suite a la sortie d`ahmed. ould daddah a
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Trouvez l’information instantannée, sûre, vérifiée, crédible sur le site de notre agence (www.ani.mr) Fondateur : Cheikhna Ould Nenni Journal Indépendant d’Informations et d’Analyses - Deux éditions Arabe et Française N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008 Site web www.mapeci.com www.nouakchottinfo.com E-mail: [email protected] 14 ANNÉE N° 1407 ÈME Prix: 100UM Etranger: 1Euro - 1US$ Directeur Commercial: 633 34 69 / 654 40 43 Conférence de presse de Messaoud Ould Boulkheir: L'APP demande l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël L e président de l ' A P P , Messaoud Ould Boulkheir, a tenu une conférence de presse à Nouakchott, jeudi 24 décembre. Au menu : l'embargo israélien sur Gaza. Le leader de l'APP, devant de nombreux militants, a vivement protesté contre le traitement infligé au vice-président de son parti, Khalil Ould Teyib. Il avait été empêché de prendre la parole au cours de meeting de soutien au peu- ple palestinien organisé par des partis politiques. Messaoud Ould Boulkheir a rappelé la position de l'APP sur la question des relations entre l'Etat d'Israël et la Mauritanie. " Nous n'avons jamais accepté ces relations meme au moment où certains ne se prononçaient pas " A dit Messaoud. Il a rappelé que dans les accords électoraux d'entre deux tours de la présidentielle signés avec le Président de la République, figurait cette question. Le Président de la République, a dit Messaoud, s'était engagé à soumettre le problème de ces relations au parlement. Messaoud Ould Boulkheir, très en verve, comme pour montrer qu'il a retrouvé la pleine santé après sa convalescence, a insisté sur l'importance de la défense des droits du peuple palestinien. Il a toutefois noté que "la Mauritanie demeures la priorité pour son parti." Suite en page 3 Haute commission mixte tuniso-mauritanienne Satisfaction unanime autour des accords signés L a haute commission mixte tuniso -mauritanienne a clôturé vendredi, en fin d'aprèsmidi, à Tunis, à La Kasbah ,-Palais du premier ministère tunisien- les travaux de sa 15e session, sous la coprésidence des deux premiers ministres mauritanien et tunisien. MM Zein Ould Zeidane et Mohamed Ghannouchi, qui ont procédé, au cours de la séance de clôture, à la signature du procès-verbal de cette session qui attisé une satisfaction unanime. De nombreux accords de coopération et des programmes exécutifs ont été signés à cet de : - l'Accord tion dans le transport. - l'Accord effet. Il s'agit de coopéradomaine du tion dans le domaine de la protection de l'environnement et du développement durable. de coopéra- Suite en page 3 Suite à la sortie d'Ahmed Ould Daddah à la Télévision nationale: Hamoud reçoit une demande d'explication L a demande d'explication adressée par le Ministre de la Culture et de la Communication, M. Mohamed Vall Ould Cheikh au directeur général de la TVM, M. Hamoud Ould M'Hamed pour avoir, dit-on, "fait de la pub" pour le leader de l'opposition, M. Ahmed Ould Daddah, lors de son passage sur le plateau de l'émission en direct "L'invité de l'heure", serait-elle un prélude au limogeage de ce cadre dont le travail depuis son arrivée, le 2 juin 2005, à la TVM a révolutionné, dans le fond et dans la forme, notre petit écran, longtemps mal aimé des téléspectateurs mauritaniens ? Suite en page 3 NATION/SOCIETE 2 NOUAKCHOTT INFO QUOTIDIEN 1407 N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008 Hommage Ebnou Ould Ebnou Abdem n'est plus L 'Iguidi, le Trarza et la Mauritanie entière ont perdu l'un de leurs plus valeureux fils le lundi 21 janvier 2008. En cette triste journée Ebnou Ould Ebnou Abdem s'est éteint à l'âge de 75 ans. Des milliers de personnes venus de partout, ont convergé dès l'annonce de la nouvelle vers la mosquée Ibn Abass pour lui rendre un dernier hommage. L'illustre érudit, Bah Ould Abdallahi Ould Bah (dont les déplacements sont rares) a tenu à se rendre à Nouakchott à partir de Noubaghia pour lui faire son lavage funéraire et diriger sa prière funèbre. Ensuite un convoi de plus de 60 voitures tout terrain a conduit le défunt à sa dernière demeure aux cimetières de Boeir situé à 4 km de la localité de Taguilalet. Là-bas, également, ils y avaient des centaines de personnes qui attendaient depuis le matin l'arrivée du cortège funèbre. La plupart de ces personnes venaient de Mederdra, R'kiz, Rosso, Maata Moulana, Toumbouyaly et Bareina. Il y avait parmi cette foule de grands noms tels que le cheikh El Hadj Ould El Mechry, Cheikh Ould Khairy, Cheikh Tijani Ould Seyid, pour ne citer que ceux-là. Même après l'inhumation d'autres personnalités qui n'ont pas eu l'occasion d'assister à l'enter- Shutu et compagnie en liberté L a fameuse Shutu connue sur tous les fichiers de la police à Nouakchott comme voleuse professionnelle a été relâchée de la prison des femmes il n'y a pas longtemps. Cette jeune fille utilise des méthodes particulières pour subtiliser les articles de luxe féminin. Elle a une complice qui l'aide toujours dans ses opérations de vol. Celle-ci s'appelle Y. Elle a connu elle aussi plusieurs fois la prison. Une fois son état de grossesse avancée l'a sauvée d'un séjour carcéral certain (voir nos anciennes éditions de mai 2007). Son dernier séjour en prison elle remonte à six mois. En général, leur méthode de vol est simple, Shutu cible les boutiques qui vendent les articles de luxe partout. Elle profite des périodes de fêtes où les clients sont nombreux. Elle entre dans la boutique suivie par Y " la grosse ". Celle-ci porte en général un grand bournu (selham) qui couvre toute sa taille. Shutu interpelle l'un des vendeurs alors que les autres sont occupés par les autres clients. Le vendeur va donc suivre Shutu dans ses déplacements à travers la boutique en lui donnant les prix des articles qu'elle demande. Pendant ce moment d'inattention des vendeurs, la grosse Y va subtiliser plusieurs objets qu'elle cachera sous son bournu puis les deux voleuses repartiront avec un énorme butin. Quand elle opère seule Shutu utilise un bébé qu'elle porte pour passer par les boutiques et piquer tout ce qu'elle peut, cachant son butin entre elle et le bébé qu'elle porte sur son côté. La police qui la connaît bien l'a toujours traquée lors de la veille des fêtes dans les marchés de la ville. A Arafat, certaines boutiques ont déjà déclaré avoir perdu des articles ces jours-ci et cela pourrait ne pas être étranger à Shutu qui a été aperçue à plusieurs reprises au marché d'Arafat. C Le sadique d'Arafat toujours dans la nature ela fait plus de deux mois qu'un violeur sadique que la police n'a pas réussi à démasquer encore sévit surtout au niveau d'Arafat (voir nos éditions passées). Plus d'une dizaine de fillettes entre 10 et 4 ans ont été enlevées, battues à mort et atrocement violées par ce mystérieux personnage. Elles ont été toutes retrouvées dans des coins isolés abandonnées inconscientes. Une ou deux parmi les victimes ont été même conduites au CHN pour passer quelques jours en réanimation. rement sont venues pour continuer la visite des cimetières jusqu'à tard dans la soirée. C'est dire l'importance et la valeur de ce valeureux homme qui a consacré sa vie pour servir les autres. Ebnou était parmi cette vieille génération de commis de l'Etat qui n'ont comme culture que servir loyalement et avec dévouement la nation. Instituteur au début des années 1950, il a par la suite subi plusieurs formations avant de faire partie du groupe de cadres qui ont contribué à l'édification de notre jeune pays au début des années 1960. Le défunt a occupé plusieurs postes de responsabilité qu'il a marqués par son sens de rigueur, de responsabilité et de respect de la notion de l'Etat. Il a été directeur de l'information, directeur adjoint de l'IPN, secrétaire général du ministère de la Culture et de l'Information avant d'être désigné à deux reprises consul général de Mauritanie au Sénégal entre 1976 et 1979, la première fois et la seconde entre 1982 et 1984. Date à laquelle il a été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Elu maire de Taguilalet pour deux mandats successifs, Ebnou finit par se détacher des affaires du monde d'icibas, pour se consacrer à celui de l'au-delà. Chef traditionnel, il ne sortira donc plus que pour se rendre à la mosquée. La plupart de son temps, il est occupé par la lecture dans sa riche bibliothèque dont la plupart des ouvrages et manuscrits sont légué par son père, l'illustre Mohamed Ould Ebnou Abdem, décédé en 1977. Cette énorme perte que constitue sa mort témoigne aussi de sa valeur, car seuls les meilleurs partent les premiers. Qu'Allah l'accueille en son saint paradis parmi "El Abrar". Amin. MOSY Circulation Un charretier se fait justice E ntre charretiers et automobilistes, ce n'est pas toujours le grand amour dans une circulation à Nouakchott régie par la loi de la jungle. Vendredi matin, aux environs de 10 heures, un incident révélateur s'est déroulé à la hauteur du marché d'El Mina. Face à un imposant embouteillage - chose très fréquente à la hauteur de ce tunnel - un taximan très pressé ayant voulu forcé le passage a eu la malchance de percuter de plein fouet une charrette qui venait dans le sens contraire. Fou furieux, le charretier qui s'en était sorti indemne fonça sur le malheureux taximan qu'il s'employa à extirper manu militari de son véhicule pour lui régler son compte. Ce dernier surpris par l'agressi- Jusqu'à présent, les éléments de recherche des deux commissariats d'Arafat continuent à le rechercher sans résultats. La brigade de recherche du banditisme (BRB) a commencé elle aussi à s'intéresser à son cas. Le chef de cette brigade d'élite a affirmé que son arrestation est une question de quelques journées depuis lors plus de deux semaines se sont écoulées sans qu'on puisse arrêter ce sadique. La dernière fois qu'il a frappé c'était il y a trois semaines quant une fillette de 5 ans a été retrouvée évanouie battue à sang et violée dans une concession abandonnée au secteur du poteau 13 d'Arafat. On affirme à Arafat que ce maniaque utilise les bonbons et petits cadeaux pour attirer ses victimes. En tout cas, il est temps qu'il soit mis fin à ses services. vité de son assaillant ne savait pas que faire. Enhardi L'insecurité revient aux jardins assiste ça et là à des passes d'armes souvent mus- ela fait plus d'une année que les jardins maraîchers situés entre la Médina 3 et Sebkha connaissent une certaine insécurité. Cette semaine, de nouvelles agressions et rackets ont été signalées dans cette zone. Cela est dû selon les voisins des jardins à la suppression du poste de police qui y veillait en permanence ainsi que des patrouilles que le commissariat de Sebkha II y effectuait de jour comme de nuit. Rappelons que ces jardins avaient connu en 2004 et 2005 des périodes d'insécurité. Plusieurs agressions rackets et viols avaient eu lieu même en plein jour. Le fameux Gouggouh y avait élu domicile pour sévir avant d'être délogé par la police après une rude journée de combat. Il y a deux ans, un vieux jardinier a été agressé et délesté de toute sa recette vers 10 heures par un repris de justice qui s'est réfugié ensuite dans un buisson duquel il a été difficilement délogé. et charretiers. Cette situation qui n'a que trop duré Ely Lahmar encore dans l'ombre approchait de la date butoir du 1er janvier, les prin- Le fameux récidiviste Ely Lahmar ou Ely l'artiste pour les intimes n'a pas encore fait parler de lui depuis qu'il a été relâché par le commissariat d'El Mina II faute de preuve dans l'affaire de l'assassinat du taximan sénégalais il y a trois mois. Il avait alors promis à la police qui l'avait accusé au début de ce meurtre de passer quelques mois sans commettre de délits. Auparavant Ely Lahmar qui apparemment a une protection au niveau du palais a été déféré à plusieurs reprises pour plusieurs délits. Chaque fois, Ely Lahmar est relâché au niveau du parquet. Allez savoir pourquoi. En tout cas, Ely reste dans l'ombre depuis cette période. Espérons qu'il continuera ainsi. bas et jusqu'au jour d'aujourd'hui rien n'a encore fon- MOSY [email protected] par la passivité de son vis-à-vis le charretier asséna de violents coups de gourdin au véhicule dont la carrosserie fut mise à rude épreuve. Et n'eut été l'intervention à point nommée d'un agent de police qui traînait dans les parages, le pauvre taximan allait payer un lourd tribut car le charretier était décidé à se faire justic. De tels accrochages sont monnaie courante et il ne se passe pas de jour sans que l'on clées entre automobilistes ou entre automobilistes C semble encore avoir de beaux jours devant elle. En effet, les autorités qui en restent encore aux déclarations d'intention et aux vœux pieux ne semblent pas pressées de mettre fin à cet état de choses. Il y a encore quelques mois seulement, on criait sur tous les toits que dès janvier 2008 rien e serait plus comme avant et qu'au niveau du sous secteur des transports (urbain et interurbain) des mesures draconiennes entreront en vigueur pour remettre de l'ordre dans la maison. Mais hélas, à mesure qu'on cipaux responsables du sous secteur faisait profil damentalement changé et l'anarchie est toujours là. La question que tout le monde se pose c'est quand est-ce que assistera-t-on à un réel assainissement dans le sous secteur des transports en général et de la circulation au niveau de Nouakchott en particulier. BAKARI GUÈYE Entreprise Mauritanienne de Recyclage EMAREC 14 ans d'expérience " Recyclage cartouches tous types : Imprimantes - Copieurs - Fax Laserjets couleurs - Deskjets couleurs - Hp 1600/2600-2500/2550-4600/4650-5500/5550... - HP - Canon - Lexmark - Xerox - Brother ... - Vente Toners - Racleurs - Tambours - Des garanties souples et étendues Rue 41.164 T. 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Prendre l'engagement de soumettre la question au parlement d'une part et s'engager à rompre les relations d'autre part, c'est fort différent, ça n'a pas la même portée. De l'accord cadre signé le Président entre l'APP … Dans l'accord cadre signé entre les deux tours de la présidentielle entre l'APP et le candidat Sidi Ould Cheikh Andellahi, il est écrit : "la tenue d'une large concertation nationale en vue de déterminer les relations avec l'entité sioniste." Dans le communiqué rendu public au cours de la conférence de presse, l'APP appelle les autorités mauritaniennes à rompre toutes les relations avec l'entité sioniste et à expulser immédiatement son ambassadeur à Nouakchott. " A la question " dans le cas où ces relations ne seraient pas rompues, l'APP reconsidérerait-elle son soutien au président de la République " Messaoud Ould Boulkheir a répondu : "Non". Quand Maaouya Ould Sid Ahmed Taya établissait des relations entre la Mauritanie et Israël, il n'avait pas demandé l'avis du parlement. Pourquoi ? Parce que, selon la constitution du 20 juillet 1991 : "Le président de la République détermine et conduit la politique extérieure de la Nation ainsi que sa politique de défense et de sécurité." Pour rompre ces relations, il est donc possible de faire l'économie de la voie parlementaire. Passera-t-on par le Referendum ? Compte tenu de l'état de l'opinion nationale sur cette question, ça serait une énorme perte de temps et de moyen. Le président de la république a reçu des représentants de partis politiques demandant la rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël. Les partis politiques de l'opposition, les élus indépendants, les partis de la majorité présidentielle…tous sont contre ces relations. Le Président de la République va-t-il aller dans le sens de l'opinion ? Vendredi dernier sur la chaîne de télévision Al arabiya, Sidi Ould Cheikh Abdellahi a dit que "la nature des relations entre la Mauritanie et Israël dépendra de l'évolution de la situation en palestine." Cette situation, sur le terrain, n'évolue pas. Elle se dégrade et tourne au cauchemar avec le blocus de Gaza. "Favoriser la paix", tel était le principal argument invoqué en faveur de l'établissement de relations entre la Mauritanie et Israël. On est encore loin, très loin de cette paix. Cette question, même si elle paraît précipitée, est pourtant sur toutes les lèves, tellement cette demande d'explication rassemble à s'y méprendre à la démarche entreprise par les autorités devant la tentative de notre confrère Moussa Ould Hamed, alors directeur général de l'AMI, d'apporter plus de liberté et de professionnalisme à l'Agence Mauritanienne KHALILOU DIAGANA d'Information. On connaît bien la suite [email protected] et c'est cela qui justifie cette crainte d'un débarquement de Hamoud Ould MHamed. L'émission "L'invité de epuis quelques jours nos frères palestiniens l'heure", animée par notre des territoires occupés, notamment ceux de confrère Sidi Ould Lemjad la bande de Gaza croulent sous l'emprise d'un avait-elle tant manqué à l'éembargo décrété par les occupants sionistes. thique et à la déontologie L'approvisionnement des territoires en hydrocarbures, journalistique ? en produits alimentaires et en médicaments a été systéQuoiqu'il en soit le minismatiquement interrompu. tre de la Culture et de la Les actes d'une telle tragédie se déroulent sous les Communication aurait été regards du Monde entier, en particulier les régimes ara- convoqué par le Premier bes qui restent malheureusement muets sur la dimen- Ministre, après la diffusion sion inhumaine d'une telle barbarie pour laquelle la der- de cette émission, avant de nière visite du Président G. Bush au Moyen Orient est d'envoyer, au directeur de venue ouvrir le chemin. la télévision nationale, une Alliance Populaire Progressiste, fidèle à ses principes demande d'explication muset sa position inébranlable de soutien au peuple palesticlée. nien dans sa lutte de libération et son droit légitime à Au fait, le ministre M. recouvrer ses terres et bâtir un Etat palestinien avec El Mohamed Vall Ould Cheikh Qods Chérif comme capitale : qui estimera que l'émission - Condamne avec force l'embargo, l'élimination phya été une publicité pour le sique et l'extermination collective dont sont victimes nos chef de file de l'opposition, frères palestiniens de la part des forces de l'occupant voudrait que le directeur de sioniste avec la bénédiction des USA et la complicité de la TVM, lui donne les bonleurs alliés dans la sous région. - Rend les régimes arabes de la responsabilité du nes raisons ainsi qui l'ont complot orchestré contre la résistance palestinienne que amené à diffuser, comme interlude, des images, des cette épreuve ne fera que renforcer davantage. - Appelle les forces populaires arabes à multiplier la chansons et des slogans de pression sur les régimes pour œuvrer à la levée immé- la campagne électorale diate de l'embargo dont souffrent nos frères palesti- d'Ahmed Ould Daddah ? Il voudrait également niens, à cet effet, appelle particulièrement les autorités égyptiennes à reprendre la place d'avant-garde dans le savoir pourquoi la TVM a invité des cadres du RFD, soutien de la cause palestinienne. - Appelle toutes les forces politiques palestiniennes à pourquoi sont-ils sortis sur faire preuve de plus de maturité en dépassant toutes le petit écran, là assis dans leurs contradictions afin de resserrer les rangs face à le studio ? Pourquoi avoir donné la parole à deux l'hégémonie sioniste. - Appelle les autorités mauritaniennes à rompre tou- députés du RFD ? Est-ce tes les relations avec l'entité sioniste et expulser immé- que cela était prévu dans le programme ? Et pourquoi diatement son ambassadeur à Nouakchott. NOUAKCHOTT, LE 24 JANVIER 2008 refuser aux téléspectateurs LE BUREAU EXÉCUTIF d'intervenir pendant l'émis- Déclaration de l'APP D sion qui était en direct ? Autant de question qui avaient mérité aux yeux du Ministre d'être sues et bien justifiées et qu'une mission du Ministère de la Culture et de la Communication dont son inspecteur général, Ahmed Yacoub Ould Barnaoui, a été dans l'obligation d'aller approfondir en rendant visite, jeudi dernier, à la TVM où elle a convoqué le présentateur Sidi Ould Lemjad, son technicien El Mamy Ould Kaabach et le responsable des programmes Mohamed Ould Beheit. Selon nos sources, l'interrogatoire a été long et précis, un peu à la nature d'une enquête policière en portant sur la préparation de l'émission, les raisons de la participation des cadres du RFD, leur disposition dans le studio et les critères sur lesquels ils ont été choisis. Sidi Ould Lemjad serait-il devenu pour Hamoud Ould MHamed et la télévision nationale ce qu'était devenu Ahmed Jiddou Ould Aly pour Moussa Ould Hamed et l'AMI dont le traitement de sujets qui ne conviennent pas, Dieu-sait-à qui?, ont été une raison suffisante pour se passer de lui? Pourtant Hamoud Ould MHamed aura été pris entre deux feux : par le Pouvoir qui l'accuse de faire de la publicité pour Ahmed Ould Daddah et par ce même Ahmed Ould Daddah, leader de l'Opposition, qui fait allusion que la direction de la TVM était derrière le choix de l'intervention du député du PNDD d'Aleg, car il n'avait pas convenu avec le journaliste et auquel il n'a pas d'ailleurs voulu donner la réplique ! Pour ou contre la liberté de presse ? Pourtant, selon des sources généralement bien informées, lors du dernier conseil des Ministres, la sortie d'Ahmed Ould Daddah avait amusé la galerie, le Ministre de l'Intérieur ayant, dans la présentation de sa communication, parlé du sujet en disant que le leader de l'opposition, y avait laissé des plumes tout en égratignant le Premier Ministre. "L'intervention du Ministre de l'Intérieur avait égayé le Conseil qui a beaucoup ri", indiquent ces mêmes sources. Le hic est que le Ministre de la Communication ne partageait pas cette analyse estimant que c'était une publicité pour Ahmed Ould Daddah et argumentant ses propos en livrant le contenu de la demande d'explication adressée au directeur de la TVM. Comme quoi, deux clans se disputent, au sein du gouvernement, le très contestable quatrième pouvoir, "l'un voulant le garder, l'autre voulant le vendre". Une divergence de points de vue qui risque de ramener très loin en arrière le vaste mouvement de liberté d'expression et de presse dans lequel vivent les Mauritaniens surtout que le Président de la République en a fait cas dans son interview du 23 janvier courant avec le journal Le Monde, lorsqu'il affirmait: "Je peux vous dire que des pressions s'exercent sur moi pour restreindre les libertés publiques. Je m'y refuse." Certes, la télévision nationale est un outil de l'Etat, appartenant à l'Etat et donc une propriété "privée" de l'Etat. Donc, c'est bien beau de la moderniser, de la faire aimer par le public mais … MOHAMED OULD KHATTATT [email protected] Le rapporteur spécial de l'ONU, Doudou Diene : "La Mauritanie dispose d'atouts majeurs face aux discriminations lourdes." Y a-t- il des discriminations en Mauritanie ? Après une visite de cinq jours qui l'a conduit de Nouakchott à Rosso, Doudou Diene, le rapporteur spécial de l'Onu, a livré ses observations préliminaires sur la question. Lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi à l'hôtel Mercure le rapporteur spécial a fait mention de l'existence de discriminations profondes en Mauritanie mais aussi d'atouts importants dont dispose le pays pour faire face à ces discriminations. Ce jeudi Doudou Diene a-t-il à peine fini son exposé que les critiques ont commencé à fuser dans la salle de conférence de l'hôtel Mercure. Certains ont trouvé ses observations préliminaires sur la situation des discriminations en Mauritanie trop timides, d'autres par contre ont trouvé que le rapporteur est allé trop loin. En somme quelle est la nature des discriminations qui existent en Mauritanie selon Doudou Diene ? "La Mauritanie n'a pas de racisme légal, d'Etat, mais la société mauritanienne est traversée en profondeur par des discriminations de nature ethnique et raciale ", a noté le rapporteur spécial de l'Onu lors de la conférence de presse. Les systèmes esclavagistes et de castes ont favorisé ces discriminations, a tenu à souligner le rapporteur spécial de l'Onu. "Le système des castes en Mauritanie comme ailleurs est une idéologie et une hiérarchisation sociale basé sur un système des valeurs qui littéralement pose que certaines communautés sont supérieures à d'autres", a expliqué le rapporteur spécial. "Certaines pratiques politiques qui appartiennent à l'histoire récente de la Mauritanie ont également favorisé les discriminations que connaît le pays, dans la mesure où elles ont eu pour conséquences de privilégier certaines communautés par rapport à d'autres", a expliqué Doudou Diene. Lui qui est venu pour contribuer à la "révolution démocratique de la Mauritanie ", "pour contribuer à y promouvoir le vivre ensemble " serait-il désespéré devant les discriminations qui existent en Mauritanie ? Lesquelles discriminations ont eu pour conséquences, selon Monsieur Diène "d'effacer certaines communautés si bien que les structures des pouvoirs politiques, judiciaires, économiques ne reflètent plus dans leurs compositions le multiculturalisme de la société mauritanienne ".Il a tempéré en soulignant que la Mauritanie dispose "d'importants facteurs pour faire face aux discriminations lourdes ".Quels sont ces facteurs ? La volonté politique qui s'est traduite par l'organisation du retour des déportés est un des facteurs qui permettent de faire face aux discriminations, selon Doudou. De même que le sentiment fort de toutes les communautés d'appartenir à un pays. "Toutes les communautés que j'ai rencontré lors de ma visite ont exprimé un sentiment fort d'appartenance à un pays et cela quelques soient les blessures qu'elles ont pu endu- Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008 rer. Ce sentiment fort d'appartenance est capital, car sans lui les communautés restent fracturées ", a tenu à rappeler le rapporteur. Le troisième facteur dont jouit la Mauritanie pour éradiquer les discriminations, "l'élaboration d'une stratégie législative légale contre les discriminations qui s'est traduite par une loi incriminant la pratique de l'esclavage", a estimé Doudou Diene. Lui qui a pour mission de visiter la Mauritanie d'y évaluer le degré des discriminations et de formuler des recommandations utiles pour combattre ces plaies, que recommande-t-il aux mauritaniens en guise de contribution à la "promotion du vivre ensemble" initiée par les autorités mauritaniennes ? "Mes recommandations à ce stade restent provisoires", a souligné Doudou Diene. En attendant ces recommandations finales qui seront consignées ultérieurement, Doudou conseille de promouvoir le multiculturalisme en Mauritanie et pour ce faire de mentionner dans la constitution les différentes communautés du pays. De créer une commission ad hoc dont le rôle sera de d'identifier les discriminations et d'élaborer un programme d'action visant à lutter contre celles-ci. Diene recommande aussi un travail de mémoire collectif. "Car une société ne peut guérir à long terme si elle occulte les événements tragiques qu'elle a vécue", dirat-il. SAMBA CAMARA NATION 4 NOUAKCHOTT INFO QUOTIDIEN Haute commission mixte tuniso-mauritanienne PAR ELY OULD MAGHLAH ELIYASS2000@ YAHOO.FR Rapatriés Bienvenue à nos frères D epuis quelques jours, les autorités mauritaniennes travaillent en collaboration avec le HCR pour établir une liste de quelques quaran- te familles exilées forcées au Sénégal pour les ramener au bercail. Ces quelques deux cents personnes font partie de ceux qui sont originaires de Rosso et de ses environs. Le 28 janvier, les premiers membres de ce groupe auront à fouler de leurs pieds le sol mauritanien. Ce serait un moment symbolique pour eux-mêmes et pour tout le pays. Ce qui serait le plus remarquable, c'est que parmi cette population de retour, la plupart sont des jeunes dont la majorité, pour une raison ou pour une autre n'ont jamais vu ou revu le pays depuis plus de 18 ans. Cela fait une tragédie humaine et une errance qui devraient finir depuis longtemps. La joie de retrouver son pays, surtout après l'avoir quitté avec force, est énorme ! Il faudra avoir la chance d'appartenir à ceux qui reviennent pour pouvoir goûter à cette allégresse ineffable. Souhaitons à ceux de nos frères qui retrouvent la mère patrie toute la bienvenue et ouvrons nos cœurs et nos bras pour les rencontrer, les accueillir et les intégrer parmi nous. Cela fait un grand moment de l'histoire de ce pays qui fait ses premiers pas vers l'u- Satisfaction unanime autour des accords signés - le Programme exécutif de coopération dans le domaine éducatif pour les années 2008-2009-2010. - Le Programme exécutif de coopération dans le domaine de l'information pour les années 2008-2009-2010. - le Programme exécutif de coopération en matière de promotion de la femme et de la famille pour les années 2008-2009-2010. - le Programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse et du sport pour l'année 2008. - l'Avenant spécial au protocole de coopération, relatif à l'enfance et aux personnes âgées, dans le domaine de la promotion de la femme et de la famille. Et enfin l'Accord-cadre entre l'Agence tunisienne de coopération technique et la Délégation générale pour la promotion de l'investissement privé en Mauritanie. Les deux chefs de gouvernements n'ont pas manqué de souligner leur satisfaction quant aux résultats enregistrés par cette rencontre. Dans son allocution de clôture prononcée à cet effet, M. Zein Ould Zidane Premier ministre mauritanien s'est félicité des importants accords de coopération et des programmes exécutifs qui ont couronné les travaux de cette 15e session de la haute commission mixte et qui, a-t-il déclaré, traduisent une forte volonté politique d'impulser davantage les excellentes relations de coopération établies entre les deux pays frères. Il a, d'autre part, relevé que la mise à exécution de manière efficace de ces accords bilatéraux au cours de l'année prochaine est de nature à accroître le volume de l'investissement, à intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays et à promouvoir les domaines de coopération. Le premier ministre mauritanien a ajouté que, session après session, la haute commission mixte s'élève de plus en plus au niveau des orientations tracées par les dirigeants des deux pays, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et son frère le Président Zine El Abidine Ben Ali qui ne ménagent aucun effort en vue de promouvoir les relations bilatérales et de renforcer la coopération fructueuse et constructive sur la voie de la consolidation de l'édifice de l'Union du Maghreb Arabe et de la complémentarité et de l'intégration entre les pays maghrébins. Le Premier ministre mauritanien a également mis l'accent sur la nécessité de consolider le rôle du secteur privé, compte tenu de l'importance qu'il occupe sur la scène économique mondiale, afin d'élever le volume des échanges commerciaux et de les hisser au niveau des aspirations communes Disponibilité tunisienne pour nité nationale après une déchirure que les gouvernements avaient, hélas, pratiqué. Entre les composantes de ce peuple, il n'y jamais eu de haine. Les événements de 1989 ne sont que l'expression de la mauvaise volonté politique des gouvernements de part et d'autre du fleuve Sénégal. Nombreux sont les témoignages de mauritaniens qui appartiennent à toutes les communautés du pays et qui se sont rencontrés hors du pays. Tous ont été fraternels et conciliants. Z. est un mauritanien d'origine arabe qui était étudiant pour sa première année en 1989 en Côte d'Ivoire, il retient le souvenir suivant : " C'est bizarre ! On entendait parler de ce qui se passait en Mauritanie et surtout des gens qui ont été contraints à quitter le pays. On les rencontre à Abidjan, ce sont toujours nos frères. D'ailleurs, on est beaucoup plus solidaires en cette période que par le passé. Tous les dimanches, on se réunissait pour prendre le thé ensemble et échanger les quelques nouvelles du pays qui nous parvenaient ". Il faudrait que tous les mauritaniens comprennent qu'il n'y a pas de haine inter - ethniques entre eux. Ils sont tous des musulmans et de frères. Ils doivent défendre ensemble leur unité et savoir tirer grand profit de la diversité qui constitue en soi un trésor inestimable. L'unité nationale et les droits de citoyenneté doivent passer avant tout. 1407 N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008 nouveau souffle Pour sa part, M. Mohamed Ghannouchi, premier ministre tunisien a exprimé sa fierté de l'évolution enregistrée par la coopération bilatérale dans les différents domaines à la faveur de la volonté politique qui anime les dirigeants des deux pays. Il a indiqué que cette session a offert l'occasion de fixer un ensemble d'orientations destinées à donner une nouvelle impulsion à la coopération dans plusieurs secteurs stratégiques pour les deux pays, à l'instar du transport aérien, terrestre et maritime, des communications, de la formation professionnelle, de la pêche, de l'éducation, de l'enseignement et de l'environnement. Et de souligner aussi l'impératif d'arrêter un programme d'action qui fasse l'objet d'une évaluation continue afin d'aménager une plate-forme solide pour aller de l'avant sur la voie de la dynamisation de la coopération bilatérale et du partenariat, et de la réalisation de meilleurs résultats dans tous les domaines. M. Mohamed Ghannouchi a fait part aussi de la satisfaction du niveau élevé atteint par la coopération bilatérale dans plusieurs secteurs vitaux et qui s'est traduit essentiellement par la création de la Société tuniso- mauritanienne de transport aérien, devenue opérationnelle en fin novembre 2007, et la signature d'un protocole d'accord de coopé- ration en matière d'exploration de pétrole en octobre 2007, outre l'évolution importante que connaît la compagnie Mattel de téléphonie mobile. Il a indiqué qu'une telle démarche est susceptible d'inciter la Tunisie et la Mauritanie à impulser davantage les relations de partenariat dans plusieurs secteurs porteurs s'agissant du développement des ressources humaines, de la recherche scientifique, de l'industrie agroalimentaire, de l'agriculture, de la pêche, des énergies renouvelables et de substitution, de l'environnement et du tourisme. Il a appelé à promouvoir la coopération technique tout en prenant en considération les besoins et les moyens économiques des deux pays et les exigences de leurs plans de développement, et le développement de la coopération bilatérale et tripartite. Il s'agit également, a-t-il ajouté, d'inciter le secteur privé à la création de projets de développement communs, d'intensifier les rencontres d'hommes d'affaires et de dynamiser davantage le rôle du conseil des affaires tuniso-mauritanien. Le moins qu'on puisse dire est que cette 15éme commission mixte tuniso-mauritanienne a été d'un niveau satisfaisant dans l'ensemble même si beaucoup reste encore à faire pour hisser les domaines d'intérêt commun et faire en sorte que les deux pays tirent davantage de profits de cette coopération bilatérale. OUSMANE WAGUE, CORRESPONDANT DE NOUAKCHOTT INFO EN TUNISIE. Tidjikja Reprise des programmes de TVM+ L es amateurs des émissions de radio jeunesse et radio citoyenne et les téléspectateurs de TVM+ à Tidjikja ont été sevrés, pendant plus d'un mois, de leur programme. L'antenne émettrice locale qui assure le rôle de relais des stations mères, avait cessé subitement d'émettre du fait d'une rupture en alimentation électrique. Le 07 décembre dernier l'un des engins effectuant des travaux de délaiement dans la zone où se trouve l'antenne avait, par inadvertance, sectionné le câble qui reliait l'antenne au réseau électrique provocant la panne de l'émetteur. Ce dysfonctionnement durera malheureusement plus d'un mois avant qu'une solution ne lui soit trouvée. En effet, il aura fallu attendre le retour de Madame la Wali Lemina Mint Qhotob Ould Moma pour que le tout rentre dans l'ordre au grand bonheur des inconditionnels des médias nationaux mais surtout au grand bonheur des férus du ballon rond qui à défaut d'avoir accès aux chaînes câblées pour suivre la 26ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations, pourraient se satisfaire des retransmissions terriennes assurées par TVM+. La solution trouvée par Madame la Wali à l'espace de vingt heures, alors que pendant plus d'un mois le problème avait traîné en longueur, prouve une fois de plus la détermination de cette dernière à être à l'écoute de ses administrés et à apporter des solutions à leurs problèmes. La réaction des populations de Tidjikja ne s'est pas faite attendre. Plus comblées que tous, les jeunes de Tidjikja n'ont pas trouvé de mots pour remercier leur première dame qui leur a permis de pouvoir renouer avec la Coupe d'Afrique. Ce sentiment de reconnaissance est également partagé par ceux qui suivaient avec un grand intérêt les leçons d'alphabétisation et de civisme dispensées par la radio citoyenne et qui avec la préparation de l'antenne de Tidjikja ont renoué avec leurs précieuses leçons. L'acte posé par Madame la Wali du Tagant vent raffermir le crédit dont elle jouit au niveau de la région. Un crédit qui pourrait être renforcé par la capacité d'écoute et les débuts de solutions que cette dernière pourrait apporter aux populations de Moudjeria lors de la visite de contact qu'elle effectuera dans cette Moughataa à partir du 23 janvier courant. KHALIL SOW CP/TAGANT [email protected] Rallye Budapest - Bamako Tout est dans l'ordre L es vaillants participants au Rallye Budapest - Bamako sont arrivés ce mercredi 22 janvier à Tidjikja leur deuxième étape en terre mauritanienne après celle de Nouakchott et avant l'étape de Kiffa prévue le jeudi suivant. Malgré l'inacceptable campagne de discrédit que certains médias occidentaux ont mené contre notre pays faisant de la destination mauritanienne, une destination à haut risque, les concurrents de Budapest Bamako ont apporté la preuve que tout ce qui se disait n'était pas fondé. L'arrivée de la caravane motorisée jusqu'à Tidjikja est non seulement une preuve supplémentaire de la quiétude qui règne dans le pays, mais elle a surtout démontré l'efficacité des forces nationales de sécurité dont l'imposant déploiement venu de Nouakchott renforcé par les éléments du Directeur de sûreté régionale Commissaire Chérif Moctar Ould Abdallahi, a permis de dissiper toutes sortes d'inquiétudes. Notons que le Rallye Budapest - Bamako a vu la participation de centaines de concurrents (400 selon une source proche des organisateurs) dont certains ont bifurqué à partir de Boutilimitt destination Kiffa. A Tidjikja, seuls 177 concurrents ont bivouaqué à l'entrée de la ville tout au long d'une soirée de pleine lune durant laquelle la beauté du paysage n'avait d'égale que la Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008 paix et la quiétude que seule la Mauritanie avec son hospitalité légendaire procure à ses visiteurs. Ces 177 concurrents étaient au bord d'une caravane composée de 54 véhicules, 7 motos et un bus équipé de matériel de télécommunication. Les concurrents du Rallye Budapest - Bamako ont été accueillis à Tidjikja par les autorités administratives qui n'ont ménagé aucun effort pour assurer et la sécurité et le confort aux courageux participants qui ont osé relever le défi et montrer à la face du monde que pour conjurer le mal la meilleure solution ce n'est pas de s'en détourner. KHALIL SOW CP/TAGANT [email protected] NATION 5 NOUAKCHOTT INFO QUOTIDIEN 1407 N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008 Education L Une décision très contestée e ministère de l ' E d u c a t i o n Nationale a rendu public ce jeudi un communiqué réorganisant le temps de travail au sein des établissements scolaires. C'est ainsi qu'au lieu de la journée continue de 8 heures à 14 heures observée jusque-là notamment à Nouakchott, les cours quotidiens ont été divisés en deux tranches : le matin de 8 heures à 12 heures et l'aprèsmidi de 15 heures à 18 heures. Cette décision qui a été prise dans la précipitation et sans une franche concertation avec les différents partenaires et notamment les parents d'élèves a suscité un tollé au sein de la famille scolaire. Déjà le jeudi avant même que la décision ne soit rendue publique, les élèves ont manifesté leur mécontentement dans certains établissements de Nouakchott comme El Mina et le lycée arabe. Des élèves avaient même marché sur le ministère où une délégation officielle présidée par le SG les a reçu. Les manifestations se poursuivront ce samedi. C'est ainsi que dès la récréation de 10 heures, les élèves de plusieurs établissements publics et privés, se barricadent dans les rues avec des pneus brûlés. Plusieurs artères de la ville furent ainsi pris d'assaut. Les élèves procédent aux jets de pierre qui prennent pour cible tout ce qui se trouve sur leur passage. Les forces de l'ordre ont passé des heures durant dans la traque de ces élèves surexcités. Je suis contre cette décision car j'habite au PK et avec le nouveau programme où vais-je passer la journée, dixit Moussa, élève de la 5ème D. Par contre, Aïchetou de la 6ème DA de Tevragh Zeina " Nous sommes pour la décision si le ministère nous réquisitionne des moyens de transport ". La plupart des élèves interrogés se disent préoccupés par le problème du transport et par le facteur temps. La plupart des élèves qui fréquentent les établissements de Tevragh Zeina viennent de la périphérie de Nouakchott (Riyad, Toujounine, Dar Naïm et Arafat.) Ces élèves sont confrontés aux problèmes récurrents du transport. Pour se rendre à leur établissement, il leur faut au moins une heure d'avance pour éviter le retard. Par rapport à la nouvelle décision, ces élèves ne sont pas en mesure de débaucher à 12 heures pour venir chez eux et reprendre à 15 heures. Car un élève qui réside à Toujounine, Riyad ou Dar Naïm, à la sortie de son établissement passe au moins une heure avant de trouver un moyen de transport ; pour le trajet il ne fait pas moins de 30 minutes. Sans repos, il prend son repas et reprend le chemin du retour suivant le même timing. Ainsi donc, il se trouve dans une situation infernale incompatible avec ses études et à laquelle il ne peut en aucun cas tenir. A cela s'ajoute la rallonge de la bourse allouée au transport qui double son coût dans un contexte où la vie devient de plus en plus difficile. Au niveau du corps enseignant, cette décision est loin de faire l'unanimité. Pour ce professeur : " C'est du n'importe quoi. On ne prend pas une mesure d'une telle envergure à la va-vite sans en peser les conséquences éventuelles et de surcroît en pleine année scolaire. Cette décision montre que l'improvisation est toujours de mise au sein du MEN. Pourtant Madame la ministre avait demandé aux chefs d'établissements de réfléchir sur l'opportunité de la décision. Mais elle les prit de vitesse en annonçant sa décision sans tenir compte de leur avis ". Quoiqu'il en soit, cette décision provoque l'émoi non seulement chez les élèves mais aussi chez des parents qui avaient déjà du mal à faire face aux dépenses réservées au transport de leurs enfants. Et maintenant que la facture sera doublée, ils sont face à un casse-tête. Pour expliquer cette décision qui a provoqué l'ire des élèves qui continuent de manifester leur desaprobation, l'Inspecteur Général est monté au créneau. Dans un entretien avec la TVM passé jeudi soir dans les deux éditions (arabe et française) du journal télévisé, M. l'Inspecteur a expliqué cette mesure par la baisse des niveaux qui s'explique selon lui par la journée continue. Pour lui, toutes les études ont montré qu'après 4 heures, l'esprit de l'élève est saturé et son attention ainsi que sa capacité d'assimilation sont nuls. L'Inspecteur a tenu à préciser que le ministère est décidé à aller de l'a- vant et à prendre toutes les mesures qui seront de nature à rehausser le niveau et ce quel qu'en soit le prix. Pour lui, la mesure passera inaperçue dans les établissements primaires. C'est dans le secondaire, note-t-il qu'un petit nombre d'élèves va être affecté minimisant du coup l'ampleur des conséquences sur la famille scolaire. A la question de savoir quelles sont les mesures d'accompagnement destinées à atténuer les implications négatives d'une telle mesure, l'Inspecteur Général s'est contenté de dire que le ministère facilitera les permutations entre enseignants pour permettre à chacun d'être proche de son établissement. Quoiqu'il en soit, cette décision impopulaire risque de ne pas permettre de réaliser les objectifs escomptés. Dans le cadre de l'assainissement du système éducatif, le ministère entreprend depuis quelques mois plusieurs réformes dont certai- nes ont été saluées à leur juste valeur. Cependant plusieurs actions n'ont pas suscité l'adhésion de tous et ont été très contestées. Tel fut le cas par exemple de la décision de rétrograder les directeurs des études dont certains sont nommés depuis plusieurs années. Au niveau de l'enseignement secondaire toujours (comme d'ailleurs fut le cas au niveau du fondamental), la décision de reconduire tous les anciens chefs d'établissements (ou presque) a suscité une grande incompréhension de la part du corps enseignant qui s'attendait à l'application de critères beaucoup plus objectifs dans le choix de ces dirigeants. Par ailleurs, le ministère se fait encore tirer les oreilles pour respecter ses promesses comme la distribution de fournitures scolaires et l'émission d'une carte professionnelle qui était censée favoriser les enseignants. S'agissant des Etats Généraux de l'Education, c'est également le black out;et pourtant cela aurait du être la priorité des priorités. Réagissant à cette nouvelle décision unilatérale du ministère, l'Initiative pour la protection de l'enseignant a haussé le ton. Dans une lettre ouverte datée du 27.01.2008, elle désapprouve vivement cette décision tout en dénonçant "le cafouillage auquel on assiste actuellement au sein du ministère et qui est porteur de graves dangers." Dans cette lettre,on dénonce toutes les décisions prises récemment et jugés attentatoires aux droits des enseignants. BAKARI GUÈYE & HAROUNA CISSÉ Nouadhibou: Boghé : Le "Mouvement pour la réforme et le changement" se réunit Polémique autour de la mutation d'une enseignante! S elon le correspondant de l'ANI à Nouadhibou, les dirigeants du Mouvement pour la Réforme et le Changement qui assurait de la coordination des soutiens du candidat Zein Ould Zeidane lors de la présidentielle de Mars 2007, ont organisé, dans la soirée du vendredi 25 janvier 2008, dans les locaux de leur siège à Nouadhibou, une rencontre à laquelle ont pris part une centaine de personnes. L'ordre du jour de cette réunion était d'évaluer le travail accompli par cette coordination et son rôle au sein du parti du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD), en plus de l'analyse des meilleures voies et moyens de contribuer à la réussite de ce parti. Dans une déclaration à l'ANI, le président de cette coordination, Dr. Ali Dartige, indiquera que "le débat a tourné autour du discours politique du parti et des approches pour descendre vers la base en vue de réussir l'opération d'implantation". Il ajoutera que, "malgré l'exclusion de la coordination du Conseil National du PNDD, nous avons rencontré le président du parti qui nous a promis de corriger cette situation erronée à travers les sections et les soussections qui seront constituées." Selon le correspondant de l'ANI, M. Cheikhna Ould Nenni, membre du Conseil National, qui a assisté à cette rencontre à laquelle il a été invité par les dirigeants du Mouvement pour la Réforme et le Changement, parce qu'il fut l'un des soutiens du candidat Zein Ould Zeidane lors de la présidentielle dernière, a prononcé un discours dans lequel il a demandé aux présents d'œuvrer à la réussite du parti dont le programme politique est issu du programme électoral du Président de la République lequel prose une vision à même de résoudre tous les problèmes auxquels fait face le pays. Ould Nenni appellera les présents à se distinguer par le travail sérieux et insistera sur l'impérieuse nécessité de faire la différence entre les personnes et les programmes, précisant qu'au sein du parti PNDD-ADIL, le courant pour les réformes et le changement œuvre à construire la Mauritanie sur la base de la justice et de l'égalité. Il renouvèlera également leur intention de défendre leurs intérêts et affirmera que les structures qui seront constituées seront capables de contenir les nouveaux membres. A la clôture de la réunion, les participants ont dénoncé et condamné la situation de blocus imposée par Israël aux populations palestiniennes, exigeant de la communauté internationale et des pays arabes sa levée immédiate. (SOURCE ANI) E n vertu d'une note de service datée du 8 janvier 2008 et dûment signée par le Wali, quelques instituteurs ont dû être redéployés dans d'autres établissements pour pallier aux déficits constatés depuis le début de l'année scolaire dans certaines écoles aussi bien en Arabe qu'en Français (cf. notre article paru dans notre édition du dimanche 20 janvier). Parmi les enseignants mutés figure Mme Mariam Mint Sidi Mohamed qui n'est autre que l'épouse du Hakem de Boghé. Celle-ci qui débarque fraîchement de Boutilimit tout comme son mari, devait exercer à l'Ecole 1 de Boghé où on a fait état d'un déficit en enseignants arabophones. Seulement voilà ! L'épouse Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008 du Hakem a fait signifier à son directeur qu'elle n'est pas prête à dispenser ses cours arguant du fait qu'elle souffre de problèmes ophtalmologiques. Elle explique " qu'en 14 ans de carrière, elle n'a pas enseigné plus de 3 ans " pour les motifs ci-dessus évoqués. Dans ce cas, elle devrait disposer d'un dossier médical attestant son invalidité à s'acquitter de sa mission. Mais quelques jours après, " cette enseignante pas comme les autres ", brandit un repos médical de 15 jours délivré par le Dr Sidi Mohamed O. El Hacen, médecin-chef du Centre médical de Boghé. Si Madame le Hakem dispose d'un dossier médical attestant qu'elle souffre de problèmes ophtalmologiques, elle pourrait peut-être accomplir d'autres tâches à l'IDEN. Il est à rappeler que les dispositions de la note de service 005 du 8 janvier stipulent qu'en cas de nécessité absolue, même les conseillers des IDEN peuvent reprendre la craie. On sait que certaines fonctionnaires épouses des hauts responsables sont souvent dispensées du travail sans raison valable. Espérons que dans le cas de madame le Hakem, il existe un empêchement indiscutable. Les acteurs du secteur réclament que dans ce cas tout comme dans d'autres, la transparence soit affichée car dans toutes les écoles, ce sont les femmes des autres qui y exercent ! DIA ABDOULAYE ALASSANE CP. BRAKNA ANNONCE 6 NOUAKCHOTT INFO QUOTIDIEN 1407 N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008 AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET I. Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a reçu un crédit de l'Association Internationale pour le Développement (IDA) pour financer le coût de la deuxième phase du Programme de développement Intégré de l'Agriculture Irriguée en Mauritanie (PDIAIM II) et a l'intention d'utiliser une partie de ce crédit pour effectuer des paiements au titre des marchés relatifs à des services de consultants. II. Le PDIAIM invite les Bureaux de consultants possédant les compétences et l'expérience pertinentes à manifester leur intérêt à l'égard de l'exécution de la mission suivante : " Projet de valorisation de la filière viande rouge en Mauritanie " Le Bureau de consultants aura, entre autre, pour tâches : "Un diagnostic détaillé de la situation actuelle et des améliorations à apporter ; "Un plan d'action précis sur le processus de mise en place de la dite filière. De manière à ce qu'au terme de l'étude et une fois le financement accordé, les investissements puissent être réalisés en suivant les préconisations du document. L'étude mettra donc en valeur un montage du projet décrivant les différentes phases de l'établissement de la filière, leur durée, leurs implications financières et la bonne répartition des responsabilités quant à la réalisation et la gestion de chaque phase ; "Dégager de façon claire les contraintes réelles au développement du secteur au plan économique, institutionnel, juridique et social en privilégiant l'analyse par filière; "Faire l'état des lieux des initiatives dans le secteur "Présenter les études techniques nécessaires pour la mise en œuvre de la filière, notamment en termes d'infrastructures et de techniques de production "Procéder à une analyse économique et financière de la filière et du marché porteur et "Proposer les schémas organisationnels appropriés pour une bonne gestion de la filière, notamment l'organisation des producteurs et le développement du partenariat Public-Privé III.Les Bureaux de consultants intéressés, possédant les compétences requises, sont invités à manifester leur intérêt à offrir leurs services en faisant parvenir une lettre à l'adresse ci-dessous au plus tard le 14 Février 2008 à 12 H TU : Programme de Développement Intégré de l'Agriculture Irriguée en Mauritanie ; Rue : 23072 KSAR (îlot c) ; lot N° : 075 ; BP : 2258 ; Tél : 00 222 525 12 66 ; Télécopie : 00 222 529 10 43 ; adresse électronique : [email protected] ; [email protected]; Nouakchott- Mauritanie IV.Le Bureau de consultants sera sélectionné suivant la méthode dite de la qualité technique et du coût telle que définie dans les Directives de la Banque Mondiale pour la sélection de consultants notamment : les " Directives pour la Sélection et l'emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de mai 2004" V.Le Bureau de consultants sera engagé sur la base d'un délai d'exécution de trois (3) mois calendaires à compter de la date de notification du marché, pour cela il devra disposer d'une équipe multidisciplinaire comprenant au moins les profils suivants : -un (1) expert international senior, agro-économiste ou économiste spécialisé dans l'élevage des zones arides, chef de mission, justifiant d'une expérience d'au moins 15 ans dans l'analyse et l'organisation du secteur élevage avec au moins 5 ans dans le secteur élevage/embouche bovine en Afrique sub-saharienne ; -un expert international économiste/financier senior justifiant d'au moins 15 ans dans l'analyse économique et financière des filières et d'au moins 5 ans dans la filière d'élevage; -un expert senior, Production animale - pastoraliste justifiant d'une expérience d'au moins 15 ans dans ce domaine dont au moins 5 ans en Afrique subsaharienne ; - un expert international senior spécialisé en commerce international de viande justifiant d'au moins 15 ans d'expérience dont 5 ans dans les pays du Maghreb; - un expert international spécialisé dans le contrôle de qualité et hygiène des aliments carnés avec une expérience d'au moins 5 ans dans la certification (ISO…) Le bureau s'appuiera sur une expertise nationale se composant de profils suivants : -Experts Production animale, Pastoraliste -Docteur vétérinaire, -Expert en technologie de viande -Spécialiste des marchés VI. Le Bureau de consultants doit avoir au moins 10 ans d'expérience et des compétences démontrées dans le domaine. VI. Le dossier doit être présenté en français et doit porter la mention " Projet de valorisation de la filière viande rouge en Mauritanie " VII. Le dossier doit être envoyé par la poste ou remis au secrétariat de l'UC-PDIAIM VIII. le dossier doit comprendre les éléments suivants : -une lettre confirmant le nom au complet du Bureau de consultants, son adresse, ses numéros de téléphone et fax et adresse électronique et contenant une description, entre autre, de l'expérience pertinente. -Des précisions (profil organisationnel et curriculum vitae détaillé) sur les consultants proposés pour offrir les services requis et sur les titres et qualités pertinents permettant de satisfaire aux exigences. -Le tableau ci-après dûment rempli, indiquant les missions similaires réalisées par le bureau. Intitulé de la mission Bénéficiaire Période Montant du contrat de prestation en $US LE COORDINATEUR Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008 NATION 7 NOUAKCHOTT INFO QUOTIDIEN 1407 N° 1407 DU DIMANCHE 27 JANVIER 2008 Conférence de presse AFCF/ SOS esclaves " La loi contre l'esclavage est loin d'être appliquée " L 'AFCF a organisé, au niveau de son siège ce samedi en collaboration avec SOS esclaves une conférence de presse consacré à plusieurs cas de litige liés à la propriété de terre. Ces litiges qui sont, pour la plupart, alimenté par certaines volonté esclavagistes, demeurent entretenus par le manque de volonté de la part des agents de l'administration pour aller dans le sens du respect de la loi incriminant l'esclavage. La plupart de ceux qui sont venus exprimer l'injustice subie appartiennent à des classes vulnérables de la société, notamment des femmes, des enfant et des esclaves. Des cas poignants d'esclavage et d'injustice flagrante sont déballés devant la presse que les organisations et les personnes oppressées veulent tenir comme témoin. La loi est promulguée, mais non accompagnée La conférence de presse a été ouverte par Aminettou Mint Ely, présidente de l'association des femmes chefs de familles (AFCF) qui s "est étonnée du fait que " des femmes et des enfants souffrent encore de l'esclavage, pendant que le pays a déjà promulgué la loi incriminant cette pratique inhumaine et abominable. Certains esprits rétrogrades et mesquins cherchent encore à perpétuer des pratiques esclavagistes en prenant pour victimes des femmes et des enfants qui ne veulent que vivre avec dignité et jouir des droits que confère le statut de citoyenneté. La présidente de l'AFCF marquera le manque d'engagement notoire constaté chez l'administration qui manque de mettre en application des mesures d'accompagnement rendant le texte de loi plus respecté. Elle a souligné dans ce cadre que "cette conférence fait appel à ce que l'administration fasse preuve de plus d'engagement réel dans l'application de la loi. Elle devrait d'abord commencer par vulgariser le texte de cette loi au niveau des agents afin de susciter plus d'engagement de leur part pour la faire mieux respecter dans son esprit et dans sa lettre sa lettre ". Aminettou ajoutera que " ce contexte difficile demande d'unir toutes les cynergies et de fournir tous les efforts possibles pour pouvoir venir à bout de l'esclavage et de toutes ses séquelles " " Jamais la justice n'a tranché en faveur d'un esclave !" " Notre pays est aujourd'hui en proie à une lutte de classe qui se caractérise par un climat critique qui pourrait dégénérer à tout moment ", ainsi avait martelé, en prenant la parole, Biram Ould Dah Ould Abeidi, membre actif de SOS esclaves. Il Ajoutera par la suite que " les maîtres et les anciens maîtres continuent encore à pratiquer l'esclavage domestique. Ils privent encore des êtres humains de leur liberté par la pratique de la séquestration, et la privation des esclaves d'accéder à l'éducation et aux services ". Ils dira , en montrant des victimes qui sont venues témoigner de cette situation, "Ils sont tous venus ici pour crier au scandal , à l'indignation et appeler au sécour pour qu'ils puissent échapper à ces maîtres qui s'accaparent tout : les terres, l'administration les richesses ". Il souligne dans cet ordre d'idées que " jamais la justice n'a tranché une affaire en faveur d'un esclave, les maîtres arrivent toujours à avoir gain de cause ". Ould Abeid ajoute que " le tandem administration, justice et pouvoirs traditionnels " continue encore à tout gérer en mettant à profit toute les procédures en leur faveur. Biram n'a pas manquer de rappeler que, dans ce contexte, le problème le plus urgent et qui constituent la toile de fond de " ce qui se passe c'est celui de la propriété foncière qui fait rejaillir tous les différends. Le problème de l'esclavage sexuel est soulevé comme étant l'une des formes les plus cruelles de cette pratique. Il annonce " dans cette salle, il y a des victimes de l'esclavage sexuels qui prendront la parole pou raconter de vive voix ce qu'elles ont enduré ". Certaines affaires, dira Ould Abeid, sont révoltante ; " c'est le cas de celle de Ould Ahmedou Babe De Rkiz. Biram qualifiera l'état actuel des choses de " jenjawidation du pays qui est, de son avis une situation très grave où les arabo - berbères détenteurs des armes font leur loi comme ce qui a été le cas dans les derniers événements survenus à Edemb El Atchane où les haratines sont dégagés de force de leur propre terre ". D'autre pârt, Biram a mentionné que " le fait les autorités ne répriment et ne reconnaissent pas l'existence de l'esclavage constituent l'élément le plus frustrant pour les plus faibles qui continuent encore à se faire soumettre ". Une esclave violée par son maître " J'avais quatorze ans quand mon maître Mohamed Ould Ahmed Babe à commencé à s'approcher de moi ", dit Tewâ Mint Mohameden Ould Ahmeida. Elle poursuit " j'ai d'abord refusé catégoriquement, mai il m'a pris de force. Après la naissance de son fils qui est là, - un garçon de plus de 10ans- il a d'abord reconnu sa paternité, pour la nier plus tard. Je demande à ce que la justice tranche pour me mettre dans mon droit et réprimer ce criminel ". A propos de son divorce, Tewâ raconte que son maître a exercé un chantage sur son mari pour qu'il la divorce après avoir eu ensemble quatre enfants ! Il oblige les esclaves à divorcer Elghaiba Mint Hartani qui souligne son amertume au départ déclare " je suis venue de Boughaba ( moughataâ de Rkiz) pour porter plainte contre Mohamed Ould Ahmed Babe qui a divorcé de force ma filles en exerçant toute sorte de chantage et de pression sur son mari, par interposition des parents de ce dernier qui ont obligé leur fils à divorcer sa femme par ce que c'est une esclave insoumise !Auparavant, Elghaiba serait parti à la justice pour avoir le droit de sa fille et bénéficier des réparations. Elle est parvenu chez le procureur de Rosso qui lui aurait proposé de faire un arrangement avec l'autre parie qui s'engage à ne plus revenir à ce genre de comportement. Cela n'a pas été, apparemment, satisfaisant, car elle ajoute " je viens aujourd'hui pour vous tenir au courant de cette injustice dont je demande la réparation avec insistance". Du jamais vu, 7femmes avec un enfant dans un camion frigo ! Sept femmes venue de la localité de Inimich (mairie de M'balal, moughataâ de Keurmeceéne) rapportenent avoir été malmenées par les gendarmes et les administarteurs pour avoir manifesté leur refus de céder leurs terre à un intrus. Elles ont proposé que ce soit Bella Mint Yah qui raconte les faits : " Je suis Bella Mint Yah, je viens de Inimich (mairie de M'balal, moughataâ de Keurmeceéne). Nous avons une parcelle de terrain qui nous appatient et que nous avons travaillé vingt années durant. Tout dernièrement, un certain Guennou qui aurait ses terres non loin de chez nous est venu exprimer certaines prétentions sur nos terres. Depuis, à chaque que nous cherchons à établir un titre foncier, il y a un blocage au niveau de la préfecture ! A un certain moment, le préfet nous demandé de mettre une pancarte d'adresse à l'entrée pendant 45 jours, si Communiqué sur la visite de Robert Zoellick en Mauritanie et dans 3 autres pays africains A u cours d'une visite de deux jours en Mauritanie, le président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, entend faire savoir avec force aux responsables gouvernementaux et représentants du secteur privé et de la société civile que la Banque est déterminée à fournir à ce pays un appui plus adapté à ses priorités de développement. C'est notamment le message qu'il fera passer lors des entretiens qu'il aura à Nouakchott, la capitale, avec le nouveau président, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, ainsi que le premier ministre, Zeine Ould Zeidane, et des membres du parlement. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'un périple qui conduira également M. Zoellick dans trois autres pays de la région : le Libéria, le Mozambique et l'Éthiopie. L'étape éthiopienne sera notamment pour lui l'occasion de s'adresser aux chefs d'État et de gouvernement réunis pour le Sommet de l'Union africaine. Pays à population essentiellement nomade de 2,9 millions d'habitants, la Mauritanie a fait depuis peu le passage à la démocratie avec la tenue d'élections libres et transparentes en novembre 2006 et mars 2007. Dans ce contexte, la visite de M. Zoellick vise à cerner les contours de l'aide élargie que ce pays sera appelé à recevoir, sous forme d'un dosage approprié d'instruments de prêt et de servicesconseil, du Groupe de la Banque mondiale (en l'occurrence, la Société finan- cière internationale et l'Agence multilatérale de garantie des investissements, aux côtés de la Banque mondiale). " Il s'agit d'une visite historique et qui intervient à la suite d'une réunion concluante du Groupe consultatif, durant laquelle la communauté internationale a manifesté son soutien à la Mauritanie en tant que nouvelle démocratie ", déclare à ce sujet le chef-pays de la Banque, François Rantrua. " Le gouvernement attend de la Banque mondiale qu'elle continue de jouer un rôle clé pour la mise en œuvre des engagements du Groupe consultatif et l'appui aux réformes gouvernementales. " Considérée comme une sorte de pont entre l'Afrique au sud du Sahara et le monde arabe représenté par les pays d'Afrique du Nord, la Mauritanie a été en proie à des tensions politiques au cours des 20 dernières années. Mais elle table à présent sur sa transition pacifique à la démocratie, ayant instauré au plan interne un dialogue destiné à promouvoir la réconciliation nationale, notamment par le retour et la réinsertion des populations réfugiées au Sénégal et au Mali. Elle a en outre engagé un processus pour l'adoption d'une législation mettant fin à l'esclavage. L'économie mauritanienne a affiché ces dernières années une assez bonne vigueur. Après s'être établis en moyenne à 4,8 % entre 2001 et 2004, ses taux de croissance ont continué de progresser pour atteindre 5,4 % en 2005 et jusqu'à 11,4 % en 2006, à la suite de la découverte et de la mise en exploitation de ressources pétrolières (comparativement, la croissance du PIB dans le secteur non pétrolier a été de 4,4 %). Durant son séjour à Nouakchott, M. Zoellick se rendra dans un bidonville et au sein d'une communauté rurale pour visiter le site de projets financés par la Banque et s'entretenir avec les habitants et les représentants de la société civile. Ces contacts seront l'occasion d'explorer les mesures propres à assurer une croissance plus solidaire et équitable, qui permette aux pauvres d'avoir accès comme il faut aux services et autres moyens de base. En dépit de l'essor de l'économie mauritanienne, d'importantes poches de pauvreté subsistent en effet en milieu urbain et rural. M. Zoellick effectuera par ailleurs personne ne se présente avec une réclamation, on devra alors revenir pour établir le titre. Tout a été fait et personne ne s'est présentée. Tout dernièrement, quand un certain Ahmed Ould bethiah est venu planter des poteaux sur le pourtour de nos terres, nous les avons toutes arraché et jeté. Il voulait mettre à profit le passage de la route par notre localité. Dans la même soirée, des gendarmes sont venu avec une convocation pour tous nos hommes . nous leur avons signifié que nous- les femmes- sommes les seules responsable de cette acte par lequel nous voulons protéger nos terres. Ils repartirent pour revenir nous emmener et nous obliger d'embarquer dans un camion frigo où il y avait du gasoil versé partout. Nous avons alors fait une odyssée de plus de 50 kilomètres en tout terrain. Il y a eu un cas d'évanouissement et des diarrhées qui ont obligé les gens à s'arrêter pour débarquer les femmes pour un certain temps avant de reprendre les tangages infinis de la Chamama. Arrivés sur place, les gendarmes nous ont maltraité et les moustique nous ont fait vivre une nuit blanche. Le jour suivant, les gendarmes nous relâchent pour nous dire d'aller chez nous. Auparavant, le preste nous a entendu et demander le pourquoi de notre acte. Il dira à ce propos que l'autre partie détient, pour tant, des papiers dûment signées et que nous devrions remettre les poteaux comme l'exigent gendarmes. Enfin, on nous fait embarquer dans la caisse d'un pick up pour nous larguer à plus de vint cinq kilomètres de Inimich ,sans aucune autre forme de procès ". Bella ne manque pas de demander à ce que justice soit faite dans ce cas et qu'elle se plaint, comme toutes ses parentes infortunées du maire de M'Balal, du préfet de Keurmacéne et des gendarmes du poste " pk 48 " et de la Moughataâ de Keurmacéne. Ce qu'il faudrait souligner de plus, c'est que ce genre de litiges déclarés sur fond de pratique esclavagistes ou de propriété foncière risquent, une fois négligés et laissés pendants, de dégénérer en des crises qui pourraient conduire vers des situations incalculables. Des solutions urgentes seraient souhaitables pour pouvoir s'acheminer vers plus de justice sociale. Dans ce cadre précis, l'administration devra toujours observer le maximum d'impartialité et d'engagement dans l'esprit des lois. ELY OULD MAGHLAH DIRECTEUR DE PUBLICATION MED MAHMOUD ABOUL MAALY MAPECI Société éditrice de Nouakchott Info et Akhbar Nouachott Directeur Commercial : Moulaye Zein Ould Nenni Coordination Cellule des Ntic : Mohamed Ould Khattatt Responsable Méssagerie : Moulaye Ould Zein Conseillers de la Rédaction Mohamdy Ould Babbah -Mohamed Lemine Ould Kettab Rédacteur en chef adjoint Mohamed Ould Khattatt 641 61 17 Grand reporter khalidou Diagana 6706095 Desk société: Mosy Desk sports : mohamed Ould feily dit antar 6708951 Coordination du réseau des correspondants : Khalil Sow Rédaction : Khalidou Diagana Mohamed Ould Khattat Ely Ould Maghlah:6814105 Mohamed Ould Feïly, dit Antar Correcteur Bakary Gueye Mise en Page Alioune Ahmed Salem Tél: 6301525 [email protected] une visite du port de Nouakchott, et participera à une table ronde avec un certain nombre d'exploitants portuaires et de représentants d'entreprises locales et étrangères actives dans des secteurs d'activité divers. Cela fera ressortir les possibilités et enjeux que présente l'établissement d'un meilleur climat de l'investissement dans ce pays. Enfin, M. Zoellick signera durant cette visite deux protocoles d'accord. Le premier définit la série de moyens financiers et consultatifs que le Groupe de la Banque envisage de mettre en œuvre pour tenter de mieux remédier aux problèmes qui se posent à la Mauritanie pour la modernisation de ses infrastructures et la gestion de ses ressources naturelles (notamment dans le domaine minier et portuaire, et en matière d'électricité). Le second constitue un accord de partenariat entre le Groupe de la Banque et le Gouvernement mauritanien pour l'adhésion de ce pays au Réseau PSLO (Réseau des attachés de liaison avec le secteur privé). Lancé en 1999 à l'initiative de la Banque mondiale, de l'IFC et de la MIGA, le Réseau PSLO regroupe quelque 87 agents et organismes de liaison avec le secteur privé en place dans 76 pays différents. Les agents et organismes en question (qui comprennent notamment des chambres de commerce et d'industrie, des associations professionnelles et des agences de promotion des investissements) s'emploient à encourager le développement du secteur privé, ainsi que les échanges commerciaux et les investissements entre pays. Nouakchott Info Quotidien N° 1407 du 27 Janvier 2008 Saisie Ly Alassane Mamadou Distribution: kane Demba 6414061 Mokhtar Beidi Correspondants : Nouadhibou Taghi Barikallah Tel : 620.00.60 Tagant Khalil Sow 650 61 73 Trarza Ousseinou M’bareck Diarra Brakna Abdoulaye Alassane ADRAR Ely Salem Khayar Gorgol Vieux Gaye Tiris zemour Harouna Cissé 6506492 6665907 Boîte postale : 1905 Téléphone : 525.02.71 Fax : 525.54.84 Fils d’agence : AMI - AFP Ilot “P” n° 007 - Tevragh-Zeina Visa n° 015/MIPT/DAPLP du 15.05.1995 site web: www.mapeci.com Tiré sur les Presses de l’Imprimerie Nationale BUREAU MAURITANIEN DE CONSEILS EN MANAGEMENT DE LA QUALITE * Certification ISO 9001 :2000 * Certification ISO 18001(OHSAS) * Certification ISO 22000 (HACCP) * Formation Normes ISO9001 & Auditeurs * Chasseurs de têtes (recrutement, diagnostic 218 Immeuble BMCI BP: 3672, Nktt -Mauritanie TEL 222 525 72 26 Mobile 714 75 84 [email protected] - Site Web: www.cdm2.mr Directeur de publication: Mohamed Mahmoud Abou Maaly 1407 Annonce