DMP sur USB€: la CNIL tique

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DMP sur USB€: la CNIL tique
DMP sur USB : la CNIL tique
SNSMCV
-- Le cardiologue - Brèves - 2012 - Brèves de juin 2012 --
Brèves de juin
2012
DMP sur USB : la
CNIL tique
Le Cardiologue n° 353 (Juin
2012)
Equipe éditoriale
Publié le mardi 30 octobre 2012
Modifié le mercredi 9 janvier 2013
Fichier PDF créé le vendredi 1er février 2013
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DMP sur USB : la CNIL tique
L'expérimentation du DMP sur clé USB prévue par la loi Fourcade d'août 2011 d'ici au 31 décembre
2013 n'enthousiasme pas la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Elle juge surtout
le support inadapté, observant que sa perte entraîne la perte des données. Les risques de
détérioration et de saturation du stockage amèneront « nécessairement » les patients ou les
professionnels à sauvegarder les données sur leur ordinateur personnel « dans des conditions de
sécurité et de confidentialité mal maîtrisées ».
Enfin, la possibilité qu'a le patient d'enregistrer ce qu'il veut sur sa clé USB, voire de modifier certains
fichiers, risque d'entamer la confiance des professionnels de santé dans ce dispositif. Rappelons que
le CISS, la commission des affaires sociales du Sénat et de nombreux médecins impliqués dans
l'e-santé ont jugé cette expérimentation « anachronique ».
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