s’ouvrent et se consomment facilement, comme les petites bouteilles de yaourt liquide. La technologie est un critère secondaire, l’ergonomie est privilégiée. Comment le marché va-t-il évoluer ? Importer en République tchèque est chaque jour plus difficile, car le marché devient plus compétitif. Le nombre de marques augmente, le ticket d’entrée s’alourdit car les efforts marketing et de communication nécessaires s’accroissent. Progressivement, le consommateur tchèque, à force d’être sollicité, va être saturé et blasé. A côté des positions consolidées des plus grands acteurs, il restera cependant toujours de la place pour un produit intelligent sur des niches accessibles même à des PME aux moyens limités. Quelle est l’image des produits français ? L’image des produits français de grande consommation est bonne. En développant une image de qualité, de sérieux et de fraîcheur, les produits agroalimentaires français peuvent s’imposer. Dans les domaines des produits à plus fort contenu technologique, les marques françaises ont bien corrigé depuis dix ans leur retard par rapport aux marques allemandes ou japonaises. Les marques automobiles françaises recueillent aujourd’hui les fruits de leurs efforts sur les prix, le marketing et la distribution. Les autres marques françaises n’ont cependant pas encore totalement comblé leur retard. Elles sont par exemple peu présentes sur le marché de l’électronique ou du petit électroménager. (source : Euro RSCG) La protection du consommateur La transposition des règles européennes L’acquis communautaire, repris par la République tchèque, inclut la protection des intérêts économiques des consommateurs : interdiction de la publicité mensongère et limitation de la publicité comparative, indications des prix... V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Une protection des consommateurs de plus en plus organisée Les organisations étatiques Trois importantes organisations étatiques, dépendant du ministère du Commerce et de l’industrie, protègent la sécurité des consommateurs : - l’inspection tchèque du commerce (Ceska obchodni Inspekce – COI) - l’inspection tchèque des produits agricoles et alimentaires (Statni Zemĕdĕlska a Potrovinařska Inspekce – SZPI) - le service vétérinaire national (Statni Zdravotni Ustav – SZU) L’inspection tchèque du commerce est l’autorité de surveillance subordonnée au ministère du Commerce et de l’industrie. Elle a pour mission de contrôler tout vendeur ou fournisseur de biens et de services sur le marché intérieur. Depuis 1995, elle peut, entre autres, infliger des amendes, faire retirer des produits de la vente et décider de leur destruction. Elle lutte activement notamment contre la non-conformité avec le droit tchèque des produits importés et contre les contrefaçons (adresse : www.coi.cz). L’inspection tchèque des produits agricoles et alimentaires est chargée du contrôle des produits alimentaires (y compris des importations), de la production à la vente. Elle possède pour cela ses propres laboratoires et son système d’audit. Chargée de faire appliquer la loi, elle peut faire retirer des produits de la vente ou obliger des industriels à mettre en place de nouvelles normes. Dans le cadre du processus d’adhésion de la Vendre en République Tchèque La République tchèque, tout comme les autres pays européens, prend les dispositions nécessaires à la mise en place du réseau RAPEX (système communautaire d’échange rapide d’informations), qui doit permettre de communiquer rapidement entre Etats-membres toute information sur un produit jugé dangereux pour les consommateurs, afin éventuellement de le retirer de la vente. (Site Internet Rapex : http://europa.eu.int/comm/consumers/cons_safe/prod_safe/gpsd/rapex _en.htm) République tchèque à l’Union européenne, la SZPI a dû contrôler toutes les chaînes de transformation des denrées alimentaires et imposer des modifications à celles qui ne respectaient pas les normes européennes d’hygiène et de sécurité (adresse : www.szpi.gov.cz). Le service vétérinaire national a pour vocation la promotion et la protection de la santé publique, ainsi que la prévention des maladies et épidémies (adresse : www.szu.cz). Les organisations de consommateurs Il existe en 2004 sept associations officielles de consommateurs, qui font partie du comité de conseil aux consommateurs, organe dépendant du ministère du Commerce et de l’industrie. Ces associations sont financées à 70% par le ministère (via des subventions). Un contrat annuel est signé entre les associations et le ministère, stipulant le budget alloué ainsi que les principaux objectifs de l’année. En 2004, ces associations ont reçu au total 18 millions de CZK (environ 563 000 €), ce qui représente une hausse de 29% par rapport à 2002. Ces associations peuvent intenter des actions en justice en cas d’atteinte à la sécurité ou à la santé des consommateurs. Elles ont également la possibilité de se plaindre auprès de l’inspection tchèque du commerce. La principale association s’appelle SOS (adresse : www.consumer.cz). Elle est la seule à faire partie du BEUC (Bureau européen de l’union des consommateurs), de l’AEC (Association européenne des consommateurs) et de l’ANEC (Association européenne pour la coordination de la représentation des consommateurs en matière de normalisation). Pour 2004, les associations de consommateurs ont cinq priorités : - développement du conseil aux consommateurs, via des centres d’information, - campagnes d’information dans les écoles, - édition de journaux d’information, information via Internet et publication de tests comparatifs, V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE - implication des associations dans les structures internationales. Des consommateurs encore peu conscients de leurs droits Selon un rapport publié en avril 2004 (Enlargment survey : Questions and answers, BEUC/CI, April 2004) par le Bureau européen de l’union des consommateurs, les consommateurs tchèques sont demandeurs d’un contrôle de la sécurité des aliments, et notamment des OGM, à condition que cela ne se répercute pas trop sur les prix. Le problème essentiel selon ce rapport est le manque d’information dont dispose le consommateur. Ainsi il est encore peu soucieux de ses droits, notamment des nouvelles règles mises en place lors de l’entrée du pays dans l’UE et se montre peu enclin à entamer des actions en justice. Les créneaux porteurs Pour un complément d’informations, se reporter au paragraphe « Analyse de la concurrence et perspectives d’évolution ». Secteur agroalimentaire Le poste agroalimentaire constitue le 3ème déficit commercial tchèque, hors énergie. Ce déficit a tendance à s’accroître significativement (+ 67% sur la période 2000-2003). La hausse de ses revenus permet au consommateur tchèque d’acheter des produits alimentaires progressivement plus diversifiés et plus sains, ce qui devrait profiter aux produits français. La présence de près de 2 000 visiteurs tchèques au Salon international de l’alimentation (SIAL 2002) et d’une dizaine d’exposants tchèques (SIAL 2004) témoigne de l’intérêt porté à ce secteur. Opportunités offertes par l’adhésion Les derniers droits de douane et quotas qui subsistaient encore vis-à-vis des importations en provenance des pays de l’ex-UE à 15 sont supprimés depuis le 1er mai 2004 : abandon des quotas et droits de douane sur les Vendre en République Tchèque - intégration de l’activité des associations de consommateurs dans le développement des régions, pommes de terre, retrait des droits de douane de 60% sur les grains de colza, les amidons de blé et de maïs, suppression des tarifs de 34% sur la viande de bœuf et de 30% sur les vins en bouteille. La mise en oeuvre du tarif extérieur commun (TEC) peut constituer une opportunité intéressante pour les produits où le TEC est significativement supérieur au précédent tarif tchèque, grâce à un effet probable de «détournement de trafic» au profit des producteurs communautaires. Exemples d’écarts significatifs entre le précédent tarif tchèque et le TEC Produits Tarifs avant le 1er mai 2004 Tarifs depuis le 1er mai 2004 Pour les exportateurs hors UE Abricots 8,5% 20% Raisins frais 2% 17,6% Prunes 7% 97,5 €/100 kg Poisson de mer 0 8-22% Viande bovine 34% 12,8%+170-230 €/100 kg Part de marché des produits français De 1996 à 2001, la part de marché des produits agroalimentaires français a décliné pour passer de 6% à 3,5%. En 2003, avec une part de marché de 3,8% (contre 4,1% en 2002), la France n’est plus que le 8ème fournisseur agroalimentaire de la République tchèque derrière l’Allemagne (18,5%), la Slovaquie (10,3%), la Pologne (9,3%), l’Espagne (7%), l’Italie (6,3%), la Hongrie (4,6%) et l’Autriche (4,3%), mais devant les Pays-Bas et le Brésil (ex aequo avec une part de marché de 3,3%). Principaux créneaux porteurs Vins : la production locale ne répond qu’à la moitié de la demande domestique. En 2003 les importations globales de vin en République tchèque ont représenté près de 52 millions € en valeur. Avec une part de marché de 12,7% en 2003, la France est le 1er fournisseur de bouteilles de vins en valeur et le 4ème en volume (après l’Espagne, la Slovaquie et l’Italie). V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Viandes : avec une part de marché de 6,6% en 2003 (contre 10,8% en 2002), la France était le 4ème fournisseur derrière le Brésil, la Hongrie et l’Allemagne, devant la Pologne et l’Autriche. Il existe des niches de développement pour les exportations de spécialités charcutières, telles que les spécialités françaises de volaille (pintade, caille, coquelet, pigeon) destinées avant tout à la restauration. Ces produits sont, à ce jour, absents du marché tchèque. Dans le marché des spécialités charcutières –marché actuellement dominé par l’Italie- il existe une forte demande, de même que pour la viande de bœuf et la volaille de qualité. Produits d’épicerie, préparations alimentaires : en 2003, la France était le 6ème fournisseur avec une part de marché de 5,4% en progression constante (4,3% en 2002, 3,8% en 2001), derrière l’Allemagne, la Pologne, la Slovaquie, l’Italie et l’Autriche. Parmi les plus fortes progressions françaises en valeur à l’exportation sur 2003 : les soupes (+ 345%), la confiserie (+ 173,6%), les préparations de légumes au vinaigre et câpres (+ 113,6%), les jus de fruits et légumes (+ 127,8%), les conserves de viandes (+ 96,6%). Ces progressions témoignent de la diversification des achats des consommateurs et de l’attrait exercé par de nouveaux produits, simples d’utilisation (augmentation du nombre de femmes au travail et de célibataires). Produits bio : le marché bio –apparu en République tchèque au début des années 1990– est en progression, plus particulièrement depuis 2000, en raison de l’augmentation du pouvoir d’achat du consommateur tchèque et de l’apparition d’une nouvelle classe moyenne, plutôt aisée, soucieuse de sa santé et de son mode de nutrition. Les produits bio disponibles sur le marché tchèque sont les céréales, les produits secs, comme les farines, les légumineux, ou encore les pâtes ou les thés. Selon l’association tchèque des agriculteurs et importateurs de produits biologiques, les consommateurs réclament de plus en plus d’autres types de Vendre en République Tchèque La demande en vins étrangers de qualité se développe dans la restauration et dans la grande distribution alimentaire. La présence de visiteurs tchèques, de plus en plus nombreux, sur les salons français spécialisés dans les vins et spiritueux témoigne de l’intérêt porté à ce secteur (les salons VINITECH, VINEXPO et SITEVI ont attiré chacun une cinquantaine de visiteurs tchèques). produits comme de la volaille issue de l’élevage biologique, ou encore des œufs bio, des fruits et légumes et des produits laitiers. Or ces produits manquent encore sur le marché tchèque. Boulangerie-pâtisserie : si la boulangerie à bas prix est déjà bien développée en République tchèque, la pâtisserie fine est pratiquement inexistante et pourrait donc avoir un avenir dans les grandes villes, où réside une clientèle potentielle plus aisée que dans le reste du pays. Produits laitiers : 5ème fournisseur, après la Pologne, l’Allemagne, la Slovaquie et la Hongrie, la part de marché de la France se détériore (2,9% en 2003 contre 3,8% en 2002 et 4% en 2001). Les exportations françaises de fromages ont diminué en valeur de 6,4% comparé à 1999. Cette évolution doit cependant être relativisée dans la mesure où des groupes français sont implantés et produisent sur place. Fruits et légumes : avec une part de marché de 2,7% en 2003 (contre 3,3% en 2002), la France est le 8ème fournisseur après l’Espagne, l’Italie, la Pologne, la Slovaquie, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Hongrie. Du fait de l’écart entre la consommation tchèque et la moyenne de l’ancienne UE à 15, écart qui a tendance à se réduire mais demeure important –«sous-consommation» de 46 kg de fruits/habitant/an et de 36 kg de légumes/habitant/an– ce marché apparaît comme porteur. Biens de consommation La hausse des salaires, ainsi que le recours accru aux crédits à la consommation et aux crédits hypothécaires, devraient permettre une diversification de la consommation des ménages et une montée en gamme des achats dans les années à venir. Médicaments : les médicaments continuent d’être un créneau porteur compte tenu de la croissance soutenue des importations tchèques dans ce secteur (+ 15,7% par an sur la période 1999/2003). Cependant, bien que les exportations françaises de médicaments aient enregistré une hausse de plus de 30% sur la période 2000-2003 (+ 39% en volume et + 35% en valeur) et constituent le plus gros solde excédentaire français (123 millions € en 2003), la part de marché de la France (11,7%) s’est effritée depuis 1999 (- 0,7%). V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Equipement et entretien du foyer : la demande reste importante, soutenue par les crédits à la consommation, qu’il s’agisse de l’électroménager, des meubles, des ustensiles de cuisine (coutellerie), des tissus d’ameublement et du linge de maison. L’ameublement prend de l’importance dans les dépenses des ménages, désireux d’améliorer la qualité et le confort de leur intérieur. Le secteur du meuble dans son ensemble profite de cette situation : production locale et échanges commerciaux croissent de manière soutenue depuis plusieurs années. Le prix étant encore à l’heure actuelle le premier critère d’achat du consommateur tchèque, des opportunités de développement existent pour les produits français compétitifs, offrant un bon rapport qualité/prix ; les producteurs français doivent en effet faire face à la présence de grandes chaînes de distribution spécialisées allemandes bien implantées en République tchèque. Les articles de sport et appareils de fitness constituent également un marché porteur. Textile–habillement : la part de marché de la France est faible (1,6% en 2003), tandis que la Chine détient 21,8% du marché. La compétitivité-prix des produits chinois et la forte sensibilité au prix des consommateurs tchèques expliquent ces écarts. Néanmoins, l’augmentation progressive des revenus devrait permettre au consommateur tchèque de diversifier ses achats et de réduire l’importance du prix dans ses critères de décision. Vendre en République Tchèque Parfums et cosmétiques : la France, qui détient 12,8% de part de marché dans ce secteur en 2003, est le 2ème pays fournisseur après l’Allemagne (28%). Avec une augmentation de la consommation de 10% par an prévue jusqu’à la fin 2007 en République tchèque, les parfums et cosmétiques sont un secteur porteur pour les produits français. De plus, avec la hausse du pouvoir d’achat du consommateur tchèque, les débouchés pour les produits de luxe devraient s’amplifier, en particulier à Prague. Biens intermédiaires Nonobstant une prédominance de l’Allemagne sur l’ensemble des biens intermédiaires, la part de marché de la France est en progression sur les plastiques, l’acier et l’aluminium. Le concurrent le plus proche est l’Italie, et parfois la Chine (appareils d’optique et de mesure, articles en acier). Des opportunités de développement existent pour les exportations françaises dont les prix sont intermédiaires entre ceux des matériels allemands et ceux des produits tchèques, sous réserve d’une offre fondée sur l’innovation des produits et le zéro défaut. Les marges de progression de ces importations demeurent importantes en raison du développement des industries précitées et de l’écart de consommation avec l’ex-UE à 15 (à titre d’exemple, «sousconsommation» de 91 kg de papier/habitant/an et de 16 kg/habitant/an d’emballages en carton). Plasturgie : tous les débouchés de l’industrie plastique -automobile, emballage, BTP, électronique-, se développent fortement. Pour les matières premières plastiques, la palette de matières produites par l’industrie tchèque n’est pas complète (déficit tchèque dans les polyacéthanes notamment). Dans le domaine des produits plastiques, la production locale tend à s’étoffer sous l’effet de la croissance des investissements étrangers. Toutefois, ces investissements ne permettent pas de combler la demande locale de produits plastiques transformés. Les importations tchèques de plastique et produits du plastique ont crû de près de 16%/an depuis 1999. - Les emballages plastiques font l’objet d’une prévision de croissance de 200% dans l’ensemble des pays d’Europe centrale d’ici à 2020. Avec une part de marché de 5,7% en 2003 (contre 4,7% en 2002), la France est le 4ème fournisseur derrière l’Allemagne, la Pologne et l’Italie. Les clients sont de plus en plus attentifs à l’approche «marketing» et demandent des emballages innovants. La forte affluence de visiteurs tchèques au salon «Emballage» à Paris Villepinte (351 visiteurs tchèques en 2002) témoigne d’un intérêt pour les produits français. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE - Le secteur électronique devrait être, quant à lui, fortement demandeur compte tenu des nombreux investissements productifs réalisés dans ce secteur en République tchèque. Papier-carton : en 2003, la consommation de papier en République tchèque a progressé de 11% pour s’établir à 114 kg par personne. Cette croissance de la consommation est l’une des plus fortes depuis 1992. Elle concerne tous les segments principaux de cette industrie, notamment les papiers destinés à l’écriture ou à l’impression, les papiers sanitaires et les papiers et cartons d’emballage. Dans les années qui viennent, la croissance de la consommation devrait rester un moteur pour l’industrie tchèque du papier. Aujourd’hui, la consommation en République tchèque est encore loin de celle de l’UE (205 kg). En dépit de l’existence d’une offre locale, le solde commercial de la République tchèque dans ce secteur est déficitaire, en raison du manque de certains produits sur le marché (ex : certains produits en carton de haute qualité), ce qui pourrait profiter aux exportateurs français. La présence de plus de 350 visiteurs au salon français Emballage 2004 (à Paris – Villepinte) témoigne de l’intérêt porté à ce secteur. Biens d’équipement Automobile : le secteur automobile est le 1er secteur tchèque en terme de production industrielle (environ 20%). La construction des usines et des outils de production dans le secteur automobile génère d’importants besoins en équipements et services. Les modes de consommation et la publicité en République tchèque - La moyenne d’âge du parc automobile tchèque est de 13,5 ans (contre 8 ans en Europe occidentale), et le pays compte 1 véhicule pour 2,76 habitants (contre 2,06 en Europe occidentale). Un effet de rattrapage devrait être observé au cours des prochaines années, avec pour Vendre en République Tchèque - En raison de la croissance régulière du secteur du BTP (+ 9% en 2003, sans doute + 10% en 2004), il existe des opportunités d’export pour l’ensemble des produits plastiques liés à la construction. conséquence une augmentation du nombre de véhicules importés. La part de marché de la France, premier pays fournisseur, a régulièrement progressé pour s’élever à 11,1% en 2003. Renault, Peugeot et Citroën étaient respectivement 1er, 2ème et 7ème importateurs de véhicules particuliers neufs en 2003, et 5ème, 3ème et 4ème importateurs de véhicules commerciaux légers. - Les équipements automobiles constituent le deuxième poste français à l’exportation (pour un montant des ventes de 139 millions € en 2003) et correspondent également au deuxième poste tchèque à l’exportation. La présence d’investisseurs français dans les secteurs industriels automobiles contribue à accroître la part des échanges bilatéraux intra-branches. Le pays compte un grand nombre d’équipementiers (environ 140 multinationales et 1 000 entreprises locales) et continue d’attirer des investissements. Sur un total d’importations tchèques d’équipements automobiles de 1,2 milliard €, la France est le 2ème fournisseur avec une part de marché de 6,6%, loin derrière l’Allemagne (62,5%) et devant l’Espagne (6%) et la Slovaquie (3%). Le salon EQUIP AUTO 2003 (à Paris - Villepinte) a attiré près de 400 visiteurs tchèques. Energie : la France est le 3ème fournisseur d’équipements de génération électrique avec une part de marché de 9,5% (sur un total de 1,2 milliards €) derrière l’Allemagne, la Hongrie et devant les Etats-Unis. La possibilité d’une privatisation à terme, au moins partielle de CEZ, l’opérateur d’électricité, ne sera pas sans incidences sur l’évolution de ces échanges. Infrastructures de transports et infrastructures routières : le fonds national pour les infrastructures de transports estime à environ 25 milliards € les besoins financiers pour réaliser le programme tchèque de développement des infrastructures de transports d’ici 2010, dont 69% pour les transports routiers et 30% pour le rail. Les autorités tchèques prévoient un doublement du réseau autoroutier sur les 8 prochaines années (qui passerait de 500 à 1 000 km). La présence d’importantes sociétés françaises de construction et du bâtiment favorise la diffusion d’une image positive sur le savoir-faire français et peut être susceptible de faciliter la prospection commerciale des producteurs français de matériel de BTP. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Transport aérien : l’aéroport de Prague a engagé la construction d’un nouveau terminal pour porter la capacité totale de la plate-forme à 10 millions de passagers par an, trafic qui pourrait être atteint dès 2007. La privatisation de CSL, l’entreprise publique en charge de la gestion de l’aéroport, est envisagée, de même que celle d’aéroports régionaux. La compagnie nationale aérienne tchèque -CSA- doit faire face à une augmentation significative de la demande de transport aérien de/vers Prague et doit donc augmenter sa flotte. Le marché global comprend 30 moyen-courriers avec une première commande passée à Airbus en 2004 de 12 appareils. Infrastructures de télécommunications (civiles et militaires) : sur un total d’importations tchèques de 1 milliard €, la France est le cinquième fournisseur d’équipements de télécommunications avec une part de marché de 5,09%, derrière la Chine, l’Allemagne, la Hongrie, Taïwan et devant le Japon. L’équipement en lignes à haut débit reste encore très insuffisant (l’ADSL ne compte que 22 000 utilisateurs). La privatisation projetée de CESKY TELECOM devrait redonner à l’entreprise les moyens et les perspectives nécessaires pour relancer ses investissements structurels. Le développement des NTIC est éligible aux fonds structurels, tant au titre du développement régional, à hauteur de 23 millions €, que dans le cadre du programme opérationnel de soutien à l’industrie et à l’entreprise, à hauteur d’une cinquantaine de millions d’euros. Infrastructures environnementales : selon la stratégie environnementale tchèque retenue pour la mise en œuvre du Fonds de cohésion, les investissements nécessaires à la reprise complète de la législation com- Vendre en République Tchèque Transport ferroviaire : les projets de modernisation du système ferroviaire portent quant à eux sur un montant total de 3 milliards €. Ils incluent le renouvellement du matériel roulant et des équipements de voie et de signalisation afin de garantir l’interopérabilité du réseau tchèque avec les réseaux transeuropéens. Ces projets pourraient créer des opportunités pour les sociétés françaises spécialisées dans ce secteur. munautaire s’élèveraient d’ici à 2010 à 10 milliards €, dans les secteurs suivants : - qualité de l’eau : les investissements nécessaires sont estimés à près de 3,8 milliards € d’ici 2010. En 2010, toute agglomération de plus de 2 000 habitants devra disposer d’une station d’assainissement. Les autorités souhaitent promouvoir des méthodes d‘assainissement plus pointues (opportunités pour les procédés biologiques). La forte implantation de VEOLIA et de SUEZ constitue un atout pour les entreprises françaises. - traitement des déchets : les besoins d’investissements sont de l’ordre de 532 millions €. Le pays souffre d’un manque d’équipements pour le recyclage et l’incinération des déchets. Par ailleurs, les normes européennes sur l’abaissement des quantités de détritus biodégradables abandonnés dans les décharges offrent un avenir économiquement viable à l’incinération. - qualité de l’air : le besoins d’investissements sont estimés à 532 millions €. Les équipements de contrôle des niveaux de pollution constituent un créneau porteur, même si la concurrence est très ouverte (offre locale, concurrence étrangère). Par ailleurs, l’obligation pour les entreprises industrielles (environ 1 000) des secteurs les plus polluants (activités énergétiques, production et transformation de métaux, industrie minérale, industrie chimique, gestion des déchets, fabrication de produits alimentaires, etc.) d’adopter une stratégie de prévention de la pollution constitue un marché estimé à 650 millions €. Equipements agricoles : pour la période 2004-2006, la République tchèque recevra 1,6 milliard € au titre de la PAC (dont 480 millions € pour le développement rural) et 154 millions € de fonds structurels pour le soutien des investissements dans le domaine agricole et agroalimentaire, ce qui pourrait profiter aux exportations françaises de machines agricoles. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Assurance : A l’heure actuelle, si le secteur a connu une très forte expansion ces dernières années, il n’a pas encore atteint le niveau des anciens pays membres de l’Union européenne. Ainsi, on s’attend encore à ce que la croissance du secteur des assurances se maintienne dans les années à venir. L’assurance-vie est la branche qui connaît la plus forte expansion. Le potentiel de croissance est encore important, puisque l’assurance-vie représentait 1,6% du PIB en 2002 (1,3% du PIB en 2001), contre une moyenne de 6% du PIB dans les pays de l’UE. Tourisme : Le tourisme occupe une place importante dans l’économie tchèque. L’entrée de devises étrangères du fait du tourisme s’est élevée en 2003 à 3,1 milliards €, ce qui représente 4,2% du PIB du pays. Une croissance du tourisme est attendue en République tchèque, grâce notamment à la simplification des formalités d’entrées et de sorties du territoire pour les ressortissants communautaires. Les touristes dépensent de plus en plus dans le pays (principalement les Japonais, les Israéliens et les Russes qui dépensent en moyenne plus de 100 € par jour). Il existe donc un créneau notamment pour les entreprises de services liés au tourisme (hôtellerie, restauration, etc.) et les produits de luxe. Nombre d’hôtels cinq étoiles dans le pays 19 Nombre d’hôtels quatre étoiles 201 Revenus du tourisme en 2003 3,7 Mrds USD (86 Mrds CZK) Pourcentage de touristes à Prague 52,2% Touristes qui n’ont pas utilisé les agences touristiques 71% Touristes qui ont utilisé les agences touristiques 20% Dépenses moyennes par touriste Nombre total de touristes en RT en 2003 Touristes en provenance d’Allemagne Touristes en provenance de Grande-Bretagne 107 USD /jour 7,5 millions 28% du nombre total 8% Vendre en République Tchèque Services Touristes en provenance de Pologne 6% Croissance du nombre de touristes en 2004 – estimation de CzechTourisme +11% 13ème place Place de Prague – tourisme des affaires en Europe Source : Prague Post, décembre 2004 Marché immobilier : Le marché immobilier tchèque a enregistré une forte croissance ces dernières années, marquée par la forte progression du marché des appartements – tirée par le développement du marché des prêts hypothécaires, des locaux professionnels (bureaux, centres commerciaux, hôtels etc.) et des bâtiments industriels. Malgré la construction accélérée des appartements, le marché résidentiel n’est toujours pas saturé. Il manque des projets de qualité et la demande reste supérieure à l’offre. 2000 2001 2002 2003 Nombre d’appartements en construction 118 785 121 705 129 609 139 132 Appartements achevés 25 207 24 758 27 291 27 127 Source : CSU Le marché des bureaux se développe à Prague et dans les grandes villes de province ; la majorité des bureaux se trouvent dans des édifices de standing modeste. Il y a toujours un créneau pour les projets de locaux professionnels de qualité, surtout dans de nouveaux bâtiments bien équipés, facilement accessibles par transport public. Généralement, les conditions du marché immobilier tchèque se rapprochent de celles connues en Europe, à quelques exceptions près (la réglementation des loyers d’habitation). Logistique : Grâce à sa position géographique, au cœur de l’Europe élargie, la République tchèque attire les opérateurs logistiques qui y installent des plates-formes, pouvant opérer également dans les pays voisins. Ainsi, d’importants groupes de transport et logistique ont créé ces dernières années leurs centres européens en République tchèque. Le développement du secteur logistique est stimulé essentiellement par le développement de la grande distribution. Par ailleurs, les entreprises de V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Le développement du secteur logistique est lié au développement des infrastructures de transport en République tchèque. Dans ce contexte, on prévoit une forte croissance du secteur logistique, dans la mesure où, depuis l’entrée de la République tchèque dans l’UE, un grand nombre de projets d’amélioration ou de construction d’infrastructures de transport sont en cours de réalisation ou sont prévus. Vendre en République Tchèque production ont pris conscience de l’importance de l’efficacité du système logistique pour accroître leur performance et leur compétitivité. Pour développer vos affaires avec la République Tchèque, avez-vous pensé au Volontariat International en Entreprise (V.I.E) ? Q. Qu’est-ce que le VIE ? R. Le VIE permet aux entreprises françaises de confier à un jeune de 18 à 28 ans une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois. Q. Quel est le statut du VIE ? R. Gérée par UBIFRANCE, l’Agence française pour le développement international des entreprises, la formule V.I.E exonère l’entreprise de tout lien contractuel direct avec le volontaire et de toutes charges sociales en France. UBIFRANCE gère pour l’entreprise les aspects contractuels, la rémunération et la protection sociale. Q. Quelles entreprises peuvent bénéficier du VIE ? R. Les entreprises de droit français souhaitant développer leurs activités à l’étranger. Si l’entreprise ne dispose pas de structure d’accueil pour le V.I.E, UBIFRANCE recherche une solution en liaison avec l’entreprise : portage par un grand groupe via Partenariat France, accueil au sein du réseau consulaire ou bancaire… Une mission V.I.E peut être partagée entre plusieurs entreprises. Q. Quelles missions peut-on confier à un V.I.E ? R. Toute mission, commerciale ou technique : étude de marché, prospection, animation d’un réseau de distribution, support technique, participation à la création d’une structure locale… Un même V.I.E peut couvrir plusieurs pays et peut passer jusqu’à 165 jours en France sur un contrat d’un an (formation avant le départ, reporting régulier…). Q. Combien coûte un VIE ? R. L’entreprise prend en charge l’indemnité mensuelle versée au volontaire, les frais de gestion et de protection sociale du V.I.E, les frais de voyage et de transport de bagages aller-retour. V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Le budget V.I.E est intégrable dans une assurance prospection COFACE ou dans une éventuelle aide régionale. Pour en savoir plus, consulter le site www.ubifrance.fr ou contacter UBIFRANCE : N° Azur : 0810 659 659 E-mail : [email protected] Vendre en République Tchèque Evaluation du coût d’une mission de 12 mois en République Tchèque : entre 20 426 et 23 426 € H.T. suivant le chiffre d’affaires de l’entreprise (tarifs indicatifs au 01.01.05, hors frais de voyage et de transport de bagages). Différences culturelles Les différences culturelles entre Tchèques et Français doivent être prises en compte dans les rapports professionnels. En République tchèque, le monde des affaires est assez formaliste. Il sera souvent nécessaire de reprendre contact plusieurs fois avec une entreprise ou administration locale Le respect des horaires des rendezvous – qui doivent être préalablement confirmés – est indispensable. Les horaires de travail en République tchèque diffèrent sensiblement des horaires habituels en France ; de nombreux Tchèques commencent à travailler dès 7 heures du matin, prennent une pause courte pour déjeuner et quittent le travail vers 16h - 17h. En outre, de nombreux tchèques (y compris parmi les décideurs) sont difficilement joignables le vendredi à partir de 16 heures (pour cause de départ en week-end ou de préparation des réunions de services du lundi matin). Il est donc important de savoir s’adapter à ces paramètres. Langues Le français étant peu parlé, notamment dans le secteur privé, il est important de prévoir des cartes de visite bilingues et des plaquettes d’information (de préférence en anglais et éventuellement en allemand) et d’être accompagné par un interprète. Vendre en République Tchèque De la bonne pratique des relations d’affaires Pour les personnes qui travaillent dans le pays ou y séjournent régulièrement, l’apprentissage des rudiments de la langue tchèque peut se révéler un investissement rentable, les Tchèques étant sensibles aux efforts des étrangers à parler leur langue. Main-d’oeuvre La main-d’œuvre tchèque est réputée pour ses qualifications techniques. Il n’existe pas de difficulté particulière pour son recrutement. Cependant, il peut parfois être difficile de trouver le personnel d’encadrement qualifié parlant français, aussi il sera plus facile pour une entreprise française de chercher à recruter des cadres parlant anglais ou allemand. Par ailleurs, en raison d’un taux relativement faible de chômage à Prague, le taux de renouvellement du personnel est assez important dans la capitale et certaines entreprises pourront éprouver des difficultés à garder leur maind’oeuvre après l’avoir formée, si elles ne consentent pas d’augmentation de salaires. Le taux d'absentéisme demeure plus élevé que la moyenne européenne et constitue le principal grief – outre dans certains cas un relatif manque d’esprit d’initiative - formulé par les entreprises étrangères installées en République tchèque à l’encontre du personnel . Climat des affaires Les problèmes passés −liens étroits entre banques et entreprises, détournement d’actifs...− et qui étaient largement liés au système de privatisation par coupons, sont désormais révolus, en raison notamment de l’assainissement du système bancaire. Par ailleurs, les années de croissance économique ont amélioré la solvabilité des entreprises. Néanmoins, il demeure opportun de se renseigner sur ses clients tchèques potentiels (due diligence) et notamment sur leur solvabilité, les recours légaux en cas de non-paiement pouvant s’avérer de longue durée. Les procédures judiciaires et leur mise en oeuvre dans la résolution des litiges commerciaux peuvent dans certains cas s’avérer insatisfaisantes et souffrir d’un manque de lisibilité. Ceci est d’autant plus vrai que la formation des juges peut paraître insuffisante au vu des besoins actuels du V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE La loi sur les marchés publics, entrée en vigueur en mai 2004, garantit le respect des règles de transparence et le principe de non-discrimination conformément au droit communautaire, notamment en renforçant le contrôle des procédures, en améliorant les possibilités de recours et en précisant davantage les documents requis pour l’évaluation des candidats. La procédure relative aux marchés publics s’applique aux contrats de plus de 2 millions CZK (soit environ 63 000 €), à l’exception de certains contrats (dans le domaine militaire, dans des secteurs sensibles...). Un nouveau projet de loi sur les faillites est à l’étude. Il vise à remédier aux dysfonctionnements du système actuel qui privilégie la liquidation et dont la procédure est longue. La nouvelle loi devrait notamment assurer une meilleure protection des créanciers, accroître la transparence des conditions de nomination des syndics et permettre de préserver les activités viables des sociétés. Un projet de réforme du registre du commerce est envisagé. Le sujet fait l’objet de débats devant la Chambre des députés. Il s’agirait d’améliorer le système d’enregistrement − qui relève actuellement des tribunaux – en instaurant un formulaire standardisé. La durée d’enregistrement d’une société, qui est actuellement de 2 mois en moyenne, devrait ainsi être réduite. Selon Euro-Czech Forum − organisme émanant des principales Chambres de commerce européennes du pays et représentant 84% des investissements étrangers − la lenteur des tribunaux tchèques est l’un des principaux problèmes qui nuisent à la bonne pratique des affaires. Les délais excessifs de jugement peuvent porter gravement préjudice à certaines entreprises qui en sont parfois réduites à cesser leur activité en l’attente du jugement. De plus, l’absence de tribunal spécialisé en droit des affaires et le manque de formation spécialisée des juges peuvent expliquer le caractère aléatoire des décisions rendues en matière commerciale. Vendre en République Tchèque monde des affaires. Dès lors, il est grandement recommandé d’établir des contrats exhaustifs dans lesquels les responsabilités sont clairement attribuées et les moyens de résolution des litiges prévus. Concernant les risques de corruption, la République tchèque occupait la 54ème place (avec le Brésil et la Bulgarie) du classement établi par « Transparency International » en 2003 (l’indice de perception de la corruption pour la République tchèque serait de 3,9 sur une échelle de 10 points). Rôle des femmes dans le monde des affaires Les femmes tchèques sont peu présentes aux postes à responsabilité dans les domaines politique et économique. Bien que la législation communautaire relative à l'égalité de traitement entre hommes et femmes ait été transposée en droit tchèque, des inégalités persistent. On constate, dans de nombreux secteurs, un écart entre les salaires des hommes et ceux des femmes en République tchèque. En moyenne, à qualification égale, une femme gagne 74% du salaire d’un homme. S'agissant de l'accès à l'emploi, la loi interdit toute discrimination en raison du sexe, de la situation de famille, etc. Par ailleurs, un amendement au Code du Travail tchèque, entré en vigueur en mars 2004, vise à améliorer l’égalité de traitement des employés, notamment la parité entre hommes et femmes et définit les comportements discriminatoires ainsi que la notion de « harcèlement sexuel ». Entretien Arnaud Grognard, Avocat au sein du Cabinet Gide Loyrette Nouel à Pague Le climat des affaires en République tchèque Quel regard portez-vous sur le climat des affaires en République tchèque ? La République tchèque est souvent citée, à juste titre pensons-nous, comme l'un des 10 nouveaux pays-membres de l'Union européenne les plus attractifs sinon le plus attractif. Bien que le marché tchèque ne représente en lui-même que 10 millions de consommateurs, sa maturité et sa situation géographique au V e n d r e RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Si la législation tchèque a été profondément modifiée en dix ans, l'environnement juridique est aujourd'hui facilement maîtrisable pour un exportateur français, surtout depuis l'adhésion de la République tchèque à l'Union européenne. Compte tenu de la reprise de l'acquis communautaire, les différentes réglementations sont en effet très similaires à celles pouvant exister dans les autres pays européens. L'exportateur français devra toutefois porter une attention toute particulière à la protection de ses produits et de son savoir-faire et à la sécurisation de ses créances. Les procédures judiciaires sont en effet différentes de ce à quoi il peut être habitué en France. Il n'y a par exemple pas d'équivalent direct à la procédure de référé et les procédures en matière de contrefaçon, concurrence déloyale ou tout simplement de recouvrement de créances peuvent s'avérer longues et souvent peu efficaces. Même s'il est en possession d'un titre exécutoire à l'encontre de son débiteur, l'exportateur n'est pas encore au bout de ses peines, il devra encore le faire exécuter. Or, les voies d'exécution forcée sont difficiles à mettre en œuvre en République tchèque ; les huissiers de justice manquent par exemple souvent de pouvoirs ou d'expérience (la profession n'a été créée qu'il y a quatre ans). De plus, les droits des créanciers sont peu protégés en cas de faillite du débiteur. Dès lors, les chances de recouvrer une créance chirographaire à l'encontre d'un débiteur en faillite sont pratiquement nulles. L'exportateur français devra en conséquence tenter de se prémunir contractuellement des risques de défaut de paiement. Il est tout d'abord possible de soumettre les relations commerciales au droit français et de choisir en cas de litiges la compétence des juridictions françaises. Selon la nature des produits vendus, il peut également être conseillé de prévoir des clauses de réserve de propriété, des garanties de paiement et de s'assurer de la protection industrielle des produits vendus. Vendre en République Tchèque cœur de l'Europe centrale en font une tête de pont idéale pour les exportateurs notamment français qui veulent pénétrer les marchés de la zone. Vivre et travailler en République tchèque Formalités administratives Depuis l’entrée de la République tchèque dans l’Union européenne (le 1er mai 2004), les ressortissants des pays-membres de l’UE peuvent séjourner en République tchèque sans être tenus de disposer d’une autorisation de séjour ; la carte d’identité nationale ou le passeport en cours de validité suffisent. Leur seule obligation est de s’enregistrer auprès de la police des étrangers si leur séjour est supérieur à 30 jours. Dans ce cas, ils doivent déclarer leur lieu de séjour au service de la police des étrangers dans un délai de 30 jours à compter de leur entrée sur le territoire. Les ressortissants de l’UE désirant séjourner temporairement en République tchèque pendant plus de trois mois ont la possibilité (et non l’obligation) de solliciter la délivrance d’une « autorisation de séjour temporaire ». Il est possible de solliciter une autorisation de séjour temporaire auprès de la police tchèque (Office de Police pour les étrangers en République tchèque - Policie CR - Sekce cizinecké policie : Olsanska 2 - PRAHA 3, Tél. : (00 420) 261 411 111) ou auprès d’une représentation de la République tchèque à l’étranger (l’Ambassade de la République tchèque en France, pour les ressortissants français). Le délai de traitement de la demande est : - d’un maximum de 60 jours à compter de son dépôt auprès de la police tchèque - d’un maximum de 180 jours à compter de son dépôt auprès d’une représentation de la République tchèque. Vivre et travailler en République Tchèque Vivre La République tchèque dispose du droit de limiter l’accès à son marché du travail à l’égard des ressortissants des pays-membres de l’UE, dans le cadre de la période transitoire de 7 ans (2004-2011) concernant la libre circulation des personnes (prévue dans le Traité d’adhésion de la République tchèque à l’UE). Selon CzechInvest, si la République tchèque instaurait des mesures transitoires à l’encontre de certains pays, les ressortissants de ces pays devraient solliciter la délivrance d’un permis de travail auprès de l'Office du Travail (Úřad Prace hlavniho Mesta Prahy, Domažlická 11 - 130 11 PRAHA 3, Tél. : (00 420) 221 921 111, www.ab.uradprace.cz). Entretien Jean-Pierre Hottinger, Président de la Chambre de Commerce FrancoTchèque Vous êtes actuellement Président de la Chambre de Commerce Franco-Tchèque, pourriez-vous nous retracer votre parcours en République tchèque ? Je suis venu en 1991 en Tchécoslovaquie pour créer la filiale L'Oréal. Fin 1993, les bases étaient solides et j'ai souhaité rester à Prague pour valoriser mon savoir-faire et ma connaissance de la langue. J'ai repris une société qui allait devenir Vins de France puis Belvedere CR filiale de Belvedere SA. Aujourd'hui, je suis Président de la Chambre de Commerce Franco-Tchèque et gérant de ma société Belvitis consacrée à la réalisation d’un investissement immobilier à Prague. Que pensez-vous du climat des affaires en République tchèque ? Le climat des affaires se lit, selon moi, à deux niveaux. Celui des multinationales, d’une part et, d’autre part, celui des PME dont le dirigeant est souvent le propriétaire, qui fait un travail de "funambule" en permanence, la moindre faute étant sanctionnée immédiatement. Le manque d'éthique et l'appât du gain immédiat sont parfois à déplorer. Le moyen d’y remédier reste une bonne utilisation de la loi grâce à la rédaction de contrats très précis. L’inefficacité des tribunaux peut poser problème en raison de V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Les tentations de la société de consommation peuvent aiguiser des appétits. Une des causes réside, selon moi, dans le faible niveau des retraites. Les délais de paiements sont rarement respectés. En revanche, la grande distribution paye avec une grande exactitude mais dicte des conditions telles, que les marges nettes restent très faibles. Le point positif des affaires ici, est la perspective de développement du niveau de vie qui garantit un avenir intéressant à moyen terme. Comment les Français sont-ils perçus en République tchèque dans le monde des affaires ? Les Français sont très bien considérés. Je n'ai personnellement jamais observé de réaction empreinte d'animosité dans les affaires. Quelle est l’image des produits français en République tchèque ? Les produits français ont une très bonne image de qualité lorsqu'il s'agit des secteurs traditionnels de l'agroalimentaire, de la mode, des cosmétiques, des médicaments, et du luxe. Les produits techniques n'ont une bonne image que lorsqu'ils sont déjà leaders sur les autres marchés. L'image de la France passe rarement par le TGV, Airbus, Ariane... Il y a là manifestement un effort de communication à faire. Quels sont les conseils que vous donneriez à un exportateur français qui débute sur le marché tchèque ? L'attitude à adopter est celle d'une grande humilité. Nous sommes dans un pays de tradition juridique formaliste. Ensuite il ne faut envoyer que des gens d'expérience (maîtrisant déjà des techniques en France) et de préférence âgés de moins de 35 ans. La maîtrise préalable d’une langue slave constitue indéniablement un atout. Un penchant pour les langues est hautement souhaitable pour se mettre immédiatement au tchèque et ne pas dépendre obligatoirement d'assistant(e)s. Comment voyez-vous l'avenir des affaires en République tchèque? L'avenir est indéniablement positif. Le niveau de vie augmente de manière Vivre et travailler en République Tchèque l’insuffisance de formation de certains magistrats, susceptible d’engendrer des retards préjudiciables. Une patience d'ange est souvent nécessaire. significative et encore plus depuis l’adhésion à l’UE. De nombreuses opportunités apparaissent quotidiennement mais ne sont pas explorées par les Français, comme par exemple, la filière des fruits et légumes. Langue officielle et commerciale Le tchèque est la langue officielle, néanmoins, l'anglais et l'allemand sont couramment utilisés dans les affaires. Apprentissage des langues étrangères en République tchèque – Année 2003-2004 Part des élèves qui étudient une langue étrangère (en %) Anglais Allemand Français Russe Espagnol Collèges 63,2 58,2 2,5 1,6 1,1 Lycées 96,6 62,5 17,2 3,3 5,2 67 29 6,5 5,7 5,3 Universités Source : Ministère tchèque de l’Education Déplacements vers et dans le pays La République tchèque, située au centre de l’Europe, est limitrophe de l’Allemagne (810 km de frontières communes), de la Pologne (762 km), de l’Autriche (462 km) et de la Slovaquie (265 km). A vol d’oiseau, Prague est à 865 km de Paris. Transport aérien La République tchèque possède un aéroport international principal, celui de Prague-Ruzyne (à 1h40 de Paris), et trois aéroports internationaux secondaires situés à proximité des villes de Brno, Ostrava et Karlovy Vary. Réseau ferroviaire Le réseau ferroviaire tchèque, pratiquement inchangé depuis 1995, compte 9 600 km de lignes, dont 39,5% sont électrifiées. La densité du réseau ferroviaire (12,2 km de lignes pour 100 km²) est largement supéV i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Réseau routier et autoroutier Le réseau routier et autoroutier tchèque est constitué de près de 55 795 km d’infrastructures. Si, de manière générale, la densité du réseau dans son ensemble est satisfaisante (0,737 km de routes et autoroutes par km²), en revanche celle des infrastructures autoroutières reste insuffisante et le pays devra développer ses autoroutes dans les années à venir. La vitesse maximale autorisée en ville est de 50 km/h, 90 km/h sur les routes et 130 km/h sur les autoroutes. Les contrôles de vitesse sont courants. La consommation d’alcool est formellement interdite pour les conducteurs. En cas d’accident (même d’un accrochage), il faut appeler et attendre la police. Il n’existe pas de constat à l’amiable, ce dernier est dressé par la police. Numéro de téléphone de la police en République tchèque : 150 Liaisons routières Paris-Prague La route reliant Paris à Prague porte le numéro E50 (norme européenne) et le temps de parcours est d’environ 10 heures entre les deux capitales, distantes l'une de l'autre de 1 086 km. L'autoroute française est la A4, l'allemande est la E6. A signaler l’absence d’autoroute entre Nuremberg et la frontière germano-tchèque. Il faut compter trois heures pour le trajet Nuremberg - Prague. Trajet direct : Paris, Reims, Metz, Sarrebrück, Kaiserlautern, Mannheim, Heilbronn, Nuremberg, Rozvadov (frontière Allemagne-République tchèque), Pilsen/Plzen, et Prague/Praha. Transports en commun à Prague Le réseau des transports en commun est pratique pour se déplacer en centre ville. Il comprend : - le métro (trois lignes : A, B, C) – de 5h à minuit - les tramways – service de jour et de nuit - les bus – service de jour et de nuit Vivre et travailler en République Tchèque rieure à la moyenne des pays de l’UE (5,6 km pour 100 km²). Le réseau est dense mais doit être modernisé. Infos, horaires et lignes : www.dp-praha.cz Centre d’informations (de 7h à 21h) - Tél. : (420) 296 191 817 Location de voiture ALIMEX ASTON RENT AT CAR AVIS CZECHOCAR CZ CZECH RENT A CAR HERTZ NATIONAL CAR RENTAL SPEED LEASE www.alimexcr.cz www.astonrent.cz www.budget.cz www.avis.cz www.czechocar.cz www.europcar.cz www.hertz.cz www.nationalcar.cz www.e-sixt.cz Taxi AAA radiotaxi Tél. : 14 0 14 www.aaa.radiotaxi.cz, Profitaxi Praha Tél. : (00 420) 261 314 151 www.profitaxi.com Il est préférable de s’adresser à une compagnie plutôt que de prendre un taxi dans la rue en raison de la fréquence des pratiques frauduleuses. Fêtes nationales en République tchèque et jours fériés 1er janvier Lundi de Pâques 1er mai 8 mai 5 juillet 6 juillet Nouvel An Fête du Travail Jour de la Libération (renommé « de la Victoire » à partir de 2004) Jour des évangélisateurs slaves Cyrille et Méthode (arrivés en Moravie en 863) Jour du supplice par le feu du maître Jan Hus (en 1415) V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE 17 novembre 24-25-26 décembre Jour de l’Etat tchèque Jour de la création de l’Etat tchécoslovaque indépendant (en 1918) Jour de la lutte pour la liberté et pour la démocratie (Révolution de velours) Fêtes de Noël Décalage horaire Que ce soit en hiver ou en été, il n'y a pas de décalage horaire avec la France. Cependant, Prague étant à 1 000 km à l’est de Paris, le jour se lève plus tôt et la nuit tombe plus tôt (environ 50 minutes de décalage réel avec la France). Horaires d'ouverture des administrations, des magasins et des banques En général, la journée de travail en République tchèque commence plus tôt et se termine plus tôt qu’en France. Usines, sites industriels Administrations Banques Grands magasins à Prague Boutiques à Prague Magasins hors de Prague 6h-7h 9h 9h 8h 9h 9h 15h-16h 17h 17h 20h-21h 18h 16h-17h Télécommunications Usage et prix Les numéros de téléphone en République tchèque sont composés de 9 chiffres (le premier chiffre correspond à l’ancien indicatif de région). Les numéros des renseignements (Cesky Telecom) sont : 1180 (pour les numéros en République tchèque) 1181 (pour les numéros internationaux) Vivre et travailler en République Tchèque 28 septembre 28 octobre Site Internet : www.telecom.cz (versions tchèque et anglaise) Numéros utiles : Police nationale (Policie) Police municipale (Mestska policie) Pompiers (Hasici) Ambulances/SAMU (Zachranna sluzba) Météorologie (Předpoved počasi) 158 156 150 155 14116 Joindre le pays depuis la France et la France depuis le pays Pour joindre la République tchèque de l’étranger, il faut composer : l’indicatif pour l’international (00) + le code pays pour la République tchèque (420) + le numéro du correspondant (9 chiffres) Exemple : 00 420 xxx xxx xxx Pour joindre la France depuis la République tchèque, il faut composer : l’indicatif pour l’international (00) + le code pays pour la France (33) + le numéro du correspondant - sans le 0 Exemple : 00 33 xxx xxx xxx Services de l’Ambassade de la République tchèque en France Velvyslanectví České republiky Tél. : (00 33) (0)1 40 65 13 00 ve Francii / Ambassade de la Fax : (00 33) (0)1 40 65 13 13 République tchèque en France [email protected] 15, Avenue Charles Floquet www.mzv.cz/paris 75008 - PARIS 7 Velvyslanec / Ambassadeur : Pavel FISCHER Prvni tajemnik / Premier Conseiller : Pavel HRNČÍŘ V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 33) (0)1 72 76 13 10 ou (00 33) (0)1 72 76 13 00 Fax : (00 33) (0)1 72 76 13 13 [email protected] Obchodní rada / Conseiller Commercial : Břetislav KALŮSEK Sekretariát / Secrétariat : Mme Molinier Konzulát / Consulat Tél. : (00 33) (0)1 44 32 02 00 Fax : (00 33) (0)1 44 32 02 12 [email protected] Konzulka / Consul : Ljuba SVOBODOVÁ Centre tchèque 18, Rue Bonaparte 75006 – PARIS Tél. : (00 33) (0)1 53 73 00 22 Fax : (00 33) (0)1 53 10 87 27 www.centretcheque.org [email protected] Ředitel / Directeur : Michal VELLNER-POSPÍŠIL CzechInvest Tél. : (00 33) (0)1 56 24 87 72 [email protected] www.czechinvest.org Chef du bureau à Paris : Jakub MIKULASEK CzechTrade Tél.: (00 33) (0)1 45 62 30 78 www.czechtrade.cz, www.czechtrade.fr [email protected] Chef du bureau à Paris : Mme Lucie PAZDEROVA Hôtels à Prague www.travelguide.cz www.informnacesty.cz www.abctravel.cz Vivre et travailler en République Tchèque Obchodně ekonomický úsek / Services économiques et commerciaux Chaîne française ACCOR Mercure Prague Centre Na Porici Na Porici 7 - 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 221 800 800 Fax : (00 420) 221 800 801 [email protected] www.mercure.com Novotel Praha City Katerinska 38 - 120 00 PRAHA 2 Tél. : (00 420) 221 104 999 Fax : (00 420) 221 104 888 [email protected] www.novotel.com Hotel Ibis Praha Karlin Saldova 54 - 186 00 PRAHA 8 Tél. : (00 420) 224 811 718 Fax : (00 420) 224 812 681 [email protected] www.hotelibis.cz Hotel Ibis Praha City Katerinska 36 - 120 00 PRAHA 2 Tél. : (00 420) 222 865 777 Fax : (00 420) 222 865 666 [email protected] www.hotelibis.cz Hotel Ibis Praha Smichov Plzenska 14 - 150 00 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 221 701 700 Fax : (00 420) 221 701 800 [email protected] www.hotelibis.cz Dorint Don Giovanni Vinohradska 157a - 130 20 PRAHA 3 Tél. : (00 420) 267 031 111 Fax : (00 420) 267 036 717 [email protected] www.dorint.com Autres Andel Radlicka 857/40 - 150 00 PRAHA 5 – Smichov V i v r e Tél. : (00 420) 251 171 310 Fax : (00 420) 251 171 390 [email protected] / [email protected] www.hotelandel.cz e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 420) 257 3 11 150 / 257 311 147 [email protected] www.julian.cz Riverside Tél. : (00 420) 225 994 611 Janackovo nabrezi 15, 150 00 PRAHA 5 [email protected] www.riversideprague.com Restaurants en République tchèque Sites Internet – liste des restaurants www.restaurace.cz www.pruvodce.com/restaurace www.grand-restaurant.com Vivre et travailler en République Tchèque Julian Elisky Peskove 11 - 150 00 PRAHA 5 Transporteurs en République tchèque Associations professionnelles Cesmad Bohemia Nad Sokolovnou 117/1 – 147 00 PRAHA 4 Tél. : (00 420) 241 040 111 Fax : (00 420) 241 040 170 [email protected] www.cesmad-bohemia.cz Svaz prumyslu a dopravy CR Tél. : (00 420) 224 934 088 Union de l’Industrie et des Fax : (00 420) 224 934 597 Transports de la République [email protected] Tchèque www.spcr.cz Mikulandska 7 - 113 61 PRAHA 1 Spolecenstvi autodopravcu Cech a Moravy – SACM Union des Transporteurs de la Bohème et Moravie Opravarska 2/944 – 102 00 PRAHA 10 Tél. : (00 420) 272 701 333 Fax : (00 420) 272 701 333 [email protected] www.transcentrum.cz Transporteurs français FM Ceska (Faure & Machet) Ke Spejcharu 351 – 252 67 TUCHOMERICE Tél. : (00 420) 220 413 111 Fax : (00 420) 220 950 555 [email protected] www.fmlogistic.com Vivre et travailler en République Tchèque Travailler en République tchèque GEFCO Pobrezni 3 - 186 00 PRAHA 8 Tél. : (00 420) 224 835 702 Fax : (00 420) 222 329 114 [email protected] www.gefco.cz GONDRAND Tél. : (00 420) 266 712 330 Komunardu 1 - 170 00 PRAHA 7 Fax : (00 420) 266 712 750 [email protected] www.gondrand.cz ND Logistics CZ (Norbert Dentressangle) Malinovskeho 874 – 686 01 UHERSKE HRADISTE Tél. : (00 420) 572 554 840 Fax : (00 420) 572 554 841 [email protected] www.nd-logistics.cz O.T.E.C. CR Logistic Park Tulipan – 253 01 HOSTIVICE-PALOUKY Tél. : (00 420) 235 001 111 Fax : (00 420) 235 001 333 [email protected] www.otec.cz SDV-SCAC Fugnerovo nabrezi 2506 – 760 01 ZLIN Tél. : (00 420) 577 222 447 Fax : (00 420) 577 222 448 [email protected] www.sdv.cz AGS International Movers (déménagement) Na Jarove 2 – 130 00 Praha 3 Tél. : (00 420) 286 882 160 Fax : (00 420) 286 882 162 [email protected] www.ags-worldwide-movers.com SEEGMULLER (déménagement) Tél. : (00 420) 284 860 448 Freyova 12/1 – 190 00 Praha 9 Fax : (00 420) 284 860 446 [email protected] www.seegmuller.cz V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Ceska posta – (Poste tchèque) Olsanska 38/9 - 255 99 PRAHA 3 Tél. : (00 420) 267 196 111 Fax : (00 420) 267 196 406 [email protected] www.cpost.cz DHL International Czech Republic Aviaticka 1048/12 - 160 08 PRAHA 6 Tél. : (00 420) 220 300 111 Fax : (00 420) 221 512 424 [email protected] www.dhl.cz Direct Parcel Distribution Fr. Divise 944 – 104 00 PRAHA 10-Uhrineves Tél. : (00 420) 272 016 183 Fax : (00 420) 272 016 156 [email protected] www.dpd.cz FedEx, Inspekta Olbrachtova 1 - 140 02 PRAHA 4 Tél. : (00 420) 244 002 200 Fax : (00 420) 241 440 024 [email protected], [email protected] www.fedex.cz Globus Car Urbankova 3358 - 143 00 PRAHA 4 Tél. : (00 420) 244 111 111 Fax : (00 420) 244 111 999 [email protected] www.globuscar.cz Jumper Ve Lhotce 1018/23 - 142 00 PRAHA 4 Tél. : (00 420) 241 494 319 Fax : (00 420) 241 491 865 [email protected] www.jumper.cz Vivre et travailler en République Tchèque Sociétés de courrier rapide Messenger service Patockova 3/712 - 169 00 PRAHA 6 Tél. : (00 420) 220 400 000 Fax : (00 420) 220 400 040 [email protected], [email protected] www.messenger.cz Sprinter Kuryrni sluzba Türkova 1001 - 149 00 PRAHA 4 Tél. : (00 420) 267 288 378 Fax : (00 420) 267 288 353 [email protected] www.sprinterservis.cz Ravi Expres Privozni 2 - 170 00 PRAHA 7 Tél. : (00 420) 246 086 451 Fax : (00 420) 246 086 451 [email protected] www.raviexpres.cz TNT Express Worldwide Na Radosti 413 - 155 21 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 257 083 333 Fax : (00 420) 257 083 309 [email protected] www.tnt.cz United Parcel Service Czech Republic Tél. : (00 420) 800 181 111 K Letisti 57/1049 - 161 00 PRAHA 6 Fax : (00 420) 233 003 303 [email protected] www.ups.com World Courier Czech Republic Slezanu 19A - 169 00 PRAHA 6 Tél. : (00 420) 233 113 611 Fax : (00 420) 233 113 622 [email protected] www.worldcourier.cz Services de Douanes Generalni reditelstvi cel (Direction générale des Douanes) – PRAGUE Budejovicka 7 - 140 96 PRAHA 4 V i v r e Tél. : (00 420) 261 331 111 Fax : (00 420) 261 332 002 [email protected] www.cs.mfcr.cz e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 420) 596 270 300 Fax : (00 420) 596 270 399 [email protected] www.cs.mfcr.cz Generalni reditelstvi cel (Direction générale des Douanes) – BRNO Koliste 21 - 601 44 BRNO Tél. : (00 420) 545 549 111 Fax : (00 420) 545 573 595 [email protected] www.cs.mfcr.cz Generalni reditelstvi cel (Direction Tél. : (00 420) 377 204 161 générale des Douanes) – PLZEN Fax : (00 420) 377 326 130 ul. A. Uxy 11, POBox 88 - 303 88 PLZEN 1 [email protected] www.cs.mfcr.cz Vivre et travailler en République Tchèque Generalni reditelstvi cel (Direction générale des Douanes) – OSTRAVA Namesti Sv. Cecha 8 - 702 09 OSTRAVA Services de l’Ambassade de France Ambassade de France en République tchèque Velkoprevorské namesti 2 – 118 01 PRAHA 1 Tél. standard : (00 420) 251 171 711 Fax : (00 420) 251 171 720 Mél. central : [email protected] www.france.cz Section consulaire Tél. standard : (00 420) 251 171 711 Adresse : Nosticova 10 – Fax : (00 420) 251 171 740 118 01 PRAHA 1 Institut français de Prague Tél. standard : (00 420) 221 401 011 Adresse : Stepanska 35 – Fax : (00 420) 222 230 579 (culturel) 111 21 PRAHA 1 222 230 576 (linguistique) www.ifp.cz Lycée français Drtinova 7 - 150 00 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 257 317 611-5 Fax : (00 420) 257 310 546 [email protected] Mission économique Tél. standard : (00 420) 221 711 811 Staromestske namesti 14, Fax : (00 420) 222 326 880 PO Box 316 - 110 01 PRAHA 1 Mél. central : [email protected] www.missioneco.org/reptcheque Vivre et travailler en République Tchèque Contacts utiles sur place Mission militaire Velkoprevorské namesti 2 – 118 01 PRAHA 1 Tél. standard : (00 420) 251 171 711 Fax : (00 420) 251 171 770 [email protected] Service culturel, scientifique Tél. standard : (00 420) 221 401 011 et de coopération Fax : (00 420) 222 231 786 Stepanska 35 - 111 21 PRAHA 1 Autres représentations françaises Section tchèque des Conseillers [email protected] du Commerce Extérieur www.eurorscg.com de la France EURO RSCG NEW EUROPE Expo 58 – Letenské sady - 170 00 PRAHA 7 Président : Gilles BEROUARD, PDG Europe Centrale et Orientale EURO RSCG Chambre de Commerce Tél. : (00 420) 224 833 090 franco-tchèque Fax :(00 420) 224 833 093 IBC Building - Pobrezni 3 – [email protected] 186 00 PRAHA 8 www.ccft-fcok.cz Président : Jean-Pierre HOTTINGER Directeur : Jaroslav HUBATA VACEK SOPEXA CESKA REPUBLIKA Tél : (00 420) 224 253 948 Vinohradska 60 - 130 00 PRAHA 3 [email protected] www.frenchfoods.com Maison de la France Tél : (00 420) 603 776 398 Vinohradska 60 - 130 00 PRAHA 3 [email protected] www.franceguide.com V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE KOMERCNI BANKA (Société générale) Na Prikope 33, POBox 839 – 114 07 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 222 432 111 Fax : (00 420) 224 243 020 [email protected] www.kb.cz CALYON BANK Tél. : (00 420) 222 076 111 (groupe Crédit agricole) Fax : (00 420) 222 076 119 Ovocny trh 8 - 117 19 PRAHA 1 [email protected] www.creditlyonnais.cz VOLKSBANK (Banques populaires à hauteur de 24,5%) Herspicka 813/5 – 63900 BRNO Tél. : (00 420) 543 525 111 Fax : (00 420) 543 525 555 [email protected] www.volksbank.cz BNP PARIBAS (bureau de représentation) Tynska 12 - 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 224 826 516 Fax : (00 420) 224 827 205 [email protected] www.bnpparibas.com CREDIT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL (bureau de représentation) Mala Stepanska 9 – 120 00 PRAHA 2 Tél. : (00 420) 224 919 398 Fax : (00 420) 224 919 397 [email protected] www.cic.fr Banques locales Ceska Narodni Banka – CNB Tél. : (00 420) 224 411 111 (Banque centrale tchèque) Fax : (00 420) 224 218 522 Na Prikope 28 - 115 03 PRAHA 1 [email protected] www.cnb.cz Vivre et travailler en République Tchèque Banques à capitaux français Ceska bankovni asociace (Association tchèque des banques) Vodickova 30 - 110 00 PRAHA 1 Fax : (00 420) 224 225 926 [email protected] www.czech-ba.cz Ceska sporitelna – CS Tél. : (00 420) 261 071 111 Olbrachtova 1929/62 - 140 00 PRAHA 4 csas@csas www.csas.cz Ceskoslovenska obchodni banka – CSOB Na Prikope 14 - 115 20 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 261 351 111 Fax : (00 420) 224 225 049 [email protected] www.csob.cz eBanka Na Prikope 19 - 117 19 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 222 115 222 Fax : (00 420) 222 115 500 [email protected] www.ebanka.cz GE Capital Bank Vyskocilova 1422/1a – BB centrum – 140 28 PRAHA 4 Tél. : 00 420) 224 442 900 Fax : (00 420) 224 442 902 [email protected] www.geuver.cz, www.gecapital.cz HVB Bank Czech Republic ( HVB Group ) Nam. Republiky 3a/2090 – 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 221 112 111 Fax : (00 420) 221 112 132 [email protected] www.hvb.cz Komercni banka – KB Na Prikope 33, POBox 839 – 114 07 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 222 432 111 Fax : (00 420) 224 243 020 [email protected] www.kb.cz Raiffeisenbank Olbrachtova 2006/9 - 140 21 PRAHA 4 Tél. : (00 420) 221 141 270 Fax : (00 420) 221 141 278 [email protected] www.rb.cz V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 420) 224 121 111 Fax : (00 420) 224 125 555 [email protected] www.zivnobanka.cz Cabinets d’avocats GIDE LOYRETTE NOUEL Tél. : (00 420) 222 871 111 (Cabinet français) Fax : (00 420) 222 871 112 Krakovska 9 - 110 00 PRAHA 1 [email protected] www.gide.com CESKA ADVOKATNI KOMORA (Chambre tchèque des avocats) Narodni trida 16 – 110 00 PRAHA 1 Tél.: (00 420) 224 913 606 Fax : (00 420) 224 910 162 [email protected] www.cak.cz ADVOKATNI KANCELAR GLATZOVA & CO. Husova 5 Betlémsky palac 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 224 401 440 Fax : (00 420) 224 248 701-2 [email protected] ADVOKATNI KANCELAR Tél. : (00 420) 224 212 726 JABLONSKY Fax : (00 420) 224 229 954 Ul. 28. rijna 3 - 110 00 PRAHA 1 [email protected] ADVOKATNI KANCELAR VSETECKA & SPOL. Halkova 2 - 120 00 PRAHA 2 Tél. :(00 420) 224 941 833 Fax : (00 420) 224 943 092 [email protected] CISAR, CESKA, SMUTNY A SPOL. Dlouha 39 - 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 224 82 78 84 Fax : (00 420) 224 82 78 79 [email protected] Vivre et travailler en République Tchèque Zivnostenska banka (groupe UCI) Na Prikope 858/20 – 113 80 PRAHA 1 LINKLATERS Tél. : (00 420) 221 622 111 Palac Myslbek Na Prikope 19 – Fax : (00 420) 221 62 21 99 117 19 PRAHA 1 www.linklaters.com NÖRR STIEFENHOFER LUTZ Na Prikope 15 – 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 233 112 111 Fax : (00 420) 233 112 112 [email protected] www.noerr.cz PETERKA & PARTNERS Na Prikope 15/583 – 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 246 085 300 Fax : (00 420) 246 085 370 [email protected] www.cabinet.cz VYSKOCIL, KROSLAK ET ASSOCIES Petrska 12 - 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 224 819 141 Fax : (00 420) 224 819 141 Cabinets de conseil CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-TCHEQUE Pobrezni 3 IBC Building – 186 00 PRAHA 8 Tél. : (00 420) 224 833 090 Fax : (00 420) 224 83 30 93 [email protected] www.ccft-fcok.cz 3 CA Na Pankraci 30 – 140 00 PRAHA 4 Tél. : (00 420) 234 633 130 Fax : (00 420) 234 633 131 [email protected] www.3ca.cz G.F. PRAHA Lysolajske udoli 15 – 160 00 PRAHA 6 Tél. : (00 420) 220 921 474 Fax : (00 420) 220 921 730 [email protected] www.bretagne-international.com V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 420) 224 919 398 Fax : (00 420) 224 919 397 www.cic.cz CZECHEURO Radlicka 61/1170 - 150 00 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 251 119 229 Fax : (00 420) 251 119 229 [email protected] www.czecheuro.com DYNACOR CAPITAL Thamova 7 - 186 00 PRAHA 8 Tél. : (00 420) 221 702 117 Fax : (00 420) 221 702 118 [email protected] Christian LACHENAL (personne physique) Piskova 1960/40 – 155 00 PRAHA 5 – LUZINY Tél. : (00 420) 251 613 422 Fax : (00 420) 251 614 003 [email protected] CORSUM GROUP SRO Opatovicka 4 - 110 00 PRAHA 1 Tél. : (420) 224 934 707 Fax : (420) 224 934 701 www.corsum.cz L’EPEE Coatching & Consulting Na Proraznici 10 - 150 00 PRAHA 5 Tél. : (420) 224 918 220 [email protected] (Karin Genton L'Epée) www.coaching.cz LOGOS TCHEQUIE Dejvicka 35 - 160 00 PRAHA 6 Tél. : (00 420) 233 344 460 Fax : (00 420) 233 344 980 [email protected] www.logoscesko.com Vivre et travailler en République Tchèque CIC BUREAU DE REPRESENTATION DE PRAGUE Mala Stepanska 9 - 120 00 PRAHA 2 [email protected] Cabinets spécialisés en comptabilité MAZARS Pobrezni 3 IBC - 186 00 PRAHA 8 Tél. : (00 420) 224 835 730 Fax : (00 420) 224 835 799 [email protected] www.mazars.cz RSM SALUSTRO REYDEL CR Zitomirska 38 - 101 00 PRAHA 10 Tél. : (00 420) 227 127 252 Fax : (00 420) 272 737 341 [email protected] www.salustro-reydel.cz Ministères et administrations Bureau du Président – Kancelar prezidenta republiky Hrad – 119 08 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 224 371 111 Fax : (00 420) 224 373 300 [email protected] www.hrad.cz Chambre des Députés – Parlament Ceské republiky Poslanecka snemovna Snemovni 4 - 118 26 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 257 171 111 Fax : (00 420) 257 534 469 [email protected] www.psp.cz Sénat – Parlament Ceské republiky Senat Valdstejnské namesti 17/4 – 118 01 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 257 071 111 Fax : (00 420) 257 534 483 [email protected] www.senat.cz Czechinvest Stepanska 15 – 120 00 PRAHA 2 Tél. : (00 420) 296 342 500 Fax : (00 420) 296 342 502 [email protected] www.czechinvest.org V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 420) 224 002 111 www.vlada.cz Ministère des Finances – Ministerstvo financi Letenska 15 - 118 10 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 257 041 111 Fax : (00 420) 257 042 788 [email protected] www.mfcr.cz Ministère des Affaires étrangères – Tél. : (00 420) 224 181 111 Ministerstvo zahranicnich veci Fax : (00 420) 224 182 048 Loretanské namesti 5 - 118 00 PRAHA 1 [email protected] www.mzv.cz Ministère de l’Industrie et du Commerce – Ministerstvo prumyslu a obchodu Na Frantisku 32 - 110 15 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 224 851 111 Fax : (00 420) 224 811 089 [email protected] www.mpo.cz Pour les adresses et sites Internet des autres Ministères, consulter le site du Gouvernement : www.vlada.cz Organismes publics Commission des Titres – Komise pro cenné papiry Washingtonova 7 - 111 21 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 221 096 111 – 224 212 879 Fax : (00 420) 221 096 110 [email protected] www.sec.cz Médiateur public pour la Protection des Droits – Kancelar Verejného ochrance prav Udolni 39 - 602 00 BRNO Tél. : (00 420) 542 542 111 Fax : (00 420) 542 542 112 [email protected] www.ochrance.cz Vivre et travailler en République Tchèque Office du Gouvernement tchèque – Urad vlady CR Nabrezi Edvarda Benese 4 – 118 01 PRAHA1 Office de la Concurrence – Urad pro ochranu hospodarské Souteze Jostova 8 - 601 56 BRNO Tél. : (00 420) 542 161 233 Fax : (00 420) 542 210 023 [email protected] www.compet.cz Office de la Propriété industrielle – Urad prumyslového vlastnictvi ul. Antonina Cermaka 2ª – 160 68 PRAHA 6 – BUBENEC Tél. : (00 420) 220 383 111 Fax : (00 420) 224 324 718 [email protected] www.upv.cz Office de Régulation de l’Energie – Tél. : (00 420) 567580111 nergeticky regulacni urad Fax : (00 420) 567580640 Masarykovo namesti 5 - 586 01 JIHLAVA [email protected] www.eru.cz Office nationale de Sécurité – Narodni bezpecnostni urad Na Popelce 2/16 - 150 06 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 257 283 111 Fax : (00 420) 257 283 110 [email protected] www.nbu.cz Office de la Statistique tchèque – Cesky statisticky urad Na padesatem 81 - 100 82 PRAHA 10 Tél. : (00 420) 274 051 111 Fax : (00 420) 274 054 070 [email protected] www.czso.cz Office tchèque des Télécommunications Cesky telekomunikacni urad Sokolovska 219 – 190 00 PRAHA 9 – VYSOCANY Tél. : (00 420) 224 004 111 Fax : (00 420) 224 004 830 [email protected] www.ctu.cz Agences de publicité Agences françaises Euro RSCG New Europe Letenské sady 1500 - 170 00 PRAHA 7 V i v r e Tél. : (00 420) 220 397 600 Fax : (00 420) 220 397 601 [email protected] www.eurorscg.cz e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 420) 225 001 300 Fax : (00 420) 225 001 310 [email protected] www.jcdecaux.cz La Perspective Pokrivena 118/1 – 103 00 PRAHA 10 – Kolovraty Tél. : (00 420) 606 743 217 Fax : (00 420) 267 712 876 [email protected] www.perspective.cz Publicis Zerotinova 31 - 130 00 PRAHA 3 Tél. : (00 420) 222 718 000 Fax : (00 420) 222 718 002 [email protected] www.publicis.cz Autres Leo Burnett Advertising Nad Vysinkou 15 - 150 00 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 257 310 506 Fax : (00 420) 257 321 563 [email protected] www.leoburnett.com Lowe GGK Libusina 3 - 128 00 PRAHA 2 Tél. : (00 420) 221 909 911 Fax : (00 420) 221 909 666 [email protected] www.lowe.cz MARK/BBDO Stulcova 89/4 - 128 00 PRAHA 2 Tél. : (00 420) 221 617 201 Fax : 00 (420) 221 617 248 [email protected] www.markbbdo.cz Ogilvy&Mather Privozni 2a - 170 00 PRAHA 7 Tél. : (00 420) 221 998 111 Fax : (00 420) 221 998 888 [email protected] www.ogilvy.cz Vivre et travailler en République Tchèque JCDecaux, Mestsky mobiliar (panneaux publicitaires ) saldova 12 - 186 00 PRAHA 8 Principaux médias Organes de presse AFP (Agence France Presse) Jecna 15 - 120 00 PRAHA 2 Tél.: (00 420) 224 921 155 Fax : (00 420) 224 919 155 [email protected] www.afp.com CTK (Ceska Tiskova Kancelar) Opletalova 5 - 111 044 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 222 098 111 Fax : (00 420) 224 225 387 www.ctk.cz ECONOMIA a.s. Dobrovskeho 25 - 170 55 PRAHA 7 Tél. : (00 420) 233 071 755 Fax : (00 420) 233 072 710 [email protected] [email protected] www.economia.ihned.cz EURONEWS a.s. Holeckova 103/31 - 150 00 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 251 026 107 Fax : (00 420) 257 325 905 [email protected] www.euro.cz Principaux journaux Ekonom (Edité par ECONOMIA a.s.) (Economique, hebdomadaire) Dobrovskeho 25 - 170 55 PRAHA 7 Tél. : (00 420) 233 071 301 Fax : (00 420) 233 072 002 [email protected] Euro Ekonomicky tydenik (Edité par EURONEWS a.s.) (Economique, hebdomadaire) Holeckova 31, PO Box 23 – 150 00 PRAHA 5 Tél. : (00 420) 251 026 111 Fax : (00 420) 257 32 59 05 [email protected] V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Tél. : (00 420) 233 071 111 Fax : (00 420) 233 073 041 [email protected] Lidové noviny (Informations générales, quotidien) Pobrezni 224/20, PO Box 56 – 186 21 PRAHA 8 Tél. : (00 420) 267 098 111 Fax : (00 420) 267 098 198 [email protected] www.lidovky.cz Mladá Fronta Dnes (Informations générales, quotidien) Na Příkopě 31, PO Box 1080 – 111 21 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 225 061 111 Fax : (00 420) 222 062 229 [email protected] www.idnes.cz Obchodní Vestnik (Edité par ECONOMIA a.s.) (Economique, hebdomadaire) Dobrovskeho 25 - 170 55 PRAHA 7 Tél. : (00 420) 233 071 601 Fax : (00 420) 233 072 023 Profit (Economique, hebdomadaire) Vinohradská 230 - 100 00 PRAHA 10 Tél. : (00 420) 225 010 366 Fax : (00 420) 225 010 377 [email protected] www.profit.cz Prague Post (Informations générales et supplément culturel sur Prague, en anglais, hebdomadaire) Stepanska 20 – 110 00 PRAHA 1 Tél. : (00 420) 296 334 440 Fax :(00 420) 296 334 450 [email protected] www.praguepost.cz The Prague Tribune (Economique, en tchèque et en anglais, mensuel) Na Maninach 876/7 - 170 00 PRAHA 7 Tél. : (00 420) 220 400 121 Fax : (00 420) 220 400 123 [email protected] www.prague-tribune.cz Vivre et travailler en République Tchèque Hospodárské Noviny (Edité par ECONOMIA a.s.) (Economique et financier, quotidien) Radio Radio Praha – Radio Prague (Cesky rozhlas 7) (Emissions de radio et site Internet en français, newsletter gratuite en français) Vinohradska 2 - 120 99 PRAHA 2 V i v r e Tél. : (00 420) 221 552 914 Fax : (00 420) 221 5852 903 [email protected] www.radio.cz e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Organismes français Ministère de l'Economie, www.missioneco.org des Finances et de l'Industrie Direction générale du Trésor et de la Politique économique (DGTPE) 139 rue de Bercy 75572 - PARIS Cedex 12 UBIFRANCE Agence française pour le développement international des entreprises 10 avenue d’Iena 75116 – PARIS Tél. : (00 33) (0)1 40 73 38 88 (standard) (00 33) (0)1 40 73 33 00 (contact commercial) www.ubifrance.fr Firmafrance Tél. : (00 33) (0)1 44 34 50 91 Fax. : (00 33) (0)1 47 27 41 22 [email protected] www.firmafrance.com (site des exportateurs français) Vivre et travailler en République Tchèque Contacts utiles en France Conseillers du Commerce Extérieur de la France 22 Avenue Franklin Roosevelt BP 303 75365 - PARIS Cedex 08 Tél. : (00 33) (0)1 53 83 92 92 Fax : (00 33) (0)1 53 83 92 99 [email protected] www.cnccef.org Organismes mixtes CZECHINVEST Paris (Agence nationale pour la promotion des investissements) Centre tchèque - 18 rue Bonaparte 75006 Paris Tél. : (00 33) (0)1 56 24 87 72 Fax : (00 33) (0)1 56 24 87 73 [email protected] www.czechinvest.org CZECHTRADE Paris 35 rue la Boétie 75008 Paris Tél. : (00 33) (0)1 45 62 30 78 ou (00 33) (0)1 45 62 30 79 Fax : (00 33) (0)1 45 62 30 69 [email protected] www.czechtrade.cz V i v r e e t t r a v a i l l e r RÉPUBLIQUE e n TCHÈQUE Pour approfondir Quelques ouvrages sur le pays ▪ Pavel Belina, Petr Cornej, Jiri Pokorny, Ed. du Seuil Histoire des pays tchèques , ▪ Antoine Marès, Histoire des pays tchèque et slovaque, Ed. Hatier ▪ Bernard Michel, Histoire de Prague , Ed. Fayard ▪ Etude économique de la République tchèque, publications annuelles, OCDE, Paris ▪ Statistical Yearbook of the Czech Republic, 2003, Czech Statistical Office (CZSO), 2003 ▪ Mémo Guide du MOCI, Risque pays 2004 , en collaboration avec la COFACE, janvier 2004 Publications des Missions économiques Les guides répertoires et fiches de synthèse publiés par la Mission économique de Prague sont accessibles sur le site www.mission. eco/reptcheque Pour approfondir Bibliographie Association des interprètes de conférence tchèques (Asociace konferenčních tlumočníků v České Republice) http://www.askot.cz Banque centrale tchèque (CNB, Česka Narodni Banka) http://www.cnb.cz Chambre de Commerce franco-tchèque (francouzsko-česká obchodní Komora) http://www.ccft-fcok.cz Chambre Economique de la République tchèque (Hospodarska Komora Ceské Republiky) http://www.komora.cz CzechInvest : Agence nationale tchèque pour l'investissement étranger http://www.czechinvest.org Délégation de la Commission européenne en République tchèque http://www.evropska-unie.cz Expats.cz : conditions de vie et de séjour en République tchèque (site en anglais) http://www.expats.cz Mission économique de Prague http://www.missioneco.org/reptcheque Office de protection de la propriété intellectuelle (UPV, Úřad prumyslového vlastnictví) http://www.upv.cz Pour approfondir Sites Web utiles Office des statistiques tchèques (CSU, Český Statistický Úřad) http://www.czso.cz Radio Prague (actualités en français sur la République tchèque) http://www.radio.cz Site promotionnel des foires et salons professionnels en République tchèque http://www.expo.cz/vystavy.asp P o u r a p p r o f o n d i r Les titres disponibles dans la collection L’ESSENTIEL D’UN MARCHÉ Afrique de l’Est Afrique du Sud Allemagne Amérique centrale Angola Arabie saoudite Azerbaïdjan Bahreïn Bangladesh Belgique Bolivie Botswana Brésil Bruneï Bulgarie Burkina Faso Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Corée du Sud Côte d’Ivoire Croatie Cuba Égypte Émirats arabes unis Équateur Espagne États-Unis Éthiopie Finlande Gabon Ghana Grèce Guinée équatoriale Hongrie Hong Kong Inde Iran Irlande Israël Italie Japon Jordanie Kazakhstan Koweït Laos Lettonie Liban Lituanie Macédoine Madagascar Malaisie Maurice Mexique Mozambique Nigeria réalisation - Paris Dépôt légal : 4570 1er trimestre 2005 Tous droits réservés Nouvelle-Zélande Pakistan Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Rép. dominicaine Rép. tchèque Roumanie Royaume-Uni Russie Singapour Slovaquie Slovénie Sri Lanka Suède Suisse Syrie Taiwan Thaïlande Turquie Ukraine Uruguay Venezuela Viêt Nam Yémen Zambie