suite a la sortie d`ahmed. ould daddah a

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suite a la sortie d`ahmed. ould daddah a
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Fondateur :
Cheikhna Ould Nenni
Journal Indépendant d’Informations et d’Analyses - Deux éditions Arabe et Française
N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008
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14 ANNÉE
N° 1407
ÈME
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Directeur Commercial:
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Conférence de presse de Messaoud Ould Boulkheir:
L'APP demande l'expulsion
de l'ambassadeur d'Israël
L
e président de
l ' A P P ,
Messaoud Ould
Boulkheir,
a
tenu une conférence de presse à Nouakchott, jeudi 24
décembre. Au menu : l'embargo israélien sur Gaza.
Le leader de l'APP,
devant de nombreux militants, a vivement protesté
contre le traitement infligé
au vice-président de son
parti, Khalil Ould Teyib. Il
avait été empêché de prendre la parole au cours de
meeting de soutien au peu-
ple palestinien organisé par
des
partis
politiques.
Messaoud Ould Boulkheir a
rappelé la position de l'APP
sur la question des relations entre l'Etat d'Israël et
la Mauritanie. " Nous n'avons jamais accepté ces
relations
meme
au
moment où certains ne se
prononçaient pas " A dit
Messaoud. Il a rappelé que
dans les accords électoraux d'entre deux tours de
la présidentielle signés
avec le Président de la
République, figurait cette
question. Le Président de
la
République,
a
dit
Messaoud, s'était engagé
à soumettre le problème
de ces relations au parlement.
Messaoud
Ould
Boulkheir, très en verve,
comme pour montrer qu'il
a retrouvé la pleine santé
après sa convalescence, a
insisté sur l'importance de
la défense des droits du
peuple palestinien. Il a toutefois
noté
que
"la
Mauritanie demeures la
priorité pour son parti."
Suite en page 3
Haute commission mixte tuniso-mauritanienne
Satisfaction unanime
autour des accords signés
L
a haute commission mixte
tuniso -mauritanienne a clôturé vendredi,
en fin d'aprèsmidi, à Tunis, à La Kasbah
,-Palais du premier ministère tunisien- les travaux de
sa 15e session, sous la coprésidence des deux premiers ministres mauritanien et tunisien. MM Zein
Ould Zeidane et Mohamed
Ghannouchi, qui ont procédé, au cours de la séance
de clôture, à la signature
du procès-verbal de cette
session qui attisé une
satisfaction unanime.
De nombreux accords
de coopération et des programmes exécutifs ont été
signés à cet
de :
- l'Accord
tion dans le
transport.
- l'Accord
effet. Il s'agit
de coopéradomaine du
tion dans le domaine de la
protection de l'environnement et du développement
durable.
de coopéra-
Suite en page 3
Suite à la sortie d'Ahmed
Ould Daddah à la Télévision nationale:
Hamoud reçoit
une demande d'explication
L
a demande d'explication adressée par le
Ministre de la Culture
et
de
la
Communication, M.
Mohamed Vall Ould
Cheikh au directeur général de la
TVM, M. Hamoud Ould M'Hamed
pour avoir, dit-on, "fait de la pub"
pour le leader de l'opposition, M.
Ahmed Ould Daddah, lors de son
passage sur le plateau de l'émission en direct "L'invité de l'heure",
serait-elle un prélude au limogeage
de ce cadre dont le travail depuis
son arrivée, le 2 juin 2005, à la
TVM a révolutionné, dans le fond
et dans la forme, notre petit
écran, longtemps mal aimé des
téléspectateurs mauritaniens ?
Suite en page 3
NATION/SOCIETE
2
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
1407
N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008
Hommage
Ebnou Ould Ebnou Abdem n'est plus
L
'Iguidi, le Trarza et la
Mauritanie entière
ont perdu l'un de
leurs plus valeureux
fils le lundi 21 janvier 2008.
En cette triste journée Ebnou
Ould Ebnou Abdem s'est éteint
à l'âge de 75 ans. Des milliers
de personnes venus de partout, ont convergé dès l'annonce de la nouvelle vers la mosquée Ibn Abass pour lui rendre
un dernier hommage.
L'illustre érudit, Bah Ould
Abdallahi Ould Bah (dont les
déplacements sont rares) a
tenu à se rendre à Nouakchott
à partir de Noubaghia pour lui
faire son lavage funéraire et
diriger sa prière funèbre.
Ensuite un convoi de plus de
60 voitures tout terrain a
conduit le défunt à sa dernière
demeure aux cimetières de
Boeir situé à 4 km de la localité de Taguilalet. Là-bas, également, ils y avaient des centaines de personnes qui attendaient depuis le matin l'arrivée
du cortège funèbre. La plupart
de ces personnes venaient de
Mederdra,
R'kiz,
Rosso,
Maata Moulana, Toumbouyaly
et Bareina. Il y avait parmi
cette foule de grands noms
tels que le cheikh El Hadj Ould
El Mechry, Cheikh Ould Khairy,
Cheikh Tijani Ould Seyid, pour
ne citer que ceux-là. Même
après l'inhumation d'autres
personnalités qui n'ont pas eu
l'occasion d'assister à l'enter-
Shutu et compagnie en liberté
L
a fameuse Shutu connue sur tous les fichiers de la
police à Nouakchott comme voleuse professionnelle a été relâchée de la prison des femmes il n'y a
pas longtemps. Cette jeune fille utilise des méthodes particulières pour subtiliser les articles de luxe féminin.
Elle a une complice qui l'aide toujours dans ses opérations
de vol. Celle-ci s'appelle Y. Elle a connu elle aussi plusieurs
fois la prison. Une fois son état de grossesse avancée l'a
sauvée d'un séjour carcéral certain (voir nos anciennes éditions de mai 2007). Son dernier séjour en prison elle
remonte à six mois. En général, leur méthode de vol est
simple, Shutu cible les boutiques qui vendent les articles de
luxe partout. Elle profite des périodes de fêtes où les clients
sont nombreux. Elle entre dans la boutique suivie par Y " la
grosse ". Celle-ci porte en général un grand bournu (selham) qui couvre toute sa taille. Shutu interpelle l'un des vendeurs alors que les autres sont occupés par les autres
clients. Le vendeur va donc suivre Shutu dans ses déplacements à travers la boutique en lui donnant les prix des articles qu'elle demande. Pendant ce moment d'inattention des
vendeurs, la grosse Y va subtiliser plusieurs objets qu'elle
cachera sous son bournu puis les deux voleuses repartiront
avec un énorme butin. Quand elle opère seule Shutu utilise
un bébé qu'elle porte pour passer par les boutiques et
piquer tout ce qu'elle peut, cachant son butin entre elle et
le bébé qu'elle porte sur son côté. La police qui la connaît
bien l'a toujours traquée lors de la veille des fêtes dans les
marchés de la ville.
A Arafat, certaines boutiques ont déjà déclaré avoir
perdu des articles ces jours-ci et cela pourrait ne pas être
étranger à Shutu qui a été aperçue à plusieurs reprises au
marché d'Arafat.
C
Le sadique d'Arafat
toujours dans la nature
ela fait plus de deux mois qu'un violeur sadique
que la police n'a pas réussi à démasquer encore
sévit surtout au niveau d'Arafat (voir nos éditions
passées). Plus d'une dizaine de fillettes entre 10
et 4 ans ont été enlevées, battues à mort et atrocement
violées par ce mystérieux personnage. Elles ont été toutes
retrouvées dans des coins isolés abandonnées inconscientes. Une ou deux parmi les victimes ont été même conduites au CHN pour passer quelques jours en réanimation.
rement sont venues pour
continuer la visite des cimetières jusqu'à tard dans la soirée.
C'est dire l'importance et la
valeur de ce valeureux homme
qui a consacré sa vie pour servir les autres. Ebnou était
parmi cette vieille génération
de commis de l'Etat qui n'ont
comme culture que servir loyalement et avec dévouement la
nation. Instituteur au début
des années 1950, il a par la
suite subi plusieurs formations
avant de faire partie du groupe
de cadres qui ont contribué à
l'édification de notre jeune
pays au début des années
1960.
Le défunt a occupé plusieurs postes de responsabilité qu'il a marqués par son
sens de rigueur, de responsabilité et de respect de la notion
de l'Etat. Il a été directeur de
l'information, directeur adjoint
de l'IPN, secrétaire général du
ministère de la Culture et de
l'Information avant d'être désigné à deux reprises consul
général de Mauritanie au
Sénégal entre 1976 et 1979,
la première fois et la seconde
entre 1982 et 1984. Date à
laquelle il a été admis à faire
valoir ses droits à la retraite.
Elu maire de Taguilalet pour
deux mandats successifs,
Ebnou finit par se détacher
des affaires du monde d'icibas, pour se consacrer à celui
de l'au-delà. Chef traditionnel, il
ne sortira donc plus que pour
se rendre à la mosquée. La
plupart de son temps, il est
occupé par la lecture dans sa
riche bibliothèque dont la plupart des ouvrages et manuscrits sont légué par son père,
l'illustre Mohamed Ould Ebnou
Abdem, décédé en 1977.
Cette énorme perte que
constitue sa mort témoigne
aussi de sa valeur, car seuls
les meilleurs partent les premiers. Qu'Allah l'accueille en
son saint paradis parmi "El
Abrar". Amin.
MOSY
Circulation
Un charretier
se fait justice
E
ntre charretiers et automobilistes, ce n'est
pas toujours le grand amour dans une circulation à Nouakchott régie par la loi de la
jungle. Vendredi matin, aux environs de 10
heures, un incident révélateur s'est déroulé à la hauteur du marché d'El Mina. Face à un imposant
embouteillage - chose très fréquente à la hauteur de
ce tunnel - un taximan très pressé ayant voulu forcé
le passage a eu la malchance de percuter de plein
fouet une charrette qui venait dans le sens contraire. Fou furieux, le charretier qui s'en était sorti
indemne fonça sur le malheureux taximan qu'il s'employa à extirper manu militari de son véhicule pour lui
régler son compte. Ce dernier surpris par l'agressi-
Jusqu'à présent, les éléments de recherche des deux commissariats d'Arafat continuent à le rechercher sans résultats. La brigade de recherche du banditisme (BRB) a commencé elle aussi à s'intéresser à son cas. Le chef de cette
brigade d'élite a affirmé que son arrestation est une question de quelques journées depuis lors plus de deux semaines
se sont écoulées sans qu'on puisse arrêter ce sadique. La
dernière fois qu'il a frappé c'était il y a trois semaines quant
une fillette de 5 ans a été retrouvée évanouie battue à sang
et violée dans une concession abandonnée au secteur du
poteau 13 d'Arafat. On affirme à Arafat que ce maniaque utilise les bonbons et petits cadeaux pour attirer ses victimes.
En tout cas, il est temps qu'il soit mis fin à ses services.
vité de son assaillant ne savait pas que faire. Enhardi
L'insecurité revient aux jardins
assiste ça et là à des passes d'armes souvent mus-
ela fait plus d'une année que les jardins maraîchers situés entre la Médina 3 et Sebkha connaissent une certaine insécurité. Cette semaine, de
nouvelles agressions et rackets ont été signalées
dans cette zone. Cela est dû selon les voisins des jardins à
la suppression du poste de police qui y veillait en permanence ainsi que des patrouilles que le commissariat de Sebkha
II y effectuait de jour comme de nuit. Rappelons que ces jardins avaient connu en 2004 et 2005 des périodes d'insécurité. Plusieurs agressions rackets et viols avaient eu lieu
même en plein jour. Le fameux Gouggouh y avait élu domicile pour sévir avant d'être délogé par la police après une rude
journée de combat. Il y a deux ans, un vieux jardinier a été
agressé et délesté de toute sa recette vers 10 heures par
un repris de justice qui s'est réfugié ensuite dans un buisson
duquel il a été difficilement délogé.
et charretiers. Cette situation qui n'a que trop duré
Ely Lahmar encore dans l'ombre
approchait de la date butoir du 1er janvier, les prin-
Le fameux récidiviste Ely Lahmar ou Ely l'artiste pour les
intimes n'a pas encore fait parler de lui depuis qu'il a été relâché par le commissariat d'El Mina II faute de preuve dans l'affaire de l'assassinat du taximan sénégalais il y a trois mois.
Il avait alors promis à la police qui l'avait accusé au début de
ce meurtre de passer quelques mois sans commettre de
délits. Auparavant Ely Lahmar qui apparemment a une protection au niveau du palais a été déféré à plusieurs reprises
pour plusieurs délits. Chaque fois, Ely Lahmar est relâché au
niveau du parquet. Allez savoir pourquoi. En tout cas, Ely
reste dans l'ombre depuis cette période. Espérons qu'il continuera ainsi.
bas et jusqu'au jour d'aujourd'hui rien n'a encore fon-
MOSY
[email protected]
par la passivité de son vis-à-vis le charretier asséna
de violents coups de gourdin au véhicule dont la carrosserie fut mise à rude épreuve. Et n'eut été l'intervention à point nommée d'un agent de police qui traînait dans les parages, le pauvre taximan allait payer
un lourd tribut car le charretier était décidé à se
faire justic. De tels accrochages sont monnaie courante et il ne se passe pas de jour sans que l'on
clées entre automobilistes ou entre automobilistes
C
semble encore avoir de beaux jours devant elle. En
effet, les autorités qui en restent encore aux déclarations d'intention et aux vœux pieux ne semblent
pas pressées de mettre fin à cet état de choses.
Il y a encore quelques mois seulement, on criait
sur tous les toits que dès janvier 2008 rien e serait
plus comme avant et qu'au niveau du sous secteur
des transports (urbain et interurbain) des mesures
draconiennes entreront en vigueur pour remettre de
l'ordre dans la maison. Mais hélas, à mesure qu'on
cipaux responsables du sous secteur faisait profil
damentalement changé et l'anarchie est toujours là.
La question que tout le monde se pose c'est quand
est-ce que assistera-t-on à un réel assainissement
dans le sous secteur des transports en général et
de la circulation au niveau de Nouakchott en particulier.
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Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008
ACTUALITE
3
Conférence de presse de Messaoud Ould Boulkheir:
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
1407
N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008
Suite à la sortie d'Ahmed
Ould Daddah à la Télévision nationale:
L'APP demande l'expulsion
Hamoud reçoit
de l'ambassadeur d'Israël une demande d'explication
Il faut noter que le passage de l'intervention de
Messaud sur les accords
électoraux avec le candidat
Sidi Ould Cheikh Abdellahi
entre les deux tours de l'élection présidentielle, a été
diversement répercuté dans
la presse. Dans le site El
Jazzera, il est écrit que l'accord électoral portait, entre
autres, sur la rupture des
relations diplomatiques entre
la Mauritanie et Israël.
Prendre l'engagement de
soumettre la question au parlement d'une part et s'engager à rompre les relations
d'autre part, c'est fort différent, ça n'a pas la même portée.
De l'accord cadre signé le
Président entre l'APP …
Dans l'accord cadre signé
entre les deux tours de la
présidentielle entre l'APP et
le candidat Sidi Ould Cheikh
Andellahi, il est écrit : "la
tenue d'une large concertation nationale en vue de
déterminer les relations avec
l'entité sioniste."
Dans le communiqué
rendu public au cours de la
conférence de presse, l'APP
appelle les autorités mauritaniennes à rompre toutes les
relations avec l'entité sioniste
et à expulser immédiatement
son
ambassadeur
à
Nouakchott. "
A la question " dans le cas
où ces relations ne seraient
pas rompues, l'APP reconsidérerait-elle son soutien au
président de la République "
Messaoud Ould Boulkheir a
répondu : "Non".
Quand Maaouya Ould Sid
Ahmed Taya établissait des
relations entre la Mauritanie
et Israël, il n'avait pas demandé l'avis du parlement.
Pourquoi ? Parce que, selon
la constitution du 20 juillet
1991 : "Le président de la
République détermine et
conduit la politique extérieure
de la Nation ainsi que sa politique de défense et de sécurité." Pour rompre ces relations, il est donc possible de
faire l'économie de la voie
parlementaire. Passera-t-on
par le Referendum ? Compte
tenu de l'état de l'opinion
nationale sur cette question,
ça serait une énorme perte
de temps et de moyen.
Le président de la république a reçu des représentants de partis politiques
demandant la rupture des
relations diplomatiques entre
la Mauritanie et Israël. Les
partis politiques de l'opposition, les élus indépendants,
les partis de la majorité présidentielle…tous sont contre
ces relations. Le Président
de la République va-t-il aller
dans le sens de l'opinion ?
Vendredi dernier sur la chaîne de télévision Al arabiya,
Sidi Ould Cheikh Abdellahi a
dit que "la nature des relations entre la Mauritanie et
Israël dépendra de l'évolution
de la situation en palestine."
Cette situation, sur le terrain, n'évolue pas. Elle se
dégrade et tourne au cauchemar avec le blocus de Gaza.
"Favoriser la paix", tel était le
principal argument invoqué
en faveur de l'établissement
de
relations
entre
la
Mauritanie et Israël. On est
encore loin, très loin de cette
paix.
Cette question, même si
elle paraît précipitée, est
pourtant sur toutes les
lèves,
tellement
cette
demande d'explication rassemble à s'y méprendre à la
démarche entreprise par
les autorités devant la tentative de notre confrère
Moussa Ould Hamed, alors
directeur général de l'AMI,
d'apporter plus de liberté et
de professionnalisme à
l'Agence
Mauritanienne
KHALILOU DIAGANA d'Information.
On connaît bien la suite
[email protected]
et c'est cela qui justifie
cette crainte d'un débarquement de Hamoud Ould
MHamed.
L'émission "L'invité de
epuis quelques jours nos frères palestiniens l'heure", animée par notre
des territoires occupés, notamment ceux de confrère Sidi Ould Lemjad
la bande de Gaza croulent sous l'emprise d'un avait-elle tant manqué à l'éembargo décrété par les occupants sionistes. thique et à la déontologie
L'approvisionnement des territoires en hydrocarbures, journalistique ?
en produits alimentaires et en médicaments a été systéQuoiqu'il en soit le minismatiquement interrompu.
tre de la Culture et de la
Les actes d'une telle tragédie se déroulent sous les Communication aurait été
regards du Monde entier, en particulier les régimes ara- convoqué par le Premier
bes qui restent malheureusement muets sur la dimen- Ministre, après la diffusion
sion inhumaine d'une telle barbarie pour laquelle la der- de cette émission, avant de
nière visite du Président G. Bush au Moyen Orient est
d'envoyer, au directeur de
venue ouvrir le chemin.
la télévision nationale, une
Alliance Populaire Progressiste, fidèle à ses principes
demande d'explication muset sa position inébranlable de soutien au peuple palesticlée.
nien dans sa lutte de libération et son droit légitime à
Au fait, le ministre M.
recouvrer ses terres et bâtir un Etat palestinien avec El
Mohamed Vall Ould Cheikh
Qods Chérif comme capitale :
qui estimera que l'émission
- Condamne avec force l'embargo, l'élimination phya été une publicité pour le
sique et l'extermination collective dont sont victimes nos
chef de file de l'opposition,
frères palestiniens de la part des forces de l'occupant
voudrait que le directeur de
sioniste avec la bénédiction des USA et la complicité de
la TVM, lui donne les bonleurs alliés dans la sous région.
- Rend les régimes arabes de la responsabilité du nes raisons ainsi qui l'ont
complot orchestré contre la résistance palestinienne que amené à diffuser, comme
interlude, des images, des
cette épreuve ne fera que renforcer davantage.
- Appelle les forces populaires arabes à multiplier la chansons et des slogans de
pression sur les régimes pour œuvrer à la levée immé- la campagne électorale
diate de l'embargo dont souffrent nos frères palesti- d'Ahmed Ould Daddah ?
Il voudrait également
niens, à cet effet, appelle particulièrement les autorités
égyptiennes à reprendre la place d'avant-garde dans le savoir pourquoi la TVM a
invité des cadres du RFD,
soutien de la cause palestinienne.
- Appelle toutes les forces politiques palestiniennes à pourquoi sont-ils sortis sur
faire preuve de plus de maturité en dépassant toutes le petit écran, là assis dans
leurs contradictions afin de resserrer les rangs face à le studio ? Pourquoi avoir
donné la parole à deux
l'hégémonie sioniste.
- Appelle les autorités mauritaniennes à rompre tou- députés du RFD ? Est-ce
tes les relations avec l'entité sioniste et expulser immé- que cela était prévu dans le
programme ? Et pourquoi
diatement son ambassadeur à Nouakchott.
NOUAKCHOTT, LE 24 JANVIER 2008 refuser aux téléspectateurs
LE BUREAU EXÉCUTIF d'intervenir pendant l'émis-
Déclaration de l'APP
D
sion qui était en direct ?
Autant de question qui
avaient mérité aux yeux du
Ministre d'être sues et bien
justifiées et qu'une mission
du Ministère de la Culture
et de la Communication
dont son inspecteur général, Ahmed Yacoub Ould
Barnaoui, a été dans l'obligation d'aller approfondir en
rendant visite, jeudi dernier,
à la TVM où elle a convoqué
le présentateur Sidi Ould
Lemjad, son technicien El
Mamy Ould Kaabach et le
responsable des programmes Mohamed Ould Beheit.
Selon nos sources, l'interrogatoire a été long et
précis, un peu à la nature
d'une enquête policière en
portant sur la préparation
de l'émission, les raisons de
la participation des cadres
du RFD, leur disposition
dans le studio et les critères sur lesquels ils ont été
choisis.
Sidi Ould Lemjad serait-il
devenu pour Hamoud Ould
MHamed et la télévision
nationale ce qu'était devenu
Ahmed Jiddou Ould Aly pour
Moussa Ould Hamed et
l'AMI dont le traitement de
sujets qui ne conviennent
pas, Dieu-sait-à qui?, ont
été une raison suffisante
pour se passer de lui?
Pourtant Hamoud Ould
MHamed aura été pris
entre deux feux : par le
Pouvoir qui l'accuse de faire
de la publicité pour Ahmed
Ould Daddah et par ce
même Ahmed Ould Daddah,
leader de l'Opposition, qui
fait allusion que la direction
de la TVM était derrière le
choix de l'intervention du
député du PNDD d'Aleg, car
il n'avait pas convenu avec
le journaliste et auquel il n'a
pas d'ailleurs voulu donner
la réplique !
Pour ou contre
la liberté de presse ?
Pourtant, selon des sources généralement bien
informées, lors du dernier
conseil des Ministres, la
sortie
d'Ahmed
Ould
Daddah avait amusé la galerie, le Ministre de l'Intérieur
ayant, dans la présentation
de sa communication, parlé
du sujet en disant que le
leader de l'opposition, y
avait laissé des plumes tout
en égratignant le Premier
Ministre.
"L'intervention
du
Ministre de l'Intérieur avait
égayé le Conseil qui a beaucoup ri", indiquent ces
mêmes sources.
Le hic est que le Ministre
de la Communication ne
partageait pas cette analyse estimant que c'était une
publicité pour Ahmed Ould
Daddah et argumentant ses
propos en livrant le contenu
de la demande d'explication
adressée au directeur de la
TVM.
Comme quoi, deux clans
se disputent, au sein du
gouvernement, le très
contestable quatrième pouvoir, "l'un voulant le garder,
l'autre voulant le vendre".
Une divergence de points
de vue qui risque de ramener très loin en arrière le
vaste mouvement de liberté
d'expression et de presse
dans lequel vivent les
Mauritaniens surtout que le
Président de la République
en a fait cas dans son interview du 23 janvier courant
avec le journal Le Monde,
lorsqu'il affirmait: "Je peux
vous dire que des pressions
s'exercent sur moi pour
restreindre les libertés
publiques. Je m'y refuse."
Certes, la télévision
nationale est un outil de
l'Etat, appartenant à l'Etat
et donc une propriété "privée" de l'Etat. Donc, c'est
bien beau de la moderniser,
de la faire aimer par le
public mais …
MOHAMED
OULD KHATTATT
[email protected]
Le rapporteur spécial de l'ONU, Doudou Diene :
"La Mauritanie dispose d'atouts majeurs face aux discriminations lourdes."
Y a-t- il des discriminations en Mauritanie ? Après
une visite de cinq jours qui l'a
conduit de Nouakchott à
Rosso, Doudou Diene, le rapporteur spécial de l'Onu, a
livré ses observations préliminaires sur la question.
Lors d'une conférence de
presse organisée ce jeudi à
l'hôtel Mercure le rapporteur
spécial a fait mention de
l'existence de discriminations
profondes en Mauritanie
mais aussi d'atouts importants dont dispose le pays
pour faire face à ces discriminations. Ce jeudi Doudou
Diene a-t-il à peine fini son
exposé que les critiques ont
commencé à fuser dans la
salle de conférence de l'hôtel
Mercure. Certains ont trouvé
ses observations préliminaires sur la situation des discriminations en Mauritanie
trop timides, d'autres par
contre ont trouvé que le rapporteur est allé trop loin. En
somme quelle est la nature
des discriminations qui existent en Mauritanie selon
Doudou
Diene
?
"La
Mauritanie n'a pas de racisme légal, d'Etat, mais la
société mauritanienne est
traversée en profondeur par
des discriminations de nature ethnique et raciale ", a
noté le rapporteur spécial de
l'Onu lors de la conférence
de presse. Les systèmes
esclavagistes et de castes
ont favorisé ces discriminations, a tenu à souligner le
rapporteur spécial de l'Onu.
"Le système des castes en
Mauritanie comme ailleurs
est une idéologie et une hiérarchisation
sociale basé
sur un système des valeurs
qui littéralement pose que
certaines communautés sont
supérieures à d'autres", a
expliqué le rapporteur spécial. "Certaines pratiques
politiques qui appartiennent à
l'histoire récente de la
Mauritanie ont également
favorisé les discriminations
que connaît le pays, dans la
mesure où elles ont eu pour
conséquences de privilégier
certaines communautés par
rapport à d'autres", a expliqué Doudou Diene. Lui qui
est venu pour contribuer à la
"révolution démocratique de
la Mauritanie ", "pour contribuer à y promouvoir le vivre
ensemble " serait-il désespéré devant les discriminations
qui existent en Mauritanie ?
Lesquelles discriminations
ont eu pour conséquences,
selon Monsieur Diène "d'effacer certaines communautés
si bien que les structures
des pouvoirs politiques, judiciaires, économiques ne
reflètent plus dans leurs
compositions le multiculturalisme de la société mauritanienne ".Il a tempéré en soulignant que la Mauritanie
dispose "d'importants facteurs pour faire face aux discriminations lourdes ".Quels
sont ces facteurs ? La volonté politique qui s'est traduite
par l'organisation du retour
des déportés est un des facteurs qui permettent de faire
face aux discriminations,
selon Doudou. De même que
le sentiment fort de toutes
les communautés d'appartenir à un pays. "Toutes les
communautés que j'ai rencontré lors de ma visite ont
exprimé un sentiment fort
d'appartenance à un pays et
cela quelques soient les blessures qu'elles ont pu endu-
Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008
rer. Ce sentiment fort d'appartenance est capital, car
sans lui les communautés
restent fracturées ", a tenu à
rappeler le rapporteur. Le
troisième facteur dont jouit la
Mauritanie pour éradiquer
les discriminations, "l'élaboration d'une stratégie législative légale contre les discriminations qui s'est traduite
par une loi incriminant la pratique de l'esclavage", a estimé Doudou Diene. Lui qui a
pour mission de visiter la
Mauritanie d'y évaluer le
degré des discriminations et
de formuler des recommandations utiles pour combattre ces plaies, que recommande-t-il aux mauritaniens
en guise de contribution à la
"promotion du vivre ensemble" initiée par les autorités
mauritaniennes ?
"Mes
recommandations à ce stade
restent provisoires", a souligné Doudou Diene.
En attendant ces recommandations
finales
qui
seront consignées ultérieurement, Doudou conseille de
promouvoir le multiculturalisme en Mauritanie et pour ce
faire de mentionner dans la
constitution les différentes
communautés du pays. De
créer une commission ad
hoc dont le rôle sera de d'identifier les discriminations
et d'élaborer un programme
d'action visant à lutter contre
celles-ci.
Diene recommande aussi
un travail de mémoire collectif. "Car une société ne peut
guérir à long terme si elle
occulte les événements tragiques qu'elle a vécue", dirat-il.
SAMBA CAMARA
NATION
4
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
Haute commission mixte tuniso-mauritanienne
PAR ELY OULD MAGHLAH
ELIYASS2000@ YAHOO.FR
Rapatriés
Bienvenue à nos frères
D
epuis quelques jours, les autorités
mauritaniennes travaillent en collaboration avec le HCR pour établir une liste de quelques quaran-
te familles exilées forcées au Sénégal pour
les ramener au bercail.
Ces quelques deux cents personnes font
partie de ceux qui sont originaires de Rosso
et de ses environs. Le 28 janvier, les premiers membres de ce groupe auront à fouler
de leurs pieds le sol mauritanien. Ce serait
un moment symbolique pour eux-mêmes et
pour tout le pays.
Ce qui serait le plus remarquable, c'est
que parmi cette population de retour, la plupart sont des jeunes dont la majorité, pour
une raison ou pour une autre n'ont jamais vu
ou revu le pays depuis plus de 18 ans. Cela
fait une tragédie humaine et une errance qui
devraient finir depuis longtemps. La joie de
retrouver son pays, surtout après l'avoir quitté avec force, est énorme ! Il faudra avoir la
chance d'appartenir à ceux qui reviennent
pour pouvoir goûter à cette allégresse ineffable.
Souhaitons à ceux de nos frères qui retrouvent la mère patrie toute la bienvenue et
ouvrons nos cœurs et nos bras pour les rencontrer, les accueillir et les intégrer parmi
nous. Cela fait un grand moment de l'histoire
de ce pays qui fait ses premiers pas vers l'u-
Satisfaction unanime
autour des accords signés
- le Programme exécutif de
coopération dans le domaine
éducatif pour les années
2008-2009-2010.
- Le Programme exécutif de
coopération dans le domaine
de l'information pour les
années 2008-2009-2010.
- le Programme exécutif de
coopération en matière de
promotion de la femme et de
la famille pour les années
2008-2009-2010.
- le Programme exécutif de
coopération dans le domaine
de la jeunesse et du sport
pour l'année 2008.
- l'Avenant spécial au protocole de coopération, relatif à
l'enfance et aux personnes
âgées, dans le domaine de la
promotion de la femme et de
la famille.
Et enfin l'Accord-cadre
entre l'Agence tunisienne de
coopération technique et la
Délégation générale pour la
promotion de l'investissement
privé en Mauritanie.
Les deux chefs de gouvernements n'ont pas manqué
de souligner leur satisfaction
quant aux résultats enregistrés par cette rencontre.
Dans son allocution de clôture prononcée à cet effet, M.
Zein Ould Zidane Premier
ministre mauritanien s'est félicité des importants accords
de coopération et des programmes exécutifs qui ont
couronné les travaux de cette
15e session de la haute commission mixte et qui, a-t-il
déclaré, traduisent une forte
volonté politique d'impulser
davantage les excellentes
relations de coopération établies entre les deux pays frères.
Il a, d'autre part, relevé que
la mise à exécution de manière efficace de ces accords
bilatéraux au cours de l'année
prochaine est de nature à
accroître le volume de l'investissement, à intensifier les
échanges commerciaux entre
les deux pays et à promouvoir
les domaines de coopération.
Le premier ministre mauritanien a ajouté que, session
après session, la haute commission mixte s'élève de plus
en plus au niveau des orientations tracées par les dirigeants des deux pays, le
Président Sidi Mohamed Ould
Cheikh Abdallahi et son frère
le Président Zine El Abidine
Ben Ali qui ne ménagent
aucun effort en vue de promouvoir les relations bilatérales et de renforcer la coopération fructueuse et constructive sur la voie de la consolidation de l'édifice de l'Union du
Maghreb Arabe et de la complémentarité et de l'intégration entre les pays maghrébins.
Le Premier ministre mauritanien a également mis l'accent sur la nécessité de
consolider le rôle du secteur
privé, compte tenu de l'importance qu'il occupe sur la
scène économique mondiale,
afin d'élever le volume des
échanges commerciaux et de
les hisser au niveau des aspirations communes
Disponibilité tunisienne pour
nité nationale après une déchirure que les
gouvernements avaient, hélas, pratiqué.
Entre les composantes de ce peuple, il n'y
jamais eu de haine. Les événements de
1989 ne sont que l'expression de la mauvaise volonté politique des gouvernements de
part et d'autre du fleuve Sénégal.
Nombreux sont les témoignages de mauritaniens qui appartiennent à toutes les communautés du pays et qui se sont rencontrés
hors du pays. Tous ont été fraternels et
conciliants. Z. est un mauritanien d'origine
arabe qui était étudiant pour sa première
année en 1989 en Côte d'Ivoire, il retient le
souvenir suivant : " C'est bizarre ! On entendait parler de ce qui se passait en Mauritanie
et surtout des gens qui ont été contraints à
quitter le pays. On les rencontre à Abidjan,
ce sont toujours nos frères. D'ailleurs, on est
beaucoup plus solidaires en cette période
que par le passé. Tous les dimanches, on se
réunissait pour prendre le thé ensemble et
échanger les quelques nouvelles du pays qui
nous parvenaient ".
Il faudrait que tous les mauritaniens comprennent qu'il n'y a pas de haine inter - ethniques entre eux. Ils sont tous des musulmans et de frères. Ils doivent défendre
ensemble leur unité et savoir tirer grand profit de la diversité qui constitue en soi un trésor inestimable. L'unité nationale et les droits
de citoyenneté doivent passer avant tout.
1407
N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008
nouveau souffle
Pour sa part,
M.
Mohamed Ghannouchi, premier ministre tunisien a exprimé sa fierté de l'évolution
enregistrée par la coopération
bilatérale dans les différents
domaines à la faveur de la
volonté politique qui anime les
dirigeants des deux pays.
Il a indiqué que cette session a offert l'occasion de fixer
un ensemble d'orientations
destinées à donner une nouvelle impulsion à la coopération dans plusieurs secteurs
stratégiques pour les deux
pays, à l'instar du transport
aérien, terrestre et maritime,
des communications, de la
formation professionnelle, de
la pêche, de l'éducation, de
l'enseignement et de l'environnement.
Et de souligner aussi l'impératif d'arrêter un programme d'action qui fasse l'objet
d'une évaluation continue afin
d'aménager une plate-forme
solide pour aller de l'avant sur
la voie de la dynamisation de
la coopération bilatérale et du
partenariat, et de la réalisation de meilleurs résultats
dans tous les domaines.
M. Mohamed Ghannouchi
a fait part aussi de la satisfaction du niveau élevé atteint
par la coopération bilatérale
dans plusieurs secteurs vitaux
et qui s'est traduit essentiellement par la création de la
Société tuniso- mauritanienne
de transport aérien, devenue
opérationnelle en fin novembre 2007, et la signature d'un
protocole d'accord de coopé-
ration en matière d'exploration de pétrole en octobre
2007, outre l'évolution importante que connaît la compagnie Mattel de téléphonie
mobile.
Il a indiqué qu'une telle
démarche est susceptible d'inciter
la
Tunisie
et
la
Mauritanie à impulser davantage les relations de partenariat dans plusieurs secteurs
porteurs s'agissant du développement des ressources
humaines, de la recherche
scientifique, de l'industrie
agroalimentaire, de l'agriculture, de la pêche, des énergies
renouvelables et de substitution, de l'environnement et du
tourisme.
Il a appelé à promouvoir la
coopération technique tout en
prenant en considération les
besoins et les moyens économiques des deux pays et les
exigences de leurs plans de
développement, et le développement de la coopération bilatérale et tripartite. Il s'agit
également, a-t-il ajouté, d'inciter le secteur privé à la création de projets de développement communs, d'intensifier
les rencontres d'hommes d'affaires et de dynamiser davantage le rôle du conseil des
affaires tuniso-mauritanien.
Le moins qu'on puisse dire est
que cette 15éme commission
mixte tuniso-mauritanienne a
été d'un niveau satisfaisant
dans l'ensemble même si
beaucoup reste encore à faire
pour hisser les domaines d'intérêt commun et faire en
sorte que les deux pays tirent
davantage de profits de cette
coopération bilatérale.
OUSMANE WAGUE,
CORRESPONDANT DE
NOUAKCHOTT INFO EN TUNISIE.
Tidjikja
Reprise des programmes de TVM+
L
es amateurs des émissions de radio jeunesse
et radio citoyenne et les
téléspectateurs
de
TVM+ à Tidjikja ont été sevrés,
pendant plus d'un mois, de leur
programme.
L'antenne émettrice locale qui
assure le rôle de relais des stations mères, avait cessé subitement d'émettre du fait d'une rupture en alimentation électrique.
Le 07 décembre dernier l'un des
engins effectuant des travaux de
délaiement dans la zone où se
trouve l'antenne avait, par inadvertance, sectionné le câble qui
reliait l'antenne au réseau électrique provocant la panne de l'émetteur. Ce dysfonctionnement
durera malheureusement plus
d'un mois avant qu'une solution
ne lui soit trouvée.
En effet, il aura fallu attendre
le retour de Madame la Wali
Lemina Mint Qhotob Ould Moma
pour que le tout rentre dans l'ordre au grand bonheur des
inconditionnels des médias nationaux mais surtout au grand bonheur des férus du ballon rond qui
à défaut d'avoir accès aux chaînes câblées pour suivre la
26ème édition de la Coupe
d'Afrique des Nations, pourraient se satisfaire des retransmissions terriennes assurées
par TVM+.
La solution trouvée par
Madame la Wali à l'espace de
vingt heures, alors que pendant
plus d'un mois le problème avait
traîné en longueur, prouve une
fois de plus la détermination de
cette dernière à être à l'écoute
de ses administrés et à apporter
des solutions à leurs problèmes.
La réaction des populations de
Tidjikja ne s'est pas faite attendre. Plus comblées que tous, les
jeunes de Tidjikja n'ont pas trouvé de mots pour remercier leur
première dame qui leur a permis
de pouvoir renouer avec la
Coupe d'Afrique. Ce sentiment
de reconnaissance est également partagé par ceux qui suivaient avec un grand intérêt les
leçons d'alphabétisation et de
civisme dispensées par la radio
citoyenne et qui avec la préparation de l'antenne de Tidjikja ont
renoué avec leurs précieuses
leçons.
L'acte posé par Madame la
Wali du Tagant vent raffermir le
crédit dont elle jouit au niveau de
la région. Un crédit qui pourrait
être renforcé par la capacité d'écoute et les débuts de solutions
que cette dernière pourrait
apporter aux populations de
Moudjeria lors de la visite de
contact qu'elle effectuera dans
cette Moughataa à partir du 23
janvier courant.
KHALIL SOW CP/TAGANT
[email protected]
Rallye Budapest - Bamako
Tout est dans l'ordre
L
es vaillants participants
au
Rallye
Budapest - Bamako
sont arrivés ce mercredi 22 janvier à Tidjikja leur
deuxième étape en terre mauritanienne après celle de
Nouakchott et avant l'étape de
Kiffa prévue le jeudi suivant.
Malgré l'inacceptable campagne de discrédit que certains
médias occidentaux ont mené
contre notre pays faisant de la
destination mauritanienne, une
destination à haut risque, les
concurrents de Budapest Bamako ont apporté la preuve
que tout ce qui se disait n'était
pas fondé. L'arrivée de la caravane motorisée jusqu'à Tidjikja
est non seulement une preuve
supplémentaire de la quiétude
qui règne dans le pays, mais
elle a surtout démontré l'efficacité des forces nationales de
sécurité
dont
l'imposant
déploiement
venu
de
Nouakchott renforcé par les
éléments du Directeur de sûreté régionale Commissaire
Chérif Moctar Ould Abdallahi, a
permis de dissiper toutes sortes d'inquiétudes.
Notons que
le
Rallye
Budapest - Bamako a vu la participation de centaines de
concurrents (400 selon une
source proche des organisateurs) dont certains ont bifurqué à partir de Boutilimitt destination Kiffa. A Tidjikja, seuls
177 concurrents ont bivouaqué à l'entrée de la ville tout au
long d'une soirée de pleine lune
durant laquelle la beauté du
paysage n'avait d'égale que la
Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008
paix et la quiétude que seule la
Mauritanie avec son hospitalité
légendaire procure à ses visiteurs. Ces 177 concurrents
étaient au bord d'une caravane
composée de 54 véhicules, 7
motos et un bus équipé de
matériel de télécommunication.
Les concurrents du Rallye
Budapest - Bamako ont été
accueillis à Tidjikja par les autorités administratives qui n'ont
ménagé aucun effort pour
assurer et la sécurité et le
confort aux courageux participants qui ont osé relever le défi
et montrer à la face du monde
que pour conjurer le mal la
meilleure solution ce n'est pas
de s'en détourner.
KHALIL SOW CP/TAGANT
[email protected]
NATION
5
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
1407
N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008
Education
L
Une décision très contestée
e
ministère
de
l ' E d u c a t i o n
Nationale a rendu
public ce jeudi un
communiqué réorganisant le
temps de travail au sein des
établissements
scolaires.
C'est ainsi qu'au lieu de la
journée continue de 8 heures
à 14 heures observée
jusque-là
notamment
à
Nouakchott, les cours quotidiens ont été divisés en deux
tranches : le matin de 8 heures à 12 heures et l'aprèsmidi de 15 heures à 18 heures. Cette décision qui a été
prise dans la précipitation et
sans une franche concertation avec les différents partenaires et notamment les
parents d'élèves a suscité un
tollé au sein de la famille scolaire. Déjà le jeudi avant
même que la décision ne soit
rendue publique, les élèves
ont manifesté leur mécontentement dans certains établissements de Nouakchott
comme El Mina et le lycée
arabe. Des élèves avaient
même marché sur le ministère où une délégation officielle
présidée par le SG les a
reçu. Les manifestations se
poursuivront ce samedi.
C'est ainsi que dès la
récréation de 10 heures, les
élèves de plusieurs établissements publics et privés, se
barricadent dans les rues
avec des pneus brûlés.
Plusieurs artères de la ville
furent ainsi pris d'assaut.
Les élèves procédent aux
jets de pierre qui prennent
pour cible tout ce qui se trouve sur leur passage. Les forces de l'ordre ont passé des
heures durant dans la traque
de ces élèves surexcités.
Je suis contre cette décision car j'habite au PK et
avec le nouveau programme
où vais-je passer la journée,
dixit Moussa, élève de la
5ème D.
Par
contre,
Aïchetou de la 6ème DA de
Tevragh Zeina " Nous sommes pour la décision si le
ministère nous réquisitionne
des moyens de transport ".
La plupart des élèves interrogés se disent préoccupés
par le problème du transport
et par le facteur temps. La
plupart des élèves qui fréquentent les établissements
de Tevragh Zeina viennent de
la périphérie de Nouakchott
(Riyad, Toujounine, Dar Naïm
et Arafat.) Ces élèves sont
confrontés aux problèmes
récurrents du transport.
Pour se rendre à leur établissement, il leur faut au moins
une heure d'avance pour éviter le retard. Par rapport à la
nouvelle décision, ces élèves
ne sont pas en mesure de
débaucher à 12 heures pour
venir chez eux et reprendre à
15 heures. Car un élève qui
réside à Toujounine, Riyad ou
Dar Naïm, à la sortie de son
établissement passe au
moins une heure avant de
trouver
un
moyen
de
transport ; pour le trajet il ne
fait pas moins de 30 minutes. Sans repos, il prend son
repas et reprend le chemin
du retour suivant le même
timing. Ainsi donc, il se trouve dans une situation infernale incompatible avec ses études et à laquelle il ne peut
en aucun cas tenir. A cela
s'ajoute la rallonge de la
bourse allouée au transport
qui double son coût dans un
contexte où la vie devient de
plus en plus difficile.
Au niveau du corps enseignant, cette décision est loin
de faire l'unanimité. Pour ce
professeur : " C'est du n'importe quoi. On ne prend pas
une mesure d'une telle envergure à la va-vite sans en
peser les conséquences
éventuelles et de surcroît en
pleine année scolaire. Cette
décision montre que l'improvisation est toujours de mise
au sein du MEN. Pourtant
Madame la ministre avait
demandé aux chefs d'établissements de réfléchir sur l'opportunité de la décision. Mais
elle les prit de vitesse en
annonçant sa décision sans
tenir compte de leur avis ".
Quoiqu'il en soit, cette décision provoque l'émoi non seulement chez les élèves mais
aussi chez des parents qui
avaient déjà du mal à faire
face aux dépenses réservées
au transport de leurs
enfants. Et maintenant que la
facture sera doublée, ils sont
face à un casse-tête. Pour
expliquer cette décision qui a
provoqué l'ire des élèves qui
continuent de manifester
leur
desaprobation,
l'Inspecteur Général est
monté au créneau. Dans un
entretien avec la TVM passé
jeudi soir dans les deux éditions (arabe et française) du
journal
télévisé,
M.
l'Inspecteur a expliqué cette
mesure par la baisse des
niveaux qui s'explique selon
lui par la journée continue.
Pour lui, toutes les études
ont montré qu'après 4 heures, l'esprit de l'élève est
saturé et son attention ainsi
que sa capacité d'assimilation sont nuls. L'Inspecteur a
tenu à préciser que le ministère est décidé à aller de l'a-
vant et à prendre toutes les
mesures qui seront de nature à rehausser le niveau et
ce quel qu'en soit le prix.
Pour lui, la mesure passera
inaperçue dans les établissements primaires. C'est dans
le secondaire, note-t-il qu'un
petit nombre d'élèves va être
affecté minimisant du coup
l'ampleur des conséquences
sur la famille scolaire.
A la question de savoir
quelles sont les mesures
d'accompagnement destinées à atténuer les implications négatives d'une telle
mesure, l'Inspecteur Général
s'est contenté de dire que le
ministère facilitera les permutations entre enseignants
pour permettre à chacun d'être proche de son établissement.
Quoiqu'il en soit, cette
décision impopulaire risque
de ne pas permettre de réaliser les objectifs escomptés.
Dans le cadre de l'assainissement du système éducatif, le ministère entreprend
depuis quelques mois plusieurs réformes dont certai-
nes ont été saluées à leur
juste valeur. Cependant plusieurs actions n'ont pas suscité l'adhésion de tous et ont
été très contestées. Tel fut le
cas par exemple de la décision de rétrograder les directeurs des études dont certains sont nommés depuis
plusieurs années.
Au niveau de l'enseignement secondaire toujours
(comme d'ailleurs fut le cas
au niveau du fondamental), la
décision de reconduire tous
les anciens chefs d'établissements (ou presque) a suscité
une grande incompréhension
de la part du corps enseignant qui s'attendait à l'application de critères beaucoup
plus objectifs dans le choix de
ces dirigeants.
Par ailleurs, le ministère
se fait encore tirer les
oreilles pour respecter ses
promesses comme la distribution de fournitures scolaires et l'émission d'une carte
professionnelle qui était censée favoriser les enseignants. S'agissant des Etats
Généraux de l'Education,
c'est également le black
out;et pourtant cela aurait du
être la priorité des priorités.
Réagissant à cette nouvelle décision unilatérale du
ministère, l'Initiative pour la
protection de l'enseignant a
haussé le ton. Dans une lettre
ouverte
datée
du
27.01.2008, elle désapprouve vivement cette décision tout en dénonçant "le
cafouillage auquel on assiste
actuellement au sein du
ministère et qui est porteur
de graves dangers."
Dans
cette
lettre,on
dénonce toutes les décisions
prises récemment et jugés
attentatoires aux droits des
enseignants.
BAKARI GUÈYE &
HAROUNA CISSÉ
Nouadhibou:
Boghé :
Le "Mouvement pour la réforme
et le changement" se réunit
Polémique autour de
la mutation
d'une enseignante!
S
elon
le
correspondant de
l'ANI
à
Nouadhibou, les
dirigeants du Mouvement
pour la Réforme et le
Changement qui assurait
de la coordination des soutiens du candidat Zein Ould
Zeidane lors de la présidentielle de Mars 2007, ont
organisé, dans la soirée du
vendredi 25 janvier 2008,
dans les locaux de leur
siège à Nouadhibou, une
rencontre à laquelle ont
pris part une centaine de
personnes.
L'ordre du jour de cette
réunion était d'évaluer le
travail accompli par cette
coordination et son rôle au
sein du parti du Pacte
National
pour
la
Démocratie
et
le
Développement (PNDD), en
plus de l'analyse des
meilleures voies et moyens
de contribuer à la réussite
de ce parti.
Dans une déclaration à
l'ANI, le président de cette
coordination,
Dr.
Ali
Dartige, indiquera que "le
débat a tourné autour du
discours politique du parti
et des approches pour descendre vers la base en vue
de réussir l'opération d'implantation". Il ajoutera que,
"malgré l'exclusion de la
coordination du Conseil
National du PNDD, nous
avons rencontré le président du parti qui nous a
promis de corriger cette
situation erronée à travers
les sections et les soussections qui seront constituées."
Selon le correspondant
de l'ANI, M. Cheikhna Ould
Nenni, membre du Conseil
National, qui a assisté à
cette rencontre à laquelle il
a été invité par les dirigeants du Mouvement pour
la
Réforme
et
le
Changement, parce qu'il fut
l'un des soutiens du candidat Zein Ould Zeidane lors
de la présidentielle dernière, a prononcé un discours
dans lequel il a demandé
aux présents d'œuvrer à la
réussite du parti dont le
programme politique est
issu du programme électoral du Président de la
République lequel prose
une vision à même de
résoudre tous les problèmes auxquels fait face le
pays.
Ould Nenni appellera les
présents à se distinguer
par le travail sérieux et
insistera sur l'impérieuse
nécessité de faire la différence entre les personnes
et les programmes, précisant qu'au sein du parti
PNDD-ADIL, le courant
pour les réformes et le
changement œuvre à construire la Mauritanie sur la
base de la justice et de l'égalité.
Il renouvèlera également
leur intention de défendre
leurs intérêts et affirmera
que les structures qui
seront constituées seront
capables de contenir les
nouveaux membres.
A la clôture de la réunion, les participants ont
dénoncé et condamné la
situation de blocus imposée
par Israël aux populations
palestiniennes, exigeant de
la communauté internationale et des pays arabes sa
levée immédiate.
(SOURCE ANI)
E
n vertu d'une note
de service datée
du
8
janvier
2008 et dûment
signée
par
le
Wali,
quelques instituteurs ont dû
être redéployés dans d'autres établissements pour
pallier aux déficits constatés depuis le début de l'année scolaire dans certaines
écoles aussi bien en Arabe
qu'en Français (cf. notre
article paru dans notre édition du dimanche 20 janvier). Parmi les enseignants
mutés figure Mme Mariam
Mint Sidi Mohamed qui
n'est autre que l'épouse du
Hakem de Boghé. Celle-ci
qui débarque fraîchement
de Boutilimit tout comme
son mari, devait exercer à
l'Ecole 1 de Boghé où on a
fait état d'un déficit en
enseignants arabophones.
Seulement voilà ! L'épouse
Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008
du Hakem a fait signifier à
son directeur qu'elle n'est
pas prête à dispenser ses
cours arguant du fait qu'elle souffre de problèmes
ophtalmologiques.
Elle
explique " qu'en 14 ans de
carrière, elle n'a pas enseigné plus de 3 ans " pour les
motifs ci-dessus évoqués.
Dans ce cas, elle devrait
disposer d'un dossier médical attestant son invalidité à
s'acquitter de sa mission.
Mais quelques jours après,
" cette enseignante pas
comme les autres ", brandit un repos médical de 15
jours délivré par le Dr Sidi
Mohamed O. El Hacen,
médecin-chef du Centre
médical de Boghé. Si
Madame le Hakem dispose
d'un dossier médical attestant qu'elle souffre de problèmes ophtalmologiques,
elle
pourrait peut-être
accomplir d'autres tâches à
l'IDEN. Il est à rappeler que
les dispositions de la note
de service 005 du 8 janvier
stipulent qu'en cas de
nécessité absolue, même
les conseillers des IDEN
peuvent reprendre la craie.
On sait que certaines fonctionnaires épouses des
hauts responsables sont
souvent dispensées du travail sans raison valable.
Espérons que dans le cas
de madame le Hakem, il
existe un empêchement
indiscutable. Les acteurs
du secteur réclament que
dans ce cas tout comme
dans d'autres, la transparence soit affichée car dans
toutes les écoles, ce sont
les femmes des autres qui
y exercent !
DIA ABDOULAYE
ALASSANE
CP. BRAKNA
ANNONCE
6
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
1407
N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008
AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET
I. Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a reçu un crédit de l'Association Internationale pour le Développement (IDA) pour financer le
coût de la deuxième phase du Programme de développement Intégré de l'Agriculture Irriguée en Mauritanie (PDIAIM II) et a l'intention d'utiliser une partie de
ce crédit pour effectuer des paiements au titre des marchés relatifs à des services de consultants.
II. Le PDIAIM invite les Bureaux de consultants possédant les compétences et l'expérience pertinentes à manifester leur intérêt à l'égard de l'exécution de
la mission suivante :
" Projet de valorisation de la filière viande rouge en Mauritanie "
Le Bureau de consultants aura, entre autre, pour tâches :
"Un diagnostic détaillé de la situation actuelle et des améliorations à apporter ;
"Un plan d'action précis sur le processus de mise en place de la dite filière. De manière à ce qu'au terme de l'étude et une fois le financement accordé, les
investissements puissent être réalisés en suivant les préconisations du document. L'étude mettra donc en valeur un montage du projet décrivant les différentes phases de l'établissement de la filière, leur durée, leurs implications financières et la bonne répartition des responsabilités quant à la réalisation et la gestion de chaque phase ;
"Dégager de façon claire les contraintes réelles au développement du secteur au plan économique, institutionnel, juridique et social en privilégiant l'analyse par filière;
"Faire l'état des lieux des initiatives dans le secteur
"Présenter les études techniques nécessaires pour la mise en œuvre de la filière, notamment en termes d'infrastructures et de techniques de production
"Procéder à une analyse économique et financière de la filière et du marché porteur et
"Proposer les schémas organisationnels appropriés pour une bonne gestion de la filière, notamment l'organisation des producteurs et le développement
du partenariat Public-Privé
III.Les Bureaux de consultants intéressés, possédant les compétences requises, sont invités à manifester leur intérêt à offrir leurs services en faisant parvenir une lettre à l'adresse ci-dessous au plus tard le 14 Février 2008 à 12 H TU :
Programme de Développement Intégré de l'Agriculture Irriguée en Mauritanie ;
Rue : 23072 KSAR (îlot c) ; lot N° : 075 ; BP : 2258 ; Tél : 00 222 525 12 66 ; Télécopie : 00 222 529 10 43 ;
adresse électronique : [email protected] ; [email protected]; Nouakchott- Mauritanie
IV.Le Bureau de consultants sera sélectionné suivant la méthode dite de la qualité technique et du coût telle que définie dans les Directives de la Banque
Mondiale pour la sélection de consultants notamment : les " Directives pour la Sélection et l'emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale
de mai 2004"
V.Le Bureau de consultants sera engagé sur la base d'un délai d'exécution de trois (3) mois calendaires à compter de la date de notification du marché, pour
cela il devra disposer d'une équipe multidisciplinaire comprenant au moins les profils suivants :
-un (1) expert international senior, agro-économiste ou économiste spécialisé dans l'élevage des zones arides, chef de mission, justifiant d'une expérience
d'au moins 15 ans dans l'analyse et l'organisation du secteur élevage avec au moins 5 ans dans le secteur élevage/embouche bovine en Afrique sub-saharienne ;
-un expert international économiste/financier senior justifiant d'au moins 15 ans dans l'analyse économique et financière des filières et d'au moins 5 ans
dans la filière d'élevage;
-un expert senior, Production animale - pastoraliste justifiant d'une expérience d'au moins 15 ans dans ce domaine dont au moins 5 ans en Afrique subsaharienne ;
- un expert international senior spécialisé en commerce international de viande justifiant d'au moins 15 ans d'expérience dont 5 ans dans les pays du
Maghreb;
- un expert international spécialisé dans le contrôle de qualité et hygiène des aliments carnés avec une expérience d'au moins 5 ans dans la certification
(ISO…)
Le bureau s'appuiera sur une expertise nationale se composant de profils suivants :
-Experts Production animale, Pastoraliste
-Docteur vétérinaire,
-Expert en technologie de viande
-Spécialiste des marchés
VI.
Le Bureau de consultants doit avoir au moins 10 ans d'expérience et des compétences démontrées dans le domaine.
VI.
Le dossier doit être présenté en français et doit porter la mention " Projet de valorisation de la filière viande rouge en Mauritanie "
VII. Le dossier doit être envoyé par la poste ou remis au secrétariat de l'UC-PDIAIM
VIII. le dossier doit comprendre les éléments suivants :
-une lettre confirmant le nom au complet du Bureau de consultants, son adresse, ses numéros de téléphone et fax et adresse électronique et contenant une
description, entre autre, de l'expérience pertinente.
-Des précisions (profil organisationnel et curriculum vitae détaillé) sur les consultants proposés pour offrir les services requis et sur les titres et qualités
pertinents permettant de satisfaire aux exigences.
-Le tableau ci-après dûment rempli, indiquant les missions similaires réalisées par le bureau.
Intitulé de la mission
Bénéficiaire
Période
Montant du contrat
de prestation en $US
LE COORDINATEUR
Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008
NATION
7
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
1407
N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008
Conférence de presse AFCF/ SOS esclaves
" La loi contre l'esclavage est loin d'être appliquée "
L
'AFCF a organisé, au niveau
de son siège ce samedi en
collaboration avec SOS esclaves une conférence de presse consacré à plusieurs cas de litige
liés à la propriété de terre. Ces litiges
qui sont, pour la plupart, alimenté par
certaines
volonté
esclavagistes,
demeurent entretenus par le manque
de volonté de la part des agents de l'administration pour aller dans le sens du
respect de la loi incriminant l'esclavage.
La plupart de ceux qui sont venus exprimer l'injustice subie appartiennent à
des classes vulnérables de la société,
notamment des femmes, des enfant et
des esclaves. Des cas poignants d'esclavage et d'injustice flagrante sont
déballés devant la presse que les organisations et les personnes oppressées
veulent tenir comme témoin.
La loi est promulguée,
mais non accompagnée
La conférence de presse a été
ouverte par Aminettou Mint Ely, présidente de l'association des femmes
chefs de familles (AFCF) qui s "est étonnée du fait que " des femmes et des
enfants souffrent encore de l'esclavage, pendant que le pays a déjà promulgué la loi incriminant cette pratique
inhumaine et abominable. Certains
esprits rétrogrades et mesquins cherchent encore à perpétuer des pratiques esclavagistes en prenant pour
victimes des femmes et des enfants
qui ne veulent que vivre avec dignité et
jouir des droits que confère le statut de
citoyenneté.
La présidente de l'AFCF marquera
le manque d'engagement notoire constaté chez l'administration qui manque
de mettre en application des mesures
d'accompagnement rendant le texte de
loi plus respecté. Elle a souligné dans
ce cadre que "cette conférence fait
appel à ce que l'administration fasse
preuve de plus d'engagement réel dans
l'application de la loi. Elle devrait d'abord commencer par vulgariser le
texte de cette loi au niveau des agents
afin de susciter plus d'engagement de
leur part pour la faire mieux respecter
dans son esprit et dans sa lettre sa lettre ". Aminettou ajoutera que " ce
contexte difficile demande d'unir toutes
les cynergies et de fournir tous les
efforts possibles pour pouvoir venir à
bout de l'esclavage et de toutes ses
séquelles "
" Jamais la justice n'a tranché en
faveur d'un esclave !"
" Notre pays est aujourd'hui en
proie à une lutte de classe qui se
caractérise par un climat critique qui
pourrait dégénérer à tout moment ",
ainsi avait martelé, en prenant la parole, Biram Ould Dah Ould Abeidi, membre actif de SOS esclaves. Il Ajoutera par
la suite que " les maîtres et les anciens
maîtres continuent encore à pratiquer
l'esclavage domestique. Ils privent
encore des êtres humains de leur liberté par la pratique de la séquestration,
et la privation des esclaves d'accéder à
l'éducation et aux services ". Ils dira , en
montrant des victimes qui sont venues
témoigner de cette situation, "Ils sont
tous venus ici pour crier au scandal , à
l'indignation et appeler au sécour pour
qu'ils puissent échapper à ces maîtres
qui s'accaparent tout : les terres, l'administration les richesses ". Il souligne
dans cet ordre d'idées que " jamais la
justice n'a tranché une affaire en faveur
d'un esclave, les maîtres arrivent toujours à avoir gain de cause ". Ould
Abeid ajoute que " le tandem administration, justice et pouvoirs traditionnels
" continue encore à tout gérer en mettant à profit toute les procédures en
leur faveur. Biram n'a pas manquer de
rappeler que, dans ce contexte, le problème le plus urgent et qui constituent
la toile de fond de " ce qui se passe
c'est celui de la propriété foncière qui
fait rejaillir tous les différends.
Le problème de l'esclavage sexuel
est soulevé comme étant l'une des formes les plus cruelles de cette pratique.
Il annonce " dans cette salle, il y a
des victimes de l'esclavage sexuels qui
prendront la parole pou raconter de
vive voix ce qu'elles ont enduré ".
Certaines affaires, dira Ould Abeid,
sont révoltante ; " c'est le cas de celle
de Ould Ahmedou Babe De Rkiz. Biram
qualifiera l'état actuel des choses de "
jenjawidation du pays qui est, de son
avis une situation très grave où les
arabo - berbères détenteurs des
armes font leur loi comme ce qui a été
le cas dans les derniers événements
survenus à Edemb El Atchane où les
haratines sont dégagés de force de
leur propre terre ".
D'autre pârt, Biram a mentionné
que " le fait les autorités ne répriment
et ne reconnaissent pas l'existence de
l'esclavage constituent l'élément le plus
frustrant pour les plus faibles qui continuent encore à se faire soumettre ".
Une esclave
violée par son maître
" J'avais quatorze ans quand mon
maître Mohamed Ould Ahmed Babe à
commencé à s'approcher de moi ", dit
Tewâ Mint Mohameden Ould Ahmeida.
Elle poursuit " j'ai d'abord refusé catégoriquement, mai il m'a pris de force.
Après la naissance de son fils qui est
là, - un garçon de plus de 10ans- il a
d'abord reconnu sa paternité, pour la
nier plus tard. Je demande à ce que la
justice tranche pour me mettre dans
mon droit et réprimer ce criminel ". A
propos de son divorce, Tewâ raconte
que son maître a exercé un chantage
sur son mari pour qu'il la divorce après
avoir eu ensemble quatre enfants !
Il oblige les esclaves à divorcer
Elghaiba Mint Hartani qui souligne
son amertume au départ déclare " je
suis venue de Boughaba ( moughataâ
de Rkiz) pour porter plainte contre
Mohamed Ould Ahmed Babe qui a
divorcé de force ma filles en exerçant
toute sorte de chantage et de pression
sur son mari, par interposition des
parents de ce dernier qui ont obligé
leur fils à divorcer sa femme par ce
que c'est une esclave insoumise
!Auparavant, Elghaiba serait parti à la
justice pour avoir le droit de sa fille et
bénéficier des réparations. Elle est parvenu chez le procureur de Rosso qui lui
aurait proposé de faire un arrangement avec l'autre parie qui s'engage à
ne plus revenir à ce genre de comportement. Cela n'a pas été, apparemment, satisfaisant, car elle ajoute " je
viens aujourd'hui pour vous tenir au
courant de cette injustice dont je
demande la réparation avec insistance".
Du jamais vu, 7femmes avec un
enfant dans un camion frigo !
Sept femmes venue de la localité de
Inimich (mairie de M'balal, moughataâ
de Keurmeceéne) rapportenent avoir
été malmenées par les gendarmes et
les administarteurs pour avoir manifesté leur refus de céder leurs terre à un
intrus. Elles ont proposé que ce soit
Bella Mint Yah qui raconte les faits : "
Je suis Bella Mint Yah, je viens de
Inimich (mairie de M'balal, moughataâ
de Keurmeceéne). Nous avons une
parcelle de terrain qui nous appatient
et que nous avons travaillé vingt
années durant. Tout dernièrement, un
certain Guennou qui aurait ses terres
non loin de chez nous est venu exprimer certaines prétentions sur nos terres. Depuis, à chaque que nous cherchons à établir un titre foncier, il y a un
blocage au niveau de la préfecture ! A
un certain moment, le préfet nous
demandé de mettre une pancarte d'adresse à l'entrée pendant 45 jours, si
Communiqué sur la visite de Robert Zoellick
en Mauritanie et dans 3 autres pays africains
A
u cours d'une visite de
deux jours en Mauritanie,
le président de la Banque
mondiale,
Robert
B.
Zoellick, entend faire savoir avec force
aux responsables gouvernementaux et
représentants du secteur privé et de
la société civile que la Banque est
déterminée à fournir à ce pays un
appui plus adapté à ses priorités de
développement. C'est notamment le
message qu'il fera passer lors des
entretiens qu'il aura à Nouakchott, la
capitale, avec le nouveau président,
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi,
ainsi que le premier ministre, Zeine
Ould Zeidane, et des membres du parlement.
Cette visite s'inscrit dans le cadre
d'un périple qui conduira également M.
Zoellick dans trois autres pays de la
région : le Libéria, le Mozambique et
l'Éthiopie. L'étape éthiopienne sera
notamment pour lui l'occasion de s'adresser aux chefs d'État et de gouvernement réunis pour le Sommet de
l'Union africaine.
Pays à population essentiellement
nomade de 2,9 millions d'habitants, la
Mauritanie a fait depuis peu le passage à la démocratie avec la tenue d'élections libres et transparentes en
novembre 2006 et mars 2007. Dans
ce contexte, la visite de M. Zoellick vise
à cerner les contours de l'aide élargie
que ce pays sera appelé à recevoir,
sous forme d'un dosage approprié
d'instruments de prêt et de servicesconseil, du Groupe de la Banque mondiale (en l'occurrence, la Société finan-
cière internationale et l'Agence multilatérale de garantie des investissements, aux côtés de la Banque mondiale).
" Il s'agit d'une visite historique et
qui intervient à la suite d'une réunion
concluante du Groupe consultatif,
durant laquelle la communauté internationale a manifesté son soutien à la
Mauritanie en tant que nouvelle démocratie ", déclare à ce sujet le chef-pays
de la Banque, François Rantrua. " Le
gouvernement attend de la Banque
mondiale qu'elle continue de jouer un
rôle clé pour la mise en œuvre des
engagements du Groupe consultatif et
l'appui aux réformes gouvernementales. "
Considérée comme une sorte de
pont entre l'Afrique au sud du Sahara
et le monde arabe représenté par les
pays d'Afrique du Nord, la Mauritanie
a été en proie à des tensions politiques
au cours des 20 dernières années.
Mais elle table à présent sur sa transition pacifique à la démocratie, ayant
instauré au plan interne un dialogue
destiné à promouvoir la réconciliation
nationale, notamment par le retour et
la réinsertion des populations réfugiées au Sénégal et au Mali. Elle a en
outre engagé un processus pour l'adoption d'une législation mettant fin à
l'esclavage.
L'économie mauritanienne a affiché
ces dernières années une assez
bonne vigueur. Après s'être établis en
moyenne à 4,8 % entre 2001 et
2004, ses taux de croissance ont
continué de progresser pour atteindre
5,4 % en 2005 et jusqu'à 11,4 % en
2006, à la suite de la découverte et
de la mise en exploitation de ressources pétrolières (comparativement, la
croissance du PIB dans le secteur non
pétrolier a été de 4,4 %).
Durant son séjour à Nouakchott,
M. Zoellick se rendra dans un bidonville et au sein d'une communauté
rurale pour visiter le site de projets
financés par la Banque et s'entretenir
avec les habitants et les représentants
de la société civile. Ces contacts
seront l'occasion d'explorer les mesures propres à assurer une croissance
plus solidaire et équitable, qui permette aux pauvres d'avoir accès comme il
faut aux services et autres moyens de
base. En dépit de l'essor de l'économie
mauritanienne, d'importantes poches
de pauvreté subsistent en effet en
milieu urbain et rural.
M. Zoellick effectuera par ailleurs
personne ne se présente avec une
réclamation, on devra alors revenir
pour établir le titre. Tout a été fait et
personne ne s'est présentée. Tout dernièrement, quand un certain Ahmed
Ould bethiah est venu planter des
poteaux sur le pourtour de nos terres,
nous les avons toutes arraché et jeté.
Il voulait mettre à profit le passage de
la route par notre localité. Dans la
même soirée, des gendarmes sont
venu avec une convocation pour tous
nos hommes . nous leur avons signifié
que nous- les femmes- sommes les
seules responsable de cette acte par
lequel nous voulons protéger nos terres. Ils repartirent pour revenir nous
emmener et nous obliger d'embarquer
dans un camion frigo où il y avait du
gasoil versé partout. Nous avons alors
fait une odyssée de plus de 50 kilomètres en tout terrain. Il y a eu un cas d'évanouissement et des diarrhées qui
ont obligé les gens à s'arrêter pour
débarquer les femmes pour un certain
temps avant de reprendre les tangages infinis de la Chamama. Arrivés sur
place, les gendarmes nous ont maltraité et les moustique nous ont fait vivre
une nuit blanche. Le jour suivant, les
gendarmes nous relâchent pour nous
dire d'aller chez nous. Auparavant, le
preste nous a entendu et demander le
pourquoi de notre acte. Il dira à ce propos que l'autre partie détient, pour
tant, des papiers dûment signées et
que nous devrions remettre les
poteaux comme l'exigent gendarmes.
Enfin, on nous fait embarquer dans la
caisse d'un pick up pour nous larguer à
plus de vint cinq kilomètres de Inimich
,sans aucune autre forme de procès ".
Bella ne manque pas de demander
à ce que justice soit faite dans ce cas
et qu'elle se plaint, comme toutes ses
parentes infortunées du maire de
M'Balal, du préfet de Keurmacéne et
des gendarmes du poste " pk 48 " et
de la Moughataâ de Keurmacéne.
Ce qu'il faudrait souligner de plus,
c'est que ce genre de litiges déclarés
sur fond de pratique esclavagistes ou
de propriété foncière risquent, une fois
négligés et laissés pendants, de dégénérer en des crises qui pourraient
conduire vers des situations incalculables. Des solutions urgentes seraient
souhaitables pour pouvoir s'acheminer
vers plus de justice sociale. Dans ce
cadre précis, l'administration devra
toujours observer le maximum d'impartialité et d'engagement dans l'esprit
des lois.
ELY OULD MAGHLAH
DIRECTEUR DE PUBLICATION
MED MAHMOUD ABOUL MAALY
MAPECI
Société éditrice de Nouakchott Info
et Akhbar Nouachott
Directeur Commercial :
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Coordination Cellule des Ntic :
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Rédacteur en chef adjoint
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des correspondants :
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Rédaction :
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Ely Ould Maghlah:6814105
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Correcteur
Bakary Gueye
Mise en Page
Alioune Ahmed Salem
Tél: 6301525
[email protected]
une visite du port de Nouakchott, et
participera à une table ronde avec un
certain nombre d'exploitants portuaires et de représentants d'entreprises
locales et étrangères actives dans des
secteurs d'activité divers. Cela fera
ressortir les possibilités et enjeux que
présente l'établissement d'un meilleur
climat de l'investissement dans ce
pays.
Enfin, M. Zoellick signera durant
cette visite deux protocoles d'accord.
Le premier définit la série de moyens
financiers et consultatifs que le Groupe
de la Banque envisage de mettre en
œuvre pour tenter de mieux remédier
aux problèmes qui se posent à la
Mauritanie pour la modernisation de
ses infrastructures et la gestion de
ses ressources naturelles (notamment dans le domaine minier et portuaire, et en matière d'électricité). Le
second constitue un accord de partenariat entre le Groupe de la Banque et
le Gouvernement mauritanien pour
l'adhésion de ce pays au Réseau PSLO
(Réseau des attachés de liaison avec
le secteur privé).
Lancé en 1999 à l'initiative de la
Banque mondiale, de l'IFC et de la
MIGA, le Réseau PSLO regroupe
quelque 87 agents et organismes de
liaison avec le secteur privé en place
dans 76 pays différents. Les agents et
organismes en question (qui comprennent notamment des chambres de
commerce et d'industrie, des associations professionnelles et des agences
de promotion des investissements)
s'emploient à encourager le développement du secteur privé, ainsi que les
échanges commerciaux et les investissements entre pays.
Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008
Saisie
Ly Alassane Mamadou
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Mokhtar Beidi
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Ousseinou M’bareck Diarra
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Abdoulaye Alassane
ADRAR
Ely Salem Khayar
Gorgol
Vieux Gaye
Tiris zemour
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Directeur de publication: Mohamed Mahmoud Abou Maaly
1407
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