Biographies, interviews ( in French )…

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Biographies, interviews ( in French )…
Festival de Marseille – danse et arts multiples
SAMEDI
16
JUILLET
20:30
DIMANCHE
17
JUILLET
24 juin › 19 juillet 2016
COUP FATAL
Serge Kakudji ,
Rodr i g uez Van gama ,
Fabr i z io Ca ssol
& Alain Platel
20:30
DURÉE
110’
LA CRIÉE
Théâtre national
de Marseille
Grand Théâtre
TA R I F S
Catégorie 1 :
31 / 20 / 10 / 5 €
Catégorie 2 :
25 / 15 / 10 / 5 €
Pass journée :
35 €
Abonnement :
spectacle A
République démocratique du Congo
et Belgique | Création 2014
CONTRE-TÉNOR
Vangama
Serge Kakudji
CHEF D’ORCHESTRE
DIRECTION ARTISTIQUE
Rodriguez
DIRECTION
Tshiebua
Résolument inclassable. Voilà ce qui ressort de
( chœurs ), Bule Mpanya ( chœurs ), Rodriguez Vangama
Coup Fatal, une sorte de concert dansé, de pièce
MUSICALE
Fabrizio Cassol
Alain Platel
UN PROJET DE Russell
( guitare électrique, balafon ), Costa Pinto ( guitare
de théâtre chantée, d’opéra pop où les arias de
acoustique ), Bouton Kalanda ( likembe ), Erick Ngoya
Bach, Gluck, Haendel ou Monteverdi chaloupent
( likembe ), Silva Makengo ( likembe ), Tister Ikomo
sous l’effet des balafons, likembe, xylophones,
( xylophone ), Deb’s Bukaka ( balafon ), Cédrick Buya
s’enivrent dans un défilé de sapeurs, s’effacent
( percussions ), Jean-Marie Matoko ( percussions ), 36 Seke
( percussions ) COMPOSITIONS Rodriguez Vangama, Fabrizio
Cassol et Coup Fatal, d’après Haendel, Vivaldi, Bach,
Monteverdi, Gluck
Kerstens
D’APRÈS UNE IDÉE DE
ASSISTANTS À LA DIRECTION ARTISTIQUE
Isnelle da Silveira
SCÉNOGRAPHIE
Carlo Bourguignon
Demuynck
Symaeys
SON
Romain Guion,
Freddy Tsimba
Max Stuurman
RÉGIE LUMIÈRE
Luc Laroy
LUMIÈRE
COSTUMES
ciens de Kinshasa, plus habitués aux rythmes
traditionnels, jazz ou pop, qui ouvre des perspectives nouvelles au répertoire de prédilection
du contre-ténor Serge Kakudji. Une fête de la
musique et des corps qui revisite la notion d’har-
Dorine
monie entre l’Afrique et l’Europe en soufflant un
Lieven
vent de fraternité lyrique sur ces deux continents.
RÉGIE PLATEAU
Chris Van der Burght
RESPONSABLES
Eline Vanfleteren, Paul Kerstens
RESPONSABLES
PHOTOGRAPHIE
PRODUCTION
TOURNÉE
Serge Kakudji, Paul
au son de To Be Young, Gifted and Black de Nina
Simone. Un spectacle interprété par des musi-
Hanna El Fakir, Paul Kerstens
danse
PRODUCTION
musique
KVS ( Bruxelles ) ; les ballets C de la B ( Gand, BE ) COPRODUCTION Théâtre national de Chaillot ( Paris ) ; Holland Festival
( Amsterdam ) ; Festival d’Avignon ; Theater im Pfalzbau ( Ludwigshafen, DE ) ; TorinoDanza ( Turin, IT ) ; Opéra de Lille ; Wiener
Festwochen ( Vienne )
REMERCIEMENTS
Isnelle da Silveira, Dominique Mesa, Kathryn Brahy, Michel Lastshenko, Bogdan Vanden
Berghe, 11.11.11, Françoise Gardies, Faustin Linyekula, Anja Stroobants, Bernard Debroux
( Gand, BE )
SOUTIEN
DIFFUSION
Frans Brood Productions
Ville de Bruxelles ; Ville de Gand ; Région de Bruxelles-Capitale ; Commission communautaire flamande
– VGC ; Province de la Flandre-Orientale ; les autorités flamandes.
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Coup Fatal
Serge Kakudji, Rodriguez Vangama, Fabrizio Cassol & Alain Platel
parcours
Serge Kakudji
Né en 1989 à Kolwezi, au Congo, ce contre-ténor participe, adolescent, à plusieurs ateliers et concours au
Zimbabwe et au Congo, puis suscite l’enthousiasme
du jury et du public au Crowned Hope Festival 2006
à Vienne, où il chante des extraits de Mozart dans
The Dialogue Series : Dinozord III, du chorégraphe
Faustin Linyekula, qui tourne ensuite à l’international. En 2006, il rentre chez lui pour la composition
et l’interprétation de Likembe Opera, premier opéra
en Swahili. Serge Kakudji entame ses études en
2007 à l’Institut supérieur de musique et de pédagogie (IMEP) de Namur, en Belgique, qu’il poursuit
au Conservatoire national à rayonnement régional
de Saint-Maur-des-Fossés, sous la direction d’Yves
Sotin. En 2008, il part en tournée internationale
avec pitié ! des ballets C de la B, arrangé par Fabrizio
Cassol et mis en scène par Alain Platel. Pendant la saison 2011-2012, il interprète Tomeo dans Giulio Cesare
in Egitto (Haendel), sous la direction de Jean-Claude
Malgoire, une production de Christian Schiaretti au
château de Versailles, il est l’Ange de lumière dans
La Folie d’Héraclès d’Euripide, sur une musique originale de Fabrizio Cassol, dans une production de
Christophe Perton, à la Comédie-Française, puis à la
Comédie de Valence. Il chante également la première
mondiale du Credo, écrit pour lui par Henri Seroka,
au Classic Open Air Festival de Berlin, interprète Lidio
dans un concert de l’Egisto de Francesco Cavalli à
Saint-Maur-les-Fossés, sous Robin Truman, puis est
soliste dans la Petite Messe solennelle de Rossini,
mise en scène par Jean-Philippe Delavault. En juin
2012, il fait ses débuts au Teatro Real de Madrid dans
le rôle d’Amore, dans L’Incoronazione di Poppea de
Monteverdi, qu’il reprend à l’Opéra de Montpellier
début mai 2013. La même année, Off World Pictures
sort le film documentaire Rêve Kakudji, sur sa vie.
Pendant la saison 2013-2014, il est la doublure du
rôle-titre de Giulio Cesare et celui de Tolomeo dans
l’opéra Giulio Cesare in Egitto, de Haendel, à l’Opéra
de Paris, puis reprend la Petite Messe de Rossini à l’Atelier lyrique de Tourcoing. Il chante aussi l’un des trois
solos d’Orfeo 14, de Helmut Oehring, lors du dixième
anniversaire de la réouverture de l’Opéra de Lille, qui
mélange des extraits de l’Orfeo de Monteverdi à la
musique de Helmut Oehring, avec le Concert d’Astrée/Emmanuelle Haïm et l’Ensemble Ictus.
Fabrizio Cassol
Compositeur et saxophoniste du groupe Aka
Moon depuis vingt ans, Fabrizio Cassol travaille
avec des chorégraphes tels Alain Platel, Anne
Teresa De Keersmaeker, Lemi Ponifasio et Faustin
Linyekula. Il touche également à l’opéra avec
Philippe Boesmans, Luc Bondy ou au théâtre
avec Tg STAN. Depuis 2012, il est en résidence à
la Fondation de l’abbaye de Royaumont, près de
Paris, où il prolonge l’étude des cultures du monde,
sa création la plus récente étant AlefBa, avec des
musiciens d’Égypte, de Syrie, du Liban, d’Irak et de
Turquie. Cet intérêt pour les musiques non européennes est lié à un voyage déterminant qu’il a fait
chez les Pygmées Aka, en République centrafricaine, en 1992, et à de nombreux voyages en Asie,
principalement en Inde, et en Afrique, où il travaille
notamment avec la diva malienne Oumou Sangaré,
le griot Baba Sissoko et les Black Machine, le
maître percussionniste indien U. K. Sivaraman et le
Sénégalais Doudou N’diaye Rose. Il approche également la scène des musiques improvisées et travaille
avec Mark Turner, Robin Eubanks, David Gilmore,
Magic Malik, Marc Ducret et Joe Lovano. Avec le
Dj Grazzhoppa, il crée le premier big band de 14 Djs,
et avec le fabricant d’instruments François Louis, il
participe à la conception de l’aulochrome, premier
instrument à vent chromatiquement polyphonique.
Sa pratique des expressions issues de l’oralité et de
l’écriture, de la musique de chambre aux œuvres
symphoniques, l’amène à donner régulièrement des
ateliers ou des master classes un peu partout dans
le monde, comme au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, à la Royal Academy de
Londres, aux Conservatoires de Jérusalem, Alger,
Beijing, Berlin, Chennai, Tunis et à Royaumont.
Rodriguez Vangama
Rodriguez Vangama est né à Kinshasa. Guitariste
réputé, il est régulièrement sollicité en tant que musicien, arrangeur ou producteur par des pointures
comme Papa Wemba, Werrason, Jean Goubald et
Monik Tenday. Il joue dans le groupe de jazz J
­ ’Affrozz
et collabore avec des artistes tels Pierre Vaiana et
Baloji, notamment pour l’enregistrement de son
album Kinshasa Succursale. Rodriguez Vangama a
beaucoup tourné avec Lexxus Legal en Afrique et en
Europe. Avec son groupe Les Salopards, il mélange
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Coup Fatal
Serge Kakudji, Rodriguez Vangama, Fabrizio Cassol & Alain Platel
la musique populaire congolaise avec des éléments
de jazz et de rock. Leur premier album, Niveau Zéro,
est sorti en 2014.
Alain Platel
Alain Platel est orthopédagogue de formation et
metteur en scène autodidacte. En 1984, il forme
avec des amis et membres de sa famille une troupe
fonctionnant en collectif, les ballets C de la B. À partir d’ Emma (1988), il se distingue plus clairement
en tant que metteur en scène puis crée Bonjour
Madame (1993), La Tristeza Complice (1995) et Iets
op Bach (1998), des productions qui propulsent la
compagnie au sommet international. Avec l’auteur
Arne Sierens, il accompagne, dans plusieurs créations, le développement de la compagnie de théâtre
jeune public Victoria de Gand. Il signe en 2003 Wolf,
une pièce sur Mozart, pour la Ruhrtriennale, puis
le projet choral Coup de Chœurs, pour l’ouverture
du nouveau KVS, marque le début d’une étroite
collaboration avec Fabrizio Cassol. En 2006, vsprs
marque un changement de cap, l’exubérance des
spectacles précédents cédant la place à une plus
grande introspection et une plus grande nervosité,
révélant un univers de pulsions et d’aspirations, de
violence aussi, comme dans Nine Finger (2007)
avec Benjamin Verdonck et Fumiyo Ikeda, qui évolue ensuite, avec pitié ! (2008) puis Out of Context
– for Pina (2010), dans la poursuite logique d’une
recherche de traduction de sentiments trop forts,
aspirant à quelque chose qui dépasse l’individu. Il
crée en 2010 Gardenia en collaboration avec Frank
Van Laecke, puis crée en 2012, pour le Teatro Real
de Madrid, C(H)ŒURS, qui explore la dangereuse
beauté du groupe et représente son plus vaste
projet jusqu’à présent. Dans tauberbach (2014),
autour de la thématique de la (sur)vie digne dans
des conditions quasi impossibles, il opte pour continuer à explorer et à développer son langage de
mouvement connu comme la « danse bâtarde ». En
parallèle, Alain Platel collabore à des projets chorégraphiques de plus petite envergure et s’implique
dans plusieurs films de danse avec la réalisatrice britannique Sophie Fiennes (Because I Sing en 2001,
Ramallah!Ramallah!Ramallah! en 2005 et VSPRS
Show and Tell en 2007) ou en solo avec Les Ballets
de-ci de-là (2006).
rencontre avec fabrizio cassol
Ce n’est pas la première fois que tu mènes cette
expérience particulière de métissage, de fusion
d’univers musicaux et culturels différents pour arriver à quelque chose de nouveau…
Fabrizio Cassol : C’est ma vie même ! Mon pain quotidien !
C’est une passion qui est au-delà de la musique puisqu’elle
concerne la culture au sens large, avec ses aspects sociaux et
spirituels reliant des mémoires parfois ancestrales. L’humain
en est le centre et la musique son émanation.
L’enjeu est donc de trouver des musiciens qui ont
cette capacité particulière de pouvoir rentrer dans
cette démarche particulière…
F.C : … Et on a beaucoup de chance, dans l’équipe, d’avoir
Rodriguez Vangama qui joue le rôle de chef d’orchestre et qui
est la mémoire, la bibliothèque du groupe. Rodriguez est sur
scène le pilier du groupe, un chef d’orchestre d’une nature différente et guitariste hors pair. J’aime beaucoup son élégance
lorsqu’il dirige les musiciens. Sa sensibilité trouve une place
dans toutes les extensions musicales, il est probablement le
seul au Congo qui puisse tenir ce rôle.
Cette capacité particulière nécessaire ne signifie
pas qu’il faut avoir une formation de type classique
et savoir lire des partitions…
F.C : On ne travaille pas du tout à l’occidentale, il faut inventer des modes de fonctionnement spécifiques à la situation.
Les partitions sont juste des aide-mémoire. Il n’y a pas vraiment une culture de « lire la musique », de l’écriture musicale,
surtout pour les musiciens plus apparentés au jazz ou aux
musiques congolaises. Dans notre groupe, certains viennent
voir parfois comment certaines notes sont écrites sur le
papier, mais ce n’est pas l’essentiel. La partition s’invente
sur le moment même, en fonction de la capacité de chacun,
la nécessité musicale et l’instrumentation si exceptionnelle
avec trois likembe, trois guitares, trois percussions, deux
marimbas, trois chanteurs. À part Serge Kakudji, aucun n’a
reçu d’éducation baroque…
À ce stade de l’élaboration du travail, comment
pourrais-tu caractériser ce qui est spécifique à
cette expérience, dans le croisement des musiques
et des cultures ?
F.C : Il y a eu plusieurs étapes. Il m’arrive ici de travailler un
peu comme le fait Alain Platel avec ses danseurs. Ce serait
absurde que je vienne avec des « scores » conçus précisément
au préalable. Il est d’abord essentiel que les musiciens se
retrouvent naturellement autour de cette musique (baroque)
et leur premier rapprochement m’a directement intrigué. En
arrivant à Kinshasa, je me suis rendu compte que les musi-
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Coup Fatal
Serge Kakudji, Rodriguez Vangama, Fabrizio Cassol & Alain Platel
ciens avaient réussi à connecter Haendel à leur univers musical. Je voulais savoir comment ils avaient fait ! Un travail commence souvent par la fascination… Ils ne s’étaient pas vraiment préoccupés de ce qu’il y a dans la structure musicale
et de ses enchaînements mais ils étaient partis d’avantage
du « ressenti ». À partir de cette confrontation, mon travail a
été de trouver une sorte de dramaturgie musicale où tous les
détails peuvent trouver leur place. C’est là que réside essentiellement mon rôle, tout en se connectant à l’univers d’Alain
Platel. Coup Fatal est un véritable spectacle où la musique et
la danse ne font qu’un, j’essaie de créer partout des liens. Un
jeu de ramifications entre les chants baroques et les polyphonies congolaises. Ces liens tiennent à la fois du morceau de
départ (baroque) et des propositions souvent incroyables
que les musiciens peuvent apporter en réponse. Les langages baroque et congolais ont ceci en commun, c’est d’être
polyphonique mais de façon différente. Il faut créer le tissage
entre les deux pour dégager un nouveau sentiment d’unité,
comme si ces musiques de sources différentes se confondaient pour en créer une nouvelle.
vement. Manuel Charpy relève d’ailleurs la signification ambivalente et subversive du mot «saper», qui peut aussi renvoyer
à l’intention de détruire quelque chose par une action progressive et secrète («saper le moral...») L’affirmation de ce style
vestimentaire comme démarche contestataire peut se lire en
perspective des contrôles policiers effectués par les autorités
coloniales belges ou françaises sur les accoutrements vestimentaires, dans les années 1920. Et dans le contexte postcolonial, les « sapeurs » immigrés en Europe aiment ne pas se
« faire discrets », contrairement à ce que les sociétés occidentales leur demandent… Propos recueillis par Bernard Debroux
pour Alternatives théâtrales 121-122-123,
« Créer à Kinshasa/Creating in Kinshasa », juillet 2014
Écouter : « Une histoire de la sapologie africaine »,
conférence à l’Institut français de la mode, animée par
Manuel Charpy, chercheur au CNRS, Université Lille 3.
Première diffusion sur France Culture le 24 novembre 2015
– podcast en ligne : http://plus.franceculture.fr/une-histoire-de-la-sapologie-africaine
Lire : « Kinshasa, top-model de l’Afrique », par Stéphanie
Bakker, Le Monde – 16 octobre 2015 – www.lemonde.fr/
afrique/article/2015/10/16/kinshasa-top-modele-de-lafrique_4791345_3212.html
en tournée
voir aussi la rencontre avec Fabrizio Cassol autour de
Coup Fatal & Guests, pp. 79-80
17 > 21 mai - Rennes / Théâtre National de Bretagne
pour aller + loin...
La SAPE est un mouvement d’identité vestimentaire qui
détourne et réinvente, depuis plus d’un siècle, les codes de la
mode parisienne. Contrairement à la plupart des subcultures
de mode, il ne s’agit pas d’un mouvement spontané et éphémère : de la colonisation aux migrations, ce mouvement a une
longue histoire, bien que son origine exacte soit mal connue.
On estime que la SAPE s’inspire plus ou moins directement
des dandys européens du xixe siècle, modèle qui aurait gagné
­B razzaville dans les années 1920 avant de se populariser,
dans les années 1960, à Brazzaville et à Kinshasa puis de se
développer dans les communautés congolaises de France et de
Belgique. Les Congolais ont fait de la Sape une science qu’ils
dénomment la « sapelogie » (ou « sapologie ») ; ses adeptes
sont, eux, appelés « sapeurs ». Le mot viendrait de Christian
Loubaki, fasciné par la tenue de ses employeurs, des aristocrates du seizième arrondissement à Paris qui lui offraient de
vieux habits. Un de ses patrons lui aurait alors dit : « Tel que
tu t’es habillé, tu vas saper le moral de tes amis ». De retour au
Congo, il ouvre la première boutique pour sapeurs, La Saperie,
à Bacongo. Un autre personnage important dans l’histoire de la
sapologie est Stervos Niarcos, fondateur de la religion Kitendi
(« tissu », en lingala). En fonction des différentes affiliations,
on distingue deux types de sapeurs : un premier qui déclinerait
le sigle SAPE en « Société des ambianceurs et des personnes
élégantes », et le second en « Société africaine des personnes
élégantes ». Une des expressions courantes de la sapologie est
« sortir ses griffes », qui rappelle l’insoumission liée au mou-
autour du spectacle
CINÉMA
.................. RENDEZ-VOUS
Projection du film
Kinshasa Kids
Sam. 2 juillet
L'Alcazar - BMVR
Bord de plateau avec
l'équipe artistique
Dim. 17 juillet - à l'issue
de la représentation
JOURNÉE
..................
MARSEILLE - BRAZZA KINSHASA
Congo to kutana
RETROUVEZ
COUP FATAL
Sam. 16 juillet - Stade Vallier
.....
.....
avec le concert
Coup Fatal & Guests
Mar. 19 juillet - Théâtre Silvain